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  • Cérémonie de bienvenue du Pape François sur l'Île de Lesbos

    Arrivée du Pape François à Mytilène. Accueil par le premier ministre grec Alexis Tsipras, le patriarche de Constantinople Bartholomée 1er et l'archevêque d'Athènes et de toute la Grèce Jérôme II. Visite du Pape François sur l'île de Lesbos.

    Avec un quart d'heure d'avance, (10h05 locales), l'airbus d'Alitalia du Pape François s'est posé sur la piste de l'aéroport de Mitylène, sur l'île de Lesbos, samedi matin 16 avril. « C'est un voyage un peu différent des autres, un voyage marqué par la tristesse » a confié le Saint-Père aux journalistes qui l'accompagnaient dans l'avion, évoquant « la pire catastrophe humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale ». Le Pape a aussi expliqué se rendre « à un cimetière, la mer », rappelant le périlleux voyage « où tant de gens ne sont jamais arrivés ».

    A sa descente de l'avion, le Saint-Père a été accueilli par le chef du gouvernement grec, Alexis Tsipras. Il a reçu ensuite une accolade chaleureuse du patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée et de l'archevêque d'Athènes Jérôme II, qui vont l'accompagner durant toute la visite.

    Également présent sur le tarmac, Mgr Fragkiskos Papamanolis, le Président de la conférence épiscopale grecque ainsi que des membres de l’Église grecque-orthodoxe. Comme le veut la tradition, les hymnes du Saint-Siège et du pays hôte ont été joués par une fanfare. Après avoir salué les différentes autorités officielles, le Pape s'est entretenu quelques minutes en privé avec le premier ministre grec. Après son tête-à-tête, le Pape prendra la direction du camp de Moira où vivent 2500 réfugiés en attente du droit d'asile. Dans une grande tente, les trois responsables religieux salueront individuellement environ 250 demandeurs d’asile et prendront leur repas avec huit réfugiés dans un conteneur aménagé. Ils prononceront ensuite des discours et signeront une déclaration commune.

    Source : Radio Vatican (OB, avec AFP).

    Entretien avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras

    Le Pape a débuté cette rencontre en remerciant Alexis Tsipras pour son accueil. « Je suis avant tout venu pour remercier le peuple grec de sa générosité. La Grèce est le berceau de l’humanité (…) Et on voit qu’elle continue à donner un exemple d’humanité », a souligné le Saint-Père. Il a également rappelé sa visite, trois ans auparavant, sur l'île de Lampedusa pour alerter aussi les consciences sur le drame des migrants et réfugiés.

    Durant l’entretien avec Alexis Tsipras, le Pape a apprécié l’attitude humaine du peuple grec qui, malgré la difficile situation économique du pays, a fait preuve de solidarité et de dévouement aux valeurs universelles.

    Les deux hommes ont également souligné la nécessité d'une réponse compréhensive à la crise migratoire, qui respecte les législations européennes et internationales. Ils ont convenu de la nécessité de protéger les personnes qui risquent leur vie en traversant la mer Égée et la Méditerranée, notamment en combattant les réseaux du trafic d’êtres humains et en développant des procédures sécurisées de répartition en Europe.

    Source : Radio Vatican (SBL).

  • Voyage du Pape François - Cérémonie de congé à l'aéroport de Ciudad Juérez

    Hier à 19h00 locales (3h00 de ce jour à Rome), le Saint-Père s gagné l'aéroport de Ciudad Juárez pour prendre l'avion qui le ramènera à Rome vers 15h15. Saluant les autorités venues prendre congé, il a rendu grâce au Seigneur pour avoir permis cette visite pastorale au Mexique :
    "Je ne voudrais pas m’en aller sans remercier de leurs efforts ceux qui ont rendu possible ce pèlerinage. Je remercie les autorités fédérales et locales, pour l’intérêt et l’aide prévenante avec lesquels elles ont contribué au bon déroulement du séjour... Merci aussi à tant de serviteurs anonymes qui, dans le silence, ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour que ces jours soient une fête de famille. Je me suis senti accueilli, reçu par l’affection, par la fête, par l’espérance de cette grande famille mexicaine. Merci de m’avoir ouvert les portes de vos vies, de votre pays".
    Et de citer un poème du grand écrivain mexicain Octavio Paz : "Je suis un homme. Je dure peu et la nuit est immense. Mais je regarde vers le haut, où les étoiles écrivent. Sans saisir, je comprends car je suis également écriture à l’instant même quelqu’un m’épelle". La présence mystérieuse mais réelle de Dieu s'épelle concrètement dans "toutes les personnes, surtout dans les plus pauvres et les plus nécessiteux du Mexique. La nuit peut nous sembler immense et très obscure, mais ces jours-ci j’ai pu constater qu’il y a dans ce peuple beaucoup de lumières qui annoncent l’espérance. J’ai pu voir à travers beaucoup de témoignages, à travers beaucoup de visages, la présence de Dieu qui continue de marcher sur cette terre en vous guidant et en soutenant l’espérance, l'espérance de nombreux hommes et femmes qui, par leur effort quotidien, permettent à la société mexicaine de ne pas rester dans le noir. Ce sont les prophètes de l’avenir, les signes d’une aube nouvelle. Que Marie, la Mère de Guadalupe, continue de vous visiter, qu’elle continue de parcourir ce pays, en vous aidant à être des missionnaires ainsi que des témoins de miséricorde et de réconciliation".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.2.16).

    Texte intégral du salut traduit en français inséré après l'homélie, voir plus bas.

  • Voyage du Pape François - Cérémonie de bienvenue au Palais national

  • Le Pape François en Ouganda : Arrivée à l'aéroport

    Arrivée à l’aéroport international d'Entebbe en Ouganda
    Cérémonie de bienvenue

    Après un court vol depuis le Kenya, le Pape François est arrivé en Ouganda ce vendredi 27 novembre vers 17h heure locale, pour la deuxième étape de son périple africain. Il a été accueilli à sa descente d'avion par le président Yoweri Museveni, et par les évêques locaux. Les honneurs militaires lui ont été rendus sur l'aéroport d'Entebbe.

    Après une adresse aux autorités civiles au palais présidentiel à Kampala, il doit se rendre en fin de journée à Munyonyo, lieu du martyre de Saint André Kaggwa en 1886, sous le règne du roi Lwanga, pour rencontrer les catéchistes et enseignants catholiques du pays.

    C'est sur un autre lieu de mémoire des martyrs de 1886 qu'il se rendra samedi, à Namugongo, lieu du martyre commun des compagnons anglicans et catholiques de Saint Charles Lwanga. Il y célèbrera une messe samedi matin. Il reviendra ensuite à Kampala dans l'après-midi pour une rencontre avec les jeunes du pays, sur l'aérodrome désaffecté de Kololo Air Strip. En fin de journée, il se rendra à Nakulongo pour visiter un centre caritatif géré par les soeurs du Bon Samaritain. Il retrouvera ensuite les évêques du pays à l'archevéché de Kampala, avant les vêpres à la cathédrale avec le clergé et les religieux de l'Ouganda.

    Il repartira dimanche matin pour la République centrafricaine, dernière étape de sa tournée africaine.

    Il est à noter que l'Ouganda est le premier pays d'Afrique à recevoir les visites de trois Papes différents : Paul VI était venu en 1969, et Jean-Paul II en 1993.

    Source : Radio Vatican (CV).

  • Voyage apostolique du Pape : Cérémonie de bienvenue au South Lawn de la Maison Blanche

    Galerie photographique

    Le Pape François a été accueilli ce mercredi matin à la Maison Blanche par Barack Obama, premier évènement officiel de sa visite à Washington. Devant près de 20.000 personnes installées dans les jardins de la résidence présidentielle, dont les Cardinaux américains, les responsables de la Conférence épiscopale et les Évêques auxiliaires de Washington, le Président américain et sa femme Michelle ont salué le Saint-Père. Les honneurs militaires ont été rendus et les hymnes nationaux ont été interprétés par le corps des Marines.

    « Il n'y a pas autant de monde d'habitude dans les jardins de la Maison Blanche ! » a lancé le Président américain souriant, dans ses mots d'accueil au Saint-Père, votre message d'amour et d'espoir inspire des millions de gens, c'est un grand honneur de vous recevoir. » Obama a rendu hommage au rôle des catholiques dans la société américaine, et fait part de ses souvenirs personnels à Chicago quand il côtoyait des communautés catholiques hispaniques très engagées auprès des exclus.

    Le Président américain a fait part de son admiration pour le Souverain Pontife, le remerciant d'avoir œuvré pour la réconciliation avec le peuple cubain, pour ses appels constants à la paix et à suivre la voix de la diplomatie. « Nous sommes à vos côtés pour défendre la liberté religieuse » a également lancé le chef de la Maison Blanche, déplorant que de nombreux chrétiens soient menacés dans le monde en raison de leur foi. Il a aussi souligné l'humilité et la générosité de son hôte. « Vous secouez nos consciences, nous donnez confiance » a enfin expliqué Obama en rendant hommage au Souverain Pontife pour son rôle joué dans le réveil des esprits face la crise climatique, ou encore les crises migratoires. « Vous nous rappelez que nous avons une secrète obligation de défendre notre planète. » a conclu le Président américain.

    Liberté religieuse

    Dans son discours le Pape s’est prononcé en faveur d’une société authentiquement tolérante et inclusive. Il a plaidé en faveur du droit à la liberté religieuse, l’un des plus précieux acquis de l’Amérique. Citant les évêques américains, le Pape a demandé à tous les citoyens américains de préserver et défendre cette liberté de tout ce qui la menacerait ou la compromettrait. Les évêques américains se sont battus avec détermination contre à l’Obamacare, la réforme du système de santé obligeant les institutions religieuses à offrir à leurs employées une assurance maladie couvrant la contraception. Pour l’Eglise américaine, le droit à la liberté religieuse est aujourd’hui limité par des politiques qui violent la liberté de conscience des croyants. Ils ont donc reçu le soutien public du Souverain Pontife. En revanche, le Pape François est allé dans le sens de Barack Obama en saluant de manière appuyée ses efforts en vue de réduire la pollution. « Il semble clair que le changement climatique est un problème qui ne peut plus être laissé à la future génération » a souligné le Saint-Père. « En ce qui concerne la sauvegarde de notre ‘‘maison commune’’, a t-il souligné, nous vivons un moment critique de l’histoire. »

    Il est encore temps de procéder aux changements qui s’imposent, sans oublier de prendre en considération les millions de personnes vivant dans un système qui les a marginalisés. Ces exclus crient vers le ciel et frappent aujourd’hui avec force à la porte de nos maisons, de nos villes et de nos sociétés. Sans citer explicitement le dossier cubain, le Pape a enfin salué les récents efforts visant à recomposer les relations rompues. Il s’agit d’étapes positives sur le chemin de la réconciliation, de la justice et de la liberté, a-t-il dit avant d’exhorter le peuple américain à soutenir les efforts de la communauté internationale pour protéger les personnes vulnérables et encourager les modèles de développement intégral et inclusif. « J’attends impatiemment ces jours à passer dans votre pays » a-t-il conclu avant de lancer un "Dieu bénisse l’Amérique !" salué par un tonnerre d'applaudissements.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Accueil officiel aux États-Unis, à Washington, D.C.

    Accueil officiel du Pape François aux États-Unis, à l'Andrews Air Force base de Washington, D.C.

  • Voyage du Pape François - Programme du mercredi 23 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Mercredi 23 septembre 2015
    09h15 : Cérémonie de bienvenue au South Lawn de la Maison Blanche (15h15 sur KTO ?)
    [Discours]
           Visite de courtoisie au Président des États-Unis d'Amérique
    11h30 : Rencontre avec les évêques des États-Unis d'Amérique en la cathédrale Saint-Matthieu de Washington, D.C. (17h30 sur KTO)
    [Discours]
    16h15 : Messe et canonisation du bienheureux P. Junipero Serra au Sanctuaire national de l'Immaculée Conception à Washington, D.C.
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Cérémonie de bienvenue à l'aéroport international José Marti de la Havane

    Galerie photographique


    L’avion du Pape François a atterri vers 15h45 heure locale, soit 21h45 heure de Rome, à l’aéroport international José Marti de La Havane. Accueilli à sa descente d'avion par le chef de l’État Raul Castro, et par l'archevêque de La Havane à sa descente d’avion, le Saint-Père s’est vu offrir des bouquets par des enfants, qu’il a chacun longuement étreint. Après les honneurs militaires, dans son discours, le président Raul Castro a affirmé au Pape que le peuple et le gouvernement cubains le recevait avec « de profonds sentiments de respect et d’hospitalité ».

    Il a évoqué sa « rencontre mémorable » du 10 mai dernier au Vatican. Le président cubain a aussi déclaré qu'il avait été stimulé par la lecture de l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium et de l’encyclique Laudato Si’, évoquant l'importance de cette contribution du Saint-Père dans la perspective des deux grandes rencontres internationales à venir : l’Assemblée des Nations Unies sur les objectifs de développement post-2015, la semaine prochaine, et la conférence de Paris sur le changement climatique, en fin d’année.

    Il a aussi salué les prises de position du Saint-Père en faveur de la dignité humaine, notamment lors des rencontres mondiales des mouvements populaires, à Rome en 2014 et en Bolivie en juillet dernier. Raul Castro a aussi estimé que cet engagement se situait dans la continuité du Vénérable Felix Varela, un prêtre cubain  du XIXe siècle dont le procès en béatification est en cours. Felix Varela fut un ardent opposant à l'esclavage à Cuba avant de s'investir dans l'accueil des migrants irlandais à New York, diocèse dont il fut le vicaire général.

    Sur un plan diplomatique, Raul Castro a aussi rendu hommage à l'habileté du Pape François. « Nous avons apprécié votre soutien pour la normalisation des relations avec les États-Unis », a déclaré Raul Castro, rappelant que l’embargo est « illégal et immoral ». Il a aussi appelé à la restitution à Cuba du territoire de la base de Guantanamo, toujours occupé par l'armée américaine. Raul Castro a enfin rendu hommage à la mission de l’Église catholique à Cuba, qui « inculque des valeurs morales que la nation apprécie et cultive. »

    Dans sa réponse le Pape François a tenu à remercier « tous ceux qui se sont dépensés afin de préparer cette visite pastorale ». Il a aussi évoqué la figure de Fidel Castro, qui avait reçu Jean-Paul II en 1998 et s’est retiré de la vie politique et raison de son état de santé. « Je voudrais vous demander, Monsieur le Président, de transmettre mes sentiments de considération spéciale et de respect à votre frère Fidel », a déclaré le Saint-Père, qui s'est aussi adressé à la diaspora. « Je voudrais aussi que mes salutations arrivent, en particulier, à toutes ces personnes que, pour divers motifs, je ne pourrai pas rencontrer et à tous les Cubains dispersés à travers le monde. »

    « En cette année 2015, se célèbre le 80ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la République de Cuba et le Saint-Siège, a-t-il rappelé. La Providence me permet d’arriver aujourd’hui dans cette chère Nation, en suivant les traces indélébiles du chemin ouvert par les inoubliables voyages apostoliques qu’ont réalisés en cette Île mes deux prédécesseurs, saint Jean-Paul II et Benoît XVI. (…) Aujourd’hui, nous voulons renouveler ces liens de coopération et d’amitié pour que l’Église continue d’accompagner et d’encourager le peuple cubain dans ses espérances et dans ses préoccupations, dans la liberté ainsi que par les moyens et dans les conditions nécessaires pour l’annonce du Royaume jusqu’aux périphéries existentielles de la société. »

    « Ce voyage apostolique coïncide, en outre, avec le 1er centenaire de la déclaration de la Vierge de la Charité del Cobre comme Patronne de Cuba par Benoît XV, en réponse à une demande des vétérans de la guerre d'Indépendance », a précisé le Saint-Père.

    « Du point de vue géographique, Cuba est un archipel, d’une importance extraordinaire comme "clef" entre le nord et le sud, entre l’est et l’ouest, qui regarde vers tous les chemins. Sa vocation naturelle est d’être le point de rencontre pour que tous les peuples se réunissent dans l’amitié, comme l’a rêvé José Martí, "au-delà de la langue des isthmes et de la barrière des mers".Ce fut aussi le souhait de saint Jean-Paul II avec son vibrant appel pour que Cuba puisse "s'ouvrir, avec toutes ses magnifiques possibilités, au monde" et que le monde puisse "s'ouvrir à Cuba" », a-t-il déclaré, citant les mots du Pape polonais lors de son arrivée en 1998.

    « Depuis quelques mois, nous sommes témoins d’un événement qui nous remplit d’espérance : la normalisation des relations entre deux peuples, après des années d’éloignement, s’est réjoui le Pape, sans citer explicitement les États-Unis. C’est un processus. C’est un signe de la victoire de la culture de la rencontre, du dialogue, sur la culture de la confrontation, du "système de l’accroissement universel… sur le système, mort pour toujours, de dynastie et de groupes" a-t-il rappelé, tenant à préciser qu’il citait l'écrivain José Marti. J’encourage les responsables politiques à continuer d’avancer sur ce chemin et à développer toutes vos potentialités, comme preuve du haut service qu’ils sont appelés à assurer en faveur de la paix et du bien-être de leurs peuples, de toute l’Amérique, et comme exemple de réconciliation pour le monde entier. » Le Pape, se tournant vers le président cubain, a ajouté avec une certaine gravité, en sortant de son texte : « Le monde a besoin de réconciliation, dans ce contexte de troisième guerre mondiale par étapes que nous sommes en train de vivre. »

    « Je place ces jours sous l’intercession de la Vierge de la Charité del Cobre, des bienheureux Olallo Valdés et José López Pieteira et du vénérable Félix Varela, grand propagateur de l’amour entre les Cubains et entre tous les hommes, afin que s’accroissent nos liens de paix, de solidarité et de respect mutuel », a conclu le Saint-Père.

    Après avoir salué les représentants du corps diplomatique, et les évêques de Cuba, le Pape s’est entretenu avec le président cubain dans le salon d’honneur de l’aéroport, avant de se diriger en papamobile à la nonciature apostolique devant une foule très enthousiaste sur les 18 kilomètres de parcours.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Arrivée à l’Aéroport de La Paz

    Mercredi 8 juillet 2015 - Bolivie

    16h15 - Arrivée à l’Aéroport international d'El Alto à La Paz (22h15 heure française)

    Le Pape François est arrivé ce mercredi à La Paz, en Bolivie, où il restera seulement une demi-journée. Ensuite il s’envolera pour Santa Cruz, dans le bassin de l'Amazonie.

    Après avoir été accueilli par le Président bolivien Evo Morales, le Pape a écouté les hymnes et reçu les honneurs militaires sur le tarmac de l’aéroport El Alto, situé à plus de 4000 mètres d’altitude, ce qui en fait l’aéroport le plus haut du monde.

    « Bienvenue, frère Pape François, le Pape des pauvres », c'est ainsi que le Président Evo Morales s'est adressé au Pape argentin, devant des dizaines de milliers de personnes qui avaient bravé le froid hivernal. Avec des accents très politiques, le Président d'origine aymara a souligné que le christianisme et la révolution sociale se rejoignent sur de nombreux objectifs : unité, sacrifice, amour du prochain, condamnation de l’égoïsme, volonté de combattre les abus et les humiliations de l’être humain. « À de nombreuses reprises dans l’Histoire, l’Eglise a été utilisée pour la domination, la subversion et l’oppression. Aujourd’hui, le peuple bolivien te reçoit avec joie et espérance, et te souhaite la bienvenue comme plus haut représentant de l’Eglise catholique, qui vient en Bolivie pour soutenir la libération de notre peuple » a lancé Evo Morales au Pape, n'ayant pas oublié au passage de rappeler que la Bolivie est un pays qui « a été amputé de son accès à la mer », une revendication politique récurrente et source de tensions avec les pays voisins.

    Beauté et unité dans la diversité

    Le Pape François a ensuite pris la parole, se réjouissant de se « trouver dans ce pays d’une beauté singulière, béni par Dieu dans ses diverses régions : le haut-plateau, les vallées, les terres amazoniennes, les déserts, les lacs incomparables (…), dans cette patrie qui se définit comme pacifique, qui promeut la culture de la paix et le droit à la paix ». Pour le Pape, la Bolivie est « une terre bénie dans ses habitants, avec sa réalité culturelle et ethnique bigarrée, qui constitue une grande richesse et un appel permanent au respect mutuel et au dialogue : peuples autochtones millénaires et peuples autochtones contemporains (…) pour donner beauté et unité dans la diversité ».

    Rappelant l'importance de prendre soin des plus jeunes (le futur d'une société) et des personnes âgées (la mémoire), il a souhaité « encourager la vocation des disciples du Christ à communiquer la joie de l’Évangile, à être sel de la terre et lumière du monde », sans pour autant oublier « l'option préférentielle » de l'Eglise pour les exclus. « On ne peut pas croire en Dieu Père sans voir un frère en toute personne, et on ne peut pas suivre Jésus sans donner sa vie pour ceux pour qui il est mort sur la croix » a ajouté le Saint-Père. Enfin, le Pape a répété son souhait de voir se développer « une attention spéciale à la famille de la part des responsables du bien commun, parce qu’elle est la cellule fondamentale de la société », d'autant plus dans « une époque où si souvent on tend à oublier ou à confondre les valeurs fondamentales » a-t-il déploré.

    En terminant son discours, le Pape a lancé « Jallalla Bolivia ! », un mot en langue aymara qui signifie la célébration de quelque chose de joyeux, une expression importante pour les indigènes du pays et à laquelle la foule a répondu en chœur. En Bolivie, il existe 36 langues autochtones en plus du castillan (espagnol).

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Hommage au Père Luis Espinal

    Après cette cérémonie d’accueil à l’aéroport, le Pape François est parti en papamobile, vêtu d'un poncho blanc, pour rendre une visite de courtoisie au Palais présidentiel dans le centre de La Paz. Sur le chemin, il s’est arrêté pour bénir le lieu de l’assassinat du Père Luis Espinal. Le corps de ce prêtre jésuite espagnol avait été retrouvé au bord d’une route le 22 mars 1980, au lendemain de son arrestation par des miliciens paramilitaires de la dictature de Luis Garcia Meza. Le décès du missionnaire espagnol, également poète, journaliste et cinéaste à ses heures, a provoqué un vrai choc dans la société bolivienne, tant l’apport du Père Espinal dans la lutte pour les droits de l’homme et pour la démocratie, notamment à travers le cinéma, était reconnu en Bolivie.

    Paroles du Pape François sur le lieu de l'assassinat du P. Luis Espinal :

    Texte intégral traduit en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Arrivée à Quito

    Dimanche 5 juillet 2015 - Équateur

    15h00 - Arrivée à l’Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito (22h00, heure française)
    Cérémonie de bienvenue

    L'Airbus A330 d'Alitalia du Pape François a atterri à 14h45 locales sur la piste de l'aéroport international Mariscal Sucre de Quito, la capitale équatorienne, première étape de son voyage apsotolique en Amérique Latine. A sa descente de l'avion, le Pape a été accueilli par le président Rafael Correa dans une chaleureuse accolade. Des enfants en tenue traditionnelle, agitant des drapeaux du Saint-Siège et de l'Equateur se tenaient de part et d'autre du tapis rouge déroulé jusqu'au pavillon présidentiel. Le Pape a pris le temps de les saluer et les bénir.

    « Tous les cœurs des Equatoriens débordent de joie en vous accueillant » a souligné le président Correa, « L'Equateur aime la vie, notre pays protège la vie depuis la conception », a-t-il rappelé, et notre pays est le seul dans le monde à avoir inscrit le droit de la nature dans sa Constitution ». Le chef de l'Etat équatorien n'a pas hésité à paraphraser la présidente brésilienne Dilma Roussef, expliquant que "le Pape est argentin, Dieu est Brésilien", mais a ajouté "le paradis est Equatorien ! " après avoir rappelé la richesse patrimoniale de son pays.

    Rafael Correa a aussi eu des accents plus politiques, insistant sur les injustices économiques et sociales en Amérique Latine qui sont la cause de systèmes pervers, rendant hommage au passage à la récente encyclique du Saint-Père Laudato Si dont il a cité des passages, dénonçant notamment les ravages de la mondialisation, qui dévastent certains pays. Le chef de l'Etat équatorien a aussi fait allusion à la figure de Mgr Oscar Romero, récemment béatifié, et apôtre de la justice sociale. « Bienvenue dans votre maison Saint-Père ! » a t-il conclu.

    Trouver dans l'Evangile les clés pour affronter les défis

    « Je rends grâce à Dieu de m’avoir permis de retourner en Amérique Latine et d'être aujourd'hui ici avec vous, dans cette belle terre de l'Équateur » a souligné le Pape dans son discours, qui a remercié le Président équatorien, se tournant vers lui et lui lançant : « Vous m'avez trop cité ! ». « J'ai visité l'Équateur à diverses occasions pour des raisons pastorales ; de même aujourd'hui, je viens comme témoin de la miséricorde de Dieu et de la foi en Jésus-Christ » a souligné le Pape.

    Le Souverain Pontife a rendu hommage au peuple équatorien « qui se tient debout avec humilité », et rappelé la dette qui frappe de nombreux pays du continent Latino-Américain. « Aujourd’hui, nous aussi nous pouvons trouver dans l'Évangile les clés qui nous permettent d'affronter les défis actuels, a poursuivi le Pape, en mettant en valeur les différences, en promouvant le dialogue et la participation sans exclusions, pour que les réussites dans le progrès et dans le développement qu’on est en train d’obtenir garantissent un meilleur avenir pour tous » a également assuré le Saint-Père dans ce qui peut être lu comme une allusion aux tensions politiques récentes dans le pays. « Pour cela, Monsieur le Président, vous pourrez toujours compter sur l'engagement et la collaboration de l'Église »  a t-il ajouté.

    Le Pape François a également eu des formules plus poétiques, en rappelant à son tour les richesses naturelles de l'Equateur : « D’ici je veux embrasser l'Équateur tout entier. Que depuis le sommet du Chimborazo, jusqu'aux côtes du Pacifique ; que depuis la forêt amazonienne, jusqu'aux Îles Galápagos, vous ne perdiez jamais la capacité de rendre grâce à Dieu pour ce qu'il a fait et fait pour vous, la capacité de protéger ce qui est petit et ce qui est simple, de prendre soin de vos enfants et des personnes âgées qui sont la mémoire de notre peuple » a t-il précisé.

    « Que le Cœur Sacré de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie, à qui l’Equateur a été consacré, répandent sur vous leur grâce et bénédiction »  a conclu le Saint-Père, très applaudi, qui a tenu à préciser avec malice : « Oui, l'Equateur c'est le paradis ! ». Après avoir salué les personnalités présentes à l'aéroport, le Pape est monté dans une petite Fiat non blindée afin de rejoindre la nonciature apostolique, où il logera durant cette étape équatorienne.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

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  • Accueil du Pape François à Sarajevo et cérémonie de bienvenue

  • Méditation : le Mercredi des Cendres

    « Dès les temps les plus anciens, la cendre imposée sur la tête a été un emblème de pénitence et de douleur. Job, repentant d'avoir plaidé la cause de son innocence dans un langage trop peu mesuré, s'écrie : Je m'accuse moi-même, Seigneur, et je fais pénitence de ma faute dans la poussière et la cendre (1). En pénitence du vol sacrilège commis par Achan à la prise de Jéricho, Josué et les anciens d'Israël se couvrent la tête de cendres (2). Plus tard, Judith, Esther, Mardochée, Judas Machabée, emploient ce moyen pour fléchir la colère du ciel ; Jérémie et tous les prophètes conseillent cette pratique aux Juifs frappés de Dieu (3). Enfin Notre-Seigneur lui-même donne la cendre comme un symbole de pénitence, lorsqu'il dit des habitants de Tyr et de Sidon, que, s'ils eussent vu les miracles opérés par lui au milieu de la Judée, ils eussent fait pénitence dans le cilice et la cendre (4). C'est ce qui explique pourquoi l’Église primitive distinguait par la cendre les pénitents d'avec les fidèles et même, le premier jour du Carême, elle couvrait de cendre la tête de tous ses enfants sans distinction, par cette raison que tout chrétien, dit Tertullien, est né pour vivre dans la pénitence.

    Cette cérémonie des Cendres est donc comme un sceau qui nous dévoue à la pénitence, de telle sorte que recevoir les cendres sur la tête, sans avoir la contrition dans le cœur, c'est simuler un sentiment qu'on n'a pas, c'est une hypocrisie. Entrons de bon cœur dans l'esprit de pénitence, dès le premier jour de cette sainte quarantaine. L'intérêt de notre salut l'exige ; Jésus-Christ le déclare formellement par cette parole : "Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous" (5) ; et il nous l'enseigne encore mieux par son exemple : toute sa vie n'a été qu'une pénitence continuelle. Tous les saints, à son imitation, ont fait pénitence, et nous donc, de quel droit nous en dispenserions-nous ? Nous avons péché bien des fois ; or tout péché, même remis, demande pénitence. Nous avons des passions à vaincre, des tentations à combattre ; or la pénitence est le plus sûr préservatif contre les unes et contre les autres. Interrogeons ici notre conscience : avons-nous l'esprit de pénitence propre au saint temps du Carême ? »

    1. Job XLII, 6 - 2. Josué VII, 6 - 3. "Aspergite vos cinere." (Jer. XXV, 34) - 4. Mt XI, 21 - 5. "Si poenitentiam non egeritiis, omnes similiter peribitis." (Luc XIII, 5).

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Mercredi des Cendres), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Voyage du Pape François aux Philippines - Retour du Pape à Rome

    Ce matin, le Pape a célébré une messe en privé à la nonciature apostolique de Manille. Il s'est ensuite rendu en papamobile jusqu'à la Villamor Air Base, saluant les fidèles sortis dans les rues pour son départ. A son arrivée à l'aéroport, il a été reçu au pavillon présidentiel par M. Benigno Aquino III, président des Philippines. Ils se sont dirigés ensemble au pied de l'avion où s'est déroulée la cérémonie de congé en présence des autorités civiles et quelques milliers de fidèles. L'avion papal a décollé à 10h, heure locale, pour l'Italie. L'atterrissage est prévu à l'aéroport Ciampino de Rome pour 17h40. Le Pape rentrera directement au Vatican, mettant fin à son septième voyage apostolique international.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.1.15).

     

    Vol de retour - Conférence de presse à bord de l'avion

    Le Souverain Pontife a occupé ses quinze heures de vol retour entre Manille et Rome en accordant un peu plus d’une heure de conférence de presse aux journalistes présents dans l’avion, lundi. Il a tiré le bilan de son voyage apostolique aux Philippines et abordé des thèmes aussi variés que la liberté d’expression, la corruption dans les institutions publiques et ecclésiales, le problème de la « colonisation idéologique », la théorie du gender ou encore la contraception. Le Pape François a aussi évoqué ses probables prochains déplacements en Afrique et en Amérique latine cette année.

    Le Saint-Père a répondu aux réactions qu’ont suscités ses propos, dans le vol Colombo – Manille,  sur le « coup de poing » donné à celui qui insulterait sa mère. « En théorie », tous sont d’accord pour tendre l’autre joue en cas de provocation, mais en réalité répond François, « nous sommes tous humains ». Et donc une offense répétée peut provoquer une réaction. Le Pape appelle ainsi à la prudence. « Je ne peux pas insulter, provoquer en continuation une personne, précise-t-il, car je risque de l’énerver, je risque de provoquer une réaction injuste. C’est humain. La liberté d’expression doit donc tenir compte de la réalité humaine. Il faut donc être prudent... La prudence est une vertu qui règle les rapports humains. »

    Sur la scène géopolitique mondiale, le Souverain Pontife a exclu toute peur de la Chine : le Dalaï-lama n’a pas été reçu au Vatican car il est « habituel dans le protocole de la Secrétairerie d’État de ne pas recevoir de chef d’Etat ou de ce niveau quand ils sont réunis à Rome pour une rencontre mondiale ». Le Dalaï-lama était dans la capitale italienne mi-décembre pour une rencontre entre Prix Nobel de la paix.

    Vers l’Afrique et l’Asie

    Après l’Asie, le Pape regarde déjà vers d’autres horizons : « L’idée est d’aller en République Centrafricaine et en Ouganda avant la fin de l’année », dit-il, mais tout est pour l’heure à l’état de projet, comme l’Equateur, la Bolivie et le Paraguay, et d’évoquer aussi le Chili, l’Argentine et l’Uruguay pour l’année suivante. Le Pérou pourrait également être une destination, mais il a déjà exclu le Mexique et le passage de la frontière pour se rendre aux Etats-Unis en septembre, où il ira à Philadelphie, New York et Washington, excluant aussi la Californie.

    A un journaliste qui lui a demandé s’il comptait béatifier personnellement l’archevêque Romero, il a répondu vaguement qu’il y aura une « guerre » entre le cardinal Amato et Mgr Paglia.

    Il a aussi à nouveau dénoncé la corruption, un « mal mondial » qui « trouve facilement son nid dans les institutions » et dont les victimes favorites sont les pauvres. Au Pape d’inviter alors à être mendiants, car ils « ont des valeurs que nous n’avons pas ».
    « Les personnes corrompues qui font des affaires avec des responsables corrompus volent le peuple », la société. Elle existe aussi au sein de l’Église, où elle est le fait de pécheurs. « Il y a des cas de personnes ou de services corrompus dans l’Église... Il faut demander pardon pour ces catholiques qui scandalisent tout le monde. La corruption est aussi une plaie pour l’Église, à côté de tant de personnes saines, de pécheurs non corrompus. »

    Autre thème abordé, celui de la contraception et du faux mythe qui dicte que les chrétiens doivent faire beaucoup d’enfants. Le Pape François a rappelé que l’Église a toujours encouragé le principe de la maternité et de la paternité responsables, comme l’indique Humanae vitae de Paul VI. « Certains croient que pour être de bons catholiques il faut être comme des lapins. Non », a dit le Pape. « Il existe de multiples moyens licites pour éviter cela... Pour les plus pauvres, l'enfant constitue une richesse...et beaucoup d'entre eux manquent en cela de prudence. La paternité responsable et nécessaire même si on doit saluer la générosité de parents qui voient en tout fils un trésor. »

    A propos enfin de ce qu'il a dit de la nécessité d'apprendre à pleurer, le Saint-Père a dit que « le trop bien-être et une mauvaise compréhension des valeurs, l'endurcissement face à l'injustice et la culture du rebut font perdre aux gens cette capacité de pleurer. Or c'est une grâce qu'il faut demander... Nous tous mais surtout les chrétiens installés dans le confort devons demander cette grâce : Il faut pleurer sur les injustices comme sur les péchés. Il faut apprendre à pleurer. Pleurer permet d'appréhender de nouvelles réalités ou de nouvelles dimensions de la réalité. »

    Une gestuelle philippine émouvante

    Qu’a appris le Saint-Père des Philippins ? « Surtout les geste » et l’amour qui les accompagnent. Ceux-ci l’ont ému car ils n’étaient pas protocolaires, car ils étaient l’expression d’un « enthousiasme sincère ». Ému en voyant un père soulever son fils par-dessous la foule pour qu’il soit béni par le Pape, comme s’il voulait dire : « c’est mon trésor, mon avenir, mon amour ».

    « C’est la façon de le faire qui m’a touché, le geste de maternité, de paternité, de joie, raconte-t-il. Il s’agit d’un peuple qui sait souffrir et qui est capable de se relever et d’aller de l’avant. » Le Saint-Père se rappelle alors sa rencontre avec le père de cette fille tuée à Tacloban juste après la messe : « j’ai été frappé par un père qui cherchait des mots pour accepter cela. Ces gestes m’ont touché ».

    Ces gestes dont se rappelle le Pape sont aussi ceux des survivants du typhon Hayan. « Voir tout ce peuple de Dieu prier après cette catastrophe, explique-t-il, m’a fait me sentir comme anéanti, j’en ai presque perdu ma voix ».

    Sources : Radio Vatican et Vatican Information Service.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines

    Programme du jour
     
    09h45 Cérémonie de congé au pavillon présidentiel de la Villamor Air Base de Manille
    10h00 Départ en avion de Manille pour Rome (03h00 heure française)
    17h40 Arrivée à l’aéroport de Rome Ciampino

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Manille : +8h UTC

  • Voyage du Pape François au Sri Lanka - Dernières rencontres avant le départ vers les Philippines

    - Prière à la chapelle Notre Dame de Lanka de Bolawalana
    - Cérémonie de départ à l'aéroport

    A lire sur Radio Vatican.

  • Voyage du Pape François au Sri Lanka - Cérémonie de Bienvenue

    Le Pape François est arrivé au Sri Lanka. Dans son premier discours adressé aux autorités, le Pape a évoqué « les horreurs de la guerre civile » que le pays a traversées. « Dépasser l’héritage amer d’injustices, d’hostilités et de défiance laissé par le conflit n’est pas une tâche facile ». Le Pape a insisté sur le rôle « important » que « les personnes qui appartiennent à des traditions religieuses différentes » peuvent jouer dans le processus de réconciliation et de reconstruction, en cours dans le pays. « Le processus de guérison, a-t-il dit, demande d’inclure la recherche de la vérité, non pas dans le but d’ouvrir de vieilles blessures, mais plutôt comme moyen nécessaire pour promouvoir la justice, la guérison et l’unité ». Le Saint-Père a évoqué l’importance de l’amélioration des infrastructures et de pourvoir aux besoins matériels, mais plus encore il faut, a-t-il dit, « promouvoir la dignité humaine, le respect des droits de l’homme et la pleine inclusion de tous les membres de la société ».

    Relation de l'arrivée sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père ci-dessous.

    Trajet jusqu'à Colombo.

    Après son trajet en papamobile de trente-cinq kilomètres entre l’aéroport et la nonciature apostolique qui a duré un peu plus longuement que prévu, le Pape a décidé d’annuler sa rencontre, en privé, avec les vingt évêques du pays qu’il avait rencontrés en mai dernier lors de leur visite ad limina au Vatican. La délégation pontificale accompagnant le Pape s’est, elle, rendue au siège de l’archevêché pour déjeuner avec les prélats srilankais.

    Le Saint-Père devrait rester à la nonciature jusqu’à la visite de courtoisie au nouveau président du Sri Lanka, prévue à 17heures, heure locale (12h30 à Rome). Photos officielles, entretien privé, présentation au Pape des proches du président. Échange de dons. Le Pape devrait offrir un atlas du XVI° siècle à Maithripala Sirisena. Il sera ensuite présenté aux autorités et responsables du pays. Aucun discours ne sera prononcé, mais une brève cérémonie est prévue : deux timbres commémorant la visite ont été émis à l’occasion de la venue du Pape.

    La rencontre interreligieuse de ce mardi soir au Centre de Congrès BMICH (Bandaranaike Memorial  international Conference Hall) devrait commencer aux alentours de 18h30, heure locale.

    Source : Radio Vatican.

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  • Cérémonie d'illumination du sapin de Noël et inauguration de la crèche

    Paroles du Saint-Père aux délégations de Vérone et de Catanzaro

    Le Saint-Père a reçu ce matin les délégations des Provinces de Vérone et de Catanzaro (Italie) ayant offert la crèche et le sapin dressés Place St Pierre, qui seront éclairés à partir de ce soir. Rappelant à ses hôtes que les valeurs chrétiennes ont fécondé la culture, la littérature, la musique et les arts, et qu'il convient de les transmettre, il a dit que la crèche et le sapin "évoquent le mystère de l'Incarnation, le Fils unique de Dieu qui s'est fait homme pour nous sauver. Ils expriment la lumière apportée au monde par Jésus naissant. Ces symboles réjouissent même les non croyants parce qu'ils parlent de fraternité, d'intimité et d'amitié, parce qu'ils encouragent les gens à retrouver la beauté de ce qui est simple, le partage et la solidarité. Ils sont une invitation à l'unité, à la concorde et à la paix, une invitation à faire place à Dieu dans nos vies, à un Dieu qui ne vient pas imposer sa toute puissance mais nous offre son amour sous les traits d'un nouveau-né. La crèche et le sapin sont porteur d'un message de lumière, d'amour et d'espérance... Le Messie est venu parmi nous...pour dissiper les ténèbres du péché et de l'erreur, pour rendre à l'humanité sa lumière divine. Jésus n'a-t-il pas dit être la lumière du monde ? N'a-t-il pas annoncé que ceux qui le suivront ne marcheront pas dans les ténèbres mais recevront la lumière de la vie ? Suivons donc Celui qui est la lumière véritable pour ne pas nous perdre et refléter cette chaleur lumineuse sur ceux qui sont plongés dans les difficultés de la vie".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.12.14).

    Texte original intégral en italien au Bureau de la Salle de Presse du Saint-Siège.

    Illumination de la crèche et du sapin de Noël

    C’est à 16h30, ce vendredi soir, que s’est déroulée la cérémonie d’inauguration du sapin de plus de 25 mètres de haut, de la crèche, inspirée du monde de l’Opéra (élixir Donizzetti) et du nouvel éclairage de la façade et de la coupole de la Basilique Saint-Pierre. La cérémonie, présidée par le cardinal Giuseppe Bertello, président du Gouvernorat de la Cité du Vatican, et rythmée par des exécutions musicales, s’est déroulée en présence notamment de l’évêque et du maire de Vérone, de l’archevêque de Catanzaro et du président régional de la Calabre.

    Le nouvel éclairage a été présentée par le cardinal archiprêtre de la basilique Saint-Pierre Angelo Comastri et par le président du groupe italien de services aux collectivités Acea, principal distributeur d'électricité et d'eau de la capitale italienne. La société Acea s’est également occupée du nouvel éclairage de la coupole la Basilique Sainte-Marie Majeure. Cet éclairage, qui utilise une technologie novatrice, permet de modeler et de mettre en valeur la forme des structures architecturales et la tonalité des couleurs. Il permet aussi de réduire de manière significative la consommation d’énergie. Cet opération a donc une valeur symbolique en termes de respect de l’environnement. L’installation a été effectuée par un groupe de rochassiers, des alpinistes renommés au niveau international.

    Source : Radio Vatican.

  • Cérémonie de signature de la Déclaration contre l'esclavage par les responsables religieux

    En cette Journée pour l'éradication de l'esclavage moderne, le siège de l'Académie pontificale des sciences a accueilli la cérémonie au cours de laquelle le Pape et des leaders d'autres grandes religions ont signé la déclaration commune, rédigée le 17 mars au Vatican lors de la constitution du Global Freedom Network, dont l'objectif est l'éradication de ce fléau d'ici 2020.

    Les chefs religieux ainsi réunis au Vatican ont souligné le fait que l'esclavage moderne constitue un crime contre l'humanité qui doit être reconnu comme tel par tout individu et par toutes les nations. Ils ont affirmé leur volonté commune de susciter, partout dans le monde, une action spirituelle et concrète parmi toutes les confessions et personnes de bonne volonté en vue d'éradiquer l'esclavage moderne.

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  • Voyage du Pape en Turquie - Congé et départ de l'aéroport international Atatürk d'Istanbul

  • A 10h30, place Saint-Pierre, Sainte Messe célébrée par le Pape François

     
    Canonisation des Bienheureux :

    - Giovanni Antonio (Jean-Antoine) Farina (1803-1888), évêque de Vicenza, fondateur de l'Institut des Sœurs enseignantes de Sainte-Dorothée

    - Kuriakose Elias Chavara della Sacra Famiglia (Cyriaque Elie de la Sainte Famille, 1805-1871), prêtre et carme indien de rite syro-malabar, fondateur de deux Congrégations religieuses : les Carmes de Marie-Immaculée et la Congrégation de la Mère du Carmel (Carmélites)

    - Ludovico (Ludovic) da Casoria (Arcangelo Palmentieri, 1814-1885), prêtre de l’Ordre des Frères Mineurs à Naples, fondateur de la Congrégation des Sœurs franciscaines de Sainte-Élisabeth, dites "Bigie" (Sœurs grises)

    - Nicola (Nicolas Saggio) da Longobardi (Giovanni Battista Saggio, 1650-1709), oblat profès calabrais de l’Ordre des Minimes

    - Eufrasia Eluvathingal del Sacro Cuore (Euphrasie du Sacré-Cœur, 1877-1952), religieuse indienne de la Congrégation des Soeurs de la Mère du Carmel (cf. plus haut)

    - Amato (Aimé) Ronconi (v.1238-v.1292), laïc italien du tiers-ordre franciscain, ermite, pèlerin, infirmier, fondateur de l'Hospice de Santa Maria di Monte Orciale (des Pauvres Pèlerins), actuelle maison de repos "Opera Pia Beato Amato Ronconi" à Saludecio (Rimini) dans les Marches

    (cf. le consistoire du 12 juin 2014 et Vatican Information Service, VIS Archive 01 - 12.6.14).

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    « Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l'amour du prochain »

    Durant l’homélie, le Pape François a invité à fixer le regard sur Jésus, Roi de l’Univers - nous fêtons en effet ce dimanche la solennité du Christ Roi. Et de rappeler comment Jésus a réalisé son règne, par la proximité et la tendresse envers nous, comme un berger prend soin de ses brebis. Il les compte, il les rassemble, il les conduit dans les pâturages, il les fait reposer, il cherche la brebis égarée, il soigne la brebis blessée ou malade. Toutes ces attitudes sont devenues réalité en Jésus-Christ : il est devenu le gardien de nos âmes. Comme il le fait régulièrement, le Pape s’est adressé aux pasteurs de l’Église, les prêtres et les évêques pour leur rappeler qu’ils ne peuvent s’éloigner de ce modèle, sinon à courir le risques de devenir des mercenaires. Le Pape soulignant au passage que le peuple de Dieu possède à cet égard un flair infaillible pour reconnaître les bons des mauvais pasteurs. L’Évangile, ajoutait le Pape, nous dit ce que le règne de Jésus attend de nous : il nous rappelle que la proximité et la tendresse sont la règle de vie aussi pour nous, et que c’est sur cela que nous serons jugés. « En vérité je vous dis : tout ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait » Le salut, poursuivait le Pape, commence dans l’imitation des œuvres de miséricorde à travers lesquelles Jésus a réalisé le Règne. Celui qui les accomplit prouve qu’il a accueilli la royauté de Jésus, parce qu’il a fait de la place dans son cœur pour la charité de Dieu. Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour, sur la proximité et sur la tendresse envers les frères. C’est cela qui permettra ou non notre entrée dans le règne de Dieu. Jésus, par sa victoire, nous a ouvert le règne, mais c’est à chacun d’entre nous d’y entrer, dès cette vie, en étant proches de notre frère qui demande de manger, d’être vêtu, accueilli, aidé. Et si vraiment nous pouvons aimer ce frère ou cette sœur, nous serons poussés à partager avec lui ou avec elle ce que nous avons de plus précieux, Jésus lui-même et son Évangile !

    Aujourd’hui l’Église nous présente comme modèles de nouveaux Saints qui en servant leur frères, ont servi, chacun dans son environnement, le règne de Dieu et en sont devenus les héritiers. Chacun d’eux a répondu avec une créativité extraordinaire au commandement de l’amour de Dieu et du prochain. Ils se sont consacrés sans compter au service des plus humbles, en aidant ceux qui étaient dans le besoin, les malades, les personnes âgées, les pèlerins. Mais leur amour des plus petits et des plus pauvres était le reflet et la mesure de leur amour inconditionnel de Dieu. Avec le rite de la canonisation, encore une fois nous avons confessé le mystère du règne de Dieu et honoré le Christ Roi. Que ces nouveaux Saints, par leur exemple et leur intercession, fassent croître en nous la joie de marcher sur le chemin de l’Évangile. Ne nous laissons pas distraire par d’autres intérêts terrestres et passagers.

    Source : Radio Vatican.
     
    Traduction française (texte intégral) sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.


    Angélus de ce Dimanche 23 novembre 2014

    « A la fin de cette célébration, je tiens à saluer tous ceux qui sont venus pour rendre hommage aux nouveaux saints, en particulier les délégations officielles de l'Italie et de l'Inde.

    Que l'exemple des quatre Saints italiens, nés dans les provinces de Vicenza, Naples, Cosenza et Rimini, aident le peuple italien bien-aimé à faire revivre l'esprit de coopération et d'harmonie pour le bien commun et à regarder vers l'avenir avec espérance, dans l'unité, confiant en proximité de Dieu qui ne nous abandonne jamais, même dans les moments difficiles.

    Que par l'intercession des deux Saints de l'Inde, en provenance du Kerala, terre de grande foi et de vocations sacerdotales et religieuses, le Seigneur accorde un nouvel élan missionnaire à l’Église en Inde - qui est si courageuse ! - afin qu'inspirés par leur exemple de concorde et de réconciliation, les chrétiens en Inde aillent de l'avant sur la voie de la solidarité et de la cohabitation fraternelle.

    Je salue avec affection les Cardinaux, les Évêques, les prêtres, ainsi que les familles, les groupes religieux, les associations et les écoles présentes. Avec amour filial nous nous tournons maintenant vers la Vierge Marie, Mère de l’Église, Reine des Saints et modèle de tous les chrétiens.

    Je vous souhaite un bon dimanche, dans la paix, avec la joie de ces nouveaux saints. Je vous demande, s'il vous plaît, de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir ! »

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.