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  • Dimanche 22 mai 2016

    Fête de la Très Sainte Trinité

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

     
    A 09h30 sur KTO, en direct de Lourdes :
    Messe internationale du pèlerinage militaire international
     
    Vidéo mise en ligne dès que disponible

     

    [ En certains endroits : Ste Rita de Cassia, mère de famille ]
     
    A la Chapelle Sainte Rita de Cascia à Nice - Église de l'Annonciation :
    Le 22 mai est un grand jour de fête pour tous ceux et celles qui aiment et prient Sainte Rita.
    Tout au long de la journée, les célébrations eucharistiques réunissent les fidèles qui viennent prier.
    A la fin de chaque célébration les roses sont bénies et les fidèles peuvent les porter aux malades en signe de solidarité et de fraternité.
    Consulter le programme de la Fête de Sainte Rita.

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  • Neuvaine au Saint-Esprit en préparation de la fête de la Pentecôte

    « Venez, ô Saint-Esprit,
    Et envoyez du Ciel
    Un rayon de votre lumière.

    Venez, Père des Pauvres,
    Venez distributeur de tous les dons ;
    Venez lumière des cœurs.

    Consolateur suprême,
    Hôte suave de l'âme,
    Réconfort plein de douceur.

    Repos dans le labeur,
    Abri dans les ardeurs brûlantes,
    Consolation dans les larmes.

    O lumière toute bienheureuse,
    Remplissez jusqu'au plus intime
    Le cœur de vos fidèles.

    Sans votre secours
    Il n'est en l'homme
    Rien qui soit innocent.

    Lavez nos souillures,
    Arrosez nos sécheresses,
    Guérissez nos blessures.

    Assouplissez nos raideurs,
    Échauffez nos froideurs,
    Redressez nos pas qui s'égarent.

    Donnez à vos fidèles
    Qui en vous se confient
    Les sept dons sacrés.

    Donnez-leur le mérite de la vertu,
    Une fin heureuse ;
    Donnez-leur l'éternelle joie.

    Ainsi soit-il. Alléluia. »

    Traduction du Veni Creator Spiritus par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln,
    Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire,
    in "Toute l'année avec le Christ", Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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  • Gottfried August Homilius (1714-1785) : Cantate pour la fête de l'Ascension

    Dresdner Kreuzchor & Barockorchester - Dir. Roderich Kreile

  • Méditation : Joie pascale

    « Aujourd'hui, les anges tressaillent, toutes les puissances célestes triomphent, et se réjouissent du salut de tous les hommes. Si l'on se réjouit en effet dans le ciel et sur la terre pour un seul pécheur qui se repent, à plus forte raison doit-on s'y réjouir pour le salut du monde entier ! Aujourd'hui, le Fils de Dieu a délivré la nature humaine de l'empire du démon, et l'a rétablie dans son ancienne dignité. Sans doute, quand je vois que mes prémices ont triomphé de la mort, je ne crains plus, je ne redoute plus la guerre, je ne considère point ma faiblesse, mais j'envisage la puissance de celui qui doit me secourir. Eh ! S'il a triomphé de l'empire de la mort, s'il lui a ôté toute sa force, que ne fera-t-il pas désormais pour des hommes dont il n'a pas dédaigné, par un effet de sa bonté infinie, de prendre la nature et de lutter dans cette nature contre le démon ? Aujourd'hui règnent par toute la terre une joie et une allégresse spirituelles. Aujourd'hui, la troupe des anges et le chœur de toutes les puissances célestes tressaillent et triomphent pour le salut des hommes. Considérez donc, mes frères, combien doit être grand le sujet de réjouissance, puisque les dominations célestes elles-mêmes partagent notre fête. Oui, elles se réjouissent de nos avantages ; et si la grâce dont nous a favorisés le Seigneur nous est propre, la joie leur est commune avec nous. Voilà pourquoi elles ne rougissent pas de partager notre fête. Que dis-je ? Des créatures ne rougissent pas de partager notre fête ! Leur Seigneur lui-même et le nôtre ne rougit pas ! Je dis plus, il désire célébrer avec nous la fête que nous célébrons. Qu'est-ce qui le prouve ? Écoutez-le lui-même : J'ai désiré ardemment de manger avec vous cette pâque. (1) Mais s'il a désiré manger avec nous la pâque, sans doute il a désiré la célébrer avec nous. Lors donc que vous voyez, non seulement les anges et toute la troupe des puissances célestes, mais le Seigneur lui-même des anges, partager notre fête, quelle raison auriez-vous de ne pas entrer dans la joie ? »

    1. Luc XXII, 15.

    St Jean Chrysostome, Homélie sur la fête de Pâques (3), P.G. 50, 417-432, Trad. M. Jeannin revue par F. Quéré-Jaulmes, in "Le Mystère de Pâques", Coll. Lettres chrétiennes n°10, Ixtus, Grasset, Paris, 1965.

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  • Méditation : Le Saint Nom de Jésus-Christ (1)

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    « O Seigneur mon Dieu, que votre nom est grand et admirable ! Il est, au jugement de saint Paul, une digne récompense de vos humiliations et de vos souffrances. En l'entendant prononcer, toute créature doit s'incliner, tout genou doit fléchir, au ciel, sur la terre, dans les enfers, et toute langue doit confesser que votre gloire est incomparable (1). Votre nom est grand par son origine : c'est du ciel qu'il nous vient ; un ange l'a recueilli de la bouche du Père céleste et l'a apporté à la terre. Il est grand par sa signification : car il signifie Sauveur, c'est-à-dire une personne infinie en charité jusqu'à se sacrifier pour notre salut, et infinie en majesté pour donner à ce sacrifice une valeur infinie, seule capable de payer notre dette. Il est grand dans le ciel, où il apaise la justice divine et change les éclairs de sa colère en pluie de grâce (2). Il est grand sur la terre, où il opère les miracles et sanctifie les élus. Il est grand dans les enfers, où il enchaîne la fureur des démons. Il est grand partout, et si grand, qu'il est au-dessus de tout nom. [...] O Seigneur, que toutes les nations confessent la grandeur de votre nom, parce qu'il est saint et vénérable jusqu'à faire trembler de respect (3), et n'a rien de commun avec les noms vulgaires, qui ne suscitent dans les âmes qu'indifférence et froideur.

    Saint Paul l'a dit : "Quiconque invoque le nom du Seigneur sera sauvé" (4) ; c'est par lui qu'on arrive au salut (5). Jésus-Christ l'avait dit avant son apôtre : Mon nom rend la prière toute-puissante (6) ; et l’Église nous l'enseigne par sa pratique. C'est par le nom de Jésus qu'elle prie, qu'elle administre les sacrements, qu'elle nous bénit du berceau à la tombe (7)... Au nom de Jésus, le boiteux est redressé, le lépreux guéri, l'aveugle voit, le sourd entend, le muet parle, le paralytique recouvre l'usage de ses membres, la mort rend ses victimes, et le ciel s'ouvre au pécheur que ce divin nom a converti. Au nom de Jésus, les démons sont mis en fuite ; les lions, oubliant leur férocité, respectent le martyr qui a le nom de Jésus à la bouche. Au nom de Jésus, les chaînes tombent des mains du captif, les portes des prisons s'ouvrent, les éléments obéissent, la mer en fureur s'apaise et la terre transporte les montagnes. Oh ! qui n'aura donc confiance en ce divin nom ? qui ne l'invoquera dans le besoin ? "Toute notre espérance est dans le nom du Seigneur" (8) ; "heureux qui place en lui sa confiance" (9).
    [...]
    « La douceur du nom de Jésus, disait saint Bernard, me jette dans une sorte d'ivresse (10). Tout m'est insipide sans le nom de Jésus ; Jésus est du miel à ma bouche, une mélodie à mon oreille, une jubilation à mon coeur (11). » Est-ce ainsi que nous apprécions ce divin nom ? Ne le prononçons-nous jamais qu'avec respect et confiance, avec amour et délices ? »

    1. Ph II, 9 sq. - 2. Ps CXXXIV, 7 ; Jr LI, 16. - 3. Ps XCVIII, 3. - 4. Ac II, 21. - 5. Ac IV, 12 - 6. Jn XVI, 23. - 7. Per Dominum nostrum Jesum Christum. - 8. Ps CXXIII, 8. - 9. Ps XXXIX, 3. - 10. Quasi ebrietas spiritualis. - 11. Jesus mel in ore, in aure melos, in corde jubilus.

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, 2 janvier, Premier, Deuxième & Troisième Points), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Dimanche 3 janvier 2016

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

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    Au nouveau calendrier : L'Épiphanie du Seigneur

  • Sainte Messe à l'occasion de la Fête de la Bienheureuse Vierge Marie de Guadalupe

    célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
     
     
     
    Le Pape François a présidé ce samedi soir 12 décembre une messe à la basilique Saint-Pierre au Vatican à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Guadalupe, Sainte patronne de l’Amérique Latine. En ce 12 décembre, l’Église commémore en effet l’anniversaire de ses apparitions à l’Indien Juan Diego, canonisé en 2002 par Jean-Paul II. En cette année année jubilaire, le Saint-Père souhaite confier à Notre-Dame de Guadalupe, mère de Miséricorde, cette Année Sainte. A l'issue de la cérémonie, le Saint-Siège a publié le programme du voyage du Pape au Mexique. Le Saint-Père s'y rendra du 12 au 18 février 2016, avec comme temps-fort justement la visite du sanctuaire de Guadalupe, le 13 février.
    Lors de son homélie, prononcée en espagnol, le Pape a rappelé que le terme "miséricorde" était composé de deux mots différents : misère et cœur. « Le Verbe s'est fait chair avec l'intention de partager nos fragilités » a-t-il expliqué, soulignant qu'aucun péché ne peut annuler sa proximité miséricordieuse, ni nous empêcher de mettre en acte sa grâce de conversion. Au contraire, a poursuivi le Saint-Père, « le péché lui-même fait resplendir avec une force plus grande encore l'amour de Dieu le Père. 
     
    Cette miséricorde de Dieu nous est donnée par l'Esprit, qui renouvelle la face de la terre, et rend possible le miracle d'une vie plus humaine, pleine de joie et d'espérance. Le Pape a aussi expliqué que « la plus grande miséricorde résidait dans la présence du Seigneur parmi nous, sa compagnie. Ainsi, rien ne peut nous priver de cette paix et sérénité, malgré les souffrances et les épreuves de la vie ». Annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, a encore précisé le Saint-Père, en accomplissant des œuvres de miséricorde, est un bon moyen de se préparer à la venue de Jésus à Noël.
     
    Le Pape s'est ensuite tournée vers la Vierge, que la prière du Salve Regina nous présente comme "mère de miséricorde", lui demandant à ce qu'elle nous aide à comprendre combien Dieu nous aime. « A Marie très sainte, nous confions les souffrances et les joies des peuples de tout le continent américain, qui l'aiment comme une mère et la reconnaissent comme patronne, dans la dévotion de Notre-Dame de Guadalupe. A elle, nous demandons que cette année jubilaire soit des semailles d'un amour miséricordieux dans le cœur des personnes, des familles, des nations. »
     
    Le Souverain Pontife a souhaité que la Vierge nous aide à nous convertir, pour que les communautés chrétiennes deviennent des oasis et des sources de miséricorde, et témoins d'une charité qui n'admet aucune exclusion. En citant Notre-Dame de Guadalupe, il a ainsi confirmé, en sortant de son texte, qu'il irait la vénérer le 13 février prochain dans son sanctuaire, lors de son voyage apostolique au Mexique.
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Vendredi 27 novembre 2015

    De la férie
     
    En certains endroits : Fête de la Médaille miraculeuse
  • Déclaration du Cardinal Barbarin pour la fête du 8 décembre à Lyon

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    Retrouvez ci-dessous la déclaration du cardinal Philippe Barbarin suite à l’annonce ce jour de l’annulation de l’édition 2015 de la Fête des Lumières à Lyon :

    Le Maire et le Préfet de Lyon ont annoncé que la Fête des Lumières ne pourrait se dérouler comme à l’habitude en cette édition 2015, pour des raisons de sécurité.

    C’est une décision que nous devinons mûrement réfléchie et difficile à prendre. Il s’agit certainement d’un choix prudent, raisonnable et sage.

    Nous regretterons l’absence de ces illuminations dont le caractère populaire n’avait pas effacé les origines et dont le succès avait même enrichi la tradition. Chaque année, nous admirons l’embellissement lumineux des grands monuments de notre ville, et pas seulement celui de nos églises.

    En ce 8 décembre 2015, j’appelle les catholiques de notre diocèse à célébrer la fête de l’Immaculée Conception avec une ferveur spéciale, en priant pour la paix et en invoquant la Miséricorde de Dieu sur notre pays et sur notre ville. Nous prierons la Vierge pour qu’elle nous épargne des lèpres modernes de l’idéologie, de la peur et de la guerre.

    Les Messes prévues le 8 décembre sont maintenues, sauf avis contraire des services de sécurité. Les curés des paroisses concernées se rencontreront prochainement pour savoir ce qu’il est possible de maintenir ou de proposer, étant donné l’état d’urgence.

    Peut-être les missionnaires du 8 auront-ils moins de personnes à accueillir : je les invite à rester disponibles à ceux qui viendront découvrir nos églises et à redoubler dans leurs efforts de prière.

    Je me réjouis que la Ville ait choisi de faire distribuer des milliers de lumignons pour que se perpétue la tradition. J’invite les catholiques à se mobiliser généreusement pour leur diffusion.

    Quant aux processions du 8 décembre, nous espérons qu’elles pourront avoir lieu, mais nous attendons l’autorisation des services de police. Quelle que soit leur décision, nous suivrons leurs conseils.

    En 1852 déjà, des imprévus étaient venus contrarier le déroulement de la fête. Aujourd’hui, nous saurons nous ajuster aux décisions des autorités compétentes. Nous nous associerons de grand cœur aux efforts de la Ville pour rendre hommage à chacune des victimes des attentats de Paris.

    Que cette journée si singulière du 8 décembre 2015 reste une fête et nous donne de redécouvrir ce qui fait le ciment de notre société, d’en consolider les fondements et de célébrer, différemment et sobrement, en levant nos yeux vers Notre-Dame de Fourvière.

    Chers Lyonnais, je vous invite à regarder la plus belle lumière qui soit : la lumière intérieure. Et celle que vous poserez à votre fenêtre !

    Cardinal Philippe Barbarin
    Archevêque de Lyon

    Source : lyon.catholique.fr

  • Dimanche 1er novembre 2015

    Fête de tous les Saints
    (Toussaint)

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    Carlo Saraceni (1579-1620), Il Paradisio

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Méditation : Reconnaissance de la Royauté universelle du Christ

    « Reconnaissons-nous que nous avons été créés pour le Christ ? ... Sommes-nous résolus à vivre conformément aux droits de Notre-Seigneur par une obéissance entière à la Loi de Dieu et de l’Église ? Le Christ règne en nous.
    Voici une formule qui esquisse l'acceptation de cette Royauté : « O Christ Jésus, je vous reconnais pour Roi universel ; tout ce qui a été créé, a été fait pour vous. Exercez sur moi tous vos droits. Je renouvelle mes promesses du baptême en renonçant à Satan, à ses pompes et à ses œuvres.
    Divin Cœur de Jésus, je vous offre cette journée pour obtenir que toutes les âmes reconnaissent votre Royauté sacrée. »
    ...
    Nous devons travailler à établir la Royauté du Christ autour de nous.
    Pour y réussir, comment procéder ? Que chacun se fasse apôtre ; qu'il propose la petite formule aux personnes de bonne volonté qui l'entourent et le nombre des adhérents à la Royauté du Christ ne tardera pas à se multiplier.
    Toutefois, ne l'oublions pas, il s'agit de la Royauté sociale du Christ. Il ne suffit donc pas que les individus l'acceptent comme individus ; il ne suffit même pas, ce qui est cependant de grande importance, que M. le Curé fasse cet acte publiquement, au nom de la paroisse. Pour avoir toute sa portée, il devra être accepté par un certain nombre de familles, lorsqu'on ne saurait les avoir toutes...
    La famille est le noyau de la société. C'est donc la famille qui doit faire un acte d'acceptation officiel des droits de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
    Aussi demande-t-on aux pères et aux mères de famille de choisir un jour par semaine qu'ils offriront pour honorer les droits de Notre-Seigneur et pour obtenir que tous les cœurs se soumettent explicitement à ces droits. La veille au soir, toute la famille étant réunie pour la prière, le père ou la mère récite la formule ainsi modifiée : « O Christ Jésus, au nom de ma famille et de la France, je vous reconnais pour Roi universel. Toute la création a été faite pour vous et pour votre Mère. Exercez sur nous tous vos droits. Nous renouvelons nos promesses du baptême en renonçant à Satan, à ses pompes et à ses œuvres. Divin Cœur de Jésus, nous vous offrons la journée de demain pour obtenir que la France et l'univers entier reconnaissent votre Royauté sacrée. » »

    Un Frère mineur de la Province de France, La Royauté du Christ (Chapitre Quatrième : Comment établir la Royauté du Christ ?), Desclée, Lefebvre et Cie, Rome / M. Giard, Lille, 1906.

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  • Dimanche 25 octobre 2015

    Fête du Christ-Roi (dernier dimanche d'octobre)
    (30ème dimanche du Temps Ordinaire)

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

    « Si les hommes venaient à reconnaître l'autorité royale du Christ dans leur vie privée et dans leur vie publique, des bienfaits incroyables - une juste liberté, l'ordre et la tranquillité, la concorde et la paix - se répandraient infailliblement sur la société tout entière.
    [...]
    Si les princes et les gouvernants légitimement choisis étaient persuadés qu'ils commandent bien moins en leur propre nom qu'au nom et à la place du divin Roi, il est évident qu'ils useraient de leur autorité avec toute la vertu et la sagesse possibles. Dans l'élaboration et l'application des lois, quelle attention ne donneraient-ils pas au bien commun et à la dignité humaine de leurs subordonnés !
    [...]
    La fête, désormais annuelle, du Christ-Roi Nous donne le plus vif espoir de hâter le retour si désirable de l'humanité à son très affectueux Sauveur. Ce serait assurément le devoir des catholiques de préparer et de hâter ce retour par une action diligente ; mais il se fait que beaucoup d'entre eux ne possèdent pas dans la société le rang ou l'autorité qui siérait aux apologistes de la vérité. Peut-être faut-il attribuer ce désavantage à l'indolence ou à la timidité des bons ; ils s'abstiennent de résister ou ne le font que mollement ; les adversaires de l’Église en retirent fatalement un surcroît de prétentions et d'audace. Mais du jour où l'ensemble des fidèles comprendront qu'il leur faut combattre, vaillamment et sans relâche, sous les étendards du Christ-Roi, le feu de l'apostolat enflammera les cœurs, tous travailleront à réconcilier avec leur Seigneur les âmes qui l'ignorent ou qui l'ont abandonné, tous s'efforceront de maintenir inviolés ses droits.

    Mais il y a plus. Une fête célébrée chaque année chez tous les peuples en l'honneur du Christ-Roi sera souverainement efficace pour incriminer et réparer en quelque manière cette apostasie publique, si désastreuse pour la société, qu'a engendrée le laïcisme. Dans les conférences internationales et dans les Parlements, on couvre d'un lourd silence le nom très doux de notre Rédempteur ; plus cette conduite est indigne et plus haut doivent monter nos acclamations, plus doit être propagée la déclaration des droits que confèrent au Christ sa dignité et son autorité royales. »

    Pie XI, Encyclique Quas Primas (14, 19), 11 décembre 1925.
    (Texte intégral)

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    « Jésus est roi, ne nous lassons pas de le dire, d'abord parce qu'il est Dieu. Un Dieu créateur, juge et maître du monde. L'Enfant Jésus, dans ses petits poings, enfermait les étoiles. Puis il est roi d'une royauté de conquête, ayant ravi et délivré au prix de son sang l'humanité prisonnière. Et cette humanité est maintenant sa captive, d'une captivité volontaire de reconnaissance et d'amour.
    Veut-on savoir comment Jésus veut régner sur nous ? Il dit : Mon fils, donne-moi ton cœur ! Il promet la vie éternelle, et sur la terre le centuple et des jaillissements d'eau vive. Ce qu'il promet, il l'a pratiqué lui-même, il l'a mille fois donné à tous ses amis : l'humilité qui chasse l'orgueil, la chère pauvreté qui se veut riche de Dieu, la chasteté qui répond à l'appel du plus grand amour.
    Comment répondre à cet appel ? « Conversion », ce mot signifie qu'il faut tourner son regard vers la lumière, et incliner l'oreille de son cœur. Le Roi commande, il suffit d'obéir. Le reste viendra tout seul et l'âme chantera son obéissance jusque sur la Croix, en couronnant par le martyre une vie sainte. »

    Dom Gérard (1927-2008), méditation pour la fête du dernier dimanche d'octobre, Missel quotidien complet pour la forme extraordinaire du rite romain, Édition entièrement nouvelle par les moines bénédictins de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2013.
  • Méditation : Fête des Saints Anges Gardiens

    « Saint Bernard (12e sermon sur le Psaume 90) dit que nous devons honorer nos saints anges gardiens de trois manières : par le respect, par la dévotion et par la confiance.
    Nous devons les honorer par notre respect car ces esprits purs, ces princes du ciel sont toujours près de nous et ils sont témoins de toutes nos actions. Ainsi, par respect pour notre ange gardien, nous devons éviter tout acte qui blesserait ses regards. Sainte Françoise, dame romaine, voyait son ange à ses côtés sous une forme humaine ; chaque fois que quelqu'un se permettait en sa présence une action ou une parole inconvenante, il se couvrait le visage de ses mains.
    Ah ! mon saint ange gardien ! combien de fois ne vous ai-je pas contraint, par mes péchés, à vous couvrir la face ! Je vous en demande pardon et je vous prie d'intercéder pour moi auprès du Seigneur ; je suis résolu de ne plus déplaire à Dieu ni à vous par mes fautes.

    Nous devons, en second lieu, honorer nos saints anges par notre dévotion, à cause de la vénération qu'ils méritent et de l'amour qu'ils nous portent. Il n'est point de père, ni de frère, ni d'ami, dont l'affection puisse surpasser l'amour que les anges gardiens ont pour chacun de nous. Les hommes nous aiment souvent par intérêt, et c'est ce qui fait qu'ils nous oublient facilement lorsque nous sommes dans le malheur, et bien plus encore lorsque nous les offensons ; mais notre ange gardien nous aime uniquement par charité ; c'est pourquoi il nous assiste surtout dans nos tribulations, et il ne nous abandonne pas lors même qu'il nous arrive de tomber dans le péché : Il ne te pardonnera point lorsque tu pécheras (Exode 23, 21) ; il s'efforce alors de nous ouvrir les yeux et de nous ramener à Dieu par un prompt repentir.
    O mon bon ange ! combien je vous suis redevable pour les lumières que vous m'avez communiquées ! que ne vous ai-je toujours obéi ! Ah ! continuez de m'éclairer, reprenez-moi lorsque je manque, et ne m'abandonnez pas jusqu'au dernier instant de ma vie.

    Nous devons enfin avoir une grande confiance dans le secours de nos anges gardiens. Dieu n'a pas contenté son amour pour nous en nous donnant son Fils Jésus pour notre Rédempteur, et Marie pour notre Avocate ; il a voulu nous donner encore ses anges pour nous garder, et il leur a commandé de nous assister durant toute notre vie : Il a commandé à ses anges à ton sujet, de te garder dans toutes tes voies. (Psaume 90, 11)
    O Dieu d'infinie miséricorde ! quels moyens vous reste-t-il donc encore à me donner pour me sauver ? Je vous remercie de tant de bontés, Seigneur !
    Et vous aussi, je vous remercie, ô mon ange, prince du paradis, qui m'avez assisté durant tant d'années ! Moi, je vous ai oublié ; mais vous, vous n'avez pas laissé de penser à moi. J'ignore combien de chemin il me reste à faire pour entrer dans l'éternité. Ah ! mon charitable gardien ! guidez-moi dans la voie du ciel, et ne cessez de m'assister que vous ne me voyiez devenu votre compagnon pour toujours dans le royaume des élus. »

    St Alphonse de Liguori, in « Méditations pour les Fêtes de Saint Michel et des Saints Anges Gardiens », Archivum Angelicum, 1994 (hors commerce).

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    Vitrail de l'église Saint-Martin de Florac (Lozère) : l'Ange Gardien

    « O Dieu créateur et conservateur de toutes choses, qui régnez en souverain au plus haut des cieux, et qui jetez vos regards bienfaisants sur toute la terre, vous avez confié le salut des hommes à la garde et à la vigilance de vos saints anges ; vous avez même porté la bonté jusqu'à nous donner à chacun de nous un de ces esprits bienheureux pour veiller plus spécialement sur nous et sur les intérêts de notre âme ; soyez à jamais béni de vos ineffables miséricordes envers nous.

    Cœur adorable de Jésus, quelle joie, quelle consolation pour moi de savoir que des millions d'anges veillent et prient continuellement autour de vos saints autels pour vous former une cour toute céleste et digne de vous ! Permettez-moi de m'unir à eux pour vous offrir mes adorations. Que pourrais-je, hélas ! par moi-même ? Mais que n'ai-je pas à espérer de cette union sainte, si vous daignez l'agréer !

    Faites, ô Cœur adorable ! que les saints anges, également empressés et pour votre gloire et pour notre salut, viennent sans cesse vous présenter nos hommages, vous offrir nos sentiments, vous consacrer nos cœurs, et suppléer à tous les devoirs que nous voudrions vous rendre, mais dont notre faiblesse et notre impuissance nous mettent hors d'état de nous acquitter.

    Adorable Jésus, qui êtes par excellence l'Agneau sans tache, accordez-moi cette pureté sainte, cette pureté inviolable, cette pureté si agréable à vos yeux, si chère à votre Cœur et qui attire tous les regards de votre complaisance sur ceux qui l'aiment, et que je la conserve plus précieusement que tous les trésors et toutes les vies. »

    Abbé Barthélémy Baudrand, Premier jour de la Neuvaine à l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus en union avec les neuf chœurs des anges, in "Pratiques de piété envers les saints anges et en union avec eux", Archivum Angelicum, 1994 (hors commerce).

  • Vendredi 2 octobre 2015

    Fête des Sts Anges Gardiens

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    Tableau de Domenico Fetti (ou Feti, 1589-1624)

  • Méditation pour la Fête de Saint Michel Archange

    « Il n'y a dans le ciel aucun ange dont la gloire surpasse ou même, selon saint Basile et d'autres Pères, égale celle de l'archange saint Michel ; et c'est à bien juste titre, puisque saint Michel fut choisi pour abattre l'orgueil de Lucifer et de tous les anges rebelles, en les chassant du Ciel.
    O mon âme ! si tu aimes ce saint archange qui chérit tant les hommes, réjouis-toi de sa grandeur dans le paradis ; et prie-le que, comme il est le protecteur universel de l’Église et de tous les fidèles, il soit ton protecteur spécial auprès de Dieu, qui l'aime beaucoup et qui se réjouit de voir glorifier par toutes les créatures ce serviteur si fidèle et si zélé pour son honneur.

    Dans la messe des morts, l'Église supplie le Seigneur de permettre que saint Michel introduise leurs âmes au séjour des bienheureux : Que le porte-étendard, saint Michel, les introduise dans la sainte lumière. Les savants expliquent cette prière en disant que saint Michel a l'honorable fonction de présenter au divin Juge, Jésus-Christ, toutes les âmes qui sortent de cette vie dans la grâce de Dieu.
    Protégez-moi donc, ô glorieux archange ! et par votre protection, faites qu'au jour de ma mort mon âme soit revêtue de la grâce de Dieu et digne d'être présentée par vos mains à Jésus-Christ, mon souverain Juge.

    La sainte Église prie encore saint Michel, au nom de tous les fidèles, de nous défendre au moment de la mort contre les démons, pour que nous ne soyons point vaincus dans les assauts qu'ils nous livrent alors, et que nous ne nous perdions point : Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat, pour que nous ne périssions pas lors du terrible jugement. (Messe de saint Michel)
    Ah ! saint archange ! l'enfer a bien des armes pour me combattre à l'heure de ma mort : ces armes sont mes péchés par le moyen desquels il cherchera à me précipiter dans le désespoir ; ce sont aussi les horribles tentations par lesquelles il voudra me faire tomber dans le péché. Vous qui avez vaincu et chassé du ciel mes redoutables ennemis, venez les vaincre encore pour moi et les repousser loin de moi au moment de ma mort ; je vous en prie par le grand amour que Dieu a pour vous et que vous avez pour lui.
    O Marie, Reine du ciel ! ordonnez à saint Michel de m'assister à l'heure de ma mort. »

    St Alphonse de Liguori, in « Méditations pour les Fêtes de Saint Michel et des Saints Anges Gardiens », Archivum Angelicum, 1994 (hors commerce).

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  • Neuvaine du 20 au 28 septembre pour préparer la fête de l'Archange Saint Michel

    Neuvaine à Saint Michel et aux neuf chœurs des Anges

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  • "Testamentum Eternum", Matines de la Fête de St Bernard de Clairvaux

    (composition cistercienne de la fin du Moyen Age)
    Ensemble Organum - Dir. Marcel Peres

    Testamentum eternum cum beato patre Bernardo constituit Dominus
    Et iusticiam a iudicia sua ostendit illi.
    Versus: Magnalia honoris Dei vidit oculus eius:
    Et iusticiam a iudicia sua ostendit illi.
    Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto:
    Et iusticiam a iudicia sua ostendit illi.
  • Méditation : Assomption de la Sainte Vierge

    « C'est grande fête, en ce jour, immense allégresse, intense joie : c'est la fête de Notre Dame, la grande Dame du ciel et de la terre. C'est la fête de la grandeur de Marie, au Nom si doux, parce que c'est la fête de l'humilité de la Vierge-Mère.
    Marie, Notre-Dame, vous êtes élevée au plus haut des cieux, parce que vous vous êtes abaissée jusqu'au néant. Vous pouvez chanter, mieux que jamais, maintenant que vous régnez en gloire, « parce que le Seigneur a regardé mon abaissement, voici que toutes les nations me proclament bienheureuse. Magnificat anima mea Dominum. »
    Réjouis-toi aussi, ô mon âme, en cette Solennité magnifique, qui met en jubilation ciel et terre ; car, dans les splendeurs des saints, les Anges de Dieu sont en exultation, les Archanges s'étonnent, les Vertus s'ébranlent, les Principautés sont dans la stupéfaction, les Dominations s'exaltent, les Chérubins éclatent de lumière et les Séraphins sont en ferveur d'amour.
    Toutes ces phalanges si pures, si humbles, si belles de gloire, reconnaissent leur Reine ; ils la portent et se font son trône, pour la conduire jusqu'aux pieds de leur Seigneur et Roi, Notre Seigneur Jésus-Christ qu'ils louent en cantiques sans fin. C'est la Femme revêtue de ce Soleil.
    Et Lui, Cithare de la Trinité Sainte, Chantre de sa Mère, Lui, Jésus, le Fils de la Vierge, lui dédie son cantique divin ; et il exulte, pour célébrer Celle qui fut son Arche sacro-sainte, et qu'il vient d'attirer jusqu'à son Cœur.
    Réjouissons-nous donc de cette solennité ; faisons écho aux joies de la patrie ; chantons avec les Anges, avec le Fils de Dieu. C'est l'Assomption de Marie, la Madone, notre Mère ! »

    Dom Vandeur, Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, "Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte" Tome I, Éditions de Maredsous, 1950.

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  • Audience générale de ce mercredi 12 août 2015

    Le Pape a poursuivi ce mercredi matin son cycle de catéchèses sur la famille. Après avoir abordé la semaine dernière la question délicate des divorcés-remariés, le Pape François a initié aujourd’hui un parcours sur trois dimensions qui rythment la vie en famille : la fête, le travail et la prière. Aujourd’hui donc il s'est concentré sur la fête, qui est une invention de Dieu, a-t-il tenu à rappeler, évoquant ce verset de la Genèse : « Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu'il avait créée ».

    Le compte rendu de Cyprien Viet sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui nous ouvrons une réflexion sur trois dimensions qui rythment la vie familiale : la fête, le travail, la prière. Commençons par la fête. Elle est avant tout un regard aimant et reconnaissant sur le travail bien fait. Il peut arriver qu’une fête arrive dans des circonstances difficiles ou douloureuses. Dans ces cas, demandons à Dieu la force de ne pas la vider complètement de son sens. Le vrai temps de la fête suspend le travail professionnel. Il est sacré parce qu’il nous rappelle que nous sommes faits à l’image de Dieu qui n’est pas esclave du travail, mais Seigneur. Et donc, nous aussi nous ne devons jamais être des esclaves du travail. Par contre, nous savons qu’il y a des millions d’hommes et de femmes et même d’enfants qui sont esclaves du travail. Cela va contre Dieu, contre la dignité de la personne. Le temps du repos, surtout dominical, nous est donné pour que nous puissions jouir de ce qui ne s’achète pas et ne se vend pas. Or nous voyons que l’idéologie du profit veut aussi manger la fête. Le temps de la fête est sacré parce que Dieu l’habite de manière spéciale. L’Eucharistie lui apporte toute la grâce de Jésus Christ, et toute réalité reçoit ainsi son plein sens. La famille est dotée d’une compétence extraordinaire pour comprendre et soutenir l’authentique valeur du temps de la fête qui est un cadeau précieux que Dieu fait à la famille humaine. Ne l’abîmons pas ! »

    « Chers amis de langue française, je suis heureux de vous saluer, particulièrement les membres de l’Association Claire Amitié, avec Mgr Yves Patenôtre, et la jeunesse franciscaine de Bitche. Que votre séjour à Rome soit pour tous l’occasion de redécouvrir, en famille, le vrai sens de la fête ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Hyme des Vêpres de la Fête de la Transfiguration

    "Quicumque Christum quaertitis"

    Quicúmque Christum quæritis,
    Oculos in altum tóllite :
    Illic licébit vísere
    Signum perénnis glóriæ.

    Illústre quiddam cérnimus,
    Quod nésciat finem pati,
    Sublíme, celsum, intérminum,
    Antíquius cælo et chao.

    Hic ille Rex est Géntium
    Populíque Rex iudáici,
    Promíssus Abrahæ patri
    Eiúsque in ævum sémini.

    Hunc, et prophétis téstibus
    Iisdémque signatóribus,
    Testátor et Pater iubet
    Audíre nos et crédere.

    Iesu, tibi sit glória,
    Qui te revélas párvulis,
    Cum Patre, et almo Spíritu,
    In sempitérna sæcula.
    Amen.
    Vous tous qui cherchez le Christ,
    portez en haut vos regards :
    là, vous pourrez contempler
    l’image de la gloire éternelle.

    Nous voyons quelque chose de radieux,
    qui ne saurait souffrir de fin,
    sublime, incomparable, infini,
    antérieur au ciel et au chaos.

    C’est Lui, le Roi des Nations,
    le Roi du peuple juif,
    promis au père Abraham
    et à sa postérité, pour toujours.

    Les Prophètes l’ont annoncé
    et en même temps dépeint,
    son Père lui rend aussi témoignage,
    et nous ordonne d’écouter et de croire.

    O Jésus, à vous soit la gloire,
    qui vous révélez aux petits,
    avec le Père et l’Esprit vivifiant,
    dans les siècles éternels.
    Amen.