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  • Voyage du Pape en Turquie - Prière œcuménique en l'église patriarcale Saint-Georges

    Le Pape François, au Phanar, le siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople, a retrouvé en fin d’après-midi le Patriarche œcuménique Bartholomée qui venait de participer à une messe célébrée par François en la Cathédrale catholique du Saint-Esprit, à Istanbul. Cette prière œcuménique était le dernier moment fort de cette seconde journée du Pape en Turquie. Un signe de plus de la fraternité entre l’Église de Rome et l’Église orthodoxe de Constantinople.

    Dans l’église Saint Georges, le Patriarche Bartholomée a redit toute sa joie pour cette visite du Pape, « un fait historique et riche de bons auspices pour le futur, dans le sillage de vos très vénérables prédécesseurs, Paul VI, Jean-Paul II, et Benoît XVI, témoignage de votre volonté ainsi que de l’Église de Rome de poursuivre le chemin fraternel et constant avec notre Église orthodoxe, pour le rétablissement de la communion complète entre nos Églises ».

    Durant une cérémonie forte en symboles, et splendidement chantée, en latin et en grec, le Pape François et Bartholomée ont multiplié les gestes de respect mutuel et de fraternité, François s’inclinant devant le patriarche au terme de leurs interventions. Le Patriarche Bartholomée déposant un baiser et sa main sur la tête de François.

    Le Pape, dans son discours, a déclaré être rempli de gratitude envers Dieu « qui m’accorde de me trouver ici pour prier ensemble avec votre Sainteté et avec cette Église sœur, au terme d’une intense journée de visite apostolique. Et en même temps, mon âme est en attente du jour que nous avons liturgiquement commencé : la fête de Saint André Apôtre, le Patron de cette Église. »

    Et le Pape d’ajouter : « André et Pierre étaient frères de sang, mais la rencontre avec le Christ les a transformés en frères dans la foi et dans la charité. Et en cette joyeuse soirée, en cette prière des vigiles, je voudrais dire surtout : frères dans l’espérance. Quelle grâce, Sainteté, de pouvoir être frères dans l’espérance du Seigneur ressuscité ! Quelle grâce – et quelle responsabilité – de pouvoir marcher ensemble dans cette espérance, soulevés par l’intercession des saints frères Apôtres André et Pierre ! Et savoir que cette commune espérance ne déçoit pas, parce qu’elle est fondée, non pas sur nous ni sur nos pauvres forces, mais sur la fidélité de Dieu. »

    Source : Radio Vatican.

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  • Méditation - Poésie : la sainte Présence

    « Ô Dieu, dans la solitude,
    Vers vous j'élève mon cœur.
    Je viens, si l'épreuve est rude,
    Me mettre à vos pieds, Seigneur !
    Ce soir, pas une chaumière
    Ne brille au triste horizon ;
    Qu'importe : j'ai la lumière
           De votre maison.

    Là-bas, c'est la nuit profonde,
    Partout on la voit passer.
    Où sont les gloires du monde
    Que l'ombre vient d'effacer ?
    Ici, dans le tabernacle,
    Au lieu des fastes d'un jour,
    Je vois l'éternel miracle
           Du céleste amour !

    Ô lampe de mon église,
    Rayon de l'astre immortel,
    Veilleuse, flamme indécise,
    Tremblante devant l'autel ;
    Au souffle qui te balance
    Mon cœur aussi doit trembler :
    J'entends, au fond du silence,
           Dieu me parler. »

    Paul Harel (1854-1927),
    Le Cantique du Prêtre dans une église de campagne
    ,

    in "Poèmes à la Gloire du Christ" Suivis de Poésies diverses,
    Editions Spes, Paris, 1928.

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  • Audience générale de ce mercredi 26 novembre 2014

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous sommes en marche vers notre but ultime, le Royaume des cieux, dont l’Église de la terre est le germe. Nous ignorons le jour de la fin de l’humanité et la façon dont l’univers sera transformé. Mais nous savons que Dieu nous prépare une terre nouvelle où habitera la justice, et où tous nos désirs de paix et de bonheur seront comblés. L’élément déterminant pour notre salut et notre participation à ce bonheur est que nous appartenions au Christ ; et tous ceux qui lui appartiennent, vivants ou défunts, sont déjà unis : les saints, du ciel, nous soutiennent, intercèdent pour nous, et nous-mêmes, nous prions pour soulager les âmes de ceux qui attendent la béatitude éternelle. De plus, c’est toute la création qui est appelée à être libérée du mal et de la mort, lorsque Dieu portera toute chose à sa plénitude d’être, de beauté et de vérité. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Alors que s’achève l’année liturgique, je vous invite à méditer sur la stupéfiante réalité de la vie éternelle à laquelle nous sommes appelés, et à demander le secours de la Vierge Marie pour qu’elle nous aide à y parvenir. Je vous souhaite une sainte entrée dans le temps de l’Avent.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

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  • A l'exemple de saint Kuriakose Elias et de sainte Euphrasia

    Le Saint-Père a rencontré ce lundi matin les fidèles indiens de l’Église syro-malabare venus pour la canonisation de saint Kuriakose Elias Chavara de la Ste Famille et de sainte Euphrasia Eluvathingal su Sacré Cœur, remerciant les fidèles du Kérala de sa force apostolique :

    « Continuez à témoigner ainsi de votre foi. Le Kérala est un creuset fertile de vocations, sacerdotales et religieuses... Puissent ces moments de fête et d'intense spiritualité vous aider à admirer les merveilles accomplies par le Seigneur dans la vie et l’œuvre des nouveaux saints...qui nous rappellent que l'amour de Dieu est la source et la finalité de toute sainteté, tandis que l'amour du prochain est la plus lumineuse manifestation de l'amour envers le Seigneur. Le P. Kuriakose Elias fut un religieux actif et contemplatif à la fois, qui dépensa sa vie au service de son Église en se sanctifiant dans la sanctification de l'autre. » Quant à Sœur Euphrasie, « elle vécut en profonde union à Dieu. La vie de sainteté de celle qu'on surnommait Mère priante, demeure un exemple et un encouragement pour tous... Puissent-ils vous aider à faire fructifier leur trésor et leur leçon de vie évangélique. Suivez leurs traces, et de manière particulière leur amour de Jésus Eucharistie et de l’Église, afin d'avancer dans la voie de la sainteté. »

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.11.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape aux participants au III° Congrès mondial des Mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles

    Le Pape rencontrait ce matin les participants du III° Congrès mondial des Mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles ; un Congrès organisé par le Conseil pontifical pour les laïcs pour répondre à l’appel à la conversion missionnaire lancée par le Pape François dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium.

    Le Pape a tenu avant tout à rappeler le cœur de la vie chrétienne : la conversion du cœur et la mission, toutes deux intimement liées. « Sans une authentique conversion du cœur et de l’esprit, prévient-il, on ne peut annoncer l’Évangile, mais si nous ne nous ouvrons pas à la mission, il n’y a pas de conversion, et la foi devient stérile ».

    La mission de ces mouvements et communautés nouvelles requiert une attitude vigilante permanente, afin de « rendre toujours plus vive et féconde l’impulsion évangélisatrice », a observé le Pape, qui a donc offert quelques suggestions pour le chemin de foi et de vie ecclésiale de ces mouvements.

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  • Discours du Pape François aux participants au IVe Congrès missionnaire national

    Le Saint-Père a reçu ce matin les participants au quatrième Congrès missionnaire national organisé par la Conférence épiscopale italienne. Devant quelque 800 personnes, le Pape a rappelé que "chaque génération est appelée à être missionnaire...dès le début...comme quand André et Jean ont rencontré le Seigneur et...sont ensuite repartis enthousiastes. La première chose qu'ils ont fait a été de devenir missionnaires. Ils se sont rendus chez leurs frères et amis pour leur dire : Nous avons rencontré le Seigneur, nous avons trouvé le Messie !".

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  • Message-vidéo du Saint-Père pour la IVe édition du Festival de la Doctrine sociale de l'Église

    Le Pape s'est adressé par vidéo au participants au IVe Festival de la doctrine sociale de l’Église en cours à Vérone (20-23 novembre 2014). Il y a offert quelques réflexions :

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  • Méditation : "Notre Église est l'église des saints"

    « L'heure des saints vient toujours. Notre Église est l'église des saints. Qui s'approche d'elle avec méfiance ne croit voir que des portes closes, des barrières et des guichets, une espèce de gendarmerie spirituelle. Mais notre Église est l'église des saints. Pour être un saint, quel évêque ne donnerait son anneau, sa mitre, sa crosse, quel cardinal sa pourpre, quel pontife sa robe blanche, ses camériers, ses suisses et tout son temporel ? Qui ne voudrait avoir la force de courir cette admirable aventure ? Car la sainteté est une aventure, elle est même la seule aventure. Qui l'a une fois compris est entré au cœur de la foi catholique, a senti tressaillir dans sa chair mortelle une autre terreur que celle de la mort, une espérance surhumaine. Notre Église est l'église des saints. Mais qui se met en peine des saints ? On voudrait qu'ils fussent des vieillards pleins d'expérience et de politique, et la plupart sont des enfants. Or l'enfance est seule contre tous. Les malins haussent les épaules, sourient : quel saint eut beaucoup à se louer des gens d'église ? Hé ! Que font ici les gens d'église ! Pourquoi veut-on qu'ait accès aux plus héroïques des hommes tel ou tel qui s'assure que le royaume du ciel s'emporte comme un siège à l'Académie, en ménageant tout le monde ? Dieu n'a pas fait l'Église pour la prospérité des saints, mais pour qu'elle transmît leur mémoire, pour que ne fût pas perdu, avec le divin miracle, un torrent d'honneur et de poésie. Qu'une autre église montre ses saints ! La nôtre est l'Église des saints. À qui donneriez-vous à garder ce troupeau d'anges ? La seule histoire, avec sa méthode sommaire, son réalisme étroit et dur, les eût brisés. Notre tradition catholique les emporte, sans les blesser, dans son rythme universel. Saint Benoît avec son corbeau, saint François avec sa mandore et ses vers provençaux, Jeanne avec son épée, Vincent avec sa pauvre soutane, et la dernière venue, si étrange, si secrète, suppliciée par les entrepreneurs et les simoniaques, avec son incompréhensible sourire — Thérèse de l'Enfant Jésus. Souhaiterait-on qu'ils eussent tous été, de leur vivant, mis en châsse ? assaillis d'épithètes ampoulées, salués à genoux, encensés ? De telles gentillesses sont bonnes pour les chanoines. Ils vécurent, ils souffrirent comme nous. Ils furent tentés comme nous. Ils eurent leur pleine charge et plus d'un, sans la lâcher, se coucha dessous pour mourir. Quiconque n'ose encore retenir de leur exemple la part sacrée, la part divine, y trouvera du moins la leçon de l'héroïsme et de l'honneur. Mais qui ne rougirait de s'arrêter si tôt, de les laisser poursuivre seuls leur route immense ? Qui voudrait perdre sa vie à ruminer le problème du mal, plutôt que de se jeter en avant ? Qui refusera de libérer la terre ? Notre Église est l'église des saints. Tout ce grand appareil de sagesse, de force, de souple discipline, de magnificence et de majesté n'est rien de lui-même, si la charité ne l'anime. Mais la médiocrité n'y cherche qu'une assurance solide contre les risques du divin. Qu'importe ! Le moindre petit garçon de nos catéchismes sait que la bénédiction de tous les hommes d'Église ensemble n'apportera jamais la paix qu'aux âmes déjà prêtes à la recevoir, aux âmes de bonne volonté. Aucun rite ne dispense d'aimer. Notre Église est l'église des saints...

    [...] Notre Église est l'église des saints. Nous respectons les services d'intendance, la prévôté, les majors et les cartographes, mais notre cœur est avec les gens de l'avant, notre cœur est avec ceux qui se font tuer. Nul d'entre nous portant sa charge — patrie, métier, famille, — avec nos pauvres visages creusés par l'angoisse, nos mains dures, l'énorme ennui de la vie quotidienne, du pain de chaque jour à défendre, et l'honneur de nos maisons, nul d'entre nous n'aura jamais assez de théologie pour devenir seulement chanoine. Mais nous en savons assez pour devenir des saints. Que d'autres administrent en paix le royaume de Dieu ! Nous avons déjà trop à faire d'arracher chaque heure du jour, une par une, à grand-peine, chaque heure de l'interminable jour, jusqu'à l'heure attendue, l'heure unique où Dieu daignera souffler sur sa créature exténuée, ô Mort si fraîche, ô seul matin ! Que d'autres prennent soin du spirituel, argumentent, légifèrent : nous tenons le temporel à pleines mains, nous tenons à pleines mains le royaume temporel de Dieu. Nous tenons l'héritage des saints. Car depuis que furent bénis avec nous la vigne et le blé, la pierre de nos seuils, le toit où nichent les colombes, nos pauvres lits pleins de songe et d'oubli, la route où grincent les chars, nos garçons au rire dur et nos filles qui pleurent au bord de la fontaine, depuis que Dieu lui-même nous visita, est-il rien en ce monde que nos saints n'aient dû reprendre, est-il rien qu'ils ne puissent donner ? »

    Georges Bernanos (1888-1948), Jeanne relapse et sainte, Librairie Plon, Paris, 1934.

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    Jean-François Millet, Filles aux brousailles (1852)
    Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie
    (Source et crédit photo)

  • Audience générale de ce mercredi 12 novembre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre malgré le mauvais temps, le Pape a consacré sa catéchèse aux ministères dans l’Église :
    "Que demande-t-on aux ministres de l’Église que sont les évêques, les prêtres et les diacres, sinon d'assurer un service authentique et fécond ?". A cette question, il a repris ce que dit Paul à ses disciples Timothée et Tite pour citer un véritable alphabet qui rassemble vertus normales et spirituelles : l'accueil, la sobriété, la patience, l'humilité, le sérieux et la bonté. "Tel est l'alphabet, la grammaire qui est à la base de tout ministère. Sans elles, on ne saurait rencontrer, connaître et dialoguer avec l'autre comme avec un frère. Ces dispositions permettent d'offrir un service et un témoignage valables". Elles impliquent "une conscience vive et permanente de ce que pour être évêque, prêtre et diacre il ne suffit pas d'être meilleur ou plus intelligent. Il faut posséder la force qui découle du don accordé par Dieu...pour le bien de son peuple... Avoir conscience de cela est une grâce à demander chaque jour. Si un pasteur est conscient de ce que son ministère vient de la miséricorde de Dieu il ne sera jamais autoritaire et ne considérera pas sa communauté comme sa propriété et les fidèles comme ses sujets. Savoir que tout est don et grâce aide le pasteur à ne pas tomber dans le travers de se placer au centre de l'attention ou de n'avoir confiance qu'en lui-même, de céder aux tentations de la vanité, de l'orgueil et de la superbe. Malheur à l'évêque ou au prêtre qui penserait tout savoir, d'avoir réponse à tout et besoin de personne. Au contraire, la conscience d'être le premier objet de la miséricorde de Dieu doit porter le ministre de l’Église à l'humilité et à la compréhension d'autrui. Appelé à garder le dépôt de la foi, il doit se mettre à l'écoute des gens car il sait avoir toujours quelque chose à apprendre, y compris de personnes éloignées de la foi et de l’Église. Cette attitude ne peut que rénover ses rapports avec ses confrères, dans le partage, la co-responsabilité et la communion... Soyons toujours reconnaissants au Seigneur de guider son Eglise, en la personne de ses ministres, qui la font grandir sur la voie de la sainteté. Prions aussi afin que les pasteurs puissent êtres des images vivantes de la communion et de l'amour de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.11.14).

    Le Pape consterné par l'assassinat des 43 étudiants mexicains

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  • Angélus de ce dimanche 9 novembre 2014

    A l'Angélus, le Pape a d'abord rappelé que c'est la fête de la Dédicace de la basilique du Latran, la cathédrale de Rome que la tradition définit comme la mère des églises de la ville et du monde :
    "Le terme mère ne s'applique pas qu'à l'édifice matériel mais à l’œuvre de l'Esprit qui s'y manifeste dans toutes les églises en communion avec celle de Rome par le biais du ministère de son évêque... La dédicace d'une église rappelle une vérité essentielle, que l'édifice n'est que la marque d'une Église vivante et agissante dans le temps, de ce temple spirituel...dont le Christ est la pierre d'angle, rejetée par les hommes mais précieuse aux yeux de Dieu...
    Le baptême fait de tout chrétien un élément de l'édifice de Dieu... L'édifice spirituel, l’Église, qui est la communauté des hommes sanctifiés par le sang du Christ et par l'Esprit du Ressuscité, demande à chacun de nous d'être cohérent avec la foi dans son témoignage chrétien...
    Dès le début de sa mission dans le monde, l’Église n'est qu'une communauté destinée à confesser la foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu et Rédempteur de l'homme. Et sa foi se manifeste dans la charité. Tout va de pair. De nos jours également, l’Église doit être dans le monde une communauté...qui témoigne dans la charité. A cette mission doivent être appliquées toutes les structures et organismes pastoraux car témoigner de la foi dans la charité est essentiel...
    La fête de ce jour nous invite à méditer sur la communion de toutes les églises, de toutes les communautés chrétiennes...engagées au dépassement des inimitiés et des indifférences, à la construction de ponts de compréhension et de dialogue pour faire du monde un famille de peuples fraternels, solidaires et en paix".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.11.14).


    Texte intégral de l'Angélus en français sur Zenit.org

    Transcription de l'évocation par le Pape de la chute du Mur de Berlin :

    « Il y a 25 ans, le 9 novembre 1989, tombait le Mur de Berlin, qui pendant tant de temps avait coupé en deux la ville, et qui a symbolisé la division idéologique de l’Europe et du monde entier. La chute du Mur est advenue à l’improviste, mais elle fut rendue possible par le long et laborieux effort de tant de personnes qui pour cela ont lutté, prié et souffert, certains jusqu’à sacrifier leur vie. Parmi eux, le saint Pape Jean Paul II a joué un rôle de protagoniste. Prions pour qu’avec l’aide du Seigneur et la collaboration de tous les hommes de bonne volonté, se diffuse toujours davantage une culture de la rencontre, capable de faire tomber tous les murs qui divisent encore le monde, et qu’il n’arrive plus que des personnes innocentes soient persécutées et même tuées en raison de leur foi et de leur religion. Nous avons besoin de ponts, pas de murs ! »

    Source : Radio Vatican.

    A l’occasion de la prière de l’Angélus, ce dimanche 9 novembre, le Pape François a plaidé en faveur d’une agriculture durable et solidaire. Le Saint-Père faisait référence à la célébration ce dimanche en Italie d’une Journée d’action de grâce placée cette année sous le thème « Nourrir la planète. Energie pour la vie », qui est aussi le thème de l’exposition universelle de Milan 2015, prévue du 1er mai au 31 octobre avec la participation de plus de 140 pays. Le Pape François a voulu unir sa voix à celle des évêques italiens qui réclament un engagement renouvelé afin que personne ne soit privé de la nourriture quotidienne que Dieu donne pour tous. Le Souverain Pontife qui s’est dit proche du monde de l’agriculture s’est par ailleurs prononcé en faveur de la promotion d’un style de vie fondé sur le respect de l’environnement, et sur l’alliance entre l’homme, gardien de la création, et son Créateur.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 5 novembre 2014

    Durant l'Audience générale tenue place St Pierre malgré le mauvais temps, le Pape a développé sa catéchèse sur l'Eglise en déclarant que "la présence et le ministère des évêques, des prêtres et des diacres permet de reconnaître le vrai visage de l'Eglise. C'est la sainte Mère Eglise hiérarchique. Dans ces frères choisis par le Seigneur et consacrés par l'ordre, l'Eglise exerce sa maternité". Mais "l'épiscopat n'est pas une distinction honorifique mais un service, selon la volonté de Jésus... Etre évêque veut dire suivre en permanence l'exemple de Jésus...venu pour servir et non pour être servi... Lorsqu'il choisit ses apôtres, il les a vu unis à lui comme une famille". De même les évêques forment-ils un collège rassemblé autour du Pape, qui en est le gardien et le garant". Et peu importe s'ils vivent très loin les uns des autres, dans des cultures très variées, car "ils se savent unis les uns aux autres, et constituer une image de leur lien commun avec le Christ... Il ne peut y avoir d'Eglise saine si les fidèles, les diacres et les prêtres ne sont pas unis à leur évêque. Une Eglise non unie à son évêque est malade. C'est Jésus qui veut cette union de tous les fidèles avec l'évêque, laïcs, prêtres et diacres. Ils doivent être conscients de ce que l'évêque rend visible le lien de chacun avec l'Eglise, de l'Eglise avec les apôtres et les autres communautés, elles aussi unies à leurs évêques et au Pape dans l'unique Eglise du Seigneur, notre sainte Mère Eglise hiérarchique".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.11.14).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le Christ suscite dans son Église des ministres, les Évêques, les prêtres et les diacres, qui forment la hiérarchie. C’est par elle que l’Église exerce sa maternité : elle nous engendre par le baptême et nous fait grandir dans la foi. Elle nous nourrit par l’Eucharistie, nous conduit au Père pour recevoir son pardon, et elle nous accompagne durant notre vie, spécialement dans les moment difficiles et à l’heure de la mort. L’Évêque, à la tête de la communauté chrétienne, est le garant de la foi et le signe vivant de la présence du Seigneur. Il est à l’image du Bon Pasteur, venu non pour être servi mais pour servir, et qui donne sa vie pour ses brebis. Les Évêques sont les successeurs des Apôtres ; ils forment un unique collège, en communion avec le Pape, même lorsqu’ils sont dispersés partout dans le monde et vivent en des lieux et des cultures différents. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les prêtres de Namur avec leur Évêque Monseigneur Vancottem, et les jeunes du collège Fénelon-Sainte-Marie de Paris.
    Je vous invite, chacun, à vivre une sincère et profonde communion avec l’Évêque que le Seigneur vous donne comme pasteur, pour recevoir de lui tous les biens que l’Eglise, comme une mère, vous transmet.
    Bon pèlerinage ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : s'accommoder au temps ?

    « On ose dire qu'il faut s'accommoder au temps, comme si l'Esprit de Jésus-Christ et les règles de l’Évangile devaient changer avec le temps, et être asservis aux sentiments et aux affections des hommes. Au lieu que l'on doit travailler au contraire à rendre tous les temps conformes aux ordonnances de l’Église, et à réformer tout ce qui s'y trouve défectueux, par la rectitude immuable de l'esprit évangélique et apostolique. Car c'est la chair et le sang et non pas l'Esprit de Dieu qui a fait que notre siècle est devenu incapable de cette vertu si pure et si simple des anciens Pères. C'est l'esprit humain qui, voulant satisfaire ses désirs, trouve toujours mille défenseurs et des raisons apparentes pour se couvrir et se défendre. Mais les paroles de Dieu et les règles des saints demeurent toujours fermes. Elles n'ont pas été établies pour changer avec le temps, mais pour être inviolables et immuables en tous temps, et pour se soumettre et s'assujettir tous les temps. »

    St Charles Borromée (1538-1584).

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    St Charles Borromée
    Tableau d'Orazio Borgianni (1612), Église Saint-Charles-des-Quatre-Fontaines à Rome

  • Angélus de ce 2 novembre 2014

    En ce dimanche 2 novembre, où l’on commémore tous les fidèles défunts, le Pape François, devant des dizaines de milliers de personnes réunis Place Saint-Pierre pour la prière de l'Angélus, a rappelé que la mort n'a pas le dernier mot. Le Saint-Père a invité, en cette journée, à penser à tous ceux dont personne ne se souvient, aux victimes des guerres, à ceux qui sont tués parce qu’ils sont chrétiens, et il a insisté sur le sens de la Toussaint, et du 2 novembre. Deux fêtes « intimement liées tout comme la joie et les larmes trouvent en Jésus-Christ, une synthèse qui est le fondement de notre foi et de notre espérance ».

    En ces deux journées, relève le Saint-Père, « de nombreuses personnes font une visite au cimetière, qui, comme son nom l’indique, est le "lieu de repos", dans l’attente du réveil final ». « Jésus lui-même a révélé que la mort du corps est comme un sommeil dont Il nous réveille. Avec cette foi, nous nous rendons - même spirituellement - sur les tombes de nos proches, de ceux qui nous ont aimé. Mais aujourd'hui, insiste le Pape, nous sommes appelés à nous souvenir de tous, même de ceux dont personne ne se souvient ». « Souvenons-nous des victimes de la guerre et de la violence ; de tant de "petits" de ce monde terrassés par la faim et la misère. Souvenons-nous des anonymes qui reposent dans la fosse commune, de nos frères et sœurs tués parce qu'ils étaient chrétiens ; et de tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour servir les autres. »

    La tradition de l'Eglise, a poursuivi le Saint-Père, a toujours exhorté à prier pour les défunts, en particulier à travers la célébration de l'Eucharistie. Offrir une Messe pour les défunts « est la meilleure aide spirituelle que nous pouvons donner à leurs âmes, en particulier à celles qui sont les plus abandonnés ».

    La mort n'a pas le dernier mot sur le sort de l’humanité, a déclaré le Pape François parce que l'homme est destiné à une vie sans limites, qui a ses racines et son accomplissement en Dieu.

    Source : Radio Vatican.

    « Le souvenir des défunts, le soin des tombes et la prière de suffrage sont la preuve d’une espérance confiante, enracinée dans la certitude que la mort n'a pas le dernier mot sur ​​le sort de l'homme, que l'homme est destiné à une vie sans limites, qui a ses racines et son accomplissement en Dieu. A Dieu, nous adressons cette prière :

    "Dieu de miséricorde infinie, nous confions à ta Bonté immense tous ceux qui ont quitté ce monde pour l'éternité, où Tu attends l'humanité tout entière, rachetée par le Sang précieux du Christ, ton Fils, mort pour racheter nos péchés. Ne regarde pas, Seigneur, toutes les pauvretés, les misères et les faiblesses humaines, lorsque nous nous présenterons devant ton tribunal, pour être jugés pour le bonheur ou la condamnation. Tourne vers nous ton regard de pitié, qui naît de la tendresse de ton Coeur, et aide-nous à marcher sur le chemin d'une purification complète. Qu'aucun de tes enfants ne soit perdu dans le feu éternel de l'enfer, là où il ne peut plus y avoir de repentir. Nous te confions, Seigneur, les âmes de nos proches, des personnes qui sont mortes sans le réconfort sacramentel, ou qui n'ont pas eu l'occasion de se repentir même au terme de leur vie. Que personne n'ai peur de Te rencontrer, après son pèlerinage sur la terre, mais ait l'espoir d'être accueilli dans les bras de ton infinie miséricorde. Que notre Sœur la mort corporelle nous trouve vigilants dans la prière et complets de tous le bien que nous avons fait lors de notre brève ou longue existence. Seigneur, que rien ne nous éloigne de Toi sur cette terre, mais que tout et tous nous soutienne dans le désir ardent de nous reposer sereinement et éternellement en Toi. Amen." »
    (P. Antonio Rungi, passioniste, Prière des défunts).

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angélus de ce 1er novembre 2014

    Le Pape parle de la communion des saints et de Jérusalem

    Le Pape François lors de l’Angélus de ce dimanche a rappelé que la liturgie du jour parle de la Jérusalem céleste, invitant alors à « prier afin que la Ville Sainte, chère aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans, et qui ces jours derniers a vécu différentes tensions, puisse devenir toujours plus un signe et une anticipation de la paix que Dieu désire pour toute la famille humaine ».

    Avant de réciter la prière de l’Angélus le Pape avait souligné qu’en ce jour « il nous faut remercier Dieu pour les innombrables saints et saintes de tous les temps : des hommes et des femmes ordinaires, simples, et parfois "les derniers" pour le monde, mais "les premiers" pour Dieu ».

    Le Pape a ensuite porté sa réflexion sur la « communion des saints », « l’union commune qui naît de la foi et unit tous ceux qui appartiennent au Christ par la force du baptême. Il s’agit d’une union spirituelle qui n’est pas détruite par la mort, mais se poursuit dans l’autre vie. En effet il subsiste un lien indestructible entre nous qui vivons dans ce monde et tous ceux qui ont franchi le seuil de la mort. »

    « Nous ici-bas sur la terre, a ajouté le Pape François, ensemble avec ceux qui sont entrés dans l’éternité, nous formons une seule et grande famille ». « Cette merveilleuse union commune entre la terre et le ciel, a encore déclaré le Pape, se réalise idéalement et le plus intensément dans la Liturgie, et surtout dans la célébration de l’Eucharistie, qui exprime et réalise la plus profonde union entre les membres de l’Eglise. Dans l’Eucharistie, en effet, nous rencontrons Jésus vivant et sa force, et à travers Lui nous entrons en communion avec nos frères dans la foi : ceux qui vivent avec nous ici sur la terre et ceux qui nous ont précédé dans l’autre vie, la vie sans fin. Cette réalité nous remplit de joie : Il est beau d’avoir tant de frères dans la foi qui marchent à nos côtés, nous soutiennent par leur aide et parcourent avec nous la même route vers le ciel. Et c’est pour nous un grand réconfort que de savoir que d’autres frères ont déjà rejoint le ciel, nous attendent et prient pour nous, afin qu’ensemble nous puissions contempler éternellement le visage glorieux et miséricordieux du Père. Dans la grande assemblée des Saints, Dieu a voulu réserver la première place à la Mère de Jésus. Marie est au centre de la communion des saints, comme gardienne du lien de l’Eglise universelle avec le Christ, du lien de la famille. Elle est la Mère, notre Mère. Pour celui qui désire suivre Jésus sur la voie de l’Evangile, Marie est un guide et la première des disciples, la Mère attentive, à qui confier nos attentes et nos difficultés ».

    Après l’Angélus, le Pape a rappelé qu’il célébrait l’après-midi la Messe dans le grand cimetière du Verano,  « le principal cimetière de Rome », et que de cette manière il s’unissait « spirituellement à tous ceux qui se rendent ces jours-ci sur les tombes de leurs chers défunts dans les cimetières du monde entier ».

    Il a aussi salué tous les pèlerins présents Place Saint-Pierre et notamment les participants de la Course des Saints et de la Marche des Saints, organisées respectivement par la Fondation Don Bosco et par l’Association Famiglia Piccola Chiesa, Famille Petite Eglise, soulignant que « ces initiatives sont les bienvenues pour unir le sport, le témoignage chrétien et l’engagement humanitaire ».

    Source : Radio Vatican.

     

    Béatification à Vitoria (Espagne), du P. Pietro Asúa Mendía (1890-1936), martyr
    (décret du 27 janvier 2014)

    « Aujourd'hui à Vitoria (Espagne), a été proclamé bienheureux le martyr Peter Asúa Mendía. Prêtre humble et austère, il a prêché l’Évangile par la sainteté de sa vie, la catéchèse et la dévotion envers les pauvres et les nécessiteux. Arrêté, torturé et tué pour avoir exprimé son désir de rester fidèle au Seigneur et à l'Église, il est pour nous tous un merveilleux exemple de la force de la foi et du témoignage de la charité. »

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    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : la béatitude éternelle

    « Quel spectacle que celui que donne aujourd'hui le ciel ! Voyez-vous le Père éternel, l'Ancien des jours, assis sur le trône de sa gloire ? Entre Lui et l'univers, l'Agneau se tient debout, comme égorgé, dans la fulgurance de sa Divinité, en possession des trophées de sa victoire.

    Et puis, les quatre animaux symboliques, Évangélistes de son Œuvre ; et puis les vingt-quatre vieillards, prophètes et apôtres du Fils de Dieu, couronnés d'or et éclatants de blancheur, symboles de ses triomphes ; et puis ces myriades d'Anges de Dieu ; et puis ces milliers et ces milliers d'êtres, marqués au front du sceau de l'Agneau Rédempteur, avec leurs harpes et leurs coupes d'or, pleines de parfums, qui sont les prières et les louanges des saints !

    Et toute cette foule, prosternée, adorant, chantant à Dieu et à l'Agneau, car on ne les sépare pas : Amen, oui, c'est ainsi, il est bon qu'il en soit ainsi, il le fallait, il le faut toujours : A vous, la gloire, l'action de grâces ; à vous, l'honneur, la puissance et la force de notre Dieu, dans les siècles des siècles ! ...

    L’Église du ciel et de la terre, avec celle du Purgatoire se retourne vers son Sauveur, pour le remercier ; car c'est Lui la couronne même de ses saints, ceux qui furent les bienheureux, c'est-à-dire les pauvres, les doux, les affligés, les affamés, les assoiffés de justice, les miséricordieux, les purs, les pacifiques et les opprimés de la terre ; tous, ayant à la main la palme de leur victoire, l'élevant et l'agitant vers leur Sauveur Dieu, reconnaissant que, s'ils sont quelque chose, c'est par Lui, le grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qu'ils le sont.

    Seigneur Jésus, du fond de ma vallée d'exil, aspirant moi aussi à la sainteté, malgré ma pauvreté et mon affreuse misère, je vous crie aussi : Gloire à l'Agneau ; et j'adore, adoro te, vous répétant l'hymne de gloire, le seul qui vous sied : Saint, saint, saint, vous êtes, ô mon Dieu, celui qui était, et qui vient, et qui reviendra. Venez donc, Seigneur Jésus !

    Vous reviendrez et vous nous prendrez avec Vous, afin que là où vous êtes, nous soyons aussi. La vie n'est qu'un rêve, un songe de nuit ; tout passe, tout lasse ; mais Vous, vous êtes Celui qui demeure, tu autem permanens, et idem ipse es.

    Le bonheur, c'est uniquement d'être à Vous, beati. Le bonheur, c'est de vous connaître, de vous aimer, de vous servir ; le bonheur, c'est d'être détaché de toutes choses ; c'est d'être doux avec tous les hommes ; le bonheur, c'est de savoir pleurer, c'est de répondre à votre appel : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi... Venite et ego reficiam vos. Venez et je vous referai, Moi !

    Le bonheur, c'est de pouvoir pardonner ; c'est de faire le vide en soi-même, pour devenir le vase spirituel où la Face de Dieu resplendit sa lumière ; le bonheur, c'est d'être fils et filles de la Paix. Le bonheur, enfin, c'est de savoir souffrir, et même le vouloir ; c'est de savoir adorer Dieu et lui baiser la main, dans l'abandon.

    Ô Saints et Saintes de Dieu, qui adorez ainsi, laissez-nous vivre ce Sanctus éternel qui chante les droits de Dieu sur nos âmes ! »

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte II (Fête de la Toussaint, extrait), Éditions de Maredsous, Belgique, 1950.

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    Le jugement dernier, Fra Angelico

    A (re)lire également :

    L'exercice spirituel de St Maximilien Marie Kolbe : "Devenir un saint et un grand saint", proposé le 1er novembre 2010 (sur notre site internet)
    et "Que veut dire être saint ?" par Benoît XVI (audience générale du 13 avril 2011), méditation proposée le 1er novembre 2013 (sur ce blog).

  • L’Église en France crée une plateforme pour soutenir l’accueil des réfugiés chrétiens d’Orient

    L’Église en France, avec le soutien de diverses organisations dont l’AED, crée une plateforme pour soutenir l’accueil des réfugiés chrétiens d’Orient, le CCARCO : Comité Catholique d’Accueil des Réfugiés Chrétiens d’Orient. Nous publions ci-dessous l’intégralité du communiqué de lancement daté du mercredi 29 octobre 2014.

    Lire la suite

  • Audience générale de ce mercredi 29 octobre 2014

    Dimensions visible et spirituelle de l’Église

    Durant l'Audience générale tenue place St Pierre, le Pape a poursuivi sa catéchèse sur l’Église, évoquant sa dimension visible et sa dimension spirituelle, qui se rejoignent dans le Christ.

    Comment percevoir ces deux réalités ? a-t-il demandé  "La réalité de l’Église est faite de la multitude des baptisés. On entend souvent dire, l’Église dit ceci, fait ceci et non cela. Alors, qui est l’Église ? Le Pape, les évêques et les prêtres. Non, tous ensemble sommes l’Église... Ainsi peut-on comprendre que la réalité visible de l’Église ne peut se mesurer ni être exactement connue... De fait, comment pourrait-on connaître toutes les merveilles qu'à travers nous le Christ opère ? Cette réalité nous dépasse. Elle est hors contrôle, dépasse nos forces. C'est un mystère puisqu'elle vient de Dieu."

    "Pour comprendre dans l’Église le rapport entre réalité visible et réalité spirituelle, il faut se tourner vers le Christ dont elle est le Corps. C'est le Christ qui la génère perpétuellement en acte d'amour infini. En raison de l'Incarnation le Christ possède une nature humaine et divine unies de manière indissoluble dans sa personne. Il en va de même pour l’Église...qui est elle aussi un mystère en qui l'invisible est supérieur à ce qui ne se voit qu'avec les yeux de la foi" ... (cf. Const. dogm. sur l’Église Lumen gentium, 8).

    "Mais comment la réalité visible peut-elle se placer au service de la réalité spirituelle ?... Dans les sacrements et le témoignage des fidèles l’Église est chaque jour proche de tout homme, à commencer par le plus pauvre, celui qui souffre ou est marginalisé. Ainsi manifeste-t-elle la compassion et la miséricorde de Jésus".

    En conclusion, le Saint-Père a recommandé à l'assemblée de prier pour obtenir le don de la foi, "afin de comprendre comment, malgré nos limites et notre pauvreté, le Seigneur fait de nous des instruments de sa grâce et des signes de son amour pour l'humanité. Certes, nous pouvons être cause de scandale, mais nous devons être des témoins qui expriment par leur vie ce que le Seigneur attend de nous".

    Après la catéchèse, le Pape a lancé un nouvel appel en faveur des africains touchés par l'épidémie d'Ebola : Face à l'aggravation de la situation et l'extension d'une terrible maladie qui frappe les plus pauvres, il a assuré les victimes de sa solidarité et de sa prière, qu'il étend au corps médical, aux volontaires, instituts religieux et associations qui assistent de façon admirable nos frères et soeurs malades : "Je renouvelle mon appel à la communauté internationale afin qu'elle fasse tout ce qui est possible pour faire cesser cette épidémie tout en portant assistance aux patients. Prions donc pour toutes ces personnes durement éprouvées et pour les défunts."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.10.14).

     

    Résumé :

    « Frères et sœurs, l’Église est à la fois visible et spirituelle. La réalité visible est constituée non seulement par les Évêques, les prêtres et les religieux, mais aussi par tous les baptisés qui, dans le monde, suivent le Christ. Cette réalité ne peut être mesurée ; tout le bien que Dieu opère à travers nous et dans les cœurs, va au-delà de notre contrôle et de ce qui peut être connu. De même que dans le Christ la nature humaine et la nature divine sont réunies dans l’unité d’une seule personne, de même Dieu agit par la réalité visible de l’Église pour réaliser son dessein de rédemption et de salut. L’Église est habitée par l’Esprit Saint, elle est un mystère de foi, dans lequel ce qui ne se voit pas est plus important que ce qui se voit. Par son témoignage et par les sacrements, elle se fait proche de chacun pour lui faire sentir la miséricorde de Jésus. »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier le pèlerinage de la province de Lyon, avec le Cardinal Philippe Barbarin, et celui du diocèse de Luxembourg avec son Archevêque, Mgr Jean-Claude Hollerich.
    Demandons à Dieu le don de la foi, pour que nous puissions comprendre comment, malgré notre faiblesse et notre pauvreté, nous sommes appelés à être les signes visibles de l’amour de Dieu pour toute l’humanité. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : adoration du Christ Jésus, Verbe de Dieu

    ... Suite du texte proposé hier ...

    « Lorsque vous entrez dans une église et que vous apercevez la petite lampe qui, brûlant devant le tabernacle, vous annonce la présence du Christ Jésus, Fils de Dieu, que votre génuflexion ne soit pas une cérémonie de simple convenance, exécutée par routine, mais un hommage de foi intime et d'adoration profonde devant Notre-Seigneur, comme si vous le voyiez dans tout l'éclat de sa gloire éternelle ; quand vous chantez ou récitez au Gloria de la messe toutes ces louanges et toutes ces supplications à Jésus-Christ : « Seigneur Dieu, Fils de Dieu, Agneau de Dieu, vous qui êtes assis à la droite du Père, vous êtes seul Saint, seul Seigneur, seul Très-Haut, avec l'Esprit Saint, dans la gloire infinie du Père », que toutes ces louanges sortent de votre cœur plus que de vos lèvres ; quand vous lisez l’Évangile, faites-le avec cette conviction que c'est le Verbe de Dieu, lumière et vérité infaillibles, qui vous parle et vous révèle les secrets de la divinité ; chantez-vous au Credo la génération éternelle du Verbe, auquel devait être unie l'humanité : Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero ? n'ayez pas seulement le sentiment du sens des paroles ou de la beauté du chant, mais redites-les comme un écho de la voix du Père, contemplant son Fils et attestant qu'il est égal à lui-même : Filius meus es tu, ego hodie genui te ; chantez-vous : Et incarnatus est, « il s'est incarné » ? que tout votre être s'incline intérieurement dans un acte d'anéantissement devant le Dieu fait homme, en qui le Père a mis ses complaisances ; vous approchez-vous de Jésus dans l'Eucharistie ? recevez-le avec une révérence profonde comme si vous le voyiez face à face.

    De tels actes sont extrêmement agréables au Père éternel, parce que toutes ces exigences, - et elles sont infinies, - se ramènent à vouloir la gloire de son Fils.
    Et plus ce Fils voile sa divinité, plus il s'abaisse pour notre amour, plus profondément aussi devons-nous l'adorer comme le Fils de Dieu, devons-nous l'exalter et lui rendre nos hommages. »

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ Vie de l’Âme (II, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer, Paris, 1929.
     
  • Audience générale de ce mercredi 22 octobre 2014

    « L’Église est le Corps du Christ »

    Lors de l’audience générale ce mercredi place Saint-Pierre, le Pape s’est appuyé sur Saint Paul, qui utilise souvent l’image du corps pour désigner l’Église. François a également fait référence au livre d’Ézéchiel, lorsque Dieu montre au prophète une étendue d’os, tous détachés les uns des autres et desséchés. « Dieu demande à Ézéchiel d’invoquer l’Esprit Saint sur ces os. Et les os commencent à se rapprocher et à s’unir, puis commencent à apparaître des nerfs, la chair. Ainsi un corps se forme, complet et plein de vie. C’est cela l’Église ! » s’est exclamé le Pape.

    L’Église est « un chef d’œuvre du Saint Esprit qui met en chacun de nous la vie nouvelle du ressuscité, et nous rend proches, au service les uns des autres, tel un corps édifié dans la communion et dans l’amour » a-t-il poursuivi. L’Église est donc véritablement le Corps du Christ. C’est le don reçu lors de notre baptême. « Mais l’Église n’est pas n’importe quel corps, précise François, elle est le Corps du Christ dont il est la tête. Par le baptême, Jésus fait de nous l’un des siens, il nous unit intimement à lui, il nous accueille dans le mystère suprême de son amour pour nous, le mystère de la croix, pour nous faire renaître à une vie nouvelle ».

    Devenir un membre vivant de l’Église

    Ce constat doit faire naître en nous le désir de correspondre au Seigneur et de partager son amour entre nous, comme « un membre vivant de son Corps ». Comme Saint Paul à Corinthe, où la communauté pouvait être confrontée aux problèmes de la division, de la jalousie, de l’incompréhension, le Pape François conseille « de ne pas être jaloux, de se rapprocher et de participer à la souffrance des derniers et des plus nécessiteux, et ne pas se sentir supérieur aux autres ». Des conseils qui valaient autant à Corinthe il y a 2.000 ans que pour nos sociétés contemporaines. « Rien ne peut nous arracher à ce Corps que le Christ aime comme une épouse. Mais nous devons correspondre à sa volonté, et partager son amour entre nous » a conclu le Pape.

    Après sa catéchèse, quand il s'adressait aux pèlerins polonais, le Pape a eu une pensée particulière pour Saint Jean-Paul II, dont la mémoire liturgique est célébrée pour la première fois aujourd'hui. « Il a invité chacun à ouvrir les portes au Christ (...) et au monde entier, et il a rappelé le mystère de la Divine miséricorde. Que son héritage spirituel ne soit pas oublié, mais qu'il nous pousse dans la réflexion et l'action concrète pour le bien de l’Église, de la famille et de la société » a-t-il précisé.

    Saluant les divers groupes, le Pape François a tenu à encourager les employés de la compagnie aérienne sarde Meridiana, soutenus par leur diocèse de Tempio - Ampurias, qui se retrouvent sans emploi : « J'espère de tout cœur qu'on trouve une solution juste à la question, c'est à dire qui prenne avant tout en compte la dignité des personnes et les besoins incontournables de toutes ces familles. Je lance un appel aux responsables. S'il vous plaît, pas de famille sans travail ! »

    Source : Radio Vatican et Vatican Information Service.


    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, à la suite de saint Paul on utilise souvent l’image du corps pour désigner l’Église. En effet, celle-ci est un chef d’œuvre du Saint Esprit qui met en chacun de nous la vie nouvelle du ressuscité, et nous rend proches, au service les uns des autres, tel un corps édifié dans la communion et dans l’amour. Mais l’Église n’est pas n’importe quel corps : elle est le Corps du Christ dont il est la tête. Par le baptême, Jésus fait de nous l’un des siens, il nous unit intimement à lui, il nous accueille dans le mystère suprême de son amour pour nous, le mystère de la croix, pour nous faire renaître à une vie nouvelle. Rien ne peut nous arracher à ce Corps que le Christ aime comme une épouse. Mais nous devons correspondre à sa volonté, et partager son amour entre nous. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, notamment les jeunes confirmés du diocèse de Bayeux-Lisieux, ainsi que les personnes en situation de précarité du diocèse de Lyon. Elles sont particulièrement les bienvenues et je les assure de ma prière.

    Invoquons le Saint Esprit pour que sa grâce et l’abondance de ses dons nous aident à vivre vraiment comme Corps du Christ, signe visible de son amour. »

    Source : Site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org
    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 15 octobre 2014

    Durant l'audience générale tenue place Saint Pierre, le Pape a abordé la question du destin du peuple de Dieu, en citant la réponse de Paul aux Thessaloniciens qui l'interrogeaient : Serons-nous pour toujours avec le Seigneur ? Estimant qu'il s'agit d'une des plus belles phrase de l’Écriture, il a demandé à l'assemblée de la répéter trois fois avec lui. Puis il a rappelé combien l'Apocalypse, "reprend l'intuition des prophètes et décrit la nouvelle Jérusalem qui descend du Ciel telle une épouse apprêtée pour son Époux. C'est ce que Dieu nous réserve, ce qui attend l’Église...qui suit le Seigneur et se prépare jour après jour à une sorte de rencontre nuptiale. Oui, ce seront de véritables noces ! S'étant fait homme et faisant de nous une seule chose avec Lui. Par sa mort et sa résurrection Il nous a vraiment épousé et fait du peuple que nous constituons son épouse. C'est là l'accomplissement du dessein de communion et d'amour poursuivi par Dieu au long de l'histoire. L'histoire du peuple de Dieu est celle de chacun de nous... Mais plus qu'épouse, l’Église est appelée à être une cité, symbole parfait de la vie en commun... Regardons une autre image de l'Apocalypse qui montre tous les peuples rassemblés sous la même tente, la tente de Dieu...où il n'y aura plus de dominations ou d'exclusions, sociales, ethniques ou religieuses. Nous serons tous une seule chose en Christ. Face à un tel spectacle, nous ne pouvons que renforcer notre espérance.... Et l'espérance chrétienne n'est ni un vœu ni un état d'optimisme... Pour le chrétien, l'espérance est une attente fervente de l'accomplissement définitif d'un mystère, celui de l'amour de Dieu dans lequel nous sommes nés à nouveau. Nous y attendons celui qui doit arriver, le Christ qui est de plus en plus proche et vient nous introduire dans la plénitude de sa paix et de sa communion. L’Église a le devoir de montrer bien allumée et visible la lampe de l'espérance...qui éclaire l'humanité sur le chemin qui conduit à la rencontre avec la miséricorde divine... Nous attendons le retour de Jésus, l’Église attend son Époux. Alors interrogeons-nous pour savoir si nous sommes vraiment des témoins crédibles de cette attente ? Nos communautés vivent-elles sous le signe de l'espérance du Seigneur, dans l'attente de sa venue ? Ou bien sont-elle endormies et résignées, au risque d'épuiser l'huile de la foi et de la joie ? Soyons vigilants !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.10.14).

     

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, l'Église est le peuple de Dieu qui suit le Seigneur Jésus et qui se prépare, jour après jour, à la rencontre avec Lui, comme une épouse avec son Époux. Elle est aussi appelée à devenir une cité qui rassemble toutes les personnes et tous les peuples comme dans une tente, la « tente de Dieu », où il n’y aura plus ni solitude, ni distinctions de toutes sortes, mais où nous ne ferons plus qu’un dans le Christ. C’est notre espérance, une espérance qui est attente passionnée de l’achèvement définitif du mystère de l’amour de Dieu. L’Église a pour mission de maintenir allumée et bien visible cette lampe de l’espérance, pour qu’elle puisse continuer à resplendir comme un signe de salut et à éclairer, pour toute l’humanité, le chemin qui conduit à la rencontre du visage miséricordieux de Dieu. Sommes-nous vraiment des témoins lumineux et crédibles de cette espérance ?

    Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les pèlerins de Sées et de Cahors venus avec leurs évêques, ainsi que le collège Calvin, de Genève, et les Petites Sœurs de Jésus. Que votre pèlerinage à Rome vous aide à être des témoins chaleureux et authentiques de l’espérance et de la joie de la foi ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse en français sur Zenit.org

    Texte intégral de la catéchèse en italien sur le site internet du Vatican.