Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

homelie - Page 4

  • Messe pour le Jubilé des diacres célébrée par le Pape François et Angelus

     
     
    Le Pape François a présidé ce dimanche 29 mai 2016 la Messe sur le parvis de la Basilique Saint-Pierre, en présence de milliers de diacres venus à Rome pour leur Jubilé de la miséricorde. Dans son homélie, le Saint-Père a dressé le portrait du diacre : un homme de service, à l’image de Jésus, doux et disponible, qui n’est pas « esclave » de son agenda.

    Au contraire, il doit être « docile de cœur », affirme-t-il : « prêt pour le frère et ouvert à l’imprévu ». Le Pape a ainsi confié sa tristesse de voir des horaires d’ouverture affichées aux portes des églises, sans prêtre, diacre ou laïc pour assurer l'accueil. À l'inverse, « le serviteur sait ouvrir les portes de son temps et de ses espaces à celui qui est proche et aussi à celui qui frappe en dehors des horaires, au risque d’interrompre quelque chose qui lui plaît ou le repos qu’il mérite ». Autre qualité essentiel du serviteur : la douceur et l'humilité. Le Pape rappelle ainsi l'attitude du centurion romain qui « se fait petit, discret, il n'élève pas la voix, et ne veut pas déranger ».

    Le Saint-Père a également rappelé que le service est indissociable de l’apostolat, qui sont « comme deux faces d’une même médaille : celui qui annonce Jésus est appelé à servir et celui qui sert annonce Jésus ». Par le service, « unique manière d’être disciple », chacun peut ainsi vivre pleinement sa mission de baptisé : évangéliser. Mais cette mission ne peut que se faire qu'en suivant l’exemple de Jésus, qui s’est lui-même fait serviteur : « s’il veut l’annoncer, il doit l’imiter », prévient le Pape François.

    Cette célébration était le point d’orgue de trois jours au cours desquels les diacres ont partagé ensemble sur leur ministère au service de la liturgie et de la charité. Beaucoup de leurs épouses et de leurs enfants étaient également présents.

    Source : site internet du Vatican (SBL).

    Texte intégral de l'homélie (traduite en français) ci-dessous.
     
    A la fin de la célébration, et avant la prière de l’Angélus, le Pape François a invité les enfants du monde entier à s’unir aux enfants syriens qui prieront pour la paix mercredi 1er juin. Cette initiative, lancée conjointement par les patriarches catholiques et orthodoxes, rassemblera des centaines d’enfants des différentes communautés chrétiennes du pays, à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant.

    Texte intégral de l'Angelus en italien sur le site internet du Vatican.

    Lire la suite

  • Pentecôte : Messe célébrée par le Pape François en la Basilique vaticane

     
     
    « Viens Esprit Saint en nos cœurs, et envoie du haut du Ciel un rayon de ta lumière », chante la traditionnelle séquence de ce dimanche de Pentecôte. Cinquante jours après Pâques, l’Église célèbre donc la venue du Saint-Esprit sur la Vierge Marie et les Apôtres réunis au Cénacle, à Jérusalem.
     
    Lors de la messe solennelle qu’il a présidée à cette occasion en la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a rappelé que le don du Paraclet avait un but essentiel : « rétablir notre relation avec le Père,  nous arracher à la condition d’orphelins et nous rendre celle de fils ».

    La « solitude intérieure », « une prétendue autonomie par rapport à Dieu », « l’analphabétisme spirituel » qui nous empêche de prier, la difficulté à concevoir l’Éternité et la plénitude de la communion avec Dieu : voilà, pour le Pape, autant de signes révélateurs de notre condition d’orphelins, qui s’oppose à celle de Fils. Cette vocation originelle de l’homme avait été abimée, mais a été restaurée par le sacrifice du Fils unique de Dieu. L’Histoire du Salut est ainsi une œuvre de régénération, a expliqué le Saint-Père, et celui qui plonge « avec foi dans (ce) mystère, renaît à la plénitude de la vie filiale ».

    Cette appartenance au Christ, signifiée par l’Esprit, nous fait entrer « dans une nouvelle dynamique », a encore affirmé le Pape. Nous ne sommes plus orphelins, « mais fils du même Père », et « cela change tout ! », car désormais « nous pouvons nous regarder comme des frères, et nos différences ne font que multiplier la joie et l’émerveillement d’appartenir à cette unique paternité et fraternité ».

    Et le Pape de conclure en évoquant la présence maternelle de la Vierge Marie, Mère de l’Église, au Cénacle : « à son intercession nous confions de manière particulière tous les chrétiens et les communautés qui en ce moment ont le plus besoin de la force de l’Esprit Paraclet, Défenseur et Consolateur, Esprit de vérité, de liberté et de paix ».

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral de l'homélie (traduite en français) ci-dessous.

    Lire la suite

  • Veillée pascale présidée par le Pape François en la Basilique vaticane

    (Vidéo originale du CTV - pas de traduction en français)
     
     
    Lors de cette célébration de la Veillée pascale en la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a invité lors de son homélie à imiter Pierre qui « cherche Jésus, pas lui-même ».

    Au cours de la Messe, il a conféré les trois sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, communion et confirmation) à douze catéchumènes, 8 femmes et 4 hommes, venus de six pays : le Cameroun, l'Italie, l'Albanie, la Corée, l'Inde, et la Chine. Parmi eux, l’ambassadeur de Corée du sud en Italie et sa femme, M. Yong-Joon Lee, et Mme Hee Kim, accompagnés de leurs parrain et marraine, l’ambassadeur près le Saint-Siège et son épouse.

    « Aujourd’hui c’est la fête de notre espérance, la célébration de cette certitude : rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de son amour », a insisté le Saint-Père.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Messe Chrismale célébrée par le Pape François à la Basilique Saint-Pierre

    Livret de la célébration

    Célébration de la Messe chrismale ce jeudi 24 mars 2016 en la Basilique Saint-Pierre. Les prêtres du diocèse de Rome, évêques et cardinaux, ont renouvelé les promesses faites lors de leur ordination. L’huile des malades, des catéchumènes et le Saint-Chrême ont été bénis. Dans son homélie, le Pape François a développé une réflexion sur la miséricorde de Dieu, invitant les pasteurs à ne pas avoir peur « d’exagérer en miséricorde ». Il les a également appelés à un examen de conscience.

    Résumé de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Basilique Saint-Pierre - Célébration pénitentielle présidée par le Pape François

    Le Pape François a présidé en ce vendredi soir, 4 mars 2016, une célébration pénitentielle, tradition qu’il a personnellement instaurée dans le cadre du Carême. C’est d’ailleurs dans le cadre de cette célébration que le Saint-Père avait annoncé, l’an dernier, l’organisation du Jubilé de la Miséricorde.

    60 prêtres, essentiellement des franciscains et des dominicains, se sont tenus à la disposition des fidèles qui voulaient se confesser, marquant ainsi le début de l’opération "24 heures pour le Seigneur". Il ne s’agissait pas d’une messe mais le Pape a prononcé une homélie, dans laquelle il s’est arrêté sur l’épisode de la guérison de Bartimée, dans l’Évangile, pour inviter à sortir de l’aveuglement en se laissant guérir par la miséricorde du Seigneur.

    Pour le Pape François, l’acceptation de la miséricorde de Dieu nous permet de retrouver la vue. « La cécité de Bartimée l’avait conduit à la pauvreté, et à une vie en marge de la ville, dépendant des autres en tout, a-t-il rappelé. Le péché aussi a cet effet : il nous appauvrit et nous isole. Il est une cécité de l’esprit, qui empêche de voir l’essentiel, de fixer le regard sur l’amour qui donne la vie. »

    Le Pape s’est une nouvelle fois arrêté sur les mauvaises tentations du monde contemporain : « Combien de tentations ont la force de brouiller la vue du cœur et de le rendre myope ! Combien il est facile et faux de croire que la vie dépend de ce que l’on a, du succès ou de l’admiration qu’on reçoit ; de croire que l’économie est faite seulement de profit et de consommation ; que les envies individuelles doivent prévaloir sur la responsabilité sociale ! En regardant seulement notre moi, nous devenons aveugles, éteints et repliés sur nous-mêmes, sans joie ni vraie liberté. »

    « Reconnaissons que nous sommes tous mendiants de l’amour de Dieu. » Le Pape s’est particulièrement adressé aux prêtres, appelés à « écouter le cri, peut-être caché, de tous ceux qui désirent rencontrer le Seigneur ». « Nous avons le devoir de revoir ces comportements qui parfois n’aident pas les autres à s’approcher de Jésus », « nos rigidités qui pourraient maintenir loin de la tendresse de Dieu ».

    Le Pape appelle donc les confesseurs à bien s’investir dans l’accompagnement, pour que « la rencontre avec le Seigneur soit personnelle, intime, et pour que le cœur puisse s’ouvrir sincèrement et sans crainte au Sauveur ». « Et après l’étreinte du Père, le pardon du Père, faisons fête dans notre cœur ! Parce que Lui fait la fête ! »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie (traduite en français) ci-dessous.

    Lire la suite

  • "24 heures pour le Seigneur" - Au Vatican et à Rome

    A 17h00, Basilique vaticane : Célébration pénitentielle avec le Pape François

    24 heures pour le Seigneur,pape,François,célébration,confessions,homélie

     
    Vidéo KTO et homélie mises en ligne dès que disponibles
     
    Cette célébration est le premier événement des "24 heures pour le Seigneur", initiative jubilaire organisée par le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Dans le cadre de cette célébration pénitentielle, le Saint-Père confessera en la Basilique vaticane.

    21h00 : Début des confessions et adoration eucharistique dans les églises :
    – Nostra Signora del Sacro Cuore (Place Navone) ;
    – Santa Maria in Trastevere (Place Santa Maria in Trastevere) ;
    – Sacre Stimmate di S. Francesco (Largo Argentina).
    Les églises resteront ouvertes et des prêtres seront présents pour les confessions jusque tard dans la nuit.

    Samedi 5 mars dès 10h00, les confessions et l’adoration eucharistique se poursuivront en l’église Nostra Signora del Sacro Cuore. L’église restera ouverte et des prêtres seront présents pour les confessions jusqu’à 16h00.

    17h00 : Célébration conclusive d'action de grâces, présidée par Mgr Rino Fisichella, dans l’église de Santo Spirito in Sassia, sanctuaire de la Miséricorde divine, à deux pas de la place Saint-Pierre.

    Source : Jubilé de la Miséricorde.
  • Voyage du Pape François - Messe au Parc d'exposition de Ciudad Juárez

    Dernière rencontre du Pape François avec le peuple mexicain ce mercredi 17 février 2016. Avant de reprendre l’avion qui le ramènera à Rome, il a célébré devant environ 200 000 fidèles, son ultime messe sur le sol mexicain dans un endroit plus que symbolique : la frontière entre le Mexique et les États-Unis à Ciudad Juarez, à quelques dizaines de mètres seulement du fleuve Rio Grande/Rio Bravo. Les berges de ce fleuve, large de quelques mètres, sont toutes bétonnées. Sur la rive américaine, se déploie un grillage avec barbelés. Derrière, les fidèles catholiques américains du diocèse d’El Paso, et de nombreux migrants, ont pu participer à cette Eucharistie transfrontalière. Des milliers d’entre eux étaient réunis dans le stade de football américain de l’université d’El Paso. Le Pape, à la fin de l’homélie, n’a pas manqué de les saluer, les remerciant « de nous faire sentir une seule famille » et une seule communauté de vie chrétienne.

    Avant de se rendre sur place, le Pape s’était arrêté pour se recueillir au pied d'une grande croix érigée sur les bords du fleuve qui sépare le Mexique et les États-Unis. Cette croix est entourée par de vieilles chaussures et des sandales qui symbolisent le drame de l’immigration. Le Pape a ainsi prié pour la mémoire des migrants qui ont perdu la vie en tentant de traverser la frontière et pour ceux qui, parvenus aux États-Unis, se font arrêter et se retrouvent en prison.

    Reprenant le thème de la miséricorde, déjà développé dans son discours aux détenus de la prison CeReSo n°3, le Saint-Père, qui a utilisé le pastoral que lui avaient donné le matin même les détenus de la prison de Ciudad Juarez, est revenu sur la première lecture de cette messe, celle qui raconte l’histoire de Jonas, appelé par Dieu à sauver Ninive, dont « les jours (…) étaient comptés, puisque la violence qu’elle générait en elle-même n’était plus soutenable ». Cet épisode de l’Ancien Testament montre à quel point la miséricorde de Dieu est grande et nous « encourage à regarder le présent et à faire confiance à ce qui bat de sain et de bon dans chaque cœur ».

    A Mexico, Xavier Sartre :

    L’histoire de Ninive, c’est celle du Mexique, gangréné par la violence, le crime et la pauvreté. Gangréné aussi par le drame des migrants qui souffrent de « terribles injustices : des personnes réduites en esclavage, séquestrées, victimes d’extorsion ». Certes, « cette tragédie humaine (…) est aujourd’hui un phénomène global ». Mais derrière les chiffres se cachent des hommes et des femmes qui ont une histoire.

    « Ce sont des frères et des sœurs qui partent, chassés par la pauvreté et la violence, par le narcotrafic et par le crime organisé ». A cela s’ajoute « les nombreux vides juridiques » qui profitent aux réseaux qui attrapent et détruisent « toujours les plus pauvres ».

    Cette injustice que le Pape dénonce sans ambages, « se radicalise chez les jeunes, “chair à canon” », qui « sont persécutés et menacés lorsqu’ils cherchent à sortir de la spirale de la violence et de l’enfer des drogues, et que dire de toutes ces femmes à qui l’on a enlevé injustement la vie ».

    Pour répéter la mission de Jonas, il faut faire preuve de miséricorde et se laisser habiter par celle de Dieu qui est « notre bouclier et notre force ». Un bouclier et une force qui nous poussent à pleurer car « ce sont les larmes qui réussissent à rendre sensible le regard ainsi que l’attitude rigide et surtout l’indifférence face à la souffrance d’autrui ». Ces larmes peuvent aussi « provoquer une rupture capable de nous ouvrir à la conversion ». C’est pourquoi le Pape a demandé avec les fidèles « le don des larmes, le don de la conversion ».

    Rien n’est perdu, affirme-t-il. « Je connais le travail de nombreuses organisations de la société civile en faveur des droits des migrants. Je connais également le travail engagé de tant de religieuses, de religieux et de prêtres, de laïcs qui se dévouent dans l’accompagnement et la défense de la vie ». Ce sont eux les instruments de la miséricorde de Dieu qui « s’approche de toute situation pour la transformer de l’intérieur ». Ce sont eux qui édifient le Mexique rêvé par son peuple et si ardemment désiré par le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.
    (et salut du Saint-Père au terme de la Messe)

    Lire la suite

  • Voyage du Pape François - Messe avec les communautés indigènes du Chiapas

    Étape indigène pour le Pape François lors de cette journée passée dans le Chiapas, l’un des États de la fédération mexicaine les plus pauvres malgré ses nombreuses richesses naturelles. Le Pape a commencé cette journée consacrée aux peuples indigènes du Mexique en célébrant une messe toute en couleurs à San Cristobal de Las Casas. La cérémonie, est un hommage à la culture indigène puisque trois langues indigènes ont été utilisées en plus de l’espagnol : le tseltal, le ch’ol, et le tsotsil. Dans son homélie, le Pape a voulu redonner sa dignité aux peuples indigènes de la région, longtemps discriminés, et a rappelé l’urgence qu’il y a à sauver l’environnement.

    Le récit de Xavier Sartre à lire sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage du Pape - Messe au Centre d'études d'Ecatepec

    Devant une foule immense, le Pape François a célébré la Messe de ce premier dimanche de Carême à Ecatepec, une commune de l’agglomération de Mexico qui compte à elle seule plus de 1,6 million d’habitants. Dans cette ville marquée par une forte criminalité, le Pape a insisté dans son homélie sur le sens du temps du Carême, un moment favorable pour retrouver la joie et l’espérance que nous ressentons du fait d’être enfants aimés du Père.

    « Le Carême est un temps de conversion parce que nous faisons quotidiennement l’expérience dans notre vie de la façon dont ce rêve est sans cesse menacé par le père du mensonge, par celui qui cherche à nous séparer, en créant une société divisée et qui s’affronte, a expliqué le Saint-Père. C’est un temps pour démasquer ces trois grandes formes de tentations qui brisent, divisent l’image que Dieu a voulu former ». Le Pape les a listées en détail :

    « La richesse, en nous appropriant de biens qui ont été donnés à tous, les utilisant seulement pour moi ou "pour les miens". C’est avoir le "pain" à la sueur du front de l’autre, voire au prix de sa vie. Cette richesse, qui est un pain au goût de douleur, d’amertume, de souffrance. Dans une famille ou une société corrompue, c’est le pain que l’on donne à manger à ses propres enfants.

    La vanité ; elle est la recherche de prestige sur la base de la disqualification continuelle et constante de ceux qui "ne sont pas comme nous". La recherche exacerbée de ces cinq minutes de gloire, qui ne supporte pas la "gloire" des autres. "Transformant l’arbre tombé en bois de chauffage", elle conduit  à la troisième tentation, la pire :

    L’orgueil ; c'est-à-dire se mettre sur un plan de supériorité en tout genre, sentant qu’on ne partage pas "la vie du commun des mortels", et prier tous les jours : "Merci Seigneur parce que tu ne m’as pas fait comme eux". »

    Prenant l’exemple de Jésus, qui ne répondait pas au démon avec ses paroles propres mais avec les Paroles de l’Écriture, le Pape a donc appelé à résister à ces tentations du démon, en lançant cet appel spontané : « Frères et sœurs, mettons-nous le dans la tête : on ne dialogue pas avec le Diable. Seule la force de la Parole de Dieu peut le vaincre ! » a-t-i improvisé avec force.

    « Nous savons ce que signifie être séduit par l’argent, la gloire et le pouvoir. C’est pourquoi l’Église nous offre ce temps, elle nous invite à la conversion avec une seule certitude : Lui nous attend et Il veut guérir nos cœurs de tout ce qui le dégrade, en étant dégradé ou en dégradant. Il est le Dieu qui porte un nom : miséricorde. » Le Pape François a enfin invité la foule à répéter ces paroles du psalmiste : « Tu es mon Dieu, en toi j’ai mis ma confiance ».

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage du Pape François - Messe en la Basilique de Notre-Dame de Guadalupe

    Le Pape François l’a dit et répété à maintes reprises : « Je viens comme missionnaire de miséricorde et de paix mais également comme un fils qui veut rendre hommage à sa Mère, la Vierge de Guadalupe, et se laisser regarder par elle ». C’est dire l’émotion que le Pape a ressenti ce samedi 13 février 2016 en se rendant au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe à Mexico. Il s'est recueilli en prière, seul, devant l'image dans le "camerino" situé derrière l'image à l'issue de la cérémonie.

    Après avoir traversé la ville à bord de sa papamobile, et avoir goûté à la ferveur et à la joie des Mexicains massés le long du parcours, le Pape, sous un ciel immaculé, est arrivé au sanctuaire. Il s’est d’abord rendu à la vieille basilique, celle qui a été construite après les apparitions. Avant de rejoindre en procession la nouvelle basilique, consacrée en 1976. C’est à l’intérieur qu’il a célébré la messe.

    Dans son homélie, le Pape est revenu sur la rencontre entre Marie et sa cousine Elisabeth, Marie venue « en hâte, sans hésiter, sans tarder » alors qu’Elisabeth en était dans ses derniers mois de grossesse. C’est sur la figure de Marie, sur le message qu’elle a transmis à Juan Diego, l’Amérindien qui l’a vue, que le Pape s’est attardé.

    C’est la « femme du oui, un oui du don d’elle-même à Dieu, et en en même temps, un oui du don à ses frères. C’est le oui qui l’a poussée à donner le meilleur en se mettant en route vers les autres ». Parmi ces autres figures, il y a bien sûr Juan Diego à qui elle s’est adressée dans sa langue, revêtue de ses costumes. Elle l’a choisi, lui qui ne s’en sentait pas digne. « De la même manière, elle continue d’être présente à nous tous ; surtout à ceux qui, comme lui, sentent “qu’ils ne valaient rien” (cf. Nican Mopohua, 55). Ce choix particulier, disons préférentiel, n’a été contre personne mais en faveur de tous. »

    La Vierge s'adresse aux plus humbles

    Lors de cette rencontre, dans le matin d’un jour de décembre 1531, « Dieu a réveillé et réveille l’espérance des petits, des souffrants, des déplacés et des marginalisés, de tous ceux qui sentent qu’ils n’ont pas une place digne sur cette terre », a expliqué le Pape. « Ce matin, Dieu s’est approché et s’approche du cœur souffrant mais endurant de tant de mères, pères, grands-parents, qui ont vu leurs enfants partir, se perdre, voire être arrachés de manière criminelle. »

    Au-delà du sanctuaire de pierre, il y a « celui de la vie, celui de nos communautés, de nos sociétés et de nos cultures » où « personne ne peut être marginalisé » a expliqué le Pape. « Nous sommes tous nécessaires, surtout ceux qui normalement ne comptent pas parce qu’ils ne sont pas "à la hauteur des circonstances" ou n’"apportent pas le capital nécessaire" à ces constructions. Le Sanctuaire de Dieu est la vie de ses enfants, de tous et dans toutes leurs conditions, surtout celle des jeunes sans avenir, exposés à d’interminables situations douloureuses, risquées, et celle des personnes âgées non reconnues, oubliées à tant d’endroits. Le Sanctuaire de Dieu, ce sont nos familles qui ont besoin du minimum nécessaire pour pouvoir se construire et grandir. Le Sanctuaire de Dieu, c’est le visage de tant de personnes qui croisent nos chemins. »

    Faire silence devant la Vierge

    Le Pape, se mettant dans la peau du pèlerin se rendant devant la Vierge, reconnait que l’on peut venir avec « nos douleurs, nos peurs, nos désespoirs, nos tristesses et lui dire : "Que puis-je apporter si je ne suis pas instruit ?" ». Alors, le Pape recommande de faire silence devant la Vierge, elle qui a « l’honneur » « d’être notre Mère ». « Cela nous donne la certitude que les larmes de ceux qui souffrent ne sont pas stériles. Elles sont une prière silencieuse qui monte vers le Ciel et qui trouve toujours chez Marie une place sous son manteau. En elle et avec elle, Dieu se fait frère et compagnon de route, partage avec nous la croix pour que ne soyons pas écrasés par nos douleurs. »

    De la même manière qu’elle a envoyé Juan Diego, la Vierge nous envoie pour être son ambassadeur, « pour construire de nombreux et nouveaux sanctuaires, pour accompagner de nombreuses vies, pour essuyer de nombreuses larmes ». Pour cela, nous devons donner « à manger à l’affamé, à boire à celui qui a soif », accueillir « celui qui est dans le besoin », habiller « celui qui est nu » et visiter « le malade ». « Va au secours du prisonnier, pardonne à celui qui t’a offensé, console celui qui est triste, sois patient avec les autres et surtout supplie et prie notre Dieu. »

    Source : Radio Vatican (RV).

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous.

    Lire la suite

  • Sainte Messe en la solennité de la Très Sainte Mère de Dieu

    célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
    (Messe avec les Pueri Cantores, pour la clôture de leur XLe Congrès International)
     
     
     
    Dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François a présidé ce vendredi 1er janvier 2016 la Messe en la Solennité de Sainte-Marie Mère de Dieu. Dans son homélie, le Pape a répondu à la question que se posent des milliers de fidèles qui s'interrogent sur la persistance de la souffrance et de la mort dans le monde, malgré la naissance du Christ.
     
    Lorsque Jésus est né, Rome dominait une grande partie du monde. Même Israël avait été conquis. Ce n’est donc pas vers la sphère géopolitique que l’on doit regarder pour définir le sommet du temps, « la plénitude des temps » évoquée par Saint Paul dans sa Lettre aux Galates, la deuxième lecture du jour. « Ce n’est pas l’histoire qui décide de la naissance du Christ ; c’est, plutôt, sa venue dans le monde qui permet à l’histoire d’atteindre sa plénitude ». « La plénitude des temps, poursuit le Pape, est la présence de Dieu personnellement dans notre histoire ». Grâce à son Fils, petit enfant dans une étable, « rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être », notre temps peut trouver sa plénitude.
     
    Cependant, constate le Souverain Pontife, ce mystère semble contraster avec la dramatique expérience historique. « Chaque jour, tandis que nous voudrions être soutenus par des signes de la présence de Dieu, nous devons rencontrer des signes opposés, négatifs, qui le font plutôt sentir comme absent. La plénitude des temps semble s’effriter devant les multiples formes d’injustice et de violence qui blessent chaque jour l’humanité ». Le Pape énumère le mépris de l’homme par l’homme, l’arrogance du plus fort qui continue à humilier le plus faible, en le reléguant aux marges les plus sordides de notre monde. Il parle de la méchanceté humaine qui sème sur la terre violence et haine, et évoque ces multitudes d’hommes, de femmes et d’enfants qui fuient la guerre, la faim, la persécution, disposés à risquer leur vie pour voir respectés leurs droits fondamentaux.
     
    « Un fleuve de misère, alimenté par le péché » semble contredire la plénitude des temps réalisée par le Christ ». Pourtant « ce fleuve en crue ne peut rien contre l’océan de miséricorde qui inonde notre monde ». Tous sont appelés « à s’immerger dans cet océan, à se laisser régénérer, pour vaincre l’indifférence qui empêche la solidarité, et sortir de la fausse neutralité qui empêche le partage. »
     
    La grâce du Christ, qui porte l’attente du salut à son accomplissement, nous pousse à devenir ses coopérateurs dans la construction d’un monde plus juste et fraternel, où chaque personne et chaque créature puisse vivre en paix, dans l’harmonie de la création originaire de Dieu.
     
    Au début d’une nouvelle année, l’Église nous fait contempler la maternité divine de Marie comme icône de paix. « A travers son “oui”, est arrivée la plénitude des temps ». Elle a cru en Lui et « se présente à nous comme un vase toujours rempli de la mémoire de Jésus, Siège de la Sagesse, où puiser pour avoir l’interprétation cohérente de son enseignement ».
     
    Marie offre la possibilité de saisir le sens des événements qui nous touchent personnellement, qui touchent nos familles, nos pays et le monde entier. « Là où ne peut arriver la raison des philosophes ni les négociations de la politique, là peut arriver la force de la foi qui porte la grâce de l’Évangile du Christ, et qui peut toujours ouvrir de nouvelles voies à la raison et aux négociations ». En ce premier janvier, en la solennité de Sainte-Marie Mère de Dieu, le Pape demande à la Vierge d’étendre sur chacun sa bénédiction. « Montre-nous le visage de ton Fils Jésus, qui donne au monde entier la miséricorde et la paix ».
     
    6.000 jeunes chanteurs de la Fédération internationale des Pueri Cantatores, des filles et garçons de 12 à 18 ans, ont chanté  lors de cette Messe, en présence de nombreux membres du Corps diplomatique accrédités près le Saint-Siège.
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Vendredi 1er janvier 2016

    Circoncision de Notre-Seigneur

     Au nouveau calendrier : Sainte Marie, Mère de Dieu

     Homélies de Benoît XVI pour le 1er janvier : 2008 - 2009 - 2010 - 2011 - 2012 - 2013

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique vaticane

     
     
    Dernière grande célébration de l’année 2015 au Vatican et premier rassemblement thématique organisé dans le cadre de cette année jubilaire de la Miséricorde, la Messe pour les familles présidée par le Saint-Père ce dimanche matin en la Basilique Saint-Pierre, était placée sous le signe du pardon et de la prière.
     
    Entrée en procession. Dans la basilique, les fidèles font silence : des pèlerins venant de toutes parts se mêlent aux nombreuses familles romaines, parents, enfants, nouveaux nés, représentant souvent différents mouvements et associations familiales catholiques. Le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode, ainsi que les présidents des Conseils pontificaux pour la Famille et la Nouvelle évangélisation, Mgr Vincenzo Paglia et Mgr Rino Fisichella ainsi que 50 prêtres ont concélébré la messe avec le Pape François.
     
    L'importance de prier en famille
     
    « Au cours de l'Année de la Miséricorde, que chaque famille chrétienne puisse devenir un lieu privilégié de ce pèlerinage où s'expérimente la joie du pardon. Le pardon est l'essence de l'amour qui sait comprendre l'erreur et y porter remède. » Dans son homélie, le Pape a rappelé que c’est « au sein de la famille qu'on s'éduque au pardon, parce qu'on a la certitude d'être compris et soutenus malgré les erreurs qui peuvent se commettre ». Rappelant combien il est « beau » « d’ouvrir toujours son cœur les uns aux autres, sans rien cacher », le Pape a invité chacun à ne pas perdre confiance dans la famille.
     
    Depuis l’ouverture de l’Année de la Miséricorde, beaucoup se sont mis en chemin pour rejoindre la Porte Sainte ouverte dans toutes les cathédrales du monde et aussi dans de nombreux sanctuaires, constate le Pape. Mais « la chose la plus belle » est que toute la famille accomplit le pèlerinage : « Papa, maman et les enfants, ensemble, se rendent à la maison du Seigneur pour sanctifier la fête par la prière ». Un enseignement important offert aux familles. Ensuite, le pèlerinage ne s’arrête pas une fois le sanctuaire atteint, il faut mettre en pratique l’enseignement du pèlerinage une fois rentré chez soi.
     
    La vie de famille est faite d'un ensemble de petits et de grands pèlerinages ». Invitant les familles à « marcher ensemble et à avoir un même but à atteindre », le Pape a souligné outre l’importance du pardon, l'importance de l’éducation à la prière. Marie et Joseph ont enseigné à Jésus à réciter les prières, rappelle-t-il. Durant la journée ils priaient ensemble. Le samedi, ils allaient ensemble à la synagogue.
     
    Le Pape encourage également les parents à bénir leurs enfants au début et à la fin de la journée ; à tracer sur leur front le signe de la croix comme le jour du Baptême. Les bénir signifie « les confier au Seigneur pour que Lui soit leur protection et leur soutien dans les différents moments de la journée ». Le Pape a enfin suggéré de se retrouver « pour un bref moment de prière avant de prendre ensemble les repas, pour remercier le Seigneur de ces dons, et pour apprendre à partager ce qui est reçu avec celui qui est davantage dans le besoin ».
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Sainte Messe et Ouverture de la Porte Sainte à Saint Jean de Latran

     
     
    Ouvrir la Porte Sainte de Saint-Jean-de-Latran ouvre « le temps du grand pardon ». C’est sur ces mots que le Pape François a poussé les battants de la Porte Sainte de la cathédrale de Rome dans la matinée de ce dimanche 13 décembre. Au début de cette célébration solennelle à la basilique Saint-Jean de Latran, "mère de toutes les églises du monde", le Saint-Père a franchi pour la troisième fois le seuil d’une Porte Sainte, depuis le début de ce Jubilé.
     
    C’est donc sur la miséricorde que le Pape a de nouveau insisté dans une homélie plutôt courte. Citant les paroles de Jean-Baptiste, le Pape a souligné que nous sommes invités « à agir avec justice et à se tourner vers les nécessités de ceux qui sont dans le besoin. » Dans la cathédrale romaine, dont la Porte Sainte avait été la première à avoir été ouverte pour un Jubilé, en 1423, le Saint-Père a rappelé que c’est en ce dimanche 13 décembre que les cathédrales du monde entier ouvrent aussi leurs portes, « une invitation à la joie, ouvrant le temps du grand pardon ». « Il est temps de redécouvrir la présence de Dieu et la tendresse de son Père », a-t-il poursuivi devant les fidèles, précisant, en improvisant, que « Dieu n’aime pas les rigidités ».
     
    « Devant la Porte Sainte, que nous sommes invités à traverser, nous sommes appelés à être des instruments de miséricorde, sachant que nous serons jugés sur cela. » Pour le Saint-Père, le baptisé, le croyant, celui qui a la foi « a un devoir plus grand » : « être miséricordieux comme le Père », « un voyage qui dure toute la vie » a-t-il ajouté.
     
    « La venue du Seigneur doit remplir notre cœur de joie »
     
    En ce troisième dimanche de l’Avent, le Pape a rappelé que, à quelques jours de Noël, « nous ne pouvons pas nous laisser prendre par la fatigue, aucune tristesse n’est autorisée, même si nous en aurions des raisons, avec tant de préoccupations et de formes de violences qui blessent notre humanité ». Car, a poursuivi le Pape, « la venue du Seigneur doit remplir notre cœur de joie ».
     
    Dieu protège son peuple et fait savoir « aux hommes de pouvoir » que son peuple ne sera jamais laissé à la merci de l'arrogance de ses dirigeants, et le libérera de toutes angoisses. Il ne faut pas « baisser les bras devant le doute, l'impatience ou la souffrance. »
     
    Le Pape insiste sur la joie et ce message qui s’adresse encore aujourd’hui « à toute l’Église et à chacun de nous ». « La joie de franchir la Porte de la Miséricorde s’accompagne d'un engagement à accueillir et témoigner d'un amour qui va au-delà de la justice, un amour qui ne connaît pas de frontières. » Et « cet amour infini nous en sommes responsables, malgré nos contradictions. »
     
    Source : Radio Vatican (BH).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe à l'occasion de la Fête de la Bienheureuse Vierge Marie de Guadalupe

    célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
     
     
     
    Le Pape François a présidé ce samedi soir 12 décembre une messe à la basilique Saint-Pierre au Vatican à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Guadalupe, Sainte patronne de l’Amérique Latine. En ce 12 décembre, l’Église commémore en effet l’anniversaire de ses apparitions à l’Indien Juan Diego, canonisé en 2002 par Jean-Paul II. En cette année année jubilaire, le Saint-Père souhaite confier à Notre-Dame de Guadalupe, mère de Miséricorde, cette Année Sainte. A l'issue de la cérémonie, le Saint-Siège a publié le programme du voyage du Pape au Mexique. Le Saint-Père s'y rendra du 12 au 18 février 2016, avec comme temps-fort justement la visite du sanctuaire de Guadalupe, le 13 février.
    Lors de son homélie, prononcée en espagnol, le Pape a rappelé que le terme "miséricorde" était composé de deux mots différents : misère et cœur. « Le Verbe s'est fait chair avec l'intention de partager nos fragilités » a-t-il expliqué, soulignant qu'aucun péché ne peut annuler sa proximité miséricordieuse, ni nous empêcher de mettre en acte sa grâce de conversion. Au contraire, a poursuivi le Saint-Père, « le péché lui-même fait resplendir avec une force plus grande encore l'amour de Dieu le Père. 
     
    Cette miséricorde de Dieu nous est donnée par l'Esprit, qui renouvelle la face de la terre, et rend possible le miracle d'une vie plus humaine, pleine de joie et d'espérance. Le Pape a aussi expliqué que « la plus grande miséricorde résidait dans la présence du Seigneur parmi nous, sa compagnie. Ainsi, rien ne peut nous priver de cette paix et sérénité, malgré les souffrances et les épreuves de la vie ». Annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, a encore précisé le Saint-Père, en accomplissant des œuvres de miséricorde, est un bon moyen de se préparer à la venue de Jésus à Noël.
     
    Le Pape s'est ensuite tournée vers la Vierge, que la prière du Salve Regina nous présente comme "mère de miséricorde", lui demandant à ce qu'elle nous aide à comprendre combien Dieu nous aime. « A Marie très sainte, nous confions les souffrances et les joies des peuples de tout le continent américain, qui l'aiment comme une mère et la reconnaissent comme patronne, dans la dévotion de Notre-Dame de Guadalupe. A elle, nous demandons que cette année jubilaire soit des semailles d'un amour miséricordieux dans le cœur des personnes, des familles, des nations. »
     
    Le Souverain Pontife a souhaité que la Vierge nous aide à nous convertir, pour que les communautés chrétiennes deviennent des oasis et des sources de miséricorde, et témoins d'une charité qui n'admet aucune exclusion. En citant Notre-Dame de Guadalupe, il a ainsi confirmé, en sortant de son texte, qu'il irait la vénérer le 13 février prochain dans son sanctuaire, lors de son voyage apostolique au Mexique.
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François en République Centrafricaine : Messe au complexe sportif Barthélemy Boganda

    Le Pape François a présidé ce lundi matin, 30 novembre 2015, l'ultime messe de sa tournée en Afrique. Plusieurs dizaines de milliers de Centrafricains étaient rassemblés au stade Barthélémy Boganda, du nom du père de l'indépendance centrafricaine.

    Dans son homélie, prononcée en italien mais traduite simultanément en sango, la langue locale, le Saint-Père a invité la foule à rendre grâce au Seigneur, entre autres, « pour l’audace qu’il met en nos âmes de vouloir créer des liens d’amitié, de dialoguer avec celui qui ne nous ressemble pas, de pardonner à celui qui nous a fait du mal, de nous engager dans la construction d’une société plus juste et plus fraternelle où personne n’est abandonné. En tout cela, le Christ ressuscité nous prend par la main, et nous entraîne à sa suite. Et je veux rendre grâce avec vous au Seigneur de miséricorde pour tout ce qu’Il vous a donné d’accomplir de beau, de généreux, de courageux, dans vos familles et dans vos communautés, lors des évènements que connaît votre pays depuis plusieurs années. »

    Mais le Pape a rappelé que la miséricorde et la réconciliation ne doivent jamais être considérées comme des acquis définitifs, car elles relèvent d'un combat spirituel du quotidien : « Tout baptisé doit sans cesse rompre avec ce qu’il y a encore en lui de l’homme ancien, de l’homme pécheur, toujours prêt à se réveiller à la suggestion du démon – et combien il est agissant en notre monde et en ces temps de conflits, de haine et de guerre –, pour l’entrainer à l’égoïsme, au repli sur soi et à la méfiance, à la violence et à l’instinct de destruction, à la vengeance, à l’abandon et à l’exploitation des plus faibles… »

    « Nous savons aussi combien nos communautés chrétiennes, appelées à la sainteté, ont encore de chemin à parcourir. Certainement nous avons tous à demander pardon au Seigneur pour trop de résistances et de lenteur à rendre témoignage de l’Évangile. Que l’Année Jubilaire de la Miséricorde, qui vient de commencer dans votre pays, en soit l’occasion », a-t-il insisté.

    Dans son discours de remerciement, l'archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, a remercié le Pape pour ces journées « inoubliables, inscrites assurément dans notre cœur, et dans l'histoire de notre pays, le début d'une ère pour tout le peuple centrafricain ».

    Après la cérémonie, le Pape François a offert un ostensoir à chacun des évêques centrafricains, pour inviter chaque diocèse à l'adoration perpétuelle.

    Par ailleurs, en ce jour de la fête de la Saint-André, le Pape François a tenu, « du cœur de l'Afrique », à saluer le patriarche de Constantinople, Bartholomée 1er. « Je lui formule des vœux de bonheur et de fraternité, et je demande à Dieu de bénir nos Églises sœurs », a déclaré le Pape François à la fin de cette messe qui clôture cette première tournée africaine du Souverain Pontife.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Le Pape François en République Centrafricaine : Messe avec les prêtres, religieux, religieuses, catéchistes et jeunes en la cathédrale de Bangui

    Et ouverture de la Porte Sainte

    Bangui est devenue ce dimanche 29 novembre 2015 la capitale spirituelle du monde, la capitale de la prière. Le Pape François a officiellement inauguré le Jubilé de la Miséricorde, en Centrafrique, un pays exténué et oublié. Il a posé un geste historique en ouvrant la porte sainte de la cathédrale de Bangui, située au cœur d’une capitale dévastée, aux périphéries du monde, où les infrastructures sont vétustes ou inexistantes, où la misère est extrême.

    Loin du faste somptueux de la basilique Saint-Pierre, la Porte Sainte de Bangui se compose d’une grille en bois, en forme de porche, qui donne directement sur la nef, laissant passer la lumière et la fraicheur. Devant cette porte ouverte sur le monde, le Saint-Père s’est arrêté, ému, recueilli. « Ouvrez les portes de la Justice », a-t-il récité sur un ton solennel, le visage grave. « Nous demandons la paix, la miséricorde, la réconciliation pour la Centrafrique et pour tous les pays en guerre. Nous demandons la paix », a-t-il scandé en sango, la langue du pays, suscitant un tonnerre d’applaudissements.

    Et c’est accompagné de chants joyeux que le Pape François a parcouru la nef de la cathédrale au milieu de l’assemblée composée de prêtres, religieux, religieuses, séminaristes, un clergé confronté à des difficultés en tous genres, engagé dans l’œuvre de réconciliation, mais aussi dans le domaine de l’éducation et de la santé, dans un contexte qui est loin d’être réjouissant.

    « Nous devons pardonner », a martelé le Pape dans son homélie insistant sur l’amour des ennemis qui prémunit contre la tentation de la vengeance et contre la spirale des représailles sans fin. « Les agents d’évangélisation doivent être avant tout des artisans du pardon, des spécialistes de la réconciliation, des experts de la miséricorde ». Et le Pape a lancé un appel à « tous ceux qui utilisent injustement les armes de ce monde afin qu’ils déposent ces instruments de mort. Armez-vous plutôt de la justice, de l’amour et de la miséricorde, vrais gages de paix ». Le Pape François en est certain : « Dieu aura le dernier mot ».

    Source : Radio Vatican (XS-MD-RF).

    Paroles prononcées avant l’ouverture de la Porte Sainte

    (Italien) Aujourd’hui Bangui devient la capitale spirituelle du monde. L’Année Sainte de la Miséricorde commence en avance sur cette terre.

    (Espagnol) Une terre qui souffre depuis plusieurs années de la guerre et de la haine, de l’incompréhension, du manque de paix. Mais sur cette terre souffrante, il y a aussi tous les pays qui passent par la croix de la guerre. (Italien) Bangui devient la capitale spirituelle de la prière par la miséricorde du Père. Tous, demandons la paix, la miséricorde, la réconciliation, le pardon, l’amour. Pour Bangui, pour toute la République de Centrafrique, pour le monde entier, pour les pays qui souffrent de la guerre, demandons la paix !

    Et tous ensemble, demandons l’amour et la paix. Tous ensemble ! (En Sango) Doyé Siriri ! [tous répètent : Doyé Siriri !]

    Et maintenant, avec cette prière nous commençons l’Année Sainte : ici, dans cette capitale spirituelle du monde, aujourd’hui !

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Le Pape François en Ouganda : Messe pour les martyrs d’Ouganda près du sanctuaire catholique

    Le Pape François, après une visite au sanctuaire anglican de Namugongo, s'est rendu ce samedi 28 novembre au sanctuaire catholique voisin, pour un messe en l'honneur des martyrs communs aux deux Églises, tués en 1886 par le roi Mwanga ll. Cette cérémonie s'est tenue devant une foule immense, avec deux millions de participants attendus. À noter dans l'assistance, la présence annoncée du Président ougandais Yoweri Museveni, mais aussi celle du roi Mutebi II (qui exerce dans la province du Bouganda une fonction essentiellement honorifique, tolérée par le gouvernement), descendant de la dynastie des Baganda, et donc, du roi Mwanga II, persécuteur des chrétiens à la fin du XIXe siècle.

    Cette messe, concélébrée avec plusieurs dizaines d'évêques venus de plusieurs pays, était la plus importante de ce voyage du Pape en Afrique. Elle se tenait un petit peu plus de 50 ans après la canonisation, à Rome en 1964, des martyrs de l'Ouganda, 46 ans après la venue à Kampala du Pape Paul VI, et 22 ans après la visite de Jean-Paul II.

    Dans son homélie, prononcée en italien, le Pape François a situé les martyrs ougandais dans la longue lignée des martyrs chrétiens à travers les siècles et les continents. « Depuis l’âge apostolique jusqu’à nos jours, un grand nombre de témoins est sorti pour proclamer Jésus et manifester la puissance de l’Esprit Saint. Aujourd’hui, nous rappelons avec gratitude le sacrifice des martyrs ougandais (...). Nous rappelons aussi les martyrs anglicans, dont la mort pour le Christ rend témoignage à l’œcuménisme du sang, a rappelé le Saint-Père, toujours très attaché à cette unité des chrétiens dans la fidélité à l'Évangile. Tous ces témoins ont cultivé le don de l’Esprit Saint dans leur vie et ont librement donné le témoignage de leur foi en Jésus Christ, même au prix de leur vie, et beaucoup dans un si jeune âge. »

    Pour le Pape, le don de leur vie doit amener les chrétiens d'aujourd'hui à s'engager concrètement, avec patience et courage. « Si, comme les martyrs, nous ravivons chaque jour le don de l’Esprit qui habite en nos cœurs, nous deviendrons alors certainement ces disciples-missionnaires que le Christ nous appelle à être. Pour nos familles et nos amis sûrement, mais aussi pour ceux que nous ne connaissons pas, spécialement pour ceux qui pourraient être peu bienveillants et même hostiles à notre égard. »

    Animés de cette charité, les chrétiens ougandais sont appelés à s'investir dans la vie de la nation, « à rejoindre ceux qui sont dans le besoin, à coopérer avec les autres pour le bien commun et à construire une société plus juste, qui promeut la dignité humaine, sans exclure personne, qui défend la vie, don de Dieu, et protège les merveilles de la nature, la Création, notre maison commune. »

    Rendre hommage aux martyrs, ce n'est donc pas seulement honorer le passé de l'Église d'Afrique mais aussi et surtout bâtir son avenir : « On ne s’approprie pas cet héritage comme un souvenir de circonstance ou en le conservant dans un musée comme si c’était un joyau précieux, a insisté le Pape. Nous l’honorons vraiment et nous honorons tous les Saints, lorsque plutôt nous portons le témoignage qu’ils ont rendu au Christ dans nos maisons et à nos voisins, dans nos lieux de travail et dans la société civile, soit que nous restions dans nos maisons ou que nous nous rendions jusqu’au coin le plus reculé du monde. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Le Pape François au Kenya : Messe à Nairobi

    Sous la pluie mais dans une atmosphère de grande chaleur humaine, le Pape François a présidé ce jeudi matin, 26 novembre, une messe sur le campus de l'université de Nairobi, en présence notamment du Président Uhuru Kenyatta, lui-même issu de la minorité catholique, qui représente entre un quart et un tiers de la population kenyane.

    Durant cette messe bilingue, en anglais et en swahili, les deux langues officielles du pays (le Psaume ayant lui été chanté dans la langue des Masaï), le Pape François a délivré une homélie (en italien, traduite en anglais) dans laquelle il a salué la qualité des valeurs familiales inscrites dans la vie des Kenyans.

    « La société du Kenya a longtemps été bénie par une solide vie familiale, par un profond respect de la sagesse des personnes âgées et par l’amour envers les enfants. La santé de toute société dépend toujours de la santé des familles », a insisté le Pape, devant une foule très enthousiaste.

    « Par obéissance à la Parole de Dieu, nous sommes aussi appelés à résister aux pratiques qui favorisent l’arrogance chez les hommes, qui blessent ou méprisent les femmes, qui ne prennent pas soin des anciens et qui menacent la vie des innocents qui ne sont pas encore nés. Nous sommes appelés à nous respecter, à nous encourager mutuellement, et à rejoindre tous ceux qui sont dans le besoin, a insisté le Saint-Père. Les familles chrétiennes ont cette mission spéciale : rayonner l’amour de Dieu et répandre l’eau vivifiante de son Esprit. Ceci est particulièrement important aujourd’hui, parce que nous assistons à l’avancée de nouveaux déserts créés par une culture de l'égoïsme et de l’indifférence envers les autres. »

    Comme il l'avait fait mercredi lors de son discours aux autorités civiles, le Pape François a insisté sur la formation de la jeunesse, qui va construire l'avenir de l'Afrique. « Ici, au cœur de cette Université, où les esprits et les cœurs des nouvelles générations sont formés, je lance un appel particulier aux jeunes de la nation. Que les grandes valeurs de la tradition africaine, la sagesse et la vérité de la Parole de Dieu, ainsi que le généreux idéalisme de votre jeunesse, vous guident dans l’engagement à former une société qui soit toujours plus juste, inclusive et respectueuse de la dignité humaine. »

    L'archevêque de Nairobi, le Cardinal John Njue, a remercié très chaleureusement le Pape François ainsi que tous les participants à la célébration, qu'il a présentée comme une magnifique démonstration d'amour. Reprenant les paroles de l'hymne national kenyan, il a souhaité que « cette unité et cette paix puissent toujours guider nos relations comme Kenyans ». « Levons-nous dans l'unité pour construire ensemble cette nation », a-t-il conclu, alors que le pays garde encore les cicatrices des récentes attaques terroristes et des violences électorales de l'hiver 2007-2008.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Visite du Pape en Toscane : Messe au stade municipal Artemio Franchi

    En conclusion de sa visite à Florence, le Pape François a présidé la messe au stade Artemio-Franchi, stade de l'équipe de football de la Fiorentina, où plus de 50 000 personnes avaient pris place. Cette messe a été célébrée en présence de nombreux évêques et personnalités comme Agnese Renzi, la femme du président du Conseil italien Matteo Renzi, venue avec ses enfants pour représenter son mari, absent pour raison d'agenda surchargé.

    Lors de son homélie, le Souverain Pontife a exhorté les fidèles à « rester en contact avec ce que vivent les gens, leurs joies et leurs peines, à l'image de Jésus ».

    Le compte rendu d'Olivier Bonnel est à écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican et sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.