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  • Méditation : Ne perdons pas le temps qui nous est donné

    « La vie est-elle autre chose qu'une continuelle lutte avec la mort ? elle s'avance sans que sa marche ait une seconde d'arrêt ! Chaque battement de votre cœur fait une brèche à la vie, et vous tiendriez à quelque chose, ou vous vous croiriez quelque chose !
    La mort, qui est toujours inopinée, quoiqu'on y pense, vous fixera éternellement dans la situation où elle vous trouvera : dans l'amour de Dieu ou dans son inimitié, dans une parfaite union avec lui ou dans une totale séparation. Voudriez-vous dans votre état actuel de conscience être surprise par la mort ? Non ! Alors changez-le.
    Un regard sur la mort fait naturellement frémir, et l'on craint peu le péché ! « Oh ! aveuglement s'écrie Bossuet, si c'est un grand mal que le corps perde son âme, combien plus que l'âme perde son Dieu ! Ne pourriez-vous pas constater avec un peu de réflexion que vous avez parfois gâté par l'intention les choses qui auraient pu être les meilleures devant Dieu ? » Le seul respect humain, quelle part a-t-il dans votre vie pour vous faire quitter une chose, en reprendre une autre, omettre telle obligation ? Combien de fois n'avez-vous pas été plus occupée de vous-même, du monde, de la crainte de ses censures en faisant ceci ou cela ? Combien de fois n'avez-vous pas désiré être recherchée, applaudie, exercer de l'influence sur les esprits et régner dans les cœurs ?
    Regardez donc votre vie comme étant prolongée pour vous donner le moyen d'en consacrer à Dieu tous les moments ; et pensez que ceux dont il n'est pas le but, sont perdus pour le ciel. »

    Nouveaux Avis faisant suite aux Avis spirituels pour servir à la sanctification des âmes (Chap. CCLXXXVII), Paris, Charles Douniol, 1865.

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  • Méditation : « Ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint Esprit qui est en vous, et que vous tenez de Dieu ? » (1 Co VI, 19)

    « Dans le baptême, j'ai reçu une consécration solennelle qui m'a fait devenir le temple de l'adorable Trinité : je dois donc examiner si le Seigneur est honoré et servi dans ce temple comme il mérite de l'être. Un temple est un lieu saint, parce qu'il est consacré à Dieu ; il doit être un lieu de silence et de recueillement, par respect pour la divine Majesté qui l'habite ; il doit être un lieu de prières et de louanges où le Seigneur soit constamment honoré ; enfin ce temple doit avoir son autel et ses sacrifices. Mon corps est aussi le temple de Dieu ; ai-je soin de le conserver dans une pureté parfaite ? Mon âme est-elle une demeure où Dieu habite avec complaisance ? Tout en elle est-il saint ? ses pensées, ses désirs, ses sentiments, sont-ils dignes de Dieu ? Est-elle habituellement recueillie pour écouter la voix de l'Esprit-Saint ? De mon cœur, de cet autel sur lequel brûle l'encens de la prière, s'élève-t-il aussi souvent la flamme des holocaustes ? Suis-je fidèle à y offrir les sacrifices que le Seigneur attend de moi ? O mon adorable Jésus, rendez-moi attentive aux inspirations de votre grâce, fidèle à accomplir votre volonté, généreuse à vous sacrifier par amour mes inclinations terrestres, digne en un mot d'être votre temple et de vous offrir, dans mon cœur, un lieu de délices et de repos !

    Quelles actions de grâces pourrai-je jamais assez vous rendre, ô mon Jésus, de ce que vous avez daigné fixer votre demeure sur la terre et consacrer nos cœurs comme des sanctuaires où vous vous plaisez à habiter ! Que ne puis-je me rendre digne d'une telle faveur par la rénovation que je vous fais, ô mon Dieu, des promesses de mon baptême et de la consécration de mon âme, de mon corps et de mon cœur ! Rendez-moi ce que je dois être, afin de trouver une place dans ce temple éternel, où vous devez être loué, adoré et aimé pendant toute l'éternité. »

    Abbé Charles Michel Alexandre de Brandt S.A.D. (1812-1903), Méditations pour tous les jours et fêtes de l'année selon la méthode de saint Ignace, Tome 5 (La dédicace des églises), Neuvième édition, Périsse Frères, Paris - Lyon, 1860.

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    Basilique Saint-Paul hors les murs, fresque du chœur
    (Crédit photo)

  • Méditation - Prières et Consécration à St Raphaël, Archange

    Prière au saint Archange Raphaël
     
    « Glorieux Archange saint Raphaël, grand prince de la cour céleste, illustre par les dons de la sagesse et de la grâce, guide des voyageurs sur terre et sur mer, consolation des malheureux et refuge des pécheurs, je vous supplie de m'assister dans toutes mes nécessités et les peines de cette vie comme vous avez secouru le jeune Tobie dans ses pérégrinations. Puisque vous êtes le remède de Dieu, je vous prie humblement de guérir mon âme de ses nombreuses infirmités, et mon corps des maux qui l'affligent, si cette grâce me convient. Je vous demande en particulier une angélique pureté afin de mériter ainsi d'être le temple vivant du Saint-Esprit. Ainsi soit-il. »

    Cette prière a été enrichie de 100 jours d'indulgence par le pape Léon XIII, à gagner une fois le jour. (Rescrit du 21 juin 1890).

    [Raphaël Delarbre], L'Archange Raphaël. Sa mission et son culte, par un frère mineur, Vanves, Impr. franciscaine missionnaire / Paris, Vic et Amat, 1901.
    Réédition par Trifolium, Archivum angelicum n°20, Strasbourg, 2013.
    Trifolium - 5 rue Sainte Odile - 67000 Strasbourg.
    132 pages, 18x11 cm. (br.), 9 € (envoi franco de port en France métropolitaine)
    Catalogue en ligne.

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    Prière et Consécration à saint Raphaël pour le jour de sa fête

    « O saint Raphaël, grand prince de la cour céleste, l'un des sept esprits qui se tiennent devant le trône du Très-Haut, moi ... , en présence de la très sainte Trinité, de Marie Immaculée, notre Reine et Reine des neuf chœurs des anges, je me consacre à vous pour être un de vos serviteurs tout le temps de ma vie. Je ne passerai pas un jour sans vous vénérer et vous offrir mes humbles hommages. Autant qu'il dépendra de moi, je contribuerai à ce que d'autres personnes vous honorent aussi afin que nous éprouvions ensemble les effets de votre protection.

    O saint Archange, agréez mon offrande et recevez-moi au nombre de vos protégés qui connaissent par expérience la valeur de votre patronage. Guide des voyageurs, dirigez-moi pendant le pèlerinage de cette vie !
    Protecteur de tous ceux qui sont en danger, délivrez-moi de tous les périls qui peuvent menacer mon âme et mon corps.
    Refuge des malheureux, secourez-moi dans mon indigence spirituelle et corporelle.
    Consolateur des affligés, dissipez les douleurs qui tiennent mon cœur oppressé et mon esprit dans l'angoisse.
    Médecin des malades, guérissez les infirmités de mon âme et conservez-moi la santé pour que je l'emploie à servir d'une manière plus fervente notre commun Seigneur.
    Protecteur des familles, jetez sur la mienne un regard de bonté ; que mes parents et mes biens éprouvent l'effet de votre patronage.
    Protecteur des âmes tentées, délivrez-moi de toutes les suggestions de l'infernal ennemi et ne permettez pas que je tombe jamais dans ses filets.
    Bienfaiteur des âmes charitables, je sais combien il vous plaît que vos protégés s'exercent à la charité envers le prochain. Pour jouir de vos bienfaits, je prends en votre présence la résolution de ne jamais négliger l'occasion de venir en aide à mon prochain, selon l'étendue de mes ressources.
    Acceptez mon humble offrande, ô saint Archange, et faites-moi la grâce de goûter pendant toute ma vie et au moment de ma mort les effets de votre protection et de votre assistance.

    Ainsi soit-il. »
  • Méditation - Prière : Consécration à Marie

    « O Marie, notre bonne Mère, voyez-nous tous à vos pieds, ce sont vos enfants à vous ; ô bonne Mère, ouvrez vos bras, ouvrez votre cœur et recevez cette grande famille sous votre protection. Oui, Marie, vous êtes notre Mère et nous sommes vos enfants ; c'est pour moi une joie de me rappeler ce titre pour m'encourager, pour m'inspirer l'horreur du mal et l'amour de la vertu. Un enfant de Marie doit être un ange sur la terre ; oui, bonne Mère, nous venons nous donner à vous, nous consacrer à vous pour obtenir votre protection ; nous nous appliquerons tous les jours à vous imiter, à être modestes comme vous, obéissantes comme vous, toujours dévouées à Jésus comme vous l'avez été, toutes dévouées à ce qui est de notre devoir. O bonne Mère, recevez cette petite famille sous votre protection : quand vous verrez ces enfants chancelants dans le chemin de la vertu, approchez-vous d'eux ; quand vous les verrez tristes, venez les consoler ; quand ils seront abattus, venez les relever. O tendre Mère, soignez ce petit troupeau, il vous appartient, les loups l'environnent et veulent le dévorer. O bonne Mère, vous protégerez ces enfants qui sont venus à vous pour se consacrer à votre service ; avec votre secours ils parcourront heureusement le chemin de la vie et ils iront vous contempler, chanter vos louanges, dire vos grandeurs, bénir votre amour. O bonne Mère, quelle joie quand nous irons au pied de votre trône, avec les anges et les saints, vous bénir et vous aimer ; mais il nous faut du courage pour atteindre à ce but. Oh ! pour cela, tendre Mère, nous avons recours à vous, nous nous mettons sous votre protection, car nous voulons être à Marie dans le temps, à Marie dans l'éternité. »

    D'après l'Abbé Hamon, in Abbé J. Guillermin, "Choix de Discours & Allocutions des plus célèbres orateurs contemporains sur la Très Sainte Vierge", Tome II, Paris, Librairie Bloud et Barral, s.d. (1892).

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    Sanctuaire de la Médaille Miraculeuse (AP Photo/Matt Rourke)
    Quartier de Germantown à Philadelphie

  • Méditation : Prière à la Sagesse divine

    « Divine Sagesse, de qui procèdent toutes les œuvres par lesquelles nous pouvons être agréables à Dieu, venez en nous ; agissez en nous, demeurez en nous, prenez racine dans notre cœur, afin de nous faire porter des fruits de salut ; conduisez-nous à vous par vous-même, puisque vous n'êtes pas seulement la voie par laquelle nous devons marcher, mais encore le terme où nous devons tendre, et la vie bienheureuse que nous devons espérer. Et vous, Vierge sainte, apprenez-nous par votre exemple, à être les temples spirituels de cette divine Sagesse, en lui rendant, comme vous, le culte intérieur d'une charité humble et fervente, en lui soumettant notre esprit et notre cœur, en renonçant à nous-mêmes, pour n'être plus éclairés, conduits, poussés et animés que par elle. Vous êtes maintenant affranchie des liens et des faiblesses de cette vie ; vous vivez et régnez dans le Ciel avec celui que vous avez enfanté et servi sur la terre ; vous êtes élevée comme les cèdres et les cyprès dans la bienheureuse Sion, au-dessus même des Esprits célestes ; vous recevez dans le sein de Dieu la récompense des humiliations et des croix que vous avez portées aux yeux des hommes : obtenez-nous par votre puissante intercession la grâce d'être de dignes membres de Jésus-Christ votre Fils, par l'observation fidèle de sa loi, et par la participation de sa gloire. »

    [Louis de Bonnaire (1679-1752)] La Religion chrétienne, méditée dans le véritable esprit de ses maximes, Tome 6 (15 août), Paris, Chez Froullé, Libraire, 1784.

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    Rubens (1577-1640), Assomption de la Divine et Sainte Vierge Marie (détail)

  • Consécration au Cœur Immaculé de Marie du Vénérable Pape Pie XII

    « Reine du très saint Rosaire, secours des chrétiens, refuge du genre humain, victorieuses de toutes les batailles de Dieu, nous voici prosternés suppliants aux pieds de votre trône, dans la certitude de recevoir les grâces, l’aide et la protection opportunes dans les calamités présentes, non en vertu de nos mérites, dont nous ne saurions nous prévaloir, mais uniquement par l’effet de l’immense bonté de votre cœur maternel.
    C’est à vous, c’est à votre Cœur immaculé, qu’en cette heure tragique de l’histoire humaine, nous nous confions et nous nous consacrons, non seulement en union avec la Sainte Église - corps mystique de votre Fils Jésus - qui souffre et verse son sang, en proie aux tribulations en tant de lieux et de tant de manières, mais en union aussi avec le monde entier, déchiré par de farouches discordes, embrasé d’un incendie de haine et victime de ses propres iniquités.
    Laissez-vous toucher par tant de ruines matérielles et morales, par tant de douleurs, tant d’angoisses de pères et de mères, de frères, d’enfants innocents, par tant de vies fauchées dans la fleur de l’âge, tant d’âmes torturées et agonisantes, tant d’autres en péril de se perdre éternellement.
    O Mère de miséricorde, obtenez-nous de Dieu la paix, et surtout les grâces qui peuvent en un instant convertir le cœur des hommes, ces grâces qui préparent, concilient, assurent la paix ! Reine de la paix, priez pour nous et donnez au monde en guerre la paix après laquelle les peuples soupirent, la paix dans la vérité, dans la justice, dans la charité du Christ. Donnez-lui la paix des armes et la paix des âmes, afin que dans la tranquillité de l’ordre s’étende le règne de Dieu. Accordez votre protection aux infidèles et à tous ceux qui gisent encore dans les ombres de la mort; donnez-leur la paix, faites que se lève pour eux la soleil de la vérité et qu’ils puissent avec nous, devant l’unique Sauveur du monde, répéter : Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur terre aux hommes de bonne volonté !
    Aux peuples séparés par l’erreur ou par la discorde, particulièrement à ceux qui professent pour vous une singulière dévotion et chez lesquels il n’y avait pas de maison qui n’honorât votre vénérable icône (peut-être aujourd’hui cachée et réservée pour des jours meilleurs), donnez la paix et reconduisez-les à l’unique bercail du Christ, sous l’unique vrai Pasteur.
    Obtenez à la sainte Église de Dieu une paix et une liberté complètes ; arrêtez les débordements du déluges néo-païen ; développez dans le cœur des fidèles l’amour de la pureté, la pratique de la vie chrétienne et le zèle apostolique, afin que le peuple des serviteurs de Dieu augmente en mérite et en nombre.
    Enfin, de même qu’au Cœur de votre Fils Jésus furent consacrés l’Église et le genre humain tout entier, afin que, toutes les espérances étant placées en lui, il devînt pour eux signe et gage de victoire et de salut, ainsi et pour toujours nous nous consacrons à vous, à votre Cœur immaculé, ô notre Mère et Reine du monde, pour que votre amour et votre protection hâtent le triomphe du règne de Dieu at que toutes les nations, en paix entre elles et avec Dieu, vous proclament bienheureuse et entonnent avec vous, d’une extrémité du monde à l’autre, l’éternel Magnificat de gloire à celui en qui seul elles peuvent trouver la vérité, la vie et la paix. »

    (Indulgence 3 ans chaque fois. Plénière une fois par mois, à ceux qui l’auront récitée chaque jour. Le 17 novembre 1942)

  • Méditation : Mois du Sacré-Coeur - dernier jour (1)

    « O mon très doux Jésus, je viens, prosterné à vos pieds, vous conjurer, au nom de votre Cœur adorable, de recevoir mon cœur, que je vous offre avec tous ses mouvements et tous ses désirs ; je vous le voue, ce cœur, tout entier, sans réserve et pour toujours ; rendez-le, Seigneur, digne de vous appartenir. Ne permettez point, dans votre infinie bonté et grande miséricorde, qu'il oublie un seul moment que vous êtes son seul et véritable Maître ; saisissez-vous de ce cœur rebelle ; soutenez sa faiblesse ; il promet tout et n'exécute rien ; il est faible, mais vous êtes sa force ; faites qu'il ne puisse plus agir que par vous et pour vous ; qu'il ne puisse rien désirer ni souhaiter que vous et qu'il ne puisse penser ni aimer que vous. Puisque c'est votre esclave et votre victime, enrichissez-le, humiliez-le, fortifiez-le, captivez-le, embrasez-le, et le rendez si pur et si saint, qu'il soit digne de vous. Ainsi soit-il. »

    Prière extraite d'un Manuel édité à Montpellier en 1742, in "Les vertus demandées par le Cœur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. XIV) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902.

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  • Méditation - Prière : Acte de consécration au Sacré-Coeur

    « Très doux Jésus ! amour éternel, Père des miséricordes, Dieu de toute consolation, qui nous avez ouvert, avec une clémence toute divine, les ineffables trésors de votre Cœur Sacré, je viens, moi le plus indigne des pécheurs, vous remercier des bienfaits sans nombre dont il vous a plu de me combler, ainsi que les autres hommes, surtout par le Sacrement de l'Eucharistie. Je viens aussi vous faire amende honorable de l'ingratitude et des offenses par lesquelles nous avons répondu aux sentiments de votre Cœur dans ce Sacrement d'amour. Dans ce double but, je consacre à votre très saint Cœur ma personne, tout ce que je possède et tout ce que je puis posséder à l'avenir, rapportant tout à vous, pour que vous disposiez de tout selon votre bon plaisir, et je promets de propager, autant que me le permettra ma faiblesse, le culte et la dévotion de votre divin Cœur.

    En outre, je choisis et prends pour ma spéciale Mère et Dame, la Bienheureuse et toujours Immaculée Vierge Marie, au Cœur très pur de laquelle je consacre également et pour toujours ma personne et mes biens ; et je promets de m'employer à répandre, selon l'esprit de l’Église, le culte de cette Mère d'amour, surtout la dévotion à sa Conception Immaculée.

    Je vous prie, ô aimable Jésus ! par votre bonté et votre clémence infinies, d'avoir pour agréable mon pauvre holocauste. Puisqu'il vous a plu de m'inspirer et de me donner la force de vous l'offrir, qu'il vous plaise aussi de m'accorder abondamment les grâces nécessaires pour accomplir et observer toute ma vie cette consécration. »

    Extrait d'un Manuel édité à Dijon en 1840, in "Les vertus demandées par le Cœur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. XXX) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902.

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  • Un village du Vaucluse consacré au Sacré-Coeur de Jésus en sa solennité

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    Le maire Philippe de Beauregard et le curé, le Père Pascal Mamba, placent Camaret-sur-Aigues sous la protection du Sacré-Coeur de Jésus, le jour de sa solennité.

    Politiques et religieux ne font pas bon ménage, dit-on. Et pourtant… en fin d’après-midi, ce vendredi 12 juin 2015, le maire de Camaret-sur-Aigues (Vaucluse) consacre sa ville au Sacré-Cœur. Démarche particulière, personnelle, par laquelle Philippe de Beauregard veut placer sa ville sous la protection du Sacré-Cœur, et « s’engage à prendre des décisions conformes à l’enseignement de l’Église ». Le choix de la date n’est pas anodin, puisque ce jour est celui de la solennité du Sacré-Cœur.

    Source de l'info et suite de l'article sur Famille Chrétienne.
  • Méditation - Prière : Acte de consécration au Sacré-Coeur

    « O divin Coeur, le siège de toutes les vertus, la source de toutes les bénédictions, la retraite de toutes les âmes saintes ! donnez-moi un amour très ardent pour vous aimer, avec un respect très profond envers vous, une patience généreuse dans les maux, une douleur extrême pour tous mes péchés. Ayez, je vous en conjure, une compassion très sensible à mes misères, et daignez me pardonner, ô Coeur qui brûlez toujours d'un amour parfait pour les hommes, et qui désirez toujours répandre sur eux vos grâces et vos bénédictions.

    Vous êtes toujours disposé à nous recevoir, et à nous servir d'asile, de demeure et de Paradis dès cette vie ; et cependant, malgré toutes vos bontés, vous ne trouvez dans les coeurs de la plupart des hommes que dureté, qu'oubli, que mépris, qu'ingratitude. O divin Coeur, vous aimez et n'êtes point aimé. On ne connaît pas même votre amour : parce qu'on ne daigne pas recevoir les dons par lesquels vous voulez le témoigner, ni même écouter les tendres et secrètes déclarations que vous voudriez en faire dans nos coeurs, si nous étions disposés à les recevoir.

    Pour réparation de tant d'outrages et de si cruelles ingratitudes, ô très aimable Coeur, et pour éviter, autant qu'il me sera possible, de tomber dans un semblable malheur, je vous offre mon coeur ; je me donne tout entier à vous dès cette heure ; je veux à présent m'oublier moi-même et tout ce qui m'environne, afin qu'il n'y ait rien qui puisse empêcher votre divin Coeur d'entrer dans le mien, afin que je puisse toujours vivre et mourir parfaitement uni à vous. O Coeur tout embrasé d'amour pour moi et pour tous les hommes, ayez pitié de nous tous, et soulagez les âmes détenues en Purgatoire ; je vous offre pour elles toutes mes prières et bonnes actions. O divin Jésus ! ne me quittez plus désormais, je vous en conjure par votre Coeur divin, au nom duquel vous avez promis de ne jamais rien refuser. »

    Extrait d'un Manuel édité en 1765, in "Les vertus demandées par le Coeur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. XVIII) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902.

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  • Méditation : la consécration du genre humain au Sacré-Cœur

    Ste Marie du Divin Cœur, apôtre du Sacré-Cœur
     
    Nous fêtons aujourd'hui la Naissance au Ciel de Ste Marie du Divin Cœur - Droste zu Vischering (1863-1899), Garde d’honneur du Sacré-Coeur, Supérieure du couvent du Bon Pasteur à Porto.
    Trois dates importantes :
    1898 : Mère Marie du Divin Cœur, Supérieure de la Congrégation du Bon Pasteur de Porto – fondée par Jean Eudes – reçoit du Seigneur la mission d’obtenir du pape "la consécration du monde entier à son Divin Cœur, pour placer les nations sous la protection de Jésus-Christ". Elle écrit une première fois le 10 juin à Léon XIII en ce sens.
    1899 : Le 6 janvier, n'ayant pas obtenu de réponse à son premier envoi, Mère Marie du Divin Cœur écrit de nouveau à Léon XIII, "sur l'ordre de Notre-Seigneur [du 7 décembre] et avec le consentement de son confesseur". Celui-ci, touché par ce courrier qui lui parvient le 15 janvier, fait examiner la question par le cardinal Camille Mazzella, théologien Jésuite, préfet de la Sacrée Congrégation des Rites, qui rend bientôt un avis favorable.
    1899 : Le 25 mai, dans l'Encyclique Annum Sacrum, Léon XIII ordonne la consécration du genre humain au Sacré-Cœur pour le 11 juin suivant. Ste Marie du Divin Cœur meurt le 8 juin, aux premières vêpres de la fête du Sacré-Cœur.
     
    « Lorsque, l'été dernier, Votre Sainteté souffrait d'une indisposition, qui, vu votre âge avancé, remplit de soucis les cœurs de vos enfants, Notre-Seigneur me donna la douce consolation qu'il prolongerait les jours de Votre Sainteté, afin de réaliser la consécration du monde entier à son divin Cœur. […] La veille de l'Immaculée-Conception, Notre-Seigneur me fit connaître que par ce nouvel élan que doit prendre le culte de son divin Cœur, il ferait briller une lumière nouvelle sur le monde entier… Il me semblait voir (intérieurement) cette lumière, le Cœur de Jésus, ce soleil adorable, qui faisait descendre ses rayons sur la terre, d'abord plus étroitement, puis s'élargissant, et enfin illuminant le monde entier. Je reconnus l'ardent désir qu'Il a de voir son Cœur adorable de plus en plus glorifié et connu, et de répandre ses dons et ses bénédictions sur le monde entier. Et il dit : "De l'éclat de cette lumière, les peuples et les nations seront éclairés, et de son ardeur ils seront réchauffés". […]
    On pourrait trouver étrange que Notre-Seigneur demande cette consécration du monde entier et ne se contente pas de l’Église catholique. Mais son désir de régner, d'être aimé et glorifié et d'embraser tous les cœurs de son amour et de sa miséricorde est si ardent qu'il veut que Votre Sainteté lui offre les cœurs de tous ceux qui, par le saint baptême, lui appartiennent pour leur faciliter le retour à la vraie Église, et les cœurs de ceux qui n'ont pas encore reçu la vie spirituelle par le saint baptême, mais pour lesquels il a donné sa vie et son sang, et qui sont appelés également à être un jour les fils de la sainte Église, pour hâter par ce moyen leur naissance spirituelle. »

    Sœur Marie du Divin Cœur (Droste zu Vischering), extraits de la Lettre du 6 janvier 1899.

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    A visiter : notre dossier sur la dévotion au Sacré-Coeur
  • Recommandation et Consécration à St Joseph

    À 27 ans, Thérèse d'Avila est gravement malade. Elle recourt à St Joseph :

    « Me trouvant, si jeune encore, percluse de tous mes membres, et voyant en quel état m'avait réduite les médecins de la terre, je résolus de m'adresser à ceux du ciel pour en obtenir ma guérison.
    Je pris le glorieux saint Joseph pour avocat et pour patron et je me recommandai tout particulièrement à son intercession.
    J'ai vu clairement que ce père et Seigneur de mon âme m'a délivrée de ce mal et de bien d'autres plus grands où il y allait de mon honneur et du salut de mon âme ; il a même fait pour moi plus que je ne lui demandais.
    Le Seigneur semble avoir donné grâce aux autres pour nous assister dans tel ou tel besoin ; mais saint Joseph, je le sais par expérience, nous assiste en toutes nos nécessités. Notre Seigneur veut nous montrer, sans doute, qu'il exauce dans le ciel toutes les prières de celui auquel il obéissait sur la terre, car Joseph, en qualité de nourricier, avait ici-bas droit de lui commander. Je voudrais porter tout le monde à la dévotion envers ce glorieux saint, tant j'ai l'expérience de son crédit auprès de Dieu. Je n'ai vu personne lui être vraiment dévoué et l'honorer d'un culte spécial sans avancer dans la vertu, car il favorise singulièrement les progrès spirituels des âmes qui se recommandent à lui. Depuis plusieurs années, ce me semble, je lui demande le jour de sa fête une grâce particulière, et chaque fois je suis exaucée. Lorsque ma demande n'est pas entièrement ce qu'elle doit être, il la redresse pour mon plus grand bien. Je demande pour l'amour de Dieu, à ceux qui ne me croiraient pas, d'en faire l'essai. Ils reconnaîtront, par leur expérience, quel avantage on retire de l'intercession de ce glorieux patriarche et de la dévotion qu'on lui porte.(...) Je ne vois pas comment on peut penser à la Reine des Anges et à tout ce qu'elle eut à souffrir en compagnie de l'Enfant Jésus, sans remercier saint Joseph de les avoir si bien assistés l'un et l'autre... »

    Ste Thérèse d'Avila, Vie écrite par elle-même, Éditions Fayard (L'Ange Gardien N°2-2015 Mars-Avril 2015).

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    Consécration à St Joseph

    « Je me prosterne en votre sainte présence, ô grand saint Joseph ! et vous honore comme le chaste époux de la Mère de Dieu, le chef de la plus sainte famille qui fut jamais, le père nourricier de Jésus-Christ, le fidèle dépositaire des trésors de la très sainte Trinité. Je révère en votre personne le choix de Dieu le Père, qui a voulu partager avec vous son autorité sur son Fils ; le choix de Dieu le Fils, qui a voulu dépendre de vous, et devoir au travail de vos mains la subsistance ; le choix du Saint-Esprit, qui a voulu vous confier son épouse chérie et vous la donner pour compagne. Je vous félicite du bonheur que vous avez eu de porter Jésus-Christ entre vos bras, de l'appuyer sur votre sein, de l'embrasser amoureusement, de l'arroser de vos larmes pendant les saintes caresses dont vous étiez si souvent favorisé par ce divin enfant. Qui pourrait comprendre les trésors de lumières, de sagesse et de grâces que vous avez acquis, et dont vous avez été comme inondé pendant les trente années que vous avez passées avec Jésus et Marie ?
    Pénétré de respect et d'amour à la vue de vos grandeurs et de votre sainteté, je vous offre et je vous consacre mon cœur. Après Jésus et Marie, vous en serez le maître et le directeur. Je vous regarderai désormais comme mon père et mon protecteur ; daignez me regarder comme votre enfant ; faites-moi sentir les effets de votre grand crédit auprès de Dieu, et votre tendre charité pour moi ; obtenez-moi une sincère conversion, et toutes les grâces dont j'ai besoin pour remplir ses adorables desseins. Obtenez-moi cet esprit de recueillement, cette vie intérieure, cette fidélité à la grâce, cette union intime avec Dieu, cette profonde humilité de cœur, cette parfaite conformité à sa pure et très sainte volonté, cette patience dans les adversités, cette estime, cet amour des croix, ce parfait abandon à la conduite du Seigneur, cette confiance à ses volontés, surtout cet amour ardent pour la personne sacrée de Jésus-Christ et pour sa sainte Mère, qui ont fait votre caractère particulier.
    Prenez, ô grand saint ! sous votre protection les âmes intérieures, surtout celles qui, à votre exemple, écoutent et imitent Jésus et Marie dans la retraite et dans le silence. Enfin, par le privilège de votre très heureuse mort entre les bras de Jésus et de Marie, obtenez-moi, ô grand saint ! une mort semblable à la vôtre, dans le dénuement parfait de ma volonté à Jésus et Marie !
    Ainsi soit-il. »

    Vénérable Henri-Marie Boudon (1624-1702), in "Œuvres complètes de Boudon, Grand Archidiacre d'Evreux", Tome Premier (Dieu seul), J.-P. Migne, Éditeur, Paris, 1856.

    A lire en complément :

    - Léon XIII, Encyclique Quamquam pluries (15 août 1889).

    - Jean-Paul II, Exhortation Apostolique Redemptoris Custos (15 août 1989), sur la figure et la mission de Saint Joseph dans la vie du Christ et de l’Église.

  • Méditation - Acte de Consécration au Christ-Roi

    Nous avons mis en ligne l'an dernier pour ce dernier dimanche d'octobre l'extrait de l'Encyclique Quas Primas de Pie XI, instituant la fête du Christ Roi (11 décembre 1925). Voici l'Acte de consécration qui était joint à cette Encyclique.

    « A la récitation publique de cette prière devant le Très Saint Sacrement exposé, le jour de la fête du Christ-Roi, la Sainte Église attache le don d’une indulgence plénière, aux conditions habituelles.

    "Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous, nous voulons être à vous, et afin de vous être plus fermement unis, voici que chacun d’entre nous se consacre spontanément à votre Sacré Cœur.

    Beaucoup ne vous ont jamais connu, beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres et ramenez-les tous à votre Sacré Cœur.

    Seigneur, soyez le roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné ; faites qu’ils rentrent bientôt dans la maison paternelle pour qu’ils ne périssent pas de misère et de faim.

    Soyez le roi de ceux qui vivent dans l’erreur ou que la discorde a séparés de vous ; ramenez-les au port de la vérité et à l’unité de la foi, afin que bientôt il n’y ait plus qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur.

    Soyez le roi de tous ceux qui sont encore égarés dans les ténèbres de l'idolâtrie ou de l'islamisme, et ne refusez pas de les attirer tous à la lumière de votre royaume.

    Regardez enfin avec miséricorde les enfants de ce peuple qui fut jadis votre préféré ; que sur eux aussi descende, mais aujourd'hui en baptême de vie et de Rédemption, le sang qu'autrefois ils appelaient sur leurs têtes.

    Accordez, Seigneur, à votre Église une liberté sûre et sans entraves ; accordez à tous les peuples l’ordre et la paix. Faites que d’un pôle du monde à l’autre une seule voix retentisse : « Loué soit le divin Cœur qui nous a acquis le salut ! A lui, honneur et gloire dans tous les siècles des siècles ! »

    Ainsi soit-il." »

    Pie XI, Encyclique Quas Primas, Acte de consécration du genre humain au Sacré-Cœur du Christ Roi, 11 décembre 1925.

  • Méditation : la sainte image du sacré Coeur de Jésus

    « Je vous avoue, ma toute chère Mère, que l'état de souffrance où je me vois comme accablée et anéantie me rend méconnaissable à moi-même et impuissante à tout bien. Toute la liberté qui me reste, c'est de parler du sacré Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, duquel cette indigne créature vous dira un petit mot, touchant quelques grâces particulières qu'elle croit en avoir reçues. Il lui a donc fait connaître derechef le grand plaisir qu'il prend d'être honoré de ses créatures, et il lui semble qu'alors il lui promit « que tous ceux qui seraient dévoués à ce sacré Cœur ne périraient jamais, et que, comme il est la source de toutes les bénédictions, il les répandraient avec abondance dans tous les lieux où serait posée l'image de cet aimable Cœur, pour y être aimé et honoré ; que par ce moyen il réunirait les familles divisées, et assisterait et protégerait celles qui seraient en quelque nécessité ; qu'il répandrait la suave onction de son ardente charité dans toutes les Communautés où serait honorée cette divine image ; qu'il en détournerait les coups de la juste colère de Dieu, en les remettant en sa grâce lorsque par le péché elles en seraient déchues ; et qu'il donnerait une grâce spéciale de sanctification et de salut à la première personne qui lui ferait ce plaisir de faire faire cette sainte image. »
    [...]
    Voilà, ma chère Mère, un petit mot que mon cœur qui vous aime tendrement jette dans le secret du vôtre en passant. Et je vous dirai simplement qu'il me semble que vous feriez une chose bien agréable à Dieu de vous consacrer et sacrifier à ce sacré Cœur, si vous ne l'avez déjà fait. Il faut communier, un premier vendredi du mois, et, après la sainte communion, lui faire le sacrifice de vous-même, en lui consacrant tout votre être pour vous employer à son service et lui procurer toute la gloire, l'amour et la louange qui sera en votre pouvoir. Voilà, ma bonne Mère, une chose que je pense que le divin Cœur demande pour perfectionner et consommer l’œuvre de votre sanctification... »

    Ste Marguerite-Marie, extraits de la Lettre XXXVI à la Mère de Saumaise, à Dijon, 24 août 1685, in "Vie et Œuvres de la Bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque", Tome deuxième, Troisième édition (Monseigneur Gauthey), Paris, Ancienne Librairie Poussielgue, 1915.

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  • Méditation : consacrer sa vie à Dieu...

    « Consacrer sa vie à Dieu, ce n'est pas toujours se séparer du monde ; ce n'est pas renoncer à vivre dans le monde ; ce n'est pas renoncer à avoir sa part des joies, souvent amères, et des peines assurées de la vie commune. Si l'on excepte quelques âmes privilégiées, par conséquent rares, auxquelles Dieu fait entendre son appel direct, et qu'il tire du monde pour les attacher à son seul service, la destinée ordinaire des âmes est de servir Dieu dans la vie du monde, et c'est apparemment dans cette forme que, tous ou presque tous, nous devons lui appartenir. Consacrer sa vie à Dieu ce n'est donc pas fuir dans les solitudes, ce n'est pas rompre les liens sacrés que la Providence a formés dans nos âmes, ce n'est rien faire d'extérieur, d'excessif et de violent.

    Consacrer sa vie à Dieu, c'est lui donner toute cette vie, quelle qu'elle doive être, brève ou longue, triste ou heureuse, pour qu'il la prenne, la sanctifie, en fasse un instrument de sa grâce et de sa gloire.
    C'est le propre de cette consécration parfaite et profonde que l'âme ignore ce qu'elle donne et qu'elle ne cherche pas à connaître. Dieu seul sait, et il suffit. On ferme les yeux, on met sa main dans la main de Jésus, l'éternel ami des âmes, et, confiant comme le petit enfant qui marche les yeux fermés dans les ténèbres, parce qu'il tient le vêtement de sa mère, on marche en foi et en abandon dans le chemin qui conduit où Dieu sait. »

    Abbé Henri Perreyve (1831-1865), Élévations prières et pensées recueillies par l'Abbé Peyroux, Librairie de l'Art Catholique, Paris, 1917.

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  • Méditation : s'offrir à Dieu

    « Offrir à Dieu soi-même et tout ce qui est à soi, c'est lui faire un présent et une offrande de soi-même, de toutes ses pensées, de toutes ses paroles, et de toutes ses actions, de tous ses biens, soit spirituels, soit temporels, en un mot de tout ce qu'on possède en ce monde, en témoignant à Dieu que, comme on y est tout à fait dépendant de lui, on se consacre aussi tout à lui et à son service ; l'assurant même qu'on ne veut point disposer de soi, mais qu'on s'abandonne entièrement à sa disposition ; et le priant qu'il ne permette pas qu'on n'ait aucune pensée, ni qu'on prononce une seule parole, ni qu'on fasse même la moindre action, qui ne soit conforme à sa sainte volonté, et à ce qu'il demande de nous ; lui représentant aussi toutes les grâces qu'on a reçues de lui, et lui faisant connaître que bien loin d'en abuser, on veut faire en sorte de n'en pas laisser une seule inutile et sans qu'elle ait son entier effet ; lui faisant enfin une offrande et une consécration particulière de tous ses avantages de la nature, et de tous les biens temporels qu'on peut posséder, en lui déclarant que comme on ne les a reçus que de lui on ne les veut employer que pour lui. »

    St Jean-Baptiste de La Salle (1651-1719), Devoirs d'un chrétien envers Dieu (Instructions chrétiennes, 401, 1, 8), in Frère Gilles Beaudet, "L'expérience de Dieu avec Jean-Batiste de la Salle", Éditions Fides, Québec, 2001.

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    (Source et crédit photo)

  • En ce 8 septembre, Mgr de Germay renouvelle la consécration de la Corse à la Vierge Marie

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    Article et entretien à lire sur le site internet du Diocèse d'Ajaccio

  • Méditation - Prière : Consécration de la Famille au Coeur Immaculé de Marie

    « Ô très sainte Vierge, Reine du Ciel et de la terre, Reine et Mère de la famille que Dieu s'est choisie sur la terre pour naître et habiter parmi nous, aimable Maîtresse de la Maison de Nazareth, soyez aussi la Reine et la Mère de cette famille et de chacun de ses membres présents et absents, actuels et futurs ! Soyez à jamais la Maîtresse de cette maison et de tous ses habitants !

    Tous, nous vous proclamons notre Souveraine et notre Mère pour le temps et l'éternité ! Régnez pour faire régner sur nous l'adorable Cœur de Jésus ! De nouveau, nous nous donnons et consacrons à votre Cœur maternel, auquel nous remettons et abandonnons la direction de cette maison, le soin de nos âmes et de nos corps, la conduite de notre vie et de toutes nos affaires spirituelles et temporelles. Dirigez-nous, ô Vierge fidèle, dans la voie immaculée, dans la voie d'amour qui mène au Cœur divin ! Faites-nous demeurer avec vous dans son amour et dans son intimité ! Veillez à tout, dans votre infaillible sagesse ! Pourvoyez à tout, dans votre maternelle bonté et dans votre royale libéralité ! Remédiez à tous nos maux et à toutes nos fautes, dans votre grande miséricorde ! Redressez-nous dans nos écarts ! Soutenez-nous dans nos défaillances ! Fortifiez-nous dans nos faiblesses ! Consolez-nous dans nos peines ! Et faites qu'à l'heure de notre mort, votre tendre Cœur de bonne Mère, votre Cœur Immaculé, soit vraiment, pour nous, la porte du Ciel, du Ciel d'amour qu'est le Cœur de Jésus ! Nous vous en supplions par votre divine tendresse pour ce Cœur sacré et par l'amour dont il brûle pour vous ! Ainsi soit-il. »

    + Louis, Archevêque de Besançon, in "Allons à Marie - Manuel de la Garde d'Honneur du Cœur de Marie", Besançon, 1938.

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    Source et crédit photo : Bannière de Notre-Dame des Victoires

  • Méditation : le saint sacrifice de la messe

    « Toutes les bonnes œuvres réunies n'équivalent pas au saint sacrifice de la messe, parce qu'elles sont les œuvres des hommes, et la messe est l'œuvre de Dieu. Le martyre n'est rien en comparaison : c'est le sacrifice que l'homme fait à Dieu de sa vie ; la messe est le sacrifice que Dieu fait à l'homme de son corps et de son sang.
    Oh ! que le prêtre est quelque chose de grand ! s'il se comprenait, il mourrait... Dieu lui obéit : il dit deux mots, et Notre-Seigneur descend du ciel à sa voix, se renferme dans une petite hostie. Dieu arrête ses regards sur l'autel. « C'est là mon Fils bien-aimé, dit-il, en qui j'ai mis toutes mes complaisances. » Aux mérites de l'offrande de cette victime il ne peut rien refuser. [...]

    Que c'est beau ! Après la consécration, le bon Dieu est là comme dans le ciel !... Si l'homme connaissait bien ce mystère, il mourrait d'amour. Dieu nous ménage à cause de notre faiblesse.

    Un prêtre, après la consécration, doutait un peu que ses quelques paroles eussent pu faire descendre Notre-Seigneur sur l'autel ; au même instant il vit l'hostie toute rouge et le corporal teint de sang.

    Si l'on nous disait : A telle heure, on doit ressusciter un mort, nous courrions bien vite pour le voir. Mais la consécration qui change le pain et le vin au corps et au sang d'un Dieu, n'est-ce pas un bien plus grand miracle que de ressusciter un mort ? Il faudrait toujours consacrer au moins un quart d'heure pour se préparer à bien entendre la messe ; il faudrait s'anéantir devant le bon Dieu, à l'exemple de son profond anéantissement dans le sacrement de l'Eucharistie, faire son examen de conscience ; car pour bien assister à la messe, il faut être en état de grâce.

    Si l'on connaissait le prix du saint sacrifice de la messe, ou plutôt si l'on avait la foi, on aurait bien plus de zèle pour y assister. »

    St Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, Catéchisme sur le saint sacrifice de la messe, in "Esprit du Curé d'Ars - M. Vianney dans ses catéchismes, ses homélies et sa conversation", Paris, Ch. Douniol, 1864.

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  • Méditation : accueillir avec amour notre vocation chrétienne

    « Marie et l'Eucharistie aujourd'hui viennent nous rappeler cet aspect très important de notre vocation chrétienne : nous sommes tous appelés à la consécration. C'est-à-dire à la sanctification. Comme chrétiens, notre vocation est une vocation à la sainteté. Nous sommes appelés à la consécration personnelle de l'homme, de la femme que nous sommes. Nous sommes appelés à nous laisser sanctifier et à grandir dans cette sanctification. Cela se passe chaque fois que nous recevons Jésus-Eucharistie.

    Mais, en second lieu, nous sommes appelés à réaliser, par notre liberté, par notre activité, la consécration de ce monde dans lequel nous sommes. A travers notre foi, à travers la liberté de notre vie chrétienne, Dieu demande que nos familles soient vraiment consacrées et qu'elles soient des familles chrétiennes. Dieu demande que notre vie sociale, notre vie de relations, le quartier, la ville, le village auquel nous appartenons, soient consacrés. Dieu demande que, par notre travail, toute cette matière, tout ce monde dans lequel nous travaillons et agissons soient consacrés à sa gloire.

    Demandons au Seigneur, que nous aussi, nous comprenions bien cette vocation qui est la nôtre. Demandons lui non seulement la lumière mais aussi la force de pouvoir la réaliser dans notre propre vie, dans notre propre activité, de la réaliser non pas comme une sorte de devoir qui nous serait imposé mais comme Marie elle-même l'a réalisée. Lorsqu'elle a dit oui à son Dieu, c'était un oui d'amour. Que nous sachions vivre notre vie chrétienne dans l'amour et le Seigneur, à ce moment-là, non seulement nous bénira, mais bénira nos familles, notre travail et toute notre vie sociale. »

    Père Raymond Halter (1925-1998), Le disciple la prit chez lui (2e Part., ch. 6), F.X. de Guibert (O.E.I.L.), Paris, 1992.

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    Carlo Dolci (1616-1686), La Vierge de l'Annonciation (musée du Louvre, Paris)