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espérance - Page 2

  • Audience générale de ce mercredi 11 octobre 2017

    Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, sur la Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi son parcours catéchétique sur l’espérance. Pour la 36e étape, le Pape s’est arrêté ce matin sur la notion «d’attente vigilante».

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, je voudrais aborder le thème de l’attente vigilante, l’une des dimensions de l’espérance. Jésus nous appelle à ne jamais baisser la garde pour accueillir avec reconnaissance et étonnement chaque jour nouveau que Dieu nous donne. En effet, si nous sommes déjà sauvés par la rédemption de Jésus, nous attendons ce moment, ce « rendez-vous » où Dieu sera tout en tous. Le chrétien sait que dans la monotonie de certains jours se cache toujours un mystère de grâce. Ainsi, aucune situation ne demeure complètement réfractaire à l’amour, si nous restons unis à Jésus. De fait, après avoir connu Jésus, nous ne pouvons pas faire autrement que de scruter l’histoire avec confiance et espérance, dans l’attente de son retour. Car la volonté de Dieu est claire : « il veut que tous les hommes soient sauvés et accèdent à la connaissance de la vérité » (1 Tm. 2,4). De ce point de vue, la résignation n’est pas une vertu chrétienne. Jésus nous recommande ainsi de l’attendre sans rester les bras croisés. Alors, répétons cette invocation des premiers disciples : « Viens Seigneur Jésus » (Ap. 22,20) et, dans la prière, entendons la voix du Seigneur nous répondre : « Voici, je viens sans tarder » (Ap. 22,7). »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France, de Suisse, du Canada et de République Centrafricaine. Que le doux et puissant souvenir du Christ nous aide à rester vigilants dans l’espérance, attentifs à sa parole. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 4 octobre 2017

    Le Pape François a poursuivi ce matin, mercredi 4 octobre 2017, dans le cadre de l’audience générale Place Saint-Pierre, sa série de catéchèses sur l’espérance. Pour la 35e étape de ce parcours, en ce jour de la Fête de saint François d’Assise et au début du mois de la mission, le Pape s’est penché sur «les missionnaires de l’espérance».

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, au début de ce mois consacré à la mission et en ce jour de la fête de saint François d’Assise, je parlerai sur le thème « Missionnaires de l’espérance aujourd’hui » ! La résurrection de Jésus a bouleversé l’esprit et le cœur de ses disciples. Jésus est retourné vers son Père parce qu’il veut que chaque être humain soit participant de sa résurrection. A la Pentecôte les disciples non seulement auront une bonne nouvelle à porter à tous, mais ils renaîtront en quelque sorte à une vie nouvelle. Jésus ne veut pas de disciples capables seulement de répéter des formules apprises par cœur, il veut des témoins, des personnes qui propagent l’espérance par leur façon d’accueillir, de sourire, d’aimer. Surtout d’aimer, parce que la force de la résurrection rend les chrétiens capables d’aimer même quand l’amour semble avoir perdu ses raisons d’être. C’est comme si les croyants étaient des personnes avec un « morceau de ciel » en plus sur la tête, accompagnés par une présence dont on ne peut même pas avoir l’intuition. Le vrai chrétien est convaincu que tout mal peut être vaincu par l’amour. Parfois les disciples paieront cher cette espérance donnée par Jésus. Les martyrs montrent que l’injustice n’a pas le dernier mot. Celui qui a le Christ à ses côtés ne craint plus rien. »

    Je souhaite la bienvenue aux pèlerins de langue française, en particulier au groupe du diocèse d’Avignon avec l’archevêque, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, ainsi qu’aux pèlerins venus de France et de Suisse. En cette fête de saint François d’Assise, que le Seigneur vous donne d’être d’authentiques « missionnaires d’espérance » au milieu de vos frères et de vos sœurs ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale du mercredi 27 septembre 2017

    Lors de l’audience générale de ce mercredi 27 septembre, le Pape s’est de nouveau penché sur l’espérance chrétienne. Pour la 34e étape de ce parcours catéchétique, il s'est penché sur les ennemis de l'espérance, appelant à vaincre dans la simplicité de cœur.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Dans un appel lancé à la fin de l’audience, le Pape a apporté son soutien à la campagne de la Caritas pour les migrants, "Partageons le chemin". Il a salué les migrants et les volontaires présents sur la Place Saint-Pierre en les faisant applaudir, et saluant ce « signe d’une Église qui cherche à être ouverte, inclusive et accueillante ». « Avec votre engagement quotidien, vous nous rappelez que le Christ lui-même nous demande d’accueillir nos frères et sœurs migrants et réfugiés avec les bras bien ouverts », « un peu comme ces colonnades de la Place, qui représentent l’Église mère qui embrasse tout le monde dans le partage du voyage commun ».

    Présentation vidéo

    Source : Radio Vatican.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, en réfléchissant sur les ennemis de l’espérance, je voudrais souligner que celle-ci est la vertu la plus divine qui puisse exister dans le cœur de l’homme, parce qu’elle maintient la vie, la protège et la fait grandir. Charles Péguy a su traduire poétiquement l’étonnement et l’émotion de Dieu devant l’espérance qui porte les hommes à croire que « ça ira mieux demain matin ». Ainsi l’espérance est cet élan du cœur qui conduit l’homme à chercher une vie meilleure, à « partager le voyage de la vie », comme nous y invite la campagne de Caritas inaugurée aujourd’hui. Pour cette raison, les pauvres sont, depuis toujours, les premiers porteurs d’espérance et c’est par eux que Dieu est entré dans le monde. Car ils sont riches de cette volonté de changement, ce qui n’est pas le cas de celui qui, ayant tout reçu de la vie, est souvent condamné à ne plus rien désirer. Avoir le cœur vide est le pire obstacle à l’espérance. Dans la tradition chrétienne, c’est la tentation dite « du démon de midi » ou encore l’acédie qui rend les journées ennuyeuses et monotones. Or Dieu nous a créés pour la joie et le bonheur : voilà pourquoi le chrétien sait que cette tentation doit être combattue, en invoquant le nom de Jésus : « Seigneur Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur ». Car dans le combat à mener contre le désespoir, si Dieu est avec nous, personne ne nous volera l’espérance. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de Suisse, en particulier les jeunes de Luçon. Que le Seigneur, par l’intercession de saint Vincent de Paul, nous aide à combattre le désespoir en nous et à partager l’espérance autour de nous. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale du mercredi 20 septembre 2017

    « Dieu ne déçoit pas : s’il a mis l’espérance dans nos cœurs, il ne veut pas la briser par de continuelles frustrations ». Le Pape François a repris le cours de son cycle de catéchèses consacré à l’espérance chrétienne. Ce mercredi 20 septembre 2017, place Saint-Pierre, il a voulu s’adresser à la foule des fidèles « comme un éducateur, comme un père » pour parler du thème : « éduquer à l’espérance ». Il a ainsi dressé une liste de recommandations aux jeunes et à toute personne prête à apprendre, tutoyant son auditoire comme pour mieux le toucher.

    Compte rendu de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, le thème de la catéchèse de ce jour est « éduquer à l’espérance ». Si tu veux espérer, crois fermement que ce monde est le premier miracle que Dieu a fait ; que le Créateur meut toute chose vers le bien et attend chaque homme à la fin de son existence. Œuvre pour la paix parmi les hommes et n’écoute pas la voix de ceux qui répandent la haine et la division. Demande à Dieu le don du courage, et rappelle-toi que tu ne vis plus pour toi-même mais pour Jésus qui te donne la force de vaincre tes peurs. Par le baptême, ta vie est déjà plongée dans le mystère de la Trinité et tu appartiens à Jésus qui vit en toi, même dans l’épreuve. Aie toujours le courage de la Vérité et remets toute chose à Dieu dans la prière. Si tu pèches, relève-toi sans crainte, car le Fils de Dieu est venu pour toi, et, avec sa grâce, ne désespère jamais. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le groupe des Œuvres Pontificales Missionnaires, accompagné de Monseigneur Patrick Le Gal.
    Dieu ne déçoit pas, s’il a mis une espérance dans nos cœurs, ce n’est pas pour l’éteindre par de continuelles déceptions mais pour qu’elle fleurisse. Renouvelons notre attachement et notre confiance à Jésus vivant dans nos cœurs pour vaincre nos faiblesses et traverser nos épreuves.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Prière de Saint Ildephonse

    « Ô douce Vierge, illuminatrice des cœurs, guérissez mon aveuglement, illuminez ma foi, fortifiez mon espérance, allumez en moi la charité... Comme l'aurore brillante, vous avez précédé la course du Soleil éternel, vous éclairez le monde de la lumière de la grâce, vous illustrez l’Église par l'éclat de vos vertus.
    Ô glorieuse Souveraine, vous êtes celle dont parle l’Écriture en ces termes : Dieu dit : « que la lumière soit », et la lumière fut. Ô lumière pure, lumière ravissante, lumière illuminant le ciel, éclairant le ciel, faisant trembler l'enfer ! Lumière ramenant les égarés, fortifiant ceux qui languissent, réjouissant les Anges et tous les saints de la Cour céleste ! Ô lumière révélant les mystères, découvrant les choses cachées (1), dissipant les ténèbres ! Faites-nous voir nos souillures ; relevez nos ruines, dissipez nos ténèbres, guérissez les malades, éclairez les pécheurs dans la voie de la pénitence. »

    1. Ceci s'est passé à la lettre, en 1917, quand Notre-Dame du Rosaire se montre à Fatima. Dans une des apparitions, les rayons qui tombaient des mains de la Très Sainte Vierge procurèrent à la voyante une connaissance merveilleuse du grand mystère de la Sainte Trinité ; dans une autre, ces rayons éclairèrent l'enfer, en sorte qu'il fut donné aux trois enfants de contempler les damnés et l'océan de feu où ils sont plongés.

    St Ildephonse de Tolède (607-667), Sermon 17, pour le couronnement de la B.V.M., in P. J.-B. Gossellin s.j., Sujets d'Oraison pour tous les jours de l'année, Tome II (13. Le Saint Nom de Marie), 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.

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  • Audience générale du mercredi 30 août 2017

    Lors de l’audience générale de ce mercredi, tenue sur la Place Saint-Pierre, le Pape a poursuivi son parcours sur l’espérance chrétienne. Thème de la 32e étape de ses catéchèses sur ce sujet : « La mémoire de la vocation ravive l’espérance ».

    Le Pape s’est appuyé sur l’extrait du 1er chapitre de l’Évangile de St Jean, dans lequel l’évangéliste, qui écrit ce récit alors qu’il est à la fin de sa vie, raconte la naissance de sa vocation et celle d’André.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui je voudrais revenir sur la relation entre l’espérance et la mémoire, en particulier la mémoire de la vocation. Dans l’Évangile, la vocation de Jean et d’André est le commencement d’une amitié avec Jésus tellement forte qu’elle impose une communauté de vie et de passion avec Lui et les transforme en missionnaires. Comme pour leurs frères Simon et Jacques, ce fut une rencontre si heureuse qu’ils se rappelleront pour toujours ce jour qui illumina et orienta leur jeunesse. Toute vocation, mariage, vie consacrée, sacerdoce, commence par une rencontre avec Jésus qui donne une joie et une espérance nouvelles. Jésus veut des personnes qui font l’expérience que demeurer avec Lui donne un immense bonheur. C’est pour cela que le chrétien garde la flamme du jour où il est devenu amoureux de Jésus. Il y a des épreuves dans la vie, mais la route qui conduit à ce feu sacré, allumé une fois pour toutes, est connue. Nous ne faisons pas confiance à quelqu’un qui éteint l’enthousiasme en disant que rien ne vaudrait le sacrifice de toute une vie. Dieu nous veut capables de rêver comme Lui et avec Lui, tout en demeurant attentifs aux réalités. La dynamique fondamentale de la vie chrétienne est de se souvenir de Jésus, du feu d’amour avec lequel un jour nous avons conçu notre vie comme un beau projet, et raviver notre espérance à cette flamme. »

    « Je souhaite la bienvenue aux pèlerins de langue française, en particulier aux séminaristes et aux jeunes de Meaux, ainsi qu’aux pèlerins de Guinée avec leurs Évêques respectifs. Que votre pèlerinage à Rome vous aide à puiser avec espérance à la mémoire de l’Église et à la mémoire de votre rencontre avec Jésus ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale du mercredi 23 août 2017

    Lors de l’audience générale de ce mercredi 23 août 2017, tenue en salle Paul VI, le Pape François a poursuivi sa série de catéchèses sur l’espérance chrétienne. Pour la 31e étape de ce parcours, il s’est arrêté ce matin sur la nouveauté de l’espérance chrétienne, en s’appuyant sur une citation du Livre de l’Apocalypse : « Voici que je fais toutes choses nouvelles ».

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, l’espérance chrétienne est fondée sur la foi en Dieu qui fait toute chose nouvelle. L’horizon ultime du chemin du croyant est la Jérusalem céleste. Dieu usera avec nous d’une tendresse infinie comme un père accueille ses enfants après la peine. Nous croyons que la mort et la souffrance n’auront pas le dernier mot : être chrétien nous donne un regard nouveau rempli d’espérance. Le Règne de Dieu progresse inexorablement, comme un champ ensemencé, même si l’ivraie s’y mêle encore, mais à la fin le mal sera détruit. Notre vie a un sens : elle n’est pas un lent déclin mais une marche vers un avenir nouveau, où nous serons les héritiers des promesses de Dieu. Jésus nous accompagne et nous console sur le chemin, jusqu’au jour où tout sera accompli, lorsque Dieu prononcera son ultime parole de bénédiction. En ce jour nous serons vraiment heureux et nous pleurerons de joie. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Je vous invite, à l’occasion de votre pèlerinage à Rome, à renouveler votre vie d’union au Christ. Qu’il vous guide, chaque jour de votre vie, vers le bonheur de son Royaume.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Reprise des Audiences générales, mercredi 2 août 2017

    Après la pause estivale du mois de juillet, le Pape François a repris ce matin les audiences générales. Devant près de 7.000 pèlerins réunis en salle Paul VI dans un climat festif, le Saint-Père a poursuivi son cycle de catéchèses sur l’espérance chrétienne. Revenant sur le rite du baptême, il a exhorté les fidèles à porter la lumière du Christ dans le monde.

    Le compte-rendu de Samuel Bleynie à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nous avons un peu perdu la sensibilité au langage du cosmos que la disposition des églises ou les anciens rites du baptême mettaient en avant : l’occident où se couche le soleil, où meurt la lumière ; l’orient, où les ténèbres sont vaincues par la lumière de l’aurore, rappel du Christ, soleil surgi d’en haut à l’horizon du monde. Mais la signification de ce langage demeure intacte. Être chrétien, c’est regarder vers la lumière, même quand le monde est enveloppé par la nuit et les ténèbres. Par la grâce du Christ reçue dans le baptême, les chrétiens sont des hommes et des femmes qui croient que Dieu est Père ; que Jésus est descendu parmi nous ; que le Saint Esprit œuvre sans cesse pour le bien de l’humanité et du monde : c’est cela la lumière, l’espérance qui nous réveille chaque matin ! Un autre très beau signe de la liturgie baptismale nous rappelle l’importance de la lumière : la remise du cierge dont la flamme est allumée au cierge pascal, signe de la lente propagation de la résurrection de Jésus dans la vie des chrétiens. Quelle grâce quand un chrétien devient vraiment « porteur de Jésus » dans le monde, surtout pour ceux qui traversent le deuil, la détresse, les ténèbres et la haine ! Si nous sommes fidèles à notre baptême, nous diffuserons la lumière de l’espérance de Dieu et nous pourrons transmettre aux générations futures des raisons de vivre. »

    « Je souhaite la bienvenue aux pèlerins de langue française, venant en particulier de France et de Haïti. Que ce temps de vacances vous permette d’être toujours plus conscients que votre baptême est une source d’espérance que vous devez transmettre autour de vous ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Méditation - Avons-nous assez confiance en Dieu ?

    « Le Père Libermann disait qu'une des choses qui paralysent le plus les croyants et les empêchent d'avancer, c'est leur manque de confiance... Ils paraissent manquer de générosité, mais ils manquent surtout de confiance, car ils s'appuient beaucoup sur eux et un peu sur Dieu, au lieu de faire des actes de foi...
    Voilà ce que Dieu demande à ceux qui ont tout donné : la confiance. L'amour, la générosité, les œuvres, Dieu te les donnera en prime, et même la foi ; mais la foi, comme l'espérance et la charité, a ce privilège que, non seulement Dieu te la donne, mais que tu peux, en réponse, donner à Dieu ta confiance. Comme Abraham, tu peux donner à Dieu « un chèque en blanc ». Ne va pas ennuyer ton père spirituel avec d'autres combats que celui-là, car son devoir est de te ramener à la foi et, tant qu'il ne sent pas que tu as donné à Dieu toute ta confiance, il ne doit pas te permettre de poser les autres problèmes. Sinon, tu serais comme saint Pierre qui croit marcher sur les eaux parce qu'il fait beau. Le jour où tu seras dans la tempête, ne regarde pas tes pieds, ni la mer déchaînée, mais fixe les yeux uniquement sur Jésus en criant au secours. « Tu n'as encore rien demandé en mon nom, car tu n'as pas confiance. »

    Maintenant, si tu as peur, sache que cela peut aboutir à t'enfoncer dans la confiance. Si j'ose dire, c'est ta planche de salut ! Mais il faut éviter de fuir cette peur ou de te rassurer à bon compte. Le plus simple est de tomber au fond de ta peur et de dire à Dieu : « Aie pitié de moi, car je ne vois pas comment en sortir ! » Ne rate pas cette grâce si tu as peur ; je connais des êtres qui sont parvenus à la prière continuelle en se laissant tomber au fond de leur abîme de peur. Cesse de te défendre contre tes peurs, aie le courage d'avoir peur encore plus profondément, et tu trouveras Dieu dans cette profondeur. Dans un premier temps, tu passeras un mauvais quart d'heure, mais tu apprendras à supplier et ce sera ta libération. Tu ne te laisseras plus tromper par les faux problèmes de l'existence, mais tu mettras l'accent sur le vrai combat de la vie qui te donnera la victoire de la foi. »

    Jean Lafrance (1931-1991), Vous quand vous priez, dites : « Père... » (48), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1981.

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    Ivan Aivazovsky (1817-1900), La marche sur l'eau
    (Crédit photo)

  • Méditation - De la tristesse spirituelle

    « Il y a, sans doute, une tristesse spirituelle qui vient du Saint-Esprit et qui remplit nos cœurs de contrition, d'humilité, de crainte de Dieu. Mais celle-là est accompagnée de confiance et conduit promptement à la joie. Elle nous donne des forces pour faire pénitence, après quoi, elle nous relève par le sentiment des miséricordes divines. Quand, au contraire, la tristesse vient de nous, de nos propres pensées, elle nous pousse vers le désespoir et nous expose à nous perdre pour l'éternité. Saint Paul a très bien distingué ces deux tristesses : « Celle, dit-il, qui est selon Dieu, produit pour le salut une pénitence stable ; au lieu que la tristesse de ce monde produit la mort » (II Cor. VII, 10).

    La tentation de tristesse spirituelle est une des plus dangereuses, parce qu'elle se présente à nous d'une manière perfide en mettant sous nos yeux des faits réels dont nous sommes forcés de constater l'existence et la gravité. Ce sont des morts, des maladies, des revers de fortune, des calomnies, des persécutions ; ce sont surtout les péchés dont nous nous sommes rendus coupables. On ne peut pas nier l'évidence et alors comment éviter la tristesse ?... On l'évite en détournant l'attention de l'esprit de ces pénibles sujets et en s'efforçant de les oublier pour penser à autre chose. Quand saint Augustin sentait son âme trop brisée de douleur au souvenir de ses péchés, il lui tenait ce langage : « Allons, mon âme, détournez vos regards du spectacle de vos iniquités, de peur que vous ne tombiez dans l'abîme du désespoir. Portez-les sur la miséricorde infinie du Seigneur, afin de retrouver la joie et l'espérance et la force de le servir avec plus d'amour. » »

    P. Ludovic de Besse (1831-1910), La science du Pater (chap. XI, IV), Nouvelle édition, Coll. « Il Poverello » 1ère série XLIII, Société et Librairie S. François d'Assise, Paris - Librairie J. Duculot, Éditeur, Gembloux (Belgique), 1929.

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    Pompeo Batoni (1708-1787), Le retour de l'enfant prodigue
    Kunsthistorisches Museum, Vienne

    (Crédit photo)

  • Audience générale de ce mercredi 28 juin 2017

    L’espérance chrétienne comme force des martyrs : c’est le thème de la dernière audience générale du Pape François avant la pause estivale. Ce mercredi 28 juin 2017, le Pape a expliqué dans sa catéchèse que les « chrétiens sont des hommes et des femmes à contre-courant », qui doivent être humbles et pauvres, détachés des richesses et du pouvoir, et de soi-même.

    « L’unique force du chrétien est l’Évangile (1) », a-t-il souligné. « La persécution n’est pas en contradiction avec l'Évangile, elle en fait partie », a-t-il poursuivi. « S’ils ont persécuté notre Maître, comment pouvons-nous espérer être épargnés par la lutte ? » s’est-il interrogé. Pas question cependant de céder à la tentation du mal car « pour vaincre le mal, on ne peut pas partager les méthodes du mal ».

    « Les chrétiens, poursuit le Pape, doivent toujours se faire trouver sur l’autre versant du monde, celui choisi par Dieu : pas persécuteurs mais persécutés ; pas arrogants mais doux ; pas fumistes mais soumis à la vérité ; pas imposteurs mais honnêtes ». C’est dans cette perspective que « les chrétiens répugnent à l’idée que les auteurs d’attentats suicide puissent être appelés “martyrs” : il n’y a rien dans leur fin qui puisse s’approcher au comportement des enfants de Dieu », a-t-il réaffirmé.

    C’est ce style de vie fidèle à Jésus qui sera appelé par les premiers chrétiens d’un « très beau nom : “martyre” qui signifie “témoignage” », explique le Pape. « Les martyrs ne vivent pas pour eux, ils ne combattent pas pour affirmer leurs propres idées, ils acceptent de devoir mourir pour rester fidèles à l’Évangile ». Mais, précise-t-il, ce n’est pas « l’idéal suprême de la vie chrétienne parce qu’au-dessus (2) il y a la charité, c’est-à-dire l’amour vers Dieu et vers son prochain ».

    Le Pape a enfin rappelé que les martyrs d’aujourd’hui étaient plus nombreux que ceux des premiers temps du christianisme. Dans tous les cas, confesse-t-il, « on reste étonné face à la force avec laquelle ils ont affronté leur épreuve. Cette force est le signe de la grande espérance qui les anime : l’espérance certaine que rien ni personne ne pouvaient les séparer de l’amour de Dieu qui nous a été donné en Jésus-Christ ».

    Les audiences générales reprendront le mercredi 2 août.

    Source : Radio Vatican (XS).

    (1) « L’unica forza del cristiano è il Vangelo. » : l’Évangile n'est pas "l'unique" force du chrétien ; celui-ci puise sa force tour à tour dans la prière, dans l'Eucharistie, dans l'adoration du Saint-Sacrement, et en s'adressant à la sainte Vierge Marie, dans son union au Christ Lui-même, en demandant au Saint-Esprit son don de force... Le Pape François l'affirmera d'ailleurs lui-même dès le lendemain, dans son homélie pour la fête des Saints Pierre et Paul : « Dans l’Eglise c’est la prière qui nous soutient tous et nous fait surmonter les épreuves... La prière est la force qui nous unit et nous soutient... »
    (2) « al di sopra di esso vi [Il martirio] è la carità » : pourquoi placer la charité "au-dessus" du martyr ? Ces deux notions ne rivalisent pas l'une avec l'autre : c'est par charité (amour de Dieu et amour du prochain portés à leur paroxysme) que le martyr donne sa vie en sacrifice. [ndlr]

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, l’espérance est la force des martyrs. Jésus prévient ses disciples que l’annonce du Royaume suscite des oppositions : « Vous serez haïs à cause de mon nom ». En effet, le style de vie du chrétien va à contrecourant du monde. Il est humble et pauvre, détaché des richesses, du pouvoir, et surtout de lui-même. Telle une brebis au milieu des loups, il n’a pour arme que l’Evangile, n’usant jamais de la violence, répondant au mal par le bien. Il a choisi de vivre sur l’« autre versant du monde », celui que Dieu a choisi : non pas imposteur mais honnête, non pas arrogant mais doux, non pas menteur mais véridique, non pas persécuteur mais persécuté. Le chrétien ne perd pas l’espérance dans les épreuves, car Jésus qui a lui-même été persécuté n’abandonne pas son disciple. Le martyr ne vit pas pour soi, il ne combat pas pour affirmer ses idées personnelles, mais il accepte de mourir par fidélité à l’Evangile, pour l’amour de Dieu et du prochain, amour qui surpasse tout. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier la fanfare La Rosablanche, et les personnes venues de Suisse et de France.
    Je vous invite à lire la vie des martyrs, d’hier et d’aujourd’hui, pour découvrir avec quelle force ils ont affronté les épreuves. A leur exemple, mettons toute notre espérance en Jésus qui nous donne la force, dans l’abnégation et le sacrifice de soi, de faire le bien et d’accomplir notre devoir tous les jours de notre vie.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 21 juin 2017

    Le Pape François a poursuivi ce mercredi 21 juin 2017, place Saint-Pierre, son cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne. Lors de l’audience générale, le Saint-Père est revenu sur notre vocation à la sainteté, pour rejoindre cette longue suite de « témoins et compagnons de l’espérance ».

    Le compte-rendu de Samuel Bleynie à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français

    « Frères et sœurs, au jour de notre baptême, nous avons été confiés à l’intercession des saints, ces frères et sœurs "aînés", que la Lettre aux Hébreux nous présente comme une « multitude de témoins ». Leur existence nous rappelle que la vie chrétienne n’est pas un idéal inaccessible. Avec eux, nous ne sommes pas seuls. A chaque instant de notre vie, la main de Dieu nous protège et la présence discrète de cette multitude de frères qui nous ont précédés nous accompagne. Ainsi, les chrétiens, dans leur combat contre le mal, ne désespèrent pas ! L’intercession des saints est aussi invoquée dans la liturgie du mariage comme dans celle de l’ordination, afin de rappeler à ceux qui s’engagent pour la vie que la grâce de Dieu ne leur fera pas défaut. Fragiles sont nos forces, mais puissant est le mystère de la grâce à l’œuvre dans la vie des chrétiens. Alors, que le Seigneur nous donne l’espérance d’être saints. Car notre monde a besoin de personnes qui renoncent à toute domination et qui aspirent à la charité et à la fraternité, pour garder l’espérance ! »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins et les fidèles de langue française, venus de France et de Suisse. Par l’intercession de tous les saints, que le Seigneur nous accorde la grâce de croire profondément en Lui pour devenir image du Christ pour ce monde ! Et que la compagnie des saints nous aide à reconnaître que Dieu ne nous abandonne jamais, pour témoigner en ce monde de l’espérance. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Méditation - Le mystère de la Très Sainte Trinité

    « Quand je considère en moi-même l'éternelle félicité que notre Dieu nous a préparée ; quand je songe que nous verrons sans obscurité tout ce que nous croyons sur la terre, que cette lumière inaccessible nous sera ouverte, et que la Trinité adorable nous découvrira ses secrets ; que là nous verrons le vrai Fils de Dieu sortant éternellement du sein de son Père, et demeurant éternellement dans le sein du Père ; que nous verrons le Saint-Esprit, ce torrent de flammes, procéder des embrassements mutuels que se donnent le Père et le Fils, ou plutôt qui est lui-même l'embrassement, l'amour et le baiser du Père et du Fils ; que nous verrons cette unité si inviolable que le nombre n'y peut apporter de division, et ce nombre si bien ordonné que l'unité n'y met pas de confusion ; mon âme est ravie, chrétiens, de l'espérance d'un si beau spectacle, et je ne puis que m'écrier avec le Prophète : « Que vos tabernacles sont beaux, ô Dieu des armées ! mon cœur languit et soupire après la maison du Seigneur. » (1) »

    1. Psal. LXXXIII, 1.

    J.-B. Bossuet (1627-1704), Introduction au Sermon pour le jour de la Très Sainte Trinité (prêché vers 1659), in "Œuvres complètes de Bossuet" Tome 10, Paris, Librairie de Louis Vivès, Éditeur, 1863.
    Texte intégral à l'Abbaye Saint-Benoît.

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    Vicente López Y Portaña (1772-1850) : L'adoration de la Sainte Trinité
    Collection privée

    (Crédit photo)

  • Audience générale de ce mercredi 31 mai 2017

    L’Esprit-Saint nous rend capables d’espérer mais fait également de nous des « semeurs d’espérance », des consolateurs auprès des plus pauvres et des personnes rejetées : le Pape François l’a affirmé ce mercredi 31 mai 2017, lors de l’audience générale, Place St Pierre. A quatre jours de la Pentecôte, et devant des milliers de pèlerins venus à Rome pour fêter le Jubilé d’Or du Renouveau charismatique, le Souverain Pontife a centré sa catéchèse sur le rapport entre l’Esprit-Saint et l’espérance chrétienne.

    L’espérance est comme une voile, affirme le Pape : « elle recueille le vent de l’Esprit et le transforme en force motrice qui pousse le bateau vers le large ou vers le rivage ». Saint Paul, dans la lettre aux Romains souhaite que « nous débordions d’espérance par la puissance de l’Esprit-Saint ». Déborder d’espérance, explique le Saint-Père, signifie ne jamais se décourager. Et c’est justement l’Esprit-Saint qui rend possible cette espérance invisible, car il atteste à notre esprit que « nous sommes enfants de Dieu et ses héritiers ». L’Esprit de Dieu qui est en nous « nous pousse en avant, et c’est pour cela que l’espérance ne déçoit pas ».

    Mais l’Esprit-Saint ne nous rend pas seulement capables d’espérer, il fait de nous des « semeurs d’espérance ». « Un chrétien peut semer l’amertume, il peut semer la perplexité, mais si tu fais cela, tu n’es pas un bon chrétien », a mis en garde le Pape. Le chrétien doit au contraire « semer l’huile et le parfum de l’espérance, et non le vinaigre de l’amertume et de la désespérance ».

    L’Esprit-Saint fait également de nous des paraclets, c’est-à-dire des défenseurs de nos frères, les pauvres et les exclus. Et le Pape d’insister : « ce que l’Esprit-Saint fait pour chacun de nous, qui sommes ici sur cette Place, nous devons le faire pour ceux qui souffrent le plus », avant de souhaiter que la fête de la Pentecôte, « qui est l’anniversaire de l’Église », fasse des croyants des semeurs d’espérance pour tous ceux qui en ont besoin.

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, à proximité de la Solennité de la Pentecôte, nous nous rappelons que l’espérance est comme une voile ; elle recueille le vent de l’Esprit et le transforme en force motrice qui pousse le bateau, selon les cas, vers le large ou le rivage. Ainsi, l’Apôtre Paul souhaite que « nous débordions d’espérance par la puissance de l’Esprit Saint ». Car, les hommes ont besoin d’espérance pour vivre et de l’Esprit Saint pour espérer. L’Esprit nous rend capables « d’espérer contre toute espérance » car il atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu et ses héritiers. Et, par là-même, il nous permet d’être des semeurs d’espérance, d’être comme Lui et grâce à Lui, des « paraclets », c’est-à-dire des consolateurs et des défenseurs de nos frères, en particulier des pauvres et des exclus. Mais l’Esprit Saint nourrit aussi l’espérance dans toute la création qui attend avec impatience sa libération et il nous conduit à la respecter. Alors, que la fête de la Pentecôte nous trouve unis dans la prière avec la Vierge Marie, pour que le don de l’Esprit Saint nous fasse déborder d’espérance ! »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les membres de la Communauté de l’Emmanuel et de la Fraternité Pentecôte ainsi que les pèlerins venus de France, de Belgique et du Cameroun. Je salue les pèlerins du Bénin avec l’évêque Mgr. Vieira et ceux du Gabon avec l’évêque Mgr. Ogbonna Managwu. Avec la Vierge Marie, nous sommes unis dans la prière pour recevoir le don de l’Esprit Saint et déborder d’espérance. Ainsi, que l’Esprit Saint nous aide à être des semeurs d’espérance. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 24 mai 2017

    Comme chaque semaine, le Pape François a tenu l’audience générale, Place Saint-Pierre, ce mercredi 24 mai 2017, toujours sous le thème général de l’Espérance chrétienne. Le Souverain Pontife a centré sa catéchèse sur l’épisode biblique des disciples d’Emmaüs, dans l’Évangile selon Saint Luc : une véritable « thérapie de l’Espérance », selon le Pape.

    Sur la route de Jérusalem à Emmaüs, deux disciples marchent tristement. Ils ont le cœur lourd, peiné, rempli de déception. Ils avaient placé tous leurs espoirs en Jésus, et voilà que le Messie tant attendu, celui qui devait apporter la libération à Israël a été mis à mort. « Cette croix hissée sur le Calvaire était le signe le plus éloquent d’une défaite qu’ils n’avaient pas prévue », analyse le Pape, et cette fête de Pâque, où devait résonner le chant de la libération, « devint au contraire le jour le plus triste de leur vie », car « ces deux pèlerins avaient une espérance humaine ».

    Voici que Jésus apparait sur le chemin et fait route avec eux. « La rencontre de Jésus avec ces deux disciples semble tout à fait fortuite », mais, observe le Pape François, elle s'avère en réalité être « une thérapie de l’Espérance », et c’est Jésus lui-même qui la fait. Il connait certes le motif de leur tristesse et de leur déception, mais « il questionne et écoute », et leur laisse ainsi « le temps de sonder leur amertume ».

    Le Christ « marche avec toutes les personnes découragées qui avancent la tête baissée. Et en marchant avec elles, de manière discrète, il réussit à leur redonner l’espérance ». Il leur parle avant tout « à travers les Saintes Écritures ». « Qui prend en main le Livre de Dieu, précise le Saint-Père, ne rencontrera pas des histoires d’héroïsme facile, ou de conquêtes fulgurantes ». « La vraie espérance n’est pas à bas prix, elle passe toujours par des défaites », a-t-il ajouté. Car le Seigneur ne veut pas être aimé comme « un chef qui entraine son peuple à la victoire, en anéantissant ses adversaires dans le sang ». Notre Dieu a choisi plutôt la place que tous méprisent, une présence fragile, celle « d’une lampe qui brûle un jour froid et venteux ».

    Après avoir ouvert le cœur des disciples à l’intelligence des Écritures, le Christ « répète les gestes de l’Eucharistie », en prenant le pain, le bénissant, le rompant et en le donnant. « N’est-ce pas là toute l’histoire de Jésus ? Et également ce que doit être l’Église ? » demande le Pape. « C’est une rencontre rapide, mais qui contient en elle tout le destin de l’Église », affirme-t-il, car ce récit nous dit que la « communauté chrétienne n’est pas enfermée dans une citadelle fortifiée, mais qu’elle marche sur la route, y rencontre les personnes, avec leurs espérances et leurs déceptions. »

    « Nous tous, a conclu le Pape, dans notre vie, nous avons eu des moments difficiles, sombres ; des moments où nous marchions tristes, pensifs, sans horizon, avec seulement un mur devant nous. Et Jésus est toujours à côté de nous pour nous donner l’espérance, pour nous réchauffer le cœur et dire ‘avance, je suis avec toi’. » Voilà en somme le message d’Emmaüs : « Dieu marchera avec nous, toujours, même dans les moments les plus douloureux, (…), même dans les moments de défaite : là se trouve le Seigneur. Et c’est cela notre espérance. »

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui je m’arrêterai à l’expérience des disciples d’Emmaüs. Ces deux pèlerins, quittant Jérusalem à la suite de la mort de Jésus, avaient une espérance humaine. Leur rencontre avec Jésus sur la route semble fortuite. Leurs yeux ne sont pas en mesure de le reconnaître. Et alors Jésus commence une ‘thérapie de l’espérance’ ! Avant tout il questionne et écoute. Même s’il connaît déjà le motif de leur déception il leur laisse le temps de sonder en profondeur leur amertume. Il en ressort ce refrain de l’existence humaine : « Nous avions espéré » ! Mais, de manière discrète, Jésus marche avec toutes les personnes découragées, il réussit à redonner espérance. Il leur parle avant tout par les Écritures. Puis il répète le geste de l’Eucharistie. N’est-ce pas toute l’histoire de Jésus ? le signe de ce que doit être l’Église. Cette rencontre de Jésus nous dit que la communauté chrétienne n’est pas enfermée dans une citadelle fortifiée, mais qu’elle marche sur la route, y rencontre les personnes, avec leurs espérances et leurs déceptions. L’Église écoute les histoires de tous, pour leur offrir la Parole de vie, le témoignage de l’amour fidèle de Dieu. Alors le cœur des personnes peut brûler d’espérance. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française, en particulier le groupe catholique du Palais de Justice de Paris et la Communauté de l’Arche d’Ambleteuse, ainsi que toutes les personnes venant de Belgique, de France et de l’Île Maurice. A la veille de la fête de l’Ascension du Seigneur, soyez sûrs que, même à travers les apparences contraires, nous sommes toujours aimés de Dieu et que son amour pour nous ne cessera jamais. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Mois de mai, mois de Marie

    « Ô Mère très douce, vous m'appelez et me dites : Si quelqu'un est petit, qu'il vienne à moi. Les enfants ont toujours sur les lèvres le nom de leur mère, et ils l'appellent à chaque danger, frayeur ou difficulté. Ô très douce Mère, ô Mère très aimante, vous désirez que, pareil au petit enfant, je vous appelle toujours, que j'aie sans cesse recours à vous... Permettez donc que je vous invoque continuellement et vous dise : Ô ma Mère, Mère très aimable ! Ce nom me console entièrement, m'attendrit, me rappelle l'obligation que j'ai de vous aimer. Ce nom me porte à me confier à vous. Ma Mère, c'est ainsi que je vous appelle et veux vous appeler toujours. Après Dieu, vous êtes mon espérance, mon refuge, mon amour en cette vallée de larmes. Ô ma douce Reine et Mère, ravissez les cœurs de vos enfants par l'amour que vous leur témoignez. Ravissez également, je vous en prie, mon pauvre cœur qui désire tellement vous aimer. [...] Je veux vous aimer, ô très douce Mère, mais je crains, en même temps, de ne pas bien vous aimer, car j'entends dire que l'amour rend les amants semblables aux personnes aimées... Or, je me vois si dissemblable de vous ! Serait-ce donc un signe que je ne vous aime pas ? Vous êtes si pure, et moi si impur ! Si humble, et moi si orgueilleux ! Si sainte, et moi si unique ! Mais puisque vous m'aimez, rendez-moi semblable à vous ; c'est là ce que vous devez faire, ô Marie. Vous avez la puissance de changer les cœurs, prenez donc le mien et transformez-le. Montrez au monde combien est grand votre pouvoir en faveur de ceux que vous aimez ! Sanctifiez-moi et faites que je sois votre digne fils. » (cf. St Alphonse)

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (Lundi des Rogations, VIe mariale, méditation), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).

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    Vitrail de l'église de la Transfiguration à New-York (USA)

  • Audience générale de ce mercredi 26 avril 2017

    « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » : c’est sur cette parole du Christ dans l’Évangile de Matthieu que le Pape a appuyé sa catéchèse ce matin, lors de l’audience générale de ce mercredi 26 avril 2017, Place Saint-Pierre. Pour la 20e étape de son parcours sur l’espérance, le Pape François a insisté sur le caractère concret et actuel de la présence de Dieu parmi nous.

    « Notre Dieu n’est pas un Dieu absent, séquestré dans un ciel très lointain ; c’est au contraire un Dieu passionné par l’homme. » Le Pape l’a redit dans sa catéchèse, en répétant que « notre Dieu nous accompagne toujours, même si, par aventure, nous L’oublions ». « Notre existence est un pèlerinage, un chemin ». Le Pape François l’a redit en s’appuyant sur l’exemple d’Abraham qui s’est mis en marche, en quittant sa terre comme Dieu le lui avait demandé.

    Ce long voyage qui peut sembler absurde à vue humaine prend son sens si l’on sait que « Jésus nous assure non seulement de nous attendre au terme de notre long voyage, mais de nous accompagner dans chacun de nos jours ».

    « Les cieux passeront, la terre passera, les espérances humaines seront annulées, mais la Parole de Dieu est plus grande que tout et ne passera pas (…). Il n’y aura pas de jour de notre vie dans lequel nous cesserons d’être une préoccupation pour le cœur de Dieu ». C’est cette « proximité de Dieu » que l’on appelle la « Providence », a expliqué le Pape : cela signifie que Dieu « pourvoit à notre vie ».

    « L’espérance chrétienne trouve sa racine non pas dans l’attractivité du futur, mais dans la sécurité de ce que Dieu nous a promis et a réalisé en Jésus-Christ », a encore précisé le Pape, estimant si l’on traverse des phases de doute et d’obscurité, il faut « s’agripper à la corde ». Reprenant le célèbre verset du Psaume 23 (« Si je traverse la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi») , le Pape a rappelé que « l’homme voyageur, l’homme debout », doit se souvenir que « Dieu ne nous abandonne pas, que Dieu nous aime tendrement ».

    Au terme de l’audience générale, parmi les pèlerins francophones, le Pape a notamment un groupe des Œuvres Pontificales Missionnaires, venu avec le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, et les membres de la Communauté de l’Arche de Cognac, en Charente.

    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, notre Dieu n’est pas un Dieu lointain, mais un Dieu qui nous a dit : je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. L’homme n’est pas seul dans son pèlerinage ici-bas ; le chrétien, en particulier, n’est jamais abandonné du Seigneur qui lui promet de l’accompagner chaque jour ; et cette proximité de Dieu durera jusqu’à la fin des temps. Nous devons enraciner fermement dans notre esprit la certitude que Dieu, dans sa “providence”, pourvoira à tous nos besoins, qu’il ne nous abandonnera pas au moment de l’épreuve et de la nuit. L’espérance, souvent symbolisée par une ancre, est solide et certaine, car elle ne repose pas sur la force de la volonté humaine mais sur ce que Dieu a promis et réalisé en Jésus-Christ. Forts de ces promesses, les chrétiens peuvent continuer à espérer, confiants que Dieu travaille pour réaliser ce qui, humainement, parait impossible. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le groupe des Œuvres Pontificales Missionnaires, avec le Cardinal Philippe Barbarin, Archevêque de Lyon, ainsi que la Communauté de l’Arche de Jean Vanier, de Cognac, et tous les pèlerins venus de France et de Belgique.
    Nous sommes le peuple de Dieu en pèlerinage à la suite du Christ ressuscité, et nous savons que son amour nous précède, même dans les situations les plus difficiles. Je vous invite à porter cette lumière tout autour de vous.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.
  • Audience générale de ce mercredi 19 avril 2017

    Le christianisme « n’est pas une idéologie, ce n’est pas un système philosophique, mais c’est un chemin de foi qui part d’un événement dont ont été les témoins les premiers disciples de Jésus ». Quelques jours après Pâques, le Pape François a voulu parler du « Christ ressuscité, notre espérance tel que nous le présente saint Paul dans la première Lettre aux Corinthiens ». Lors de l’audience générale place Saint-Pierre, ce mercredi 19 avril 2017, il a ainsi poursuivi son cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne, se basant sur la résurrection.

    Le compte rendu de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, dans la lumière de Pâques, l’Apôtre Paul nous rappelle que le christianisme n’est pas une idéologie mais un chemin de foi qui part d’un évènement attesté par les premiers disciples de Jésus. Et, cet évènement n’est pas seulement la mort de Jésus mais plus encore sa résurrection, car c’est au matin de Pâques que naît notre foi. Paul lui-même a été saisi par cet évènement sur le chemin de Damas. Ainsi, même si nous sommes pécheurs, nous sommes appelés comme chrétiens à reconnaître avec étonnement et joie ce que Dieu réalise pour nous au matin de Pâques : son amour pour nous a vaincu notre plus implacable ennemi. Comme le proclame l’Apôtre Paul : « O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » (1 Co 15, 55). En ces jours de Pâques, nous proclamons nous aussi que Jésus est vivant au milieu de nous. Le Christ ressuscité est notre espérance. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes collégiens, lycéens et étudiants, ainsi que les fidèles des paroisses venus de France et de Suisse. Que l’Esprit Saint fasse grandir notre foi en Jésus ressuscité pour que l’amour de Dieu parvienne à vaincre en nous le péché et la mort. Que notre vie témoigne avec joie de l’espérance qui naît du tombeau ouvert au matin de Pâques. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce Mercredi Saint, 12 avril 2017

    C’est sous un soleil radieux et devant une foule nombreuse réunie place Saint-Pierre que le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne ce mercredi 12 avril 2017 durant l'audience générale. S’appuyant sur l‘épisode évangélique du grain qui meurt en terre pour donner du fruit, il a rappelé que Jésus aussi, venu sur Terre, est mort sur la croix d’où jaillit l’espérance nouvelle. À l’image du Christ, le Pape a alors invité les fidèles à donner leur vie par amour.

    Le compte-rendu de Samuel Bleynie à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, après les acclamations de la foule lors de l’entrée de Jésus à Jérusalem, les espérances terrestres de ces gens se sont écroulées devant la croix. En réalité, notre espérance est autre que celle du monde. Jésus a porté au monde une espérance nouvelle. Comme le grain de blé tombé en terre meurt et porte beaucoup de fruit, c’est au plus profond de l’abaissement de Jésus – qui est aussi le sommet de l’amour – qu’a germé notre espérance. Elle a germé par la force de l’amour. A Pâques, Jésus a transformé notre péché en pardon, notre mort en résurrection, notre peur en confiance. Quand nous choisissons de suivre Jésus, nous découvrons peu à peu qu’il n’y a pas d’autre chemin que l’amour humble pour vaincre le mal et donner espérance au monde. C’est le chemin de Dieu, le seul qui donne du fruit. Certes cet amour passe par la croix, le sacrifice, comme pour Jésus. La croix est le passage obligé, mais ce n’est pas le but. Le but c’est la gloire, comme nous le montre Pâques. L’amour fait naître la vie et donne sens à la souffrance. L’amour est le moteur qui fait progresser notre espérance. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française, en particulier les participants à la rencontre UNIV et les fidèles venant de France et de Belgique. Au cours de cette Semaine Sainte, je vous invite à contempler le Crucifié, pour comprendre qu’espérer avec Jésus c’est apprendre à voir déjà la résurrection dans la croix, la vie dans la mort. Regardez-le en lui disant : Avec toi rien n’est perdu, avec toi nous pouvons toujours espérer ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 5 avril 2017

    « L’espérance n’est pas un concept ou un sentiment, c’est une personne, le Christ » : le Pape l’a affirmé ce mercredi matin, au cours de l’audience générale hebdomadaire, Place Saint Pierre. Toujours dans le cadre thématique de l’espérance chrétienne, il a centré sa catéchèse sur un passage de la première Épitre de Pierre (1 P 3, 8-17), où l’apôtre invite les chrétiens à rendre raison de l’espérance qui est en eux.

    Pour le Pape, le secret de cette Épitre tient au fait qu’elle « plonge ses racines dans la Pâque », ce mystère que l’Église s’apprête à célébrer dans quelques jours. « Saint Pierre nous invite à adorer le Seigneur ressuscité et vivant dans nos cœurs, car c’est là qu’Il a fait sa demeure, depuis notre baptême ». Voilà pourquoi nous sommes appelés à rendre raison de l’espérance qui est en nous, affirme le Souverain Pontife, car cette espérance « n’est pas un concept, ou un sentiment, mais une personne : le Seigneur Jésus vivant et présent en nous et en nos frères (*) ».

    Ainsi donc, si le Christ habite en nos cœurs, nous ne devons point le cacher, mais au contraire le laisse se rendre visible, et agir en nous. « Ce serait une espérance faible, celle qui n’aurait pas le courage de sortir et de se faire voir », assure le Pape, pour qui cette espérance doit justement nous inciter à prendre Jésus pour modèle de vie. « Nous devons nous comporter comme Lui », en témoignant « douceur, respect et bienveillance envers notre prochain », et en pardonnant à ceux qui nous ont fait du tort. « Une personne qui n’a pas d’espérance ne réussit pas à pardonner, elle ne réussit pas à donner la consolation du pardon et à avoir la consolation de pardonner ». Et le Pape de prendre un exemple concret : « les mafieux pensent que le mal peut se vaincre avec le mal, c’est pour cela qu’ils cherchent la vengeance et font tant d’autres choses que nous tous savons. Mais ils ne savent pas ce que sont l’humilité, la miséricorde et la douceur. Pourquoi ? Parce que les mafieux n’ont pas d’espérance », a-t-il conclu.

    « Quand nous souffrons pour le bien, nous sommes en communion avec le Seigneur qui a accepté de souffrir et d’être mis en croix pour notre salut » a poursuivi le Pape, qui rappelle donc que « chaque fois que nous prenons le parti des petits et des marginaux, que nous répondons au mal en pardonnant et en bénissant, nous resplendissons comme des signes lumineux de l’espérance, et nous devenons des instruments de consolation et de paix selon le cœur de Dieu. »

    Source : Radio Vatican (MA).

    (*) : confusion récurrente du Pape François en l'emploi des mots et expressions "enfant de Dieu", "fils de Dieu", et "frères". Si "le Seigneur ressuscité" est en effet bien "vivant dans nos cœurs, car c’est là qu’Il a fait sa demeure, depuis notre baptême", c'est qu'il ne l'est pas en tout homme qui n'a pas encore reçu ce sacrement de l'initiation chrétienne ; "le Seigneur Jésus vivant" n'est donc pas "présent" indistinctement "en nos frères", ce mot englobant pour ce Pape tous les êtres humains créés par Dieu, qu'ils se déclarent athées, bouddhistes, musulmans, ou adorateurs de mamon... C'est ainsi qu'il déclarait par exemple dans sa première vidéo enregistrée pour l'intention de prière du mois de janvier 2016 : « Dans cette multitude, dans cet éventail de religions, nous avons une seule certitude pour tous : nous sommes tous enfants de Dieu. » Cette confusion, mainte fois présente dans ses interventions, surtout lorsqu'il s'agit des pratiquants de l'islam, n'a chez lui rien d'involontaire. [ndr]

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, l’Apôtre Pierre nous invite avec force à adorer le Seigneur ressuscité et vivant dans nos cœurs. C’est là qu’il a fait sa demeure depuis notre baptême en nous comblant de son amour et de la plénitude de l’Esprit Saint. Voilà pourquoi nous sommes appelés à rendre raison de l’espérance qui est en nous. Car, notre espérance, c’est le Seigneur vivant et présent en nous et dans nos frères. Ainsi, si le Christ habite dans nos cœurs, nous devons apprendre à nous comporter comme lui, en témoignant d’humilité, de miséricorde, de respect et de bienveillance envers le prochain. Quand nous souffrons pour le bien, nous sommes en communion avec le Seigneur qui a souffert pour notre salut. Aussi, chaque fois que nous prenons le parti des petits et des marginaux, que nous répondons au mal en pardonnant et en bénissant, nous resplendissons comme des signes lumineux de l’espérance et nous devenons des instruments de consolation et de paix selon le cœur de Dieu. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes des collèges et des lycées ainsi que les fidèles des paroisses venus de France et de Belgique. Que le Seigneur ressuscité et vivant dans nos cœurs nous aide à être des signes lumineux de l’amour dont Dieu nous a comblés et de l’espérance qui est en nous, auprès de tous, en particulier des petits et des pauvres. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.