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  • Méditation : Marie notre Mère

    « Dès que Marie fut proclamée notre mère, elle conçut aussitôt pour nous cette tendre compassion, cet amour sans bornes, qui est le propre d'une mère. Le Seigneur dilata son cœur et l'enflamma de telle sorte, qu'elle put accueillir et aimer autant d'enfants qu'il y avait de fidèles. Ainsi elle n'a pas seulement le nom et le titre de mère ; elle l'est réellement par sollicitude, par inclination, par amour... Sur le Calvaire, elle s'unit à l'immolation de Jésus pour notre salut. Ce fils qu'elle aimait mille fois plus que sa propre vie, elle en fait généreusement le sacrifice pour nous témoigner son amour. En toute vérité, l'on peut appliquer à Marie ces paroles dites du Père céleste : Sic dilexit mundum, ut Filium suum unigenitum daret (Jn III, 16). Par dévouement pour ses enfants d'adoption, elle n'a pas hésité à donner son fils unique... Tant que Marie vécut sur la terre, elle fut pour tous les fidèles la plus tendre des mères ; et maintenant qu'elle est dans le ciel, elle continue à nous donner à tous, chaque jour, des preuves de son amour maternel. Comptez, si vous le pouvez, les malades guéris, les affligés consolés, les malheureux soulagés, les morts ressuscités, les pécheurs convertis par la protection de cette incomparable mère. Mais, si elle nous est toute dévouée et si elle nous a donné tout ce qu'elle avait de plus cher, est-il quelque chose que nous soyons en droit de lui refuser ? A l'exemple du disciple bien-aimé, payons-la d'un juste retour ; soyons tout entiers à son amour, à son culte, à son service. Et ex illa hora accepit eam discipulus in sua... (Jn XIX, 27). »

    M. H.-C.-A. Juge, Manuel de Prédication Populaire, Tome second (IIIe Série : Marie notre mère, XXI), Société Générale de Librairie Catholique, Paris - Bruxelles, 1881.

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  • Témoignage d'auditeurs de la 6ème Congrégation générale (7a - 10 Octobre 2015)

    Au cours de la sixième Congrégation les Pères synodaux ont entendu le témoignage de Mme Penélope Bajaj (Inde) et de son mari hindou. Ils sont mariés depuis 39 ans, et M. Ishwarlal Bajaj a expliqué son expérience inter-religieuse au sein du couple et de la famille. Ils ont deux enfants qui, bien que non baptisés, accompagnent leur mère le dimanche à la messe. Le mari a voulu qu'ils aient la liberté de choisir en conscience une religion. Loin d'être un obstacle à la vie familiale, la différence de religion permet même des petits miracles de compromis qui aident à vivre plus sereinement. Une école d'humilité et de pardon réciproque. "Sans la tolérance de mon mari et mon amour chrétien nous ne serions pas parvenus à vivre pleinement toutes nos différences".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.10.15).

    Texte intégral original en anglais des témoignages en Salle de Presse du Saint-Siège.

    Texte intégral traduit en français (Zenit.org) :
    Témoignage de Madame Penelope Bajaj
    Témoignage de Monsieur Ishwarlal Bajaj

  • Réfugiés et paludisme au Soudan du Sud : 4.000 cas par semaine et 3 enfants morts par jour

    On ne vous en parlera pas dans les media...

    Bentiu (Agence Fides) – « L’épidémie de paludisme dans le camp de Bentiu est d’une portée sans précédent et a coûté la vie à trop d’enfants » a déclaré le Coordinateur médical de Médecins sans frontières à Bentiu, dans un communiqué parvenu à l’Agence Fides. Le Centre pour la Protection des Civils (PoC) des Nations unies à Bentiu, accueille actuellement 110.000 personnes ayant fui les affrontements et les violences. L’hôpital de MSF au sein du PoC de la ville est le seul disponible pour la population du camp. Il comprend un service d’urgences 24 heures/24, une thérapie intensive pour les enfants malnutris, fournit des soins médicaux pédiatriques et pour les adultes ainsi que des services de chirurgie et de maternité. Au cours des mois d’août et de septembre derniers, les équipes de MSF ont assisté chaque semaine jusqu’à 4.000 patients affectés de paludisme. Avec cette augmentation vertigineuse des cas, aggravée par un accès limité aux soins médicaux de base et par le manque d’accès aux examens diagnostiques et aux traitements contre le paludisme, de nombreux enfants sont arrivés à l’hôpital gravement malades, peut-on encore lire dans le communiqué. Au cours de ces dernières semaines, trois enfants par jour sont morts de paludisme, après être arrivés à l’hôpital en conditions critiques. Pour répondre à l’urgence, MSF, en collaboration avec l’UNICEF, a conduit une imposante campagne porte-à-porte qui a surveillé 30.000 cas suspects et traité plus de 16.000 enfants de 6 mois à 5 ans. (AP)

    Source : Agence Fides (02/10/2015).

  • Méditation - Prière : Consécration à Marie

    « O Marie, notre bonne Mère, voyez-nous tous à vos pieds, ce sont vos enfants à vous ; ô bonne Mère, ouvrez vos bras, ouvrez votre cœur et recevez cette grande famille sous votre protection. Oui, Marie, vous êtes notre Mère et nous sommes vos enfants ; c'est pour moi une joie de me rappeler ce titre pour m'encourager, pour m'inspirer l'horreur du mal et l'amour de la vertu. Un enfant de Marie doit être un ange sur la terre ; oui, bonne Mère, nous venons nous donner à vous, nous consacrer à vous pour obtenir votre protection ; nous nous appliquerons tous les jours à vous imiter, à être modestes comme vous, obéissantes comme vous, toujours dévouées à Jésus comme vous l'avez été, toutes dévouées à ce qui est de notre devoir. O bonne Mère, recevez cette petite famille sous votre protection : quand vous verrez ces enfants chancelants dans le chemin de la vertu, approchez-vous d'eux ; quand vous les verrez tristes, venez les consoler ; quand ils seront abattus, venez les relever. O tendre Mère, soignez ce petit troupeau, il vous appartient, les loups l'environnent et veulent le dévorer. O bonne Mère, vous protégerez ces enfants qui sont venus à vous pour se consacrer à votre service ; avec votre secours ils parcourront heureusement le chemin de la vie et ils iront vous contempler, chanter vos louanges, dire vos grandeurs, bénir votre amour. O bonne Mère, quelle joie quand nous irons au pied de votre trône, avec les anges et les saints, vous bénir et vous aimer ; mais il nous faut du courage pour atteindre à ce but. Oh ! pour cela, tendre Mère, nous avons recours à vous, nous nous mettons sous votre protection, car nous voulons être à Marie dans le temps, à Marie dans l'éternité. »

    D'après l'Abbé Hamon, in Abbé J. Guillermin, "Choix de Discours & Allocutions des plus célèbres orateurs contemporains sur la Très Sainte Vierge", Tome II, Paris, Librairie Bloud et Barral, s.d. (1892).

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    Sanctuaire de la Médaille Miraculeuse (AP Photo/Matt Rourke)
    Quartier de Germantown à Philadelphie

  • Voyage apostolique du Pape : Visite à l'école « Notre-Dame, Reine des Anges » et rencontre avec des enfants et des familles d'immigrés

    Galerie photographique

    Avant d'aller célébrer la messe au Madison Square Garden, le Pape François s'est arrêté dans le quartier multiculturel de Harlem, au nord de Manhattan, où il a visité l'école « Notre-Dame, Reine des Anges », où sont scolarisés des enfants d'immigrés, majoritairement noirs et hispaniques. Le Saint-Père a pris le temps de les bénir, de les écouter chanter et de leur présenter leur établissement. Venus d'Amérique Latine, mais aussi d'Afrique ou du Moyen-Orient, la plupart des enfants sont scolarisés grâce à des bourses d'études.

    Citant, comme lors de son discours devant le Congrès Martin Luther King, le Pape a expliqué que le rêve du célèbre pasteur noir était que "beaucoup d'enfants aient les mêmes chances". « Aujourd'hui nous voulons continuer à rêver, ne pas perdre l'espoir d'un monde meilleur avec de meilleures opportunités » leur a lancé le Saint-Père, très souriant et visiblement heureux de partager ce moment avec eux. « Chers enfants, vous avez le droit de rêver et je suis très heureux que vous puissiez trouver dans cette école ».

    "Petits devoirs" à faire à la maison

    Le Pape a ensuite rencontré dans une pièce voisine des familles de migrants vivant dans le quartier. « Ce qui est bon, c’est que nous rencontrons aussi de nouveaux amis, nous rencontrons des personnes qui nous ouvrent les portes et nous manifestent leur tendresse, leur amitié, leur compréhension et cherchent à nous aider pour que nous ne soyons pas dépaysés » a dit le Souverain Pontife. Plusieurs personnes ont entonné des chants traditionnels pour remercier le Saint-Père de sa visite.

    Le Pape a reçu de nombreux cadeaux parmi lesquels une statue en bois d'une Vierge à l'Enfant, un maillot de foot ou encore un casque et des outils de chantier. Avant de prendre congés de ses hôtes, le Pape a donné un "petit devoir" aux élèves : « N’oubliez pas de prier pour moi pour que je puisse partager avec beaucoup la joie de Jésus. Et priez aussi afin que beaucoup puissent connaître cette joie que vous avez. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Programme du vendredi 25 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Vendredi 25 septembre 2015
    08h30 : Visite au Siège de l'Organisation des Nations-Unies (14h30 sur KTO)
    [Discours]
    11h30 : Rencontre interreligieuse au Memorial de Ground Zero à New York (17h30 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Visite à l'école « Notre-Dame, Reine des Anges » et rencontre avec des enfants et des familles d'immigrés à New York (Harlem) (22h20 sur KTO)
    18h00 : Messe au Madison Square Garden de New York
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • La petite fille et le Pape François : rien de spontané, mais une rencontre politique bien préparée

    La vidéo de cette rencontre sur le parcours de la papamobile dans les rues de Washington a fait le tour des rédactions, occultant par là même d'autres gestes tout aussi affectueux du Souverain Pontife, qui avait déjà béni sur ce parcours un bébé et une fillette en robe rouge. Cette rencontre, au contraire des précédentes, n'avait pourtant rien de spontané : la petite fille de cinq ans, déléguée par une communauté de défense des sans-papiers, était chargée de transmettre au Pape une lettre dans laquelle il lui était demandé de soutenir le processus de légalisation des immigrés sans-papiers vivant aux Etats-Unis. Selon le site internet du quotidien britannique The Guardian, la petite a dit qu’elle voulait demander au Pape de « parler au président (Obama) et au Congrès pour légaliser mes parents parce que tous les jours j’ai peur qu’on me les enlève ». L'on me permettra de préférer à ce texte sans nul doute appris par coeur, et à cette démarche certes louable mais téléguidée, cette autre rencontre, vraiment spontanée celle-ci et dont vous vous souvenez sans doute, du petit Nathan de Brito, serrant avec tant d'émotion dans ses bras le Saint-Père lors des JMJ de Rio en 2013.

  • RD Congo : 23.000 personnes contaminées par une épidémie irrésistible de rougeole

    Lubumbashi – Plus de 23.000 personnes, en grande partie des enfants, ont été contaminées par la rougeole dans la région du Katanga, en République démocratique du Congo. Plus de 400 sont mortes. C’est ce qu’indique l’ONG Médecins Sans Frontières. Dans un village de 500 habitants, plus de 30 enfants de moins de 5 ans sont morts en deux mois, soit un tiers des enfants de cette tranche d’âge. L’épidémie a commencé à se répandre en février mais, jusqu’au début du mois, le gouvernement central de Kinshasa n’avait pas reconnu son existence et les morts n’étaient pas officiellement enregistrées. Les équipes de MSF ont vacciné plus de 300.000 enfants au prix de grandes difficultés. En effet, le vaccin doit être tenu au froid et, pour une couverture complète, deux doses doivent être administrées à des semaines de distance. Le transport du vaccin aux cliniques rurales a été contrarié par les mauvaises conditions du réseau routier et ferroviaire. Certains villages ne peuvent être atteints qu’à pieds, en moto ou en canoé. De nombreux enfants de la région sont par ailleurs affaiblis par le paludisme et la malnutrition. Le Katanga est la région la plus au sud du pays qui, bien que riche en mines de cuivre et de cobalt, est pauvre et sous-développée. (AP)

    Source : Agence Fides (17/09/2015).

    Vous avez bien lu : en R.D. du Congo, 23.000 personnes, en grande partie des enfants, sont contaminées par une épidémie.
    Mais il n'y a pas de reporter sur place.
    Donc pas de photographie.
    Alors tout le monde s'en fout.

    En R.D. du Congo, 23.000 personnes sont en danger de mort.
    Il n'y a pas de photo.
    ... 23.000 ... ça ne compte donc pas ? ...

  • Nigeria : 60% des enfants victimes d’abus et de violences en tout genre

    Abuja – Six enfants nigérians sur dix subissent des violences en tout genre et un quart des fillettes sont violées. L’alarme a été lancée par l’étude intitulée Violence contre les enfants réalisée par la Commission pour la population du Nigeria. Il s’agit d’une première du genre au Nigeria et en Afrique. Selon le document, un parent ou un membre adulte de la famille est habituellement l’auteur le plus fréquent de violences physiques et sexuelles telles que coups de poing, coups de pied, brûlures volontaires, étouffement ou tentatives de noyade. En outre, un enfant sur dix est victime de violence sexuelle, souvent de la part de camarades de classe ou de voisins. Plus de 70% des victimes de ces violences les ont subi à plusieurs reprises. L’étude recommande au gouvernement de s’engager afin de modifier le concept répandu selon lequel la violence est socialement acceptable. Environ la moitié des personnes interrogées considère en effet que les femmes devraient faire l’objet de violence pour conserver l’unité de la famille. Le document recommande en outre que les enfants dénoncent les épisodes et que les services de protection soient renforcés. Moins de la moitié des personnes interrogées avaient raconté à quelqu’un d’avoir été victimes d’abus physiques, principalement parce qu’elles considéraient que cela n’était pas un problème. Moins de 5% des personnes interrogées ont reçu de l’aide. Pour la réalisation de l’étude, la Commission a entendu plus de 4.000 personnes d’âge compris entre 13 et 24 ans. (AP)

    Source : Agence Fides (17/09/2015)

    Vous avez bien lu : au Nigeria, 6 enfants sur 10 subissent des violences en tout genre.
    Mais il n'y a pas de reporter sur place.
    Donc pas de photographie.
    Alors tout le monde s'en fout.

    Au Nigeria, 6 enfants sur 10 subissent des violences en tout genre.
    Il n'y a pas de photo.
    ... 6 enfants sur 10 ... ça ne compte donc pas ? ...

  • Argentine : Un décès pour dénutrition toutes les 10 heures, deux enfants sur dix privés d’alimentation adéquate

    Resistencia – Selon le dernier rapport réalisé par le Ministère de la Santé argentin, une personne meurt toutes les 10 heures suite à des problèmes dus à la malnutrition. Suite à la mort récente par dénutrition d’un enfant dans la province du Chaco (voir Fides 14/09/2015), le Centre d’Etudes et de Recherche sociale Mandela a indiqué qu’il ne s’agit pas là d’un décès isolé mais qu’il existe également d’autres cas dus au mauvais fonctionnement du système socio-sanitaire public de la province. Le rapport met en évidence que, bien que l’Argentine soit l’un des pays disposant d’un grand potentiel de production alimentaire au niveau mondial, des personnes de tous âges meurent de dénutrition, même si le phénomène concerne en particulier les personnes de plus de 75 ans, qui représentent 70% des décès, les jeunes en représentant 8%.
    Selon une autre recherche, réalisée par l’Observatoire de la Dette sociale de l’Université catholique argentine, 2 enfants sur 10 ne disposent pas d’une alimentation adéquate. En outre, la moitié des enfants privés d’une alimentation saine souffre d’insécurité alimentaire sévère, principalement au sein des familles disposant d’emplois précaires, qui vivent dans des villages ou de quartiers provisoires. L’étude révèle que 28,7% de la population argentine est pauvre. Selon l’INDEC, au Chaco, vivent environ 1,05 millions de personnes dont environ 296.000 appartenant à une catégorie économiquement active. En contraste avec cette étude, l’ISEPCI (Institut de Recherche sociale, économique et politique citadine) a publié un rapport, toujours basé sur les données relatives à 2014, selon lequel dans la seule ville de Resistencia, le taux de pauvreté est de 49,6% et celui d’indigence de 13,4%. (AP)

    Rappel :
    11 millions de pauvres en Argentine
    2 millions de personnes souffrent de la misère
    950.000 mineurs sont en danger alimentaire.

    Source : Agence Fides (15/09/2015)

    Vous avez bien lu : en Argentine, 950.000 mineurs sont en danger alimentaire, et l'on dénombre un mort toutes les 10 heures.
    Mais il n'y a pas de reporter sur place.
    Donc pas de photographie.
    Alors tout le monde s'en fout.

    En Argentine, 950.000 mineurs sont en danger alimentaire.
    Il n'y a pas de photo.
    ... 950.000 ... ça ne compte donc pas ? ...

  • De l'émotion sélective et moutonnière

    BamakoPlus de 3 millions de personnes – soit un cinquième de la population du Mali – vivent dans des conditions d’insécurité alimentaire selon les agences spécialisées des Nations unies. La région où la situation est la plus critique est le nord du pays, où les conditions de sécurité demeurent précaires même après l’expulsion des groupes djihadistes qui avaient conquis la région en 2012.
    La guerre a contraint à la fuite des centaines de milliers de personnes. Selon les dernières données de l’ONU, si environ 136.000 réfugiés se trouvent dans les pays limitrophes et 90.000 évacués ont pu rentrer chez eux des centaines de milliers de personnes vivent encore dans des camps d’accueil.
    Pour survivre, selon la FAO, de 10 à 15% de la population malienne ont été contraint à demander des prêts, à vendre leur bétail ou à s’impliquer dans des activités illicites. Parmi les plus touchés se trouvent de nombreux enfants. Selon la coordination de l’ONU pour l’action humanitaire (OCHA), dans le nord du pays, 715.000 enfants de moins de cinq ans souffrent de graves formes de malnutrition. (L.M.)

    Source : Agence Fides (09/09/2015)

    Vous avez bien lu : dans le nord du Mali, 715.000 enfants de moins de 5 ans souffrent de graves formes de malnutrition.
    Mais il n'y a pas de reporter sur place.
    Donc pas de photographie.
    Alors tout le monde s'en fout.

    Au Mali, 715.000 enfants de moins de 5 ans souffrent de graves formes de malnutrition.
    Il n'y a pas de photo.
    ... 715.000 ... ça ne compte donc pas ? ...

  • Audience générale de ce mercredi 24 juin 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue Place St Pierre, le Saint-Père a consacré sa catéchèse aux blessures de la famille :
    Toute famille, a-t-il dit, connaît des moments où le comportement d'un membre en blesse l'harmonie. Actes, paroles et même omissions deviennent des blessures qui, en s'aggravant, peuvent conduire à la crise du couple et de la famille. Cela porte souvent "à rechercher ailleurs des soutiens qui ne font pas de bien à la famille...et causent souvent sa désagrégation au dam des enfants". A ces blessures psychologiques s'ajoutent des blessures affectives, qui peuvent provoquer des troubles comportementaux. "Savons-nous encore ce qu'est une blessure de l'âme ? Un enfant peut se retrouver écrasé lorsqu'il est maltraité au sein de la famille...au point de provoquer la rupture de la fidélité conjugale... Lorsque les adultes perdent la tête...lorsque les parents se font du mal, l'enfant souffre beaucoup et ressent du désespoir. Ces blessures laissent leur marque. Or tout se tient dans la famille. Un point blessé et l'infection s'étend... Les époux sont une seule chair et leurs enfants la chair de cette chair. Pensons à la dureté de Jésus envers qui offense les plus petits ! Elle vaut pour qui a la grande responsabilité de maintenir le lien conjugal qui est à la base de toute famille. Les blessures que les époux s'infligent, ils les infligent à leurs enfants. Certes, il y a des cas où la séparation est inévitable, où elle est même moralement nécessaire, lorsqu'il faut protéger de la violence le conjoint le plus faible ou les enfants menacés de violence, de domination ou d'indifférence... Soutenus par la foi et par l'amour pour les enfants, tant de parents témoignent de la fidélité et d'un lien dans lequel ils croient, même s'ils savent ne pouvoir le raviver. Mais toutes les personnes séparées ne ressentent pas ce devoir. Toutes ne reconnaissent pas non plus dans la séparation un appel du Seigneur. Face à tant de familles en situation irrégulière il faut sérieusement s'interroger. Comment les aider, les accompagner de manière à ce que les enfants ne soient pas victimes de leurs parents ? Demandons au Seigneur d'avoir la force d'envisager la réalité avec le regard de Dieu. Il faut une grande charité et un coeur miséricordieux pour approcher ces personnes".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.6.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, il arrive souvent que des paroles ou des actes blessent l’amour conjugal au lieu de le fortifier. Et lorsque ces blessures, encore guérissables, sont négligées, elles se transforment parfois en hostilité, en mépris, en déchirures profondes. L’homme ou la femme cherche alors ailleurs un soutien et une consolation, au détriment du bien de la famille. Ce sont les enfants qui souffrent profondément de ces séparations. Comprenons-nous à quel point l’âme d’un enfant se trouve blessée lorsque dans la famille, on se fait du mal, au point de rompre le lien conjugal ? L’homme et la femme sont devenus une seule chair dans le mariage, et leur recherche obsessive de liberté et de gratification personnelle atteint profondément le cœur et la vie de leurs enfants, qui sont la chair de leur chair. D’ailleurs, Jésus fait un grave devoir aux parents de conserver le lien conjugal, et la grâce ne manque pas à ceux qui veulent y demeure fidèles. Tous, cependant n’y parviennent pas, ce qui nous pousse à nous demander : comment les aider, comment les accompagner ? »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les membres du mouvement Foi et Lumière.
    Chers amis porteurs d’un handicap, vous êtes précieux pour l’Église. Par votre proximité avec Jésus et Marie, vous êtes des témoins privilégiés de l’amour de Dieu pour chacun de nous.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape rencontre des enfants malades à la chapelle de la Maison Sainte Marthe

    Dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican, le Pape a rencontré une vingtaine d’enfants gravement malades âgés de 2 à 14 ans et accompagnés de leurs parents et de quelques volontaires de l’Unitalsi.

    « Installez-vous ». Le Pape a invité les enfants à réciter avec lui le "Notre Père". Puis il leur a parlé sans note, à cœur ouvert. Il y a des demandes qui restent sans explication. Pourquoi les enfants souffrent ? « C’est un mystère », explique François. La vierge Marie est restée, elle aussi, sans réponse, quand on lui a rendu le corps de son fils. L’ange lui avait annoncé qu’il serait Roi, grand et prophète et le voilà mort et couvert de sang. « C’est le mystère de la Croix ».

    Quand les enfants grandissent, qu’ils arrivent à un certain âge autour des deux ans, ils ne comprennent pas le monde et demandent ainsi « pourquoi ? » continuellement à leurs parents. Ces derniers apportent des explications qui provoquent, là encore, une cascade de « pourquoi ». Ces enfants, explique le Pape, ne veulent pas comprendre le monde. Ils cherchent l’attention de leurs parents.

    De la même façon, poursuit le Pape, nous pouvons demander « pourquoi les enfants souffrent au Seigneur ». « Il ne dira pas un mot, mais nous sentirons Son regard sur nous, et cela nous donnera de la force » pour aller de l’avant. Le Pape encourage les enfants malades et leurs parents à essayer : « N’ayez pas peur de demander, et même de défier le Seigneur ». « Et peut-être que cela vous apportera un sentiment nouveau et étrange ». « Peut-être que la tendresse envers votre enfant sera la réponse, parce que c’est le regard du Père (...) Là est votre force dans le regard amoureux du Père ».

    Interpellant une maman à qui on avait conseillé d’avorter, le Pape s’exclame : « Jamais, non jamais on ne résout un problème en tuant une personne. Ça c’est une habitude de mafieux ». Le Pape reconnait que même pour lui, qui a étudié la théologie, la souffrance des enfants est comme la Trinité, l’Eucharistie ou la grâce de Dieu : un mystère. François exprime son admiration pour la force et le courage des enfants.

    Le Saint-Père assure les enfants présents dans la chapelle Sainte Marthe de sa proximité. « Ce n’est pas une compassion momentanée », insiste-t-il. « Votre chemin de courage, votre chemin de croix, votre exemple me fait du bien ». Et le Pape remercie de ce courage. « Tant de fois dans ma vie je me suis montré lâche ». François met en avant leur courage, admirable a fortiori dans un monde « où il est tellement banal de vivre la culture du rejet ». « Vous êtes de petits héros de la vie ». Quant aux parents, il connait leur préoccupation de laisser derrière eux leur enfant malade et les tranquillise. Souhaiter alors que son enfant meurt le premier, « cela, c’est de l’amour ».

    Poussé par un de ses secrétaires, le Pape raconte enfin une histoire « qui pourrait aider les enfants à se tourner vers le Seigneur ». Un enfant jouait. Son père le regardait par la fenêtre au troisième étage. L’enfant cherchait à bouger une pierre massive, mais il n’y parvenait pas. Elle était trop pesante. L’enfant intelligent est allé chercher un morceau de fer pour parvenir à bouger la pierre, il n’y parvint pas là non plus. Il est alors allé chercher ses camarades, mais tous ensemble, ils n’y sont pas parvenu. A la fin, le papa est descendu et avec beaucoup de force et le morceau de métal il a réussi à dégager la pierre. L’enfant alors adresse un ton de reproche à son père : « mais papa tu as vu que je n’y parvenais pas ? Mais pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ? » Et le père de répondre : « parce que tu ne m’as pas appelé ». François a ainsi rappelé aux enfants qu’il ne fallait pas oublier d’appeler le Seigneur. « Lui sait ce qu’il adviendra et comment cela adviendra, et il sera votre consolation ».

    La rencontre s’est achevée par un Ave Maria et une bénédiction papale. François a enfin salué individuellement chaque enfants avec ses parents.

    Source : Radio Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 20 mai 2015

    L'éducation, vocation naturelle de la famille

    Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St Pierre en présence de 25.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la famille, abordant sa vocation éducatrice. Faisant référence à l'Epître aux Colossiens qui dit qu'obéir aux parents est agréable à Dieu, il a affirmé qu'en aucun cas ceux-ci peuvent user de leur position pour écraser leurs enfants. Parlant ensuite des difficultés de certaines familles, où les parents rentrent tard et n'ont plus de temps à consacrer à leurs enfants, il a aussi évoqué les parents séparés qui risquent de reporter sur les enfants leur propre désaccord. On a accusé la famille, a-t-il encore dit, d'être néfaste aux enfants, d'être autoritaire et conformiste, de générer des conflits à cause de sa répression affective.
    "La facture qui s'est produite entre la famille et la société a miné la confiance réciproque et plongé dans la crise leur alliance éducative. Ainsi à l'école les rapports entre parents et enseignants se sont dégradés. De soi-disant experts se sont multipliés pour se substituer au rôle des parents jusque dans le détail de l'éducation... Privés de leur mission nombre d'entre eux finissent par perdre confiance en soi, lâcher prise, être trop possessifs ou renoncer à corriger leurs enfants. Ils tendent alors à s'en remettre à ces experts en s'excluant eux-mêmes de la vie de leur progéniture... Comment en sommes nous arrivés là ? Certes, les modèles d'éducation du passé avaient leur limites, mais il y a des erreurs que seuls les parents sont autorisés à commettre... Beaucoup de parents sont submergés par leur travail et en difficulté face aux nouvelles exigences de leurs enfants, face à la complexité de l'existence... Ils ont peur de se tromper...et dialoguer ne suffit pas". Il vaut bien mieux "chercher à comprendre où l'enfant en est de son parcours, qu'en est-il de leur esprit ? Qu'en savons-nous, voulons-nous même le savoir ?".
    Les parents ne doivent pas exaspérer leurs enfants, et provoquer leur découragement. "A la base de tout il y a l'amour offert par Dieu, l'amour qui ne manque pas de respect, ne cherche pas son propre intérêt et ne retient pas l'offense, excuse tout, croit tout, supporte tout. Même dans les familles les meilleures il faut se supporter, en ayant de la patience... Ici encore c'est la grâce de l'amour du Christ qui porte à l'accomplissement de la nature humaine. Tant de parents chrétiens sont des exemples de sagesse, qui montrent que la bonne éducation familiale est le fondement de l'humanisme. Son effet sur la société peut créer de véritables miracles.
    Espérons que le Seigneur donne la foi aux familles chrétiennes, avec la liberté et le courage nécessaire à leur mission... Il est temps que les parents reviennent d'exil pour assumer pleinement leur rôle éducatif".

    Après la catéchèse de l'audience générale, le Saint-Père a d'abord rappelé que le 24 mai les catholiques chinois vénèrent au sanctuaire de Sheshan (Shanghai) Marie Secours des chrétiens. Sa statue présente Jésus au monde, les bras étendus en signe d'amour et de miséricorde : "Demandons à la Vierge d'aider nos frères catholiques à demeurer des témoins de cet amour miséricordieux au sein de la société chinoise et à rester spirituellement unis au rocher de Pierre, sur lequel est bâtie l'Eglise".
    Puis le Pape François a rappelé que les évêques italiens ont décidé de consacrer la vigile de la Pentecôte à prier pour tous nos frères chassés ou tués à cause de leur foi. "Ce sont des martyrs ! Puisse ce temps de prière mieux faire comprendre que la liberté religieuse est un droit fondamental, et sensibiliser l'opinion publique à la persécution des chrétiens, afin d'y mettre fin".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.5.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, les familles ont vocation naturelle à éduquer leurs enfants. Mais souvent elles sont accusées par des intellectuels « critiques » d’autoritarisme, de favoritisme, de répression affective… L’alliance éducative entre société et famille est entrée en crise, car la méfiance s’est introduite entre elles. Beaucoup de soi-disant « experts » prétendent prendre la place des parents, y compris dans les aspects les plus intimes de l’éducation. Ces derniers se sentent alors souvent exclus de la vie et de la croissance de leurs enfants. Il ne doit pas en être ainsi, car les parents jouent un rôle indispensable. Ils sont les plus à même d’entrer dans un dialogue profond et authentique avec eux, cherchant où ils en sont vraiment dans leur cheminement, quelles sont leurs attentes. La communauté chrétienne offre un soutien incomparable aux parents dans leur tâche éducative. La grâce de l’amour du Christ porte à son accomplissement ce qui est inscrit dans la nature, et sait remplir les parents de sagesse humaine. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les groupes venus de Côte d’Ivoire et de France. Que le Saint-Esprit demeure sur vous et dans vos familles, et qu’il donne en particulier aux parents la foi, le courage et la liberté pour assumer leur mission éducative auprès de leurs enfants.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre avec les enfants et les jeunes des écoles italiennes participant à l'événement organisé par « La Fabrique de la paix »

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     Un enfant embrasse le Pape durant la rencontre du 11 mai, en salle Paul VI - ANSA

    Le Saint-Père a rencontré hier, Salle Paul VI, plus de sept mille enfants qui font partie de la Fabrique de la Paix, une initiative organisée par différentes institutions, parmi lesquelles le Ministère de l'éducation et la Conférence épiscopale italienne, pour favoriser l'intégration multi-ethnique et sensibiliser les responsables spirituels, politiques et de l'éducation à utiliser un langage de paix. Cette organisation, qui vient d'être présentée à la FAO, constitue un vaste réseau de formation scolaire via le sport ou les nouvelles technologies.

    Le Pape, qui a développé le lien entre paix et justice, plutôt que de lire le discours préparé, a répondu à une série de questions posées par ses jeunes hôtes. De leur transcription sont tirées les passages proposés ci-dessous :

    A savoir si, enfant, il était souvent en conflit avec sa famille, le Pape a dit que cela fait partie de la vie : "L'important est de faire la paix au bout du compte... Il faut tenter de faire la paix à la fin de la journée. Moi aussi, tant de fois, j'ai été en bagarre. Ça m'arrive encore aujourd'hui !... C'est humain. L'important est de ne pas tenir rancœur".
    Sur le fait que la paix se construise, il a apporté sa confirmation : "La paix n'est pas un produit industriel mais quelque chose d'artisanal, qui est façonné jour après jour par notre action, notre vite, notre amour et notre attention" aux autres.
    Ensuite, à la question de savoir s'il ne se fatigue pas d'être sans cesse au milieu de tant de gens, le Pape a confessé qu'il aimerait parfois jouir "d'un peu de tranquillité. Ceci dit, être entouré ne signifie pas perdre la paix... Ce qui fait perdre la paix...c'est la jalousie, l'envie et l'avarice les uns envers les autres... Etre au milieu de tant de personnes est une belle expérience... Cela fatigue un peu, mais il est vrai que je ne suis plus un jeune homme".
    A un adolescent venu d'Egypte qui lui demandait pourquoi les gens importants souvent n'aident pas l'école, le Pape a répondu qu'on peut se le demander aussi pourquoi d'autres puissants ne veulent pas la paix ? Pourquoi ? Parce que ils vivent de la guerre, de l'industrie des armes. Ceci est grave car certains de ces puissants du monde gagnent de l'argent de la fabrication et du commerce de l'armement, de cette industrie de mort. La cupidité est chose terrible, avec la volonté d'avoir toujours plus d'argent. On constate que l'économie tourne autour de l'argent et non autour des personnes. Pour faire la guerre et défendre la richesse, on sacrifie tant de choses et de gens ! Certains ne veulent pas de la paix car on gagne énormément avec la guerre. On amasse l'argent pendant qu'on sacrifie des vies, la culture, l'éducation et l'avenir même des gens... Le Diable s'introduit chez les gens par le portefeuille !".
    Sur la question de la souffrance chez les enfants, il a cité Dostoïevski pour dire combien il est difficile de trouver une réponse. "On ne peut que se tourner vers le Ciel et attendre que vienne une réponse".
    Et puis, à savoir s'il est possible d'expliquer ce qu'est la paix, le Saint-Père a affirmé que c'est avant tout l'absence de la guerre : Mais "il faut aussi qu'il y ait de la joie et de l'amitié partagée, et que chaque jour on améliore la justice, qu'on fasse en sorte qu'il n'y ait plus d'enfants affamés, malades, assistés dans leur croissance... Construire la paix est un travail, non une sinécure. La paix véritable induit de travailler aux solutions des problèmes, de répondre aux besoins des personnes, dans leur pays et sur leurs terres, dans leur famille et au sein de leur société. Bâtir la paix est un travail d'artisans !... Nous avons tous les mêmes droits, sans qui la société est injuste. Là où il n'y a pas de justice, la paix ne peut exister. Ceci nous devons le répéter, nous le mettre en tête !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.5.15).

    Texte original en italien du discours préparé et des dialogues sur le site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français du discours sur Zenit.org.

  • Audience générale de ce mercredi 29 avril 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St Pierre, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse consacrée au mariage et à la famille en revenant sur l'égalité homme femme. Evoquant le premier miracle de Jésus à Cana et tout ce qui a changé depuis sans que la marque du Christ ne perde de sa force, il a dit combien il est difficile de parler aujourd'hui du mariage comme une fête toujours renouvelée dans la vie des époux :
    "Ce n'est pas un hasard si Jésus a opéré le premier de ses miracles lors d'un mariage...nous indiquant ainsi que la famille, un homme et une femme qui s'aiment, est l'essence de la société... On se marie de moins en moins et dans certains pays les séparations se multiplient alors que les naissances diminuent. La difficulté à vivre ensemble, dans le couple comme en famille, rend plus fréquente et rapide la rupture des liens... Beaucoup de jeunes renoncent à s'engager de manière définitive en fondant une famille. Il faut donc réfléchir sérieusement sur cet abandon" qui prend place dans "une culture du provisoire".
    Certes il y a des raisons économiques sérieuses "mais beaucoup estiment que le phénomène est la conséquence de l'émancipation de la femme. Mais l'explication, qui est culpabilisante, n'est pas suffisante car c'est ne pas tenir compte d'un machisme qui tend à soumettre la femme. Comme Adam qui accusa Eve de lui avoir tendu le fruit défendu. Tout le monde désire une vie affective stable, un mariage solide et une famille heureuse... Or, par crainte de faire un mauvais choix, beaucoup évitent même d'y penser...et cette crainte de l'échec constitue également le plus grand obstacle à l'accueil de la Parole et du Christ qui promet sa grâce à l'union conjugale et à la famille... Consacré par Dieu, le mariage fixe le lien homme femme béni depuis la création du monde...
    Durant les premiers temps du christianisme, la dignité du mariage permit de mettre fin à l'abus jusqu'alors considéré comme chose normale, le droit du mari à répudier son épouse y compris pour des raisons futiles et humiliantes. Le principe chrétien de l'égalité entre époux...découle de l'Evangile qui annonce le sacrement" du mariage et réprouve la répudiation.
    Les chrétiens doivent être de plus en plus exigeants dans la défense de l'égalité : "Où est-il écrit qu'il est normal que la femme gagne moins que l'homme ? L'homme et la femme ont les mêmes droits" car ils sont égaux et complémentaires. Et il faut "reconnaître aussi comme des richesses la maternité de la femme et la paternité de l'homme, au bénéfice des enfants avant tout. Sans oublier la vertu cruciale qu'est l'hospitalité dans les familles chrétiennes, face surtout à la pauvreté, à la déchéance sociale et aux violences conjugales...
    Ne craignons donc pas d'inviter Jésus chez nous" comme aux noces de Cana, "ainsi que sa mère. En se mariant dans le Seigneur, les chrétiens deviennent un signe manifeste de l'amour de Dieu. Ils ne se marient pas pour eux-mêmes mais dans le Seigneur au bénéfice de la communauté et même de la société toute entière".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.4.15).

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, le premier signe par lequel Jésus a manifesté sa gloire se situe à Cana, lors d’un mariage. Ce signe contient un message qui est toujours valable. Aujourd’hui, les personnes qui se marient sont moins nombreuses, et dans beaucoup de pays le nombre des séparations augmente, alors que celui des enfants diminue. La difficulté de rester ensemble conduit à rompre les liens plus fréquemment et rapidement, et les enfants sont les premiers à en supporter les conséquences. Beaucoup de jeunes renoncent à un projet de lien définitif et d’une famille stable. Il est donc important de chercher à comprendre pourquoi ils ne se marient pas ou préfèrent souvent la cohabitation. La peur d’échouer est peut-être le plus grand obstacle à l’accueil de la parole du Christ qui promet sa grâce à l’union conjugale et à la famille. Il n’y a pas de meilleure façon de dire la beauté du sacrement de mariage que le témoignage de la vie généreuse des époux chrétiens et de la famille ! Quand ils s’épousent "dans le Seigneur", les chrétiens deviennent un signe efficace de l’amour de Dieu, en faveur de toute la communauté et de la société tout entière. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, particulièrement les prêtres du diocèse de Beauvais, avec leur Évêque Mgr Benoît-Gonnin, les jeunes de Marseille, avec l’Archevêque Mgr Pontier et les nombreux pèlerins venus de France. Je vous invite à vivre la fraternité, l’accueil et le partage, en véritables disciples du Christ. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 8 avril 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse consacrée à la famille, complétant sa réflexion sur les enfants, "le fruit le plus beau de la bénédiction que le Créateur a donné à l'homme et la femme". Evoquant les "situations de passion malheureusement vécues par nombre d'entre eux, il a rappelé que beaucoup d'enfants "sont dès le début refusés, abandonnés, dépouillés de leur enfance et de leur avenir. Certains osent dire, presque pour se justifier, que c'était une erreur de les faire venir au monde. Cela est honteux ! Ne chargeons pas les enfants de nos fautes, s'il vous plaît ! Les enfants ne sont jamais une erreur !... Ceux à qui incombe la tâche de gouverner, d'éduquer, tous les adultes, je dirais, sont responsables des enfants et de faire chacun ce qu'il peut pour changer cette situation. Je pense à la passion des enfants. Tout enfant marginalisé, abandonné, qui vit dans la rue de mendicité et de n'importe quel moyen, sans aller à l'école, sans soin, est un cri qui monte vers Dieu et qui accuse le système que nous avons construit... Mais aucun de ces enfants n'est oublié par le Père qui est aux cieux ! Aucune de leurs larmes n'est perdue ! De même que notre responsabilité, la responsabilité sociale des personnes et des états". Puis le Pape a rappelé que Jésus avait demandé à ses disciples de laisser les enfants s'approcher de lui, et a souligné que "grâce à Dieu, les enfants ayant de graves difficultés trouvent très souvent des parents extraordinaires, prêts à tout sacrifice et à toute générosité. Mais ces parents ne devraient pas être laissés seuls ! Nous devrions accompagner leur fatigue, mais aussi leur offrir des moments de joie partagée et de joie insouciante, pour qu'ils ne soient pas seulement pris dans la routine thérapeutique". Le Saint-Père a aussi évoqué les enfants qui souffrent des effets de vie exténuante à cause du travail précaire et mal payé, d'horaires insoutenables, d'union immatures et de séparations irresponsables. "Souvent, ils subissent des violences qu'ils ne sont pas capables de surmonter et sous les yeux des adultes se voient obligés de s'habituer à la dégradation... On ne plaisante pas avec les enfants !", a ajouté le Pape après avoir rappelé qu'"aujourd'hui comme par le passé, l'Eglise met sa maternité au service des enfants et de leurs familles"... "Il serait bon d'avoir une société qui décide une fois pour toute que lorsqu'il s'agit d'enfants qui viennent au monde, aucun sacrifice des adultes n’est trop grand pour qu’aucun d’eux ne puisse penser être une erreur, ne rien valoir et qu'il soit abandonné aux blessures de la vie... Le Seigneur juge notre vie en écoutant ce que lui rapportent les anges des enfants, ces anges qui voient toujours le visage du Père qui est dans les cieux. Demandons-nous toujours ce que diront de nous à Dieu ces anges des enfants ?".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.4.15).

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, nous avons déjà parlé du grand don que sont les enfants. Aujourd’hui, nous devons aussi parler de la « passion » que beaucoup d’entre eux vivent, parce que refusés, abandonnés, privés de leur enfance ou de leur avenir. Tous ces enfants sont un cri qui monte vers Dieu et accuse le système que nous avons construit. Ils sont la proie de délinquants qui les exploitent ou les entrainent à la violence. Dans les pays riches, beaucoup d’enfants vivent des drames à cause de la crise de la famille, du vide éducatif et des conditions de vie parfois inhumaines. Mais aucun d’eux n’est abandonné du Père des Cieux. Aucune de leurs larmes n’est perdue. Grâce à Dieu, ceux qui ont de graves difficultés trouvent souvent des parents extraordinaires, prêts à tous les sacrifices. Nous ne devons pas les laisser seuls, mais les accompagner. Aux familles et aux enfants, l’Église porte la bénédiction de Dieu, sa tendresse maternelle. Quand il s’agit des enfants qui viennent au monde, aucun sacrifice des adultes n’est trop grand pour qu’aucun d’eux ne puisse penser être une erreur, ne rien valoir. Si la société faisait sienne ce principe, beaucoup lui serait pardonné ! »

    « J’adresse mon cordial salut aux pèlerins francophones, en particulier aux servants de messe de Suisse et aux groupes venus de France et de Belgique, ainsi qu’aux Congolais de Londres. En ce temps de Pâques, je vous encourage à être de véritables témoins du Christ Ressuscité, dans vos familles et dans vos milieux de vie. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte original italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditations de la Semaine Sainte - Les paroles de Jésus en Croix

    « « Femme, voici votre fils. » Jésus formule ses dernières dispositions et comme son testament. Il ne peut pas mourir sans donner un dernier témoignage d'amitié à Marie sa Mère, à saint Jean, son disciple bien-aimé et à nous tous dans la personne de saint Jean. C'est là le testament de son Cœur. Il donne à Marie un soutien, l'apôtre vierge et aimant ; à saint Jean et à nous tous une Mère.
    Ces paroles étaient un acte de détachement autant qu'un acte de charité. Quel sacrifice pour Jésus et Marie !
    A ce moment là, nous sommes nés enfants de Marie. Marie a dit son fiat, comme elle l'avait dit pour sa maternité divine. Elle nous a acceptés pour ses enfants. Nous avons pris place dans son cœur.
    Saint Jean est entré de suite en possession de son legs précieux, il a pris Marie comme étant à lui : Accepit eam in sua.
    A nous de recueillir, comme saint Jean, le legs qui nous est fait et de le mettre à profit. Prenons Marie pour notre Mère. Honorons-la comme telle. Aimons-la. Sollicitons ses conseils, son secours, sa protection maternelle. Soyons-lui dévoués comme saint Jean, propageons son culte, gagnons-lui des enfants dévoués.

    Résolutions - Seigneur, pardonnez-moi comme au bon larron ; recommandez-moi à Marie ; donnez-moi la grâce de remplir comme vous toute ma mission, d'accomplir tout ce que votre Père céleste attend de moi. Je remets mon âme entre vos mains pour que vous la dirigiez et que vous la gardiez unie à votre divin Cœur. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (Mercredi Saint), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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    Le Mans, Cathédrale Saint Julien, Grand Sépulcre, la Vierge et saint Jean
    (Crédit photo)

  • Audience générale de ce mercredi 18 mars 2015

    Le Pape François a sévèrement critiqué ce mercredi 18 mars les sociétés contemporaines où le nombre d’enfants est au plus bas. Sans citer explicitement l’avortement et le contrôle des naissances, il a souligné que les enfants sont un grand don pour l’humanité, mais ils sont aussi les grands exclus, car on ne les laisse même pas naître. Le Saint-Père s’exprimait à l’occasion de l’audience générale, devant quelque 16 000 personnes rassemblées sur la place Saint-Pierre.

    Poursuivant son cycle de catéchèses sur la famille, il s’est attardé sur la richesse que représentent les enfants. La semaine prochaine, a-t-il annoncé, il évoquera les blessures qui font beaucoup de mal aux enfants. Sortant plusieurs fois de son texte, le Pape François a évoqué les enfants qu’il a rencontrés lors de son dernier voyage en Asie, pleins de vie et d’enthousiasme. Mais certains d’entre eux, a-t-il dénoncé, vivent dans des conditions indignes.  « C’est à la manière dont elle traite les enfants qu’on peut juger une société, sur le plan moral mais aussi sociologique, qu’on peut voir si cette société est libre ou si elle est esclave d’intérêts internationaux », a-t-il affirmé sous les applaudissements.

    Les enfants, pas encore pollués par les incrustations de la vie, sont une source de joie

    Le Souverain Pontife a reconnu que s’ils apportent de la joie et de l’espoir, les enfants sont aussi source de tracas et de soucis ; la vie est ainsi faite. Mais une société sans enfant est « triste et grise ». Le Pape François a par ailleurs fait l'éloge de la pureté franchise des enfants. Ils regardent, a-t-il dit, la réalité avec un regard confiant ; ils ont la capacité de recevoir et de donner de la tendresse. Avec leur simplicité intérieure et leur tendresse, ils peuvent débloquer les cœurs de pierre. Ils savent sourire et pleurer, spontanément, alors que le sourire des adultes semble parfois sans vie, en carton pâte, artificiel comme celui d’un clown. Les enfants ne sont pas encore pollués par les incrustations de la vie. Ils ne savent pas ce qu’est la diplomatie, la duplicité et mettent parfois leurs parents dans l’embarras. Mais ils disent des choses vraies.

    Sur le ton de la plaisanterie, le Saint-Père a confié que certains enfants, le voyant entièrement vêtu de blanc, pensent que c'est le médecin qui vient leur faire un vaccin, et éclatent en larmes.

    Les enfants nous rappellent aussi qu’au début de notre vie, nous avons tous été totalement dépendants des autres. Et le Fils de Dieu lui-même a voulu passer par là ! Dans l’Évangile, nous trouvons des paroles fortes de Jésus sur ces « petits », qui désignent toutes les personnes qui dépendent des autres, et en particulier les enfants. Ils sont une richesse pour l’humanité et pour l’Église, parce qu’ils sont un rappel constant à ne pas nous considérer autosuffisants, mais comme ayant besoin d’aide, d’amour, de pardon, condition nécessaire pour entrer dans le Royaume de Dieu. Nous ne sommes pas les maîtres de notre existence. Nous sommes radicalement dépendants. Le temps du Carême est un temps favorable pour « devenir comme des enfants », parce que « le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent ».

    Source : Radio Vatican.

    Résumé

    « Chers frères et sœurs, je parlerai aujourd’hui des enfants. Ils nous rappellent qu’au début de notre vie, nous avons tous été totalement dépendants des autres. Et le Fils de Dieu lui-même a voulu passer par là ! Dans l’Évangile, nous trouvons des paroles fortes de Jésus sur ces « petits », qui désignent toutes les personnes qui dépendent des autres, et en particulier les enfants. Ils sont une richesse pour l’humanité et pour l’Église, parce qu’ils sont un rappel constant à ne pas nous considérer autosuffisants, mais comme ayant besoin d’aide, d’amour, de pardon, condition nécessaire pour entrer dans le Royaume de Dieu. Nous ne sommes pas les maîtres de notre existence. Nous sommes radicalement dépendants. Les enfants regardent la réalité avec un regard confiant et pur ; ils ont la capacité de recevoir et de donner de la tendresse. Ils savent sourire et pleurer, ce que les adultes ont besoin d’apprendre à nouveau. Ils apportent la vie, la joie, l’espérance, mais aussi des préoccupations ; cependant il vaut mieux une société qui connait ces préoccupations, qu’une société triste qui reste sans enfants. »

    « J’accueille avec plaisir les pèlerins francophones, en particulier les jeunes venus nombreux, et le groupe du Secours catholique de Marseille.
    Le temps du Carême est un temps favorable pour « devenir comme des enfants », parce que « le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent ». Que Dieu vous y aide et vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 11 février 2015

    Après avoir développé une réflexion autour des figures maternelle et paternelle lors de ses précédentes catéchèses, le Pape François a choisi cette semaine de parler des enfants, prenant appui sur la belle image donnée au chapitre 60 du livre d’Isaïe : « tes fils se rassemblent, ils viennent vers toi ; tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur la hanche. Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera » (Is. 60, 4-5a). Une image qui illustre « le lien étroit entre l’espérance d’un peuple et l’harmonie entre les générations ».

    L'enfant est un don

    « Les enfants sont la joie de la famille comme de la société », affirme le Pape, « ils ne sont pas un problème de biologie reproductive, un des innombrables moyens de se réaliser, ou encore moins une propriété des parents. Non ! les enfants sont un don », a insisté François. Et pour les parents, chaque enfant est unique, différent. Et le Pape de raconter aux fidèles une anecdote personnelle : « Ma mère avait cinq enfants, et lorsqu’on lui demandait lequel était son préféré, elle répondait : ‘j’ai cinq fils, comme les cinq doigts de la main. Si on frappe celui-ci, cela me fait mal, si on frappe celui-là, cela me fait mal. Ils sont tous mes enfants, mais ils sont chacun différents, comme les doigts d’une main ».

    L’enfant est aimé non pour sa beauté ou pour ses qualités. Il est aimé pour lui-même, pour ce qu’il est, avant même de venir au monde, Ainsi, observe le Pape, « l’expérience d’être fils, d’avoir été aimé en premier avant même de venir au monde, sans aucun mérite, permet de découvrir la dimension gratuite de l’amour de Dieu, qui est le fondement de la dignité personnelle ».

    Une société qui ne s'entoure pas d'enfants est déprimée

    « Aujourd’hui, il est plus difficile pour les enfants d’envisager l’avenir, reconnait le Souverain Pontife. Il est juste qu’ils désirent, sans arrogance ni présomption, un monde meilleur ; mais ils doivent, selon le quatrième commandement, honorer leur père et leur mère, afin de garantir l’avenir de la société, car il y a un lien entre l’espérance d’un peuple et l’harmonie entre les générations ».

    « Une société d’enfants qui n’honorent pas ses parents est société sans honneur !» a lancé le Pape. Pareillement, « une société qui n’aime pas s’entourer d’enfants, qui les considère comme un souci et un risque, et les familles nombreuses comme un poids est une société déprimée ». Et François de se référer à des exemples : « Pensons à toutes les sociétés que nous connaissons en Europe : ce sont des sociétés déprimées, parce qu’elles ne veulent pas d’enfants, elles n’en ont pas, et le taux de natalité est à 1% », fait remarquer le Pape, qui rappelle d’ailleurs que « la vie qui se multiplie, ne s’appauvrit pas mais s’enrichit ».

    En conclusion, le Pape François a proposé aux fidèles présents de penser une minute à leurs enfants, et à leurs parents, et de rendre grâce à Dieu pour le don de la vie, avant d’ajouter : « comme il est beau de voir, quand je passe parmi vous, les mamans et les papas lever leurs enfants pour qu’ils soient bénis, c’est un geste quasi divin, merci de le faire ».

    Le Pape François a enfin invité les fidèles à prier pour le Consistoire qui s’ouvre ce jeudi, afin que le Saint-Esprit assiste les travaux du Collège cardinalice qui devra plancher sur le projet de Réforme de la Curie et éclaire les vingt nouveaux cardinaux qui seront créés samedi ainsi que leur service à l’Église.

    Source : Radio Vatican.

    Appel du Pape pour les migrants morts en mer

    A l'issue de l’audience générale, le Pape a lancé un appel à la solidarité après une nouvelle tragédie survenue en mer Méditerranée, tragédie dans laquelle 29 migrants sont morts d'hypothermie.

    « Je suis avec préoccupation les nouvelles arrivées depuis Lampedusa, où l’on compte d'autres morts parmi les migrants, à cause du froid, lors de leur traversée de la Méditerranée. Je désire assurer de ma prière pour les victimes, et encourager de nouveau à la solidarité, afin que personne ne manque du secours nécessaire », a donc déclaré le Pape François.

    Les tragédies se succèdent puisque deux bateaux, chargés de migrants ont fait naufrage au large de la Libye, ce lundi. Plus de 200 personnes ont été englouties par les flots. 9 migrants ont pu être secourus par les garde-côtes italiens, et ont été débarqués sains et saufs sur l'île de Lampedusa.

    Source : Radio Vatican.

    Résumé en français

    « Frères et sœurs, les enfants sont un don de Dieu. Ils sont la joie de la famille comme de la société. L’expérience d’être fils, d’avoir été aimé en premier avant même de venir au monde, sans aucun mérite, permet de découvrir la dimension gratuite de l’amour de Dieu, qui est le fondement de la dignité personnelle. Aujourd’hui, il est plus difficile pour les enfants d’envisager l’avenir. Il est juste qu’ils désirent, sans arrogance ni présomption, un monde meilleur ; mais ils doivent, selon le quatrième commandement, honorer leur père et leur mère, afin de garantir l’avenir de la société, car il y a un lien entre l’espérance d’un peuple et l’harmonie entre les générations. Une société qui n’aime pas s’entourer d’enfants, qui les considère comme un souci et un risque, et les familles nombreuses comme un poids, est une société déprimée. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les prêtres de la société Jean-Marie Vianney, avec Monseigneur Guy-Marie Bagnard, et le Séminaire de Nantes. Je salue également tous les jeunes de France venus nombreux, en particulier du Diocèse de Sens accompagnés de Monseigneur Patenôtre.
    En communion avec tous les pèlerins de Lourdes, je prie la Vierge Marie pour toutes vos familles ; qu’elles sachent toujours accueillir la vie avec générosité et faire la joyeuse expérience de la fraternité.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.