Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

careme - Page 5

  • Bientôt l'entrée en Carême...

    Carême - Au désert...

    Carême,cendres,quadragésime,40 jours,sexagésime,désert,mort,prière,pénitence« Chers fidèles, pourquoi le Carême dure-t-il quarante jours ? Sans aucun doute pour nous rappeler les quarante années d’exode du peuple hébreu dans le désert avant de gagner la Terre promise ou encore pour revivre les quarante jours de prière et de jeûne de Jésus poussé au désert par l’Esprit-Saint.

    Pour les Hébreux, le désert fut un temps d’épreuve et même de manque de confiance en Dieu. Mais pour Dieu ce fut l’occasion, certes, d’éprouver son peuple et même de le punir de son infidélité, mais surtout de faire éclater sa miséricorde en lui donnant une nourriture et une boisson miraculeuses, en guérissant ses blessures et en l’invitant à la conversion.

    Pour Jésus aussi le désert fut un temps de mise à l’épreuve. Revivant les diverses étapes par lesquelles est passé le peuple de Dieu, Notre-Seigneur est mis à l’épreuve par le démon. Mais, à la différence de ses pères, il surmonte l’épreuve et demeure fidèle à son Père, préférant la Parole de Dieu au pain, la confiance en son Père au miracle merveilleux, le service de Dieu à tout espoir de domination terrestre.

    Et pour nous ? Comment allons-nous vivre ces quarante jours qui commencent ? Temps d’épreuve, le Carême est à l’image de notre vie chrétienne : nous ne sommes pas encore arrivés à la Terre promise, nous sommes tentés et éprouvés. Mais Dieu continue de prendre soin de nous, en nous abreuvant de l’eau des sacrements et en nous nourrissant du pain vivant de son Corps. Avec Jésus, passons ces quarante jours dans la prière et la confiance en Dieu... au désert ! »

    Abbé Arnaud Evrat, FSSP

    Source : Introibo - fssp.ch - février 2015


    Des cendres à la lumière : la montée vers Dieu

    Carême,cendres,quadragésime,40 jours,sexagésime,désert,mort,prière,pénitence« Le dimanche de la Septuagésime que nous célébrons en ce début du mois de février (*) nous rappelle que le temps de la Pénitence va bientôt commencer. Dans quelques jours en

    effet, nous recevrons sur nos têtes ces cendres bénies qui marquent le début du Carême et nous invitent à une plus grande conversion.
    Sans doute connaissez-vous la fable 'Le lièvre et la tortue' de Jean de la Fontaine. Certain de remporter la course, le lièvre se disait avec confiance : « j’ai le temps, pourquoi me presser, allons cueillir ici un trèfle ou ailleurs un brin de romarin... » Hélas, nous lui sommes un peu semblables : « pourquoi me presser, la conversion est chose coûteuse, exigeante, difficile ; demain, il sera bien temps » !

    (*) célébré dimanche dernier.

    L’Église, comme une vraie mère, pleine d’ans et d’expérience, sait trop combien cette folle pensée risque de nous perdre. Avec saint Paul, imaginons un stade où il nous faut courir pour remporter la palme : nous sommes là, tous, serrés, au coude à coude, pas un ne manque. Levons cependant la tête avant de nous élancer. Au-dessus de nous, une grande banderole, sur laquelle on peut lire ces mots que nous n’entendons jamais sans une sueur froide, sans un certain malaise : « ô homme, souviens-toi que tu viens de la poussière, et que tu retourneras à la poussière ». Voilà quels mots surmontent la porte d’entrée de la sainte quarantaine...

    Ces paroles sont trop dures à entendre. L’Église le sait bien, elle le sait parfaitement, mais elle ne les répète pas moins, avec une conviction chaque année affermie. Elle connaît trop notre légèreté, notre inconstance, elle sait trop nos oublis. Alors, elle nous rassemble afin que nul ne puisse s’excuser faussement et dire qu’il ne savait pas. Mes frères, demain nous serons morts. Il ne faut pas le dire ? Si, il faut le dire, et le redire encore ! Qu’est-ce que notre vie, sinon un court passage. Prenons en exemple la foi et le christianisme rayonnant de ce XVIIe siècle qu’on a appelé avec raison le grand siècle des âmes. Ces âmes-là, elles savaient regarder la mort en face, au-lieu de parler sans cesse d’autre chose ! Mais comme le disait si finement Newman : « Nous savons tous que nous mourrons, mais au fond, nous n’y croyons pas ! »

    Aujourd’hui, donc, permettez que le sujet soit évoqué. Car si bientôt la main du prêtre répandra sur vos têtes ces cendres sombres et inconsistantes, puissions-nous comprendre toute la portée de ce geste. Que sont-elles, ces cendres ? Ou plutôt, que furent-elles ? Avant d’être réduites à rien, il s’agissait de rameaux verts, et il n’y a pas encore longtemps, ces branchages verdissaient dans de paisibles jardins. Ils y seraient peut-être encore, tout pleins de sève et de vigueur, si nous ne les avions coupés. Qui peut comprendre, comprenne. Notre vie est fugitive, elle passe avec le temps. Et dans quelques jours, quelques mois, au mieux quelques années, la mort aura triomphé de notre résistance. « Comme on frissonne, écrit Pius Parsch (*), devant un tombeau ouvert, à voir, près de quelques ossements, une poignée de cendres grises. Souviens-toi, homme ! Tu es poussière. Tu retourneras en poussière. Fragilité, caducité, voilà ce que signifie la cendre. La vie est éphémère, celle des autres, mais aussi la mienne. »

    (*) Dom Pius Parsch (1884-1954), Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936.

    Et qui alors se souviendra de nous ? Si vous allez à Rome, allez voir, dans l’abside de Saint-Pierre, le monumental et somptueux tombeau du pape Urbain VIII Barberini : détournez votre regard de l’abondance des marbres pour regarder, au bas de la statue, un livre ouvert, le livre des vivants : vous y verrez la main squelettique de la mort qui y efface le nom du pape. Demain, pape, évêque, prêtre ou simple fidèle, nous serons oubliés, nous serons passés. Sans aller jusqu’à Rome, quand vous pousserez vos pas jusqu’au cimetière tout proche, regardez bien ces tombes : sur beaucoup, vous ne pourrez plus lire même un nom.

    Victor Hugo, dans un célèbre poème, évoque à son tour les marins tombés en mer dont plus personne ne se souvient : « Puis votre souvenir même est enseveli. Le corps se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire. Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire, sur le sombre océan jette le sombre oubli. Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue, (...) Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre... ».

    Et Bossuet, un auteur plus catholique, ne s’exprime pas autrement : « C’est bien peu de chose que l’homme. Le temps viendra où cet homme qui nous semblait si grand ne sera plus. Si longtemps soit-on au monde, y serait-on mille ans, il faut en venir là. Il n’y a que le temps de ma vie qui me fait différent de ce qui ne fut jamais. J’entre dans la vie avec la loi d’en sortir, je viens faire mon personnage, je viens me montrer comme les autres ; après, il faudra disparaître. »

    Que ces quelques lignes ne vous terrorisent pas, loin s’en faut, mais disposent vos âmes à entendre ces mots de Jésus lui-même : « Nul ne sait ni le jour ni l’heure. A quoi bon alors gagner le monde entier si l’on vient à perdre son âme ». Notre vie, comme un peu de poussière ou de cendre, est inconsistante : un simple souffle suffit à la disperser. Memento mori, « souviens-toi que tu vas mourir ». Tel est le néant de l’homme. Brièveté de notre vie, vanité des choses qui passent. « Tout est vanité, hors aimer Dieu, et le servir Lui seul ». Chers amis, « tout passe, Dieu seul demeure ». Dieu seul demeure : que ce soit là notre grande lumière, celle qui, joyeusement, nous conduise jusqu’à Lui. Que les cendres que nous allons recevoir dans quelques jours nous rappellent que nous sommes les petites créatures de Dieu, qu’Il nous a voulus par amour et qu’Il nous appelle à aller à sa lumière par une conversion intérieure de nos âmes. Des cendres à la lumière, c’est pour nous une montée joyeuse vers Dieu. »

    Abbé Arnaud Moura, FSSP

    Source : Introibo - fssp.ch - février 2015

  • Programme du Pape François pour les mois de février, mars et avril 2015

    Voici les cérémonies que présidera le Pape François en février, mars et avril :

    FÉVRIER

    Lundi 2 : Fête de la Présentation et Journée mondiale de la vie consacrée
    17h30, Basilique vaticane, Messe pour les religieux et consacrés.
    Dimanche 8 :
    16h00, visite à la paroisse St Michel Archange à Pietralata.
    Samedi 14 :
    11h00, Basilique vaticane, Consistoire ordinaire public pour la création de Cardinaux et certaines causes de canonisation.
    Dimanche 15 :
    10h00, Basilique vaticane, Messe concélébrée avec les nouveaux Cardinaux.
    Mercredi 18 : Cendres
    16h30, Basilique St Anselme, station pénitentielle
    17h00, Basilique Ste Sabine, Messe avec imposition des cendres.
    Dimanche 22 : 1er dimanche de Carême
    Début de la retraite de Carême de la Curie Romaine à Ariccia.
    Vendredi 27 :
    Conclusion des exercices spirituels à Ariccia.

    MARS

    Dimanche 8 : 3ème dimanche de Carême
    16h00, visite à la paroisse romaine Sainte Marie Mère du Rédempteur.
    Vendredi 13 :
    17h00, Basilique vaticane, liturgie pénitentielle.
    Samedi 21 :
    Visite pastorale à Naples et Pompei (Italie).
    Dimanche 29 : Rameaux
    09h30, Place St Pierre, bénédiction des rameaux, procession et Sainte Messe.

    AVRIL

    Jeudi 2 : Jeudi Saint
    09h30, Basilique vaticane, Messe chrismale.
    Vendredi 3 : Vendredi Saint
    17h00, Basilique vaticane, célébration de la Passion.
    21h15, Colisée, Via Crucis.
    Samedi 4 : Samedi Saint
    20h30, Basilique vaticane, Veillée pascale.
    Dimanche 5 : Pâques
    10h15, Place St Pierre, Messe de Pâques et bénédiction Urbi et Orbi.
    Dimanche 12 : Divine Miséricorde
    10h00, Basilique vaticane, Messe pour les fidèles de rite arménien.

    Sources : Salle de presse du Saint-Siège - Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.1.15).

  • Devenons des êtres aimants ! - P. Zanotti-Sorkine - Homélie du 28 mars 2014

    (Sur Mc XII, 28-34 : le grand commandement de l'amour)

    Site internet des homélies de semaine et du dimanche du Père Michel-Marie

  • Dimanche 06 avril 2014

    5ème dimanche de Carême

    (Premier dimanche de la Passion)

    Introït du 5ème dimanche de Carême (1er dimanche de la Passion)

     
    Ant. ad Introitum. Introitus. Ps. 42, 1-2.
    Iúdica me, Deus, et discérne causam meam de gente non sancta : ab homine iníquo et dolóso éripe me : quia tu es Deus meus et fortitúdo mea.
    Ô Jugez-moi, ô Dieu, et séparez ma cause de celle d’une nation qui n’est pas sainte : délivrez-moi de l’homme méchant et trompeur. Car vous êtes ma force, ô Dieu.

    Ps. ibid., 3.
    Emítte lucem tuam et veritátem tuam : ipsa me de duxérunt et adduxérunt in montem sanctum tuum et in tabernácula tua.
    Envoyez votre lumière et votre vérité ; elles me conduiront et m’amèneront à votre montagne sainte et à vos tabernacles.
     
    L'antienne de la résurrection de Lazare
    C’est le chant de communion du cinquième dimanche de Carême.
    Nouvelle interprétation proposée par les "Cantori Gregoriani" sous la direction de Fulvio Rampi ICI.
    (avec guide d'écoute)
     
  • Méditation : se libérer de toute faim...

    « Compris dans toute sa profondeur, le jeûne est le seul moyen pour l'homme de recouvrer sa vraie nature spirituelle. c'est un défi, non théorique mais vraiment concret, au Menteur qui a réussi à nous convaincre que nous n'avons besoin que de pain, et qui a édifié sur ce mensonge toute la connaissance, la science et l'existence humaines. Le jeûne dénonce ce mensonge et prouve qu'il en est un. Il est très significatif que ce soit lors de son jeûne que le Christ rencontra Satan et que, plus tard, il ait dit que Satan ne peut être vaincu "que par le jeûne et la prière". Le jeûne est le véritable combat contre le diable parce qu'il est le défi à la loi singulière et universelle qui en fait le "prince de ce monde". Mais si quelqu'un a faim et découvre alors qu'il peut être vraiment indépendant de cette faim, ne pas être détruit par elle mais, tout au contraire, la transformer en une source d'énergie spirituelle et de victoire, alors plus rien ne subsiste de ce grand mensonge dans lequel nous avons vécu depuis Adam. »

    Alexandre Schmemann, Le Grand Carême (Le Carême dans nos vies, 3), Spiritualité Orientale n°13, Abbaye de Bellefontaine, 1977.

    tentation-desert-enluminure-a.jpg

    Psautier enluminé (v.1222), Copenhague, Det kongelige Bibliotek (Source)

  • Dimanche 30 mars 2014

    4ème dimanche de Carême (Lætare)

    Introït du 4ème dimanche de Carême

     
    Ant. ad Introitum. Is. 66, 10 et 11.
    Lætáre, Ierúsalem : et convéntum fácite, omnes qui dilígitis eam : gaudéte cum lætítia, qui in tristítia fuístis : ut exsultétis, et satiémini ab ubéribus consolatiónis vestræ.
    Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez ; tressaillez de joie avec elle, vous qui avez été dans la tristesse afin que vous exultiez et soyez rassasiés à la mamelle de vos consolations.

    Ps. 121, 1.
    Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus.
    Je me suis réjoui de ce qui m’a été dit : Nous irons dans la maison du Seigneur.

    V/. Glória Patri.
     
     
    "Lutum fecit ex sputo Dominus" (Antienne de l’aveugle-né, chant de communion du dimanche "Lætare",  quatrième dimanche de Carême)
    Nouvelle interprétation proposée par les "Cantori Gregoriani" sous la direction de Fulvio Rampi ICI.
    (avec guide d'écoute)

  • 17h00 : Célébration pénitentielle présidée par le Pape François à la Basilique Saint-Pierre

     Livret de la célébration

    « Un évêque ou un prêtre qui ne prie pas, ne célèbre pas quotidiennement la messe, ou ne va pas se confesser régulièrement devient médiocre, et ne fait pas de bien à l’Église », avait affirmé le Pape lors de l’audience générale, ce mercredi.

    François a donc donné l’exemple ce soir à la célébration pénitentielle qu'il présidait, en allant se confesser le premier, avant d’administrer lui-même le Sacrement de la Réconciliation à plusieurs fidèles. Les confesseurs présents dans la basilique lui ont aussitôt emboîté le pas.

    C'est donc cette image forte et ô combien symbolique que l'on retiendra de la Célébration pénitentielle de ce soir, en la Basilique Saint Pierre. Elle donne le coup d’envoi de la fête du Pardon, soit « 24 heures pour le Seigneur », une initiative organisée par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, en lien avec plusieurs diocèses du monde entier, à la veille du quatrième dimanche de Carême, le dimanche de « Laetare ». Ce moment de pénitence se poursuivra durant la nuit dans plusieurs églises du centre de Rome qui resteront ouvertes pour les fidèles désirant prier et se confesser.

    Revêtir l'homme nouveau et rester dans l'amour

    Le Temps du Carême est celui de la conversion, a rappelé le Pape au cours de son homélie. « Se convertir n’est pas seulement affaire d’un moment, ou d’une période de l’année, c’est un engagement qui dure toute la vie », a-t-il déclaré, avant d’évoquer deux aspects essentiels de la vie chrétienne.

    Le premier : se revêtir de « l’homme nouveau », né du Baptême. Le chrétien est appelé à « se détourner du péché et à fixer son regard sur l’essentiel ». L’homme renouvelé peut parler en vérité et rejeter le mensonge, choisir de ne pas voler mais de partager ce qu’il possède, il peut ne pas céder à la colère et à l’esprit de vengeance, pour être doux et miséricordieux, ne pas tomber dans la diffamation et la médisance, mais voir plutôt ce qu’il y a de meilleur en chacun.

    Second aspect essentiel de la vie chrétienne : rester dans l’amour. A l’image de Dieu, qui « ne se lasse jamais de nous pardonner. L’amour de Dieu vainc le péché et donne la force de se relever et de recommencer », affirme le Pape. Le chrétien doit vivre de cet amour et devenir disciple crédible du Christ, a-t-il ajouté.

    François a enfin enjoint les fidèles à devenir missionnaires après cette célébration, à proposer aux autres l’expérience de la réconciliation avec Dieu, et leur partageant la joie de recevoir le pardon du Père. « Si tu vas vers le Père avec tes péchés, au lieu de te réprimander, il t’accueillera, te pardonnera, et te fera fête. Cela vous devez le dire aux gens ! ». Et le Pape de s’exclamer : « recevons la Miséricorde et faisons miséricorde ! »

    Source : Radio Vatican.

  • Communion - 3ème semaine de Carême : "Passer invenit sibi"

    Hebdomada Tertia Quadragesimæ - Ad Missam
    Schola Antiqua - Juan Carlos Asensio Palacios

    Passer invenit sibi domum,
    et turtur nidum, ubi reponat pullos suos:
    altaria tua Domine virtutum, Rex meus,
    et Deus meus: beati qui habitant in domo tua,
    in sæculum sæculi laudabent te. (Ps 83, 3-4)

  • Dimanche 23 mars 2014

    3ème dimanche de Carême

    Introït du 3ème dimanche de Carême

     
    Ant. ad Introitum. Ps. 24, 15-16.
    Oculi mei semper ad Dóminum, quia ipse evéllet de láqueo pedes meos : réspice in me, et miserére mei, quóniam únicus et pauper sum ego.
    Mes yeux sont constamment tournés vers le Seigneur ; car c’est lui qui retirera mes pieds du filet : regardez-moi et ayez pitié de moi ; car je suis délaissé et pauvre.

    Ps. ibid., 1-2.
    Ad te, Dómine, levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam.
    Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme : mon Dieu, je mets ma confiance en vous ; que je n’aie pas à rougir.

    V/. Glória Patri.
     
    "Qui biberit aquam" (Antienne de la Samaritaine, chant de communion du 3ème dimanche de Carême) : Nouvelle interprétation proposée par les "Cantori Gregoriani" sous la direction de Fulvio Rampi ICI. (avec guide d'écoute)
     
  • Dimanche 16 mars 2014

    2ème dimanche de Carême

    Introït du 2ème dimanche de Carême

    Ant. ad Introitum. Ps. 24, 6, 3 et 22.
    Reminíscere miseratiónum tuarum, Dómine, et misericórdiæ tuæ, quæ a sæculo sunt : ne umquam dominéntur nobis inimíci nostri : líbera nos, Deus Israël, ex ómnibus angústiis nostris.
    Souvenez-vous de vos bontés, Seigneur, et de votre miséricorde qui datent des siècles passés. Que nos ennemis ne triomphent jamais de nous. Dieu d’Israël, délivrez-nous de toutes nos tribulations.

    Ps. ibid., 1-2.
    Ad te, Dómine, levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam.
    Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme ; mon Dieu, je mets ma confiance en vous, que je n’aie pas à rougir.

    V/. Glória Patri.

    Nouvelle interprétation proposée par les "Cantori Gregoriani" sous la direction de Fulvio Rampi ICI.
    (avec guide d'écoute)

    Calendrier liturgique

  • Audi, benígne Cónditor (Hymne des Vêpres pour le Carême)

    Ensemble vocal "Vox Reflexa" - Saint Louis Abbey Church (2011)

    Hymne attribué au Pape St Grégoire le Grand (540-604)
     
    1. Audi, benígne Cónditor,
    nostras preces cum flétibus,
    sacráta in abstinéntia (1)
    fusas quadragenária.

    1. Créateur plein de bonté,
    Ecoutez nos prières et regardez nos larmes
    Que nous répandons en ces jours
    Du jeûne sacré de la Sainte Quarantaine.


    2. Scrutátor alme córdium,
    infírma tu scis vírium;
    ad te revérsis éxhibe
    remissiónis grátiam.

    2. Vous qui scrutez le fond de nos cœurs
    Vous connaissez notre faiblesse
    Pardonnez à vos enfants qui reviennent vers Vous,
    Donnez Votre pardon gratuitement.


    3. Multum quidem peccávimus,
    sed parce confiténtibus,
    tuíque laude nóminis (2)
    confer medélam lánguidis.

    3. Vraiment, nous avons beaucoup péché
    Mais pardonnez-nous en considération de l'humble aveu
    Pour la gloire de Votre Nom,
    Guérissez nos âmes malades.


    4. Sic corpus extra cónteri
    dona per abstinéntiam,
    ieiúnet ut mens sóbria
    a labe prorsus críminum. (3)

    4. Donnez-nous de mortifier nos corps par l'abstinence,
    Afin que le jeûne gagne aussi nos âmes
    Ils cesseront ainsi de retomber
    Dans les crimes du péché.


    5. Præsta, beáta Trínitas,
    concéde, simplex Unitas,
    ut fructuósa sint tuis
    hæc parcitátis múnera. Amen.

    5. Concédez, O Bienheureuse Trinité,
    Qui êtes un seul Dieu, que votre grâce
    Soit profitable à vos enfants par l'offrande
    Qu'ils vous font de leurs jeûnes. Amen.


    Notes : Les modifications apportées par le Pape Urbain VIII en 1632 pour le Bréviaire sont :
    1. in hoc sacro ieiunio. ; 2. ad nominis laudem tui. ; 3. Concede nostrum conteri/ corpus per abstinentiam/ culpae ut relinquant pabulum/ ieiuna corda criminum.
  • Angélus de ce dimanche 09 mars 2014

    « L'Évangile du premier dimanche de Carême présente chaque année l'épisode des tentations de Jésus, lorsque le Saint-Esprit, descendu sur lui après le baptême dans le Jourdain, le poussa à affronter ouvertement Satan dans le désert pendant quarante jours, avant de commencer sa mission publique.

    Le tentateur essaie de détourner Jésus du plan de son Père, c'est-à-dire de la voie de sacrifice, de l'amour qui s'offre lui-même en expiation, pour lui faire prendre un chemin facile, de succès et de pouvoir. Le duel entre Jésus et Satan advient à coups de citations de la Saint Écriture. Le diable, en effet, pour détourner Jésus du chemin de la croix, lui présente de faux espoirs messianiques : le bien-être économique, indiqué par la capacité de transformer les pierres en pain, le style spectaculaire et miraculeux, avec l'idée de se jeter du point le plus haut du temple de Jérusalem, et de se faire sauver par des anges, et enfin le raccourci de pouvoir et de domination, en échange d'un acte d'adoration de Satan. Ce sont les trois groupes de tentations : nous les connaissons bien !

    Jésus rejette clairement toutes ces tentations et réaffirme sa détermination à suivre la voie tracée par le Père, sans aucun compromis avec le péché et la logique du monde. Notez bien comment Jésus a répondu. Lui ne dialogue pas avec Satan, comme le fit Eve dans le Jardin d'Eden. Jésus sait qu'avec Satan on ne peut pas dialoguer, parce qu'il est tellement malin. C'est pourquoi Jésus, au lieu du dialoguer comme avait fait Eve, choisit de se réfugier dans la Parole de Dieu et de répondre avec la force de cette Parole. Rappelez-vous ceci : au moment de la tentation, de nos tentations, pas d'arguments avec Satan, mais toujours se défendre par la Parole de Dieu ! Et cela nous sauvera. Dans ses réponses à Satan, le Seigneur, utilisant la Parole de Dieu, nous rappelle tout d'abord que "l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu" (Mt 4,4 ; Cf. Dt 8,3), et cela nous donne de la force, nous soutient dans la lutte contre la mentalité mondaine qui abaisse l'homme au niveau des besoins primaires, lui faisant perdre la faim de ce qui est vrai, bon et beau, la faim de Dieu et de son amour. Il rappelle aussi que "il est également écrit : « Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu » (v. 7), puisque le chemin de la foi passe aussi par des moments d'obscurité, de doute, et se nourrit de patience et d'attente persévérante. Jésus enfin rappelle que "il est écrit : « C'est le Seigneur, ton Dieu, que tu adoreras : à lui seul tu rendras un culte » (v. 10) ; c'est à dire que nous devons nous débarrasser des idoles, des choses vaines, et construire notre vie sur l'essentiel.

    Ces paroles de Jésus seront ensuite confirmées dans ses actions. Son absolue fidélité au dessein d'amour du Père le conduira au bout de trois ans à la confrontation finale avec le "prince de ce monde" (Jn 16, 11), à l'heure de la passion et de la croix, et c'est là que Jésus emportera sa victoire définitive, la victoire de l'amour !

    Chers frères et sœurs, le temps du Carême est une occasion propice pour nous tous pour réaliser un chemin de conversion, en nous confrontant sincèrement à cette page de l’Évangile. Renouvelons les promesses de notre Baptême : renonçons à Satan et à toutes ses œuvres et séductions - parce qu'il est un séducteur -, pour marcher dans les voies de Dieu et "arriver à Pâques dans la joie de l'Esprit Saint" (Oraison du 1er Dimanche de Carême année A).

    Pendant ce temps de Carême, nous devons garder à l'esprit l'invitation de la Caritas International dans sa campagne contre la faim dans le monde. Je vous souhaite à tous que ce chemin du Carême qui vient de commencer soit riche de fruits ; et je vous demande un souvenir dans la prière pour moi, et pour les collaborateurs de la Curie romaine, qui ce soir, commenceront la semaine d'Exercices spirituels. Merci. »

    (Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.)

    Il n'y aura donc pas d'audience générale ce mercredi 12 mars, le Saint-Père étant en retraite avec la curie romaine pour la semaine d'Exercices spirituels (du 9 au 14 mars).

    N.B. : Contrairement à l’ordinaire, cette retraite n’aura pas lieu au Vatican, le Pape François emmenant la curie à Ariccia, au sud-est de Rome, dans la région dite des « Châteaux romains » (« Castelli Romani »).
    Sur le territoire de cette commune, se trouvent notamment le sanctuaire de « Sainte-Marie-de-Galloro », qui abrite un chef d’œuvre pictural du Xe siècle, et la « Maison du Sacré-Cœur », centre jésuite de retraites et d’exercices spirituels.

  • Méditation : les tentations de Jésus au désert

    « Notre-Seigneur a voulu particulièrement, dans sa tentation du Jourdain, nous enseigner l'art des combats spirituels et nous mériter la victoire. Il a voulu nous montrer le secret de la force, qui est l'amour. Voyez dans quelles conditions il s'avance au-devant des tentations : "Plenus spiritu sancto" (S. Luc) ; "ductus a spiritu" (S. Marc). Son Cœur est rempli de l'amour de son Père, c'est sa force. Remarquez ses réponses au démon, elles sont toutes tirées de l’Écriture, parce qu'il se nourrit de la parole.
    [...]
    Dans cet évangile, Notre-Seigneur ne nous donne pas seulement le secret de sa force qui est l'amour, mais il nous enseigne aussi les moyens pour entretenir et accroître cet amour : ces moyens sont la prière, la méditation de la sainte Écriture, la solitude, le jeûne. C'étaient là les occupations de Notre-Seigneur au désert ; c'est par là que son divin Cœur se préparait aux tentations qu'il avait résolu de subir pour notre instruction. Ce sont là les vertus que l’Église nous invite à pratiquer pendant le saint temps de carême, pour croître dans l'amour et dans la force et prendre une vie nouvelle à l'occasion des grands mystères de la Rédemption.
    Une âme dissipée et répandue au dehors, une âme distraite, une âme sensuelle peut-elle aimer fortement Notre-Seigneur ?
    Disciplinons notre volonté par la règle de la solitude et du silence, recueillons notre esprit dans la prière et la méditation, mortifions notre corps par le jeûne, et Notre-Seigneur viendra dans notre âme purifiée pour y allumer le feu de son amour. »

    P. L. Dehon, L'Année avec le Sacré-Cœur - Méditations pour tous les jours de l'année, Tome I (Le 1er dimanche de Carême), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. [1910].

    tentation-desert-2a.jpg

    La tentation dans le désert, par Briton Riviere (1898) - Guildhall Art Gallery, Londres

  • Méditation : le Christ transpercé sur la Croix...

    « Chers frères et sœurs, regardons le Christ transpercé sur la Croix ! Il est la révélation la plus bouleversante de l'amour de Dieu, un amour dans lequel eros et agapè, loin de s'opposer, s'illuminent mutuellement. Sur la Croix c'est Dieu lui-même qui mendie l'amour de sa créature : Il a soif de l'amour de chacun de nous. L'apôtre Thomas reconnut Jésus comme "Seigneur et Dieu" quand il mit la main sur la blessure de son flanc. Il n'est pas surprenant que, à travers les saints, beaucoup aient trouvé dans le Cœur de Jésus l'expression la plus émouvante de ce mystère de l'amour. On pourrait précisément dire que la révélation de l'eros de Dieu envers l'homme est, en réalité, l'expression suprême de son agapè. En vérité, seul l'amour dans lequel s'unissent le don désintéressé de soi et le désir passionné de réciprocité, donne une ivresse qui rend légers les sacrifices les plus lourds. Jésus a dit : "Quand je serai élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes" (Jn 12, 32). La réponse que le Seigneur désire ardemment de notre part est avant tout d'accueillir son amour et de se laisser attirer par lui. Accepter son amour, cependant, ne suffit pas. Il s'agit de répondre à un tel amour pour ensuite s'engager à le communiquer aux autres : le Christ "m'attire à lui" pour s'unir à moi, pour que j'apprenne à aimer mes frères du même amour. »

    Benoît XVI, extrait du Message pour le Carême 2007.
    (Texte intégral)

    tableau-a.jpg

    La Bse Marie du Divin Cœur Droste zü Vischering et Ste Marguerite-Marie Alacoque
    en adoration devant le Sacré-Cœur de Jésus.

    (Source et crédit photo)

  • Méditation : le Carême

    « Dès les origines, donc, le Carême est vécu comme le temps de la préparation immédiate au Baptême, qu'il faut administrer solennellement au cours de la Veillée pascale. Tout le Carême était un chemin vers cette grande rencontre avec le Christ, cette immersion dans le Christ et ce renouveau de la vie. Nous sommes déjà baptisés, mais le Baptême n'est souvent pas très efficace dans notre vie quotidienne. C'est pourquoi, pour nous aussi, le Carême est un "catéchuménat" renouvelé, dans lequel nous allons à nouveau à la rencontre de notre Baptême pour le redécouvrir et le revivre en profondeur, pour devenir à nouveau réellement chrétiens. Le Carême est donc une occasion de "redevenir" chrétiens, à travers un processus constant de transformation intérieure, et de progrès dans la connaissance et dans l'amour du Christ. La conversion n'est jamais faite une fois pour toutes, mais c'est un processus, un chemin intérieur de toute notre vie. Cet itinéraire de conversion évangélique ne peut certes pas se limiter à une période particulière de l'année: c'est un chemin quotidien, qui doit embrasser tout le cours de l'existence, chaque jour de notre vie. Dans cette optique, pour chaque chrétien et pour toutes les communautés ecclésiales, le Carême est le temps spirituel favorable pour s'entraîner avec une plus grande ténacité à rechercher Dieu, en ouvrant son cœur au Christ...

    Cette conversion du cœur est tout d'abord un don gratuit de Dieu, qui nous a créés pour lui et qui nous a rachetés en Jésus Christ: notre véritable bonheur consiste à demeurer en Lui (cf. Jn 15, 3). C'est pour cette raison qu'il prévient lui-même, par sa grâce, notre désir et qu'il accompagne nos efforts de conversion. Que signifie, en réalité, se convertir ? Se convertir signifie chercher Dieu, aller avec Dieu, suivre docilement les enseignements de son Fils, de Jésus Christ... Se convertir signifie alors ne pas rechercher son propre succès personnel - qui est quelque chose qui passe - mais, en abandonnant toute certitude humaine, se placer avec simplicité et confiance à la suite du Seigneur pour que Jésus devienne pour chacun, comme aimait à le répéter la bienheureuse Teresa de Calcutta, "mon tout en tout". Celui qui se laisse conquérir par Lui ne craint pas de perdre sa propre vie, car sur la Croix Il nous a aimée et s'est donné lui-même pour nous. Et précisément en perdant notre vie par amour nous la retrouvons.

    [...]

    Chers frères et sœurs, que la période quadragésimale, que nous entreprenons aujourd'hui avec le rite austère et significatif de l'imposition des Cendres, soit pour tous une expérience renouvelée de l'amour miséricordieux du Christ, qui sur la Croix a versé son sang pour nous. Mettons-nous docilement à son école, pour apprendre à "redonner", à notre tour, son amour au prochain, en particulier à ceux qui souffrent et qui sont en difficulté. Telle est la mission de chaque disciple du Christ, mais pour l'accomplir il est nécessaire de rester à l'écoute de sa Parole et de se nourrir avec assiduité de son Corps et de son Sang. Que l'itinéraire quadragésimal, qui dans l’Église antique est l'itinéraire vers l'initiation chrétienne, vers le Baptême et l'Eucharistie, soit pour nous baptisés un temps "eucharistique" au cours duquel nous participons avec une plus grande ferveur au sacrifice de l'Eucharistie. Que la Vierge Marie qui, après avoir partagé la passion douloureuse de son divin Fils, a fait l'expérience de la joie de sa résurrection, nous accompagne au cours de ce Carême vers le mystère de la Pâque, révélation suprême de l'amour de Dieu.
    Bon Carême à tous ! »

    Benoît XVI, extrait de l'Audience générale du 21 février 2007.
    (Texte intégral)

    BXVI-cendres.jpg

  • Audience générale de ce mercredi 05 mars 2014

    Le Pape François a consacré la catéchèse de l'Audience générale tenue Place St Pierre au Carême qui débute ce jour :
    Durant ces quarante jours de préparation au mémorial de la passion, mort et résurrection du Seigneur, "l’Église nous demande deux choses, prendre mieux conscience de son action rédemptrice et vivre plus intensément notre baptême. La conscience des merveilles que le Christ a accompli pour notre salut nous prépare à rendre grâce à Dieu... Vivre jusqu'au bout le baptême signifie ne pas céder à l'indifférence, ne pas s'habituer à la misère... Il y a effectivement un risque à accepter passivement certains comportements et à ne pas réagir face à certaines situations. Nous nous habituons à la violence comme si elle était naturelle, à ce que des personnes dorment en plein air...aux réfugiés à la recherche de liberté et de dignité, qui ne sont pas accueillis comme il faudrait. On s'habitue aussi à vivre dans une société qui prétend se passer de Dieu, dans laquelle les parents n'apprennent pas à prier à leurs enfants, ni même à faire le signe de croix. Vos enfants savent-ils se signer ? Savent-ils le Pater et l'Ave Maria ?... Le Carême est une occasion pour changer de route et réagir au mal qui ne cesse de nous défier, un temps de conversion et de rénovation personnelle et communautaire fait de rapprochement de Dieu et d'adhésion à l’Évangile. Le Carême permet aussi de percevoir les autres en fonction de leurs besoins...et de se convertir à l'amour du prochain, en faisant usage de la gratuité et de la miséricorde du Seigneur... En cela demandons tout particulièrement à Marie de nous aider, elle qui est la première croyante en Jésus-Christ. Puisse-t-elle nous accompagner en ces jours de prière intense et de pénitence, afin de célébrer le mystère de Pâques purifiés".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.3.14).

  • Rappel du Message de Carême du Pape François

    "Il s'est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté" (cf. 2 Cor 8,9)

    A consulter en intégralité sur le site internet du Vatican
  • Trois conférences-méditations pour un Carême en toute intériorité

    Un CD audio MP3

    Sur un même audiolivre,
    trois grands entretiens à écouter dans le temps de Carême.
    (Avec indexations courtes pour une écoute quotidienne)

    audio-livre,carême,conférence,méditation,Cendres,Père,Francesco,Rossi de Gasperis,Mort,Résurrection,Joseph-Marie,Verlinde,Espérance,Raniero,Cantalamessa,Saint-Léger Productions

    Cendres, du Père Francesco Rossi de Gasperis s.j. (École Biblique de Jérusalem)
    Mort et Résurrection, du Père Joseph-Marie Verlinde (Famille de Saint-Joseph)
    Espérance, du Père Raniero Cantalamessa ofm (prédicateur de la maison pontificale)

    Entretiens et musique : Abbé Denis Veilleux (Directeur de Radio Galilée-Québec)

    13h d'écoute - Prix public : 22 € TTC

    Entendre des extraits ici.

    Saint-Léger Productions
    1 chemin des pièces Bron
    49260 Le Coudray-Macouard

  • Message de Carême du Pape François

    “Il s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté” (cf. 2Co 8, 9)
     
    Présentation du Message de Carême

    Ce matin près la Salle de Presse, le Cardinal Robert Sarah, Préfet du Conseil pontifical Cor Unum, assisté de Mgr Giampietro Dal Toso, Secrétaire du dicastère, de Mgr Segundo Tejado Muñoz, Sous-Secrétaire, et de M. et Mme Dotta, missionnaires en Haïti, a présenté le premier message de Carême du Pape François. Le Cardinal a tout d'abord annoncé qu'il retournera en mars en Haïti pour inaugurer une école et assurer la population de la solidarité papale.

    Puis il a expliqué que ce message reprenait un thème cher au Saint-Père, mis en exergue de la vie chrétienne dès le début du pontificat, le lien étroit entre toute pauvreté humaine et celle du Christ :

    "La vision chrétienne de la pauvreté ne recouvre pas celle du sens commun, qui n'y voit généralement qu'une dimension sociologique, le manque de biens matériels. Le concept d’Église pauvre pour les pauvres est souvent évoqué pour contester l’Église, en lui opposant" ce caractère à celui "de prédication et de vérité, de prière et de défense de la doctrine et de la morale... La première référence du chrétien pour comprendre la pauvreté est de savoir qu'il s'est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté... Son choix des pauvres nous montre qu'il existe une dimension positive de la pauvreté, exprimée dans l’Évangile par la formule bienheureux les pauvres. C'est une dimension qui implique un dépouillement et une renonciation, possibles car la richesse véritable de Jésus est d'être le Fils. N'allons pas croire nous donner bonne conscience en déplorant le manque de biens matériels d'autrui ou en dénonçant la pauvreté comme système. La pauvreté touche jusqu'au coeur de l'homme car le Fils s'est abaissé pour accomplir la volonté du Père au secours des hommes ses frères, assoiffés de salut. Ainsi le chrétien entre-t-il dans une dynamique de pauvreté et de don parce qu'il est riche d'être fils de Dieu... C'est pourquoi ce message quarésimal distingue nettement entre pauvreté et misère. Ce n'est pas la pauvreté comme valeur évangélique que nous entendons combattre mais la misère..."

    "Le Pape distingue la misère matérielle, la misère morale et la misère spirituelle". La première consiste à vivre dans l'indignité humaine, et l’Église se met au service des besogneux. La misère morale réside dans la soumission au vice et au péché, qui peut conduire à la misère matérielle. Elle touche toujours à la misère spirituelle, qui frappe lorsqu'on s'éloigne de Dieu en refusant son amour. Je crois, a ajouté le Cardinal, qu'une aussi large "vision de la pauvreté, de la misère et de l'aide que l’Église apporte aux victimes, nous aide à mieux percevoir l'homme et ses besoins, sans tomber dans une réduction anthropologique qui prétendrait résoudre les problèmes de l'homme en solutionnant son bien-être physique ou social... L'option préférentielle pour les pauvres doit avant tout se traduire par une attention religieuse... Pour ne pas transformer l’Église en une ONG...notre regard de qui est dans le besoin ne doit découler que de la misère spirituelle qui se cache souvent dans le coeur des gens et qui le tourmente, même s'il dispose de biens matériels... Et si nous voulons vraiment comprendre le message du Pape, il convient de le décliner dans son sens anthropologique. Par nature, l'homme est fils de Dieu. C'est cela sa richesse. La faute majeure de la culture contemporaine est de croire dans un homme heureux sans Dieu. En rejetant ainsi ce qu'il y a de plus profond dans la personne, on nie ce qui la lie de façon existentielle au Père qui donne la vie... C'est un crime de priver un pauvre de la présence de Dieu, mais aussi de considérer que l'homme peut vivre comme si Dieu n'existait pas, en niant la dimension de créature et la profonde appartenance de l'homme à Dieu... Le développement ne saurait donc se limiter à créer des besoins nouveaux induits, mais de prendre au sérieux la personne."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.2.14).
     

     Texte intégral du Message de Carême (en français) sur le site internet du Vatican

  • Miserere Deus - Psaume 50 - Pour le Carême

    Choeur des Moines de l'Abbaye Saint-Benoît du Lac, Dom André Saint-Cyr