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chapelet - Page 2

  • Mois du Sacré-Coeur - Dixième Jour

    Dixième Jour
     
    Prions pour celles de nous qui en ont le plus besoin.

    Jésus et le peuple manquant de pain en plein désert.

    Il y a des paroles bien émouvantes ; Jésus voit la foule qui le suivait oubliant, dans sa ferveur, les choses nécessaires à la vie, et il dit : « J’ai pitié de ce peuple ; depuis trois jours qu’il me suit il n’a presque rien pris… Je ne veux pas le renvoyer à jeun, de peur que les forces lui manquent… » Vous pensez donc à tout, à tout, bon Maître ; et je m’inquiéterais !... Oh ! si je vous suis, si je vous sers, ne pensant pas même à ma vie matérielle, je puis donc être assurée que vous y pourvoirez vous-même par un miracle, s’il le faut ! Ô mon Dieu ! que je la comprends bien cette autre parole : « Cherchez d’abord le royaume du ciel et tout le reste vous sera donné par surcroît !... » Le monde ne comprend pas, le monde se moque… Je crois, je crois, mon Dieu !

    Je dirai une dizaine de chapelet, pour demander à la Sainte Vierge beaucoup d’abandon à la Providence.
  • Méditation : vertus du chapelet...

    « L'Ave Maria est une prière qui ne lasse jamais (S. Curé d'Ars). Il redit à Dieu la pureté, la foi, l'obéissance et l'amour de la créature qu'Il chérit entre toutes. Aussi chaque dizaine de notre chapelet est comme le coup d'une verge bénie et puissante, faisant jaillir l'eau de la grâce de la pierre vivante qui est le Christ (Mgr Gay). Le chapelet est le livre du riche comme du pauvre, du savant et de l'ignorant, de l'enfant et du vieillard, du docte théologien et de l'humble bergère (Card. Perraud) ; il est la prière des âmes simples et il fait les délices des âmes élevées en sciences et contemplation (P. de Ravignan). C'est la dévotion à Marie la plus autorisée, la plus agréable à la Sainte Vierge et la plus populaire ; c'est la plus admirable formule de prière et la plus propre à favoriser l'esprit de piété (Léon XIII). Celui qui égrène son chapelet m'inspire grande confiance (Mgr de Bouillerie) ; les grâces obtenues par cette dévotion font penser, tant elles sont nombreuses, aux étoiles du ciel et aux grains de sable, ces images de l'immensité (Mgr Isoard). Si donc vous voulez la paix dans vos cœurs, dans vos familles et dans la partie, dites tous les soirs, réunis en famille, cette prière si efficace du chapelet (Pie IX). Oh ! qu'ils sont assurés de leur salut, ceux qui s'attachent avec amour et persévérance à cette sainte pratique (S. Alphonse). - Ô mon chapelet, tu es le plus souriant ami de ma vie ; avec toi la paix a toujours régné dans mon coeur ; reçois mon dernier acte d'amour et mon dernier soupir (Card. Dechamps). »

    P. Romain Rome, O.F.M., in "Le Messager de St François", Mai 1911.

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  • Méditation : dites-vous votre chapelet ?

    « Le chapelet bien dit est une détente pour l'âme, au sein des préoccupations, parfois si déprimantes, de la vie ; il est un petit moment de repos qu'on s'accorde pour rester fort à la besogne. Ô mon lecteur, ne vous refusez pas cette divine récréation ! La tâche est si rude ; vous êtes peut-être à votre insu, une âme si tendue, si lasse... Venez donc vous délasser en vous abandonnant là tout simplement à la bonté de votre divine Maman, comme un bambin qui vient, n'en pouvant plus, tomber dans les bras de sa mère. Songez que sans ce repos de chaque jour, vous risquez de perdre, au point de vue surnaturel, votre équilibre vital et de tomber dans le découragement. Le chapelet est un entretien intime du chrétien avec sa céleste Mère : ne vous privez pas un seul jour de cette conversation ; vous avez tant de choses à lui confier à la Sainte Vierge. On lui dit tout à Elle ! Vous avez tant besoin qu'elle vous instruise et vous forme.

    Or, n'est-ce pas en ce moment de la journée, où vous êtes avec elle, qu'elle vous atteint pour agir sur vous et vous former à sa ressemblance. C'est alors qu'elle vous adressera ses miséricordieux reproches, vous donnera ses conseils, vous fera connaître ses directives, vous communiquera, en un mot, les dispositions fondamentales de son âme bienheureuse. "Oh ! si l'on savait les belles choses que j'ai apprises en disant lentement le chapelet", confiait à sa mère, Guy de Fontgalland (1)...

    Comment peut-il se faire que, parmi les vrais chrétiens, on ne trouve pas un plus grand nombre d'âmes avides de dire leur chapelet... Avoir à sa portée une intelligence, un cœur comme celui de la Sainte Vierge et ne pas désirer davantage approcher de ces foyers de lumières et de sainteté, quel mystère ! quelle misère ! »

    (1) : Le serviteur de Dieu Guy de Fontgalland (1913-1925).

    Chanoine Marie-Eugène Henry, Chapelain de Paray-le-Monial, Notre très douce Dame (ch. XXXVIII), Paray-le-Monial, Imprimerie Nouvelle, 1937 (Nouvelle édition transformée).

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  • Méditation : Bernadette disait...

    « Prière pour les pécheurs

    La Sainte Vierge lui avait dit de prier pour les pécheurs, elle devait le faire. A diverses reprises, elle m'a dit :
    - Prions pour telle famille pour que la Sainte Vierge la convertisse.
    (82 - Souvenir de Sr Vincent Garros)

    - Vous priez pour ceux qui ne prient pas.
    Et elle me répondit :
    - Je n'ai que cela à faire. Je ne suis bonne à rien. Ma prière est ma seule arme. Je ne peux que prier et souffrir.
    (173 - Sr Victoire Cassou)

    Pour les âmes du purgatoire

    Souvent après ses prières, Bernadette ajoutait :
    - Seigneur, délivrez les âmes du purgatoire.
    Nous récitions ensemble de temps en temps le chapelet des morts et nous ajoutions à la fin : "Doux Cœur de Jésus soyez mon amour. Doux Cœur de Marie soyez mon salut. Mon Jésus, Miséricorde ! Donnez aux âmes des fidèles trépassés le repos éternel."
    Elle nous disait aussi souvent de prier pour les âmes du purgatoire.
    - Elles ne peuvent rien pour elles-mêmes, disait-elle, mais nous, nous pouvons beaucoup pour elles.
    Elle me disait souvent de ne pas passer le vendredi sans faire la communion pour les âmes du purgatoire.
    (83 - Sr Vincent Garros)

    Pénitence

    Je l'ai vue souffrir moralement et physiquement. Dans ses souffrances, elle n'avait jamais un mot pour exprimer de la peine. Elle prenait son crucifix, le regardait, et c'était tout.
    (88 - Sr Joseph Ducout)

    - Ce que Dieu veut, disait-elle... comme il le veut et autant qu'il le veut.
    Je m'abandonne à Lui, et je mets ma joie à être la victime du Cœur de Jésus...
    Les souffrances de sa dernière maladie étaient atroces. La poitrine épuisée était tout en feu, les os du genou étaient rongés par une carie dévorante...
    (183 - Henri Lasserre)

    Exhortation

    C'était en 1873 (le 12 mai). Bernadette, en visite à Varennes (orphelinat tenu par les sœurs) s'était rendue jusqu'au bosquet avec une vingtaine d'orphelines.
    Elle revenait de maladie et se soutenait à peine...
    Arrivée au terme du petit pèlerinage, Bernadette s'assit, et là, devant le gracieux oratoire, elle... adressa une exhortation aux enfants dans ce style bref qui fut toujours le sien... :
    - Mes enfants, aimez bien la Sainte Vierge, et priez-la bien. Elle vous protègera...
    Puis, elle invita son jeune auditoire à chanter un cantique. On chanta "J'irai la voir un jour..."
    (103 - Elisa, enfant de Varennes) »

    Bernadette disait..., Couvent Saint-Gildard, Nevers, Imprimatur 1978 - Ed. 2003.

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    Châsse de Ste Bernadette à Nevers

  • Méditation : les Mystères du Rosaire

    Communier à l'âme des Mystères du Saint Rosaire

    « Pour communier à l'âme des Mystères, il faut avoir un regard affectueux sur les dispositions de Notre Seigneur et de la très Sainte Vierge Marie. Oui, il nous faut jeter un regard sur leur intérieur et là, nous trouverons une vraie source de grâces et d'amour. Nous trouverons un bain, une fontaine de vie qui jaillit sans cesse. [...] Méditons le Rosaire, qui est la prière des humbles à la plus humble. Comme les enfants de Babylone chantaient les louanges de Dieu dans la fournaise, ainsi nous chantons les gloires de Marie dans la fournaise purificatrice et sanctificatrice dans chacun des Mystères du Rosaire. Chaque Mystère qui passe doit produire en nous un désir très intense de nous nourrir de cette grâce. La Sainte Vierge distribue ses grâces dans la mesure de nos désirs. Elle veut nous faire part de ses richesses, de ses dons, et de ses vertus, même sa vertu de foi qu'Elle garde au Ciel pour communier aux âmes. Elle a les dons du Saint-Esprit avec plénitude. Faisons-la bien notre Mère en tout et partout. Ah ! vivons-la à plein ! Aimons le chapelet, aimons à dire le Rosaire, et pénétrons-nous bien de tout ce qui est divin dans le Rosaire. Chaque Mystère est une réalité vivante au Cœur de Notre Seigneur. Demeurons dans ce Cœur si pur de Marie, Elle nous fera entrer dans la grâce de Notre Seigneur, et Elle nous unira à Lui. »

    Mère Marie de la Croix (1901-1999), Entretiens spirituels B 13b, in "Textes choisis 4. Avec Marie - Prier", Éditions de la Morinaie, Saint Aignan sur Roë, 2010.

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  • Un mois avec Marie - Vingt-huitième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    VINGT-HUITIÈME JOUR
    Rayonnement

    Lorsque Notre-Dame daigne revenir sur la terre, elle y paraît environnée de clartés célestes. A Fatima, au témoignage des enfants, Elle est toute lumière.
    L'on demande à Lucie pourquoi, durant les Apparitions, elle baisse si souvent les yeux au lieu de les fixer sur la Vierge.
    - « C'est que, parfois elle m'éblouit », répond-elle.
    Pendant sa vie mortelle, Marie passait, simple et modeste, sans attirer l'attention. Qui pourrait croire, cependant, que n'émanaient point de sa personne des effluves divins !
    Eh quoi, elle portait dans son sein le Soleil de Justice, et de ses rayons cachés ne se seraient point dégagés lueurs et chaleur bienfaisantes !
    Les vertus transcendantes de Marie seraient-elles demeurées aussi sans influence ?...
    Non, mille fois non !... L'âme humaine transperce l'opacité de son enveloppe et se reflète dans la physionomie jusqu'à la transformer. Lorsqu'elle est noble et pure, elle rayonne autour d'elle quelque chose de son intime beauté.
    Les trois petits Voyants ont été indignement enfermés dans la prison publique par le « Ferblantier ». Agenouillés, mains jointes et les yeux baissés, ils égrènent le chapelet. Devant leur innocente candeur, leur piété fervente, les prisonniers qui les entourent, honnis de la société, sont empoignés par l'émotion et répondent à leurs Ave.
    De nombreuses personnes visitent Jacintha durant sa maladie. Retenus dans sa chambre par une mystérieuse attraction, ils y passent des heures y respirant une atmosphère céleste.
    Après une visite de ce genre, un prêtre disait à Lucie du vivant de François :
    - « Ce qui m'impressionne le plus, c'est l'innocence et la sincérité de François et de Jacintha. » Un confrère qui l'accompagnait ajoutait :
    - « J'éprouve un je ne sais quoi auprès de ces petits. Il me semble ressentir quelque chose de surnaturel. Parler avec eux me fait du bien à l'âme. »
    Qui n'a rencontré un jour ou l'autre de ces âmes de foi et de sacrifice qui, vivant unies au Christ, le laissent déborder librement ! Âmes chantantes, souples et d'acier, elles s'adaptent à toutes les situations, se plient à toutes les nécessités, n'aiment rien tant que le devoir.
    Âmes lumineuses - à l'image de la Vierge bénie - qui éclairent et répandent leur paix au milieu même des désordres de la société et du chaos qui en résulte.
    « Tu ne t'en aperçois pas, disait Notre-Seigneur à l'une d'elles, mais tu es tellement pleine de Dieu que tu le donnes sans le vouloir. Tu le donnes par tes paroles, par tes regards, par ton maintien, par ta démarche. Tu es comme une personne qui aurait absorbé une liqueur fortement aromatisée. Elle aurait beau vouloir qu'on ne le sache pas, le parfum la trahirait. Ainsi étant pleine de Jésus, tu le donnes, même à ton insu. »
    Se perfectionner soi-même, c'est déjà penser aux autres et leur faire du bien. « C'est pour eux que je me sanctifie », disait le Sauveur.
    Malheur au monde s'il n'y avait plus de Saints ! Aucune influence sur les affaires de l'Humanité n'est comparable à la leur. La vertu du Saint charme, entraîne, assainit l'atmosphère. Prédication muette et continuelle, elle stimule les bons, est un remords au négligent, un reproche et une condamnation pour le méchant.
    Pourquoi le monde est-il aux abois ? Parce qu'il ne comptait plus assez de Saints.
    Augmentons cette élite. Si nous le pouvons, soyons apôtres par la parole et par l'action. Mais sans oublier jamais le premier des apostolats, celui qui est à la portée de tous, qui féconde les autres et qui résulte de « ce que l'on est » plus encore que de « ce que l'on fait ».
    La puissance du bon exemple ne nous sera révélée que dans l'Au-Delà. Luttons contre le mal avec les armes pacifiques de la vertu, du dévouement, du pardon, de la charité et que notre prière, comme une flèche bien dirigée, s'élève, fervente, vers les Cœurs Sacrés de Jésus et de Marie. Ils viendront à notre secours et nous accorderons le salut.

    PRIÈRE

    Ô Jésus ! ô Marie ! répandez vos lumières en mon pauvre être obscur ! Formez en moi un Saint ignorant de lui-même et qui rayonne la sainteté sans le savoir. Allumez dans mon cœur, je vous en prie, un brasier d'amour si pur et si ardent, que nul ne puisse m'approcher sans apprendre à vous connaître, à vous aimer, sans devenir vôtre pour toujours…

    Ô Marie, Reine des Apôtres, priez pour nous.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Un mois avec Marie - Vingt-septième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    VINGT-SEPTIÈME JOUR
    Le Cœur Immaculé de Marie

    Marie a été incomparablement Mère, mais aussi elle a merveilleusement réalisé l'idéal de la Vierge-Martyre. Il n'en pouvait être autrement. Du sang le plus pur de son Cœur virginal, Marie avait formé le Cœur de l'Homme des douleurs, et toute souffrance atteignant Jésus se répercutait dans le Cœur de sa Mère avec une telle vivacité qu'il en était vraiment transpercé.
    Ce fut là son premier martyre. Sa Maternité co-rédemptrice lui valut simultanément le second, et tout enfant de Dieu peut se dire : « Je suis né du martyre de Marie. » Un seul regard sur notre douce Mère, debout au pied de la Croix, au Calvaire, et nous ne doutons plus de cette vérité.
    La tendresse de la Sainte Vierge pour nous est d'autant plus immense que nous lui avons coûté plus cher. Si son Cœur tout aimant est sensible à notre filiale gratitude, cruels lui sont les outrages qu'elle reçoit de certains de ses enfants de la terre. Dès sa première apparition à Fatima, elle s'en plaint et demande réparation :
    « Voulez-vous... faire amende honorable pour tous les blasphèmes et offenses contre le Cœur Immaculé de Marie ?... »
    Le 13 juin, Notre-Dame parle longuement de son Cœur Immaculé, puis elle projette sur les enfants, comme au mois précédent, une lumière intense, et ceux-ci voient dans sa main droite un cœur environné d'épines qui le piquent de toutes parts. Ils comprennent que c'est le Cœur Immaculé de Marie, affligé par les péchés du monde et lui vouent désormais un amour plus ardent.
    Un mois plus tard, elle leur dit encore :
    « ... Dites souvent, mais spécialement en faisant quelque sacrifice : Ô Jésus, c'est... en réparation des offenses faites au Cœur Immaculé de Marie. »
    Le divin Cœur de Jésus... le saint Cœur de Marie ! qui pourrait séparer ces deux Cœurs !...
    « Jésus et moi nous nous aimions si tendrement sur la terre, que nous étions comme un seul Cœur », révélait la Vierge à sainte Brigitte. Et Notre-Seigneur ajoutait : « Le Cœur de ma Mère était comme mon propre Cœur. Tous les deux nous avons opéré le salut de l'homme pour ainsi dire avec un seul Cœur. »
    En conséquence, Marie demeure la Grande Trésorière du Très-Haut. Jacintha ne cesse de l'affirmer : « C'est par le Cœur Immaculé de Marie que le bon Dieu veut nous accorder ses grâces. - C'est à ce Cœur Immaculé qu'il faut les demander. - C'est par le Cœur Immaculé de Marie qu'il faut demander la Paix, parce que c'est à Lui que le Seigneur l'a confiée !... Il n'y a qu'Elle (Marie), qui puisse nous venir en aide... »
    Et le Cœur Sacré de Jésus veut que « le Cœur Immaculé de sa Mère soit vénéré avec le Sien ».
    Pour cela, l'exil de Lucie sur la terre sera prolongé. Chargée d'une mission, elle devra y propager la dévotion à ce Cœur très pur. L'Enfant-Jésus l'encourage, le 15 février 1926, à ne se laisser arrêter par aucune difficulté. Elles seront toutes surmontées avec l'aide de Dieu.
    En annonçant, le 13 octobre 1917, les terribles châtiments que nous avons mérités, la miséricordieuse tendresse de la Sainte Vierge nous laissait un espoir : « Je reviendrai demander la consécration du monde à mon Cœur Immaculé, ainsi que la Communion réparatrice des premiers samedis du mois... Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix. Sinon, elle répandra ses erreurs par le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Beaucoup de bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir ; plusieurs nations seront anéanties (réticences)...
    « Mais enfin, mon Cœur Immaculé triomphera ! »
    Elle revient en effet, la douce Mère, et montre de nouveau son Cœur entouré d'épines. Jésus-Enfant qui l'accompagne, dit en l'indiquant de la main : « Ayez pitié de ce doux Cœur martyrisé continuellement par l'ingratitude des hommes. » Puis, Notre-Dame ajoute :
    « Vois ma fille, mon Cœur entouré des épines dont les hommes ingrats le transpercent à tous moments par leurs blasphèmes et ingratitudes. Toi du moins, tâche de me consoler et annonce de ma part que je promets d'assister au moment de la mort, avec les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, le premier samedi de cinq mois consécutifs, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant un quart d'heure en méditant les mystères du Rosaire, avec l'intention de me faire réparation. »
    Ainsi qu'elle l'avait annoncé aux petits Voyants en 1917, elle réclame une autre fois la Consécration du monde à son Cœur Immaculé. - Sa Sainteté Pie XII a réalisé ce désir les 31 octobre et 8 décembre 1942 (*).
    Joignons, à cet acte solennel et aux consécrations de nos diocèses, de nos paroisses, la consécration de nos personnes, de nos familles, de nos œuvres, de notre Patrie... Mais sans oublier qu'elle doit être pour chacun de nous un programme de vie sérieusement chrétienne et la résolution irrévocable d'y être fidèle toujours.
    C'est dans son Royaume de France, où prit naissance le culte spécial adressé à son très saint Cœur, que notre « Maman du Ciel » doit trouver ses plus aimants et plus fervents consolateurs.
    Obtenons par prières et sacrifices, qu'en un jour prochain, Marie soit proclamée Reine de l'Univers.

    PRIÈRE

    Ô douce, ô belle, ô resplendissante Vierge Marie, Reine de la France et Reine de l'Univers, nous jetant à vos pieds nous vous apportons nos cœurs. Placez-les dans le Vôtre et offrez-les ensemble à votre divin Fils Jésus, dont nous voulons par sacrifices et vertus, étendre sur la terre le règne de paix et d'amour.

    Cœur Sacré de Jésus, par le Cœur Immaculé de Marie, sauvez la France et le monde !
     
    (* ndr) : Cette consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie fut renouvelée par Jean-Paul II le 25 mars 1984, puis en présence de la statue originale amenée spécialement de Fatima le 8 octobre 2000, en présence de 1500 évêques.
    Sœur Lucie confirma personnellement que cet acte solennel et universel de consécration correspondait à ce que voulait Notre-Dame de Fatima (« Sim, està feita, tal como Nossa Senhora a pediu, desde o dia 25 de Março de 1984 » (lettre du 8 novembre 1989).
    Tout récemment, le 13 octobre 2013, au cours de la Journée mariale organisée à l'occasion de l'anniversaire de cette apparition de 1917, et devant cette même statue originale de la Vierge au Cœur Immaculé, le Pape François a également récité un acte de confiance à la Vierge de Fatima.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Méditation : le chapelet

    « Récite ton chapelet, dit Dieu,

    Cette prière-là, je te le dis
    est un rayon de l’Évangile :
    on ne me le changera pas.

    Ce que j'aime dans le chapelet, dit Dieu,
    c'est qu'il est simple et qu'il est humble.
    Comme fut mon Fils.
    Comme fut sa Mère.

    Va, mon fils, dis ton chapelet de ton mieux.
    Il ne t'empêchera jamais de suivre la sainte liturgie que j'ai donné à mon Église,
    qui est le plus belle des prières, la plus grande,
    quand elle est faite d'un cœur simple,
    et qu'elle ne veut que ma louange,
    c'est à dire l'Eucharistie.

    Récite ton chapelet : tu trouveras à tes côtés
    toute la compagnie rassemblée en l’Évangile :
    la pauvre veuve qui n'a pas fait d'études,
    le publicain repentant qui ne sait plus son catéchisme,
    la pécheresse effrayée qu'on voudrait accabler,
    tous les éclopés que leur foi a sauvés,
    et les bons vieux bergers, comme ceux de Bethléem,
    qui découvrent mon Fils et sa Mère...

    Récite ton chapelet, dit Dieu,
    et ne crains surtout pas les ritournelles,
    car je vous connais bien,
    vous avez souvent la tête creuse,
    et la pensée qui tourne à vide.

    Mais si vous voulez que je vous accorde de moudre le bon grain de l'Esprit,
    vous devez vous prendre en patience vous-même,
    comme je le fais,
    il faut que votre prière du chapelet, tourne, tourne et retourne,
    comme font entre vos doigts les grains du chapelet.

    Et quand je le voudrai, je vous l'assure,
    vous recevrez la bonne nourriture,
    qui affermit le cœur et rassure l'âme.

    Allons, allons dit Dieu, récitez votre chapelet
    et gardez l'esprit en paix.

    Cette prière-la, je te le dis,
    est un rayon de l’Évangile,
    à travers les mystères joyeux,
    les mystères douloureux,
    les mystères glorieux,

    Cette prière-la, est un rayon de l’Évangile,
    on ne me la changera jamais, dit Dieu. »

    Charles Péguy (1873-1914).

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  • Un mois avec Marie - Vingt-quatrième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    VINGT-QUATRIÈME JOUR
    Le saint Rosaire

    A Lourdes, l'Immaculée s'était montrée à Bernadette avec un chapelet dans les mains. Comme si elle ne pouvait s'en dessaisir, elle le porte encore suspendu à son bras lorsqu'elle apparaît à Fatima. Elle sourit aux trois petits Voyants, qui récitent le chapelet chaque jour et leur recommande la fidélité à cette pieuse coutume, dont ils se feront les apôtres en famille.
    Dans toutes ses visites, la Vierge rappelle la prière chère à son Cœur, avec une particulière insistance ; elle prend la peine d'enseigner elle-même à ses petits Amis à la bien dire. Aussi n'est-il point permis de douter de sa divine importance et de son efficacité.
    Comment pourrions-nous, en effet, saluer plus glorieusement Marie, qu'en lui adressant les paroles de l'Ange au jour de l'Annonciation et celles d'Élisabeth à Hébron ? Elles célèbrent à la fois ses deux merveilleux privilèges « d'Immaculée ».
    « Ave Maria, gratia plena... Je vous salue Marie, pleine de grâces... » et de « Mère de Dieu » :
    « et benedictus fructus ventris tui... et le fruit de vos entrailles est béni. »
    Chaque fois que nous redisons l'Ave Maria, nous ravivons, pour ainsi dire, l'éclat des plus belles étoiles brillant au front de Notre-Dame. Très justement l'on s'est plu à nommer parfois le chapelet : la couronne de Marie. Ne peut-on dire que le Rosaire, plus complet avec ses quinze mystères, est son Évangile : « l’Évangile de la Très Sainte Vierge » ? Avec lui, sa vie entière et celle de son divin Fils s'offrent à notre pieuse contemplation. Ce sont d'abord les saintes allégresses de l'avènement et de l'enfance du Sauveur. Nazareth : divin parterre où fleurit la royale Tige de Jessé. — Hébron : demeure de l'amitié, qui reçoit les prémices d'un rayonnement sanctificateur. — Bethléem : (maison du pain) offrant à l'humanité dans l'attente, l'Emmanuel : « Dieu avec nous ». — Jérusalem : ville des sacrifices, ensoleillée d'abord par l'heureuse rencontre d'Anne et de Siméon, mais bientôt assombrie par le dard à la pointe acérée qui s'enfoncera toujours plus dans le Cœur maternel de Marie.
    Les douleurs de Jésus et de sa Mère se présentent ensuite. Le Christ n'est plus un homme, c'est un ver de terre : « Où le frapperai-je encore », dit le Seigneur, « il n'y a plus de place. De la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, il n'est rien qui ne soit en lambeaux. »
    Tout en Jésus saigne. Marie ne saigne pas. C'est le Stabat non sanglant. C'est son âme qui est blessée, pénétrée, transpercée par le glaive. Elle est traversée de part en part, en haut, en bas, partout, de toutes manières et de tous côtés. « Tuam ipsius animam pertransibit gladius. » Elle est submergée dans les eaux de la tribulation : « O quot undis lacrymarum !... ».
    Enfin le ciel s'irradie des joies triomphales de la Résurrection et de l'Ascension de Notre-Seigneur. Totalement oublieuse d'elle-même, la Vierge-Mère exulte malgré la séparation qui s'impose car la gloire de son divin Fils lui est tout. Dans le silence et la retraite, elle vit son grand Amour, attisé par l'Esprit-Saint. Sa flamme la consume et, brisant ses liens, permet l'envol suprême. Au-dessus des Anges et des Saints, Marie règne à jamais à la droite du Roi Jésus.
    « Je suis Notre-Dame du Rosaire ! », venait-elle de déclarer le 13 octobre 1917, lorsqu'elle présenta à Fatima, sous forme de tableaux vivants, cette triple série de Mystères comme une solennelle promulgation des immortelles encycliques de Sa Sainteté Léon XIII sur le saint Rosaire.
    Depuis sa révélation à saint Dominique par la Vierge bénie, plus de 50 Papes ont élevé la voix en sa faveur. Et Pie X, de sainte mémoire, semblait présager le message de Fatima lorsqu'il écrivait dans son testament :
    « Le Rosaire est de toutes les prières la plus belle, la plus riche en grâces, et celle qui touche le plus le Cœur de la Mère de Dieu. Et si vous voulez que la paix règne dans vos foyers, récitez-y le chapelet en famille. »

    PRIÈRE

    Ô Reine du Rosaire, douce Vierge Marie qui avez daigné apparaître sur la terre portugaise, et qui avez apporté la paix intérieure et extérieure à ce pays si troublé, nous vous en supplions, veillez sur notre chère Patrie, assurez son relèvement moral et spirituel. Ramenez aussi la paix sur toute la terre, afin que tous les peuples, et la France en particulier, se plaisent à vous appeler leur Reine et la Reine de la Paix. Ainsi soit-il.

    Notre-Dame du Rosaire de Fatima,
    priez pour nous.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Méditation : de l'essentiel et de l'accessoire...

    « Si cette question des images vous suggère quelques difficultés, cela vient de ce que vous ne comprenez pas bien le dénuement et l'esprit de pauvreté que requiert la perfection ; du moins vous reconnaîtrez l'imperfection que l'on apporte généralement dans l'usage des chapelets. On trouvera à peine une personne qui n'ait quelque faiblesse à leur sujet ; on veut qu'ils soient de telle sorte plutôt que de telle autre, de telle couleur, de tel métal, ou avec tel ou tel ornement ; or il importe peu qu'ils soient d'une façon ou d'une autre. Dieu n'écoute pas mieux la prière qu'on fait avec ce chapelet que celle qu'on fait avec un autre ; il a pour agréable celle qu'on lui adresse avec un cœur simple et droit, avec l'unique but de lui être agréable, sans se préoccuper de ce chapelet plutôt que d'un autre...

    Notre nature est tellement avide de jouissance qu'elle cherche à s'attacher à tout... N'est-ce pas là ce que vous faites, quand vous prenez plaisir à avoir un beau chapelet, de telle matière plutôt que de telle autre ? Est-ce que vous ne mettez pas votre joie dans ce qui n'est qu'un instrument ? Et quand vous préférez cette image à une autre, vous ne considérez pas si elle éveillera davantage en vous l'amour de Dieu, mais si elle est précieuse et plus belle. Évidemment si vous n'aviez d'autre désir et d'autre joie que de plaire à Dieu, vous ne tiendriez aucun compte de ces accessoires. »

    Saint Jean de la Croix, La Montée du Carmel, L.III, ch.XXXIV, in Œuvres complètes, Le Seuil, 1945.

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  • Un mois avec Marie - Onzième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    ONZIÈME JOUR
    Récitons le chapelet

    « N'oubliez pas de réciter le chapelet », disent chaque matin Marie-Rose et Olympia à leurs enfants au moment du départ. Les trois petits sont fidèles à cette recommandation. S'ils usent quelquefois d'un moyen expéditif, imaginé par Jacintha, pour concilier l'attrait du jeu et l'obéissance aux mamans, leur âge les excuse. Ils n'en chérissent pas moins la Très Sainte Vierge, et bientôt ils cesseront pour jamais d'abréger l'Ave Maria.
    Avant la troisième apparition de l'Ange dans la grotte de Cabeço, ils avaient récité pieusement le chapelet ; et plus fervemment encore ils l'avaient égrené le 13 mai 1917, peu avant la première visite de Celle qu'ils venaient d'invoquer.
    Très jeune, ravissante, les mains jointes à la hauteur de la poitrine, dans l'attitude de la prière, la Dame lumineuse se montre aux pastoureaux. Un chapelet de perles brillantes avec une croix d'argent pend à sa main droite.
    La conversation s'engage. Lucie, Jacintha et François reçoivent l'assurance d'aller au Ciel, à la condition, pour ce dernier, de réciter beaucoup de chapelets. La céleste Vision leur recommande à tous trois de « réciter le chapelet tous les jours avec dévotion pour obtenir la paix du monde ».
    Elle renouvelle cette demande le 13 juin, et, le 13 juillet, avec plus d'instances encore :
    « Il faut, dit-Elle, réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de la Sainte Vierge, pour obtenir la fin de la guerre par son intercession, car il n'y a qu'Elle qui puisse vous venir en aide. »
    Elle donnera à un estropié le moyen de gagner sa vie ; mais il doit « réciter chaque jour le chapelet en famille ». Et pour être exaucées, d'autres personnes doivent s'acquitter du même devoir.
    Plusieurs fois dans son extase, Lucie, se faisant l'écho de Notre-Dame, répète :
    « Oui, Elle veut qu'on récite le chapelet... Qu'on récite le chapelet ! »
    Cette prière est celle qui honore le plus la Vierge bénie, et partout : au champ, à l'atelier, dans la rue, en voyage..., il est aisé de le dire, en élevant vers Elle son esprit et son cœur. Ne manquons pas de le faire.
    Des nécessités de tous genres, privées et publiques, nous pressent actuellement de recourir à la bonté, à la puissance d'intercession de la Reine du Ciel. Les chapelets s'égrènent dévotement nuit et jour, sans interruption, dans certains diocèses. On les compte par milliards.
    Mais, Marie est notre Mère, notre filial amour se montrera-t-il moins fervent après le retour de la paix et de la prospérité qu'au temps de nos angoisses ?
    Non, notre foi ne sera point assez abâtardie, notre cœur assez refroidi pour jamais lui refuser ce tribut de louanges et de tendresse.
    C'est pour toujours qu'il nous faut prendre la sainte habitude de ne pas laisser s'écouler un seul jour sans réciter dévotement le chapelet, avec les nôtres, si nous avons le bonheur de vivre en famille.
    Des flots de grâces y sont attachés.

    PRIÈRE

    Je Vous loue et je Vous salue, ô très douce Vierge, en cette intime union, qui Vous unit à Dieu plus que toutes les créatures, et pour suppléer, ô tendre Mère, à toutes les négligences que j'ai commises dans votre service, je Vous offre le très auguste Cœur de Jésus-Christ avec tous les sentiments d'amour et de fidélité filiale qu'Il Vous a témoignés d'une manière si excellente sur la terre, et qu'Il Vous témoigne éternellement dans le Ciel.
    Ainsi soit-il.


    Notre Dame du Très Saint Rosaire,
    priez pour nous.

    (300 j.)

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Méditation : le Rosaire

    « Si Marie désire tant la prière du rosaire, c'est que nous ne pouvons pas Lui faire de plus grand plaisir que de réciter l'Ave Maria, la salutation du Père céleste. Cela Lui rappelle Sa sublime vocation de Mère du Fils de Dieu et de Mère du genre humain tout entier. Chaque fois que Ses enfants Lui adressent cette salutation, ils le Lui rappellent : et Marie peut implorer Jésus pour qu'Il fasse descendre sur ces enfants des trésors infinis de grâces. Pauvre affligé ! ne sens-tu pas encore à quel point le regard maternel de Marie se porte sur toi plein d'amour, mais plein d'attente aussi ? Ne résiste pas plus longtemps au désir ardent de ta Mère céleste, qui veut être pleinement ta Mère ; qui, par ces épreuves, ces souffrances t'a choisi et veut te rendre heureux pour le temps et l'éternité ! Dis-Lui un "Oui" total ! Fais triompher dans ton cœur Son Cœur immaculé, car Elle veut te conduire à Jésus et faire de toi un tabernacle vivant, pour que Jésus y habite et te donne Sa paix. Tel est le triomphe de Son Cœur dans ton cœur ! C'est alors seulement que tu seras capable de croire à Sa victoire sur Satan. Car Jésus, qui, comme Dieu, peut tout, veut Se servir de toi pour que les hommes reconnaissent l’Épouse immaculée de l'Esprit-Saint comme leur Mère, selon le plan admirable de Dieu, comme la Mère du genre humain aussi, pour que par Elle les hommes soient conduits à Dieu. »

    La Révélation de l'Amour Divin (14 juin 1961, p.113), d'après les notes de Maria Graf-Suter (1906-1964), Éditions Miriam, 1975.

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    Enseignements pontificaux sur le Saint Rosaire
    Notre page dédiée au Rosaire

    « J'aime beaucoup les prières communes car Jésus a promis de se trouver au milieu de ceux qui s'assemblent en son nom, je sens alors que la ferveur de mes sœurs supplée à la mienne, mais toute seule (j'ai honte de l'avouer) la récitation du chapelet me coûte plus que de mettre un instrument de pénitence... Je sens que je le dis si mal, j'ai beau m'efforcer de méditer les mystères du rosaire, je n'arrive pas à fixer mon esprit... Longtemps je me suis désolée de ce manque de dévotion qui m'étonnait, car j'aime tant la Sainte Vierge qu'il devrait m'être facile de faire en son honneur des prières qui lui sont agréables. Maintenant je me désole moins, je pense que la Reine des Cieux étant ma Mère, elle doit voir ma bonne volonté et qu'elle s'en contente.
    Quelquefois lorsque mon esprit est dans une si grande sécheresse qu'il m'est impossible d'en tirer une pensée pour m'unir au Bon Dieu, je récite très lentement un "Notre Père" et puis la salutation angélique ; alors ces prières me ravissent, elles nourrissent mon âme bien plus que si je les avais récitées précipitamment une centaine de fois... »

    Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, extrait du Manuscrit C (25v°), in "Œuvres complètes", Cerf/DDB, Paris, 1996.

  • Méditation : "Veillez et priez..."

    « Commencez la journée et terminez-la par la prière. Allez vers Dieu comme un petit enfant se tourne vers sa maman. Si les mots ne vous viennent pas spontanément, dites par exemple : "Viens, Esprit Saint, guide-moi, protège-moi, éclaire mes idées pour que je puisse prier". Ou bien encore, si vous vous adressez à la Vierge Marie, dites : "Marie, Mère de Jésus, sois à présent une mère pour moi, aide-moi à prier". Lorsque vous priez, remerciez Dieu de tous ses dons : puisque tout lui appartient, tout est un don qu'il nous fait. Votre âme est un don de Dieu. Si vous êtes chrétien, vous pouvez réciter la Prière du Seigneur ; si vous êtes catholique, en plus du Notre Père, vos prières sont le Je vous salue Marie, le chapelet, le Credo. Si votre famille ou vous-même avez vos dévotions particulières, priez selon vos propres traditions. Si vous avez vraiment confiance dans le Seigneur, dans la puissance de la prière, vous surmonterez vos doutes, vos craintes et cette impression de solitude que tant de gens ressentent. »

    Bse Teresa de Calcuta, Un chemin tout simple (A simple path, trad. Frances Georges-Catroux et Claude Nesle), Plon / Mame, Paris, 1995.

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    Sir Joshua Reynolds (1723-1792) : The Infant Samuel (Samuel enfant)
    Archive Montpellier, Musée Fabre

  • Méditation et Prières : Notre-Dame de Fatima

    Prière enseignée par l'Ange du Portugal aux enfants de Fatima
    (printemps 1916)

    « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime.
    Je Vous demande pardon
    Pour tous ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas
    Qui n'espèrent pas et qui ne Vous aiment pas. »

    Prière enseignée par l'Ange du Portugal aux enfants de Fatima
    (automne 1916)

    « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit
    Je Vous adore profondément et je Vous offre les Très Précieux
    Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ
    Présent dans tous les tabernacles de la terre
    En réparation des outrages, sacrilèges et indifférences
    Par lesquels Il est Lui-même offensé.
    Par les mérites infinis de Son Très Saint Cœur
    Et du Cœur Immaculé de Marie
    Je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

    1ère Apparition de Notre-Dame le 13 mai 1917

    - Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après je reviendrai encore ici une septième fois.

    - Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?

    - Récitez le chapelet tous les jours afin d'obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.

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  • 8 décembre : 1ère apparition à l'Ile Bouchard (1947)

    Jacqueline Aubry nous donne son témoignage. A l'âge de 12 ans, elle allait à l'école comme tous les enfants de son âge. Ses parents n'étaient pas pratiquants, mais sa maman l'avait quand même inscrite à l'école des Soeurs. En ce 8 décembre 1947, fête de la Sainte Vierge, Jacqueline, sa petite soeur et une petite voisine entrent dans l'église pour aller dire une petite prière. C'est alors, qu'au 4ème "Je vous salue Marie", Jacqueline aperçoit une dame d'une beauté extraordinaire...

    L'Ile Bouchard - Témoignage de Jacqueline Aubry

  • Deux nouveaux Docteurs de l'Eglise proclamés par Benoît XVI

    L'Eglise compte désormais 35 Docteurs, dont 4 femmes.

    C’est à la Pentecôte, le 27 mai, que le Pape avait annoncé son intention de proclamer deux nouveaux Docteurs de l’Eglise à l’occasion de l’ouverture du Synode des évêques. Benoît XVI avait alors souligné que ces deux grands témoins de la foi vécurent à des époques et dans des contextes culturels très différents. Hildegarde, une bénédictine vivant en plein Moyen Age allemand, fut un vrai maître de théologie versée dans les sciences naturelles et la musique. Prêtre de la Renaissance espagnole, Jean d’Avila prit part au renouveau culturel et religieux d'une Eglise et d'une société parvenue au seuil des temps modernes.


    Taduction intégrale de l’homélie que le Pape a prononcée ce 7 octobre

    disponible sur Radio Vatican

    L'Angélus

    A la fin de la messe, avant la prière de l’Angélus, Benoît XVI a invité les fidèles à mettre en valeur la prière du chapelet pendant l’Année de la Foi, individuellement, dans les familles et les communautés. Le Pape s’est exprimé en plusieurs langues dont le français :

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones. Alors que s’ouvre le Synode pour la Nouvelle Evangélisation, je vous invite à prier plus particulièrement l’Esprit Saint, le protagoniste de l’évangélisation depuis la naissance de l’Église. Les participants venus du monde entier manifestent l’universalité de l’Évangile qui s’adresse, aujourd’hui comme hier, à chaque personne rachetée et sauvée par Jésus Christ. Puisse chaque chrétien être renouvelé dans sa responsabilité de faire connaître le Sauveur et son message d’amour et de paix ! Confions à la Vierge Marie, l’Etoile de l’évangélisation, les travaux de cette Assemblée. Bon dimanche à tous et que Dieu vous bénisse ! »

    Source : News.va

  • La puissance du chapelet - Historique par l'Abbé Pagès

    « L'Église a toujours reconnu à cette prière une efficacité particulière, lui confiant les causes les plus difficiles dans sa récitation communautaire et dans sa pratique constante. En des moments où la chrétienté elle-même était menacée, ce fut à la force de cette prière qu'on attribua l'éloignement du danger, et la Vierge du Rosaire fut saluée comme propitiatrice du salut.
    Aujourd'hui, je recommande volontiers à l'efficacité de cette prière la cause de la paix dans le monde et celle de la famille.

    [...]

    Prière pour la paix, le Rosaire est aussi, depuis toujours, la prière de la famille et pour la famille. Il fut un temps où cette prière était particulièrement chère aux familles chrétiennes et en favorisait certainement la communion. Il ne faut pas perdre ce précieux héritage. Il faut se remettre à prier en famille et à prier pour les familles, en utilisant encore cette forme de prière...
    La famille qui est unie dans la prière demeure unie. Par tradition ancienne, le saint Rosaire se prête tout spécialement à être une prière dans laquelle la famille se retrouve...
    Recommencer à réciter le Rosaire en famille signifie introduire dans la vie quotidienne des images bien différentes, celles du mystère qui sauve : l'image du Rédempteur, l'image de sa Mère très sainte. La famille qui récite le Rosaire reproduit un peu le climat de la maison de Nazareth : on place Jésus au centre, on partage avec lui les joies et les souffrances, on remet entre ses mains les besoins et les projets, on reçoit de lui espérance et force pour le chemin. »

    Bx Jean-Paul II, Lettre Apostolique Rosarium Virginis Mariae, n° 39-41, 16 octobre 2002.

  • 7 octobre : Méditation sur le Rosaire

    « Je vous offre, mes petits enfants, un beau bouton de rose ; c'est un des petits grains de votre chapelet qui vous paraît si peu de chose ! Que ce grain est précieux ! Oh ! que ce bouton de rose est admirable, oh ! qu'il s'épanouira large si vous dites dévotement votre Ave Maria ! Ce serait trop vous demander que de vous conseiller un Rosaire tous les jours. Dites au moins votre chapelet tous les jours bien dévotement, qui est un petit chapeau de roses que vous mettrez sur la tête de Jésus et de Marie. Croyez-moi, écoutez la belle histoire et la retenez bien.

    Deux petites filles, toutes deux soeurs, étant à la porte de leur logis à dire le chapelet dévotement, une belle dame s'apparut à elles, approche de la plus jeune qui n'avait que six à sept ans, la prit par la main et l'emmène. Sa soeur aînée, toute étonnée, la cherche et ne l'ayant pu trouver s'en vint toute éplorée à la maison et dit qu'on avait emporté sa soeur. Le père et la mère cherchèrent inutilement pendant trois jours. Au bout du troisième jour, ils la trouvèrent à la porte avec un visage gai et joyeux ; ils lui demandèrent d'où elle venait ; elle dit que la dame à laquelle elle disait son chapelet l'avait emmenée dans un beau lieu et lui avait donné à manger de bonnes choses et lui avait mis entre les bras un joli petit enfant qu'elle avait tant baisé. Le père et la mère, qui étaient nouvellement convertis à la foi, firent venir le révérend père jésuite qui les avait instruits dans la foi et la dévotion du Rosaire, ils lui racontèrent ce qui s'était passé. C'est de lui que nous l'avons su. Ceci est arrivé dans le Paraguay (1).

    Imitez, mes petits enfants, ces petites filles, et dites comme elles tous les jours votre chapelet, et vous mériterez par là d'aller en paradis et de voir Jésus et Marie, sinon pendant la vie, du moins après la mort pendant l'éternité. Ainsi soit-il.

    Que les savants donc et les ignorants, que les justes et les pécheurs, que les grands et les petits, louent et saluent jour et nuit par le saint Rosaire Jésus et Marie.
    "Salutate Mariam, quae multum laboravit in vobis" (Rm 16,6) »

    (1) : Antoine Boissieu, s.j. (1623-1691), Le Chrétien prédestiné par la dévotion à la Sainte Vierge.
    (2) : Rm 16,6 : Saluez Marie qui a beaucoup travaillé au milieu de vous.

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire pour se convertir et se sauver (Introduction - Bouton de Rose), in "Oeuvres complètes de saint Louis-Marie Grignion de Montfort", Editions du Seuil, Paris, 1966.

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    Le Centre Dominicain du Rosaire édite un feuillet mensuel de méditation sur le Rosaire :
    Direction du Rosaire - 132 rue Vauban - 69006 Lyon - France
    Tél. : 04.72.83.78.60 - Fax : 04.72.83.78.69

  • 1er octobre : Méditation

    Mois du Rosaire

    « La piété catholique consacre à Marie les deux mois entiers de mai et d'octobre. Mai, le mois des fleurs, et octobre, le mois des fruits !
    [...]
    "A chaque Ave Maria récité ici-bas par les fidèles, écrit sainte Gertrude, trois ruisseaux, procédant du Père, du Fils et du Saint-Esprit, pénètrent avec un élan impétueux et suave dans le Coeur de Marie, et, revenant à leur source, ils délectent tellement la Vierge que cette joie rejaillit sur tous les saints, les anges et sur tous ceux qui Lui rappellent cette salutation" (cf. Révélations). Ce rejaillissement n'est autre, pour nous, que l'effusion des dons divins obtenue par les Ave Maria du Rosaire, et cette effusion est d'autant plus abondante et plus sûre, qu'à redire sans cesse les paroles de son admiration et de son amour pour Marie, "l'âme s'imprègne de l'esprit de l'Immaculée Mère de Dieu, pénètre dans l'intimité de Jésus, et finit par vivre, avec ces divins modèles, dans ne communauté de pensée et de volonté d'où résultent à la fois la transformation progressive de notre vie et la puissance croissante de nos prières. Nous savons de mieux en mieux ce qu'il faut dire et nous le disons de mieux en mieux, dans l'assurance, toujours plus affermie d'arriver, par le Coeur de la Mère, au Coeur du Fils et d'en tirer des trésors inépuisables de grâce et de salut" (P. Ollivier o.p., Sermon sur le Rosaire).

    Saint Dominique connut admirablement cette puissance du Coeur de Marie sur le Coeur de Jésus et l'ascendant du coeur du simple chrétien sur le Coeur de la Reine des cieux par le Rosaire. Aussi, au milieu de l'effroyable effondrement de la foi et de la piété catholique dont il fut témoin dans le Midi de la France, alors que les plus courageux désespéraient du triomphe de la Vérité et de la Justice, l'héroïque serviteur de Dieu, seul, ne cessa d'y croire et de l'espérer. c'est qu'il avait les promesses de la divine Marie, qui lui avait dit : "Exhorte les hommes à réciter mon Rosaire et il en résultera un grand fruit pour les âmes". L'histoire nous dit la magnifique réponse que Dieu donna à la confiance de son apôtre et continue de donner à travers les siècles à ceux qui s'efforcent de l'imiter. »

    H. Lacomme, o.p., "Messager du Coeur de Jésus", Mai 1916, in Abbé R. Béringer, Recueil Documentaire - La Très Sainte Vierge, Librairie Brunet, Arras, 1927.

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    La Vierge Marie présente le Rosaire à St Dominique
    Tableau de Bartolomé Esteban Murillo

  • Couronne à la gloire du saint Nom de Dieu pour la réparation des blasphèmes

    Cette couronne se récite sur un chapelet.

    À la place du Credo, on dit :

    – "Nous vous adorons, ô Jésus, et nous vous bénissons, parce que vous avez rachetez le monde par votre sainte Croix."

    Puis, sur les trois petits grains de la Croix, on dit :

    – "Que le très saint Nom de Dieu soit glorifié par la très sainte âme du Verbe incarné."
    – "Que le très saint Nom de Dieu soit glorifié par le Sacré-Cœur du Verbe incarné."
    - "Que le très adorable Nom de Dieu soit glorifié par toutes les plaies du Verbe incarné."

    Sur les cinq gros grains, on dit :

    "Nous vous invoquons, ô Nom sacré du Dieu vivant, par la bouche de Jésus au très Saint-Sacrement, et nous vous offrons, ô mon Dieu, par les mains bénies de la divine Marie, toutes les saintes hosties qui sont sur nos autels, en sacrifice d’amende honorable et de réparation pour tous les blasphèmes qui outragent votre saint Nom."

    Sur chaque petit grain, on dit :

    1. "Je vous salue, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    2. "Je vous révère, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    3. "Je vous adore, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    4. "Je vous glorifie, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    5. "Je vous loue, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    6. "Je vous admire, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    7. "Je vous célèbre, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    8. "Je vous exalte, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    9. "Je vous aime, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    10. "Je vous bénis, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."

    Prière : "Nous vous invoquons, ô Nom sacré du Dieu vivant, par la bouche de Jésus au très Saint-Sacrement, et nous vous offrons, ô mon Dieu, par les mains bénies de la divine Marie, toutes les saintes hosties qui sont sur les autels, en sacrifice d’amende honorable et de réparation pour tous les blasphèmes qui outragent votre saint Nom."