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femme - Page 2

  • Méditation : vivre en la Présence de Dieu

    « Méfions-nous de nous-mêmes. Seule la présence de Dieu peut nous préparer à connaître l'ordre véritable de nos devoirs. Dieu est présent à chaque instant, en chacun de nous, mais il faut d'abord le savoir (c'est la foi) pour nous relier au monde surnaturel. L'exercice de la présence de Dieu est la base de toute vie spirituelle. Les méditations soignées sur un sujet précis peuvent n'être qu'un vain exercice intellectuel si la présence de Dieu n'est pas connue intimement par la foi comme une personne qui écoute et reproche, qui parle, conseille et conforte.
    Ne croyez pas que ce soit en principe très difficile car il suffit de demander, c'est promis (Mt 7, 7-9) : "Demandez et il vous sera donné, cherchez et vous trouverez, frappez à la porte et elle vous sera ouverte. car quiconque demande reçoit et qui cherche trouve ; et l'on ouvre à qui frappe à la porte. Aussi qui est celui d'entre vous qui donne une pierre à son fils lorsqu'il lui demande du pain ?"
    Si vous demandez la foi, vous vous habituerez petit à petit à voir les choses dans l'ordre véritable et vous n'oublierez pas l'ordre supérieur pour le devoir simplement naturel, vous n'oublierez pas que l'homme engagé pour un travail a une âme à sauver, une famille à élever, des enfants à former lui-même à la présence de Dieu. Comme aussi vous n'oublierez pas de surveiller vous-mêmes vos enfants, qui jouent sans savoir jouer, qui sont brutaux sans s'en apercevoir, jaloux sans s'en douter et qui prennent la méchanceté pour la justice. Et s'ils desservent la table, vous n'en laisserez pas toute la charge à votre femme, d'ailleurs occupée, pour écouter les sottises d'une radio dirigée par ceux qui la commandent de manière à vous rendre esclave d'une opinion préformée dans leur intérêt. La présence de Dieu est nécessaire en tout cela. »

    Henri Charlier (1883-1975), Les propos de Minimus Tome I (Le temps de Noël et de l’Épiphanie), DMM, Paris, 1994.

    Charlier-Issoire-1.jpg

    Statue de Saint Joseph par Henri Charlier
    Église Saint Austremoine - Issoire (Puy de Dôme)

  • Lundi 30 décembre 2013

    6ème jour dans l’Octave de la Nativité

    Calendrier liturgique

  • Dimanche 8 décembre 2013

    2ème dimanche de l'Avent

    Calendrier liturgique


    (La fête de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie,
    reportée à demain au nouveau calendrier,
    est fêtée ce jour au calendrier traditionnel)

     

    "Populus Sion"

    C’est l’Introït du deuxième dimanche de l’Avent. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.

    Ant. ad Introitum. Is. 30, 30.
    Pópulus Sion, ecce, Dóminus véniet ad salvándas gentes : et audítam fáciet Dóminus glóriam vocis suæ in lætítia cordis vestri.
    Peuple de Sion, voici que le Seigneur vient pour sauver les nations. Il va faire retentir sa voix majestueuse, et vous aurez le cœur en joie.

    Ps. 79, 2
    Qui regis Israël, inténde : qui dedúcis, velut ovem, Ioseph.
    Ecoutez-moi, Pasteur d’Israël, vous qui menez le peuple de Joseph comme un berger son troupeau.
  • Vendredi 20 septembre 2013

    Calendrier liturgique

  • Samedi 27 juillet 2013

    Calendrier liturgique

  • A propos du projet de loi Taubira

    Mgr Ravel, évêque aux Armées, s'exprime sur les manifestations contre le projet de loi Taubira (il est le 80e évêque à prendre position contre ce projet de loi) et répond à ceux qui "s'offusquent de ce que les religions s'expriment" au nombre desquels deux loges maçonniques...

    « Écoutez. Le bruissement des murmures se transforme en discours distincts, sans s'être noyés dans l'océan de la colère ou le grondement des menaces. Ceux qui s'opposent à des projets sociétaux hasardeux, et j'en suis, le disent désormais à haute et intelligible voix par des mots mais aussi par des manifestations. On notera qu'elles sont organisées dans le respect de la République, laquelle est, selon notre Constitution française, laïque mais aussi démocratique. Et donc, pour les choses qui ne se délèguent pas, le peuple reste souverain. Je n'ai pas l'ambition de discerner ici si les lois matrimoniales proposées relèvent de ces choses qui ne se délèguent pas et en face desquelles tout citoyen doit avoir une opinion fondée sur une réflexion personnelle et non sur un réflexe commandité.

    Mon propos vise à injecter, pour la détruire, le « poison » de la vérité au coeur d'une contradiction mise en scène par ceux qui s'offusquent de ce que les religions s'expriment, et surtout l'Église catholique.

    D'une part, ils déplorent les agissements de l'ombre qui bousculent le dogme de la transparence, au nom duquel tout doit se savoir. D'autre part, beaucoup, les mêmes, s'agacent de nos voix de religieux qui résonnent dans l'espace public. Questionnons cette contradiction sans nous y laisser enfermer. Si parler en public ruine la laïcité et si agir en secret détruit la convivialité, que faire alors ? Penser comme les autres ? Mais qui sont les autres et combien sont-ils ?

    Une erreur, commune, est de croire que l'Église va se murer dans le silence comme l'homme outragé se drape dans sa dignité. On imagine l'Église boudeuse et taciturne : « Puisque les gens ne veulent plus nous entendre, taisons-nous, laissons couler le fleuve de l'ignorance religieuse jusque dans la tête de nos enfants. » Mais la vérité est bien différente, il serait indécent de la taire. Notre manière de faire ne peut contrefaire le message de notre fondateur.

    Il est absolument exact que le Christ énonce la distinction des autorités : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21). Par là, il fonde la « laïcité ». Mais ce respect envers la diversité des autorités n'implique pas le silence de l'Église dans la sphère publique. Le Christ enseigne aussi ce qu'il a lui-même pratiqué : parler sur les places. Saint Paul prêche en donnant « un enseignement en public ou de maison en maison. » (Ac 20, 18) L'Église du silence est une église persécutée. Elle ne peut pas être notre modèle en France, terre de liberté. Benoît XVI nous l'a dit récemment : « Dans les débats importants de société, la voix de l'Église doit se faire entendre sans relâche et avec détermination... Cette parole, j'en suis convaincu, est attendue. Elle trouve toujours un accueil favorable lorsqu'elle est présentée avec charité... »

    C'est précisément quand sa parole traverse l'espace public que l'Église s'inscrit au plus près de son autorité prophétique et que, par le fait, elle ne revendique aucune autre autorité, surtout politique. Qu'est-ce que l'autorité prophétique ? Une capacité d'influence qui jaillit d'un signe visible de tous, à travers lequel s'exprime toute l'audace humaine inspirée par l'Esprit vertigineux. Elle dérange par nature. Si l'État s'en prive par mépris, il chute. S'il l'écoute sans la suivre, il vacille. S'il s'en inspire pour gouverner, il s'élève. Voilà pourquoi les disciples parlent. Ils n'ont pas le choix.

    Et s'ils se taisent, les pierres crieront, disait le Christ. Or, les pierres sont là, parlant une langue de beauté. Les pierres d'hier, clochers de nos églises, cloîtres de nos monastères, dortoirs de nos hospices. Mais chantent aussi les pierres d'aujourd'hui pour que la voix de l'Église scande encore les pas du progrès. Des cathédrales s'agrandissent, des centres spirituels naissent. Et le diocèse aux armées se lance dans la construction d'un « évêché » singulier, pour l'évêque, les aumôniers, les militaires. Un bâtiment, à Paris, pour rendre plus visible et efficace le chaleureux service de l'aumônerie militaire catholique. L'heure du « tape- à-l'oeil » est certes passée. Celle de la visibilité tranquille commence car l'invisibilité ne règle pas l'humilité. Parfois même, elle s'y oppose. Une telle entreprise répond donc paisiblement aux « taisez-vous, catholiques ! » par un lieu de fraternité. Fraternité ? Quel drôle de nom, où l'ai-je déjà lu ? »

    Mgr Luc Ravel
    (Source)

    Et réflexion très argumentée autour des terminologies et des confusions qui faussent le débat sur le mariage des homosexuels : le mariage pour les gays est un non-sens.

  • 30 octobre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "L'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un." (Ep 5, 21-33)

    « Ainsi, de même que le Fils de Dieu participe de notre nature, nous participons, nous, de sa substance : et de même qu'il nous a en lui, nous l'avons en nous. "A cause de cela, l'homme laissera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme ; et ils seront deux dans une seule chair"... Il montre que l'on quitte ses parents, les auteurs de ses jours, pour s'attacher à sa femme : et dès lors le père, la mère et l'enfant forment une chair unique résultant de l'union conjugale : car c'est la combinaison des semences qui produit l'enfant, de sorte que tous trois ne forment qu'une chair. De même, nous devenons une seule chair avec le Christ par la participation ; et cela, encore bien plus effectivement que l'enfant. Pourquoi ? Parce qu'il en a été ainsi dès l'origine. Ne venez pas me dire que votre femme est comme ceci ou comme cela. Ne voyons-nous pas que dans la chair aussi nous sommes sujets à beaucoup d'imperfections ? L'un est boiteux, l'autre pied bot, un autre perclu des mains, un autre faible dans quelque autre membre : néanmoins, il ne se plaint pas de ce membre imparfait, il ne le retranche pas : souvent même il le préfère à tout autre : rien de plus naturel, il est le sien. — Paul veut donc que nous ayons pour notre femme autant d'affection que chacun en a pour soi-même : non comme participant de la même nature ; notre rapport légitime avec notre femme est plus étroit : il consiste en ce que nous ne formons plus deux corps, mais un seul, dont l'un forme la tête, l'autre le corps. — Et comment dit-il ailleurs que "Dieu est la tête du Christ ?" — Oui, de même que nous formons un seul corps, de même le Christ et le Père ne font qu'un. Il en résulte que le Père aussi est notre tête. Paul allègue deux exemples, celui du corps et celui du Christ : de là ce qu'il ajoute : "Ce mystère est grand : je le dis dans le Christ et dans l'Eglise". Qu'entend-il par là ? Il appelle ce mystère grand parce que le bienheureux Moïse, ou plutôt Dieu avait fait allusion à quelque chose de grand et de merveilleux. Il ajoute : "Je le dis dans le Christ", parce que le Christ aussi a quitté son Père pour descendre, pour venir vers l'épouse, et former un seul esprit : "Car celui qui s'unit au Seigneur est un seul esprit avec lui" (I Co VI, 17). C'est fort à propos qu'il dit : "Ce mystère est grand" ; cela revient à dire : D'ailleurs l'allégorie ne détruit pas le précepte d'amour.
    [...]
    Et voyez comme il s'étend sur l'amour, et en rappelant l'exemple du Christ, et en insistant sur l'identité de chair, en disant : "A cause de cela, l'homme laissera son père et sa mère" ; ... ce qu'il veut voir régner surtout, c'est la tendresse. Qu'elle existe, tout le reste s'ensuit ; en son absence, tout fait défaut. Celui qui aime sa femme, la trouvât-il médiocrement docile, saura tout supporter ; pareillement, la concorde sera la chose du monde la plus difficile, si la liaison n'est pas resserrée par l'instinct impérieux de l'amour ; quant à la crainte, elle ne saurait jamais produire un tel effet. Voilà pourquoi il insiste davantage sur ce point, qui est capital. Et en réalité l'avantage est pour la femme, à qui pourtant la crainte est ordonnée : l'obligation la plus essentielle est celle de l'homme qui doit aimer. Et si ma femme ne me craint pas ? dira-t-on. Aimez-la, payez votre contingent... Peu importe que les autres ne nous secondent pas : il faut obéir de nôtre côté. Par exemple, il est écrit : "Soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ". Mais si les autres ne pratiquent pas cette soumission ? Eh bien ! obéissez, vous, à la loi de Dieu. Il en est de même ici : La femme doit craindre, ne fût-elle pas aimée , afin qu'aucun obstacle ne vienne d'elle ; et l'homme doit aimer sa femme, n'en fût-il pas craint, afin de ne pas se mettre lui-même en faute ; car chacun a son devoir particulier. Voilà le mariage selon le Christ, le mariage spirituel, la génération spirituelle, qui ne procède pas du sang, que n'accompagne point la douleur. De ce genre fut la génération d'Isaac : écoutez plutôt ce que dit l'Ecriture : "Et les pertes de Sara avaient cessé" (Gen. XVIII, 11). Voilà le mariage qui ne procède ni de la passion ni du corps, le mariage tout spirituel que contracte une âme jointe à Dieu par des liens ineffables que lui seul connaît. De là ces paroles : "Celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec lui" (I Co VI, 17). »

    St Jean Chrysostome, Commentaire sur l'Epitre aux Ephésiens, Homélie XX (4-5), in Oeuvres complètes (Tome X) traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • 7 octobre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Ce que Dieu a unit, que l'homme ne le sépare pas !" (Mc 10, 2-12)

    « "Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Eglise". Vous avez entendu quelle complète soumission il prescrit : vous avez approuvé et admiré Paul comme un homme supérieur et spirituel, pour avoir resserré ainsi notre société. Ecoutez maintenant, hommes, ce qu'il exige de vous ; il recourt encore au même exemple "Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Eglise". Vous avez vu jusqu'où doit aller l'obéissance : écoutez maintenant jusqu'où doit aller la tendresse. Tu veux que ta femme t'obéisse, comme l'Eglise au Christ ? Veille donc sur elle comme le Christ sur l'Eglise : Fallût-il donner ta vie pour elle, être déchiré mille fois, tout souffrir, tout endurer, ne recule devant rien : quand tu aurais fait tout cela, tu n'aurais encore rien fait de comparable à ce qu'a fait le Christ... Car avant de te dévouer pour ta femme, tu es uni à elle : tandis que le Christ s'est immolé pour ceux qui le haïssaient et l'avaient en aversion. Fais donc pour ta femme ce qu'il a fait pour ce peuple qui le haïssait, l'abhorrait, le méprisait, l'insultait ; sans menaces, sans injures, sans terreur , par l'unique instrument de son infinie sollicitude, il a amené son Eglise à ses pieds. De même, quand bien même ta femme ne te témoignerait que dédain, mépris, insolence, il ne tient qu'à toi de la ramener à tes pieds à force de bonté, d'amour, de tendresse. Car il n'y a pas d'attache plus forte, principalement entre homme et femme. Par la crainte on peut lier les mains à un serviteur, et encore ne tardera-t-il pas à s'échapper : mais la compagne de ta vie, la mère de tes enfants, la source de tout ton bonheur, ce n'est point par la crainte , par les menaces qu'il faut l'enchaîner , mais par l'amour et l'affection. Qu'est-ce qu'un ménage où la femme tremble devant le mari ? Quelle joie y a-t-il pour l'époux, quand il vit avec son épouse comme avec une esclave, et non comme avec une femme libre ? Quand bien même vous auriez souffert quelque chose pour elle, ne le lui reprochez pas : suivez en cela même l'exemple du Christ...
    Cherchons dans une femme la bonté, la modération, la douceur : tels sont les signes de la vraie beauté... Nettoyons les taches de l'âme, effaçons les rides intérieures, guérissons les imperfections morales. C'est ce genre de beauté que Dieu recherche : rendons notre femme belle au gré de Dieu, et non pas au nôtre... »

    Saint Jean Chrysostome, Commentaire sur l'Epitre aux Ephésiens, Homélie XX (2-3), in Oeuvres complètes (Tome X) traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • 17 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Que faut-il que tu dises à ta femme ? Dis-lui avec beaucoup de douceur : "...Je t'ai choisie, je t'aime et te préfère à ma propre vie. L'existence présente n'est rien ; c'est pourquoi mes prières, mes recommandations et toutes mes actions, je les fais pour qu'il nous soit donné de passer cette vie de manière à pouvoir être réunis dans la vie future sans plus aucune crainte de séparation. Le temps que nous vivons est court et fragile. S'il nous est donné de plaire à Dieu durant cette vie, nous serons éternellement avec le Christ et l'un avec l'autre dans un bonheur sans limites. Ton amour me ravit plus que tout et je ne connaîtrais pas de malheur plus insupportable que d'être séparé de toi. Quand je devrais tout perdre et devenir plus pauvre qu'un mendiant, encourir les derniers périls, et endurer n'importe quoi, tout me sera supportable tant que ton affection pour moi demeure. Ce n'est qu'en comptant sur cet amour que je souhaiterai des enfants."

    Il faudra aussi conformer ta conduite à ces paroles... Montre à ta femme que tu apprécies beaucoup de vivre avec elle et que tu aimes mieux, à cause d'elle, être à la maison que sur la place. Préfère-la à tous les amis et même aux enfants qu'elle t'a donnés ; et que ceux-ci soient aimés de toi à cause d'elle...

    Vos prières, faites-les en commun. Que chacun de vous aille à l'église et qu'à la maison le mari demande compte à sa femme, et la femme à son mari, de ce qui a été dit ou lu... Apprenez la crainte de Dieu ; tout le reste coulera comme de source et votre maison s'emplira de biens innombrables. Aspirons aux biens incorruptibles, et les autres ne nous feront pas défaut. "Cherchez d'abord le Royaume de Dieu, nous dit l'Évangile, et tout le reste vous sera donné par surcroît" (Mt 6, 33). »

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), Homélie 20 sur la lettre aux Éphésiens, 4,8,9 : PG 62, 140s (trad. Orval).