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  • Le Coeur de Jésus, siège de toutes les vertus - 2. la patience

    (suite de la méditation d'hier)

    « « La deuxième vertu à honorer dans le Sacré-Cœur, dit le P. Claude de la Colombière, c'est une patience infinie dans les maux, une contrition et une douleur extrêmes pour les péchés dont il s'était chargé, la confiance d'un fils très tendre alliée à la confusion d'un très grand pécheur. » - Il savait que Notre-Seigneur, en manifestant son Cœur à Marguerite-Marie, avait surtout attiré notre attention sur ses mystères douloureux, sur sa Passion et ses souffrances réparatrices.
    « Le Sacré-Cœur me fut représenté sur un trône de feu, lui avait dit Marguerite-Marie, et la plaie qu'il avait reçue sur la croix y paraissait visiblement. Il y avait une couronne d'épines autour de ce Sacré-Cœur et une croix au-dessus. Le divin Sauveur me fit connaître que ces instruments de la Passion signifiaient que l'amour immense qu'il a pour les hommes avait été la source de toutes les souffrances et humiliations qu'il a voulu souffrir pour nous ; que dès le premier instant de son incarnation, tous ces tourments et tous ces mépris lui avaient été préparés, que la croix fut, pour ainsi dire, plantée dans son Cœur, et que ce fut dès ce premier instant qu'il accepta, pour nous témoigner tout son amour, toutes les humiliations, la pauvreté, les douleurs que sa sacrée humanité devait souffrir dans tout le cours de sa vie mortelle, et les outrages auxquels l'amour devait l'exposer jusqu'à la fin des siècles, sur nos autels, dans le très saint et très auguste Sacrement... »
    Patience, réparation, abandon, c'est bien là toute la vie du Cœur de Jésus. Il nous a donné cet exemple avec la grâce pour l'imiter. »

    (suite et fin de cette méditation demain)

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (18 juin, IIe Point pp. 652-653), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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  • Méditation - Le Coeur de Jésus, siège de toutes les vertus - 1. l'humilité

    « Cette méditation et les deux suivantes nous sont inspirées par le P. Claude de la Colombière. « Le Cœur de Jésus, nous dit-il dans son acte d'oblation, est le siège de toutes les vertus, la source de toutes les bénédictions, et la retraite de toutes les âmes saintes. » Le saint religieux s'inspirait des communications et des lettres de Marguerite-Marie.
    « La première vertu que l'on doit honorer en lui, dit-il, est un amour très ardent de Dieu son Père, joint à un respect très profond et à la plus grande humilité qui fut jamais. » Notre-Seigneur n'a-t-il pas dit lui-même : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ! »
    Nous parlons ici de l'humilité fondamentale, qui consiste à reconnaître le néant de la créature et la grandeur infinie de Dieu. C'est cette humilité du Cœur de Jésus qui établissait Notre-Seigneur dans le respect très profond de la Majesté divine et dans un amour ardent pour les infinies perfections de son Père céleste.
    Cela doit être pour nous aussi la vertu principale et le fondement de toutes les autres. Ce n'est que la mise en pratique du premier commandement dans toute son intégrité : Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement. »

    (à suivre demain et vendredi)

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (18 juin, Ier Point pp. 651-652), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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  • Méditation - « Jésus doux et humble de Coeur, rendez mon coeur semblable au vôtre ! » (suite et fin)

    (suite et fin de la méditation d'hier)

    « L'Humilité, c'est l'amour aussi, mais l'amour qui reçoit, les mains tendues pour recevoir. L'homme humble se montre petit comme un mendiant, son bonheur n'est pas dans ce qu'il a, ni dans ce qu'il reçoit, mais dans le fait de recevoir, de donner à l'autre l'occasion de faire un don. Pour lui, tout est don, tout est grâce (selon la maxime de la petite Thérèse). L'Humble est un victorieux toujours : « il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse... » (Za 9, 9) dans une foule en liesse. Mais c'est le même, humble et victorieux, qui monte au calvaire en portant sa croix, c'est le même qui sort vivant du tombeau. C'était déjà le même qui naissait dans une crèche ! L'Humble reçoit tout finalement de Dieu. Là est sa victoire : il est dans l'amour, à priori, par choix. Finalement, il ne subit rien puisqu'il consent librement à tout à chaque instant par amour et dans l'amour. L'Humble, c'est Jésus humilié, c'est Jésus crucifié, c'est le Sacré Cœur transpercé.

    Douceur et Humilité nous ramènent finalement au Coeur transpercé du Christ. Contempler Jésus Doux et Humble de Cœur et vouloir lui ressembler est donc la parfaite posture spirituelle des adorateurs du Sacré-Cœur.

    La spiritualité du Sacré-Cœur est l'une des plus riches de la foi chrétienne, une grâce immense de la chrétienté occidentale. »

    Mgr David Macaire, Les petites Prières, Petit Guide Spirituel, Éditions Peuple Libre, Lyon, 2015.

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  • Méditation - « Jésus doux et humble de Coeur, rendez mon coeur semblable au vôtre ! »

    « La Douceur, c'est l'amour aux mains tendues pour donner, tout donner et même se donner. L'être qui n'est que don, qui ne pense pas à lui mais à l'autre est un doux. Comme saint François d'Assise, sa douceur s’étend à tout le monde qui l'entoure. Là où il y a la discorde, il cherche la paix ; là où est le désespoir, il met l'espérance ; là où règne la tristesse, il met la joie. Il ne cherche pas à être servi, mais à servir, il veut consoler plutôt qu'être consolé. Ayant banni toute recherche de son propre intérêt, le doux se tourne vers les autres : les bons dont il encourage la bonté, les méchants envers qui il se montre ferme (car douceur ne signifie pas lâcheté), les forts qu'il désarme par sa tendresse, les faibles qu'il encourage par son affection, les saints qu'il confirme par son exemple, les pécheurs qu'il accueille sans juger... Le Doux, c'est Jésus, c'est Jésus crucifié, ayant tout donné pour les autres, jusqu'à son Cœur transpercé. »

    (à suivre demain)

    Mgr David Macaire, Les petites Prières, Petit Guide Spirituel, Éditions Peuple Libre, Lyon, 2015.

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  • Méditation - Le Sacré-Coeur et l'Eucharistie

    « Pendant que les anges et les saints contemplent, admirent, adorent et chantent l'amour du Cœur divin, dans les splendeurs de la gloire, les hommes sont appelés à l'honorer, à l'aimer, de préférence, dans sa vie eucharistique. C'est ordinairement dans l'Eucharistie qu'il se manifeste à Paray-le-Monial, pour solliciter notre amour.
    « Un de mes plus rudes supplices, dit Marguerite-Marie, c'était lorsque ce divin Cœur m'était représenté avec ces paroles : J'ai soif, mais d'une soif si ardente d'être aimé des hommes au Très Saint Sacrement, que cette soif me consume ; et je ne trouve personne qui s'efforce, selon mon désir, de me désaltérer, en rendant quelque retour à mon amour. ».
    C'est devant le Saint-Sacrement que Marguerite-Marie a reçu ses grandes révélations. [...]
    « Étant devant le Saint-Sacrement, un jour de son octave, mon Dieu, me découvrant son divin Cœur, me dit : Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consumer, pour leur témoigner son amour. ».
    [...] La dévotion au Sacré-Cœur est surtout eucharistique. Où cherchons-nous le Cœur de Jésus mieux que dans l'Eucharistie ? Les abaissements de la crèche et les angoisses de la Passion ne sont qu'un souvenir ; la gloire du ciel n'est qu'une espérance ; Jésus ne nous est accessible que dans l'Eucharistie. Là son Cœur bat auprès de nous.

    Résolutions. - Bon Maître, je veux unir ces deux dévotions, comme vous me l'avez enseigné vous-même dans vos manifestations à Marguerite-Marie. Dans l'Eucharistie se trouve votre Cœur vivant, aimant et offensé. Je le visiterai souvent, je me tournerai souvent vers lui, comme faisait votre fidèle servante. »

    - dossier sur le Sacré-Coeur de Jésus
    - dossier sur le Très Saint Sacrement

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (15 juin pp. 643-644), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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    1er vendredi du-mois, octobre 2014, Saint-Sulpice
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  • Méditation - « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

    « Les saints que Dieu nous donne sont nos maîtres à penser et nos maîtres à vivre. Oh ! combien pénétré du sens de Dieu, du sens de son action transcendante, incommensurable aux efforts humains, était celui qui écrivit cette magnifique prière, qui sonne comme un écho des épîtres de saint Paul :
    « Tu ne m'ôteras pas, mon Dieu, ce qu'une fois Tu m'as donné en ton Fils unique, Jésus-Christ. En Lui, Tu m'as donné tout ce que je désire. C'est pourquoi je me réjouirai de ce que Tu ne tarderas plus, si moi, j'attends. » Puis, comme s'interrompant lui-même, le Saint s'écrie : « Pourquoi tardes-tu ? Pourquoi diffères-tu ? Vu que tu peux dès ce moment aimer Dieu en ton cœur ? » Et il conclut par ces lignes d'un enthousiasme débordant : « A moi sont les cieux et à moi est la terre, et à moi sont les peuples ; les justes sont à moi et à moi les pécheurs ; les anges sont à moi et la Mère de Dieu est à moi et toutes les choses sont à moi, et Dieu même est à moi et pour moi, parce que le Christ est à moi et tout entier pour moi. Que demandes-tu et que cherches-tu donc, mon âme ? A toi est tout ceci et tout ceci est pour toi. » (1) »

    1. St Jean de la Croix, Prière de l'âme enamourée (extrait), in "Œuvres complètes", Trad. P. Cyprien de la Nativité, Desclée de Brouwer, 1949, p. 1301.

    R.P. Lucien-Marie de Saint-Joseph O.C.D. (1906-1981), La communion dans l'attente (La Tunique blanche), La Vigne du Carmel, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1951.

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  • Méditation - L'esprit de miséricorde : 3. heureux les miséricordieux !

    (suite et fin de la méditation d'hier)

    « Ainsi, peu à peu, la miséricorde envahira toute la vie ; elle en exclura toute colère, tout procédé violent ou méprisant, jusqu'à ne pas injurier son frère de peur d'être passible du tribunal divin (1) ; elle bannira toute recherche personnelle faisant préférer la compagnie des pauvres et des infirmes qui ne peuvent nous rendre nos bienfaits, à celle des riches qui ont de quoi nous donner en retour (2). Elle ira plus loin encore : elle nous inclinera vers ceux qui souffrent et, dans un élan de pure bonté, nous fera charger leurs fardeaux sur notre cœur et sur nos épaules. « Portez les fardeaux les uns des autres et ainsi vous accomplirez la loi du Christ (3) », nous crie le grand Apôtre ; ces fardeaux, ce sont aussi bien les peines du cœur que les tentations ou les difficultés matérielles. Tout ce qui peine notre frère, nous devons nous offrir pour le porter avec lui, en lui donnant notre âme, notre temps et nos biens. La tristesse née de l'amour, la compassion qui se fait douleur de celle d'autrui ont une beauté et une saveur divine : Dieu même en a eu envie et pour l'éprouver, il a pris un cœur de chair. Saint Paul nous l'affirme : « Il a dû en tout se rendre semblable à ses frères, afin de devenir dans leurs rapports avec Dieu un grand prêtre miséricordieux et fidèle (4). » Oh oui ! heureux, divinement heureux, les miséricordieux ! »

    1. Cf. Mt. 5, 22. - 2. Cf. Lc. 14, 14. - 3. Ga. 6, 2. - 4. Hé. 2, 17.

    Joseph-Marie Perrin O.P., Le Mystère de la Charité (Livre IV, Première partie, chap. IV : L'esprit de miséricorde), Desclée de Brouwer, 1959.

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  • Méditation - Tout donner pour recevoir Tout

    « Pour recevoir de Dieu, il faut se donner. Plus le don de soi est intime, constant, généreux, détaillé, réel surtout, plus on peut espérer. Faire ce don, ces dons incessants par Marie.

    Dieu ne fait connaître sa volonté qu'aux âmes qui se sont données à lui. Ma volonté est-elle donnée ? Lui appartient-elle ? Peut-il en faire ce qu'il lui plaît et cela sans résistance, mieux encore avec joie de sa part à elle ? Est-elle sa volonté ? Suis-je sien jusqu'à la dernière fibre du cœur ? Est-ce que je ne veux que lui, rien que lui, lui tout seul ?

    Quand il aura entendu le véritable : « Ecce ancilla Domini », il parlera, je l'entendrai, je le possèderai, alors j'aurai tout, je ne chercherai plus rien.

    Tant que nous tenons à quelque chose pour nous, si peu que ce soit, le bon Dieu ne pourra pas nous accorder son intimité. N'y comptons pas. Mais en revanche, si nous brisons net, dès que nous avons conscience de la moindre recherche personnelle nous ne savons ce qu'il fera, mais nous savons qu'il pourra faire ce qu'il voudra. A nous de poser la condition sine qua non ; c'est vraiment grave. »

    Robert de Langeac (Augustin Delage p.s.s., 1877-1947), Conseils aux âmes d'oraison (Renoncement, don de soi), in "Virgo Fidelis - Le Prix de la Vie cachée", Paris, P. Lethielleux, 1931.

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    Edward Arthur Fellowes Prynne (1854–1921) : Ecce Ancilla Domini
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  • Méditation - Prières des enfants de Fatima

    I - Entre les dizaines de chapelet (enseignée par la Sainte Vierge).
           « O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer et prenez au paradis toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. »

    II - Oraisons jaculatoires.
           « O Jésus, je vous aime ! »
           « Doux Cœur de Jésus, soyez mon amour ! Doux Cœur de Marie, soyez mon salut ! »
           « Immaculé Cœur de Marie, convertissez les pécheurs, préservez leurs âmes de l'enfer ! »

    III - Formule d'offrande des sacrifices.
           « O Jésus, c'est pour votre amour, pour la conversion des pécheurs, pour le Saint-Père et en rémission des péchés qui offensent le Cœur Immaculé de Marie ! »

    IV - Prières enseignées par l'Ange (récitées par les enfants à genoux et le front incliné jusqu'à toucher terre)
           « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne vous aiment pas ! (Trois fois).
           « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les Très Précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages par lesquels il est lui-même offensé.
           Par les mérites infinis de son Cœur Sacré et par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

    Chanoine C. Barthas (1884-1973), Jacinthe la confidente de Marie, Fides, Montréal et Paris, 1961.

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  • Méditation - L'humilité à l'école de Jésus

    « Au cours de nos méditations nous devrions toujours demander à Jésus : « Fais de moi un saint, selon ton propre Cœur, doux et humble. » « Apprenez de moi » a-t-il insisté. C'est dans l'esprit dans lequel il l'a dit lui-même que nous devons l'exprimer. Maintenant nous le connaissons mieux au travers de nos leçons et méditations d’Évangile, mais l'avons-nous compris dans son humilité ? Est-ce que son humilité nous concerne ? Nous attire-t-elle ? »

    Bse Mère Teresa (1910-1997), Jésus Celui qu'on invoque (Quatrième mois n°26), Traduit de l'anglais par Françoise Champenois-Laroche, Nouvelle Cité, Paris, 1988.

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  • Méditation - Intimité divine

    « Par la Communion, nous entrons dans l'amour, dans le Cœur de Notre-Seigneur : nous prenons l'esprit de son amour, son propre sens, son propre jugement. La première grâce de la Communion n'est-elle pas, en effet, une grâce de recueillement qui nous fait pénétrer en Jésus-Christ et communiquer avec lui d'une manière intime ? - Je dis intime. Celui qui ne communie pas, ne connaît par la foi que le vêtement, que l'extérieur de Notre-Seigneur. On ne connaît bien Jésus-Christ qu'en le prenant, comme on ne sent bien la douceur du miel qu'en le goûtant. Alors on peut dire avec un grand saint : « Je connais davantage la vérité de Jésus-Christ, son existence, ses perfections, par une seule Communion, que par tous les raisonnements possibles. »
    [...]
    Et c'est un défaut de beaucoup de personnes de vouloir toujours raisonner dans l'action de grâces, qui est l'oraison par excellence : en parlant trop, elles paralysent l'effet de leur Communion. - Écoutez donc un peu Notre-Seigneur après la Communion. Ce n'est pas le moment de chercher, mais de goûter. C'est le moment où Dieu s'enseigne par lui-même : Et erunt docibiles Dei (1). - Comment une mère enseigne-t-elle à son petit enfant l'amour et la bonté sans limites qu'elle a pour lui ? Elle se contente, par son dévouement, de lui montrer qu'elle l'aime. Ainsi fait Dieu dans la Communion. Rappelez-vous bien que celui qui ne communie pas ne connaîtra jamais le Cœur de Notre-Seigneur, ni l'étendue de son amour. Le cœur ne se fait connaître que par lui-même : il faut le sentir, sentir ses battements.

    Quelquefois vous n'éprouvez aucun sentiment de joie spirituelle à la Communion. Attendez. Le soleil se cache, mais il est en vous ; vous le sentirez quand il faudra, soyez-en sûr. - Que dis-je ? vous le sentez déjà ! N'avez-vous pas la paix, un désir de glorifier Dieu davantage ? Et qu'est-ce, sinon le battement du Cœur de Notre-Seigneur en vous ? »

    1. Jn VI, 45 : "Ils seront tous enseignés par Dieu". Cf. Is LIV, 123 ; Jr XXI, 33,34 ; Ez XI, 19, XVIII, 31, XXXVI, 25,26.

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Ecrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Deuxième Série, La sainte Communion, Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (seizième édition).

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  • Méditation - Prière au Verbe Incarné

    « C’est par le Cœur de mon Jésus, ma voie, ma vérité et ma vie que je m’approche de vous, ô Père éternel. Par ce divin Cœur je vous adore pour tous ceux qui ne vous adorent pas ; je vous aime pour tous ceux qui ne vous aiment pas ; je vous adore pour tous les aveugles volontaires qui par mépris ne vous connaissent pas.

    Je veux par ce divin Cœur satisfaire pour tous les mortels. Je fais en esprit le tour du monde pour y chercher toutes les âmes rachetées du Sang très précieux de mon divin Époux afin de vous satisfaire pour toutes par ce divin Cœur ; je les embrasse pour vous les présenter par lui et par lui je vous demande leur conversion. Eh quoi ! Père Éternel, voulez-vous bien souffrir qu’elles ne reconnaissent pas mon Jésus, et qu'elles ne vivent pour lui, qui est mort pour tous ? Vous voyez, ô divin Père, qu’elles ne vivent pas encore ; Ah ! faites qu’elles vivent par ce divin Cœur.

    Sur cet adorable Cœur, je vous présente tous les ouvriers de l’Évangile afin que vous les remplissez de votre Esprit Saint. Sur ce Sacré Cœur, comme sur un Autel divin, je vous présente en particulier ... (nommer les personnes pour qui on veut prier).

    Vous savez, ô Verbe Incarné, Jésus mon Bien-Aimé, tout ce que je veux dire au Père, par votre divin Cœur et par votre sainte Âme. Je vous le dis en le lui disant, parce que vous êtes en votre Père et que votre Père est en vous ; faites donc tout cela avec lui. Je vous présente toutes ces âmes, faites qu'elles soient une même chose avec vous.

    Amen. »

    Ste Marie de l'Incarnation (fêtée ce jour), Prière au Verbe Incarné (Source).
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  • Méditation : A chaque battement de notre coeur

    « Savez-vous l'étrange exercice de piété qui, le premier, m'a été suggéré par ce voisinage, celui que je vais vous demander d'accomplir dès que vous vous trouverez seul à seul en la présence réelle de Jésus, dans une église ? - C'est, dans le silence et la solitude qui envelopperont votre prière, de porter votre main à votre propre poitrine, et devant Dieu, d'y percevoir par le toucher le battement de la vie, de cette vie qui nous juge et nous classe pour jamais. Chaque battement de notre cœur peut être considéré comme un compte qui se fait et se règle - comme un appel de Dieu. Il n'y a pas d'horloge plus éloquente pour nous marquer cette chose sacrée, le temps. Il n'y a pas non plus de signe plus saisissant pour nous signifier la requête intérieure de l’Éternel. Nous tressaillons quand l'heure sonne... notre cœur, lui, nous sonne l'instant qu'on ne retrouve plus, il nous le détermine avec notre propre substance, en nous détruisant solennellement d'un rythme sûr.

    Un choc inattendu, la nuit, à la porte, nous impressionne ; écoutez celui qui se fait, non plus à la porte, mais en vous : on frappe, on appelle, on vient vous chercher dans les ténèbres. La destinée obscure se déroule en Dieu suivant sa grâce et votre liberté - Dieu frappe à chaque battement du cœur - Dieu frappe, que lui répondons-nous ? Que lui avons-nous répondu ?
    [...]
    Combien de fois ce cœur, notre cœur, a-t-il battu pour Dieu ? Combien de fois doit-il battre pour Lui ? »

    Bx Vladimir Ghika (1873-1954), Entretiens spirituels (L'Heure Sainte), Beauchesne, Paris, 1961.

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  • Méditation : « Il est à moi ; je suis à Lui »

    « Dilectus meus mihi. (1) - Dans tous les autres mystères, par toutes ses grâces, Jésus nous donne quelque chose : sa grâce, ses mérites, ses exemples. Dans la sainte Communion, il se donne tout entier. Il se donne avec ses deux natures, avec la grâce et le mérite de tous les états par où il est passé. Quel don ! « Totum tibi dedit qui nihil sibi reliquit : Celui-là donne tout qui ne retient rien pour lui » ; n'est-ce pas le don eucharistique ? D'où a pu venir à Notre-Seigneur la pensée de se donner ainsi, sinon de son Cœur embrasé pour l'homme d'un amour sans bornes ? Ô Cœur de Jésus, Cœur infiniment libéral, soyez loué et béni à jamais !

    Jésus, nous aimant chacun en particulier, se donne à chacun. L'amour général touche peu. Mais l'amour qu'on nous témoigne personnellement, nous n'y résistons pas. Que Dieu ait aimé le monde, c'est bien beau ; mais qu'il m'aime, moi, qu'il me le dise, et que pour m'en convaincre il se donne à moi : voilà le triomphe de son amour. Car Jésus vient pour moi ; je pourrais dire qu'il vient pour moi seul. Je suis la fin de ce mystère de puissance et d'amour infinis qui s'opère au saint autel ; car il se termine à moi, se consomme en moi ! Ô amour, que vous rendrai-je ? Moi, pauvre créature, occuper ainsi la pensée de Jésus-Christ ; moi, devenir la fin de son amour ! Oh ! vivez et régnez en moi, ô mon Dieu : je ne veux pas que vous m'ayez aimé en vain ! »

    1. Dilectus meus mihi, et ego illi, qui pascitur inter illa. (Ct 2, 16) : Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à lui, qui mène paître ses brebis parmi les lis.

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Deuxième Série, La sainte Communion, Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (seizième édition).

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  • Méditation - Prière à Notre-Dame

    « En ton Cœur pur, Marie, Ô Vierge unique,
    Je viens puiser le plus parfait amour.
    Pour réjouir le Cœur Eucharistique,
    Ah ! Prête-moi tes ardeurs, sans retour.

    En ta sainte âme, Ô fournaise mystique,
    Je viens puiser l'amour adorateur.
    Pour rendre hommage au Cœur Eucharistique,
    Vierge d'amour, ah ! Prête-moi ton Cœur.

    Notre-Dame, abîme séraphique,
    Je viens puiser l'amour réparateur.
    Pour consoler le Cœur Eucharistique,
    Mère d'amour, ah ! Prête-moi ton Cœur.

    Auprès de toi, Souveraine angélique,
    Je viens puiser l'amour imitateur.
    Pour copier le Cœur Eucharistique,
    Reine d'amour, ah ! Prête-moi ton Cœur ! »

    Bse Dina Bélanger (Mère Marie Sainte-Cécile de Rome, 1897-1929)

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  • Méditation : Confiance en Dieu

    « Je vois avec peine que votre âme n'embrasse pas assez ce sentiment de confiance inébranlable qui seul reste aux malheureux, honore le plus Dieu, est puissant sur son Cœur et fait tant de bien ! Combattez en vous toute opposition à ce sentiment ! En vérité, vous voudriez votre cœur autrement que Dieu ne l'a fait, et une perfection éloignée de ses desseins. Prenons-nous tels que nous sommes, et puis faisons des efforts, quelques efforts. Si nous tombons, portons les yeux en haut d'où nous vient le salut ; essayons de nous relever, pour retomber peut-être, et nous relever encore. Je viens de peindre la vie dans ses tristes réalités ; quoi qu'il en soit, pourvu que le courage ne nous manque pas et que les eaux mortelles de la défiance ne gagnent pas notre cœur, nous arriverons sûrement au terme.

    Ayez une grande bonne volonté au fond du cœur d'être fidèle à Dieu ; il faut se confier en lui et espérer que dans les circonstances difficiles, il vous inspirera ce que vous devez faire ou dire.

    On ne saurait trop se confier en la miséricorde de Dieu. Une mère oublierait plutôt son fils que Dieu n'oublierait l'âme qui se jette dans ses bras. Quand vous êtes entourée de ténèbres et de troubles suscités par le démon, jetez-vous dans les bras de la divine miséricorde. Ne craignez pas qu'elle vous laisse tomber. Le matin, remettez entre les mains de Dieu, votre esprit, votre cœur, toutes vos facultés, priez-le de vous diriger et d'être l'âme de votre âme, la vie de votre vie, votre sagesse, votre prudence... Dieu veut que nous recourions à lui dans nos besoins, d'abord pour nous les faire mieux connaître, ensuite pour nous rapprocher de lui. »

    Avis spirituels pour servir à la sanctification des âmes (CCLV), Seconde édition, Nancy, 1863.

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  • Méditation - Prière : Prière au Coeur Sacré de Jésus

    « Seigneur Jésus,
    Sauveur miséricordieux et compatissant,
    Lumière venue dans nos ténèbres,
    Samaritain penché sur nos blessures,
    Toi qui dis à la veuve de Naïm : « Ne pleure plus »,
    Toi qui, plein de bonté, attends le fils prodigue,
    Cœur sans rancune qui accueille Pierre le renégat
    et Paul le persécuteur inconscient ;

    Ami des hommes,
    Toi qui te fâches quand on méprise les « petits »,
    Toi qui maudis ceux qui les écrasent,
    Toi qui pries le Père pour tes bourreaux,
    et promets le paradis au larron pénitent ;

    Toi qui rends la vue à l'aveugle Bartimée
    dont on veut couvrir l'appel éploré,
    Cœur pitoyable à toute misère,
    Toi qui n'écartes personne,
    qui touches les plaies des lépreux,
    la langue des muets et l'oreille des sourds ;

    Bonté infinie qui exclue toute méchanceté,
    Cœur inaccessible à l'égoïsme,
    oublieux des injures et toujours disponible,
    Tendresse et délicatesse de ceux qui aiment,
    Amitié sûre et constante,
    Toi qui pleures sur Lazare le bien-aimé,
    et sur Jérusalem qui se sent délaissée,

    Mets en moi ton Amour, ta bonté, ta douceur,
    fais-moi partager tes joies et tes désirs...
    Sois en mon cœur, sur mes lèvres et dans mon regard.
    Écoute ma prière, mon Dieu, Lumière de mes yeux !
    Fais-moi tel que Tu aimes que je sois.
    Je n'ai d'espoir qu'en ton Cœur. »

    Prière d'un auteur anonyme du Moyen-Age,
    in "Neuvaine perpétuelle au Sacré-Cœur" Avent/Noël 2015, Bourges, 2015.

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    Le Christ guérissant les malades, Benjamin West (1738-1820)
    State Museum, Pennsylvanie (USA)

  • Méditation - Prière du matin

    « O très sainte volonté de mon Dieu, qui m'avez environnée de vos miséricordes, je vous en rends infinies grâces : je vous adore du profond de mon âme ; et, de toutes mes forces et affections, j'unis dès maintenant et pour toujours ma volonté à la vôtre, particulièrement en tout ce que je ferai, et en tout ce qu'il vous plaira de m'envoyer cette journée, consacrant de nouveau à votre souveraine gloire mon âme, mon esprit, mon corps, et toutes mes actions et pensées, paroles, œuvres, et tout mon être, vous suppliant de toute l'humilité de mon cœur d'accomplir en moi vos éternels desseins, sans me permettre que j'y donne aucun empêchement. Vos yeux qui pénètrent les plus intimes replis de mon cœur, voient que tout mon désir est d'accomplir cette sainte volonté ; mais ils voient aussi ma faiblesse et mon impuissance : c'est pourquoi, prosterné aux pieds de votre infinie miséricorde, je vous conjure mon Sauveur, [...] de m'octroyer la grâce de l'accomplir parfaitement, afin que, comme un feu de votre céleste amour, je lui sois un sacrifice agréable, qui sans fin vous loue et bénisse avec la glorieuse Vierge et tous les saints. Amen. »

    Ste Jeanne de Chantal (1572-1641), extrait de la Lettre 16 à Mgr l'Archevêque de Bourges son frère, in "Lettres de Sainte Chantal Fondatrice de la Ordre de la Visitation Sainte-Marie", Nouvelle édition, Tome I, A Paris, J.J. Blaise, 1823.

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  • Méditation : Soif de Dieu

    « Au fond du cœur de tout homme venant en ce monde, il y a une soif, la soif de l'infini. Cette soif, c'est quelque chose que l'homme ne peut pas arracher de son cœur ; Dieu lui-même l'y a mise comme sa marque de fabrique. Nous sommes libres de chercher cet infini hors de Dieu, mais nous ne sommes pas libres de ne pas chercher l'infini. Si l'homme le cherche en Dieu, il le trouve, mais si, oubliant son Dieu, il le demande aux créatures, au lieu de l'eau vive, il ne trouve en ces pauvres créatures que quelques gouttes d'une eau bourbeuse qui ne saurait apaiser sa soif. [...]

    « Fecisti nos ad te, Domine, et irrequietum est cor nostrum donec requiescat in te. »
    « Vous nous avez faits pour vous, Seigneur, c'est pourquoi notre cœur ne sera jamais tranquille tant qu'il ne reposera pas en vous. »
    St Augustin

    « Seigneur, vous nous avez faits pour vous ». « Pour vous » est une traduction un peu faible. Le Docteur, en effet, ne dit pas tibi mais bien ad te ; or ad exprime la tendance ; il faut dire : « Seigneur, vous nous avez faits vers vous ». Dieu nous a créés dans une tendance vers lui ; tout notre être est une tendance vers l'infini et alors la conséquence : irrequietum est cor nostrum - notre coeur est sans repos possible, - donec requiescat in te - jusqu'à ce qu'il se repose en vous. [...]

    Quand l'homme s'éloigne de Dieu qui est la source des eaux vives, il se met à creuser d'autres citernes et, en les creusant, il les crève du même coup, parce qu'il veut y mettre l'infini ; il les fabrique, il les fait éclater par l'immensité de son désir : Foederunt sibi cisternas dissipatas... »

    [P. Pierre-Thomas Dehau (1870-1956)], Des fleuves d'eau vive (Les nourritures terrestres), Lyon, Les Éditions de l'Abeille, 1941.

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  • Méditation - Prière de M. Olier

    « Je vous adore, ô mon divin Jésus, résidant et vivant dans la très sainte Vierge.
    J'adore vos grandeurs et vos perfections dont votre âme est revêtue.
    J'adore votre règne sur elle, et l'absolu pouvoir qui régit tout son être.
    J'adore votre vie, qui remplit et anime son cœur et toutes ses puissances.
    J'adore l'abondance des dons, la plénitude des vertus et la fécondité des grâces que vous mettez en elle pour toute votre Église.
    Divin Jésus, régnez en elle, et par elle sur nous à jamais.
    Divin Seigneur, votre puissance est adorable, et votre règne est toujours suave ; mais il n'est jamais plus suave que sur ce trône d'amour.
    Que volontiers nous venons au pied de ce saint tabernacle vous y rendre nos devoirs et vous prier de détruire en nous ce qui s'oppose à votre vie !
    Divin Jésus, vivifiez nos cœurs ; ne souffrez plus en nous d'autre vie que la vôtre ; détruisez et anéantissez tout ce qui lui est contraire. Faites en nous comme en votre Mère ; que vous y soyez tout seul vivant, et que tout ce qui est de mortel soit absorbé en votre vie.
    Faites que les vertus de votre Esprit s'établissent en nous comme en elle [...].
    Divin Jésus, vivez en nous par votre Mère, et répandez en nous la plénitude de vos dons et de vos saintes grâces, pour être un avec vous et avec votre très chère Mère. »

    M. Olier (1608-1657), La journée chrétienne (Seconde Partie, De la vie de Jésus en Marie), Nouvelle édition, Paris, Librairie Poussielgue Frères, 1875.

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    L'Immaculée Conception (détail), Francisco de Zurbarán (1598–1664)
    Musée du Prado, Madrid (Espagne)