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evangéliste - Page 2

  • Jeudi 25 avril 2013

    St Marc, Evangéliste

    Calendrier liturgique

  • 27 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Saint Jean : "...et nous savons que son témoignage est vrai." (Jn 21, 20-24)

    « "C'est ce même disciple qui rend témoignage de ces choses et qui a écrit ceci, et nous savons que son témoignage est véritable". Pourquoi Jean se sert-il lui seul de termes dont aucun, autre évangéliste ne s'est servi, et parle-t-il avec cette fermeté et cette assurance? Pourquoi se rend-il un second témoignage à lui-même ? Pourquoi paraît-il vouloir d'abord prévenir ses auditeurs? Pour quelle raison en use-t-il de la sorte ? On rapporte que cet évangéliste a écrit le dernier son évangile, induit à cela par une impulsion divine : c'est pour cette raison qu'il fait souvent mention de son amour, insinuant par là le motif qui l'a porté à écrire ; et il répète souvent la même chose pour rendre son histoire digne de foi, et montrer qu'il ne s'est porté à l'écrire que par l'effet d'une impulsion d'en-haut. Je sais, dit-il, je sais que les choses que Jean a écrites, sont véritables : Que si bien des gens n'y croient point, voici une preuve qui doit les convaincre. Laquelle ? Ce que je dis ensuite.

    "Jésus a fait encore beaucoup de choses, et si on les rapportait en détail, je ne crois pas que le monde même pût contenir les livres qu'on en écrirait". De là, il résulté évidemment que je n'ai point écrit par flatterie. Moi qui, dans un sujet riche et abondant, où il y a une multitude de choses à dire, n'en rapporte même pas autant que ceux qui ont écrit les premiers, et omets la plupart des événements pour raconter de préférence comment les Juifs ont dressé des embûches à Jésus, lui ont jeté des pierres, l'ont haï, chargé d'injures et d'outrages, appelé possédé du démon et séducteur: moi, dis-je, qui ai publié toutes ces choses, je ne puis être accusé d'avoir écrit mon histoire par flatterie. En effet, pour être historien complaisant, il aurait fallu s'y prendre tout autrement ; à savoir : cacher tous les sujets de honte et ne rapporter que les faits illustres et glorieux.

    L'évangéliste ayant donc écrit ce qu'il savait sûrement et exactement, ne refuse et ne craint pas de produire aussi son témoignage, comme pour nous inviter à vérifier en détail tout ce qu'il raconte. C'est notre coutume , à nous aussi , d'appuyer de notre témoignage une assertion dont nous sommes parfaitement sûrs. Or, si nous en lisons de la sorte, à plus forte raison saint Jean a-t-il pu le faire de même, lui qui écrivait par l'inspiration du Saint-Esprit, et c'est ce qu'ont fait aussi les autres apôtres lorsqu'ils prêchaient , disant : "Nous sommes nous-mêmes les témoins de ce que nous vous disons, et le Saint-Esprit que Dieu a donné à tous ceux qui lui obéissent l'est aussi" (Ac V, 32) avec nous. Saint Jean, dis-je, a pu donner son témoignage, lui qui était présent à tout, qui n'avait point quitté Jésus, même sur la croix , et à qui le divin Sauveur avait recommandé sa mère. Toutes ces choses sont autant de marques de l'amour de Jésus pour son disciple, et des témoignages sûrs de l'exacte connaissance qu'avait celui-ci de tout ce qu'il a écrit.

    Que si cet évangéliste attribue à Jésus de si nombreux miracles, n'en soyez pas surpris, mais, pensant à l'ineffable vertu de celui qui les opérait, recevez avec foi ce que dit l'historien sacré. Et certes, autant il nous est facile de parler, autant et beaucoup plus encore il était facile à Jésus de faire ce qu'il voulait, car il n'avait qu'à vouloir, et l'effet aussitôt suivait sa volonté (Dieu dit que la lumière soit faite, et la lumière fut faite, etc. il a parlé, et ces choses ont été faites ; il a commandé, et elles ont été créées. Il appelle ce qui n'est point, comme ce qui est.).

    Méditons donc, mes chers frères, méditons soigneusement ces divines paroles; ne cessons point d'en faire notre étude, travaillons à en acquérir l'intelligence. Le fréquent usage que nous en ferons ne sera point perdu pour nous ; par là, nous pourrons corriger nos moeurs, purifier notre vie, et arracher les épines qui étouffent la divine semence. Car ce sont de vraies épines que le péché et les sollicitudes de ce siècle, qui sont si stériles et si douloureuses. Et comme les épines, par quelque côté qu'on les prenne, piquent celui qui les saisit ; de même les choses de ce siècle, de quelque manière qu'on y touche , nuisent et font du tort à celui qui les prend et les serre dans ses mains. Mais il n'en est pas ainsi des biens spirituels : semblables à une pierre précieuse, de quelque côté qu'on les tourne et qu’on les regarde, ils réjouissent la vue. »

    Saint Jean Chrysostome, Homélie LXXXVIII (2-3) sur l'Evangile de Jean, in Oeuvres complètes (Tome VIII), traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, Éditeurs 1865.

  • Méditation : Saint Jean

    « Voyez avec quelle constance et quel courage, mais aussi avec quelle tendresse de coeur, saint Jean répond à l'appel de Notre-Seigneur. Il est le disciple de l'amour. Il nous a marqué par ses exemples et par ses écrits comment nous devons aimer Jésus. Notre amour doit être un amour fort, un amour tendre, un amour compatissant, et non pas un amour égoïste qui cherche les douceurs.
    En récompense de cet amour, Notre-Seigneur donne à saint Jean deux choses. Il lui donne sa mère et il lui donne son Coeur. C'est à lui qu'il confie sa mère. Il ne la confie pas à saint Pierre qui l'aime cependant plus que les autres, mais dans l'amour duquel apparaît plus le caractère de la force que celui de la tendresse. L'amour de saint Jean est tendre et cette tendresse le pousse jusqu'à la croix, parce que son amour est fort en même temps. [...]
    En deuxième lieu, pour honorer saint Jean d'une spéciale dévotion pour son Coeur, à la Cène il le fait reposer sur sa poitrine. Là il puise à longs traits les profondeurs des mystères divins, les secrets de l'Evangile. Au pied de la croix, il est le témoin de la blessure adorable de son Coeur, c'est lui qui raconte comment le soldat lui perça le côté et comme l'eau et le sang jaillirent de cette blessure. Il insiste sur ce fait : "Celui qui a vu ces choses en a été le témoin, il les atteste, et son témoignage est vrai."
    [...]
    Ce qui apparaît en saint Jean, c'est la vie contemplative. C'est saint Jean qui a été l'apôtre contemplatif, ce qui ne l'a pas empêché de fonder toutes les églises d'Asie. Nous devons avoir cet esprit de contemplation... Les saints qui ont été le plus jetés dans la vie active ont été les plus contemplatifs. Saint Vincent, qui a été un si grand apôtre, disait : "La messe c'est le plus grand acte de contemplation" ; aussi la disait-il tous les matins en grande solennité.
    [...]
    Que la Sainte Vierge, qui nous a été donnée pour mère par saint Jean, répande sur les prêtres et sur nous tous l'esprit de Jésus, l'esprit de saint Jean, l'esprit d'oraison. L'oraison est une montagne à gravir, nous avons un poids à soulever, le poids de notre propre faiblesse. Luttons, gravissons courageusement les pentes de la vie d'oraison. »

    Dom Gréa (1828-1917), extraits de l'Homélie pour la fête de saint Jean, in "La Vie Spirituelle", décembre 1948.

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    Saint Jean à Patmos, par Hans Memling (1475)

  • Jeudi 27 décembre 2012

    Saint Jean

    Calendrier liturgique

  • 18 octobre : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    St Luc, évangéliste


    Vie de St Luc (Ier s.)

    St Pierre d'Alcantara, franciscain espagnol († 1562)
    (fêté demain au calendrier traditionnel)

  • 21 septembre : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    St Matthieu, apôtre et évangéliste


    Vie de l'apôtre St Matthieu (Ier s.)

    Mémoire du Vendredi des Quatre-Temps d'Automne

  • 25 avril : Sanctoral

    Saint Marc, évangéliste (+ v.75)

    Quelques traits de la vie de Saint Marc, par l'Abbé Jaud

    Et sur ce que l'on peut connaître de Saint Marc, d'après les Pères de l'Eglise

    Egalement au calendrier traditionnel :

    Litanies Majeures