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canonisation - Page 2

  • Programme liturgique du Pape en cette fin d'année

    Le Bureau des célébrations liturgiques du Saint-Siège a rendu public le mardi 6 septembre le calendrier liturgique des célébrations qui seront présidées par le Pape François jusqu’à la fin de l’Année jubilaire, le 20 novembre prochain.

    Le prochain rassemblement concernera le Jubilé des catéchistes, avec une Messe qui sera célébrée par le Pape François  le dimanche 25 septembre à 10h30 sur la Place Saint-Pierre.

    Le week-end suivant, du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre, le Pape se rendra en Géorgie et en Azerbaïdjan pour la seconde étape de sa tournée dans le Caucase, après son voyage en Arménie en juin dernier.

    Le Jubilé marial, le week-end des 8 et 9 octobre, donnera lieu à deux rassemblements sur la Place Saint-Pierre, en présence du Pape François : une veillée le samedi soir à 17h30, et la Messe le dimanche matin à 10h30.

    Le dimanche suivant, 16 octobre, à 10h15 sur la Place Saint-Pierre, le Pape présidera la Messe de canonisation de sept nouveaux saints, parmi lesquels deux Français : la carmélite Élisabeth de La Trinité (1880-1906), et le Frère des Écoles chrétiennes Salomon Leclercq (1745-1792), tué durant la Révolution française.

    Les autres futurs saints sont l’adolescent mexicain José Sanchez del Rio (1913-1928), martyr de la guerre des Cristeros, le prêtre argentin Jose Gabriel del Rosario Brochero (1840-1914), qui deviendra la premier saint originaire du pays du Pape actuel, l’évêque espagnol Manuel Gonzalez Garcia (1877-1940), fondateur des Missionnaires eucharistiques de Nazareth, et enfin deux prêtres italiens du XIXe siècle : Alfonso Maria Fusco (1839-1910), fondateur de la Congrégation des Sœurs de Saint-Jean-Baptiste, et Lodovico Pavoni (1784-1849), fondateur des Fils de Marie Immaculée.

    Les 31 octobre et mardi 1er novembre, le Pape François effectuera un voyage en Suède à l’occasion du 500e anniversaire de la Réforme protestante. Pour la première fois de son pontificat, le Pape ne célèbrera pas la Messe de la Toussaint à Rome, mais sur place avec la petite communauté catholique locale.

    Le vendredi 4 novembre à 11h30, il présidera comme chaque année à l’autel de la Chaire, au fond de la basilique Saint-Pierre, la Messe en mémoire des cardinaux et évêques décédés dans le cours de l’année.

    Suivront deux Jubilés exceptionnels : le dimanche 6 novembre à 10h à la basilique Saint-Pierre, la Messe du Jubilé des prisonniers, et le dimanche 13 novembre au même lieu et à la même heure, le Jubilé des personnes sans domicile fixe.

    Enfin, le dimanche 20 novembre à 10h, en la Solennité du Christ-Roi qui marque la fin de l’Année liturgique (*), le Pape présidera la Messe de clôture du Jubilé de la Miséricorde, qui avait été ouvert en deux temps : le 29 novembre 2015 à Bangui (République centrafricaine), et le 8 décembre 2015 à Rome, en la Fête de l’Immaculée Conception.

    Naturellement, ce programme ne tient pas compte des activités du Pape ne relevant pas de la compétence du Bureau des célébrations liturgiques : audiences générales et jubilaires, audiences privées, et déplacements ne donnant pas lieu à une messe, comme sa participation à un rassemblement interreligieux à Assise, le mardi 20 septembre prochain.

    Source : Radio Vatican (CV).

    (*) : au nouveau calendrier liturgique. La fête du Christ Roi est placée au calendrier traditionnel au dernier dimanche d'octobre (donc le 23 octobre cette année).

  • Messe d'action de grâces pour la canonisation de Mère Teresa, place Saint-Pierre

    Les pèlerins étaient de retour sur la place Saint-Pierre ce lundi matin pour célébrer Sainte Mère Teresa. Le 5 septembre, jour anniversaire de sa mort, est aussi le jour de la Fête liturgique de la missionnaire de Calcutta, canonisée ce dimanche 4 septembre par le Pape François. Au lendemain de ce grand événement ecclésial, c’est le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat du Saint Siège, qui célébrait une Messe d’action de grâce, présentant Ste Mère Teresa comme « le miroir de l’amour de Dieu ».

    Mère Teresa était un merveilleux exemple de service aux autres, en particulier envers les populations les plus pauvres et les personnes abandonnées. Une pauvreté que le Cardinal Parolin a élargi en englobant des catégories de populations qui au premier abord ne sont pas dans une situation de nécessité, mais qui éprouvent un « vide intérieur ».

    Mère Teresa savait, souligne le Cardinal, que « l’une des formes les plus atroces de la pauvreté est de se savoir mal aimé, non désiré ou méprisé ». Et cette forme de pauvreté peut atteindre tout le monde, lorsque par exemple les liens familiaux ou affectifs viennent à se briser, et qu’il faut alors faire face à la dureté de la solitude, et au sentiment grandissant de sa propre inutilité.

    A ceux qui se sentent abandonnés, Mère Teresa a apporté son amour. « Aimer peut faire mal, disait la sainte de Calcutta, Jésus a été crucifié pour avoir aimé ». Et c’est cette image qu’elle reprenait lorsqu’elle s’adressait aux donateurs, elle ne se limitait pas à leur demander de donner le superflu, mais de donner jusqu’à ce qu’ils aient mal.

    Source : Radio Vatican (JCP-MA).

    Texte intégral de l'homélie du Cardinal Parolin traduite en français sur Zenit.org.

  • Angélus de ce dimanche 4 septembre 2016

    Après la prière de l’Angélus ce dimanche 4 septembre 2016, place Saint-Pierre, le Pape François a remercié toutes les personnes qui ont pris part à la Messe de canonisation de Mère Teresa. Un salut adressé en premier lieu aux Missionnaires de la Charité, « la famille spirituelle de Mère Teresa ». « Que votre sainte fondatrice veille toujours sur vote chemin et vous obtienne d’être toujours fidèles à Dieu, à l’Église et aux pauvres », a demandé le Saint-Père.

    Le courage des sœurs missionnaires

    « J'aimerais rendre hommage à ceux qui se donnent au service des frères dans des contextes difficiles et risqués », a aussi déclaré le Pape François, citant les religieuses « qui donnent leur vie sans ménagement ». « Je pense particulièrement à la sœur missionnaire espagnole, Sœur Isabelle, qui a été assassiné il y a deux jours dans la capitale d’Haïti, un pays tellement éprouvé », a souligné le Pape. Il a souhaité « que cesse de tels actes de violence et qu’il y ait plus de sécurité » dans le pays avant de poursuivre : « Rappelons-nous ces autres sœurs qui, récemment, ont subi des violences dans d'autres pays. »

    Les volontaires confiés à la protection de la nouvelle sainte

    Le Saint-Père a également exprimé sa gratitude aux autorités, aux délégations officielles et aux pèlerinages venus des pays liés à Mère Teresa pour sa canonisation, appelant la bénédiction de Dieu sur ces nations. Enfin il a salué les volontaires et opérateurs de Miséricorde, réunis durant le week-end à Rome pour leur Jubilé. « Je vous confie à la protection de Mère Teresa : qu’elle vous apprenne à contempler et à adorer tous les jours Jésus Crucifié pour le reconnaître et le servir dans les frères nécessiteux. Demandons cette grâce aussi pour tous ceux qui sont unis à nous à travers les médias, dans chaque partie du monde ».

    Source : Radio Vatican (SBL).

  • Messe et canonisation de la Bse Mère Teresa place Saint-Pierre

    C'est en décembre 2015 que le Pape François a autorisé la publication du décret qui reconnaissait un miracle par l'intercession de Mère Teresa (1910-1997), acte qui ouvrait la voie à sa canonisation. Le 15 mars 2016, le Pape a annoncé au Vatican la canonisation de la célèbre religieuse albanaise, fondatrice des Missionnaires de la charité en Inde.
     
     
     
    C’est l’un des points d’orgue de l’Année sainte de la Miséricorde : le Pape a inscrit Mère Teresa, fondatrice de la Congrégation des Missionnaires de la Charité au calendrier des Saints ce dimanche 4 septembre 2016, devant 120 000 fidèles qui participent à la Messe de canonisation.
    Dans son homélie, le Pape a rappelé que « partout où il y a une main tendue qui demande une aide pour se remettre debout, doit se percevoir notre présence, ainsi que la présence de l’Église qui soutient et donne espérance ». Il rappelle que les chrétiens sont appelés à traduire dans le concret ce qu’ils invoquent dans la prière et qu’ils professent dans la foi. « L’engagement que le Seigneur demande est l’engagement d’une vocation à la charité ». Un engagement « sérieux », mais joyeux qui demande « radicalité et courage ».
     
    Le Saint-Père rend également hommage à la nouvelle sainte qu’il continue d’appeler Mère Teresa, « il serait un peu difficile de l’appeler sainte Thérèse », glisse-t-il dans un sourire. En se rendant disponible à travers l’accueil et la défense de la vie humaine, Mère Teresa a été tout au long de sa vie une « généreuse dispensatrice de la miséricorde divine ». Elle s’est dépensée dans la défense de la vie dans le sein maternel comme la vie abandonnée et rejetée. Elle s’est penchée sur les personnes abattues qu’on laisse mourir au bord des routes ; elle a fait entendre sa voix aux puissants de la terre, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes.

    Mère Teresa, une sainte de la miséricorde. « La miséricorde a été pour elle le ‘‘sel’’ qui donnait de la saveur à chacune de ses œuvres, et la ‘‘lumière’’ qui éclairait les ténèbres de ceux qui n’avaient même plus de larmes pour pleurer leur pauvreté et leur souffrance ».
    Sa mission perdure de nos jours comme un témoignage éloquent de la proximité de Dieu aux pauvres parmi les pauvres, souligne le Pape. Il a remis ce dimanche « cette figure emblématique de femme et de consacrée au monde du volontariat : qu’elle soit votre modèle de sainteté ! » s’est-il exclamé.

    Mère Teresa, une « infatigable artisan de miséricorde » dont il espère qu’il nous aidera à comprendre toujours mieux que « notre unique critère d’action est l’amour gratuit, libre de toute idéologie et de tout lien et offert à tous sans distinction de langue, de culture, de race ou de religion ». Le Pape François a enfin demandé à chacun de porter le sourire de la sainte en leur cœur et de l’offrir à leur prochain pour « ouvrir des horizons de joie et d’espérance à tant de personnes découragées ».

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral de l'homélie du Pape François traduite en français ci-dessous.

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  • Méditation - Voulons-nous devenir saints ?

    « La sainteté consiste à accomplir d'un cœur joyeux la volonté de Dieu... Le premier pas vers la sainteté est la volonté de devenir saint. A travers une volonté ferme et droite, nous aimons Dieu, nous choisissons Dieu, nous nous hâtons vers Dieu, nous L'atteignons, nous L'avons. La sainteté n'est pas un luxe réservé au petit nombre, mais simple devoir pour vous et moi ; aussi, soyons saints comme notre Père aux cieux est saint. Saint Thomas disait : « La sainteté n'est rien d'autre qu'une ferme résolution » - l'acte héroïque d'une âme qui s'abandonne à Dieu.
    Notre progrès dans la sainteté dépend de Dieu et de nous, de la grâce de Dieu et de notre volonté de devenir saint. Nous devons avoir la vivante et authentique détermination d'atteindre la sainteté. « Je serai un saint » veut dire : je me dépouillerai moi-même de tout ce qui n'est pas Dieu, je viderai mon cœur de toutes les choses créées, je vivrai dans la pauvreté et le détachement, je renoncerai à ma volonté, à mes penchants, à mes caprices et à mes fantaisies, et ferai de moi une esclave volontaire, soumise à la volonté de Dieu.
    Rien ne peut nous rendre saints, excepté la présence de Dieu... Et pour moi la présence de Dieu réside dans la fidélité à de petites choses.
    Nous pouvons ne pas accomplir de grandes choses - juste des petites, avec grand amour. Les Sœurs font des petites choses : aider les enfants, visiter les personnes solitaires, les malades, les indésirables. Quand quelqu'un me dit que les Sœurs n'ont entrepris aucun grand travail, qu'elles font tranquillement de petites choses, je réponds que même si elles n'aidaient qu'une seule personne, cela suffirait. Jésus serait mort pour une seule personne, pour un seul pécheur.
    Nous devons devenir saints, non parce que nous voulons nous sentir saints, mais parce que le Christ doit être capable de vivre pleinement Sa vie en nous. Nous devons être tout amour, toute foi, toute pureté... Je prie que chacun de vous soit saint, et ainsi répande l'amour de Dieu partout où il va. Que Sa lumière de vérité soit dans la vie de chaque personne, de façon à ce que Dieu puisse continuer à aimer le monde à travers vous et moi. »

    Bse Mère Teresa (1910-1997), L'amour, un fruit toujours de saison, Éd. du Roseau, Canada, 1986.

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  • Consistoire pour quelques causes de canonisation : deux français seront canonisés le 16 octobre

    Le Pape François a annoncé lundi 20 juin 2016, lors d'un Consistoire ordinaire public, que cinq bienheureux seront canonisés le dimanche 16 octobre 2016. Parmi eux, les Français Salomon Leclercq et Elisabeth de la Trinité. Salomon Leclercq (1745-1792) est une victime de la Révolution française, mort en martyr pour avoir refusé de prêter le serment de constitution civile du clergé. Elisabeth de la Trinité (1880-1906) avait choisi de s’abandonner à l’amour trinitaire.

    Née en juillet 1880, Elisabeth Catez entre au Carmel de Dijon en 1901. Elle choisit de faire de sa vie une louange de gloire à Dieu et de s’abandonner à l’amour trinitaire. Prenant l'habit sous le nom d'Elisabeth de la Trinité, elle développe une doctrine centrée sur "l’habitation de Dieu dans la personne humaine". En 1960, le grand théologien suisse Hans Urs von Balthasar a salué « la structure de son univers spirituel, le contenu et le style de sa pensée théologique d’une densité et d’une consistance sans défaut ». Elisabeth de la Trinité a été béatifiée en 1984 par le pape Jean-Paul II.

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    Né en novembre 1745, Guillaume-Nicolas-Louis Leclerq reçoit le prénom de Salomon en entrant chez les frères des écoles chrétiennes en 1767. Professeur puis maître des novices, il refuse de prêter le serment de constitution civile du clergé qui, après le renversement de la monarchie, donnait à l’Etat le contrôle sur l’Eglise de France. Le religieux vit dans la clandestinité à Paris avant d’être arrêté en août 1792 et enfermé à la prison des Carmes. C’est là qu’il est exécuté à coups d’épée lors des massacres de septembre, avec 190 autres ecclésiastiques. Salomon Leclercq a été béatifié en 1926 par le Pape Pie IX.

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    Outre ces deux Français, Manuel González García, fondateur des Sœurs Missionnaires eucharistiques de Nazareth (1877-1940), Lodovico Pavoni, fondateur de l'Institut des fils de Marie Immaculée (1784-1849), et Alfonso Maria Fusco, fondateur de la Congrégation des Sœurs de Saint-Jean-Baptiste (1839-1910), seront également canonisés le 16 octobre 2016.

    Source : Radio Vatican.

  • Messe célébrée par le Pape François place Saint-Pierre

    Canonisations des BBx Stanislas de Jésus et Marie et Élisabeth Hesselblad
     

     
    Le Pape François a présidé ce dimanche matin 5 juin une Messe de canonisation place Saint-Pierre. Celle du Père Stanislas de Jésus et Marie (1631-1701), un mystique polonais du XVIIe siècle, ainsi que de Marie Elisabeth Hesselblad (1870-1957), une religieuse suédoise née dans une famille luthérienne, très engagée dans l’œcuménisme. Stanislas de Jésus et Marie fonda en 1673 la Congrégation des Clercs mariaux de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, aujourd'hui présente dans une quinzaine de pays. Marie Elisabeth Hesselblad fut quant à elle reconnue Juste parmi les nations pour avoir sauvé des juifs pendant la dernière guerre mondiale à Rome. Ces canonisations concernent deux pays qui seront bientôt visités par le Pape François, qui doit se rendre en Pologne en juillet et en Suède en octobre.

    De nombreux pèlerins polonais et suédois avaient fait le déplacement à Rome pour cet évènement, à commencer par le Président polonais Andrzej Duda, et Alice Kuhnke, ministre suédoise de la culture. La Messe a par ailleurs été concélébrée par le Cardinal Stanislas Dziwisz, Archevêque de Cracovie et ancien secrétaire de Jean-Paul II.

    Le Pape a centré son homélie sur la résurrection. Il a salué le témoignage des deux nouveaux saints, « qui sont restés intimement unis à la passion de Jésus » et dont la vie a manifesté la puissance de la résurrection du Christ. En revenant sur les lectures du jour, le Saint-Père a souligné combien l’Évangile nous rappelait la victoire de Dieu sur la mort. Il a aussi expliqué que Saint Paul, en passant de persécuteur à témoin et héraut de l’Évangile, « est aussi une espèce de résurrection ».

    Stanislas de Jésus et Marie et Marie Elisabeth Hesselblad sont des témoins exemplaires de ce mystère de résurrection a précisé le Pape : les deux peuvent chanter dans l’éternité avec les paroles du Psalmiste : « Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé ».

    Source : Radio Vatican.
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    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Calendrier des célébrations présidées par le Pape François de juin à septembre

    Le maître des cérémonies pontificales Mgr Guido Marini a publié ce vendredi le calendrier des prochaines cérémonies présidées par le Pape François, de juin à septembre. Voici les temps forts de ces prochains mois.

    Juin :

    - Le 3, Solennité du Sacré-Coeur de Jésus, à 9h30 place Saint-Pierre : messe à l'occasion du Jubilé des prêtres.

    - Le 5, messe de canonisation des Bienheureux Stanislas de Jésus-Marie et de Marie Elisabeth Hesselblad.

    - Le 12, à 10h30 place Saint-Pierre : messe à l'occasion du Jubilé des malades et des personnes handicapées.

    - Le 20, salle du Consistoire du Vatican, Consistoire annonçant des causes de canonisation.

    - Du 24 au 26, voyage apostolique en Arménie (voir précisions plus haut).

    - le 29, Solennité des Saints Pierre et Paul, messe de bénédiction des pallium pour les nouveaux archevêques métropolitains.

    Juillet :

    - Du 27 au 31, voyage apostolique en Pologne, à l'occasion de la XXXIème Journée mondiale de la jeunesse (Cracovie).

    Septembre :

    - Le 4, à 10h30 place Saint-Pierre : messe de canonisation de la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, marquant le Jubilé des opérateurs de santé et des volontaires de la miséricorde.

    Source : Radio Vatican (OB).

  • Un martyr de la Révolution française bientôt canonisé

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    Le Pape François a autorisé ce mardi 10 mai la Congrégation pour la Cause des Saints de promulguer le décret validant un miracle attribué au Bienheureux Salomon Leclercq (1745-1792). Ce religieux français, Frère des écoles chrétiennes, a été massacré lors de la Révolution Française pour avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Les prêtres et les religieux devaient alors prêter serment de fidélité à la Constitution sous peine d'exil, d'emprisonnement et même de mort. Il fut arrêté le 15 août 1792, cinq jours après la chute de la monarchie et fut enfermé au couvent des Carmes, alors devenu une prison. Le 2 septembre, le massacre des prisonniers commence : prêtres, évêques, religieux et laïcs, au total, le mois de septembre 1792 sera particulièrement sanglant, avec la mort de 3000 personnes, en haine de la foi.

    191 personnes dont le frère Salomon ont été béatifiées par Pie XI le 17 octobre 1926. Le miracle qui lui est attribué a eu lieu au Venezuela, en 2007. Une fillette de 5 ans fut mordue à la jambe par un serpent très venimeux mais survécu. Alors que les médecins ne lui donnaient que peu de chance de survie et proposaient de l'amputer, la communauté du foyer de religieuses où elle résidait pria intensément l’intercession du frère Salomon. Moins de deux heures après la petite Maria Alejandra retrouvait des couleurs, et tous les symptômes disparurent. Le miracle fut reconnu en 2011 par le diocèse de Caracas. Les Lassalliens ont encore une présence importante dans le pays.

    La fête du Bx Salomon Leclercq est célébrée le 2 septembre, en même temps que celle des Frères martyrs des Pontons de Rochefort, morts 2 ou 3 ans plus tard.

    Le Pape François a également autorisé la Congrégation pour la Cause des Saints à publier un décret reconnaissant un autre miracle attribué à l’intercession du bienheureux italien Ludovico Pavoni (1784-1849), fondateur des Fils de Marie Immaculée et dévoué à l’éducation des jeunes. Il avait été béatifié par Jean-Paul II en 2002.

    Un autre décret a également été publié reconnaissant les vertus héroïques du P. Rafael Almansa (1840-1927). Ce prêtre diocésain, très attaché à la spiritualité franciscaine, fut nommé aumônier de l’église de San Diego à Bogota où il vécut trente ans jusqu'à sa mort.

    Source : Radio Vatican (OB, Avec I.Media).

  • Jeudi 28 avril 2016

    St Paul de la Croix, religieux, fondateur des passionistes

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    En certains endroits : St Pierre Chanel, missionnaire martyr, patron de l'Océanie

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    En certains endroits : St Louis-Marie Grignion de Montfort, prêtre
    fondateur des montfortains et des Filles de la Sagesse

     Troisième centenaire de sa mort (28 avril 1716)

     Le secret de Marie, lecture et parcours d'intégration, proposé par les Montfortains (pdf)

    Pie XII, discours aux pèlerins réunis à Rome
    pour la canonisation de St Louis-Marie Grignion de Montfort

    (21 juillet 1947)

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  • Promulgation de décrets

    A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs :

    au MIRACLE attribué à l'intercession
    - du Bienheureux Alfonso Maria Fusco, prêtre diocésain italien (1839-1910), fondateur de la Congrégation des Sœurs de St Jean-Baptiste.

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    - du Serviteur de Dieu John Sullivan, prêtre jésuite irlandais (1861-1933).

    au MARTYRE
    - des Serviteurs de Dieu, Vincenz Prennushi, OFM, évêque albanais et ses 37 compagnons, tués sous le régime communiste entre 1945 et 1974.
    - des Serviteurs de Dieu José Antón Gómez, OSB, et ses 3 compagnons, prêtres et moines espagnols, tués en 1936.

    aux VERTUS HÉROÏQUES
    - du Serviteur de Dieu Thomas Choe Yang-Eop, prêtre diocésain coréen (1821-1861).
    - du Serviteur de Dieu Sosio Del Prete (Vincenzo), OFM (1885-1952), prêtre franciscain italien, fondateur de la Congrégation des Petites Servantes du Christ-Roi.
    - du Serviteur de Dieu Wenanty Katarzyniec (Jozef), OFM.Conv, prêtre franciscain polonais (1889-1921).
    - de la Servante de Dieu Marie Conseil de l'Esprit Saint (Emilia Pasqualina Addatis), religieuse italienne (1845-1900) fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre Dame des douleurs.
    - de la Servante de Dieu, Marie de l'Incarnation (Catalina Carrasco Tenorio), religieuse espagnole (1840-1917), fondatrice de la Congrégation des Sœurs du tiers ordre franciscain Troupeau de Marie.
    - de la Servante de Dieu Maria Laura Baraggia, religieuse italienne (1851-1923), fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Famille du Sacré-Coeur de Jésus.
    - de la Servante de Dieu Ilia Corsaro, religieuse italienne (1897-1977), fondatrice de la Congrégation des Petites Missionnaires Eucharistiques.
    - de la Servante de Dieu María Montserrat Grases García, laïque espagnole (1941-1959), de la Prélature de la Ste Croix.

    Source : VIS (Vatican Information Service).

  • Mère Teresa sera canonisée le 4 septembre 2016

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    Mère Teresa sera canonisée le 4 septembre : l’annonce a été faite ce mardi matin, 15 mars 2016, lors de la tenue du Consistoire ordinaire public, la réunion des cardinaux qui permet de décréter l’organisation des canonisations.

    La fondatrice des Missionnaires de la Charité, décédée en 1997, avait été béatifiée par Jean-Paul II en 2003, dans un délai exceptionnellement rapide. Sa canonisation coïncidera avec le Jubilé des opérateurs et des volontaires de la Miséricorde.

    Deux autres cérémonies de canonisations sont programmées cette année :

    Le dimanche 5 juin 2016 seront canonisés le religieux polonais Stanislas de Jésus et Marie (1631-1701), un important représentant de l'école polonaise de spiritualité, et la religieuse suédoise Élisabeth Hesselblad (1870-1957), déclarée Juste parmi les nations en 2004 pour avoir caché des juifs à Rome durant la Seconde guerre mondiale.

    Le dimanche 16 octobre 2016, deux figures de l’Amérique latine seront à leur tour canonisées : l’adolescent mexicain José Luis Sanchez del Rio (1913-1928), martyr de la guerre des Cristeros, et le prêtre argentin José Gabriel del Rosario Brochero (1840-1914), dit le curé Brochero.

    Source : VIS - Radio Vatican (CV).

  • Consistoire pour cinq causes de canonisation

    Ce mardi 15 mars se déroule sous la présidence du Pape François un Consistoire ordinaire public, au cours duquel sont proposées les canonisations suivantes :

    - le Bx José Sánchez del Río (1913-1928), jeune laïc des "Cristeros", martyr mexicain.
           (cf. décret du 21 janvier 2016)
    - le Bx Stanislaw de Jésus-Marie (Jan Papczynski, 1631-1701), religieux polonais, fondateur de la Congrégation des Clercs Mariaux de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie.
           (cf. décret du 21 janvier 2016)
    - le Bx José Gabriel del Rosario Brochero (1840-1914), prêtre argentin, surnommé le curé gaucho (mort de la lèpre).
           (cf. décret du 21 janvier 2016)
    - la Bse Elisabeth Hesselblad (1870-1957), religieuse suédoise, fondatrice de l'Ordre du Très Saint Sauveur de Sainte Brigitte.
           (cf. décret du 14 décembre 2015)
    - la Bse Teresa de Calcutta (Anjezë Gonxha Bojaxhiu, 1910-1997), religieuse albanaise, fondatrice de la Congrégation des Missionnaires de la Charité.
           (cf. décret du 18 décembre 2015)

    Mise en ligne des dates précises des canonisations dès que disponibles...

  • Béatification prochaine du P. Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, et canonisation de la Bse Elisabeth de la Trinité

    C’est une journée importante pour le Carmel de France, suite à la promulgation d’un décret autorisant la canonisation d’une carmélite française, Élisabeth de la Trinité, et la béatification d’un carme français, le Père Marie-Eugène de l’Enfant Jésus, fondateur de l’Institut Notre Dame de Vie. Leurs noms figurent dans la liste des 12 décrets de la Congrégation pour la cause des saints (voir ci-dessous), approuvés jeudi soir par le Pape François. Ils sont unis par leur nationalité, leur appartenance au Carmel, mais aussi par la figure de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

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    Jeune carmélite, née près de Bourges et morte en 1906 à l’âge de 26 ans, après une longue agonie, Élisabeth Catez a fait l’expérience fulgurante de la vie trinitaire. Ses biographes la décrivent comme une enfant au tempérament vif, puis comme une jeune fille au caractère sensible, fascinée par le silence de la prière. Premier prix de piano, elle a découvert son amour pour Jésus à l’occasion de sa première communion. Poussée par sa soif d’infini, cette grande contemplative a choisi la vie cachée du carmel à Dijon, pour être comme elle disait « la louange de Dieu ».

    Depuis son couvent, elle écrivit de nombreuses lettres à sa famille et ses amis, gardant le souci du monde et de l’Église. « Même au milieu du monde, écrivait-elle, on peut écouter Dieu dans le silence d'un cœur qui ne veut être qu'à Lui. » Sa prière de louange et d’offrande au Dieu Trinité a été traduite en une trentaine de langues. Auteur de quatre traités spirituels et de 125 poésies, souvent comparée à sa contemporaine Thérèse de Lisieux, Élisabeth de la Trinité a été béatifiée par Jean-Paul II en 1984.

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    Le fondateur de l’Institut Notre-Dame de Vie, Henri Grialou, plus connu sous son nom de religion, Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, est mort en 1967. Prédicateur, directeur spirituel, grand interprète des maitres du carmel, auteur d’une somme de théologie mystique, il s’était donné pour mission de « conduire à Dieu ». Toute ma vie, expliquait-il, a été basée sur la découverte de l’Esprit Saint. Il disait aussi avoir compris la miséricorde : sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus en a senti la douceur, j’en sens la puissance.

    Fondé en 1932 dans le Vaucluse, l’Institut séculier Notre-Dame de Vie a essaimé sur la terre entière. Ses membres, laïcs et prêtres, veulent témoigner du Dieu vivant et le révéler aux hommes de notre temps, pour leur ouvrir dans la vie ordinaire, les chemins de la contemplation et de la sainteté. Les laïcs consacrés partagent leur vie entre oraison et travail. La cause de béatification du Père Marie Eugène avait été ouverte en 1984 dans le diocèse d’Avignon. Elle a donc abouti.

    Source : Radio Vatican (CV-RF).

  • La Bienheureuse Mère Teresa sera canonisée l'an prochain

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    Le Pape François a autorisé la Congrégation pour la cause des Saints à publier plusieurs décrets ce vendredi 18 décembre. Parmi eux, la congrégation reconnait un miracle attribué à la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, fondatrice des Missionnaires de la Charité. Ce miracle ouvre officiellement la voie à la canonisation de la religieuse d'origine albanaise, décédée en 1997 et béatifiée par le Pape Jean-Paul II le 19 octobre 2003, en la Journée Mondiale des Missions.

    Anjezë (Agnès) Gonxha Bojaxhiu, en religion Mère Teresa, née le 26 août 1910 à Üsküb, dans l’Empire ottoman (aujourd’hui en Albanie), missionnaire en Inde, et de nationalité indienne, est morte le 5 septembre 1997 à Calcutta, aujourd’hui jour de sa fête. Sa canonisation pourrait avoir lieu durant l'année jubilaire de la miséricorde, même si aucune date n'a encore été arrêtée.

    Elle disait : « Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus. ». Les missionnaires de la Charité sont aujourd'hui 5000, réparties dans 132 pays, dévouées aux plus pauvres.

    Source : Radio Vatican (avec Zenit).

    Commentaire de Mgr Thomas D'Souza, Archevêque de Calcutta : « C’est un Noël spécial que celui que nous nous apprêtons à vivre. Nous avons accueilli avec une joie immense le grand don de la nouvelle de la canonisation de Mère Teresa de Calcutta. Nous sommes profondément reconnaissants envers Dieu et le Saint-Père François. Dans la communauté catholique de Calcutta, règne aujourd’hui une atmosphère de grand enthousiasme ».

    A lire sur le site de l'Agence Fides.org.

  • Promulgation de Décrets de la Congrégation de la Cause des Saints

    A la suite de l'audience accordée hier au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs :

    - au miracle attribué à l'intercession de la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta (née Agnès Gonxha Bojaxhiu, 1910-1997), religieuse albanaise (né en Macédoine sous l'empire ottoman), fondatrice de la Congrégation des Missionnaires de la Charité.
    - aux vertus héroïques du Serviteur de Dieu Giuseppe Ambrosoli (1923-1987), prêtre italien des Missionnaires Comboniens du Cœur de Jésus.
    - aux vertus héroïques du Serviteur de Dieu Adolfo (né Leonardo Lanzuela Martínez, 1894-1976), religieux espagnol de l'Institut des Frères des Écoles Chrétiennes
    - aux vertus héroïques du Serviteur de Dieu Heinrich Hahn (1800-1882), laïc allemand.

    Source : Vatican Information Service - Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Sainte Messe et rite de canonisation place Saint-Pierre

    Rite de canonisation des Bienheureux :
    - Vincenzo Grossi (1845-1917)
    - Maria dell’Immacolata Concezione (1926-1998)
    - Louis Martin (1823-1894) et Marie Zélie Guérin (1831-1877)

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    Au début de la célébration célébrée place Saint-Pierre ce dimanche matin, devant près de 80.000 fidèles, quatre bienheureux ont été canonisés par le Saint-Père dont le premier couple de l’histoire de l’Église catholique à être canonisé, Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. La date de cette canonisation ce dimanche est symbolique, non seulement parce qu’elle intervient au cœur du Synode sur la Famille, mais aussi car ce 18 octobre l’Église fête la Journée missionnaire mondiale, placée sous le patronage de sainte Thérèse, elle-même canonisée il y a 90 ans, en 1925.

    Les époux Martin « ont honoré le mariage et la famille chrétienne »

    Lors du rite de canonisation au début de la messe, le Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, a évoqué la vie des quatre bienheureux, dont celle des époux Martin : « Le Bienheureux Louis Martin et la Bienheureuse Marie Zélie Guérin, avec leur vie, ont honoré le mariage et la famille chrétienne, comme époux et parents exemplaires. Louis est né à Bordeaux en 1823 et s’est dédié au commerce, comme propriétaire d’un négoce de bijouterie et d’horlogerie. En 1858, il a épousé Marie Zélie Guérin, née à Alençon en 1831, où elle dirigeait une petite usine de dentelles. »

    Le Cardinal Angelo Amato poursuit : « Leur famille fut vraiment une petite Église dans laquelle régnait une foi joyeuse et profonde, et une charité délicate et attentionnée. Ensemble, les deux bienheureux ont parcouru les voies de la sainteté conjugale. De leur union sont nés neuf enfants, mais seules cinq filles ont survécu : quatre, parmi lesquelles Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, sont entrées au Carmel de Lisieux, et la cinquième est devenue sœur visitandine à Caen. L’exemple quotidien des parents fut décisif dans leur vocation religieuse. Marie Zélie, malade du cancer, est décédée en 1877 à l’âge de 45 ans. Son mari a traversé l’ultime période de sa vie dans la prière et entre de nombreuses infirmités. Il s’est endormi dans le Seigneur en 1894, à l’âge de 71 ans. Louis et Marie Zélie furent béatifiés ensemble le 19 octobre 2008. »

    Les nouveaux saints, un témoignage du service joyeux pour les autres

    Évoquant à son tour les bienheureux canonisés ce dimanche, le Saint-Père est revenu lors de son homélie sur leur humilité et leur charité, « ils ont constamment servi leurs frères avec une humilité et une charité extraordinaires ». Le Pape a ensuite dit un mot de chacun de ceux qui ont été faits saints : « Saint Vincent Grossi a été un curé plein de zèle, toujours attentif aux besoins de ses gens, spécialement aux fragilités des jeunes. Pour tous, il rompait avec ardeur le pain de la Parole et il est devenu un bon samaritain pour les plus nécessiteux. »

    Parlant de Sainte Marie de l’Immaculée Conception, le Pape François a rappelé qu’ « elle a vécu elle-même dans une grande humilité le service des derniers, avec une attention particulière aux enfants des pauvres et aux malades. » Quant aux saints époux Louis Martin et Marie Zélie Guérin, « ils ont vécu le service chrétien dans la famille, construisant jour après jour une atmosphère pleine de foi et d’amour ; et dans ce climat ont germé les vocations de leurs filles, parmi lesquelles sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. » Ces nouveaux Saints sont un « témoignage lumineux qui nous pousse à persévérer sur la route du service joyeux des frères. » a-t-il insisté.

    Le récit de saint Marc de ce dimanche revient sur le sens du service. Le texte raconte les désirs de Jacques et Jean, qui veulent à tout prix être assis à la droite et à la gauche de Jésus, « revendiquant des places d’honneur ». Première secousse de Jésus aux convictions de ses disciples explique le Pape citant les textes : « La coupe que je vais boire, vous la boirez… Quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela a été préparé » Pour le Saint-Père, cette réponse est une invitation à suivre le Christ « sur le chemin de l’amour et du service, repoussant la tentation mondaine de vouloir exceller et commander aux autres. »

    Changer de mentalité, passer de la convoitise du pouvoir à la joie de servir

    Le Pape a ensuite insisté sur le thème du service. Comme Jésus appelle ses disciples à être serviteur plutôt qu’à chercher le pouvoir et le succès, le Souverain Pontife nous appelle à changer de mentalité. « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maître ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur » rappelle-t-il en citant l'Evangile. « Avec ces paroles, il indique le service comme style de l’autorité dans la communauté chrétienne ». « Celui qui sert les autres et est réellement sans prestige exerce la véritable autorité dans l’Église. » Nous sommes invités à « changer de mentalité et à passer de la convoitise du pouvoir à la joie de disparaître et de servir » ajoute le Pape, « à extirper l’instinct de domination sur les autres et à exercer la vertu de l’humilité. » insiste-t-il.

    Dans la tradition biblique, le Fils de l’homme est celui qui reçoit de Dieu « domination, gloire et royauté » Le Christ donne un nouveau sens à cette image précise le Saint-Père : « Jésus a le pouvoir en tant que serviteur, la gloire en tant que capable d’abaissement, l’autorité royale en tant que disponibilité au don total de sa vie. C’est en effet, par sa passion et sa mort qu’il conquiert la dernière place, atteint le maximum de grandeur dans le service, et en fait don à son Église. »

    C’est une question d’incompatibilité précise le Pape. « Incompatibilité entre une manière de concevoir le pouvoir selon des critères mondains et l’humble service qui devrait caractériser l’autorité selon l’enseignement et l’exemple de Jésus. Incompatibilité entre ambitions, arrivismes et suite du Christ ; incompatibilité entre honneurs, succès, réputation, triomphes terrestres et la logique du Christ crucifié. Il y a au contraire compatibilité entre Jésus “expert en souffrance” et notre souffrance. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Méditation : Abandon à la volonté divine, à l'école de Ste Zélie Guérin

    Octobre 1876 : Zélie Martin vient d'apprendre le diagnostic tranchant du médecin, son cancer du sein, inopérable. Elle sait gré au praticien de sa franchise. « Il m'a rendu service une fois, écrira-t-elle, c'est le jour où il m'a dit toute la vérité, cette consultation-là est sans prix pour moi. » Elle écrira deux mois plus tard une lettre à sa belle sœur, toute de confiance et d'abandon en la volonté divine.

    « Je n'ai pu m'empêcher de dire tout chez nous. Je m'en repens à présent, car c'était une scène de désolation... tous pleuraient ; cette pauvre Léonie sanglotait. Mais je leur ai cité tant de personnes qui avaient été dix et quinze ans comme cela, et je paraissais si peu inquiète, faisant mon affaire aussi gaiement que d'habitude - peut-être davantage - que j'ai un peu calmé mon monde. Je suis cependant loin de m'illusionner, et j'ai peine à m'endormir le soir, quand je pense à l'avenir. Toutefois, je me résigne le mieux possible, mais j'étais loin de m'attendre à une pareille épreuve...
    Mon mari ne peut se consoler ; il a laissé le plaisir de la pêche, monté ses lignes dans le grenier, ne veut plus aller au Cercle Vital, il est comme anéanti...
    Je voudrais bien que cela ne vous tourmente pas trop et que vous vous résigniez à la volonté de Dieu ; s'il me trouvait bien utile sur la terre, certainement il ne permettrait pas que j'aie cette maladie, car je l'ai tant prié de ne pas m'enlever de ce monde, tant que je serais nécessaire à mes enfants.
    Maintenant, Marie est grande, elle a un caractère très sérieux et n'a aucune des illusions de la jeunesse. Je suis sûre que lorsque je ne serai plus là, elle fera une bonne maîtresse de maison et tout son possible pour bien élever ses petites sœurs et leur donner le bon exemple.
    Pauline aussi est charmante, mais Marie a plus d'expérience ; elle a d'ailleurs beaucoup d'ascendant sur ses petites sœurs. Céline montre les meilleures dispositions, ce sera une enfant très pieuse, il est bien rare de montrer à son âge de telles inclinations à la piété. Thérèse est un vrai petit ange. Quant à Léonie, le bon Dieu seul peut la changer, et j'ai la conviction qu'il le fera... Elles seront bien heureuses de vous avoir quand je ne serai plus là ; vous les aiderez par vos bons conseils, et, si elles avaient le malheur de perdre leur père, vous les prendriez chez vous, n'est-ce pas ?
    Cela me console beaucoup de penser que j'ai de bons parents, qui nous remplaceront avantageusement, en cas de malheur. Il y a de pauvres mères bien plus malheureuses que moi, qui ne savent pas ce que vont devenir leurs enfants, qui les laissent dans le besoin, sans secours aucun ; moi, je n'ai rien à redouter de ce côté. Enfin, je ne vois pas les affaires en noir, c'est une grande grâce que le bon Dieu me fait... »

    Ste Zélie Guérin (1831-1877), Lettre du 17 décembre 1876 à sa belle-sœur, in P. Stéphane-Joseph Piat "Histoire d'une famille", Carmel de Lisieux, Paris, 1945.
    Réédité cet automne par Téqui, sous le titre "L'histoire extraordinaire de la famille Martin", avec une Préface du P. Pierre Descouvemont.

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  • Canonisation des époux Martin : une biographie incontournable

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     L'histoire extraordinaire de la famille Martin
    La famille de Thérèse de Lisieux
    Père Stéphane-Joseph Piat

    « Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, sont un couple d'évangélisateurs qui, leur vie durant, ont témoigné de la beauté de la foi en Jésus. Tous les deux, avec leurs cinq filles, consacraient de l'énergie, du temps et de l'argent à aider les gens dans le besoin. Ils sont certainement un modèle de sainteté et de vie de couple. »
    Pape François, extrait de l'entretien accordé à l'hebdomadaire Paris-Match, jeudi 15 octobre 2015.

    C'est un familier de la pensée de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus qui fut chargé par ses sœurs de rédiger la biographie de la famille Martin. Le Père franciscain Stéphane Piat passa des heures à les interroger, et ayant eu accès à l'ensemble de la correspondance familiale et à nombre de documents d'archive, c'est un récit remarquablement complet et vivant qu'il put brosser en réponse à leur demande. La spiritualité du couple Martin, estimait-il, tient « en ces trois principes : souveraineté de Dieu, confiance en sa Providence, abandon à sa volonté ». L'ouvrage édité pour la première fois juste après guerre, connut un succès considérable et mérité. Cette réédition était attendue à l'occasion de la canonisation des époux Martin par le Pape François le 18 octobre place Saint-Pierre. On ne pourra qu'être frappé par la perception très juste de la dégradation des mœurs et de la société dont fait preuve l'auteur en bien des endroits, ses remarques se révélant 75 ans plus tard d'une étonnante actualité. Cette biographie fort complète et passionnante n'a pas connu d'égal depuis sa parution, et c'est sans réserve aucune que nous la recommandons à nos lecteurs.

    A ne pas manquer pour les plus jeunes (dès 10 ans), le très beau récit d'Odile Haumonté, illustré par Fabienne Maignet : "Saints Louis et Zélie Martin - Aimer c'est tout donner", chez le même éditeur.

    On pourra consulter en complément et avec intérêt l'homélie du Cardinal José Saraiva Martins prononcée à Lisieux, lors de la béatification des époux Martin le 19 octobre 2008, disponible sur le site internet du Vatican.

    Téqui - 336 pages - 17 €
  • Voyage apostolique du Pape : Messe et canonisation du bienheureux P. Junipero Serra

    Galerie photographique

    La première journée du Pape François dans la capitale américaine avait des tonalités très hispaniques. Le Saint-Père a en effet célébré la messe au sanctuaire national de l'Immaculée Conception, au cours de laquelle il a canonisé le Bienheureux Junípero Serra, un franciscain espagnol qui évangélisa l'Ouest des Etats-Unis et donna une impulsion décisive au catholicisme dans le pays. Il est devenu ainsi le premier Saint hispanique proclamé pour l’Église américaine.

    Cette messe avait d'ailleurs des accents très hispaniques, dans un pays où près de la moitié des catholiques sont de langue espagnole. La première lecture a été lue par un Amérindien dans sa langue traditionnelle. Au cours de son homélie, prononcée en langue espagnole, le Pape est d'abord revenu sur la mission joyeuse à laquelle nous appelle le Seigneur. « Il y a quelque chose en nous qui nous invite à la joie et à ne pas nous satisfaire de placébos qui simplement veulent nous apaiser » a dit le Saint-Père, tout en reconnaissant que les tensions de la vie quotidienne peuvent être un frein.

    Renouveler le sens de la mission

    « Mais voulons-nous, oui ou non, que la résignation soit le moteur de notre vie ? » a demandé le Pape, qui a pointé le danger que représente une anesthésie du cœur, face au conformisme du monde. Les chrétiens ont la responsabilité d’annoncer le message de Jésus. En effet, « la source de notre joie naît de ce désir inépuisable d’offrir la miséricorde, a-t-il expliqué, fruit de l’expérience de l’infinie miséricorde du Père et de sa force communicative. C'est pour cela que le Christ nous envoie en mission, qui nous mène à la joie. » Cette joie, le chrétien la trouve dans une invitation : "allez et annoncez", et la renouvelle dans un appel : "allez et baptisez".

    « La mission ne naît jamais d’un projet parfaitement élaboré ou d’un manuel très structuré et planifié a poursuivi le Saint-Père ; elle naît toujours d’une vie qui s’est sentie recherchée et guérie, rencontrée et pardonnée. Cette mission n'a jamais faibli depuis 2000 ans : « Nous sommes des débiteurs d’une Tradition, d’une chaîne de témoins qui ont permis que la Bonne Nouvelle de l’Évangile continue d’être, de génération en génération, Nouvelle et Bonne » a ainsi expliqué le Pape en citant l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium.

    La figure de Junípero Serra

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    Le Pape François a ainsi voulu rappeler que Junípero Serra fut de ces infatigables témoins. « Il a su vivre ce qu’est ‘‘l’Église en sortie’’, en parlant du nouveau Saint, cette Église qui sait sortir et aller par les chemins, pour partager la tendresse réconciliatrice de Dieu. Il a su quitter sa terre, ses coutumes, il a eu le courage d’ouvrir des chemins, il a su aller à la rencontre de tant de personnes en apprenant à respecter leurs coutumes et leurs particularités. »

    « Junípero a su dire, mais surtout il a su vivre, en disant : toujours de l’avant. Ce fut sa manière  de vivre la joie de l’Évangile, a conclu le Saint-Père, pour que son cœur ne s’anesthésie pas. Comme lui hier, aujourd’hui nous pouvons dire : toujours de l’avant ! »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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