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fautes - Page 2

  • Méditation : fautes et découragement

    « Les fautes se transformeront en bien, pourvu que nous nous en servions pour notre propre humiliation, sans nous relâcher dans l'effort de nous corriger. Le découragement ne sert nul dessein possible ; il est simplement le désespoir de l'amour de soi-même, blessé. Le véritable moyen de profiter de l'humiliation de ses propres fautes, c'est de leur faire face dans leur hideur véritable, sans cesser d'espérer en Dieu, tout en n'espérant rien de soi-même. »

    Fénelon (François de Salignac de La Mothe-Fénelon - 1651-1715).

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  • Méditation : de la langue...

    « Quand je reçois Jésus dans la sainte Communion, je Le prie avec ferveur de guérir ma langue, pour que par elle je n'offense ni Dieu, ni le prochain. Je désire que ma langue ne cesse de rendre gloire à Dieu. Grandes sont les fautes de la langue. L'âme ne parviendra pas à la sainteté si elle ne maîtrise pas sa langue...

    La langue n'est qu'un petit membre, mais elle fait de grandes choses...

    Ô Jésus, miséricorde, je tremble à la pensée de devoir rendre compte de ma langue, en elle se trouve la vie, mais aussi la mort et nous tuons avec notre langue. Nous commettons de véritables meurtres - et cela aussi nous devrions le considérer comme chose de peu d'importance ?...
    Ô mon Jésus silencieux, sois miséricordieux pour nous ! »

    Sainte Faustine, Petit Journal (92, 118, 119), Parole et Dialogue, Paris, 2002.

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  • 15 octobre : Prière

    « O Dieu de mon âme, comme nous sommes prompts à vous offenser ! Mais comme vous l'êtes davantage à nous pardonner ! D'où nous vient donc, ô Seigneur, une si folle audace, si ce n'est de ce que, voyant l'étendue de votre grande miséricorde, nous oublions l'équité de votre justice ? "Les douleurs de la mort m'ont environné", dites-vous. Oh ! que le péché est un grand mal, puisqu'il a pu donner la mort à un Dieu au milieu des plus poignantes douleurs ! Et comme ces douleurs vous environnent encore aujourd'hui, ô mon Dieu ! Où pouvez-vous aller, que vous ne soyez tourmenté ? De toutes parts les mortels vous font des blessures.
    O chrétiens, il est temps de défendre votre Roi et de lui tenir compagnie dans l'isolement profond où il se trouve. Ils sont rares les vassaux qui lui restent fidèles ! c'est le grand nombre qui marche à la suite de Lucifer. Le pire, c'est qu'il y en a qui en public se montrent ses amis, et qui en secret le vendent. Il ne trouve presque plus personne à qui il puisse se fier. O ami véritable, qu'il vous paye mal celui qui vous trahit ! O véritables chrétiens, venez donc pleurer en compagnie de votre Dieu ! ce n'est pas seulement sur Lazare qu'il a répandu des larmes pleines de compassion, mais sur ceux qui, malgré les cris répétés de sa Majesté, devaient ne pas vouloir ressusciter.
    O mon Bien, comme vous aviez présentes les fautes que j'ai commises contre vous ! Qu'elles ne se renouvellent jamais, ô Seigneur, qu'elles ne se renouvellent jamais, ni celles de tous les pécheurs ! [...] Malgré ma misère, je vous le demande pour les âmes qui ne veulent pas vous le demander. Vous voyez bien, ô mon Roi, quel tourment j'endure quand je vois les pécheurs songer si peu aux supplices affreux qu'ils endureront toute une éternité, s'ils ne reviennent à vous.
    [...] O dureté des coeurs humains ! Que votre immense miséricorde, ô mon Dieu, les attendrisse ! »

    Ste Thérèse de Jésus (d'Avila), Exclamation X, in Oeuvres complètes (Trad. du R.P. Grégoire de Saint Joseph), Editions du Seuil, Paris, 1948.

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  • 20 août : Méditation

    « ... Après avoir changé enfin votre volonté et réduit votre corps en servitude, après avoir tari la source du mal et soigneusement bouché toutes les ouvertures par lesquelles il pénétrait, il vous reste une troisième chose à faire, et ce n'est pas la moins difficile, il s'agit de purifier votre mémoire, de nettoyer ce cloaque infect. Comment, direz-vous, effacer de ma mémoire, l'impression qu'elle conserve de toute ma vie passée ? Le frêle et mince tissu sur lequel elle est écrite a bu l'encre et s'en est imprégné, comment l'effacer à présent ? Elle ne s'est pas arrêtée à la superficie seulement, mais elle a pénétré le tissu tout entier ; c'est en vain que je voudrais l'effacer maintenant, je détruirais le papier plutôt que d'en faire disparaître les caractères qui y sont gravés. Il en est de même de ma mémoire, il faudrait que l'oubli allât jusqu'à la détruire, comme cela arriverait, par exemple, si je venais à perdre l'esprit ; alors je ne conserverais plus aucun souvenir de mes actions. Autrement quel grattoir employer pour effacer les souillures de ma mémoire et la conserver intacte elle-même. Pas d'autre que cette parole pleine de vie et d'efficacité et plus pénétrante qu'un glaive à deux tranchants : "Vos péchés vous sont remis (Mc II, 5)." Laisser le Pharisien murmurer et dire : "Qui peut remettre les péchés si ce n'est Dieu ? (Ibid., 7)" Car c'est précisément Dieu même qui vous adresse ces paroles : "Or nul ne saurait se comparer à lui, il connaît le secret de toute science et il l'a révélé à Jacob son fils et à Israël son bien-aimé ; plus tard, il s'est fait voir lui-même sur la terre et il a conversé avec les hommes (Baruch III, 36,37,38)." C'est sa miséricorde qui efface le péché, non en en faisant perdre le souvenir à la mémoire, mais en faisant que ce dont le souvenir était en elle et la souillait, y soit encore et ne la souille plus. Et en effet, nous nous rappelons en ce moment une foule de péchés qui ont été commis ou par nous ou par d'autres ; or il n'y a que les nôtres qui nous souillent, ceux d'autrui ne sont pas une tache pour nous. D'où vient cela ? C'est qu'il n'y a que les nôtres qui nous fassent rougir et que nous craignions de nous voir reprocher. Otez la pensée du reproche, ôtez la crainte, ôtez la honte, c'est ce que fait la rémission du péché, et non seulement nos péchés ne font plus d'obstacle à notre salut, mais même ils peuvent y coopérer en nous excitant à rendre de vives actions de grâces à celui qui nous les a remis. »

    Saint Bernard (1091-1153), Sermon ou Livre de Saint Bernard, Abbé aux prêtres, sur la conversion (ch.XV,28), in Oeuvres Complètes de Saint Bernard (Tome II), Traduction nouvelle par M. l'Abbé Charpentier, Paris, Librairie Louis Vivès, 1866.

    (Source : Abbaye Saint-Benoît)
     

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  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 12ème jour

    Douzième jour : La prière du soir

    Chaque soir, il y a pour celui dont la journée a été remplie laborieusement, une satisfaction bien légitime à voir arriver enfin l’heure du repos ; mais avant de se livrer au sommeil, le chrétien veut sanctifier ces heures de la nuit en les faisant précéder d’une prière dans laquelle il remercie Dieu des grâces qu’il a reçues, sollicite sa protection toute-puissante ; puis se tenant en sa présence, examine sérieusement sa conscience, et, semblable au négociant qui, chaque soir, ne manque pas de mettre ses comptes en ordre, se demande si, au point de vue du salut, il y a eu perte ou gain pour lui. Lorsqu’il a reconnu ses fautes, il s’en humilie devant Dieu et lui demande son pardon en lui promettant de les éviter à l’avenir. La mort peut le surprendre pendant ce sommeil qui en est l’image ; il est soumis à la volonté de Dieu, et, d’avance, il accepte l’arrêt porté par le Souverain Maître de nos destinées.
    Marie, Elle aussi, a connu le besoin du repos, mais avec quelle perfection ne l’a-t-elle pas sanctifié en l’offrant à son Créateur. Ses yeux se fermaient à la lumière matérielle, mais son cœur demeurait uni au Seigneur puisqu’Elle accomplissait sa volonté. Imitons notre Mère, et ainsi pas un seul des instants de notre vie, même ceux que nous consacrons au sommeil, ne sera perdu pour l’éternité. Il est cependant des hommes assez insensés pour ne donner à Dieu ni le commencement ni la fin de leur journée. C’est à eux que s’adressent ces paroles de Saint Bernard : « Quand vous donnez à un pauvre mendiant un morceau de pain, il ne quitte pas la porte de votre demeure sans vous remercier. Et Dieu vous a nourri tout le jour, non seulement le soir, mais le matin et à midi, et vous voulez vous mettre au lit sans avoir remercié votre bienfaiteur ! Votre serviteur vous souhaite la bonne nuit et vous l’en remerciez ; et quand il s’agit de Dieu qui peut non seulement vous souhaiter, mais vous accorder une bonne nuit, vous ne lui donnez ni un salut, ni un signe de gratitude. Quelle conduite étrange et inconcevable ! »

    Exemple. – Saint Alphonse de Liguori avait eu le bonheur de naître de parents chrétiens ; sa pieuse mère ne négligeait rien pour développer dans le cœur de ses enfants le germe de la vertu. Chaque matin et chaque soir elle les réunissait autour d’elle et inspirait à leurs jeunes cœurs l’amour de Dieu et une tendre dévotion envers la Sainte Vierge. Saint Alphonse de Liguori, encore enfant, montrait un grand attrait pour ces pieux exercices. Il écoutait immobile le cours d’instruction religieuse que faisait leur mère, et, lorsque le moment de la prière du soir arrivait, sa modestie, son recueillement, sa ferveur étaient pour tous un sujet de grande édification.

    Prière de Saint Ephrem. – Ô Saint Mère de Dieu, protégez-nous, conservez-nous sous les ailes de votre miséricorde : toute notre confiance est en vous. Ô Vierge sans tache ! nous Vous sommes dévoués, et nous nous mettons sous votre protection pour toujours. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je n’omettrai jamais ma prière du soir.
    Vierge puissante, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.