Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bénédiction - Page 3

  • 25 décembre 2015 : Message de Noël et bénédiction Urbi et Orbi

    Texte intégral du Message Urbi et Orbi traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage du Pape François - Programme du mardi 22 septembre

    voyage,pape,françois,Cuba,La Havane,messe,vêpres,jeunes,homélie,discours

     
    Statistiques
    Rappel du programme

    Mardi 22 septembre 2015
    08h00 : Messe à la Basilique mineure du Sanctuaire de la « Virgen de la Caridad del Cobre » à Santiago (13h45 sur KTO)
    [Homélie]
    11h00 : Rencontre avec les familles en la cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption à Santiago (17h00 sur KTO)
    [Discours]
           Bénédiction de la ville devant la Cathédrale de Santiago
    12h15 : Cérémonie de congé à l’Aéroport
    12h30 : Départ de l'Aéroport de Santiago pour Washington, D.C.
    16h00 : Arrivée à la Andrews Air Force Base à Washington, D.C.
           Accueil officiel à la Andrews Air Force Base de Washington, D.C. (22h00 - 00h00 sur KTO)

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Santiago : -4h UTC
    Washington : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Bénédiction de la ville de Holguín

    Galerie photographique

    Après la messe matinale sur la Place de la Révolution de Holguin, et un temps de déjeuner et de repos à l’évêché, le Pape François s'est rendu sur les hauteurs de la ville, sur une colline appelée "La Loma de la Cruz", pour procéder à la bénédiction de la ville. Cette colline, qui permet de profiter d'une vue sur un très vaste territoire, abrite, comme son nom l'indique une croix, installée dans les années 1990. La croix historique avait été déposée par un frère franciscain en 1790, mais a été détruite par la foudre. Cette colline est un lieu important de la piété populaire cubaine, de nombreux habitants de la région effectuant la montée de l'escalier de 458 marches dans le cadre du "Pèlerinage de la Croix".

    Accueilli par une chorale d'enfants, le Pape François, revêtu d'une étole rouge, a prié au pied de la Croix puis il a procédé au rite de bénédiction, en espagnol. Cette prière était avant tout une demande à Dieu de bénédiction pour la population locale : « Humblement nous te demandons que tu regardes avec bonté les enfants de cette terre qui implorent ta bénédiction (...). Qu'en regardant la Sainte Croix, élevée sur la cime de cette montagne, et qui illumine la vie des familles, les enfants, les jeunes, les malades et tous ceux qui souffrent reçoivent ta consolation et ta compagnie, et se sentent invités à la suite de ton Fils, unique chemin pour arriver à Toi. »

    Le Saint-Père, visiblement ravi et très souriant, a félicité les enfants pour leur participation musicale, tout en leur demandant, comme à son habitude, de prier pour lui. Il s'est ensuite dirigé vers l'aéroport afin de prendre son vol pour Santiago-de-Cuba, à 150 kilomètres plus au sud-est de l'île, pour la dernière étape de son voyage à Cuba.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage du Pape François : Programme du lundi 21 septembre

    voyage,pape,françois,Cuba,La Havane,messe,vêpres,jeunes,homélie,discours

     
    Statistiques
    Rappel du programme

    Lundi 21 septembre 2015
    08h00 : Départ en avion de La Havane pour Holguín
    09h20 : Arrivée à l'Aéroport international “Frank Pais” de Holguín
    10h30 : Messe sur la Plaza de la Revolución à Holguín (16h15 sur KTO)
    [Homélie]
    15h45 : Bénédiction de la ville depuis la Loma de la Cruz à Holguín (21h45 sur KTO)
    16h40 : Départ en avion pour Santiago
    17h30 : Arrivée à l'Aéroport international “Antonio Maceo” de Santiago
    19h00 : Rencontre avec les évêques au séminaire saint Basil le Grand à Santiago
    19h45 : Prière à la Virgen de la Caridad, avec les évêques et la suite papale dans la Basilique mineure du Sanctuaire de la Virgen de la Caridad del Cobre à Santiago (en différé mardi 22 à 11h00 sur KTO)

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    La Havane / Holguín / Santiago : -4h UTC
  • Méditation - Prière : « Me voici, Seigneur, avec toutes mes infirmités et mes misères... »

    « Adorable Sauveur, j'ai entendu la parole si douce que vous avez inspirée vous-même à votre Apôtre : Approchons-nous avec confiance du trône de la grâce, afin d'y recevoir la miséricorde, et d'y trouver la grâce et le secours qui nous est nécessaire. Comment ne le verrais-je pas devant moi, ce trône de grâce ? Vous l'avez vous-même, ô divin Jésus, élevé au milieu de nous, et sous les yeux de vos enfants, lorsque vous avez institué le sacrement adorable qui nous met en possession de votre Corps sacré, et par là même de votre Personne divine. C'est bien ici que j'entends ces paroles suaves : Venez à moi, vous tous, vous surtout qui portez le lourd fardeau de toutes les misères qui sont la conséquence de cette pauvre nature, gâtée et pervertie dès son origine. Venez, et moi je vous soulagerai.
    Se peut-il, ô très doux Jésus, que des chrétiens, vos enfants, demeurent sourds à cette invitation partie de votre Cœur divin ; et peut-on concevoir qu'il y ait des âmes insensibles, indifférentes, assez aveugles pour ne rien puiser à cette source intarissable de toutes les célestes bénédictions ? Ah ! Seigneur, du moins ce ne sera pas moi qui refuserai de demander, de chercher et de frapper à la porte de votre Cœur, moi qui sais bien que celui qui vous prie est toujours exaucé, que celui qui cherche le bonheur auprès de vous, ne manque jamais de le rencontrer, enfin que l'âme fidèle est assurée de pénétrer dans un asile toujours ouvert aux pauvres et aux malheureux, quand elle sait frapper à la porte de votre Cœur.
    Me voici donc, Seigneur, avec toutes mes infirmités et mes misères. Si le souvenir de mes infidélités anciennes, et de mes chutes nombreuses me poursuit et m'attriste, la pensée de votre miséricorde me soutient et relève mon courage. N'est-ce pas pour me sauver que vous êtes mort sur la croix ? N'est-ce pas pour être tous les jours sur cet autel mon prêtre, mon médiateur, ma victime, que vous avez institué le sacrement adorable de la divine Eucharistie ? Comment pourrais-je douter un seul instant de l'amour infini qui vous a porté à opérer en ma faveur de si profonds mystères de miséricorde ?
    Eh bien, Seigneur, je m'approche de vous, et je tombe à vos pieds, en vous demandant les effets de cette immense miséricorde. Ouvrez en ma faveur le trésor de la grâce ; ce trésor, c'est votre propre Cœur dans lequel habite toute la plénitude de la divinité ; inclinez-le vers moi, ce Cœur brûlant d'amour, et faites couler sur mon âme un torrent de bénédictions et de grâces. Vous le savez ; ce que je désire, et ce que je vous demande, c'est l'accomplissement sur moi de votre volonté adorable. Or, votre volonté, c'est ma sanctification. O Jésus, sanctifiez mon âme, mon intelligence, mon imagination, ma mémoire ; sanctifiez mon cœur, ma volonté avec tous ses désirs, tous ses mouvements et toutes ses affections ; sanctifiez mon corps et tous mes sens, afin que je ne les emploie que pour votre service, pour procurer votre gloire, et pour l'édification de mes frères. Sanctifiez ma vie, mes occupations, mon travail, mes douleurs et mes tristesses, comme mes consolations et mes joies ; sanctifiez ma mort, et rendez-la précieuse devant vous, comme vous l'avez promis pour vos élus et pour vos saints.
    Mais comment pourrais-je oublier mes frères qui s'égarent, et qui désertent votre maison, pour courir après les joies trompeuses et les fausses délices d'un monde plongé dans la corruption et dans l'aveuglement le plus funeste ? Divin Jésus, ayez pitié de ces pauvres âmes qui se perdent en s'éloignant de vous, en oubliant, de la manière la plus déplorable, les promesses et les engagements sacrés de leur baptême. Que votre grâce aille les chercher, qu'elle les éclaire, qu'elle les touche pour les ramener à vous ; ne les abandonnez pas, malgré leur ingratitude. Vous avez pleuré sur elles comme sur moi, pendant que vous étiez sur la terre ; laissez tomber une larme brûlante d'amour sur ces cœurs qui peuvent encore vous aimer et contribuer à votre gloire. Oui, ô mon divin Sauveur, je l'espère avec une douce confiance, ce jour sera un jour de grâce et de miséricorde ; nos adorations, nos hommages, la ferveur de nos prières, attireront des torrents de grâces sur nous aussi bien que sur les pauvres pécheurs qui sont l'objet de notre compassion, et dont le retour sincère à l'observation de votre loi sainte, doit répandre la joie dans l’Église et parmi tous vos enfants. Seigneur, Seigneur, ayez pitié de nous, détournez vos yeux de nos crimes, et ne vous souvenez que de vos éternelles miséricordes. »

    Abbé François-Xavier Coulin (1800-1887), La Divine Eucharistie, Tome I, "Entretiens avec Jésus-Christ dans le Très Saint Sacrement", Paris - Tournai, H. Casterman, 1861.

    Abbé Coulin,Eucharistie,Saint Sacrement,autel,grâces,bénédiction,miséricorde,sanctification,confiance

  • Audience générale de ce mercredi 16 septembre 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue place Saint-Pierre, le Saint-Père a conclu le cycle de catéchèse consacré au mariage et à la famille, à la veille de la Rencontre Mondiale des Familles et du Synode des Évêques. Ces deux événements, dont "la portée correspond à la dimension universelle du christianisme, sont de grande importance pour la famille, communauté humaine fondamentale et irremplaçable. Nous vivons les effets à long terme d'une société dominée par la dictature économique, où la morale est écrasée par la logique du profit qui dispose de moyens financiers et médiatiques énormes". Contre cela "une nouvelle alliance entre l'homme et la femme est non seulement nécessaire mais obligatoire pour libérer la société de la dictature de l'argent. Cette alliance devant à nouveau conditionner la politique, l'économie et la vie sociale. Il en va de la survivance du monde, de la transmission de la vie mais aussi du lien entre la mémoire et l'espérance. D'où l'importance du mariage et de la famille, de l'alliance génératrice entre hommes et femmes... Dieu n'a pas seulement confié à la famille le soin d'une intimité close sur elle-même, mais le projet de domestiquer le monde. C'est pourquoi la famille est à la base d'une culture mondiale salvatrice. Elle nous protège de tant d'agressions, destructions et colonisations, de l'argent et des idéologies qui menacent le monde. La famille est la forteresse qui nous défendra".

    Revenant aux sources bibliques, le Saint-Père a alors déclaré que "la création n'est pas une promesse philosophique mais l'horizon universel de la vie et de la foi. Dans le dessein divin, création et salut sont unis. C'est pour le salut de toute créature que Dieu s'est fait homme... La création est confiée à l'homme et à la femme et ce qu'ils font marque le destin de l'humanité. Leur refus de la bénédiction de Dieu entraîne fatalement un délire de toute puissance...appelé péché originel... Malgré ce risque nous ne sommes pas abandonnés à nous-même". Dans le récit biblique, Dieu a "assigné à la femme un rôle de barrière contre le mal. Elle porte en elle une bénédiction particulière pour la défense contre les pièges du Malin... Il existe nombre de lieux communs, parfois agressifs, à propos de la femme tentatrice inspirant le mal, alors qu'il existe une théologie de la femme à la hauteur de la bénédiction divine... La protection miséricordieuse de Dieu envers l'homme et la femme ne fait jamais défaut". En dotant Adam et Eve de vêtement au jardin de l'Eden, Dieu a manifesté sa tendresse, "qui sera incarnée en Jésus de Nazareth, le fils de Dieu né d'une femme". Dieu, a-t-il ajouté, se penche sur nos blessures, nos erreurs et nos péchés. "La promesse faite à l'homme et à la femme, qui est à l'origine de l'histoire, englobe à jamais tous les êtres humains. Si notre foi est forte, les peuples se reconnaîtront dans cette bénédiction", quelles que soient les religions. Nous marchons tous ensemble, sans prosélytisme, sous la bénédiction de Dieu qui fait de nous des frères et des sœurs, "dans un monde né de la famille, de l'union de l'homme et de la femme".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a fait part des grands espoirs qu'il place dans le voyage qui le portera à partir de samedi à Cuba et aux États-Unis, où il prendra part à la VIIIe Rencontre Mondiale des Familles et où il se rendra au siège des Nations-Unies : "Dès aujourd'hui je veux saluer le peuple cubain et le peuple américain, et les fidèles de ces deux pays qui se sont spirituellement préparés sous la conduite de leurs pasteurs. Que vos prières m'accompagnent afin d'être éclairé par la lumière et soutenu par la force de l'Esprit, avec l'intercession de Marie, patronne de Cuba sous l'appellation de Caridad del Cobre, et patronne des États-Unis sous celle de l'Immaculée". Puis il a rappelé que samedi prochain, à San Miniato (Italie) sera béatifié un évêque local fondateur des Dominicaines du Saint-Esprit. Pio Alberto del Corona (1837-1912) fut un exemple de pasteur et un maître de foi, dont l'intercession aidera l’Église à avancer selon l’Évangile.

    Saluant des pèlerins polonais, le Pape a rappelé qu'est en cours chez eux la Semaine de l'éducation. Pour évoquer Don Bosco en ce second centenaire de sa naissance, les évêques de Pologne entendent souligner l'actualité de sa méthode éducative. "Puissent ses paroles être redites aux jeunes : Je vis pour vous, je travaille pour vous, pour vous je suis prêt à sacrifier ma vie. Puissent-elles encourager les enseignants, les catéchistes et les parents".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.9.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la famille est une communauté humaine fondamentale et irremplaçable, dont la portée est universelle. Dieu a confié à l’homme et à la femme l’émouvant projet de rendre la terre habitable. Tout ce qui arrive entre eux laisse une emprunte sur toute chose. Leur refus de la bénédiction de Dieu – le péché originel – conduit à un délire de toute puissance, destructeur. Une alliance renouvelée entre l’homme et la femme est par conséquent nécessaire afin d’émanciper les peuples de la colonisation de l’argent, pour réorienter la politique, l’économie, et retrouver une véritable cohabitation sociale. Dieu ne nous a pas abandonnés ; il a mis une inimitié entre le serpent trompeur et la femme. La femme porte désormais une bénédiction, secrète et particulière, pour la lutte contre le démon. En Jésus-Christ, né de la femme, Dieu a montré sa tendresse envers l’humanité, il a pris soin de nous. Par lui, toutes les familles de la terre sont appelées à reconnaître la bénédiction de Dieu et à se mettre en chemin, à sa suite et avec nous. Que Dieu vous bénisse, familles de toute la terre ! Que Dieu vous bénisse ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Chères familles, je vous invite à rayonner autour de vous la joie que le Seigneur vous donne dans votre vie conjugale et familiale, afin que tous se sentent appelés à vivre cette bénédiction. Je vous demande de prier pour moi et pour les travaux du prochain synode.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : Louer Dieu en toutes circonstances

    « C'est la charité qui discerne les enfants de Dieu d'avec les enfants du démon (1). Celui qui ne sert point Dieu avec cet esprit d'adoption des enfants du Père céleste, dont parle saint Paul ; qui n'a pas dans le cœur ce respect filial que le Père céleste mérite à si juste titre ; qui n'est attaché qu'à lui-même et aux biens terrestres, ne saurait être disposé à louer Dieu dans l'adversité comme dans la prospérité. Lorsque Dieu l'afflige, il se laisse emporter à la défiance et aux murmures. La marque d'un véritable enfant de Dieu, c'est de lui être attaché dans toutes les circonstances de la vie, c'est de se confier en lui, c'est d'espérer en lui contre l'espérance même, dans une pleine conviction qu'il ordonne de tout, non seulement avec sagesse, mais avec bonté et pour notre plus grand bien, c'est de dire hautement avec David : Je bénirai le Seigneur en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche (2), aussi bien dans les maux qu'au milieu des plus grands biens, parce que le Seigneur qui m'a donné est le même qui m'ôte aujourd'hui (3), et que pour cela il ne laisse pas d'être toujours également digne d'être béni et aimé. Car si nous avons reçu les biens de sa main, pourquoi n'en recevrons-nous pas les maux ? (4) Mon Dieu, mettez dans mon cœur ces sentiments, et qu'ils soient à vos yeux la preuve de mon amour pour vous ! »

    1. S. Aug. - 2. Ps 33, 2. - 3. Job 1, 21. - 4. Job 2, 10.

    Méditations sur les Mystères de la Foi et sur les Épitres et Évangiles (LVIe Méditation pour le samedi, Huitième semaine après la Pentecôte), par un Solitaire de Sept-Fonts, Nouvelle édition revue et corrigée par M. L. Berthon, Tome II, H. Oudin, Paris / Poitiers, 1902.

    louange,enfants de Dieu,adversité,prospérité,bénédiction,biens,maux,amour,Dieu

  • Imposition du Pallium en la solennité des Apôtres Pierre et Paul

    Comme de coutume, le Saint-Père imposera le Pallium aux nouveaux Archevêques métropolitains au cours de la Messe de la solennité des Apôtres Pierre et Paul, lundi prochain en la Basilique vaticane.

    La célébration sera retransmise en direct sur KTO, à partir de 9h30.
    Vidéo et homélie seront mises en place sur ce blog comme d'habitude dès qu'elles seront disponibles.

    Ci-dessous, la liste des prélats qui recevront le Pallium des mains du Pape François.

    Lire la suite

  • Procession, adoration et bénédiction Eucharistique à Rome

    fete-dieu-4a.jpg

    fete-dieu-6a.jpg

    fete-dieu-7a.jpg

    fete-dieu-9a.jpg

  • Les condoléances du Pape François pour les victimes du tremblement de terre au Népal

    Voici le texte du télégramme de condoléances pour les victimes du tremblement de terre survenu au Népal, envoyé hier - au nom du Saint-Père - par le Cardinal Parolin :

    The Right Reverend Paul Simick
    Bishop of the Apostolic Vicariate of Nepal

    His Holiness Pope Francis was deeply saddened to learn of the earthquake and the resultant loss of many hundreds of lives in Nepal, as well as in neighbouring Countries. He expresses his solidarity with all affected by this disaster and assures those who grieve for deceased family members of his closeness in prayer. His Holiness commends the souls of the victims to the loving mercy of the Almighty and he offers encouragement to the civil authorities and emergency personnel as they continue their rescue efforts and assistance to those touched by this tragedy. Upon them all he invokes the blessings of the Almighty as a pledge of healing and consolation.

    Cardinal Pietro Parolin
    Secretary of State

    Source : Bulletin de la Salle de presse du Saint-Siège.

    Traduction Chemin d'Amour vers le Père :

    Le très Révérend Paul Simick
    Évêque du Vicariat apostolique du Népal

    Sa Sainteté le Pape François a été profondément attristée d'apprendre le tremblement de terre et la perte résultante de plusieurs centaines de vies au Népal, ainsi que dans les pays voisins. Il exprime sa solidarité avec toutes les personnes touchées par cette catastrophe et assure ceux qui pleurent les membres défunts de leur famille de sa proximité dans la prière. Sa Sainteté recommande les âmes des victimes à la miséricorde aimante du Tout-Puissant et il adresse ses encouragements aux autorités civiles et au personnel d'urgence pour qu'ils continuent leurs efforts et l'assistance aux personnes touchées par cette tragédie. Sur eux tous, il invoque les bénédictions du Tout-Puissant comme un gage de guérison et de consolation.

    Cardinal Pietro Parolin
    Secrétaire d'État

  • Dimanche de Pâques - Bénédiction Urbi et Orbi 2015

    Le Pape François a présidé dimanche matin la Messe de la fête de Pâques, marquant la résurrection du Seigneur. Une cérémonie qui a débuté sous une pluie battante et que le Souverain Pontife a célébré devant une mer de parapluies multicolores.

    Le Pape était protégé par un dais blanc qui surplombait l'autel dressé sur le parvis de la basilique Saint-Pierre. A l'issue de la Messe, et avant de rejoindre la loggia de la basilique, il a effectué un vaste tour de la place en papamobile afin de saluer les nombreux fidèles présents. Le Souverain Pontife a ensuite prononcé son traditionnel message Urbi et Orbi, à la ville et au monde.

    Les chrétiens sont à contre-courant d’un monde qui « propose de s’imposer à n’importe quel coût, d’entrer en compétition, de se faire valoir ». Mais les chrétiens, a affirmé le Pape, « par la grâce du Christ mort et ressuscité, sont les germes d’une autre humanité, dans laquelle nous cherchons à vivre au service les uns des autres, à ne pas être arrogants mais disponibles et respectueux ».

    Une vie « d’humilité, qui comporte l’humiliation », compose le chemin « de la vie et du bonheur » indiqué par Jésus. « Par amour nous », il « s’est dépouillé de sa gloire divine, il s’est vidé de lui-même, il a assumé la forme de serviteur et s’est humilié jusqu’à la mort, et la mort de la croix ». Ainsi, a poursuivi le Souverain Pontife, « au matin de Pâques, avertis par les femmes, Pierre et Jean coururent au tombeau et le trouvèrent ouvert et vide. Alors, ils s’approchèrent et s’“inclinèrent” pour entrer dans le tombeau. Pour entrer dans le mystère, il faut “s’incliner”, s’abaisser. Seul celui qui s’abaisse comprend la glorification de Jésus et peut le suivre sur sa route. »

    L’orgueil alimente la violence et les guerres, a regretté le Saint-Père. Alors « implorons du Seigneur ressuscité d’avoir l’humble courage du pardon et de la paix. À Jésus victorieux, demandons d’alléger les souffrances de tant de nos frères persécutés à cause de son nom, comme aussi de tous ceux qui pâtissent injustement des conséquences des conflits et des violences actuelles ».

    L’attention du Pape s’en est alors allée vers tous ces pays déchirés par les conflits, ces régions meurtries par la violence. Il a ainsi demandé la paix « surtout pour la Syrie et l’Irak, pour que cesse le fracas des armes et que se rétablisse la bonne cohabitation entre les différents groupes qui composent ces pays bien-aimés ». François en a appelé à la communauté internationale, pour qu’elle « ne reste pas inerte face à l’immense tragédie humanitaire dans ces pays, et au drame des nombreux réfugiés. »

    De la Terre Sainte – « que puisse croitre entre Israéliens et Palestiniens la culture de la rencontre, et reprendre le processus de paix » – aux pays d’Afrique comme la Libye, le Nigéria, le Kenya ou la République démocratique du Congo, en passant par le Yémen et l’Ukraine. Pour tous, le Pape a imploré la paix, comme également à « tant d’hommes et de femmes qui sont soumis à de nouvelles et anciennes formes d’esclavage de la part de personnes et d’organisations criminelles » et « aux personnes marginalisées, aux prisonniers, aux pauvres et aux migrants qui sont si souvent rejetés, maltraités et mis au rebut ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du message en français ci-dessous.

    Texte original en italien sur le site internet du Vatican.

    Lire la suite

  • Premières Vêpres et Te Deum de remerciement pour l'année écoulée

    présidés par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
    Adoration et Bénédiction Eucharistiques

     
     

    Le Saint-Père a présidé en la Basilique vaticane les Vêpres de la solennité de Marie Mère Dieu, rappelant à la suite de saint Pierre Favre que le temps est le messager de Dieu. L'atmosphère et et le sens de la manifestation de Dieu annoncent son amour concret : La liturgie de ce jour, a-t-il dit, citant l'apôtre Jean annonçant l'arrivée de la dernière heure, et l'apôtre Paul parlant de la plénitude du temps, nous rappellent que ce moment "a pour ainsi dire été touché par le Christ, le Fils de Dieu et de Marie. De lui, il a reçu une signification nouvelle et surprenante, devenant le temps salvifique, un temps définitif de salut et de grâce. Ceci nous engage à réfléchir à la fin du chemin, à la conclusion de notre vie... Il est un temps pour naître et un autre pour mourir. Avec une telle vérité, aussi simple et fondamentale que négligée et oubliée, l’Église nous dit comment conclure l'année et nos journées par un examen de conscience... Remercions le Seigneur pour le bien reçu et celui que nous avons pu faire, tout en reconnaissant nos manquements et nos fautes. Rendre grâce et demander pardon, c'est ce que nous faisons aujourd'hui" par le Te Deum de fin d'année. "Être dans ces dispositions nous porte à l'humilité, à reconnaître et à accepter les dons que le Seigneur nous accorde... Il a fait de nous des fils, il nous a adopté, ce qui nous remplit de gratitude et de surprise face à un don aussi immérité. Mais ne sommes-nous pas déjà ses enfants, du fait même que nous sommes hommes ? Bien sûr, Dieu est Père de toute personne venant au monde, mais ce serait oublier que le péché nous a éloigné de Lui". A cause de cette séparation, Dieu a envoyé son Fils pour nous racheter au prix de son Sang. Rachat va avec esclavage. De fils nous étions devenus esclaves du Malin. Or personne ne peut nous racheter de cet esclavage substantiel sinon Jésus, qui a prit chair de Marie et est mort en croix pour nous libérer de l'esclavage du péché et nous rendre notre condition filiale".

    La liturgie rappelle aussi qu'avant le temps il y avait le Verbe. "Le Verbe s'est incarné, ce qui est selon saint Irénée la raison pour laquelle le Fils de Dieu est Fils de l'homme, entré en communion avec le Verbe pour recevoir sa filiation divine... Ce don reçu doit être aussi occasion d'un examen de conscience, de correction de notre mode de vie. Vivons-nous en fils ou en esclaves ? En baptisés dans le Christ, en oints par l'Esprit, en personnes rachetées et libres ? Ou bien vivons-nous selon la logique mondaine corrompue, par laquelle le Diable nous montre un intérêt personnel faux... Souvent nous avons peur de la liberté en préférant paradoxalement un esclavage inconscient". Or, c'est l'esclavage qui "nous empêche de vivre pleinement et réellement un présent vidé du passé et clos face à l'avenir et à l'éternité. L'esclavage nous fait croire que nous pouvons voler !". Souvent dans nos cœurs "se maintient une certaine nostalgie de l'esclavage, plus rassurante en apparence qu'une liberté plus risquée. On se plaît à être enchaîné par tant de feux d'artifice, beaux extérieurement mais si brefs. Tel est le triomphe du moment. De notre examen de conscience dépend donc la qualité de vivre d'agir du chrétien, sa place dans la société au service du bien général, la participation aux institutions publiques et ecclésiales".

    Puis le Saint-Père a réfléchi à la signification de la vie à Rome, qui est un grand don. "Pour un chrétien, habiter la ville éternelle signifie avant tout appartenir à l’Église fondée sur le témoignage et le martyre des apôtres Pierre et Paul... Les graves affaires de corruption qui viennent d'être révélées réclament une conversion sérieuse et réfléchie, un véritable renaissance spirituelle et morale, un engagement à bâtir une ville juste et solidaire, où les pauvres et les faibles soient au cœur des préoccupations quotidiennes. Pour ce il faut affirmer jour après jour la liberté chrétienne afin de proclamer dans Rome la nécessité d'aider les pauvres, non de s'en défendre, de servir les petits, non de s'en servir !... Lorsque pauvres et petits sont défendus, impliqués dans la société, ils se révèlent être un trésor pour la communauté et pour l’Église. Lorsqu'une société les ignore ou les persécute, les criminalise ou les force à devenir mafieux, la société s'appauvrit jusqu'à la misère. Elle devient esclave de son égoïsme... Elle cesse d'être chrétienne !... Rendre grâce et demander pardon nous protège de l'esclavage" et de ses maléfices. Puisse la Sainte Vierge "nous aider à écouter le Verbe et de l'accueillir à bras ouverts afin de vivre vraiment libres, en fils de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.1.15).

    Texte intégral de l'homélie traduit en français sur le site internet du Vatican.
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
  • Bénédiction Urbi et Orbi

    En ce deuxième Noël du Pape François, comme c'est la tradition, le Pape a délivré son message à la ville et au monde, Urbi et Orbi, dénonçant une série de situations dramatiques et violentes de par le monde, et lançant des appels à lutter contre toutes les guerres et les injustices. Un message lancé de la Loggia Centrale de la Basilique Saint-Pierre, et retransmis en direct par des télévisions du monde entier. Le drame des chrétiens au Proche-Orient notamment en Irak, le conflit israélo-palestinien, la guerre en Syrie, mais aussi les difficultés vécues en certains pays d'Afrique, à cause des guerres ou des épidémies, comme Ebola, ont été évoqués. Les prises d'otages et les massacres au Nigéria. Mais aussi la situation en Ukraine, le drame des enfants soldats, abusés, et des personnes victimes de violences ou de la traite humaine, des migrations.

    Source : Radio Vatican.
     

    Texte intégral du Message à lire ci-dessous.

    Lire la suite

  • Messe du Pape François pour les personnes âgées, place Saint-Pierre

    Livret de la célébration (format pdf)

    Ce matin s'est déroulée Place St Pierre un rassemblement du troisième âge sous les auspices du Conseil pontifical pour la famille (La vie longue est une bénédiction). Une heure plus tard, le Saint-Père s'est joint à l'assemblée pour dialoguer avec ces personnes du troisième âge venues du monde entier. Et à 10h30 il a célébré la Messe et prononcé l'homélie dont voici les passages saillants :
    La première lecture, a-t-il dit, "évoque le quatrième commandement : Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu. Il n’y a pas d’avenir pour le peuple sans cette rencontre entre les générations, sans que les enfants reçoivent avec reconnaissance le témoignage de la vie des parents. Et dans cette reconnaissance envers qui a transmis la vie, il y a aussi la reconnaissance pour le Père céleste. Il y a parfois des jeunes qui, pour des raisons historiques et culturelles complexes, ont plus fortement besoin de se rendre autonomes de leurs parents... Mais, si la rencontre n’est pas ensuite rétablie, si un équilibre entre les générations, nouveau et fécond, n’est pas retrouvé, il s’en suit un grave appauvrissement pour le peuple, et la liberté qui prédomine dans la société est une fausse liberté qui, presque toujours, se transforme en autoritarisme... Si Jésus n’a pas aboli la loi de la famille et du passage entre générations, Il l’a portée à son accomplissement. Le Seigneur a formé une famille nouvelle, dans laquelle la relation avec Lui et l’accomplissement de la volonté du Père prévalent sur les liens du sang. Mais l’amour pour Jésus et pour le Père mène à son accomplissement l’amour pour les parents, pour les frères, pour les grand-parents, il renouvelle les relations familiales avec la sève de l’Évangile".
    La jeune Marie a écouté la sagesse d’Élisabeth et de Zacharie qui, s'ils n’étaient pas experts en maternité et paternité, "étaient experts de la foi, experts de Dieu, experts de l'espérance qui vient de Lui. C’est de cela dont le monde a besoin, de tout temps. Marie a su écouter ces parents âgés et pleins d’étonnements, elle a mis à profit leur sagesse, et celle-ci a été précieuse pour elle, sur son chemin de femme, d’épouse et de mère... Marie nous montre la voie de la rencontre entre les jeunes et les anciens. L’avenir d’un peuple a nécessairement besoin de cette rencontre. Les jeunes apportent la force nécessaire pour faire fonctionner la société, et les anciens la renforcent par la mémoire et la sagesse".

    A l'issue de la Messe, le Pape a récité l'Angélus. Après avoir de nouveau salué les personnes âgées venues des diverses parties du monde pour cet événement, il s'est adressé aux participants au congrès organisé pour le trentième anniversaire du chœur diocésain de Rome. Il a ensuite rappelé que s'est déroulée hier à Madrid (Espagne) la béatification de Mgr Alvaro del Portillo, qui "a offert un témoignage chrétien et sacerdotal exemplaire en mesure de susciter de nombreuses adhésions à Jésus et à l’Évangile". Rappelant pour conclure l'ouverture prochaine de l'assemblée synodale sur la famille, il a recommandé aux fidèles de prier pour cet événement ecclésial d'importance en le confiant à l'intercession de Marie, Salus Populi Romani.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.9.14).

    Texte intégral de l'homélie en français sur Zenit.org

    Texte intégral de l’Angélus en français sur Zenit.org

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François rencontre les personnes âgées et les grands-parents du monde

    La "bénédiction de la longue vie" : une journée spéciale consacrée au troisième âge, aux grands-parents. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers ce dimanche matin Place Saint-Pierre, entourés aussi de nombreux enfants, leurs petits-enfants, en présence du Pape François et de Benoît XVI, pape émérite, invité pour l’occasion. Le Pape François l’a remercié de sa présence, en déclarant : « Je l’ai dit déjà tant de fois que je suis heureux que vous soyez ici tout près, que vous habitiez au Vatican, car c’est comme d’avoir à la maison le grand-père rempli de sagesse, merci ». Benoît XVI, au premier rang, a joint les mains et les a tendues vers François qui remerciait alors l’assemblée d’être venue si nombreuse à cette fête des grands-parents et des personnes âgées.

    Quelques mots ont alors été prononcés par le président du Conseil Pontifical pour la famille. Mgr Paglia a notamment rendu lui aussi hommage à Benoît XVI « premier entre tous les grands-pères », soulignant ensuite que la vieillesse est souvent vécue comme un naufrage et la fragilité comme une condamnation. Il a aussi rappelé combien l’actrice italienne Anna Magnani était orgueilleuse de ses rides, elle qui disait « je les ai gagnées une par une ».

    C’est ensuite un couple réfugié du Kurdistan irakien qui a témoigné des souffrances de son peuple. Mubarak et Aneesa, 74 et 68 ans, mariés depuis 51 ans, et parents de 10 enfants, ont déjà 12 petits-enfants. Le Pape, après leur témoignage poignant, a pris la parole pour s’adresser à eux. « La violence sur les personnes âgées est inhumaine, comme celle exercée sur les enfants, mais Dieu ne vous abandonne pas, il est avec vous, avec son aide vous êtes et continuerez d’être la mémoire de votre peuple et aussi pour nous », a déclaré François. « Ils seront une mémoire, a ajouté le Pape, pour la grande famille de l’Église, remercions ces frères pour leur témoignage dans la foi ». « Les personnes âgées ont une grande responsabilité dans la vie des familles et des communautés : celle de partager la sagesse, et la même foi », a ajouté le Pape, « et dans ces pays où la persécution religieuse a été cruelle, je pense notamment à l’Albanie où j’étais dimanche dernier, ce sont les grands-parents qui ont baptisés les enfants clandestinement, et ont transmis la foi. Ils ont été courageux face à la persécution et ils ont sauvé la foi dans ce pays ».

    Élargissant alors son propos, le Pape François a tenu à souligner que « les grands-parents n’ont pas toujours un logis, et que donc s’ils doivent rejoindre des maisons pour personnes âgés, que ce soient vraiment  des maisons et non pas des prisons, et que ces structures soient vraiment conçues pour les personnes âgées et non pas dans l’intérêt de quelque autre personne. Et que soient bannies ces institutions où les personnes âgées vivent cachées et oubliées ». « Je me sens proche de ces personnes âgées qui vivent dans des maisons de retraite et je pense à eux avec affection ainsi qu’à tous ceux qui prennent soin d’eux ».

    « Si souvent, a déclaré encore le Pape François, les personnes âgées sont abandonnées, une attitude qui ressemble à une véritable euthanasie, comme l’on met de côté aussi les enfants, ou les jeunes parce qu’ils n’ont pas de travail. Et l’on met de côté les personnes âgées sous le prétexte de maintenir en équilibre un système économique au centre duquel trône le dieu argent : nous sommes tous appelés à lutter contre cette culture empoisonnée du rebus, les chrétiens avec tous les hommes de bonne volonté, sont appelés à construire une société plus humaine, patiente et qui n’exclut personne ».

    Le Pape devait insister ensuite sur l’importance du rapport entre les générations, « même si pour des raisons historiques et culturelles complexes, les jeunes ressentent actuellement un besoin plus fort d’être autonomes, de se libérer de l’héritage de la génération précédente. » « Mais si l’on ne retrouve pas un nouvel équilibre entre les générations, a précisé le Pape, un équilibre fécond, on court le risque d’un grave appauvrissement pour le peuple, et la liberté qui prédomine dans la société n’est qu’une fausse liberté qui pratiquement toujours se transforme en autoritarisme ». « Jésus n’a pas aboli la loi de la famille et du passage entre les générations, mais il l’a réalisée pleinement ».

    Pour illustrer son propos, le Pape François a cité le passage de l’Évangile où Marie rend visite à Élisabeth, enceinte à un âge avancé, pour expliquer combien la sagesse d’Élisabeth « a enrichi la jeune âme » de Marie.  « La jeune Marie, a commenté le Pape, écoutait, et gardait tout cela dans son cœur. La sagesse d’Élisabeth et de Zacharie a enrichi Marie, même s’ils n’étaient pas des experts en maternité ou paternité, puisque pour eux c’était la première fois, mais ils étaient des experts de la foi,  des experts de Dieu, de cette espérance qui vient de Lui. Voilà ce dont le monde a besoin, à toutes les époques. Marie a su écouter ces parents âgés et remplis de stupeur, elle a su recevoir leur sagesse, et cette sagesse fut précieuse pour elle, dans son parcours de femme, d’épouse et de mère ». « Marie nous montre, a conclu le Pape François, le chemin de la rencontre entre les jeunes et les personnes âgées », et le « futur d’un peuple ne peut se faire sans cette rencontre ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François rencontre les personnes âgées et les grands-parents du monde

    Pape,François,rencontre,personnes âgées,grands-parents,monde,bénédiction,longue vie,messe,homélie,28 septembre

    Programme de la journée :

    07h30 : ouverture de la place
    08h30 : réflexions et témoignages
    09h30 : rencontre et dialogue avec le Pape François
    10h30 : Sainte Messe présidée par le Saint-Père
    12h00 : Angélus

    L’intégralité de cet événement est retransmise en mondovision, en direct radio-tv et en streaming.

    Conseil Pontifical pour la Famille.

  • Méditation - Prière : au soir de notre vie...

    « Quand le soir tombe et que la fin d'un jour, en s'annonçant, me fait songer à la fin des choses, comme j'ai besoin de vous prier de me garder cette vie qui ne passe pas :
    "Écoutez, au moment où les ténèbres de la nuit s'approchent, nos prières qu'accompagnent nos larmes. Ne permettez pas que notre âme, appesantie par le poids du péché, se détourne des choses éternelles et qu'elle quitte cette patrie intérieure où l'on vous connaît, où l'on vous aime."
    Le péché vous chasse, il fait la nuit, il remplace la lumière, qui vous montre à moi dans votre splendeur radieuse d'être infini, par la clarté inférieure et douteuse qui m'égare vers la créature. Il ne me permet plus de discerner nettement ce qui est vérité et mensonge, vrai bien et faux bien. Écartez de moi ces ténèbres. Faites au contraire que le soir de ma vie soit de plus en plus cette fin apaisée des longues journées d'été, où les nuages ont pu s'amonceler, le tonnerre gronder, le soleil darder un rayon trop dur, mais qui s'achève dans le calme recueilli et confiant où s'annonce un beau lendemain.
    Donnez-moi cela, ô Vous pour qui il n'y a ni orage ni nuage menaçant, ni rayon qui brûle, ni tempête qui dévaste, ni jour qui finit. Donnez-moi de vous connaître et de vous aimer comme vous vous connaissez et vous vous aimez ; donnez-moi votre vie éternelle. Vivez en moi, ô Père, dans mon âme que l'effort quotidien, soutenu par votre grâce, fera de plus en plus limpide ; engendrez comme dans un pur miroir votre Image qui est votre Fils ; gravez en moi vos traits ou mieux faites que je fasse cela, que bien souvent ma pensée aimante se retourne vers Vous. Donnez-moi de vous reconnaître, de vous adorer, de vous bénir en tout ce que vous voulez, en tout ce que vous faites. Donnez-moi votre Esprit qui ainsi vous reconnaît, vous adore et vous aime. »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Liturgie d'âme (Harmonies divines), 2e édition, Roma, Benedettine di Priscilla, 1962.

    soleil_couchant_12a.jpg

    (Source et crédit photo)

  • Méditation : accueillir avec amour notre vocation chrétienne

    « Marie et l'Eucharistie aujourd'hui viennent nous rappeler cet aspect très important de notre vocation chrétienne : nous sommes tous appelés à la consécration. C'est-à-dire à la sanctification. Comme chrétiens, notre vocation est une vocation à la sainteté. Nous sommes appelés à la consécration personnelle de l'homme, de la femme que nous sommes. Nous sommes appelés à nous laisser sanctifier et à grandir dans cette sanctification. Cela se passe chaque fois que nous recevons Jésus-Eucharistie.

    Mais, en second lieu, nous sommes appelés à réaliser, par notre liberté, par notre activité, la consécration de ce monde dans lequel nous sommes. A travers notre foi, à travers la liberté de notre vie chrétienne, Dieu demande que nos familles soient vraiment consacrées et qu'elles soient des familles chrétiennes. Dieu demande que notre vie sociale, notre vie de relations, le quartier, la ville, le village auquel nous appartenons, soient consacrés. Dieu demande que, par notre travail, toute cette matière, tout ce monde dans lequel nous travaillons et agissons soient consacrés à sa gloire.

    Demandons au Seigneur, que nous aussi, nous comprenions bien cette vocation qui est la nôtre. Demandons lui non seulement la lumière mais aussi la force de pouvoir la réaliser dans notre propre vie, dans notre propre activité, de la réaliser non pas comme une sorte de devoir qui nous serait imposé mais comme Marie elle-même l'a réalisée. Lorsqu'elle a dit oui à son Dieu, c'était un oui d'amour. Que nous sachions vivre notre vie chrétienne dans l'amour et le Seigneur, à ce moment-là, non seulement nous bénira, mais bénira nos familles, notre travail et toute notre vie sociale. »

    Père Raymond Halter (1925-1998), Le disciple la prit chez lui (2e Part., ch. 6), F.X. de Guibert (O.E.I.L.), Paris, 1992.

    Vierge_Marie_33a.jpg

    Carlo Dolci (1616-1686), La Vierge de l'Annonciation (musée du Louvre, Paris)

  • Célébration de la Solennité des Très Saints Corps et Sang du Christ à Rome

    Célébration de la Solennité des Très Saints Corps et Sang du Christ à Rome
    Solennità del Santissimo Corpo e Sangue di Cristo
     
    La fête du « Corpus Domini », du « Saint-Sacrement » ou « Fête-Dieu » est maintenue au Vatican à sa place originelle, le jeudi après l'octave de la Pentecôte, tandis que dans de nombreux diocèses italiens, elle est reportée au dimanche suivant pour des raisons pastorales.

    A Rome, c'est à la fin du XVe siècle, sous Nicolas V, que l'on commença à célébrer la fête par une procession de Saint-Jean à Sainte-Marie. Mais l'actuelle via Merulana ne fut praticable qu'à partir de 1575, date de la fin des travaux voulus par Grégoire XIII.

    La tradition s'est ensuite maintenue pendant trois siècles. En 1870, année de la prise de Rome, l'usage est tombé dans l'oubli jusqu'à ce qu'il soit repris par Jean-Paul II en 1979.

    Livret de la célébration

    À 19h, le Pape François a célébré la messe à la Basilique Saint Jean de Latran.
    À la fin de la célébration eucharistique a commencé la procession le long de la Via Merulana, jusqu'à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, où le Saint-Père a donné la bénédiction solennelle avec le Saint-Sacrement.

    À l'homélie de la célébration, le Saint-Père a rappelé que l'homme connaît aussi la faim spirituelle, d'amour et d'éternité, de la manne que Dieu accorda à Israël dans le désert, et qui préfigure l'Eucharistie. Puis le Pape a évoqué l'histoire du peuple choisi par Dieu pour sortir de l'esclavage égyptien et gagner la terre promise. L’Écriture fait mémoire de son séjour au désert, de cette période de faim et de découragement. L'invitation de Moïse est d'aller à l'essentiel, vers la dépendance totale de Dieu, lorsque la survie était laissée à la manne... Avec la faim physique, l'homme porte en lui l'autre faim... Jésus nous nous apporte la nourriture attendue, Lui-même sous les espèces eucharistiques, qui apporte la vie au monde... Le pain et le vin ne sont pas un simple aliment qui rassasie comme la manne. Le corps du Christ est le pain des derniers temps qui est en mesure d'offrir la vie éternelle. Sa substance est l'amour et l'Eucharistie communique l'amour du Seigneur pour nous, si grand qu'Il nous nourrit de Lui-même. Gratuit, cet amour est toujours à la disposition de la personne affamée qui a besoin de reprendre force. Vivre la foi signifie se laisser nourrir par le Seigneur et bâtir notre existence sur un bien qui ne périt pas, sur les dons de Dieu, sa parole et son corps. Autour de nous, il y a tant d'offres alimentaires qui ne viennent pas du Seigneur et qui, en apparence, sont plus satisfaisantes. Certains se nourrissent d'argent, de vanité, de pouvoir ou d'orgueil... La nourriture que nous assure le Seigneur est totalement différente. Elle peut nous sembler moins appétissantes que celles offertes par le monde". Alors retournons avec les hébreux au désert et refusons la nourriture de l'esclavage. N'ayons pas la mémoire sélective qui était la leur chaque fois qu'ils tombaient en tentation, n'ayons pas une mémoire malade. Dieu a dit : "Je t'ai nourri de la manne que tu ne connaissais pas ! Alors retrouvons notre bonne mémoire et apprenons à distinguer le pain faux, qui induit en erreur et corrompt, car fruit de l'égoïsme, de la suffisance et du péché... Notre manne est l'hostie. Adressons nous donc à Jésus avec confiance pour qu'il nous protège de la tentation des nourritures mondaines qui rendent esclaves. Qu'il purifie notre mémoire afin que nous ne restions pas les prisonniers de l'égoïsme sélectif et mondain".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.6.14)

    Texte intégral italien : site internet du Vatican.
    Traduction française : "Dieu ou le monde, choisir la bonne table pour être rassasié" - Agence Zenit.org

  • Méditation - Prière pour demander les grâces de l'Esprit-Saint

    « Ô Esprit-Saint, divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre présence, je vous adore avec la plus profonde soumission, et je répète mille fois avec les séraphins qui se tiennent devant votre trône : Saint ! Saint ! Saint !

    Je crois fermement que vous êtes éternel, consubstantiel au Père et au Fils. J'espère que, par votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô Dieu d'amour ! Je vous aime plus que toutes les choses de ce monde ; je vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté infinie qui mérite seule tous les amours. Et puisque, insensible à toutes vos inspirations saintes, j'ai eu l'ingratitude de vous offenser par tant de péchés, je vous en demande mille pardons et je regrette souverainement de vous avoir déplu, ô Bien suprême ! Je vous offre mon cœur, tout froid qu'il est, et je vous supplie d'y faire entrer un rayon de votre lumière et une étincelle de votre feu, pour fondre la glace si dure de mes iniquités.

    Vous qui avez rempli d'immenses grâces l'âme de Marie et enflammé d'un saint zèle les cœurs des apôtres, daignez aussi embraser mon cœur de votre amour. Vous êtes un esprit divin, fortifiez-moi contre les mauvais esprits ; Vous êtes un feu, allumez en moi le feu de votre amour ; Vous êtes une lumière, éclairez-moi en me faisant connaître les choses éternelles ; Vous êtes une colombe, donnez-moi des mœurs pures ; Vous êtes un souffle plein de douceur, dissipez les orages que soulèvent en moi les passions ; Vous êtes une langue, enseignez-moi la manière de Vous louer sans cesse ; Vous êtes une nuée, couvrez-moi de l'ombre de votre protection ; enfin, Vous êtes l'Auteur de tous les dons célestes : Ah ! je vous en conjure, vivifiez-moi par la grâce, sanctifiez-moi par votre charité, gouvernez-moi par votre sagesse, adoptez-moi pour votre enfant par votre bonté, et sauvez-moi par votre infinie miséricorde, afin que je ne cesse jamais de vous bénir, de vous louer, et de vous aimer, d'abord sur la terre pendant ma vie, et ensuite dans le ciel durant toute l'éternité. »

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), In "Œuvres ascétiques", P. Dujardin, Paris, Casterman, 1886, vol. VI.

    Autres textes et prières sur notre site : Les plus belles pages sur le Saint-Esprit.

    Prière,demande,grâces,Esprit-Saint,Paraclet, Père,pauvres,Consolateur,affligés,Sanctificateur,âmes,Trinité,sanctification,salut,Dieu,amour,bonté,péchés,ingratitude,pardon,lumière,feu,colombe,souffle,langue,nuée,dons,charité,sagesse,miséricorde,bénédiction,louange,éternité