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connaissance - Page 2

  • 11 juin : Méditation

    « "A mon avis, nous n'arriverons jamais à nous bien connaître si nous ne nous efforçons de connaître Dieu... C'est en contemplant ses grandeurs que nous découvrirons notre bassesse en envisageant sa pureté que nous verrons nos souillures, en considérant son humilité que nous reconnaîtrons combien nous sommes éloignés d'être humbles." (Château de l'âme, 1ère Dem. ch.II) [...]
    En somme l'humilité est la conséquence, non pas d'un simple regard sur soi, mais d'un rapport. C'est la relation de nos fautes à l'infinie pureté de Dieu, de nos offenses à sa souveraine puissance, de notre être créé à son Etre, qui fait de l'humilité un devoir. Plus les âmes se voient "favorisées de sa Majesté, plus elles s'en effraient, plus elles se défient d'elles-mêmes ; et comme ces grandeurs leur ont fait mieux comprendre leurs misères, mieux révélé aussi la gravité de leurs offenses, il leur arrive souvent de n'oser, comme le publicain, lever seulement les yeux." (Château de l'âme, 7ème Dem. ch.III) »

    in Marcel Lépée, Sainte Thérèse d'Avila - Le réalisme chrétien, Etudes Carmélitaines, Desclée de Brouwer, 1947.

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  • 16 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « La "clé de la connaissance" (Lc 11,52) n'est pas autre chose que la grâce du Saint Esprit. Elle est donnée par la foi. Par l'illumination, elle produit très réellement la connaissance et même la connaissance plénière. Elle ouvre notre esprit enfermé et obscurci, souvent avec des paraboles et des symboles, mais aussi avec des affirmations plus claires. [...]
    Faites donc bien attention au sens spirituel de la parole. Si la clé n'est pas bonne, la porte ne s'ouvre pas. Car, dit le Bon Pasteur, "c'est à lui que le portier ouvre" (Jn 10,3). Mais si la porte ne s'ouvre pas, personne n'entre dans la maison du Père, car le Christ a dit : "Personne ne va vers le Père sans passer par moi" (Jn 14,6).
    Or, c'est l'Esprit Saint qui, le premier, ouvre notre esprit et nous enseigne ce qui concerne le Père et le Fils. Le Christ nous dit cela aussi : "Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur, et il vous guidera vers la vérité tout entière" (cf. Jn 15,26 ; 16,13). Vous voyez comment, par l'Esprit ou plutôt dans l'Esprit, le Père et le Fils, inséparablement, se font connaître. [...]
    Si l'on appelle le Saint-Esprit une clé, c'est parce que, par lui et en lui d'abord, nous avons l'esprit éclairé. Une fois purifiés, nous sommes illuminés par la lumière de la connaissance. Nous sommes baptisés d'en haut, nous recevons une nouvelle naissance et devenons enfants de Dieu, comme dit saint Paul : "L'Esprit Saint intervient pour nous par des cris inexprimables" (Rm 8,26). Et encore : "Dieu a envoyé en nos coeurs son Esprit qui crie : Abba, Père" (cf. Ga 4,6) !
    C'est donc lui, l'Esprit, qui nous montre la porte, cette porte qui est lumière. Et cette porte nous enseigne que l'habitant de la maison est, lui aussi, "lumière inaccessible" (cf. 1 Tm 6,16). »

    Syméon le Nouveau Théologien (v.949-1022), Catéchèses, 33 ; SC 113 (trad. SC, rev. Delhougne, Les Pères de l'Eglise commentent l'Evangile).

  • 14 mai : Méditations

    « Le moment est venu de découvrir à tous les prêtres la manifestation spéciale que leur divin Maître leur a faite en son Coeur. Marguerite-Marie a montré mon Coeur au monde ; toi, montre-le à mes prêtres, attire-les tous à mon Coeur... Pour qu'ils puissent répandre l'amour, il faut qu'ils en soient remplis, et c'est dans mon Coeur qu'ils doivent l'aller puiser. Mon Coeur est le calice de mon sang ; si quelqu'un a le droit et le devoir d'y boire, n'est-ce pas mon prêtre qui, chaque jour, porte à ses lèvres le calice de l'autel ? Qu'il vienne à mon Coeur et qu'il boive. [...]
    Il me semble que Notre-Seigneur veut que je dise ceci : le prêtre ne doit pas se contenter de recevoir la dévotion au Coeur de Jésus, de la professer lui-même et de la communiquer aux âmes. Cela, c'est bien sans doute ; mais cela n'est pas le but du divin Maître quand il fait de son Coeur une donation spéciale à ses prêtres. Jésus veut autre chose. Le prêtre doit entrer par ce Coeur sacré dans la connaissance intime de Jésus-Christ ; c'est comme une porte par laquelle le prêtre doit passer pour pénétrer dans l'intérieur du Christ et, s'étant tout baigné et tout imprégné de lui, devenir un miroir brillant dans lequel l'Amour infini puisse se réfléchir... La réflexion de ses rayons dans ce miroir éclairera le monde et le réchauffera. »

    Vénérable Louise-Marguerite Claret de La Touche (1868-1915), Au Service de Jésus-Prêtre, 7 juin 1902, T. II.

    « Mon prêtre est un autre Moi-même ; je l'aime mais il faut qu'il soit saint. Il y a dix-neuf siècles, douze hommes ont changé le monde ; ce n'étaient pas des hommes seulement, c'étaient des prêtres. Maintenant encore, douze prêtres pourraient changer le monde. »

    Le Christ à Louise-Marguerite Claret de La Touche, in Le Don du Sacré-Coeur à ses Prêtres, Extrait des oeuvres de Mère Louise-Marguerite Claret de La Touche, Saint-Jean-le-Blanc, Paris, 1948.

    (d'autres textes dans notre dossier)

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    Tableau de Jésus Miséricordieux peint par la Vénérable en 1902-1903.
    Précisions sur ce tableau ici.

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 3ème jour

    Troisième jour : De la connaissance de Dieu

    Dieu se manifeste à l’homme de diverses manières : par ses œuvres dans la nature, par ses prophètes dans les livres saints, par ses ministres du haut de la chaire chrétienne. Marie ne négligeait aucun moyen d’apprendre à connaître le Seigneur, et Elle éprouvait une grande satisfaction à entendre parler de ses perfections, à en voir les preuves éclatantes dans les merveilles de la création, qui étaient pour Elle comme un livre ouvert lui révélant sa sagesse, sa puissance et sa bonté.
    C’est un devoir pour le chrétien de s’appliquer à connaître le Seigneur. Si les sciences diverses peuvent être utiles, une seule est absolument nécessaire : celle qui nous fait connaître Dieu, nous-mêmes, et les rapports qui nous unissent à Lui. Un enfant aime à entendre parler des grandeurs de son père et des hautes destinées qui l’attendent. Ne négligeons donc aucune occasion de nous instruire au point de vue religieux ; écoutons avec respect la parole de Dieu ; lisons attentivement les livres qui traient de ses perfections, et voyons l’action de sa Providence aussi bien dans les œuvres de ses mains divines, que dans les événements qui se succèdent sous nos yeux.

    Exemple. – Les premiers chrétiens avaient une telle soif de la parole divine qu’ils affrontaient, pour l’entendre, les plus grands dangers. Pendant les persécutions, ce n’était que dans les catacombes, vastes souterrains, que se célébrait l’office divin et que les prêtres du Seigneur annonçaient sa parole ; aucun obstacle n’empêchait ces hommes courageux, ces femmes faibles, mais énergiques et jusqu’à de jeunes enfants, de s’exposer à la mort pour apprendre à connaître Dieu.

    Prière de Saint Augustin. – Ô mon Dieu ! que celui qui ne vous connaît pas, quand il connaîtrait tout ce qui n’est pas Vous, est malheureux ! Mais que celui qui vous connaît, quand il ne connaîtrait rien autre chose, est heureux, s’il vous aime ! Faites que je vous connaisse et que je vous aime. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je ne négligerai aucune occasion d’apprendre à connaître mon Seigneur et mon Dieu.
    Mère de la divine grâce, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.