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espérance - Page 3

  • Audience générale de ce mercredi 29 mars 2017

    Le Pape François a présidé ce mercredi 29 mars 2017 la traditionnelle audience générale du mercredi Place Saint-Pierre, en poursuivant son cycle de méditations sur l’espérance, revenant cette fois sur la figure d’Abraham.

    « L’espérance d’Abraham s’enracine dans sa foi : une espérance capable d’aller au-delà de toute espérance, de se manifester là où, humainement, il n’y a plus d’espérance, a expliqué le Saint-Père. Nous sommes invités à suivre l’exemple d’Abraham, en faisant confiance, non pas à nos sécurités, à nos raisonnements, à nos propres forces, mais au Dieu de la résurrection et de la vie qui maintient sa promesse à l’heure de l’épreuve et de la mort. »

    Au terme de sa catéchèse, le Pape a lancé un appel vibrant pour le pays d’Abraham, l’Irak, un pays fracturé par une guerre civile qui semble interminable. Le Pape avait salué auparavant une délégation interreligieuse irakienne, accompagnée par le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Leur présence a donné l’occasion au Pape d’exprimer son attachement à la pluralité religieuse en Irak.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, Abraham, notre père dans la foi, est aussi, selon saint Paul, notre père dans l’espérance. En effet, le Dieu qui se révèle à lui est le Dieu qui sauve, qui appelle à la vie, qui nous arrache au désespoir et à la mort. Dans la vie d’Abraham tout est prophétique et le devient pour nous. Dieu a ressuscité Jésus, en sorte que nous puissions passer en Lui de la mort à la vie. L’espérance d’Abraham s’enracine dans sa foi : une espérance capable d’aller au-delà de toute espérance, de se manifester là où, humainement, il n’y a plus d’espérance. Nous sommes invités à suivre l’exemple d’Abraham, en faisant confiance, non pas à nos sécurités, à nos raisonnements, à nos propres forces, mais au Dieu de la résurrection et de la vie qui maintient sa promesse à l’heure de l’épreuve et de la mort. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France ainsi que l’Association des Paralysés de France et la Communauté de la Source.
    Alors que nous nous préparons à célébrer la mort et la résurrection de Jésus, ayons toujours la ferme espérance de ressusciter un jour avec Lui. Que cette espérance nous donne la force de persévérer sur le chemin de notre vie.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 1er mars

    Le Carême comme chemin d’espérance : c’est le thème de la catéchèse que le Pape François a développé lors de l’audience générale place Saint-Pierre ce mercredi matin 1er mars 2017, lors du mercredi des Cendres, premier jour du Carême. « Cette perspective est tout de suite évidente si on pense que le Carême a été instituée dans l’Église comme un temps de préparation à Pâques. Cette période de quarante jours prend donc tout son sens du mystère pascal vers lequel il est dirigé » a ainsi expliqué le Pape devant plusieurs milliers de fidèles.

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui, nous entrons dans le temps du Carême, qui est une période de pénitence, non pas comme une fin en soi, mais comme un chemin destiné à nous faire ressusciter avec le Christ, à renouveler notre identité baptismale, à renaître de l’amour de Dieu.  Pour cette raison, le Carême est un temps d’espérance. Le sens nous en est donné dans l’expérience fondamentale de l’exode des Israélites depuis l’Égypte vers la Terre promise. C’est un chemin de l’esclavage vers la liberté, un chemin d’espérance s’inscrivant dans le plan de salut de Dieu qui veut pour son peuple la vie et non la mort. Ainsi, la Pâque de Jésus, son exode, nous ouvre la route vers la vie éternelle : par le don de sa vie, nous sommes sauvés de l’esclavage du péché. Mais, le don de notre salut est une histoire d’amour, d’où la nécessité de notre « oui » et de notre participation. Si Jésus nous donne l’eau vive de son Esprit, il nous incombe d’aller boire à sa source dans les sacrements, dans la prière, dans l’adoration. Alors, à la lumière de l’espérance de la Vierge Marie qui, dans la nuit de la passion et de la mort de son Fils, continue à espérer en la victoire de l’amour de Dieu, commençons avec joie ce chemin d’espérance. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes de Paris, Pignan, Saint Cloud et de Suisse ainsi que les fidèles venant de Belgique. Que le Carême soit pour nous un chemin de joie et d’espérance, grâce à la force de l’amour miséricordieux du Seigneur et l’aide de la Vierge Marie, afin que nous puissions ressusciter avec le Christ. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 22 février 2017

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, la création est un don merveilleux que Dieu a placé entre nos mains. Mais, quand il se laisse prendre par l’égoïsme, l’être humain ruine les plus belles choses qui lui ont été confiées. Alors le Seigneur nous offre une nouvelle perspective de libération, de salut universel. Ainsi, saint Paul nous invite à nous mettre à l’écoute des gémissements de la création, des êtres humains et ceux de l’Esprit dans notre cœur. Ces gémissements ne sont pas stériles. En effet, si le chrétien sait reconnaître en lui et autour de lui les signes du mal, en même temps il a appris à lire tout cela avec les yeux du Christ Ressuscité. Dans l’espérance, nous savons que, par sa miséricorde, le Seigneur veut guérir définitivement les cœurs blessés et humiliés, tout ce que l’homme a défiguré. Trop souvent nous sommes tentés par la déception ou le pessimisme. Que l’Esprit-Saint nous vienne en aide, lui qui voit au-delà des apparences négatives du présent et nous révèle déjà les cieux nouveaux et la terre nouvelle que le Seigneur prépare pour l’humanité. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française, en particulier les laïcs du Mans avec l’évêque, Mgr Yves Le Saux, les servants d’autel de Metz, avec l’évêque Mgr Jean-Christophe Lagleize, ainsi que les paroisses et les jeunes venant de France et du Canada.
    Que l’Esprit-Saint soit pour chacun de vous un guide sur les chemins de votre vie et vous affermisse dans l’espérance ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 15 février 2017

    « L’espérance ne déçoit pas » : c’est sur cette parole tirée de la Lettre de saint Paul aux Romains que le Pape François, devant les Romains d’aujourd’hui et les pèlerins venus à Rome dans le cadre de l’audience générale de ce 15 février 2017, a développé ce matin une nouvelle étape de sa série de catéchèses sur l’espérance chrétienne. Il a invité les chrétiens à assumer cette espérance en liant leur fierté avec une fraternité vécue en actes.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, depuis notre enfance, nous savons qu’il n’est pas bien de se vanter : c’est à la fois une marque d’orgueil et un manque de respect envers les autres. Pourtant, l’Apôtre Paul nous exhorte à nous enorgueillir de l’abondance de la grâce dont nous avons été comblés en Jésus-Christ, au moyen de la foi. Nous sommes ainsi invités à reconnaître, dans la lumière de l’Esprit Saint, que tout est grâce, pour être en paix avec Dieu, avec nous-mêmes, et avec toutes les personnes rencontrées. L’Apôtre nous exhorte aussi à nous enorgueillir de nos épreuves. Car la paix que le Seigneur nous offre n’est pas synonyme d’absence de déceptions ou de souffrances. Elle est ce don extraordinaire qui permet de reconnaître que Dieu nous aime et qu’il est toujours à nos côtés. Et ce don produit en nous la patience car nous savons que rien ne pourra nous séparer de l’amour du Seigneur. Pour cette raison, l’espérance chrétienne est sûre et nous sommes appelés à nous en faire les « canaux » auprès de tous, avec humilité et simplicité. Car, notre plus grand orgueil est d’avoir comme Père un Dieu qui ouvre sa maison à tous les hommes, pour que nous apprenions en fils à nous réconforter et à nous soutenir les uns les autres. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes et les paroisses venant de France et de Suisse. Que l’Esprit Saint ouvre nos cœurs à l’amour dont Dieu nous a comblés pour que nous devenions en Jésus-Christ les témoins de l’espérance auprès de tous, en particulier des petits et des pauvres. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 8 février 2017

    L’espérance chrétienne est source de réconfort mutuel et de paix. C’est sur ce thème que le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse lors de l’audience générale de ce mercredi 8 février. Devant un parterre de fidèles en Salle Paul VI au Vatican, le Saint-Père a souligné que ce sont les petits et les pauvres qui nous enseignent et font vivre cette espérance.

    Compte rendu à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, l’Apôtre Paul nous enseigne que l’espérance chrétienne n’est pas seulement personnelle, mais aussi ecclésiale. Toute la communauté, en premier lieu les pasteurs, doit se faire proche des frères les plus éprouvés et qui perdent courage, par le réconfort de la consolation et de la compassion. On ne peut espérer tout seul. Pour se nourrir, l’espérance a besoin d’un « corps » dans lequel les membres se soutiennent les uns les autres. Mais seuls espèrent vraiment ceux qui font l’expérience de leur pauvreté et de leurs limites et restent confiants dans le Seigneur. Ce sont eux qui donnent le plus fort témoignage qu’au-delà de la tristesse et de la mort, le Seigneur aura le dernier mot. Ce témoignage d’espérance ne doit pas rester clos dans les limites de la communauté chrétienne. Il doit résonner au dehors comme un appel à construire des ponts et non des murs, à vaincre le mal par le bien, l’offense par le pardon. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France. Je serai de tout cœur en communion avec les pèlerins qui, samedi, fêterons Notre Dame de Lourdes, en particulier les malades. Que la Vierge Immaculée leur donne le courage de l’espérance et les garde dans la paix.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 1er février 2017

    Dans le cadre de l’audience générale de ce mercredi 1er février 2017, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur l’espérance. Après une série d'interventions consacrées à l'espérance dans l'Ancien Testament, il s'est cette fois penché sur le Nouveau Testament, à la lumière de l'évènement pascal, en s’appuyant sur la Première Lettre de saint Paul aux Thessaloniciens. Le Saint-Père a rappelé que face à la mort les chrétiens ne doivent pas succomber à la tentation de la peur, mais au contraire avoir conscience qu’il s’agit d’un passage vers la rencontre du Seigneur.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, dans le Nouveau Testament, l’espérance prend une dimension extraordinaire en raison du mystère pascal. Saint Paul s’adresse à la toute jeune communauté de Thessalonique, traversée par les épreuves, mais solidement enracinée dans la foi. Elle célèbre avec joie la résurrection de Jésus dont les conséquences sont décisives pour l’histoire du monde comme pour tout homme. Si notre foi est mise à l’épreuve dans les moments les plus difficiles de notre vie, l’espérance du salut nous rend solides et nous console. Elle nous fait attendre une promesse déjà réalisée en Jésus-Christ. Cette espérance est, non seulement le désir et la possibilité, mais la certitude de notre résurrection à venir et de celle des défunts de nos familles. Espérer c’est donc apprendre à vivre dans l’attente, mais pour cela un cœur pauvre et humble est nécessaire. Et nous sommes invités à prier pour que les personnes aimées qui nous ont quittées vivent avec le Christ et en communion avec nous. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France.
    Demandons au Seigneur de renforcer notre espérance en la résurrection, de sorte que nous puissions apprendre à vivre dans l’attente certaine de la rencontre avec Lui et avec tous ceux qui nous sont chers. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 25 janvier 2017

    Le Pape François a poursuivi ce mercredi 25 janvier sa catéchèse sur l’espérance. Lors de l’audience générale tenue dans la salle Paul VI, le Souverain Pontife est revenu sur l’une des femmes emblématiques de l’Ancien Testament : Judith, qui a su ramener la confiance de son peuple en Dieu, un exemple de courage et d’espérance a-t-il expliqué.

    Compte-rendu d’Olivier Bonnel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, parmi les visages de femmes que nous présente l’Ancien Testament, ressort celui d’une grande héroïne : Judith. Alors que son peuple, assiégé par l’armée de Nabuchodonosor, connaît une situation désespérée, et que plus personne n’est vraiment capable d’espérer, Judith lui demande de revenir à la confiance en Dieu, qui agira certainement. Car le Seigneur est le Dieu du salut, quelle que soit la forme que celui-ci prenne. Ainsi, à l’exemple de Judith, laissons l’espérance vaincre nos peurs. Ce n’est pas à nous qu’il revient d’enseigner à Dieu ce qu’il doit faire : il sait mieux que nous ce dont nous avons besoin. Nous devons lui faire confiance, en acceptant que son salut et son aide nous parviennent par des chemins différents des nôtres. Le chemin que Judith nous indique n’est pas celui de la résignation mais celui de la confiance, de l’attente dans la paix, de la prière et de l’obéissance. Ainsi, Judith, femme pleine de foi et de courage, nous conduit, avec son peuple, sur les chemins de l’espérance où nous trouverons la joie à la lumière de la Pâque du Seigneur Jésus. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les fidèles du diocèse d’Arras. En ce jour de la fête de la Conversion de l’Apôtre Paul, que son appel à marcher sous la conduite de l’Esprit Saint, nous aide à grandir dans la confiance en la Providence de Dieu, et à devenir des témoins de l’espérance. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 18 janvier 2017

    « La prière motivée par l’espérance, nous obtient le salut de Dieu » : c’est ce qu’a affirmé le Pape, lors de l’audience générale de ce mercredi 18 janvier. Devant des milliers de pèlerins rassemblés dans la salle Paul VI, il a poursuivi son cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne, s’attardant cette fois sur le lien entre la prière et l’espérance.

    Compte-rendu de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, le récit du prophète Jonas nous enseigne que la prière, motivée par l’espérance, nous obtient le salut de Dieu. Lorsque, dans la tempête et devant la mort imminente, les marins faisaient l’expérience de leur fragilité, ils demandaient à Jonas de prier avec eux. L’espérance se faisait alors prière : « Peut-être que Dieu s’occupera de nous, pour nous empêcher de périr ». En réponse à leur espérance, non seulement ils ne périssent pas dans la tempête, mais ils reconnaissent le vrai et unique Seigneur. De même, les habitants de Ninive firent pénitence et évitèrent la destruction de leur ville, en espérant le pardon de Dieu : « Qui sait si Dieu ne se ravisera pas, et alors, nous ne périrons pas ». Ainsi, à la lumière du mystère pascal, la perspective de la mort peut devenir pour chacun de nous l’occasion de connaître l’espérance et de rencontrer le Seigneur. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France, et les pèlerins de Nouvelle Calédonie.
    La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens commence aujourd’hui. Notre espérance d’unité s’exprime par notre prière, c’est une espérance qui ne déçoit pas. Je vous invite à prier à cette intention.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 11 janvier 2017

    Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, tenue en salle Paul VI, le Pape François a poursuivi sa série de catéchèses sur l’espérance, en évoquant cette fois-ci un passage de l’Ancien Testament : le Psaume 115, qui dénonce les « fausses espérances dans les idoles ». Le Pape a rappelé qu’il fallait se méfier des faux prophètes qui diffusent des illusions.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, les Saintes Écritures nous mettent en garde contre les fausses espérances en dénonçant, en particulier, les idoles en lesquelles nous sommes tentés de mettre notre confiance. Face aux difficultés de la vie, l’homme fait l’expérience de la fragilité de sa foi et sent le besoin de certitudes diverses, de sécurités et de consolations concrètes qui semblent remplir le vide de la solitude et adoucir la peine à croire. Au lieu de favoriser la vie elles conduisent à la mort. Telles sont les idéologies avec leur prétention d’absolu, les richesses, le pouvoir et le succès avec leur illusion d’éternité et de puissance, la santé et la beauté physiques auxquelles tout est parfois sacrifié. Il est nécessaire, bien que demeurant dans le monde, de nous défendre de ces illusions du monde, et de nous en remettre à Dieu qui, seul, donne sa bénédiction. Espérer en Dieu nous fait partager sa vie et fait de nous ses enfants ; nous recevons sa bénédiction et nous sommes sauvés. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier la Communauté du Séminaire Saint-Sulpice, d’Issy-les-Moulineaux.
    Le temps de Noël qui vient de s’achever a réveillé notre espérance. Que cette espérance entre maintenant dans notre vie de tous les jours, qu’elle nous soutienne dans les difficultés et donne sens à notre existence.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 4 janvier 2017

    Le Pape François a poursuivi ce mercredi 4 janvier 2017 salle Paul VI sa série de catéchèse sur l’espérance chrétienne. Il s’est concentré sur la figure de Rachel qui nous parle de « l’espérance dans les larmes » tel qu’en a parlé le prophète Jérémie. Ce dernier, qui écrit au moment de la conquête assyrienne du royaume du Nord, faisant de Rachel le symbole de toutes les mères, explique dans ses Lamentations, que cette mère ne voulait pas être consolée de la disparition de ses fils. Sa douleur est ainsi proportionnelle à son amour, a expliqué le Pape aux fidèles réunis. « Rachel renferme en elle la douleur de toutes les mères du monde, de tout temps, et les larmes de chaque être humain qui pleure des pertes irréparables ».

    Le compte rendu de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, le prophète Jérémie nous présente Rachel, l’ancêtre du peuple de Dieu, comme un modèle d’espérance dans les larmes. Rachel a perdu pour toujours ses enfants, ils « ne sont plus ». Elle représente la souffrance de toutes les mères du monde et de tous les temps, les larmes de tous ceux qui vivent une perte irréparable. Rachel refuse d’être consolée, refus qui exprime l’amertume de ses larmes et la profondeur de sa souffrance. De fait, pour parler d’espérance à une personne désespérée il faut d’abord partager sa souffrance et s’unir à ses larmes. Le Seigneur répond à celles de Rachel par une promesse qui, maintenant, peut être la cause d’une vraie consolation : le peuple reviendra d’exil et vivra, libre dans la foi. Saint Matthieu applique ce texte de Jérémie à la persécution des Innocents, tués à cause de Jésus. Le Fils de Dieu est entré dans la douleur des hommes, il l’a portée jusqu’au bout. Née dans les larmes, sa parole est pour toujours parole de consolation. Les pleurs de Marie également, comme ceux de Rachel, ont suscité l’espérance et la vie nouvelle. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    La lumière de Noël éclaire désormais toute notre existence. Même si la vie est parfois difficile et les difficultés et les inquiétudes ne manquent pas, je forme le vœu que le Seigneur Jésus vous garde tout au long de cette année dans l’espérance de la foi et qu’il vous accorde la vraie joie des enfants de Dieu.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 28 décembre 2016

    L’espérance est un chemin difficile, mais elle ne déçoit pas : le Pape l’a rappelé lors de l’audience générale, qu’il a tenue dans la salle Paul VI, ce mercredi 28 décembre. Poursuivant son cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne, le Pape a longuement évoqué la figure d’Abraham, qui malgré sa vieillesse et l’âge avancé de sa femme, Sarah, crut « contre toute espérance » en la Parole de Dieu qui lui promettait un fils.

    Le compte-rendu de Manuella Affejee à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous rappelons aujourd’hui la grande figure d’Abraham qui crut « contre toute espérance » en la parole de Dieu qui lui promettait un fils. L’espérance est cette capacité de croire au-delà des raisonnements humains, de la sagesse et de la prudence du monde ; de croire en l’impossible. Mais c’est un chemin difficile ! Abraham crie son découragement et sa peine à garder confiance, afin que Dieu le soutienne dans son espérance. L’espérance n’est pas une certitude qui mettrait à l’abri du doute ou de la perplexité, elle ne dispense pas de voir la dure réalité, ni d’en accepter les contradictions. Dans la nuit Dieu maintient sa promesse et ne donne comme signe à Abraham que celui de lui demander de continuer à croire et à espérer. Il lui montre les étoiles du ciel, que tout le monde peut voir, mais Abraham y découvre, avec les yeux de la foi, le signe de la fidélité de Dieu. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Avec vous je rends grâce au Seigneur pour tout ce qu’il nous a donné au cours de cette année qui s’achève. Je vous souhaite une sainte et heureuse année 2017 ; qu’avec le secours de la Vierge Marie, le Seigneur nous garde dans l’espérance en la réalisation de ses promesses, fermes dans la foi et toujours attentifs aux besoins de nos frères.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 21 décembre 2016

    « Nos sécurités ne nous sauveront pas, seule l’Espérance en Dieu le peut » : c’est ce qu’a affirmé le Pape François, lors de l’audience générale, ce mercredi matin, 21 décembre 2016, en salle Paul VI. Le Souverain Pontife a poursuivi son cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne. Cette espérance qui entre dans le monde à Noël, avec l’incarnation du Fils de Dieu.

    La naissance de Jésus, dans l’humble grotte de Bethléem, nous parle d’une espérance « fiable, visible et compréhensible, car fondée sur Dieu ». En entrant dans le monde, Jésus « nous donne la force de marcher avec Lui, vers le Père qui nous attend ». Voilà ce que signifie « espérer », pour le chrétien.

    Et le Pape de proposer l’exemple de la Crèche, laquelle, « dans sa simplicité, transmet l’espérance dans chacun des personnages » : Marie, celle qui a dit « oui », celle qui a été durant neuf mois l’Arche de l’Alliance éternelle, qui contemple l’Enfant emmailloté, et « voit en Lui l’amour de Dieu venu sauver son peuple et toute l’humanité » ; saint Joseph, qui a cru à la parole de l’ange et a nommé l’Enfant ‘Jésus’ ; les bergers, pauvres et les humbles, qui reconnaissent dans cet Enfant la réalisation de la promesse de Dieu, et espèrent que le salut s’accomplira pour chacun d’eux. Celui qui s’appuie sur ses propres sécurités, surtout matérielles, n’attend pas le salut de Dieu, a poursuivi le Pape, seule l’Espérance en Dieu nous sauvera, a-t-il insisté.

    Aussi les bergers, comme le chœur des Anges, se réjouissent-ils, car « l’espérance chrétienne s’exprime dans la louange et l’action de grâce à Dieu, qui a inauguré son Règne d’amour, de justice et de paix ».

    « En contemplant la crèche, a conclu le Pape, accueillons Jésus, germe de l’espérance que Dieu dépose dans les sillons de notre histoire personnelle et communautaire. Car chaque ‘oui’ à Jésus qui vient est un germe d’espérance ».

    Source : Radio Vatican (CV-MA).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, à quelques jours de Noël, je voudrais réfléchir à ce moment où, pour ainsi dire, l’espérance est entrée dans le monde, avec l’incarnation du Fils de Dieu. La naissance du Christ nous parle d’une espérance fiable, visible et compréhensible, parce que fondée sur Dieu. Espérer pour le chrétien signifie la certitude d’être en chemin avec le Christ vers le Père qui nous attend. Ainsi, dans sa simplicité, la crèche transmet l’espérance à travers chacun des personnages : Jésus, en qui l’espérance de Dieu et l’espérance de l’homme se rencontrent ; Marie, Mère de l’espérance, qui contemple l’Enfant et voit en Lui l’amour de Dieu venu sauver son peuple et toute l’humanité ; et Joseph, qui a cru à la parole de l’ange et qui a nommé cet Enfant « Jésus », un nom qui est une espérance pour chaque homme. Dans la crèche, les bergers représentent les humbles et les pauvres : ils voient dans cet Enfant la réalisation de la promesse de Dieu et ils espèrent que son salut s’accomplira pour chacun d’eux. Ils se réjouissent quand ils reconnaissent dans cet Enfant le signe donné par les anges. Car l’espérance chrétienne s’exprime dans la louange et l’action de grâce à Dieu qui a inauguré son Règne d’amour, de justice et de paix. En contemplant la crèche, accueillons Jésus, germe de l’espérance que Dieu dépose dans les sillons de notre histoire personnelle et communautaire. Car chaque « oui » à Jésus qui vient est un germe d’espérance. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de Paris, Saint Cloud et Reims. Pour naître à l’espérance que Dieu nous donne, avec Marie, Joseph et les bergers, ouvrons nos cœurs à Jésus et accueillons en Lui tout l’amour de Dieu pour chacun de nous. Bon Noël à tous. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

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    Lors de cette audience générale, le Pape François est revenu sur la crise politique qui secoue actuellement la République démocratique du Congo, avec l’arrivée à échéance, hier, du mandat du président Joseph Kabila, sans qu’une élection n’ait été organisée pour lui trouver un successeur.

    Des violences ont encore secoué la capitale Kinshasa, et d'autres villes du pays hier notamment Lubumbashi, faisant neuf morts selon le gouvernement et une vingtaine selon la mission de l’Onu dans le pays.Dans ce contexte, le pape François a voulu lancer un nouvel appel pour la paix et la concorde nationale.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 14 décembre 2016

    « La plus grande joie de Noël » est « la paix intérieure » intimement liée à la conviction que le Seigneur efface les péchés. C’est un message d’espérance que le Pape François a transmis ce mercredi matin lors de l’audience générale qui s’est tenue salle Paul VI au Vatican. En ce temps de l’Avent, le Saint-Père dans sa catéchèse, a commenté un passage du livre d’Isaïe soulignant que le prophète nous aide à nous ouvrir à l’espérance du salut.

    Le compte rendu de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, à l’approche de Noël le prophète Isaïe nous ouvre à l’espérance du salut. Le Seigneur veut libérer Jérusalem : « Me voici ! ». Il se fait proche du « petit reste » d’Israël qui, à travers les épreuves, résiste dans la foi et verra bientôt les merveilles de Dieu : « Comme ils sont beaux, sur les montagnes, les pas du messager qui annonce la paix ». C’est l’annonce joyeuse du Règne de Dieu qui se penche sur les hommes pour leur offrir sa miséricorde, Règne instauré en Jésus Christ. Lorsque tout semble perdu et que la foi chancelle face à tant de réalités négatives, cette joyeuse nouvelle de Noël retentit : Dieu vient, et il refait toute chose nouvelle ; le mal ne triomphera pas toujours, le désespoir est vaincu. Chacun de nous est à son tour appelé à se réveiller, à l’invitation du prophète, et à devenir, pour les autres, messager de paix, de justice et de vérité. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française venus de différents pays.
    Je vous souhaite un bon pèlerinage à Rome et je vous invite, devant la crèche, à vous laisser toucher par Dieu qui pour nous s’est fait enfant, un Dieu qui abandonne sa grandeur pour se faire proche de chacun de nous.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 7 décembre 2016

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé

    « Frères et sœurs, nous commençons une nouvelle série de catéchèses sur le thème de l’espérance chrétienne. En ce temps de l’Avent, temps de l’attente, il est particulièrement important de réfléchir sur l’espérance. Dans son Livre, le prophète Isaïe adresse au peuple une annonce de consolation : « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu ». Dieu le Père console en suscitant des consolateurs à qui il demande d’encourager le peuple. Pour cela le prophète invite à préparer le chemin du Seigneur, en s’ouvrant à ses dons de salut. La consolation commence par la possibilité de marcher sur le chemin de Dieu, un chemin à préparer dans le désert pour pouvoir retourner chez soi, un chemin de salut et de libération. Le désert est un lieu où il est difficile de vivre, mais on peut y marcher non seulement pour revenir chez soi, mais pour revenir à Dieu, espérer et sourire. La vie est souvent un désert, mais si nous nous confions à Dieu, elle peut devenir une autoroute belle et large. Il suffit de ne jamais perdre l’espérance, de continuer à croire, toujours, malgré tout. Et, comme nous le montrent ceux qui entourent Jésus à sa naissance, ce sont les petits, rendus grands par leur foi, qui savent continuer à espérer. Laissons-nous donc enseigner l’espérance, attendons avec confiance la venue du Seigneur et quel que soit le désert de nos vies, il deviendra un jardin florissant. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le Collège Saint-Régis Saint-Michel, du Puy-en-Velay, et les membres du « Service d’optimisation des homélies ». A la veille de la solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, demandons-lui de nous aider à marcher dans l’espérance à la rencontre de son Fils et à accueillir avec joie sa venue. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Noël 2016 : avec l'AED, donner l'espérance aux chrétiens du Moyen-Orient

  • Préparation à la mort, prière de Ste Gertrude

    « O Cœur aimé plus que toutes choses, le cri de mon propre cœur s'élève vers vous. Ayez souvenir de moi ; que la douceur de votre charité rende, je vous en supplie, le courage à ce cœur. Que votre miséricorde la plus choisie s'émeuve en ma faveur ; car, hélas ! en moi le mal abonde et le bien n'existe pas. Par les mérites de votre précieuse mort, ô mon Jésus, de cette mort qui a suffi pour acquitter la dette universelle, remettez-moi tout le châtiment que j'ai mérité, et restituez-moi en vous-même tous les biens que j'ai perdus ; attirez-moi à vous avec tant d'efficacité que l'ardeur du divin amour m'ayant transformée tout à coup, je trouve grâce à vos yeux, et que j'obtienne cette miséricorde que vous m'avez méritée lorsque, par amour de mon amour, vous avez défailli et êtes mort sur la croix. Donnez-moi, ô mon cher Jésus, de vous aimer vous seul en toutes choses et par-dessus toutes choses, de m'attacher à vous avec ardeur, d'espérer en vous et ne mettre aucune borne à mon espérance.
    Accordez-moi de rendre à votre mort l'hommage qui lui est dû, en me donnant à goûter sans retard, à l'heure de mon trépas, le très doux fruit de ma rédemption, le mérite infini de votre propre mort, avec toute l'efficacité que vous m'avez souhaitée au moment où, dévoré de la soif de mon salut, vous rendiez l'esprit, ayant racheté mon âme au prix si élevé de votre sang.
    O amour, que ton adieu me soit doux à l'heure de ma mort, et que mon repos dans ta paix soit rempli de délices ! Amen. »

    Ste Gertrude (fêtée ce jour), Prière extraite des "Exercices de Sainte Gertrude" (Septième exercice, A None), Introduction, Traduction et Notes par Dom Albert Schmitt, A Paris, Éditions d'Histoire & d'Art, Librairie Plon, 1942.

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    Miguel Cabrera (Mexique, 1695-1768), Sainte Gertrude
    Dallas Museum of Art (Spanish colonial art gallery)

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  • Méditation - Prenons un peu de hauteur !

    « Consultons encore ceux qui ont disparu à nos yeux. Si Dieu leur permet de voir tout ce qui se passe ici-bas, qu'ils ont pitié de nos mouvements, de nos guerres, de nos intrigues, de nos espérances, de nos chagrins ! Ils nous regardent comme nous voyons les enfants qui font de petits édifices de carton ou de boue, se désoler, s’affliger, se lamenter lorsque le vent ou le passant vient à abattre leur ouvrage, ou bien comme nous voyons les fourmis s’entre-disputer un brin de paille, un grain de millet ou de froment. Entrons nous-mêmes en esprit dans le lieu du repos éternel. La figure du monde nous éblouit, c'est que nous le voyons de trop près. Voyons-le du lieu où nous serons dans cinq ou six millions d'années d’ici. Paraîtra-t-il encore ? sera-ce une étoile obscure et nébuleuse ? sera-ce un point ? ne sera-ce pas un songe, un rien ? Il est ce qu'il paraîtra alors. Monde, amis, richesses, charges, noblesse, biens, science, réputation, vous ne sauriez me suivre où je vais (1). Disparaissez dès maintenant ; je ne vous connais plus ; c'en est fait, je vous dis un éternel adieu.

    N’est-il point à craindre que ces pensées ne nous détachent trop peut-être, qu’elles ne nous donnent tant de mépris pour ce qui passe, que nous ne daignions plus nous appliquer à rien ? Ce n'est pas là ce que veut la Religion : Vivez comme si chaque jour vous deviez mourir ; étudiez comme si vous deviez toujours vivre (2) , disait Saint Jérôme, ou comme Saint Paul (3) : Usez du monde, il le faut ; mais usez-en sans trop d'empressement et sans attache. Moins nous avons de temps à vivre, et moins en avons-nous à perdre. Hâtons-nous de glorifier Dieu, et de nous acquitter fidèlement de nos devoirs.

    Ces pensées n'ôtent donc point l'application nécessaire ; mais elles modèrent cette grande activité, cette ivresse d'occupations et de travail qui fait perdre l'attention qu'on doit à Dieu, et aux biens solides. Faisons tout par devoir, et ne nous portons au devoir que par la volonté de Dieu : elle donne autant de feu que la passion, mais un feu pur et plus durable. »

    (1) Quo ego vado, vos non potestis venire. Joan. 13, 33.
    (2) Vive quasi quotidie moriturus ; stude quasi semper victurus.
    (3) Qui utuntur hoc mundo, tanquam non utantur. 1 Cor. 7, 31.

    P. Judde (1661-1735), Grande Retraite de trente jours, Méditation De la pensée de l’Eternité, Second Point, in "Collection complète des Oeuvres spirituelles du P. Judde recueillies par M. l'Abbé le Noir-Duparc", Tome premier, A Paris, Chez l'Esclapart, Libraire, 1781.

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    (Crédit photo)

  • Vivons en vue de notre éternité - II. Contemplation

    (suite de la méditation du jeudi 3 novembre)

    « Ô douce éternité ! que tes biens ont de douceurs, que tes joies ont d'attraits, que ta pensée même a de charmes ! Ô éternité immuable, viens détacher mon cœur de tous les biens fragiles et périssables de ce monde et de toutes ses fausses douceurs ; viens consoler mon âme de toutes les peines, de toutes les afflictions de la vie. Ô éternité, éternité bienheureuse, seras-tu mon partage ? quand viendra ce moment qui m'annoncera l'aurore de ce grand jour ? je ne soupire plus qu'après lui ; le reste est pour moi une figure qui passe et qui est déjà passée pour ne plus revenir.
    Dieu seul, l'éternité seule occuperont mes pensées, fixeront mes regards, seront l'objet de mes désirs et de mes espérances.
    Et vous, amour de mon Dieu, prenez dans mon cœur la place que ces objets périssables y occupaient si inutilement, ou plutôt, y avaient si injustement usurpée ; vous seul devez y établir désormais votre empire et y régner en souverain maître ; ô amour de mon Dieu ! c'est avec joie que je vous ouvre la porte de mon cœur, puisque c'est vous seul qui devez m'ouvrir la porte de l'éternité. »

    (à suivre lundi 7 novembre : Prière)

    Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix, Tome sixième (Mercredi de la dernière semaine, Oraison du matin - Contemplation), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1917.

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  • 1er Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    La dévotion au Sacré-Cœur, salut du monde

    « Il est une dévotion qui résume toutes les autres. C'est la dévotion au Cœur adorable de Notre-Seigneur...
    L'amour divin est l'objet même de cette dévotion avec le cœur de chair qui en est le foyer. Le symbole ou l'image du Sacré-Cœur est le moyen propre à nous rappeler cet amour infini, qui s'est manifesté surtout par les grands mystères de l'Incarnation, de la Rédemption et de l'Eucharistie.
    La pratique de cette salutaire dévotion résume tout ce qu'il y a de plus affectueux et de plus généreux dans notre sainte religion ; c'est l'amour reconnaissant et fidèle envers Notre-Seigneur, c'est la compassion et la réparation pour les offenses qu'il reçoit, c'est le zèle pour sa gloire, c'est l'abandon sans réserve à sa divine volonté.
    [...]
    Le Sacré-Cœur conduit l’Église à un triomphe plus grand que celui qui a couronné les périodes vouées à d'autres grandes dévotions.
    Il me semble que l’Église elle-même partage cette confiance, qui se manifeste par les efforts constants qu'elle fait pour répondre aux désirs du Sacré-Cœur de Jésus...
    L’Église fera plus encore. Il ne nous appartient pas de prévoir ce qu'elle fera, mais elle tirera les dernières conséquences de cette parole si connue de Pie IX : « L’Église et la société n'ont d'espérance que dans le Cœur de Jésus ; c'est lui qui guérira tous nos maux. Prêchez partout la dévotion au Sacré-Cœur ; elle doit être le salut du monde. » (1) »

    1. Au P. Jules Chevalier, septembre 1860. Cf. Histoire de cette dévotion de 1850 à 1870.

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), in P. Ch. Kanters "Le T.R.P. Léon Dehon fondateur de la Congrégation des Prêtres du Cœur de Jésus", Esquisse biographique, 2e édition, Noviciat du Sacré-Cœur, Brugelette, 1932.

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    (Congrégation bénédictine de Tutzing, Allemagne)

  • Vivons en vue de notre éternité - I. Méditation

    « Nous menons une vie triste et misérable ; mais nous pouvons la rendre heureuse en la rendant sainte ; nos jours sont couverts de nuages sombres ; mais le beau jour de l'éternité viendra les dissiper ; nous vivons éloignés de Dieu ; mais nous pouvons aller enfin nous réunir à lui pour toujours. Préparons-nous sans délai à cette réunion bienheureuse ; employons tous les instants de cette vie fragile et mortelle, à mériter une vie permanente et durable ; portons-y tous nos désirs et toutes nos espérances. Oui, tout périssables et mortels que nous sommes par notre nature, nous pourrons participer un jour au privilège de cette éternité bienheureuse, de cette immortalité glorieuse, qui appartient à Dieu par propriété et par essence, qu'il daigne nous communiquer par adoption et par grâce. Bornons là tous nos vœux, et ne vivons plus en ce monde que pour nous rendre dignes de vivre à jamais avec Dieu dans l'autre. »

    (à suivre samedi 5 : Contemplation)

    Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix, Tome sixième (Mardi de la dernière semaine, Oraison de la nuit - Méditation), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1917

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