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hymne - Page 2

  • Hymne au monastère du Hiéromoine P. Dorotheos au Mont Athos

  • Hymne Akathiste à Saint Michel Archange

    Monastère Saint-Michel-au-Dôme-d'Or de Kiev
    Église orthodoxe d'Ukraine (Patriarcat de Kiev)

  • Divine Liturgie - Hymne des Chérubins

    Novospassky Monastery Choir

  • William Byrd (1540-1623) : Hymne des Vêpres "O lux beata Trinitas" a6

    The Cardinall's Musick - Dir. Andrew Carwood

    (partition)

  • Hymne des Vêpres "Te Joseph celebrent"

    (composé par Clément X, Pape de 1670 à 1676)
     
    Te, Ioseph, célebrent ágmina cælitum,
    Te cuncti résonent christíadum chori,
    Qui clarus méritis, iunctus est ínclytæ
    Casto fœdere Vírgini.

           Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph !
           Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges !
           Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni
           par une chaste alliance à l’auguste Vierge.


    Almo cum túmidam gérmine cóniugem
    Admírans, dúbio tángeris ánxius,
    Afflátu súperi Fláminis Angelus
    Concéptum Púerum docet.

           Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété,
           tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse,
           un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu,
           l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint.


    Tu natum Dóminum stringis, ad éxteras
    Ægypti prófugum tu séqueris plagas ;
    Amíssum Sólymis quæris, et ínvenis,
    Miscens gáudia flétibus.

           Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ;
           tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ;
           tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves :
           ainsi tes joies sont mêlées de larmes.


    Post mortem réliquos sors pia cónsecrat,
    Palmámque eméritos glória súscipit :
    Tu vivens, Súperis par, frúeris Deo,
    Mira sorte beátior.

           D’autres sont glorifiés après une sainte mort,
           ceux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ;
           mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même,
           tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu.


    Nobis, summa Trias, parce precántibus,
    Da Ioseph méritis sídera scándere :
    Ut tandem líceat nos tibi pérpetim
    Gratum prómere cánticum. Amen.

           Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ;
           que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux,
           pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais
           le cantique de la reconnaissance et de la félicité. Amen.
  • "Aurora lucis rutilat", Hymne des Laudes au Temps Pascal

    "Aurora lucis rutilat", Hymne des Laudes au Temps Pascal
    Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
     
    1. Aurora lucis rutilat,
    Cælum laudibus intonat,
    Mundus exultans iubilat,
    Gemens infernus ululat,

         L'aurore a du vrai jour ramené la lumière,
         Le ciel fait des concerts charmants,
         Le monde par les siens marque une joie entière,
         Et l'enfer n'y répond que par des hurlements.


    2. Cum rex ille fortissimus,
    Mortis confractis viribus,
    Pede conculcans tartara
    Solvit a pœna miseros.

         Aussi c'est en ce jour que l'auteur de leur être,
         Brisant les chaînes de la mort,
         Foulant aux pieds l'Averne et son orgueilleux maître,
         Change des malheureux le déplorable sort.


    3. Ille, qui clausus lapide
    Custoditur sub milite,
    Triumphans pompa nobili,
    Victor surgit de funere.

         Ce corps d'un froid tombeau renfermé sous la pierre,
         Ce corps gardé par des soldats,
         En pompe triomphante est revenu sur terre,
         Réparateur du siècle, et vainqueur du trépas.


    4. Solutis jam gemitibus
    Et inferni doloribus,
    Quia surrexit Dominus,
    Resplendens clamat angelus.

         Qu'on cesse de gémir, il n'est plus de misères,
         Leur triste cours est arrêté :
         De la prison du limbe un mort tire nos pères,
         Et l'ange nous annonce un Dieu ressuscité.


    5. Quæsumus, Auctor omnium,
    In hoc Paschali gaudio,
    Ab omni mortis impetu
    Tuum defende populum.

         Sauveur de tout le monde, en cette pleine joie
         Dont la Pâque remplit nos cœurs,
         Daigne si bien guider ton peuple dans ta voie,
         Que d'une mort funeste il échappe aux rigueurs.


    6. Gloria tibi, Domine,
    Qui surrexisti a mortuis,
    Cum Patre et Sancto Spiritu,
    In sempiterna sæcula. Amen.

         Gloire à toi, rédempteur et monarque suprême,
         Par toi-même ressuscité !
         Même gloire à ton père, au Saint-Esprit la même,
         Et durant tous les temps et dans l'éternité !


    Traduction-adaptation de Pierre Corneille
  • Guillaume Dufay (1397-1474) : Hymne "Audi, benigne Conditor"

    (Hymne des Vêpres)
    Capella Antiqua Munchen - Dir. Konrad Ruhland
     
    Audi, benígne Cónditor,
    Nostras preces cum flétibus,
    In hoc sacro ieiúnio
    Fusas quadragenário.

    Scrutátor alme córdium,
    Infírma tu scis vírium :
    Ad te revérsis éxhibe
    Remissiónis grátiam.

    Multum quidem peccávimus,
    Sed parce confiténtibus :
    Ad nóminis laudem tui
    Confer medélam lánguidis.

    Concéde nostrum cónteri
    Corpus per abstinéntiam ;
    Culpæ ut relínquant pábulum
    Ieiúna corda críminum.

    Præsta, beáta Trínitas,
    Concéde, simplex Unitas ;
    Ut fructuósa sint tuis
    Ieiuniórum múnera.
    Amen.
    Écoutez, Créateur bienveillant,
    nos prières accompagnées de larmes,
    répandues au milieu des jeûnes
    de cette sainte Quarantaine.

    Vous qui scrutez le fond des cœurs,
    vous connaissez notre faiblesse :
    nous revenons à vous ;
    donnez-nous la grâce du pardon.

    Nous avons beaucoup péché ;
    pardonnez-nous à cause de notre aveu :
    pour la gloire de votre Nom,
    apportez le remède à nos langueurs.

    Faites que la résistance de notre corps
    soit abattue par l’abstinence,
    et que notre cœur soumis à un jeûne
    spirituel ne se repaisse plus du péché.

    Exaucez-nous, Trinité bienheureuse,
    accordez-nous, Unité simple,
    que soit profitable à vos fidèles
    le bienfait du jeûne.
    Amen.
  • A solis ortus cardine

    Hymne des Laudes pour ce 1er janvier, la même que pour le matin de Noël.
     
    A solis ortus cárdine
    Ad usque terræ límitem,
    Christum canámus Príncipem,
    Natum María Vírgine.
    Du point où le soleil se lève
    jusqu’aux limites de ta terre,
    chantons le Christ Roi,
    né de la Vierge Marie.
    Beátus auctor sæculi
    Servíle corpus índuit :
    Ut carne carnem líberans,
    Ne pérderet quos cóndidit.
    Le bienheureux Auteur du monde
    revêt un corps d’esclave,
    afin que, délivrant la chair par la chair,
    il sauve de leur perte, ceux qu’il a créés.
    Castæ Paréntis víscera
    Cæléstis intrat grátia :
    Venter Puéllæ báiulat
    Secréta, quæ non nóverat.
    Au sein d’une chaste Mère
    descend la grâce céleste,
    les flancs d’une Vierge portent
    un mystère qu’elle ne connaissait pas.
    Domus pudíci péctoris
    Templum repénte fit Dei :
    Intácta nésciens virum,
    Concépit alvo Fílium.
    La demeure d’un sein pudique
    devient soudain le temple de Dieu ;
    la Vierge, intacte et toujours pure,
    conçoit un Fils dans ses entrailles.
    Enítitur puérpera,
    Quem Gábriel prædíxerat,
    Quem ventre Matris géstiens,
    Baptísta clausum sénserat.
    Cette jeune mère enfante
    celui qu’annonça Gabriel ;
    celui dont Jean, captif encore au sein maternel,
    reconnut la présence.
    Fœno iacére pértulit :
    Præsépe non abhórruit :
    Et lacte módico pastus est,
    Per quem nec ales ésurit.
    Il a souffert de reposer sur du foin ;
    il n’a pas eu horreur de la crèche ;
    il s’est nourri d’un peu de lait,
    lui qui rassasie jusqu’au petit oiseau.
    Gaudet chorus cæléstium,
    Et Angeli canunt Deo ;
    Palámque fit pastóribus
    Pastor, Creátor ómnium.
    Le chœur des Esprits célestes se réjouit,
    et les Anges chantent à Dieu ;
    il se manifeste aux bergers,
    le Pasteur, le Créateur de tous.
    Iesu tibi sit glória,
    Qui natus es de Vírgine,
    Cum Patre et almo Spíritu,
    In sempitérna sæcula. Amen.
    Gloire soit à vous, ô Jésus !
    qui êtes né de la Vierge :
    gloire au Père et à l’Esprit-Saint,
    dans les siècles éternels. Ainsi soit-il.


    Version grégorienne :

    Abbaye bénédictine Saint Dominique de Silos

     

    Version polyphonique :

     
    Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594)
    Quire Cleveland - Dir. Ross W. Duffin
  • Aeterne rerum conditor

    (Hymne ambrosienne chantée aux Laudes du 1er octobre à l'Avent)
    Moines de la Grande Chartreuse
     
    Aeterne rerum conditor aeterne rerum
    noctem diemque qui regis
    et temporum das tempora
    ut alleues fastidium

    Praeco diei iam sonat
    noctis profundae peruigil
    nocturna lux uiantibus
    a nocte noctem segregans

    Hoc excitatus lucifer
    soluit polum caligine
    hoc omnis errorum chorus
    uias nocendi deserit

    hac nauta uires colligit
    pontique mitescunt freta
    hoc ipse petra ecclesiae
    canente culpam diluit

    Surgamus ergo strenue
    gallus iacentes excitat
    et somnolentos increpat
    gallus negantes arguit

    Gallo canente spes redit
    aegris salus refunditur
    mucro latronis conditur
    lapsis fides reuertitur

    Iesu, labantes respice
    et nos uidendo corrige
    si respicis lapsus cadunt
    fletuque culpa soluitur

    Tu lux refulge sensibus
    mentisque somnum discute
    te nostra vox primum sonet
    et vota soluamus tibi

    St Ambroise de Milan
    Éternel créateur du monde,
    toi qui gouvernes les nuits et les jours
    fais succéder les temps aux temps
    pour alléger la lassitude

    Le hérault du jour déjà sonne
    le veilleur de la nuit profonde,
    clarté nocturne aux voyageurs,
    séparant la nuit de la nuit.

    Par lui réveillé, Astre porteur de lumière
    Délivre le ciel des ténèbres,
    par lui tout le chœur des rôdeurs
    abandonne les voies du mal.

    Par lui le marin reprend force
    et la houle des flots s'apaise ;
    La Pierre même de l’Église
    à son chant a lavé sa faute.

    Levons nous donc avec courage ;
    le coq éveille ceux qui gisent,
    invective les somnolents ;
    le coq confond les renégats

    Au chant du coq, l'espoir renaît,
    la santé revient aux malades,
    l'arme du bandit se rengaine,
    la foi s'en retourne aux pécheurs.

    Jésus, regarde qui chancelle
    et par ta vue corrige-nous
    sous ton regard, nos faux pas cessent,
    nos pleurs effacent notre faute.

    Reprends ton éclat dans nos âmes,
    dissipe le sommeil du cœur ;
    pour toi d'abord, que nos voix sonnent :
    acquittons nos vœux envers toi.


    (Source traduction)
  • Vassili Kalinnikov (1866-1901) : Hymne des Chérubins

    Chœur de garçons de Konakovo (Russie)

  • Hymne des Laudes : Cor arca legens

    (Philippe Bruni, 1765)
    Schola Sainte Cécile

    Cor, arca legem cóntinens
    Non servitútis véteris,
    Sed grátiæ, sed véniæ,
    Sed et misericórdiæ.

    Cœur, arche contenant la Loi,
    non de l’antique servitude,
    mais la loi de grâce, mais celle du pardon,
    mais celle de la miséricorde.

    Cor, sanctuárium novi
    Intemerátum fœderis,
    Templum vetústo sánctius,
    Velúmque scisso utílius.

    Cœur, sanctuaire inviolé
    de la nouvelle alliance,
    temple plus saint que l’ancien,
    voile plus utile que celui qui fut déchiré.

    Te vulnerátum cáritas
    Ictu paténti vóluit,
    Amóris invisíbilis
    Ut venerémur vúlnera.

    Votre amour a voulu
    que vous soyez blessé par un coup visible,
    pour que d’un amour invisible
    nous vénérions les blessures.

    Hoc sub amóris symbolo
    Passus cruénta et mýstica,
    Utrúmque sacrifícium
    Christus sacérdos óbtulit.

    Sous ce symbole de l’amour,
    le Christ Prêtre, ayant souffert
    de façon sanglante et mystique,
    offrit un double sacrifice (1).

    Quis non amántem rédamet ?
    Quis non redémptus díligat,
    Et Corde in isto séligat
    Ætérna tabernácula ?

    A Celui qui nous aime qui ne rendrait son amour ?
    Quel racheté ne le chérirait pas
    et dans ce Cœur ne se choisirait pas
    une demeure éternelle ?

    Decus Parénti et Fílio
    Sanctóque sit Spirítui,
    Quibus potéstas, glória
    Regnúmque in omne est saeculum.
    Amen.

    Honneur au Père et au Fils,
    et au Saint-Esprit,
    dont la puissance, la gloire,
    et le règne demeurent dans tous les siècles.
    Amen.

    (1) : C’est-à-dire le sacrifice de la Croix et celui de la Messe, mais aussi le sacrifice invisible qui est l’abandon amoureux et complet à la volonté de Dieu, et le sacrifice visible qui est le signe sacré, la manifestation extérieure du sacrifice invisible.

  • Adoro te devote

    Abbaye bénédictine de Clervaux, Luxembourg
     
    Adóro te devóte, látens Déitas,
    Quæ sub his figúris, vere látitas:
    Tibi se cor meum totum súbjicit,
    Quia, te contémplans, totum déficit.

    Visus, tactus, gustus, in te fállitur,
    Sed audítu solo tuto créditur:
    Credo quidquid díxit Dei Fílius;
    Nil hoc verbo veritátis vérius.

    In cruce latébat sola Déitas,
    At hic látet simul et humánitas:
    Ambo támen crédens átque cónfitens,
    Peto quod petívit latro pœnitens.

    Plagas, sicut Thomas, non intúeor,
    Deum támen meum te confíteor.
    Fac me tibi sémper mágis crédere,
    In te spem habére, te dilígere.

    O memoriále mortis Dómini,
    Panis vivus, vitam præstans hómini,
    Præsta meæ menti de te vívere,
    Et te illi semper dulce sápere.

    Pie pellicáne, Jesu Dómine,
    Me immúndum munda tuo sánguine,
    Cujus una stilla salvum fácere,
    Totum mundum quit ab ómni scélere.

    Jesu, quem velátum nunc aspício,
    Oro fíat illud, quod tam sítio:
    Ut, te reveláta cernens fácie,
    Visu sim beátus tuæ glóriæ. Amen.

    Je vous adore profondément, ô Dieu réellement caché sous ces apparences ; mon cœur se soumet à vous tout entier, parce que, en vous contemplant, tout entier il est anéanti.

    La vue, le toucher, et le goût sont ici en défaut ; l'ouie seule assure ma foi ; je crois tout ce qu'a dit le Fils de Dieu ; rien n'est plus vrai que la parole de la Vérité même.

    Sur la croix, la divinité seule était cachée ; ici la divinité et l'humanité se cachent également : croyant néanmoins et confessant l'une et l'autre, je vous demande, Seigneur, ce que vous demandait le larron pénitent.

    Je ne vois pas vos plaies comme Thomas les a vues ; cependant je vous reconnais pour mon Dieu ; faites que toujours de plus en plus, je crois en vous, j'espère en vous, et je vous aime.

    Ô mémorial de la mort du Seigneur, pain vivant qui donnez la vie à l'homme, donnez à mon âme de ne vivre que de vous et de trouver toujours en vous sa joie et ses délices.

    Ô Pélican plein de tendresse, Seigneur Jésus, que votre sang me purifie de mes souillures ; ce sang, dont une seule goutte suffit pour effacer tous les péchés du monde.

    Ô Jésus, que je contemple à travers un voile, je vous prie, réalisez le désir ardent de mon âme ; faites qu'un jour, vous voyant sans voile, face à face, je sois bienheureux à la vue de votre gloire. Ainsi soit-il.
  • Andrej Makor : O Lux beata Trinitas

    (Hymne des Vêpres, attribuée à St Ambroise)
    BYU Singers - Dir. Dr. Andrew Crane (2016)
     
    O Lux beata Trinitas,
    et principalis Unitas,
    iam sol recedit igneus,
    infunde lumen cordibus.

    Te mane laudum carmine,
    te deprecemur vespere:
    te nostra supplex gloria
    per cuncta laudet saecula.

    Deo Patri sit gloria,
    eiusque soli Filio,
    cum Spiritu Paraclito,
    et nunc, et in perpetuum.
    O Lumière bienheureuse Trinité,
    et souveraine Unité,
    déjà le soleil flamboyant se retire,
    versez la lumière en nos cœurs.

    C'est vous que le matin nous chantons,
    c'est vous que nous prions le soir,
    c'est vous, que pour tous les siècles,
    notre prière de gloire veut louer.

    Gloire à Dieu le Père
    et à son Fils unique,
    avec l’Esprit Paraclet,
    maintenant et pour l'éternité.
  • Hymne des Laudes : "Beáta nobis gáudia"

    Hymne des Laudes : "Beáta nobis gáudia"
     
    Beáta nobis gáudia
    Anni redúxit órbita,
    Cum Spíritus Paráclitus
    Illápsus est Apóstolis.

    Ignis vibránte lúmine
    Linguæ figúram détulit,
    Verbis ut essent próflui,
    Et caritáte férvidi.

    Linguis loquúntur ómnium ;
    Turbæ pavent Gentílium,
    Musto madére députant
    Quos Spíritus repléverat.

    Patráta sunt hæc mýstice,
    Paschæ perácto témpore,
    Sacro diérum círculo,
    Quo lege fit remíssio.

    Te nunc, Deus piíssime,
    Vultu precámur cérnuo :
    Illápsa nobis cælitus
    Largíre dona Spíritus.

    Dudum sacráta péctora
    Tua replésti grátia :
    Dimítte nostra crímina,
    Et da quiéta témpora.

    Deo Patri sit glória,
    Et Fílio, qui a mórtuis
    Surréxit, ac Paráclito,
    In sæculórum sæcula.
    Amen.
    Le cycle de l’année nous ramène
    les joies bienheureuses
    du jour où l’Esprit Paraclet
    descendit sur les Apôtres.

    Le feu à l’éclat vibrant
    a pris la forme d’une langue,
    pour qu’ils abondent de paroles
    et soient brûlants de charité.

    Ils parlent les langues de tous ;
    les foules de Gentils sont dans la stupeur,
    ils croient pris de vin nouveau
    ceux que l’Esprit vient de remplir.

    Ces faits s’accomplissent selon le mystère,
    le temps pascal étant écoulé,
    s’ouvre un cycle sacré de jours
    où la loi remettait toutes les dettes [1].

    Vous, maintenant, Dieu très clément,
    nous vous en prions, prosternés :
    accordez-nous les dons de l’Esprit
    qui nous viennent du ciel.

    Vous venez de consacrer ces cœurs
    remplis de votre grâce :
    remettez nos crimes,
    donnez des jours paisibles.

    Gloire soit rendue à Dieu le Père
    Et au Fils qui est ressuscité des morts,
    Ainsi qu’au Consolateur,
    Dans les siècles des siècles.
    Ainsi soit-il.
     
    [1] Allusion au jubilé, ère de pardon, de libération des esclaves, de remise de dettes, qui avait lieu tous les cinquante ans.
    NB : la traduction française proposée en sous-titres sur la vidéo est celle de la mise en vers par P. Corneille (1606-1684).
  • Julio Perceval (1903-1963), Hymne "Salve, virílis pectóris virgo, Patrona Galliæ"

    Chœur de la Ville de Mendoza - Dir. Ricardo Portillo
    (Concours de Chorus Ansilta, San Juan, Argentine, 2014)
     
    Salve, virílis pectóris
    Virgo, Patróna Gálliæ !
    Torménta dira sústinens,
    Christi refers imáginem.

    Voces supérnas áudiens,
    Iesu repléta lúmine,
    Dum fata pandis pátriæ,
    Silent pavéntque iúdices.

    Oppréssa flammis, clámitas
    Iesum, crucémque fórtiter
    Ampléxa, ad Ipsum, símplicis
    Instar colúmbæ, pérvolas.

    Choris beátis Vírginum
    Adscrípta, cives ádiuva :
    Te deprecánte, síngulis
    Detur coróna glóriæ.

    Sit laus Patri, sit Fílio :
    Sancto decus Paráclito,
    Qui corda amóre sáuciat,
    Vires et auget lánguidis. Amen.
    Salut, Vierge au cœur viril,
    patronne de la France !
    En supportant de cruels tourments,
    tu nous représentes l’image du Christ.

    Lorsque, entendant les voix célestes,
    remplie de la lumière de Jésus,
    tu dévoiles les destins du pays,
    les juges se taisent, pleins de crainte.

    Étouffée par les flammes,
    tu appelles Jésus, et embrassant
    étroitement la croix, c’est vers lui que,
    semblable à la candide colombe, tu t’envoles.

    Admise parmi les chœurs bienheureux des Vierges,
    aide tes concitoyens ;
    que par ta prière, à chacun
    soit donnée la couronne de gloire.

    Louange soit au Père et au Fils,
    honneur au Saint Paraclet,
    qui blesse d’amour les cœurs
    et réconforte les languissants. Amen.
  • Te Joseph celebrent

    Ecrite par le Fr. Juan Escollar (v.1700), cette Hymne est chantée aux Vêpres des Fêtes de St Joseph, les 19 mars et 1er mai.
    Te, Joseph, celebrent agmina caelitum,
    te cuncti resonent Christiadum chori,
    qui, clarus meritis, junctus es inclitae,
    casto foedere Virgini.

    Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph !
    Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges !
    Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni
    par une chaste alliance à l’auguste Vierge.


    Almo cum tumidam germine conjugem
    admirans dubio tangeris anxius,
    afflatu superi Flaminis, Angelus
    conceptum puerum docet.

    Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété,
    tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse,
    un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu,
    l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint.


    Tu natum Dominum stringis, ad exteras
    Aegypti profugum tu sequeris plagas;
    amissum Solymis quaeris et invenis,
    miscens gaudia fletibus.

    Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ;
    tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ;
    tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves :
    ainsi tes joies sont mêlées de larmes.


    Electos reliquos mors pia consecrati
    palmamque emeritos gloria suscipit;
    tu vivens, Superis par, frueris Deo,
    mira sorte beatior.

    D’autres sont glorifiés après une sainte mort,
    ceux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ;
    mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même,
    tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu.


    Nobis, summa Trias, parce precantibus;
    da Joseph meritis sidera scandere,
    ut tandem liceat nos tibi perpetim
    gratum promere canticum.

    Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ;
    que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux,
    pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais
    le cantique de la reconnaissance et de la félicité.
  • Hymne des matines de l'office de la Sainte Vierge : Quem terra

    Version écrite par Ignacio de Jerusalem (1707-1769)

    Les paroles de cet hymne à la Vierge Marie ("Quem terra, pontus, Aethera" ou "Quem terra") sont attribués à Venance Fortunat (v.530-609). Le Pape Urbain VIII en 1632 a changé le mot "aethera" par "sidera" dans le Bréviaire romain. Dans ce dernier, l'hymne est coupée en deux hymnes plus courts. La première partie commence avec "Quem terra" et est utilisée dans les Matines des fêtes mariales.

    Quem terra, pontus, sídera (æthera)
    Colunt, adórant, prædicant,
    Trinam regéntem máchinam,
    Claustrum Maríæ báiulat.

    Celui que la terre, la mer, et les cieux
    vénèrent, adorent et annoncent ;
    Celui qui régit ce triple monde,
    Marie le porte caché dans son sein.


    Cui luna, sol et ómnia
    Desérviunt per témpora,
    Perfúsa cæli grátia,
    Gestant puéllæ víscera.

    Celui à qui la lune, le soleil et toutes les choses
    obéissent constamment,
    est porté par les entrailles d’une jeune vierge,
    toute pénétrée de la grâce céleste.


    Beáta Mater múnere,
    Cuius, supérnus Artifex
    Mundum pugíllo cóntinens,
    Ventris sub arca clausus est.

    Bienheureuse mère !
    dont le sein virginal par un prodige de grâce,
    renferme l’Artisan suprême
    qui tient le monde dans sa main.


    Beáta cæli núntio,
    Fœcúnda Sancto Spíritu,
    Desiderátus géntibus
    Cuius per alvum fusus est.

    Bienheureuse ! À la parole d’un messager du ciel,
    elle est rendue féconde par le Saint-Esprit,
    et son sein donne au monde
    le désiré des nations.


    Iesu tibi sit glória,
    Qui natus es de Vírgine,
    Cum Patre, et almo Spíritu,
    In sempitérna sæcula. Amen.

    O Jésus, gloire à vous
    qui êtes né de la Vierge,
    ainsi qu’au Père et à l’Esprit-Saint
    dans les siècles éternels. Amen.

    Cf. la version grégorienne interprétée par les Moines Trappistes de l'abbaye de Gethsemani,
    proposée ici le 25 mars 2014.

  • Sœur Marie Keyrouz : Hymne à la Sainte Vierge

    (Ave Maria en langue arabe)

  • Hymne "Iesu, decus angélicum"

    (Couplets 1, 3 & 5)
    Paderborn Cathedral Choir - Ignaz Mitterer
     
    Iesu, decus angélicum,
    In aure dulce cánticum,
    In ore mel miríficum,
    In corde nectar cælicum.

    Qui te gustant, esúriunt ;
    Qui bibunt, adhuc sítiunt ;
    Desideráre nésciunt,
    Nisi Iesum, quem díligunt.

    O Iesu mi dulcíssime,
    Spes suspirántis ánimæ !
    Te quærunt piæ lácrimæ,
    Te clamor mentis íntimæ.

    Mane nobíscum, Dómine,
    Et nos illústra lúmine :
    Pulsa mentis calígine,
    Mundum reple dulcédine.

    Iesu, flos Matris Vírginis,
    Amor nostræ dulcédinis,
    Tibi laus, honor nóminis,
    Regnum beatitúdinis. Amen.
    Jésus, gloire des Anges,
    harmonie douce à nos oreilles,
    miel admirable dans notre bouche,
    nectar céleste pour notre cœur.

    Ceux qui vous goûtent ont faim encore ;
    ceux qui vous boivent ont soif encore ;
    ils ne savent désirer
    que Jésus, objet de leur amour.

    O mon très doux Jésus,
    espoir de l’âme qui soupire !
    nos larmes pieuses vous implorent,
    le cri intime de notre cœur vous appelle.

    Demeurez avec nous, Seigneur !
    éclairez-nous de votre lumière ;
    chassez de notre âme les ténèbres,
    remplissez le monde de votre douceur.

    Jésus, fleur de la Vierge-Mère,
    douceur de notre amour,
    à vous la louange, l’honneur d’un glorieux Nom,
    le royaume de la béatitude. Amen.
  • Hymne des Laudes : A solis ortus cárdine

    A solis ortus cárdine
    Ad usque terræ límitem,
    Christum canámus Príncipem,
    Natum María Vírgine.

    Beátus auctor sæculi
    Servíle corpus índuit :
    Ut carne carnem líberans,
    Ne pérderet quos cóndidit.

    Castæ Paréntis víscera
    Cæléstis intrat grátia :
    Venter Puéllæ báiulat
    Secréta, quæ non nóverat.

    Domus pudíci péctoris
    Templum repénte fit Dei :
    Intácta nésciens virum,
    Concépit alvo Fílium.

    Enítitur puérpera,
    Quem Gábriel prædíxerat,
    Quem ventre Matris géstiens,
    Baptísta clausum sénserat.

    Fœno iacére pértulit :
    Præsépe non abhórruit :
    Et lacte módico pastus est,
    Per quem nec ales ésurit.

    Gaudet chorus cæléstium,
    Et Angeli canunt Deo ;
    Palámque fit pastóribus
    Pastor, Creátor ómnium.

    Iesu tibi sit glória,
    Qui natus es de Vírgine,
    Cum Patre et almo Spíritu,
    In sempitérna sæcula. Amen.
    Le bienheureux Auteur du monde
    revêt un corps d’esclave,
    afin que, délivrant la chair par la chair,
    il sauve de leur perte, ceux qu’il a créés.

    Du point où le soleil se lève
    jusqu’aux limites de ta terre,
    chantons le Christ Roi,
    né de la Vierge Marie.

    Au sein d’une chaste Mère
    descend la grâce céleste,
    les flancs d’une Vierge portent
    un mystère qu’elle ne connaissait pas.

    La demeure d’un sein pudique
    devient soudain le temple de Dieu ;
    la Vierge, intacte et toujours pure,
    conçoit un Fils dans ses entrailles.

    Cette jeune mère enfante
    celui qu’annonça Gabriel ;
    celui dont Jean, captif encore au sein maternel,
    reconnut la présence.

    Il a souffert de reposer sur du foin ;
    il n’a pas eu horreur de la crèche ;
    il s’est nourri d’un peu de lait,
    lui qui rassasie jusqu’au petit oiseau.

    Le chœur des Esprits célestes se réjouit,
    et les Anges chantent à Dieu ;
    il se manifeste aux bergers,
    le Pasteur, le Créateur de tous.

    Gloire soit à vous, ô Jésus !
    qui êtes né de la Vierge :
    gloire au Père et à l’Esprit-Saint,
    dans les siècles éternels. Ainsi soit-il.