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  • Le P. Louis Querbes désormais vénérable, le Cardinal Wyszynski futur bienheureux

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    Mercredi 2 octobre, le Pape François a autorisé la Congrégation pour les Causes des Saints à promulguer huit décrets reconnaissant notamment trois miracles, dont un attribué à l’ancien Primat de Pologne, le Cardinal Stefan Wyszynski, et les vertus héroïques de trois Serviteurs de Dieu, notamment du Père français Louis Querbes, fondateur de la Congrégation des clercs de Saint-Viateur (1793-1859) présente aujourd'hui dans douze pays à travers le monde.

    Avec la reconnaissance de leurs vertus héroïques, deviennent également Vénérables serviteurs de Dieu : Augusto Cesare Bertazzoni, l’archevêque titulaire de Temuniana (1876-1972) et la religieuse espagnole Maria Francesca del Bambino Gesù (alors : Maria Natividad Sánchez Villoria), moine professe de l’Ordre de Sainte Claire (1905-1991).

    L’Église aura par ailleurs cinq nouveaux bienheureux, dont le cardinal Stefan Wyszynski, l’ancien Primat de Pologne et ex-archevêque de Gniezno et de Varsovie, un témoin courageux de la foi lors de la période communiste. Parmi les autres futurs bienheureux se trouvent un prêtre italien, le père calabrais don Francesco Mottola, fondateur de l’Institut séculier des Oblates du Sacré Cœur (1901-1969), et trois laïcs : une jeune italienne Alessandra Sabattini de la Communauté Papa Giovanni XXIII (1961-1984), et deux martyrs, Giovanni Roig y Diggle tué à 19 ans lors de la guerre civile espagnole et la laïque brésilienne Benigna Cardoso da Silva, tuée à 33 ans au Brésil en 1941.

    Source : Vatican News.

  • Méditation - Paix en Dieu

    « Jetez-vous en Dieu comme à la mer. Ne vous laissez jamais affoler. Ni par les limites de vos forces physiques, ni par la vision de vos misères intérieures : ne regardez pas vos plaies avec vos propres yeux, elles vous infecteraient l'esprit ; regardez-les dans les yeux de Jésus qui vous voit telle que vous êtes, et qui néanmoins vous aime plus que vous ne pourrez jamais le comprendre ici-bas. »

    Charles Journet (1891-1975), Comme une flèche de feu, lettres, Le Centurion, Paris, 1981.

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    (Tableau de Yongsung Kim)

  • Campagne de l'AED : « Il n’y a pas d’Europe sans le Christ »

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    Le cardinal Puljic, ici avec le cardinal Schönborn à Sarajevo en mars 2018.  (AFP or licensors)

    L’archevêque de Sarajevo invite l’Europe à redécouvrir ses racines chrétiennes

    Pour le cardinal Vinko Puljic, afin de lutter contre le radicalisme islamique, les chrétiens européens doivent d’abord redécouvrir leur propre identité.

    «L’Europe doit redécouvrir ses propres racines, sa propre identité chrétienne. Seulement comme ça, elle ne devra pas craindre le radicalisme islamique.» Le cardinal Puljic s’est exprimé en ces termes en soutien à une campagne lancée par l’antenne italienne de l’AED, l’Aide à l’Église en Détresse, sur le thème «Il n’y a pas d’Europe sans le Christ», en soutien des étudiants du séminaire Redemptoris Mater de Vinnitsa, en Ukraine, et de l’agrandissement du centre pour les jeunes saint Jean-Paul II de Sarajevo.

    Près de 10 000 catholiques émigrent chaque année de la Bosnie et Herzégovine

    Le cardinal Puljic a expliqué à l’AED la situation difficile de ce pays balkanique, d’où émigrant chaque année près de 10 000 catholiques. «C’est depuis la fin de la guerre que notre petite communauté continue à diminuer d’année en année, à cause de l’absence d’égalité que soit au niveau politique ou au niveau juridique. Certains ne trouvent pas de travail, d’autres en revanche ont un emploi mais ne réussissent plus à vivre dans un pays dans lequel ils ne jouissent pas des mêmes droits que les autres citoyens».

    La discrimination des catholiques

    Les catholiques sont en effet discriminés dans chacune des entités instituées par les accords de Dayton en 1995 : au sein de la Fédération croato-musulmane, parce qu’ils ne sont pas musulmans, et dans la République serbe de Bosnie-Herzégovine, parce qu’ils sont majoritairement d’origine croate. Le cardinal dénonce les responsabilités de la communauté internationale, «qui ne nous a pas offert à nous, les catholiques, la même aide qu’aux autres groupes».

    L’engagement de l’Église locale pour la promotion de la tolérance

    L’Église locale cherche à favoriser un climat de tolérance à travers différentes initiatives, spécialement adressées aux jeunes dans le Centre Saint Jean-Paul II, qui accueille aussi des jeunes d’autres religions. «Mais ne nous pouvons pas tout faire seuls, car nous sommes une petite réalité», remarque l’archevêque de Sarajevo, qui s’inquiète aussi de la diffusion de l’islamisme radical.

    La menace de l’islamisme en Bosnie-Herzégovine

    «Il y a beaucoup d’investissements de la part des pays arabes qui construisent des mosquées et même des villages entiers pour y faire vivre ceux qui viennent ici depuis leurs nations. Avec les musulmans slaves nous avons de bons rapports, mais avec les islamistes radicalisés provenant du monde arabe, il est difficile de dialoguer. Surtout parce que, spécialement au niveau politique, ils ignorent notre présence.»

    Ce pays est une porte d’entrée vers l’Europe pour l’islam radical. «Malheureusement, l’Europe ne connaît pas bien l’islam et ne comprend pas ce que cela signifie de vivre côte-à-côte avec le radicalisme islamique». Pour contrer ce phénomène, le cardinal estime qu’il faut partir de la redécouverte des racines chrétiennes. «Aujourd’hui, l’attention n’est portée qu’au matérialisme et non pas à la dimension spirituelle de l’homme. L’Europe doit apprendre à cultiver ses racines chrétiennes, autrement elle continuera à craindre le radicalisme.»

    Source : Vatican News.

  • L’Église a douze nouveaux Vénérables Serviteurs et Servantes de Dieu

    Samedi 19 mai, le Pape François a signé le décret que lui a présenté le Préfet de la Congrégation pour la Cause des saints et qui a été rendu public ce lundi 21 mai. Il reconnait les vertus héroïques de douze Serviteurs et Servantes de Dieux. Parmi eux, le prêtre français Jean-Baptiste Berthier, déclaré vénérable en 1953.

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    Jean-Baptiste Berthier (1840-1908)
    fondateur de la Congrégation des Missionnaires de la Sainte-Famille

    Jean-Baptiste Berthier, né le 24 janvier 1840 à Châtonnay dans le Dauphiné, et mort le 16 octobre 1908 à Grave dans le Brabant-Septentrional, est un prêtre français, ordonné en 1862 et fondateur de la Congrégation des Missionnaires de la Sainte-Famille en 1895.

    D’abord missionnaire de la Salette, il veut créer un séminaire pour les vocations tardives, mais ses supérieurs refusent. Il décide alors de créer une congrégation, sous le patronage de l’archevêque de Reims, le cardinal Langénieux et s’installe finalement aux Pays-Bas, à cause du climat alors hostile dans la France de la IIIème République, à l’égard des congrégations religieuses. Il a écrit de nombreux livres de spiritualité, ce qui a fait de lui l’un des auteurs religieux les plus lus de son époque en France.

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    Le cardinal Hlond

    Les vertus héroïques du cardinal polonais August Joseph Hlond (1881-1948), de la Société de Saint-Jean-Bosco, ont également été reconnues. Fils de cheminot dans une fratrie de onze enfants, August Joseph Hlond a été ordonné prêtre en 1905. En 1926, il devient archevêque de Gniezno et Poznan et primat de Pologne. L'année suivante, le Pape le fait cardinal. En 1932, il a fondé la Société du Christ pour les émigrants, afin d'aider ses nombreux compatriotes qui ont quitté le pays.

    En mars 1939, il a participé au conclave qui élit Pie XII. Lorsque la Seconde Guerre mondiale commence, le cardinal s'est positionné contre les violations des droits de l'Homme et de la liberté religieuse commises par Adolf Hitler. Contraint à l'exil, il s'est réfugié en France, à l'abbaye de Hautecombe en Savoie. Mais la Gestapo entre dans l'abbaye et le déporte à Paris. Il a ensuite été incarcéré en Lorraine puis en Westphalie. Il rentra chez lui en 1945, dans une Pologne libérée du nazisme qui découvre le communisme de Joseph Staline. Il défend courageusement les Polonais contre l'oppression du Kremlin. Il est mort le 22 octobre 1948 à cause d'une pneumonie, à l'âge de 67 ans.

    Les autres Vénérables Serviteurs et Servantes de Dieu :

    - Mgr Michele Angelo Builes (1888-1971), évêque de Santa Rosa de Osos en Colombie et fondateur de plusieurs congrégations religieuses.

    - Père Enrico Mauri (1883-1967), prêtre diocésain italien qui a fondé les Oblates du Christ-Roi ainsi qu’une œuvre destinée aux veuves et orphelins de la Première Guerre mondiale.

    - Père Wilhelm Eberschweiler (1837-1920), prêtre allemand de la Compagnie de Jésus. Il a formé pendant 45 ans des futurs prêtres et missionnaires.

    - Père Pietro Uccelli (1874-1954), membre italien de la Société pieuse de Saint-François-Xavier pour les missions étrangères. Fondée en 1895, elle est entièrement consacrée au travail en pays de mission.

    - Père Pio Dellepiane (1904-1976), Italien de l’Ordre des minimes, considéré comme religieux exemplaire au sein de sa congrégation. Il était également un fervent dévot du Padre Pio.

    - Norbert McAuliffe (1886-1959), de l’Institut des frères du Sacré-Cœur. Né à New York (États-Unis), le missionnaire américain s’est éteint en Ouganda.

    - Francesca des Plaies de Jésus (1860-1899), moniale espagnole du second Ordre de Saint-François du monastère de la divine Providence de Badalona en Catalogne.

    - Eleonora de Sainte-Marie (1841-1900), religieuse argentine de l’Ordre de Saint-Dominique.

    - Angela Maria du Cœur de Jésus (1900-1944). Membre de la Congrégation des sœurs de la Sainte-Trinité, cette religieuse allemande est morte dans le camp de concentration de Birkenau à Auschwitz (Pologne).

    - Maria Edvige Zivelonghi (1919-1949), sœur de la Congrégation des Filles de Jésus.

    Source : Vatican.News.

  • Saint Joseph : méditation et prière

    « Posé l'ordre établi par Dieu, sans saint Joseph rien ici ne pouvait aboutir. Il n'est assurément ni la source ni le fleuve de la Rédemption ; mais il est la terre docile et ouverte qui permet à la source de jaillir et au fleuve de s'écouler. Qui dira la grandeur, la beauté, la sainteté d'une vie assortie ainsi par Dieu même à un pareil mystère ? Si l'on dore avec tant de soin l'intérieur de ces coupes sacrées qui, chaque matin, durant quelques instants, doivent contenir le sang de la Victime Eucharistique, comment le Saint-Esprit a-t-il dû revêtir de pureté, de justice, de charité surtout ; comment a-t-il dû transformer en amour, en religion, en humilité, en piété fervente, en dévouement sans bornes, non seulement l'intérieur de cet être, mais tout cet être destiné et consacré à servir de lieu humain, de demeure, d'abri, de garantie, à l'ineffable vie de Jésus et de la Très Sainte Vierge ? Oui, cette paternité de Joseph au regard de Jésus est le miroir de la paternité éternelle ; elle en reflète l'autorité, l'imperturbable sérénité, l'immensité, la suavité.

    Joseph parle, sans doute, mais au-dedans, et ne rompt point le silence. On n'imagine rien de plus auguste, de plus grave, de plus égal, de plus tranquille, de plus digne, de plus doux. Il est comme un reflet du Père céleste et une sorte de forme divine. On ne le contemple pas sans avoir le coeur tout entier tiré au-dedans, et se sentir comme forcé de se taire. »

    Mgr Charles Gay (1815-1892), Élévations sur la vie et la doctrine de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Tome I (Vingt-deuxième élévation), Oudin Frères, Poitiers - Paris, 1879.

    Les plus belles pages sur Saint Joseph

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    Prière à Saint Joseph

    « Saint Joseph, maître de la vie intérieure, apprends-nous à vivre au quotidien dans l’intimité de Jésus et de Marie et dans l’abandon confiant à l’Amour de Dieu le Père.
    Saint Joseph, protecteur de la famille de Nazareth, nous te confions l’avenir de nos familles. Qu’elles soient des foyers d’accueil et d’amour. Aide-nous dans l’éducation chrétienne de nos enfants.
    Saint Joseph, modèle des travailleurs, nous te confions notre travail quotidien, qu’il contribue au bien-être de tout homme. Aide-nous à l’accomplir en esprit de service. Nous te prions pour toute personne à la recherche de travail.
    Saint Joseph, gardien fidèle de l’Église, à qui Dieu a confié la garde des mystères du salut, inspire les chrétiens d’être des témoins fidèles de l’Évangile, toujours et partout, au cœur du monde si douloureusement en quête de fraternité et de paix. Amen. »

    Cardinal Léon Joseph Suenens (1904-1996).

  • Neuvaine à l’Immaculée Conception du 29 novembre au 8 décembre

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    Très Sainte Vierge Marie,
    Reine des Anges et des saints,
    Médiatrice de toutes grâces,
    nous trouvons refuge et protection auprès de votre Cœur Immaculé,
    car vous êtes notre Mère.
    Accordez-nous, comme vous l'avez promis aux trois pastoureaux de Fatima,
    de savoir offrir chaque jour notre vie pour le salut des pécheurs.
    Que votre amour maternel touche les cœurs endurcis par le péché,
    pour que tous les hommes, sauvés par le sang de votre Fils versé sur la croix,
    trouvent le chemin de l'amour, de la pénitence et de la réconciliation
    avec Dieu et avec leurs frères.
    Alors, nous pourrons chanter tous ensemble et d'un seul cœur,
    le triomphe de votre maternelle Miséricorde.
    Amen.

    Robert, Cardinal Sarah - Vatican, le 25 mars 2017.

  • Litanies de l'humilité

    V/. O Jésus, doux et humble de cœur,
    R/. Rendez mon cœur semblable au vôtre.

    De ma volonté propre, délivrez-moi, Seigneur
    Du désir d’être estimé, délivrez-moi, Seigneur
    Du désir d’être affectionné, délivrez-moi, Seigneur
    Du désir d’être recherché, délivrez-moi, Seigneur
    Du désir d’être honoré, délivrez-moi, Seigneur
    Du désir d’être loué, délivrez-moi, Seigneur
    Du désir d’être préféré, délivrez-moi, Seigneur
    Du désir d’être consulté, délivrez-moi, Seigneur
    Du désir d’être approuvé, délivrez-moi, Seigneur
    Du désir d ‘être compris, délivrez-moi, Seigneur
    Du désir d’être visité, délivrez-moi, Seigneur
    De la crainte d’être humilié, délivrez-moi, Seigneur
    De la crainte d’être méprisé, délivrez-moi, Seigneur
    De la crainte d’être rebuté, délivrez-moi, Seigneur
    De la crainte d’être calomnié, délivrez-moi, Seigneur
    De la crainte d’être oublié, délivrez-moi, Seigneur
    De la crainte d’être raillé, délivrez-moi, Seigneur
    De la crainte d’être soupçonné, délivrez-moi, Seigneur
    De la crainte d’être injurié, délivrez-moi, Seigneur
    De la crainte d’être abandonné, délivrez-moi, Seigneur
    De la crainte d’être refusé, délivrez-moi, Seigneur

    Que d’autres soient plus aimés que moi,
       Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
    Que d’autres soient plus estimés que moi,
       Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
    Que d’autres grandissent dans l’opinion et que je diminue,
       Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
    Que d’autres soient loués et que je sois oublié,
       Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
    Que d’autres soient employés et que je sois mis de côté,
       Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
    Que d’autres soient préférés en tout,
       Accordez-moi, Seigneur, de le désirer
    Que d’autres soient plus saints que moi,
    Pourvu que je le sois autant que je puis l’être,
       Accordez-moi, Seigneur, de le désirer

    D’être inconnu et pauvre,
       Seigneur, je veux me réjouir,
    D’être dépourvu des perfections naturelles du corps et de l’esprit,
       Seigneur, je veux me réjouir,
    Qu’on ne pense pas à moi,
       Seigneur, je veux me réjouir,
    Qu’on m’occupe aux emplois les plus bas,
       Seigneur, je veux me réjouir,
    Qu’on ne daigne même pas se servir de moi,
       Seigneur, je veux me réjouir,
    Qu’on ne me demande jamais mon avis,
       Seigneur, je veux me réjouir,
    Qu’on me laisse à la dernière place,
       Seigneur, je veux me réjouir,
    Qu’on ne me fasse jamais de compliment,
       Seigneur, je veux me réjouir,
    Qu’on me blâme à temps et à contretemps,
       Seigneur, je veux me réjouir,

    V/. Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice,
    R/. Car le Royaume des Cieux est à eux.

    Prions
    Mon Dieu, je ne suis que cendre et poussière. Réprimez les mouvements d’orgueil qui s’élèvent dans mon âme. Apprenez-moi à me mépriser moi-même, vous qui résistez aux superbes et qui donnez votre grâce aux humbles. Par Jésus, doux et humble de Cœur. Ainsi soit-il.

    Cardinal Rafael Merry del Val (1865-1930), secrétaire d’État de St Pie X.
    (Ces litanies étaient récitées chaque jour par le Cardinal Merry del Val après la célébration de la Sainte Messe)

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  • Bientôt cinq nouveaux bienheureux et sept vénérables

    L’Église comptera bientôt cinq nouveaux bienheureux, dont un martyr, et sept nouveaux vénérables. Le Pape François a autorisé ce jeudi 4 mai 2017 la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer plusieurs décrets, après avoir reçu son préfet le Cardinal Angelo Amato. Ils concernent notamment la religieuse française Marie de la Conception, fondatrice des sœurs marianistes, et le père de famille malgache Lucien Botovasoa.

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    Un des décrets reconnaît notamment un miracle attribué à l’intercession de Marie de la Conception (au siècle Adèle de Batz de Trenquelléon), fondatrice des sœurs marianistes, ouvrant la voie à sa béatification. Née en 1789 dans une famille française noble, elle part en 1797 en exil avec sa mère et son frère suite à la révolution. En 1801, c’est lors de sa première communion en Espagne, sur le chemin du retour vers la France, que naît en elle le désir de devenir carmélite. Après avoir mise en place une « petite société » de femmes, chargée de soutenir la Congrégation fondée par le Père Chaminade à Bordeaux, Adelaide de Batz de Trenquelléon décide d’aller plus loin et crée le 25 mai 1816 l’Institut des Filles de Marie (sœurs marianistes) à Agen. Elle meurt le 10 janvier 1828. Aujourd’hui les sœurs marianistes sont des religieuses apostoliques présentes dans 14 pays du monde. D’après son site internet, « la Congrégation est ouverte, en principe, à toutes les formes d'apostolat mais elle privilégie celles qui permettent de "multiplier les chrétiens", d'éveiller à la foi, de former des communautés chrétiennes et des apôtres, et qui s'adressent plus particulièrement aux jeunes et aux pauvres. »

    Un autre décret concerne le martyre de Lucien Botovasoa, père de famille et franciscain séculier, mort décapité en 1947 pendant l’insurrection liée à l’indépendance de Madagascar. Il y a deux ans, le Père François Noiret, jésuite et anthropologue français travaillant à Madagascar, nous avait dressé son portrait.

    3 autres futurs bienheureux

    Les autres vénérables qui se voient reconnaitre un miracle par leur intercession sont :
    - le Père capucin américain Francesco Solano Casey (au siècle Bernardo, 1870-1957)
    - la Sœur allemande Chiara Fey (1815-1894), fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Pauvre Enfant Jésus
    - la Sœur argentine Caterina di Maria (au siècle Giuseppa Saturnina Rodriguez, 1823-1896), fondatrice des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus et des Pauvres.

    Enfin sept serviteurs de Dieu se voient reconnaitre leurs vertus héroïques :

    - le Cardinal italien Elia dalla Costa (1872-1961), archevêque de Florence, nommé Juste parmi les nations pour avoir mobilisé son clergé durant la Seconde guerre mondiale afin de mettre à l'abri des familles juives
    - le Cardinal vietnamien Francesco Saverio Nguyên Van Thuân (1928-2002), qui passa de nombreuses années en prison dans son pays

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    - la Sœur italienne Giovanna Meneghini (1868-1918), fondatrice de la Congrégation des Sœurs Ursulines du Cœur Sacré de Marie
    - la Sœur italienne Vincenza Cusmano (1826-1894), mère supérieur générale de la Congrégation des Pauvres servantes de la Divine Providence
    - le laïc et père de famille italien Alessandro Nottegar (1880-1952), fondateur de la Communauté Regina Pacis (1943-1986)
    - la laïque italienne Edvige Carboni
    - la laïque italienne Maria Guadalupe Ortiz de Landázuri y Fernández de Heredia (1916-1975), membre de la prélature personnelle de la Sainte Croix et Opus Dei.

    Source : Radio Vatican (SBL).

  • Mercredi 31 août 2016

    St Raymond Nonnat, religieux

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  • Le Cardinal Mamberti a présidé la Messe pour la France

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    Ce 31 mai 2016, en la fête de Sainte Pétronille, le Cardinal Dominique Mamberti - Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique - a célébré la traditionnelle Messe pour la France dans la chapelle Sainte-Pétronille de la Basilique Saint-Pierre, au Vatican, rapporte l'agence I.MEDIA.

    « Dans nos sociétés, bien sûr, nous ne faisons pas face à la persécution, mais nous devons faire face au risque de la marginalisation », a assuré le Cardinal Mamberti, pour qui les catholiques doivent rendre témoignage auprès de ceux qui cherchent un sens à leur vie, dans « un monde qui cherche à évacuer Dieu de son horizon ». « Nous devons être des signes de l’amour de Dieu pour les hommes, partout où cela est possible, sans cacher ni taire notre identité », a affirmé le haut prélat français.

    Le Cardinal Mamberti, devant une trentaine de prêtres et de nombreux membres de la communauté française à Rome, a assuré que prier pour la France, « pour la vie sociale, pour le bien commun et donc pour tous ceux qui ont une responsabilité particulière », était un devoir.

    La Messe pour la France a été célébrée devant un parterre de diplomates, et en présence du chargé d’affaires ad interim de l’ambassade de France auprès du Saint-Siège, François-Xavier Tilliette, à la veille de l’arrivée à Rome du nouvel ambassadeur, Philippe Zeller. Celui-ci devrait présenter ses lettres de créance au Pape François avant la fin du mois de juin.

    Source : Radio Vatican (CV-I.MEDIA).

  • [Attentats du 13/11/2015] Message du Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris

    attentats,terroristes,paris,cardinal,vingt-trois« Notre ville de Paris, notre pays, ont été frappés hier soir avec une sauvagerie et une intensité particulières.

    Après les attaques de janvier dernier, après l’attentat de cette semaine à Beyrouth et tant d’autres au long de ces derniers mois, notamment au Nigéria et dans d’autres pays d’Afrique, notre pays connaît à nouveau la douleur du deuil et doit faire face à la barbarie propagée par des groupes fanatiques.

    Ce matin, je prie et j’invite les catholiques de Paris à prier pour celles et ceux qui ont été tués hier et pour leurs familles, pour les blessés et pour leurs proches et pour ceux qui s’activent pour venir à leur secours, pour les forces de l’ordre soumises à une redoutable tension, pour nos gouvernants et pour notre pays afin qu’ensemble nous demeurions dans l’unité et la paix des cœurs.

    Je demande aux paroisses de Paris de se conformer strictement aux mesures de prudence édictées par les autorités publiques. Je leur demande de faire de cette journée et celle de demain dimanche des journées de deuil et de prière.

    Dimanche soir à 18h30, je présiderai la messe à Notre-Dame de Paris à l’intention des victimes de cette nuit et de leurs proches et à l’intention de notre pays ; le glas de la cathédrale sonnera à 18h15. La télévision catholique KTO retransmettra cette messe, permettant à tous ceux qui le souhaiteront de s’y associer.

    Face à la violence des hommes, puissions-nous recevoir la grâce d’un cœur ferme et sans haine. Que la modération, la tempérance et la maîtrise dont tous ont fait preuve jusqu’à présent se confirment dans les semaines et les mois qui viennent ; que personne ne se laisse aller à l’affolement ou à la haine. Demandons la grâce d’être des artisans de paix. Nous ne devons jamais désespérer de la paix, si on construit la justice. »

    + André cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris.

  • [Attentats du 13/11/2015] Message du Pape François à l'Archevêque de Paris

    Au nom du Pape François, le Cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a adressé ce samedi 14 novembre au Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, le message suivant :

    « Monsieur le Cardinal André Vingt-Trois
    Archevêque de Paris

    Informé des horribles attaques terroristes qui se sont produites à Paris et au Stade de France, causant la mort de très nombreuses personnes et en blessant beaucoup d’autres, Sa Sainteté le Pape François s’associe par la prière à la souffrance des familles éprouvées par ce drame ainsi qu’à la douleur du peuple français. Il invoque Dieu, Père de miséricorde, afin qu’il accueille les victimes dans la paix de sa lumière et apporte réconfort et espérance aux blessés et à leurs familles. Il les assure, ainsi que toutes les personnes qui ont participé aux secours, de sa proximité spirituelle. Une fois encore, le Saint-Père condamne avec vigueur la violence, qui ne peut rien résoudre, et il demande à Dieu d’inspirer à tous des pensées de paix et de solidarité et de répandre sur les familles dans l’épreuve et sur tous les Français, l’abondance de ses Bénédictions.

    Cardinal Pietro Parolin
    Secrétaire d’État de Sa Sainteté »

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Synode des Evêques : Introduction des travaux par le Cardinal André Vingt-Trois

    Allocution du Cardinal Vingt-Trois (texte intégral) :

    Très Saint-Père,

    J’ai l’honneur et la joie de vous adresser les salutations respectueuses et cordiales de tous les participants à cette session ordinaire du synode des évêques. Ce sont les évêques, les auditeurs, les experts et tous les participants qui vous expriment par ma voix leur intention et leur résolution de travailler sous votre conduite pour que l’Église soit toujours plus fidèle à sa mission pastorale.

    Votre décision de tenir deux sessions du synode des évêques sur la mission de la famille dans le monde contemporain a porté ses fruits. Nous en avons été les témoins. Nos églises particulières se sont efforcées d’apporter leur contribution au travail commun en répondant au questionnaire qui devait alimenter l’Instrumentum Laboris. Notre synode est porté par l’Église.

    Le Motu Proprio Mitis Iudex Dominus Iesus par lequel vous avez réformé les procédures concernant les procès canoniques sur la validité sacramentelle des mariages donne une indication précieuse sur l’esprit dans lequel nous abordons cette phase du travail.

    Sans mettre en doute la tradition sacramentelle de notre Église ni sa doctrine sur l’indissolubilité du mariage, vous nous invitez à partager nos expériences pastorales et à mieux mettre en œuvre les chemins de la miséricorde par lesquels le Seigneur invite tous ceux qui le souhaitent et qui le peuvent à entrer dans une démarche de conversion en vue du pardon.

    L’année de la Miséricorde que vous avez promulguée pour toute l’Église est déjà sans aucun doute un signe d’espérance pour ceux qui sont accablés par la vie et qui aspirent à connaître une véritable libération. Déjà nos diocèses se réjouissent d’être renouvelés dans leur mission d’annoncer la Bonne Nouvelle: Jésus est venu appeler et sauver les pécheurs et il a été jusqu’à l’extrême de l’amour pour que les chemins de la grâce soient ouverts à tous ceux qui se tournent vers lui et qui s’avancent humblement vers les conditions d’une vie nouvelle.

    Pour chacun d’entre nous, ces trois semaines de travail intense seront une expérience d’Église importante: chercher avec conviction et humilité à faire grandir la communion. Malgré nos différences, nous ne voulons pas vivre ce temps comme une épreuve de force dont les micros et les caméras seraient les arbitres. Nous voulons le vivre comme un temps de conversion commune dans la force de la communion dont vous êtes, Très Saint Père, le gardien et le serviteur.

    Par l’intercession de la Sainte Famille, nous prions l’Esprit du Seigneur de nous éclairer et de nous donner la force de désirer ce qui plaît à Dieu.

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Synode des Evêques : Premier jour

    Ce matin à 9 h, s'est ouverte au Vatican la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques consacrée à "La vocation et la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde contemporain". En présence du Saint-Père, le Cardinal hondurien Oscar Andres Rodríguez Maradiaga a pris la parole, invitant les pères synodaux à une brève méditation résumant les intentions et l'esprit de l'Assemblée :
    "Frères, nous venons des quatre points cardinaux, convoqués par Pierre, mus par l'amour du Seigneur Jésus et de notre Mère l'Eglise - a-t-il dit -. Saint Paul nous a précisément invités à la joie. Cette joie de l'Evangile que le Pape François proclame inlassablement dans le monde entier. Mais comme lui-même nous a dit : Le grand risque du monde actuel, avec son offre écrasante et multiple de consommation, est de tomber dans une tristesse individualiste qui jaillit du cœur confortable et avare, de la recherche maladive de plaisirs superficiels, de la conscience isolée. Parfois cela nous attriste d'entendre comment le monde a envisagé ce Synode en pensant que nous venions comme deux bandes opposées pour défendre des positions irréductibles. C'est pourquoi avec Jésus-Christ la joie naît et renaît toujours. Agissez, nous ne sommes pas une Eglise en voie d'extinction ni diminuée. La famille non plus, bien qu'elle soit menacée et combattue. Nous ne venons pas non plus pleurer ni nous lamenter sur nos difficultés. Le Psaume 26 nous dit : "Sois fort, et prends courage. Espère le Seigneur". Ayez le même sentiment : nous cherchons tous l'unanimité qui vient du dialogue, non des idées défendues à outrance. Saint Paul nous rappelle : "Ayez les mêmes sentiments que le Christ". Vivez en paix, et comme nous dit Evangelii Gaudium : "Le dialogue est la contribution à la paix, parce que l'Eglise proclame l'Evangile de la paix." Après avoir annoncé Jésus-Christ, qui est la paix en personne, la Mère Eglise nous encourage à être un instrument de pacification et un témoignage crédible d'une vie réconciliée. Il est temps de savoir comment dessiner dans une culture qui privilégie le dialogue comme forme de rencontre, la recherche de consentements et d'accords. Nous n'avons pas besoin d'un projet de quelques-uns pour quelques-uns, ou une minorité cultivée ou testimoniale qui s'approprie un sentiment collectif. C'est pourquoi, nous souhaitons commencer le Synode dans la paix - a-t-il conclu -. Ce n'est pas la paix du monde, faite d'accommodements et de compromis qui trop souvent ne s'accomplissent pas. C'est la paix du Christ, la paix avec nous-mêmes. Et la conclusion est évidente : Le Dieu de la charité et de la paix sera avec vous. C'est pourquoi nous pouvons lui dire : "Reste avec nous Seigneur". Non précisément parce que le jour finit, mais parce qu'il commence. Un nouveau jour pour les familles du monde, croyants ou non croyants, familles fatiguées des incertitudes et des doutes semés par diverses idéologies, comme celles de la déconstruction, des contradictions culturelles et sociales, fragilité et solitude entre autres. Reste avec nous Seigneur pour que ce Synode produise un chemin de joie et d'espérance pour toutes les familles".

    Le Saint-Père a ensuite pris la parole pour introduire les travaux de la première journée, expliquant que "le Synode n'est pas un congrès ou un parloir, il n'est pas un parlement ou un sénat, où l'on se met d'accord. Le Synode, au contraire, est une expression ecclésiale, c'est-à-dire que c'est l'Eglise qui chemine ensemble pour lire la réalité avec les yeux de la foi et avec le cœur de Dieu ; c'est l'Eglise qui s'interroge sur sa fidélité au dépôt de la foi, qui pour celle-ci n'est pas un musée à visiter ou même à sauvegarder, mais une source vive à laquelle l'Eglise se désaltère pour désaltérer et éclairer le dépôt de la vie. Le Synode, en outre, est un espace protégé où l'Eglise expérimente l'action de l'Esprit saint. Dans le Synode, l'Esprit parle à travers la langue de toutes les personnes qui se laissent guider par Dieu qui surprend toujours, par Dieu qui révèle aux petits ce qui est caché aux sages et aux savants, par Dieu qui a créé la loi et le shabbat pour l'homme et non le contraire, par Dieu qui laisse les quatre-vingt-dix-neuf brebis pour chercher la brebis perdue, par Dieu qui est toujours plus grand que nos logiques et nos calculs. Rappelons-nous toutefois que le Synode pourra être un espace d'action de l'Esprit-Saint seulement si nous, participants, nous revêtons de courage apostolique, d'humilité évangélique et de prière confiante. Le courage apostolique qui ne s'effraie pas face aux séductions du monde qui tendent à éteindre dans le cœur des hommes la lumière de la vérité en la remplaçant avec de petites lumières temporaires, ni face à l'endurcissement de quelques cœurs qui, malgré de bonnes intentions, éloignent les personnes de Dieu", a souligné le Pape. "L'humilité évangélique qui sait se vider de ses propres conventions et préjugés pour écouter nos frères évêques et se remplir de Dieu. Humilité qui conduit à ne pas pointer les autres du doigt pour les juger, mais à leur tendre la main pour les relever sans jamais se sentir supérieur à eux. La prière confiante est l'action du cœur quand il s'ouvre à Dieu, quand nous faisons taire nos humeurs pour écouter la douce voix de Dieu qui parle dans le silence. Si nous n'écoutons pas Dieu, toutes nos paroles ne seront que des mots qui ne rassasient ni ne servent. Si nous ne nous laissons pas guider par l'Esprit, toutes nos décisions seront seulement des décorations qui, au lieu de glorifier l'Evangile, le recouvrent et le cachent. Chers frères - a conclu le Pape François -, comme je l'ai dit, le Synode n'est pas un parlement où pour arriver à un consensus ou à un accord commun on recourt à la négociation, au pacte ou aux compromis. La seule méthode du Synode est de s'ouvrir à l'Esprit-Saint avec un courage apostolique, une humilité évangélique, avec une prière confiante, afin que ce soit lui qui nous guide, nous éclaire et nous mette sous les yeux non nos avis personnels, mais la foi en Dieu, la fidélité au magistère, le bien de l'Eglise et le salut des âmes".

    Le Président délégué, le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris, est ensuite intervenu, rappelant combien la décision du Pape de convoquer deux sessions du Synode des évêques sur la mission de la famille dans le monde contemporain a porté ses fruits, et combien l'épiscopat en a été témoin, les églises particulières s'étant efforcées d'apporter leur contribution au travail commun en répondant au questionnaire qui devait alimenter l'Instrumentum Laboris. "Notre Synode - a-t-il dit - est porté par l'Eglise". Le Cardinal a aussi évoqué le Motu Proprio Mitis Ludex Dominus Iesus, par lequel le Saint-Père réforme les procédures canoniques sur la validité sacramentelle des mariages qui représente une précieuse indication sur l'esprit dans lequel sera abordée cette phase du travail synodal. "Sans mettre en doute la tradition sacramentelle de notre Eglise ni sa doctrine sur l’indissolubilité du mariage - a-t-il ajouté - vous nous invitez à partager nos expériences pastorales et à mieux mettre en œuvre les chemins de la miséricorde par lesquels le Seigneur invite tous ceux qui le souhaitent et qui le peuvent à entrer dans une démarche de conversion en vue du pardon".

    Ensuite, le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode, a expliqué quelles étaient les modalités de cette Assemblée extraordinaire, du temps mis à disposition pour l'intervention des Pères dans la salle, au large espace consacré aux cercles mineurs où le débat sera plus intense, de même que l'importance accordée aux interventions des conjoints et les rapports des participants au Synode avec les médias.

    Enfin, le Rapporteur général, le Cardinal Peter Erdö, Archevêque d'Ezstergom-Budapest, a illustré la première partie de l'Instrumentum Laboris qui englobe l'écoute des défis sur la famille, en les situant dans le contexte socio-culturel contemporain et leurs changements anthropologiques, caractérisés, entre autre, par une fuite des institutions qui conduit à une instabilité institutionnelle et une prédominance de l'individualisme et du subjectivisme. Il a ensuite évoqué le discernement de la vocation familiale, de la pédagogie divine de la famille et de l'indissolubilité comme don et devoir, évoquant la famille dans le magistère de l'Eglise et sa dimension missionnaire, ainsi que les familles blessées, en les plaçant dans le contexte de la miséricorde et de la vérité révélée. Le Cardinal a évoqué la dimension évangélisatrice de la famille et de l'accompagnement ecclésial des foyers, sans oublier le sujet de la responsabilité générative ni les défis de l'éducation. "A l'écoute de la Parole de Dieu - a-t-il conclu -, notre réponse doit manifester une attention sincère et fraternelle aux besoins de nos contemporains, pour leur transmettre la vérité libératrice et être témoins de la plus grande miséricorde. Pour affronter le défi de la famille aujourd'hui, l'Eglise doit donc se convertir et devenir plus vivante, plus personnelle, plus communautaire même au niveau paroissial et des petites communautés. Ce réveil communautaire semble être déjà en cours dans de nombreux endroits. Pour qu'il soit plus général et toujours plus profond, demandons la lumière de l'Esprit Saint qui nous indique concrètement ce que nous devons faire. Ainsi, la vocation et la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde contemporain, thème du présent Synode, apparaîtra dans une lumière sereine et concrète qui nous fait grandir dans l'espérance et dans la confiance en la miséricorde de Dieu. C'est à cette miséricorde que le Pape François a voulu consacrer un Jubilé extraordinaire. Remercions le Saint-Père de ce choix d'espérance et confions nos travaux à la Sainte Famille de Nazareth".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.10.15).

  • Rencontre du Pape avec les participants à l'Assemblée plénière de la Fédération biblique catholique (FEBIC)

    Le Pape a reçu la Fédération biblique catholique, dont le nouveau Président est le Cardinal Tagle, Archevêque de Manille, à l'occasion de sa dixième Assemblée plénière consacrée à l’Écriture comme source d'évangélisation en ce cinquantenaire de la Constitution conciliaire Dei Verbum :
    Pour annoncer la Vérité, écrit-il à ses hôtes dans le texte qu'il leur a remis, "nous devons avoir nous-mêmes fait l'expérience de la Parole, l'avoir écoutée et étudiée, pratiquement touchée de nos mains. Les chrétiens sont le peuple que Dieu s'est acquis afin qu'il proclame ses merveilles". Comme le suggère la Constitution Dei Verbum consacrée à la Révélation, les chrétiens doivent vénérer, écouter, lire et prêcher la Parole. La proclamant chaque jour, l’Église s'en nourrit et s'en inspire... C'est l'Esprit qui agit" en nous comme chez "ceux qui nous écoutent, en nous prédisposant à recevoir son message de vie.
    Revenant sur l'anniversaire de Dei Verbum, le Saint-Père a cité Jean-Paul II qui encourageait en 1986 à la relire attentivement pour en appliquer les principes et les recommandations : Aujourd'hui encore il convient de réfléchir sur l'application de ce document "et une meilleure mise en valeur de ce trésor conciliaire comme du magistère successif. Nous devons communiquer la joie de l’Évangile jusqu'aux confins de la terre en obéissance au mandat missionnaire. L’Église ne peut évangéliser si elle ne se laisse pas continuellement évangéliser... Il existe des régions où la Parole n'a pas encore été diffusée, ou si elle l'a été, elle est aujourd'hui vidée de contenu. Le manque de soutien porte à l'affaiblissement des communautés chrétiennes de vieille tradition. Cela freine aussi la croissance spirituelle et la ferveur missionnaire des jeunes Églises. Or nous sommes tous responsables d'une fraîcheur et d'un parfum que l’Évangile ne doit pas perdre. Un engagement pastoral qui mette la Parole au centre doit s'affirmer en favorisant l'aspect biblique de la pastorale. Cela doit être une priorité pour toutes les communautés, les paroisses, associations et mouvements, de manière à ce qu'elles aient à cœur la rencontre du Christ". Tant il est vrai que l'ignorance de l’Écriture est l'ignorance du Christ. La mission de tous les serviteurs de la Parole...est de favoriser cette rencontre, qui suscite la foi et transforme la vie".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.6.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : "Prier, c'est savoir se taire longtemps"

    « La prière consiste finalement à se taire pour écouter Dieu qui nous parle et pour entendre l'Esprit-Saint qui parle en nous. Je crois important de dire que nous ne savons pas et nous ne pouvons pas prier seuls : c'est l'Esprit-Saint qui prie en nous et pour nous. Saint Paul nous dit : « L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfant de Dieu. » Il poursuit : « Pareillement, l'Esprit vient au secours de notre faiblesse. Car nous ne savons que demander pour prier comme il faut. Mais l'Esprit lui-même intercède pour nous en des gémissements ineffables. Celui qui sonde les cœurs sait quel est le désir de l'Esprit-Saint » (Rm 8, 16.26).

    Bien sûr, il ne fait aucun doute que les hommes doivent parler à Dieu ; mais la véritable prière laisse Dieu libre libre de venir à nous selon sa volonté. Nous devons savoir l'attendre dans le silence. Il faut durer dans le silence, dans l'abandon et dans la confiance. Prier, c'est savoir se taire longtemps ; nous sommes si souvent sourds, distraits par nos paroles... Hélas, il n'est pas évident que nous sachions écouter l'Esprit-Saint qui prie en nous. Plus nous persévérons dans le silence, plus nous aurons la chance d'écouter le murmure de Dieu. Souvenons-nous que le prophète Elie est resté longtemps caché dans une grotte avant d'entendre le doux murmure du Ciel. Oui, je le redis, la prière consiste d'abord à rester longtemps silencieux. Il nous faut souvent nous blottir auprès de la Vierge du silence pour lui demander de nous obtenir la grâce du silence de l'amour et de la virginité intérieure, c'est-à-dire une pureté de cœur et une disponibilité à l'écoute qui bannit toute présence qui n'est pas celle de Dieu. L'Esprit-Saint est en nous, mais nous sommes souvent remplis d'orchestres qui couvrent sa voix... »

    « Dieu ne se communique jamais pleinement qu'à un cœur qui ressemblerait à la lumière pure d'un matin d'été fort de belles promesses. »

    Cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien - Entretien sur la foi (ch. VII), Fayard, 2015.

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  • Méditation : Qu'est-ce que la miséricorde ?

    « Selon l'étymologie, la miséricorde consiste à jeter son cœur dans la misère d'autrui, à aimer l'autre au cœur de sa misère. Mais la miséricorde exige, avant de nous inonder de sa bienveillance, la vérité, la justice et le repentir. En Dieu, la miséricorde va se faire « pardon ». Nous sommes ainsi au centre du message évangélique.
    Le pardon est le visage le plus marquant de l'amour de Dieu pour l'homme. Ainsi saint Pierre demanda à Jésus : « Seigneur, combien de fois mon frère pourrait-il pécher contre moi et devrais-je lui pardonner ? Irais-je jusqu'à sept fois ? Jésus lui dit : je ne dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix-sept fois » (Mt 18, 21-22). Autrement dit, inlassablement...
    En fait, il nous faut aimer comme Dieu. Dieu connaît les déchéances et les grandes faiblesses de l'homme, mais Il jette son cœur sur notre misère. Dieu se réjouit de nous pardonner. Le pardon consiste à recommencer à aimer avec plus de gratuité et de générosité lorsque l'amour a été mis à mal.
    Sans la grâce de Dieu, sans un regard fixé sur le crucifix d'où nous parvient la voix de Jésus priant pour ses bourreaux, et si nous n'ouvrons pas la faille de nos cœurs pour les greffer au cœur transpercé et débordant d'amour de Celui qui vient brûler nos péchés, il nous sera difficile de pardonner, car cet acte exige de donner en plénitude. Il faut être débordant d'amour, il faut être surabondant d'amour pour accéder à la vérité du pardon. La meilleure imitation de Jésus, c'est le pardon. Dans l’Évangile, le fils prodigue, la femme adultère, Marie Madeleine, sont des exemples merveilleux du pardon que le Christ nous donne à imiter.
    Dieu est pardon, amour et miséricorde ; la nouveauté radicale du christianisme se situe ici et nulle part ailleurs. Les hommes doivent pardonner comme Dieu lui-même pardonne de manière inlassable. Nous avons été façonnés par Dieu, et il nous suffit de nous souvenir de nos origines divines pour accéder sans peine à sa volonté qui nous demande d'être parfaits comme notre Père céleste est parfait dans la miséricorde. Le pardon permet toujours une recréation de l'homme, car il s'agit d'une chance venue du Ciel... »

    Cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien - Entretien sur la foi (ch. VII), Fayard, 2015.

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  • Méditation : Marie à Jésus, par Jésus, pour Jésus

    « O Mère sainte et heureuse compagne de Jésus en ses mystères, en ses labeurs, en sa croix, en sa vie, en sa mort ; daignez nous départir quelque grâce et lumière, pour parler de celui qui est la grâce du Père, et la splendeur de sa lumière !
    Parlant de vous, Marie, nous parlons de Jésus ; parlant de vos grandeurs nous parlons des grandeurs de Jésus ; parlant de vos dispositions, nous parlons de celles dans lesquelles il doit être conçu. Car c'est pour lui que vous recevez cette grâce et pureté admirable. Vous êtes le trône où il veut habiter, et votre pureté est la pureté dans laquelle il veut être conçu. Vous êtes à lui, et vous êtes par lui, et vous êtes pour lui. Et comme les personnes divines n'ont subsistance en la Trinité que dans leurs relations mutuelles, vous aussi, ô Vierge sainte, ô personne divine et humaine tout ensemble, divine en grâce et humaine en nature, vous n'avez subsistance en l'être de la grâce, que par relation à Jésus, vous ne vivez que par sa grâce, avant qu'il vive à vous par la nature, vous ne respirez que par son esprit, et vos grâces et vos grandeurs sont siennes : c'est lui qui vous les a acquises, c'est lui qui vous les confère, se préparant en vous un tabernacle à soi-même. »

    Cardinal de Bérulle (1575-1629), Opuscules de piété, CXVII (I, II), Coll. "Les maîtres de la spiritualité chrétienne - Textes et études", Introduction de Gaston Rotureau, Aubier, Paris, 1943.

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  • « Chemin de Croix du Vendredi Saint en prière pour la paix » pour l’Archevêque de Manille

    Célébrer un Chemin de Croix dans les rues de Manille, pour réfléchir sur la Passion du Christ, se réconcilier avec le Seigneur et renouveler sa vie en priant intensément « pour les catastrophes naturelles et pour la paix » : c’est ce qu’a demandé aux fidèles l’Archevêque de Manille, S.Em. le Cardinal Luis Antonio G. Tagle, les encourageant à participer au Chemin de Croix organisé par l’Eglise locale, qui verra les fidèles défiler en procession dans la ville. Ainsi que l’indique une note envoyée à Fides, le Cardinal a expliqué : « Il faut demander pardon au Seigneur et aider les personnes défavorisées non seulement celles qui sont paralysées par des événements tels que les typhons mais aussi celles qui sont opprimées par la corruption, l’injustice, le manque de vérité, l’égoïsme et l’insensibilité ». « Ouvrons nos yeux et nos cœurs. Faisons quelque chose pour réduire l’impact des catastrophes. Changeons nos styles de vie de manière à diminuer les catastrophes causées par l’homme » a indiqué l’Archevêque de Manille.

    Prêtres, religieux et fidèles de tous les Vicariats du Diocèse vivront un Chemin de Croix dans les rues de la capitale, qui se déroulera sur un parcours de sept kilomètres. Il s’agira d’un « chemin pénitentiel » qui se conclura dans la Cathédrale de l’Immaculée Conception, indique la note.

    Citant les problèmes des familles et des enfants qui vivent dans les rues parce qu’évacués, l’Archevêque a souhaité qu’au travers du chemin pénitentiel, « chaque fidèle catholique soit illuminé et inspiré à aider les personnes qui souffrent souvent suite aux catastrophes naturelles » ou à cause des effets des conflits qui, encore actuellement, agitent la nation. (PA)

    Source : Agence Fides (31/03/2015)

  • IVe centenaire du martyr de St John Ogilvie, SJ (Glasgow, GB, 9-10 mars)

    IVe,centenaire,martyr,St John Ogilvie,Glasgow,9-10 mars,Cardinal,Cormac Murphy-O'Connor,Abbé,Roger Reader,Mgr Javier Herrera Corona

    Le Saint-Père a nommé son Envoyé spécial pour ces célébrations, le Cardinal Cormac Murphy-O'Connor ; il sera accompagné par l'Abbé Roger Reader, son secrétaire, et de Mgr Javier Herrera Corona, Conseiller de nonciature (GB).