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canonisation - Page 4

  • Confirmation de la prochaine canonisation du Bx Joseph Vaz, évangélisateur du Sri Lanka

    Comme nous l'avions annoncé le 13 octobre dernier, le missionnaire indien Joseph Vaz sera canonisé le 14 janvier 2015 par le Pape François.

    A l'issue du Consistoire qui s'est tenu ce matin, le directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a confirmé que le Saint-Père canonisera, le 14 janvier 2015, le prêtre et missionnaire indien Joseph Vaz (1651-1711), au cours du voyage qu'il effectuera au Sri Lanka en ce début d'année.

    Cf. Consistoire pour quelques causes de canonisation (20 octobre 2014).

  • Consistoire pour deux canonisations

    Lundi prochain 20 octobre, le Pape présidera un consistoire ordinaire public pour la canonisation

    - du bienheureux Giuseppe (Joseph) Vaz (1651-1711), prêtre et religieux indien de l'Oratoire de St Philippe Neri, fondateur du sanctuaire de la Ste Croix Miraculeuse de Goa (Inde), évangélisateur de la côte du Karavali (Inde) et de Ceylan (Sri Lanka),

    - et de la bienheureuse Maria Cristina de l'Immaculée Conception (Adelaide Brando, 1856-1906), religieuse italienne, fondatrice de la Congrégation des Sœurs Victimes Expiatrices (réparatrices) de Jésus Sacrement.

    Le Saint-Père informera par ailleurs les Cardinaux de l'engagement de l’Église auprès des chrétiens du Proche et Moyen Orient et de ses efforts en faveur de la paix dans la région.

    Sources : Vatican Information Service - Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Messe à la basilique Saint-Pierre célébrée par le Pape François

    A 10h00, pour la canonisation équipollente du St François de Laval (1623-1708, évêque de Québec) et Ste Marie de l'Incarnation Guyart Martin (1599-1672, missionnaire au Canada)
    avec les évêques et prêtres de l'Archidiocèse du Québec

    Livret de la célébration

    « Que le Québec redevienne cette source de bons et saints missionnaires ! » : c’est l’exhortation lancée par le Pape François lors de la messe de remerciement pour la canonisation des deux saints franco-canadiens, François de Laval et Marie de l’Incarnation Guyart Martin.

    Dans la basilique Saint-Pierre, aux côtés du cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec et Primat de l’Église au Canada, et du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, et en présence des pèlerins qui se sont rendus sur les terres des deux saints en France cette semaine et de deux délégations venues du Québec et des diocèses d’origine de François de Laval et de Marie Guyart Martin, le Pape est revenu dans son homélie sur le rôle des missionnaires : « ils ont eu le courage, avec cette force de Dieu, de sortir sur les routes du monde avec la confiance dans le Seigneur qui appelle. La vie d’un missionnaire et d’une missionnaire est ainsi, pour finir ensuite loin de chez soi, loin de sa propre patrie, tant de fois tués, assassinés, comme ce fut le cas ces derniers jours pour tant de nos frères et de nos sœurs. »

    Le Pape a rendu hommage à ces deux saints, considérés comme les fondateurs de l’Église catholique au Québec, au temps de la colonisation de la Nouvelle-France, au XVIIe siècle. Et si le Pape a évoqué leurs actions, c’est pour mieux rappeler aux Canadiens d’aujourd’hui leur devoir. « Que cette mémoire ne nous conduise pas à abandonner la franchise et le courage. Le diable est jaloux et il ne tolère pas qu’une terre soit ainsi féconde de missionnaires. Prions le Seigneur pour que le Québec revienne sur ce chemin de la fécondité, pour donner au monde de nombreux missionnaires. Que ces deux saints qui ont – pour ainsi dire – fondé l’Église du Québec, nous aident comme intercesseurs. Que la graine semée croisse et donne comme fruit de nouveaux hommes et femmes courageux, clairvoyants, avec le cœur ouvert à l’appel du Seigneur. Aujourd’hui, on doit demander cela pour votre pays. Eux, depuis le ciel, seront nos intercesseurs. Que le Québec redevienne cette source de bons et de saints missionnaires. »

    Une invitation claire à retourner aux sources de la foi pour une province où l’Église a toujours été historiquement importante mais où la pratique religieuse est en baisse.

    A l’issue de la messe, le cardinal Lacroix, dans son message de remerciement, s’est fait l’écho des paroles du Pape : « avec vous, nous croyons que « l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus » (Evangelii gaudium, No. 1). Saint François de Laval et sainte Marie de l’Incarnation en sont des témoins éloquents. Que Dieu fasse de nous les saints et les saintes du troisième millénaire, les missionnaires et les évangélisateurs qui témoignent par leur vie et proclament avec fierté la Bonne Nouvelle qu’est l’Évangile. »

    C’est là le défi que le Pape a demandé aux Québécois de relever pour se montrer à la hauteur des deux nouveaux saints.

    Source : Radio Vatican.

    Homélie du Pape François, texte intégral

    « Nous avons écouté la prophétie d’Isaïe : « Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages… » (Is 25, 8). Ces paroles, pleines de l’espérance de Dieu, indiquent le but, montrent l’avenir vers lequel nous sommes en chemin. Sur cette route, les saints nous précèdent et nous guident. Ces paroles esquissent aussi la vocation des hommes et des femmes missionnaires.

    Les missionnaires sont ceux qui, dociles à l’Esprit Saint, ont le courage de vivre l’Évangile. Et aussi cet Évangile que nous venons d’entendre : « Allez donc aux croisées des chemins » - dit le roi à ses serviteurs (Mt 22, 9). Et les serviteurs sortirent et rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvaient, « les mauvais comme les bons », pour les conduire au banquet des noces du roi (cf. v. 10).

    Les missionnaires ont accueilli cet appel : ils sont sortis pour appeler tous les gens, aux carrefours du monde ; et ainsi ils ont fait beaucoup de bien à l’Église, parce que si l’Église s’arrête et se ferme, elle tombe malade, on peut la corrompre, aussi bien par les péchés que par la fausse science séparée de Dieu, qu’est le sécularisme mondain.

    Les missionnaires ont tourné leur regard vers le Christ crucifié, ils ont accueilli sa grâce et ils ne l’ont pas gardée pour eux. Comme saint Paul, ils se sont faits tout à tous ; ils ont su vivre dans la pauvreté et dans l’abondance, être rassasiés et souffrir de la faim ; ils pouvaient tout en celui qui leur donnait la force (cf. Ph 4, 12-13). Avec cette force de Dieu, ils ont eu le courage de “sortir” sur les routes du monde mettant leur confiance dans le Seigneur qui appelle. Ainsi est la vie d’un missionnaire, d’une missionnaire… pour finir ensuite loin de chez soi, de son propre pays ; bien des fois tués, assassinés ! Comme c’est arrivé ces jours-ci pour tant de nos frères et de nos sœurs.

    La mission évangélisatrice de l’Église est essentiellement annonce de l’amour, de la miséricorde et du pardon de Dieu, révélés aux hommes dans la vie, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Les missionnaires ont servi la mission de l’Église, en rompant le pain de la Parole aux plus petits et aux plus éloignés et en portant à tous le don de l’amour inépuisable, qui jaillit du cœur même du Sauveur.

    C’est ainsi que furent saint François de Laval et sainte Marie de l’Incarnation. Je voudrais vous laisser en ce jour, chers pèlerins canadiens, deux conseils : ils sont tirés de la Lettre aux Hébreux, et en pensant aux missionnaires ils feront beaucoup de bien à vos communautés.

    Le premier est celui-ci : « Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur foi » (13, 7). La mémoire des missionnaires nous soutient au moment où nous faisons l’expérience de la rareté des ouvriers de l’Évangile. Leur exemple nous attire, nous pousse à imiter leur foi. Ce sont des témoignages féconds qui engendrent la vie !

    Le second est celui-ci : « Souvenez-vous de ces premiers jours où vous veniez de recevoir la lumière du Christ : vous avez soutenu alors le dur combat des souffrances… Ne perdez pas votre assurance ; grâce à elle, vous serez largement récompensés. Car l’endurance vous est nécessaire… » (10, 32.35-36). Rendre hommage à qui a souffert pour nous apporter l’Évangile signifie livrer nous aussi la bonne bataille de la foi, avec humilité, douceur et miséricorde, dans la vie de chaque jour. Et cela porte du fruit.

    Mémoire de ceux qui nous ont précédés, de ceux qui ont fondé notre Église. Église féconde que celle du Québec ! Féconde de nombreux missionnaires qui sont allés partout. Le monde a été rempli de missionnaires canadiens comme ces deux-ci. Maintenant un conseil : que cette mémoire ne nous conduise pas à abandonner la franchise et le courage. Peut-être – ou plutôt non,  sans peut-être ! – le diable est jaloux et il ne tolère pas qu’une terre soit ainsi féconde de missionnaires. Prions le Seigneur pour que le Québec revienne sur ce chemin de la fécondité, pour donner au monde de nombreux missionnaires. Que ces deux-ci qui ont – pour ainsi dire – fondé l’Église du Québec, nous aident comme intercesseurs. Que la graine semée croisse et donne comme fruit de nouveaux hommes et femmes courageux, clairvoyants, avec le cœur ouvert à l’appel du Seigneur. Aujourd’hui, on doit demander cela pour votre pays. Eux, du ciel, seront nos intercesseurs. Que le Québec redevienne cette source de bons et de saints missionnaires. 

    En cela se trouve la joie et le mot d’ordre de votre pèlerinage : faire mémoire des témoins, des missionnaires de la foi dans votre terre. Cette mémoire nous soutient toujours sur le chemin vers l’avenir, vers le but, quand « le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages … ».

    « Exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés » (Is 25, 9). »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Un miracle français retenu pour la canonisation du P. Popieluszko

    Mgr Michel Santier, évêque de Créteil, doit annoncer ce samedi 20 septembre l'ouverture officielle du processus de canonisation du P. Jerzy Popieluszko. Une guérison inexpliquée survenue à l'hôpital Albert-Chenevier en septembre 2012 (*) est en effet attribuée à l'intercession de ce prêtre catholique polonais, assassiné en haine de la foi à l'âge de 37 ans le 19 octobre 1984, et béatifié le 6 juin 2010 à Varsovie.

    (*) : Le 14 septembre 2012, un prêtre du diocèse de Créteil alla donner l'onction des malades à un patient âgé de 56 ans, souffrant d'un cancer. Après avoir demandé l'intercession du Bienheureux Jerzy Popieluszko, le prêtre plaça une image représentant le prêtre martyr sur la table de chevet du malade. Quelques jours plus tard, ce dernier fut complétement guéri. La tumeur avait disparu. Les médecins ont reconnu ce fait inexplicable pour la science.

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  • Promulgations de décrets

    A la suite de l'audience accordée ce matin au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs au MIRACLE attribué:

    à la Bienheureuse Marie-Christine de l’Immaculée Conception (Adelaide Brando), religieuse italienne (1856-1906), fondatrice de la Congrégation des Sœurs Victimes Expiatoires de Jésus Sacrement.

    au Vénérable Serviteur de Dieu Pio Alberto del Corona, OP, archevêque titulaire de Sardica, évêque émérite de San Miniato (1837-1912), fondateur de la Congrégation des Sœurs Dominicaines du Saint-Esprit.

    à la Vénérable Servante de Dieu Marie-Elisabeth Turgeon, religieuse canadienne (1840-1881), fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire.

    Il a en outre approuvé la canonisation du Bienheureux Joseph Vaz, Oratorien indien (1651-1711), fondateur de l'Oratoire de la Sainte Croix des Miracles à Goa (Inde).

    Et décidé de convoquer un consistoire pour la canonisation de la Bienheureuse Marie-Christine de l’Immaculée Conception (Adelaide Brando) et du Bienheureux Joseph Vaz.

    A noter que la canonisation du Bx Joseph Vaz interviendrait donc avant (ou pendant) la visite du Pape François au Sri Lanka qui aura lieu du 12 au 15 janvier 2015 (voir l'annonce faite hier), placée sous le signe de ce prêtre oratorien indien.

    Sources : Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège et VIS.

  • Canonisations fixées au 23 novembre 2014

    Ce matin, au cours d'un consistoire ordinaire public, le Saint-Père a fixé au 23 novembre prochain, fête du Christ Roi, la canonisation de :

    Giovanni Antonio (Jean Antoine) Farina (1803-1888), évêque de Vicenza (« l’évêque des pauvres »), fondateur des Sœurs enseignantes de Sainte Dorothée (Suore maestre di Santa Dorotea, figlie dei Sacri Cuori).

    Kuriakose Elias Chavara della Sacra Famiglia (Cyriaque Elie de la Sainte Famille, 1805-1871), prêtre et carme indien de rite syro-malabar, fondateur de deux Congrégations religieuses : les Carmes de Marie-Immaculée et la Congrégation de la Mère du Carmel (Carmélites).

    Ludovico (Ludovic) da Casoria (Arcangelo Palmentieri, 1814-1885), prêtre de l’Ordre des Frères Mineurs à Naples, fondateur des Cordeliers (Frati Bigi) et des Franciscaines Elisabethaines (Suore elisabettine), dites "Sœurs grises".

    Nicola (Nicolas Saggio) da Longobardi (Giovanni Battista Saggio, 1650-1709), oblat calabrais de l'Ordre des Minimes.

    Eufrasia Eluvathingal del Sacro Cuore (Euphrasie du Sacré-Cœur, 1877-1952), religieuse indienne de la Congrégation des sœurs de la Mère du Carmel (cf. plus haut).

    Amato (Aimé) Ronconi (v.1238-v.1292), laïc italien du tiers-ordre franciscain, ermite, pèlerin, infirmier, fondateur à Saludecio (Rimini, dans les Marches) de l’hospice de Santa Maria di Monte Orciale pour les pèlerins se rendant à Rome, actuelle maison de repos "Opera Pia Beato Amato Ronconi".

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.6.14) et Radio Vatican.

  • Canonisation des BBx Jean XXIII et Jean Paul II


    Deux souverains pontifes jouissant d’une très grande popularité ont été canonisés ce dimanche. Karol Wojtyla et Angelo Roncalli sont élevés à la grâce des autels par le Pape François. La Messe a été célébrée en présence du Pape émérite, Benoît XVI qui fut le successeur direct de Jean-Paul II et qui initia le processus en béatification du Pape polonais.

    Le Pape François a salué après avoir embrassé l'autel le Pape émérite, assis parmi les cardinaux et des évêques sur la partie gauche du parvis de la basilique Saint-Pierre.

    Le rite de canonisation a lieu au tout début de la cérémonie. Le préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints, le Cardinal Angelo Amato, a demandé par trois fois au Pape, d’inscrire Jean XXIII et Jean-Paul II sur le catalogue des saints. Lors d’une béatification, une seule demande est prononcée. Le fait de les répéter trois fois lors de la canonisation montre l’importance de la décision de sanctifier quelqu’un et de permettre à l’Église universelle de les prendre comme intercesseurs.

    Traduction des trois demandes du Cardinal Angelo Amato, préfet de la cause des saints au Pape :

    « Très Saint Père, la Sainte Mère Église demande avec force que votre Sainteté inscrive les Bienheureux Jean XXIII et Jean-Paul II au catalogue des sainte et que comme tels ils soient invoqués comme saints. »

    « Conforté par la prière, très saint Père, la Sainte Église vous demande avec grande force que votre Sainteté veuille bien inscrire ces nouveaux fils élus dans le catalogue des Saints. »

    « Très Saint Père, la Sainte Église, confiante dans la promesse du Seigneur d'envoyer sur elle l'Esprit de Vérité, qui à toute époque a préservé de l'erreur le magistère suprême, supplie avec force Votre Sainteté de vouloir inscrire ces fils élus dans le catalogue des saints. »

    Le Pape a répondu par la formule consacrée en latin : « En l'honneur de la Sainte Trinité, par l'exaltation de la foi catholique et l'accroissement de la vie chrétienne, avec l'autorité de Notre Seigneur Jésus Christ, des saints apôtres Pierre et Paul, après avoir longuement réfléchi, invoqué plusieurs fois l'aide de Dieu et écouté l'avis de beaucoup de nos frères dans l'épiscopat, nous déclarons et définissons saints les bienheureux Jean XXIII et Jean Paul II, et nous les inscrivons dans le catalogue des saints et établissons que dans toute l’Église ils soient dévotement honorés parmi les saints. »

    La foule des fidèles a alors acclamé les nouveaux saints.

    A l’issue du rite, les reliquaires des deux Papes ont été portés et déposés à côtés de l’autel. A l’intérieur se trouvent les mêmes reliques utilisées lors de leur béatification respective, à savoir un morceau de peau de Jean XXIII et du sang de Jean-Paul II. Après le salut du Cardinal Amato au Pape François, la Messe proprement dite, a commencé.

    Source : Radio Vatican.

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    Homélie du Pape François
    Place Saint-Pierre
    IIe Dimanche après Pâques (ou de la Divine Miséricorde), 27 avril 2014


    « Au centre de ce dimanche qui conclut l’Octave de Pâques, et que saint Jean Paul II a voulu dédier à la Divine Miséricorde, il y a les plaies glorieuses de Jésus ressuscité.

    Il les montre dès la première fois qu’il apparaît aux Apôtres, le soir même du jour qui suit le sabbat, le jour de la résurrection. Mais ce soir là, nous l’avons entendu, Thomas n’est pas là ; et quand les autres lui disent qu’ils ont vu le Seigneur, il répond que s’il ne voyait pas et ne touchait pas les blessures, il ne croirait pas. Huit jours après, Jésus apparut de nouveau au Cénacle, parmi les disciples, Thomas aussi était là ; il s’adresse à lui et l’invite à toucher ses plaies. Et alors cet homme sincère, cet homme habitué à vérifier en personne, s’agenouille devant Jésus et lui dit « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20,28).

    Les plaies de Jésus sont un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi. C’est pourquoi dans le corps du Christ ressuscité les plaies ne disparaissent pas, elles demeurent, parce qu’elles sont le signe permanent de l’amour de Dieu pour nous, et elles sont indispensables pour croire en Dieu. Non pour croire que Dieu existe, mais pour croire que Dieu est amour, miséricorde, fidélité. Saint Pierre, reprenant Isaïe, écrit aux chrétiens : « Par ses plaies vous avez été guéris » (1P 2,24 ; Cf. Is 53,5).

    Saint Jean XXIII et saint Jean Paul II ont eu le courage de regarder les plaies de Jésus, de toucher ses mains blessées et son côté transpercé. Ils n’ont pas eu honte de la chair du Christ, ils ne se sont pas scandalisés de lui, de sa croix ; ils n’ont pas eu honte de la chair du frère (Cf. Is 58,7), parce qu’en toute personne souffrante ils voyaient Jésus. Ils ont été deux hommes courageux, remplis de la liberté et du courage (parresia) du Saint Esprit, et ils ont rendu témoignage à l’Église et au monde de la bonté de Dieu, de sa miséricorde.

    Il ont été des prêtres, des évêques, des papes du XXème siècle. Ils en ont connu les tragédies, mais n’en ont pas été écrasés. En eux, Dieu était plus fort ; plus forte était la foi en Jésus Christ rédempteur de l’homme et Seigneur de l’histoire ; plus forte était en eux la miséricorde de Dieu manifestée par les cinq plaies ; plus forte était la proximité maternelle de Marie.

    En ces deux hommes, contemplatifs des plaies du Christ et témoins de sa miséricorde, demeurait une « vivante espérance », avec une « joie indicible et glorieuse » (1P 1,3.8). L’espérance et la joie que le Christ ressuscité donne à ses disciples, et dont rien ni personne ne peut les priver. L’espérance et la joie pascales, passées à travers le creuset du dépouillement, du fait de se vider de tout, de la proximité avec les pécheurs jusqu’à l’extrême, jusqu’à l’écœurement pour l’amertume de ce calice. Ce sont l’espérance et la joie que les deux saints Papes ont reçues en don du Seigneur ressuscité, qui à leur tour les ont données au peuple de Dieu, recevant en retour une éternelle reconnaissance.

    Cette espérance et cette joie se respiraient dans la première communauté des croyants, à Jérusalem, dont parlent les Actes des Apôtres (Cf. 2, 42-47), que nous avons entendus en seconde lecture. C’est une communauté dans laquelle se vit l’essentiel de l’Évangile, c'est-à-dire l’amour, la miséricorde, dans la simplicité et la fraternité.

    C’est l’image de l’Église que le Concile Vatican II a eu devant lui. Jean XXIII et Jean Paul II ont collaboré avec le Saint Esprit pour restaurer et actualiser l’Église selon sa physionomie d’origine, la physionomie que lui ont donnée les saints au cours des siècles. N’oublions pas que ce sont, justement, les saints qui vont de l’avant et font grandir l’Église. Dans la convocation du Concile, saint Jean XXIII a montré une délicate docilité à l’Esprit Saint, il s’est laissé conduire et a été pour l’Église un pasteur, un guide-guidé, guidé par l’Esprit. Cela a été le grand service qu’il a rendu à l’Église. C’est pourquoi j’aime penser à lui comme le Pape de la docilité à l’Esprit Saint.

    Dans ce service du Peuple de Dieu, saint Jean Paul II a été le Pape de la famille. Lui-même a dit un jour qu’il aurait voulu qu’on se souvienne de lui comme du Pape de la famille. Cela me plaît de le souligner alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille et avec les familles, un chemin que, du Ciel, certainement, il accompagne et soutient.

    Que ces deux nouveaux saints Pasteurs du Peuple de Dieu intercèdent pour l’Église, afin que, durant ces deux années de chemin synodal, elle soit docile au Saint Esprit dans son service pastoral de la famille. Qu’ils nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu’elle aime toujours. »

    Source : Radio Vatican.

  • Liste complète des canonisations et béatifications du 02 avril 2014

    A la suite de l'audience accordée au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs :

    A l'inscription au SANCTORAL, avec culte étendu à toute l’Église,

    du bienheureux François de Laval (1623 - 1708), évêque français de Québec (Canada).

    du bienheureux José de Anchieta (1534 - 1597), jésuite espagnol.

    de la bienheureuse Marie de l'Incarnation (Marie Guyart 1599 - 1672), religieuse française.

    Aux MIRACLES attribués à l'intercession :

    du bienheureux Giovanni Antonio Farina (1803 - 1871), évêque italien fondateur des Sœurs de Ste Dorothé.

    du bienheureux Kuriacose Elías Chavara (1805 - 1871), prêtre indien fondateur des Carmélites de l'Immaculée.

    du bienheureux Nicola da Longobardi, (Giovanni Battista Clemente Saggio 1650 - 1709), minime italien.

    de la bienheureuse Euphrasie du Sacré Cœur (Rose Eluvathingal 1877 - 1952), religieuse indienne des Sœurs du Carmel.

    du serviteur de Dieu Luigi della Consolata (Luigi Boldino 1922 - 1977), laïc italien.

    Aux VERTUS HÉROÏQUES :

    du serviteur de Dieu Francisco Simón Ródenas, espagnol, de la Orden de los Frailes Menores Capuchinos, obispo (1849-1914).

    du serviteur de Dieu Adolfo Barberis (1884 - 1967) prêtre italien fondateur des Sœurs du Bon Secours.

    du serviteur de Dieu Marie-Clément (Joseph Staub 1876 - 1936), prêtre et religieux français des Augustins de l'Ascension, fondateur des Sœurs de Ste Jeanne d'Arc.

    du serviteur de Dieu Sebastián Elorza Arizmendi (1882 - 1942), laïc espagnol de l'Ordre de St Augustin.

    de la servante de Dieu Maria Teresa de Jésus Eucharistie (Dulce Rodriguez dos Santos), brésilienne, fondatrice de la Congregación de las Pequeñas Misioneras de María Inmaculada (1901-1972).

    de la servante de Dieu Clara de la Concepción (Juana de la Concepción Sánchez García (1902 - 1973), clarisse espagnole.

    de la servante de Dieu Maria Maddalena de Jésus Sacrement (Maria Giuseppina Teresa Marcucci 1888 - 1960), religieuse italienne de la Congrégation de la Passion.

    du serviteur de Dieu Luigi Rocchi (1932 - 1979), laïc italien.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.4.14).

  • Trois nouvelles canonisations en ce 2 avril 2014

    Canonisation de la Bse Marie de l’Incarnation (religieuse ursuline, "mère de l'Église canadienne", 1599-1672), du Bx François de Montmorency-Laval (évêque missionnaire au Canada, 1623-1708), et du Bx José de Anchieta (prêtre s.j., "apôtre du Brésil", 1534-1597).

    Ils avaient été tous les trois béatifiés par Jean-Paul II le 22 juin 1980, en même temps que deux autres vénérables ayant vécu aux Amériques et qui, depuis cette date, ont déjà été canonisés selon la procédure ordinaire : Pedro de Betancur (1626-1667) et la jeune vierge indienne Catherine Tekakwitha (1656-1680), proclamés saints le premier par Jean-Paul II le 30 juillet 2002 et la seconde par Benoît XVI le 21 octobre 2012.

    Mgr Bernardo Alvarez Afonso, évêque de San Cristobal de la Laguna, a diffusé l’information sur le site web de son diocèse le jour même de l’audience avec le Pape François, le 8 mars dernier, en fournissant des détails supplémentaires à propos de cet événement.

    Tout est donc normal ? Non. L’évêque de Ténérife a révélé que les trois bienheureux seraient proclamés saints non pas par application de la procédure ordinaire, qui exige la reconnaissance canonique d’un miracle attribué à leur intercession, mais à travers un canal extraordinaire qui est historiquement défini comme “canonisation équipollente”.

    En quoi consiste cette procédure spéciale, qui "a toujours été présente dans l’Église et qui est mise en œuvre régulièrement, à défaut de l’être fréquemment" ? Le cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation pour les causes des saints l’a expliqué dans "L'Osservatore Romano" du 12 octobre 2013.

    A lire ici : Chiesa

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    Bse Marie de l’Incarnation Bx François de Montmorency-Laval Bx José de Anchieta

    N.B. : voir les décrets officiels publiés par le bureau de presse du Saint-Siège le 3 avril.

  • En vue de la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II - Conseils de lecture (2)

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    Voici une belle et vivante occasion de (re)découvrir saint Louis Marie Grignion de Montfort, évangélisateur de la Vendée, auteur bien connu du "Secret de Marie" et du "Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge", qui fut le "Maître spirituel" du bienheureux Jean-Paul II. Sous la forme d'un entretien imaginaire avec le "bon Père de Montfort", l'auteur Bertrand Lemaire (*), fin connaisseur de cet apôtre infatigable de l’Évangile, nous en brosse un portrait dynamique et original, en tout point fidèle à l'histoire de ce saint, et il nous semble suivre pas à pas notre héros dans chacun de ses déplacements, chacune de ses rencontres, avec les difficultés et les embûches qui ne manquèrent pas sur son chemin. Les témoignages de Jean-Paul II, du pape François, de Marthe Robin et d’un moine bénédictin que sa spiritualité a nourris profondément, complètent judicieusement ce vivant récit. Celui-ci est enfin harmonieusement illustré par les très beaux dessins de Yann Le Goaëc, réalistes et parfois non dénués d'humour.
    La forme nouvelle de cette biographie la rend tout à fait accessible aux jeunes, et j'invite chaleureusement les parents qui auront acquis ce livre à en faire lecture à leurs enfants : ce sera une belle initiation à la spiritualité mariale, à l'école de saint Louis-Marie !
    Et ce n'est évidemment pas une coïncidence : l’Église fête saint Louis-Marie Grignion de Montfort le 28 avril... soit cette année au lendemain de la canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II !

    (*) : Bertrand Lemaire anime bénévolement avec son épouse et une quinzaine de familles la Librairie-Médiathèque familiale et religieuse située juste à côté de la basilique de Saint-Laurent-sur-Sèvre (1 Place Grignion de Montfort - 85290 Saint-Laurent-sur-Sèvre).

    CCFO Editions - Distribution Pierre Téqui.
    272 pages - 16 x 23cm - 24 €

  • En vue de la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II - Conseils de lecture (1)

    canonisation,jean xxiii,jean-paul ii,Approche d´une destinée,Luc Baresta

    Il fallait - je dirai même qu'il était devenu indispensable de pouvoir consulter - un livre qui puisse faire contre-poids à tous les livres, articles, et commentaires divers s'acharnant à déformer, salir, et finalement détruire tant la figure du bienheureux pape Jean XXIII que l'oeuvre qu'il a accomplie au service de l’Église. Et ainsi que l'écrit le théologien Bernard Bro dans la préface du présent ouvrage : "Enfin ! ... Merci !" Oui, voici un magnifique portrait brossé par le journaliste Luc Baresta, qui réhabilite la figure de ce pape tant dénigré, et retrace son parcours : diplomate en faveur de la communion des Églises orientales (1925-1944), Nonce apostolique en France, Grand Patriarche de Venise, et enfin Souverain Pontife jusqu'à la promulgation de l'encyclique "Pacem in terris" du 11 avril 1963, moins de deux mois avant son rappel à Dieu (le 3 juin).

    Loin de suivre les usages de l’exploitation politique ou du dénigrement, Luc Baresta réussit donc le tour de force de livrer une synthèse vivante et accessible de ce que Jean XXIII a dit, écrit, et qui détruit bien des mythes.

    Luc Baresta, journaliste, a collaboré à L’Homme Nouveau, de 1946 à 1963, et à France Catholique de 1963 à 1988, dont plusieurs années comme rédacteur en chef.

    Pierre Téqui, Éditeur.
    332 pages - 14 x 21cm - 14,90 €

  • En vue de la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II

    Le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire du Pape pour le diocèse de Rome, accompagné de Mgr Giulio Dellavite, secrétaire général de la Curie de Bergame, de Mgr Walter Insero, responsable du Bureau des communications sociales du Vicariat de Rome, et le P. Federico Lombardi s.j., directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, ont présenté ce matin une série d'initiatives participant à la préparation de la canonisation des bienheureux Jean XXIII et Jean-Paul II qui aura lieu dimanche 27 avril.

    Parmi ces initiatives, se trouve une plateforme numérique dont l'objectif est d'offrir aux fidèles et pèlerins un accès aux informations relatives aux cérémonies, ainsi qu'une série de réflexions spirituelles sur la vie et l'enseignement de ces deux papes. Ainsi, le site officiel www.2papisanti.org est un portail, en voie d'achèvement, qui propose des contacts et secteurs pour bureaux de presse, des informations, vidéos et images ainsi qu'une documentation biographique sur Jean XXIII et Jean-Paul II. Il sera disponible en cinq langues : italien, anglais, français, espagnol et polonais.

    L'application intitulée "Santo subito" qui peut être téléchargée gratuitement en format Android ou IOS (en italien, anglais, espagnol et polonais) fait référence à la réputation de sainteté qui entouraient déjà de leur vivant ces deux papes. Elle offre aussi des informations logistiques et la possibilité d'accéder aux informations principales sur la canonisation, ainsi que de télécharger le matériel prévu pour les différents évènements liturgiques.

    Parmi les médias qui fonctionnent déjà, on trouve :

    La page officielle Facebook de la postulation avec des contenus en cinq langues :
    https://www.facebook.com/PapaGiovanniPaoloIIpaginaufficiale

    La page officielle Twitter avec des contenus en cinq langues :
    https://twitter.com/santowojtyla

    Canal YouTube de la postulation :
    https://www.youtube.com/user/adminkarol

    Le site : www.karol-wojtyla.org

    Ce dernier, promu par la postulation en 2011 pour la béatification de Karol Wojtyla, illustre en détail les étapes de la procédure canonique qui ont permis d'arriver à la reconnaissance de la sainteté du Pape Jean-Paul II, et est disponible en plusieurs langues : italien, anglais, français, espagnol, portugais, polonais et roumain.

    En parallèle, le projet #2popesaints réalisé en collaboration avec les étudiants en Sciences de la communication de l'université romaine LUMSA, contient une série de réseaux pour faire connaître aux jeunes la vie, l'enseignement et le témoignage de foi des deux nouveaux saints. Sur Facebook, il y aura une page intitulée 2popesaints ; sur Twitter, le compte @2popesaints ; sur Instagram, #2popesaints ; et sur YouTube, 2popesaints. Sur tous, sera proposé chaque jour un thème relatif aux deux papes dans les médias, à partir du 6 avril jusqu'à la canonisation. De plus, chaque évènement pourra être suivi en direct sur chacun de ces réseaux.

    Sur Google+, il sera possible de suivre sur Hangout les briefings quotidiens qui auront lieu au cours de la semaine précédant la canonisation. Un Code QR sera aussi créé pour pouvoir visiter rapidement le site 2popesaints.org. L'initiative 'Rome connecting to the world' est un jumelage entre les fidèles arrivés à Rome et les jeunes romains, par lequel il sera possible de connaître les lieux les plus importants de Rome liés à l'histoire de Jean XXIII et Jean-Paul II, en fournissant des informations sur la page de Facebook.

    D'autre part, dans le diocèse de Rome, le 22 avril en la basilique St Jean de Latran, le Cardinal Agostino Vallini présidera une rencontre destinée aux jeunes avec les postulateurs des causes des deux papes : Mgr Slavomir Oder (Jean-Paul II) et le P. Giovangiuseppe Califano (Jean XXIII). Le 26 avril, à partir de 21h, aura lieu une 'Nuit blanche de prière' et les églises du centre de Rome seront ouvertes pour prier et se confesser en différentes langues.

    De plus, le diocèse de Bergame rend hommage à Jean XXIII avec l'initiative 'Les œuvres signe', une série d'activités consacrées à la charité, la promotion humaine et la solidarité de la vie quotidienne. Parmi elles, un projet d'aide à Haïti pour garantir trois ans de scolarisation à l'école Jean XXIII ; l'invitation faite aux prêtres de consacrer un mois de solde à cet objectif ainsi que toutes les offrandes recueillies par les communautés paroissiales le 27 avril pour un fonds d'aide aux familles en difficulté ; ou la commémoration, le 12 avril, de la publication de l'encyclique Pacem In terris à laquelle sont invités les ambassadeurs des pays dans lesquels le nonce Angelo Roncalli a exercé sa mission diplomatique (Bulgarie, Turquie, Grèce et France) et dont la présentation est à la charge de M.Jacques Delors, ancien Président de la Commission européenne.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 31.3.14).

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  • Ce vendredi 3 janvier à 9h00, Messe célébrée par le Pape en l'église romaine du Gesù

    En la fête du Saint Nom de Jésus
    et en action de grâce pour Pierre Favre
    (canonisé le 17 décembre dernier)

    Ce matin, le Pape a célébré la messe de la fête du Saint Nom de Jésus en l'église du Gesù, en action de grâce à l'inscription au sanctoral du jésuite Pierre Favre. Il était notamment entouré du Cardinal Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, du Cardinal Vicaire de Rome, de Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, Secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, de Mgr Yves Boivineau, Évêque d'Annecy (France), et du P Adolfo Nicolás, SJ, Préposé Général de la Compagnie de Jésus. Originaire de Savoie, le nouveau saint (17 décembre dernier), fut un des sept compagnons d'Ignace de Loyola fondateur de la compagnie et son premier prêtre. Celui qu'on a surnommé le second jésuite repose lui aussi en cette église de Rome. L'homélie a été consacrée à l'évocation de Pierre Favre, un homme inquiet mais rempli de grands projets :

    Pour trouver Dieu, a dit le Saint-Père, "il faut le chercher, et l'avoir trouvé pour le chercher encore et encore. C'est cette inquiétude apostolique du jésuite qui nous pousse à évangéliser sans relâche, à voix haute, avec courage. C'est elle qui nous prépare à la fécondité apostolique, car sans elle on reste stérile". L'inquiétude de Pierre Favre, ses grands élans, en firent un nouveau Daniel : "Homme modeste et sensible, à la vie intérieure profonde, il était doté du don de l'amitié avec les personnes les plus diverses. Il était néanmoins un esprit inquiet, indécis et insatisfait. Sous la conduite de saint Ignace il a appris à allier sa grande sensibilité avec la capacité à prendre des décisions. Ayant ainsi pris en charge ses élans après les avoir identifiés, Pierre Favre manifesta dans les difficultés son véritable esprit d'action. Or la foi vraie implique un profond désir de changer le monde. Nous devons donc nous demander si nous possédons nous aussi cette vision et cet élan. Sommes nous audacieux ? Avons nous de grands projets ? Ou bien contentons-nous de la médiocrité, d'un projet apostolique de laboratoire ? La force de l’Église n'est pas en elle. Elle ne réside pas dans ses capacités d'organisation mais se cache dans la profondeur de Dieu. Si les eaux profondes de Dieu agitent nos projets, alors comme le disait saint Augustin il faut prier pour vouloir et vouloir pour ouvrir notre cœur. Il en fut ainsi pour Pierre Favre, qui fut capable de reconnaître la voix de Dieu, d'autant que sans ces élans on ne va nulle part. C'est pour cela qu'on doit offrir au Seigneur nos projets".

    Les constitutions de la Compagnie indiquent qu'on aide autrui en présentant à Dieu nos propos. Pierre Favre, a poursuivi le Pape François, "avait le profond désir d'être dilaté en Dieu et c'est en ayant Dieu pour centre qu'en esprit d'obéissance il arpenta l'Europe pour engager avec douceur le dialogue avec tous, tout en annonçant l’Évangile. Je pense à la tentation qui existe de lier l'annonce évangélique avec le matraquage idéologique, l'esprit inquisitorial et la condamnation. Non, l’Évangile ne s'annonce pas ainsi, mais avec douceur, fraternité et amour. La familiarité de Pierre Favre avec Dieu lui permettait de comprendre que son expérience intérieure et la vie apostolique vont de pair. Il a écrit que le premier mouvement du cœur est de désirer ce qui est originel et essentiel, c'est à dire de laisser la première place à la sollicitude dans la recherche de Dieu. Il laissa le Christ occuper son cœur car ce n'est que centré sur lui qu'on peut aller vers les périphéries du monde. Ainsi Pierre Favre a-t-il voyagé sans relâche jusqu'aux frontières géographiques de son temps. On a dit de lui qu'il semblait né pour ne demeurer fixe nulle part. Il était dévoré par le vœu de communiquer avec Dieu et nous devons avoir le même désir. Pour cela, il faut prier en silence, avec ferveur, et demander au Seigneur par l'intercession de notre frère Pierre Favre d'être à nouveau illuminés par les" folies apostoliques qui caractérisèrent sa vie.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.1.14)
  • Canonisation de Pierre Favre, s.j. (1506-1546), premier prêtre de la Compagnie de Jésus

    A la suite de l'audience accordée hier mardi 17 décembre au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a étendu à l’Église universelle le culte liturgique rendu au bienheureux Pierre Favre, prêtre jésuite savoyard (1506-1546), ordonnant son inscription au catalogue des saints.

    Saint_Pierre-Favre.jpg

    « Le jour de la saint Évariste, pape et martyr, je m’étais levé vers trois heures du matin, et je trouvais beaucoup de dévotion [...] à prier pour les besoins des autres en évoquant successivement les chrétiens, les juifs, les Turcs et les païens, les hérétiques, et aussi les morts. J’avais à l’esprit toutes les misères des hommes, leurs faiblesses, leurs péchés, leurs endurcissements, leurs désespoirs et leurs larmes, les désastres, les famines, les épidémies et les angoisses, etc., et d’autre part, pour y remédier, le Christ rédempteur, le Christ vivificateur, illuminateur, secourable, miséricordieux et compatissant, Seigneur et Dieu ; je le priais avec toute la force de ces noms de daigner venir au secours de tous les hommes. Je souhaitais alors et je demandais, avec une grande dévotion et comme avec un sentiment tout nouveau, qu’il me soit accordé d’être enfin le serviteur et le ministre du Christ consolateur, d’être le ministre du Christ qui secourt, qui délivre, guérit, libère, enrichit et fortifie, afin que je puisse, moi aussi, par lui venir en aide à beaucoup. »

    St Pierre Favre, Mémorial, Traduit et commenté par Michel de Certeau, Desclée de Brouwer, Coll. Christus n°4, 1960.

    Quelques liens hagiographiques : 1   2   3

  • Premières canonisations du Pape François

    Ce dimanche matin, le Pape François a célébré Place St Pierre la Messe de canonisation des bienheureux Antonio Primaldo et compagnons, martyrs à Otrante, de la bienheureuse Laura de Santa Catalina de Siena Montoya y Upegui (Madre Laura), religieuse fondatrice des Missionnaires de Marie Immaculée en Colombie, et de la bienheureuse María Guadalupe García Zavala, religieuse cofondatrice des Servantes de Ste Marguerite-Marie et des pauvres au Mexique.

  • Célébration Eucharistique place Saint-Pierre pour la canonisation des 7 bienheureux

    Célébration Eucharistique place Saint-Pierre pour la canonisation des 7 bienheureux

    Benoît XVI a proclamé ce dimanche sept nouveaux saints (voir infos plus bas) :
    le jésuite Jacques Berthieu, Kateri Tekakwitha, la franciscaine d'origine allemande Maria Anna Cope, Pedro Calungsod, le père Giovanni Battista Piamarta, la sœur espagnole Maria del Carmen, et la Bavaroise, Maria Schäffer.

    En ce début de "l'Année de la foi" que le pape a inaugurée le 11 octobre, ce sont des modèles du courage héroïque de ces évangélisateurs d'autrefois que propose l’Eglise à ses fidèles. Sous un beau soleil automnal, près de 100 000 fidèles étaient présent. Dans son Homélie, Benoît XVI a insisté sur le rôle éminemment social joué par ces nouveaux saints et leur indéfectible service de l’Homme et de l’Evangile. Ils l’ont fait dans en se conformant à Jésus-Christ et en suivant le même chemin pour témoigner et annoncer le message chrétien.

    "Le Fils de l’homme est venu pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude" (cf. Mc 10,45)

    Citant ces paroles, le Pape a rappelé qu’elles constituent le programme de vie des sept Bienheureux, que l’Église inscrit au rang des Saints. Il a ensuite présente une courte biographie de chacun d’eux.

    Evoquant la figure du missionnaire Jacques Berthieu tué à Madagascar en 1896, il a demandé « Que son exemple aide les nombreux chrétiens persécutés aujourd’hui à cause de leur foi ! Puisse en cette Année de la foi, son intercession porter des fruits pour Madagascar et le continent africain ! Que Dieu bénisse le peuple malgache ! »

    Il s’est également attardé sur Kateri Tekakwitha, Sainte Kateri, protectrice du Canada et première sainte amérindienne. Le Pape a salué un exemple qui nous aide à vivre là où nous sommes, sans renier qui nous sommes, en aimant Jésus. Il lui a confié le renouveau de la foi chez les Amérindiens et dans toute l’Amérique du Nord.

    Ces nouveaux Saints a rappelé le Pape, au-delà de leurs origines diverses, de leurs cultures et de leurs langues différentes, de l’époque et des conditions sociales dans lesquelles ils ont vécu sont unis par ce service sans bornes aux autres den suivant l’exemple présenté dans les Evangiles. Un don de soi qui va jusqu’au don de sa vie. Ces témoignages, ces vies généreusement offertes par amour du Christ doit être une impulsion, un encouragement pour annoncer la Bonne Nouvelle au monde entier. Ils prouvent que rien n’est impossible même si aujourd’hui comme à l’époque, le christianisme et les chrétiens peuvent parfois évoluer et vivre dans un environnement qui leur est hostile.

    Source : Radio Vatican.


    Homélie de Benoît XVI :

    « "Le Fils de l’homme est venu pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude" (cf. Mc 10,45)

    Ces paroles ont constitué le programme de vie des sept Bienheureux, que l’Église inscrit solennellement aujourd’hui au rang glorieux des Saints. Avec un courage héroïque, ceux-ci ont dépensé leur existence dans une totale consécration à Dieu et dans un généreux service à leurs frères. Ce sont des fils et des filles de l’Église, qui ont choisi la vie du service en suivant le Seigneur. La sainteté dans l’Église a toujours sa source dans le mystère de la Rédemption, qui est préfiguré par le prophète Isaïe dans la première lecture : le Serviteur du Seigneur est le Juste qui « justifiera les multitudes en s’accablant lui-même de leurs fautes » (Is 53, 11). Ce Serviteur est Jésus-Christ, crucifié, ressuscité et vivant dans la gloire. La canonisation d’aujourd’hui représente une confirmation éloquente de cette mystérieuse réalité salvifique. La tenace profession de foi de ces sept généreux disciples du Christ, leur conformation au Fils de l’Homme resplendit aujourd’hui dans toute l’Église.

    [...]

    Chers frères et sœurs ! Ces nouveaux Saints, divers par leur origine, leur langue, leur nation et leur condition sociale, sont unis les uns aux autres et avec l’ensemble du Peuple de Dieu dans le mystère de salut du Christ, le Rédempteur. Avec eux, nous aussi réunis ici avec les Pères synodaux venus de toutes les parties du monde, avec les paroles du Psalmiste, proclamons au Seigneur que « notre secours et bouclier, c’est lui », et invoquons-le : « Sur nous soit ton amour, Seigneur, comme notre espoir est en toi » (Ps 32, 20 ; 22). Que le témoignage des nouveaux Saints, de leur vie généreusement offerte par amour du Christ, parle aujourd’hui à toute l’Église, et que leur intercession la consolide et la soutienne dans sa mission d’annoncer l’Évangile au monde entier. »

    Source, texte intégral et vidéo : Site internet du Vatican.


    Prière de l'Angélus - Le Pape a une pensée pour Lourdes inondé

    Priant Marie en cette Journée Missionnaire Mondiale, Benoît XVI, lors de l’Angélus ce midi Place Saint-Pierre, a eu une pensée pour "Lourdes, où l'eau a inondé la Grotte des Apparitions, victime d'une grave crue du Gave". De fortes pluies se sont abattues sans discontinuer depuis le 18 octobre dans les Hautes-Pyrénées. La rivière qui traverse Lourdes est sortie de son lit par endroits. Le Gave de Pau, habituellement paisible, est devenu un torrent de boue. Dans l’avenue du paradis, entre la rivière et les Sanctuaires, l’eau a atteint les vitres des voitures. L’accès aux Sanctuaires de Lourdes a été fermé. Seule la Basilique, située en hauteur, était accessible. Aucun blessé n’a été signalé, mais des personnes ont été secourues par les pompiers, selon la préfecture. Des pèlerins ont été évacués en canots. La décrue a commencé.

    Source : Radio Vatican.

  • 24 septembre : Sanctoral

    St Gérard Sagredo, évêque et martyr († 1046)

    Silouane, moine du Mont Athos, saint de l'Église orthodoxe (1866-1938)

    Canonisé par le patriarche de Constantinople le 26 novembre 1987

    Au calendrier traditionnel : De la férie

    Mémoire de Notre-Dame de la Merci
    (Fête instituée en 1696)

  • 17 avril : Sanctoral

     

    Saint Anicet, Pape (+ 166)

    et la Bienheureuse Claire Gambacorti, Patronne de Pise (1362-1419)

    et la Bienheureuse Kateri Tekakwitha :
    "Celle qui avance en hésitant" en langue iroquoise (1656-1680)

    Sa canonisation par le Pape Benoît XVI est prévue le 21 octobre 2012.


    Au calendrier traditionnel :

    Mémoire de Saint Anicet, pape et martyr

    (Le Liber Pontificalis donne le 20 avril pour date de la déposition d’Anicet, en le qualifiant de martyr. D’autres calendriers la donne au 16 ou 17 avril.)