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intercession - Page 2

  • Méditation - Prière : "Je crois, ô Marie..."

    « Je crois, ô Marie, que vous êtes la Mère de tous les hommes et que vous les avez tous reçus en la personne de Jean, selon le désir de Jésus.
    Je crois que vous êtes notre vie... le souffle vivifiant des chrétiens et leur secours, surtout à la mort. C'est par vous que nous recevons le don inestimable de la sainte persévérance... Si vous priez pour moi, je ne serai point incorrigible ; demeurant avec vous, je ne tomberai pas ; si vous me protégez, je n'aurai rien à craindre... et je parviendrai jusqu'à vous si vous m'êtes propice.
    Je crois... que vous couvrez de votre protection tous ceux qui ont recours à vous... Vous prévenez ceux qui vous cherchent et même, sans en être priée, vous vous hâtez de les secourir...
    Je crois... que toutes les grâces que Dieu nous dispense passent par vos mains ; que toutes les miséricordes qui ont été accordées aux hommes l'ont été par votre entremise et que personne ne peut entrer au ciel que par vous, qui en êtes la porte...
    Je crois qu'un seul de vos soupirs a plus de valeur que les prières de tous les saints ensemble, et que c'est en vain que l'on a recours aux saints si vous n'intercédez vous-même. Quand vous priez, tous les saints unissent leurs prières aux vôtres.
    Je crois que vous êtes une avocate si dévouée que vous ne refusez pas de prendre en mains la cause des plus misérables. Je vous regarde comme la médiatrice de la paix entre Dieu et les pécheurs et je crois que Dieu vous a créée comme un appât très agréable pour prendre les hommes, surtout les pécheurs et les attirer à lui. Vous êtes tout yeux pour compatir à nos misères et les secourir.
    Je crois que la compassion que vous aviez pour les malheureux quand vous étiez sur la terre, est autant dépassée en grandeur, maintenant que vous régnez dans le ciel, que la lune est surpassée par le soleil en grandeur et en éclat...
    Je crois (enfin), avec saint Hilaire, que vos dévots serviteurs ne peuvent jamais se perdre, quelque grands pécheurs qu'ils aient été auparavant... Je crois, avec saint Ephrem, que la dévotion envers vous est le passeport du salut : charta libertatis ! »

    St Gabriel de l'Addolorata, Cahiers de la Vierge, novembre 1936, cité in P. J.-B. Gosselin, "Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année", Tome V (2e édition), Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947.

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  • Le Pape Paul VI béatifié cette année ?

    Ses "vertus héroïques" avaient été reconnues par Benoît XVI en 2012. Un miracle du à son intercession vient d'être approuvé à l’unanimité par la Congrégation pour les causes des saints.
    Il s'agit de la guérison inexpliquée d’un bébé à naître, dans les années 90, à qui l’on avait diagnostiqué une maladie qui lui aurait causé d’importants dommages physiques et cérébraux. Les médecins avaient conseillé à la mère d’avorter, mais celle-ci n’en avait rien fait, convaincue que sa foi pourrait sauver son bébé. Elle avait préféré s'en remettre à l’intercession de Paul VI (Jean-Baptiste Montini), auteur de l’encyclique "Humanae Vitae", plaidoyer en faveur du respect de la vie.
    Ce miracle, signalé en 2001 (le temps que le bébé grandisse et que soit assurée sa guérison complète, sans aucune séquelle), a donc été signalé au postulateur de la cause, Antonio Marrazzo.
    Après l’approbation de la part de la commission médicale du professeur Patrizio Polisca, puis des théologiens de la Congrégation pour les causes des saints le 24 février dernier, ce sont donc les évêques et cardinaux de cette Congrégation qui ont donné leur approbation le mardi 6 mai, ouvrant la voie à la béatification du vénérable Paul VI.
    Celle-ci, selon des sources proches du Vatican, pourrait avoir lieu le 19 octobre 2014, c'est-à-dire à  la fin du synode des évêques sur la famille.

    Cf. Aleteia.

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Ô Dieu, qui par une providence admirable avez daigné choisir le bienheureux Joseph pour être l’Époux de votre très-sainte Mère, faites, nous vous en supplions, qu'en le vénérant sur la terre comme notre protecteur, nous méritions de l'avoir pour intercesseur dans les cieux. »

    Extrait des cinq psaumes indulgenciés de saint Joseph, L. Dopter, Imp. Edit., Paris (XIXe).

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    Neuvaine à St Joseph, en préparation de sa fête le 19 mars prochain

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
     
    « Grand Saint Joseph,
    élu de Dieu dans le décret de l'Incarnation,
    choisi pour partager la vie de la Vierge Immaculée,
    élevé à la dignité de père légal de Jésus,
    vous fûtes le voile discret où s'abrita
           le mystère de la Vierge Mère !
    vous fûtes l'ombre sainte où se cacha
           la majesté du Dieu fait chair !

    Ô vous que Marie aimait comme un époux,
    ô vous que Jésus aimait comme un père,
    introduisez-nous dans le divin sanctuaire
           de leur intimité !

    Couvrez-nous de votre voile
           d'humilité et de pureté ;
    obtenez-nous cette entière oblation de nous-mêmes,
    fruit d'une immolation généreuse et ignorée !

    Faites-nous pénétrer dans l'ombre sainte
           de votre effacement ;
    obtenez-nous cet impérieux attrait du silence,
    fruit de l'adoration et du véritable amour !

    Ô grand Saint ! image du Père des Cieux,
    à qui Jésus et Marie étaient soumis,
           nous nous soumettons tout à vous,
           guidez notre vie intérieure,
           conduisez-nous à Jésus et à Marie !
           donnez-nous Jésus et Marie ! »

    Abbaye de Sept-Fons
    100 j. d'indulg. Molini 24 feb. 1950 + Georgius Ep. Mol.

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  • Prière à Ste Jeanne de Valois, Reine de France, fêtée ce jour

    « Nous honorons, ô sainte Princesse, les vertus héroïques dont votre vie a été remplie, et nous glorifions le Seigneur qui vous a admise dans sa gloire. Mais que vos exemples nous sont utiles et encourageants, au milieu des épreuves de cette vie ! Qui plus que vous, a connu les disgrâces du monde ; mais aussi qui les a vues venir avec plus de douceur, et les a supportées avec plus de tranquillité ? Les grâces extérieures vous avaient été refusées, et votre cœur ne les regretta jamais ; car vous saviez que l’Époux des âmes ne recherche pas dans ses élues les agréments du corps, qui trop souvent seraient un danger pour elles.

    Le sceptre que vos saintes mains portèrent un instant leur échappa bientôt, et nul regret ne s'éleva en vous, et votre âme véritablement chrétienne ne vit dans cette disposition de la Providence qu'un motif de reconnaissance pour la délivrance qui lui était accordée La royauté de la terre n'était pas assez pour vous ; le Seigneur vous destinait à celle du ciel. Priez pour nous, servante du Christ dans ses pauvres, et faites-nous l'aumône de votre intercession.

    Ouvrez nos yeux sur les périls du monde, afin que nous traversions ses prospérités sans ivresse, et ses revers sans murmure. Souvenez-vous de la France qui vous a produite, et qui a droit à votre patronage. Un jour, la tombe qui recelait votre sainte dépouille fut violée par les impies, et des soupirs s'échappèrent de votre poitrine, au sentiment des malheurs de la patrie. C'était alors le prélude des maux qui depuis se sont appesantis sur la nation française ; mais du moins la cause de la foi trouva, dans ces temps, de généreux défenseurs, et l'hérésie fut contrainte de reculer. Maintenant, le mal est à son comble ; toutes les erreurs dont le germe était renferme dans la prétendue Réforme se sont développées, et menacent d'étouffer ce qui reste de bon grain. Aidez-nous, conservez la précieuse semence de vérité et de vertus qui semble prête à périr. Recommandez-nous à Marie, l'objet de votre tendre dévotion sur la terre, et obtenez-nous des jours meilleurs. »

    Prière in Dom Guéranger, L'année liturgique, Le Propre des Saints, IV Février (Sainte Jeanne de Valois, Reine de France).

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    Tableau d'Etienne Parrocel (XVIIIe)
  • Méditation : confiance en la Bienheureuse Vierge Marie, notre Mère

    Marie veut être surtout la Mère de la belle dilection. Personne sur la terre n'a aimé comme elle Dieu le Père dont elle est la Fille privilégiée, Dieu le Fils dont elle est la Mère, Dieu le Saint-Esprit dont elle est l’Épouse. Aussi, elle appelle tous ses enfants pour leur communiquer le feu du saint amour. C'est le plus grand désir de son Cœur immaculé ! C'est la grâce qu'elle veut nous accorder avant toutes les autres. Aussi, quand elle voit à ses pieds un de ses enfants qui soupire après la vie d'amour de Dieu, elle entre chez lui comme elle entrait jadis dans la maison de saint Jean : ouvrons-lui donc toutes les avenues de notre âme.
    Notre cœur, qu'elle en soit la Mère bien-aimée ;
    Notre intelligence, qu'elle en soit l'idéal perpétuel ;
    Notre volonté, qu'elle en soit la force ;
    Qu'elle soit avec moi dans toutes mes peines, dans toutes mes démarches, dans toutes mes œuvres ;
    Qu'elle soit avec moi dans tous mes travaux, qu'elle y préside ;
    Qu'elle soit avec moi dans mes infirmités pour être mon salut ;
    Qu'elle soit avec moi, non pas dans mes fautes, mais dans le pauvre pécheur qui les a commises pour être son refuge ;
    Qu'elle soit dans mes faiblesses, mes lacunes, mes misères, pour y être mon secours ;
    Qu'elle soit avec moi dans toute ma vie pour en être la compagne ;
    Qu'elle soit avec moi à l'heure de ma mort pour en être le soutien et l'espérance ;
    Qu'elle soit avec moi au tribunal du Christ pour y être mon avocate ;
    Qu'elle soit avec moi à mon entrée dans le ciel pour en être la porte ;
    Qu'elle soit avec moi dans l'éternité, pour être avec la très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, avec la sainte Humanité de Jésus, l'infinie félicité. »

    Abbé Granger, Chanoine honoraire de Bayeux, La vie d'amour de Dieu - Ier Traité (IV, VII), Avignon, Aubanel Frères, 1921.

    « Car il ne faut jamais craindre, il ne faut jamais désespérer, sous la conduite, sous les auspices, sous le patronage, sous la protection de Celle qui a pour nous un cœur de Mère, et qui, traitant elle-même l'affaire de notre salut, étend sa sollicitude sur tout le genre humain ;
    qui, établie par le Seigneur Reine du Ciel et de la terre, et élevée au-dessus de tous les chœurs des anges et de tous les rangs des saints, se tient à la droite de son Fils unique, Notre-Seigneur Jésus-Christ, intercède efficacement par toute la puissance des prières maternelles, et trouve ce qu'elle cherche, et son intercession ne peut être sans effet. »

    Bx Pape Pie IX, In Constitution apostolique "Ineffabilis Deus" (pour la définition et la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception), 8 décembre 1854.

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  • Méditation - Prière : dans le dernier combat...

    « Quelque salutaire que soit, ô mon Dieu ! la crainte de vos jugements, je sais qu'une parfaite confiance en vous, qui êtes notre Père, et en Jésus-Christ votre Fils et notre Rédempteur, doit la modérer. Tant d'heureux pénitents ont obtenu de vous miséricorde, entre autres celui qui, témoin de vos supplices, s'écria : "Souvenez-vous de moi, Seigneur, quand vous serez arrivé dans votre royaume." (Lc 13, 42). Je vous adresse la même prière avec la confiance que me donne l'excès de vos bontés. Souvenez-vous, divin Sauveur, de vos anciennes miséricordes. C'est vous seul que j'ai offensé. C'est en votre présence que j'ai péché. Mais lorsque je fais réflexion sur votre redoutable justice, je me représente aussitôt le nombre presque infini de vos bienfaits, et particulièrement le sang que vous avez répandu pour moi avec tant d'abondance, et me sentant fortifié par cette grande marque de votre amour, il n'y a rien que je n'attende de votre miséricorde ; mettez donc votre croix et votre passion entre le jugement de Dieu et mon âme, lorsqu'elle sortira de ce monde, et n'abandonnez pas aux bêtes infernales une âme qui vous bénit et vous loue : Ne tradas bestiis animas confitentes tibi, et animas pauperum tuorum ne obliviscaris in finem (Ps 73, 19).

    Ô Vierge sainte, Mère de Dieu, Reine des Anges et des hommes, et particulièrement du clergé, je vous reconnais pour ma souveraine, en l'honneur de la dépendance que le Fils de Dieu mon Sauveur et mon Dieu a voulu avoir de vous, et en cette qualité je vous donne sur mon âme et sur ma vie tout le pouvoir que je puis vous donner selon Dieu. Regardez-moi, je vous prie, comme chose qui vous appartient, et faites de votre serviteur l'objet de vos miséricordes. J'ai recours à vous pour être délivré du péché, et pour être préservé de la mort éternelle. Je vous prie pour cela d'assister à ma mort, vous qui avez été présente à celle de votre divin Fils, et de me protéger, dans ce temps de ma plus grande nécessité, contre tous les ennemis de mon salut.
    Saint Michel Archange, qui êtes le chef des armées de Dieu, Ange mon protecteur, qui veillez à ma garde, saint Joseph, dont on croit que la mort a été honorée de la présence du Sauveur, défendez-moi dans le dernier combat, afin qu'aidé de vos prières, je puisse être admis en votre bienheureuse compagnie.
    Que le collège des saints Apôtres, que l'armée nombreuse des martyrs et des confesseurs, que l'assemblée des vierges, que les patriarches viennent à ma rencontre, qu'ils me consolent par de doux embrassements, et qu'ils me portent comme à l'envi dans le sein d'Abraham. Ainsi soit-il. »

    D.B.C. Dal Monte, Méditations ecclésiastiques suivies de divers Opuscules à l'usage des prêtres, pour faire suite aux Méditations ecclésiastiques de M. Chevassu, Tome sixième (Préparation à la mort, VI & VII), J.B. Pélagaud, Lyon - Paris, 1863.

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    William Bouguereau (1825-1905), Une âme portée au Ciel, 1878
    Huile sur toile, Musée du Périgord

  • Méditation - Prières à St Raphaël

    Hymne des Vêpres de St Raphaël
    (fêté ce jour au calendrier traditionnel)

    « Divin guide, Raphaël,
    recevez avec bonté l'hymne
    chantant nos supplications
    que vous consacrent nos voix joyeuses.
    Dirigez notre course vers le salut,
    soutenez nos pas,
    que nous n'errions jamais à l'aventure
    loin du chemin du Ciel.
    Regardez-nous d'En-Haut,
    de l'étincelante lumière du Ciel
    provenant du Père des Lumières,
    remplissez nos âmes.
    Rendez la santé aux malades,
    dissipez la nuit des aveugles ;
    en chassant les maux des corps
    rendez aux cœurs la vigueur.
    Assistant le Souverain Juge,
    plaidez la cause de nos crimes,
    et apaisez la colère vengeresse,
    fidèle intercesseur auprès de la Divinité.
    Vous qui avez repris le Grand Combat,
    confondez l'orgueilleux Ennemi ;
    contre les esprits rebelles,
    donnez-nous la force,
    augmentez en nous la grâce.
    Gloire à Dieu le Père
    ainsi qu'à son Fils Unique,
    avec l'Esprit Paraclet,
    maintenant et dans tous les siècles des siècles.
    Amen. »

    Saint,St,Raphaël,Archange

    « Glorieux Archange, saint Raphaël, grand Prince de la Cour Céleste, illustre par les dons de la sagesse et de la grâce, guide des voyageurs sur terre et sur mer, consolation des malheureux et refuge des pécheurs, je vous supplie de m'assister dans toutes mes nécessités et les peines de cette vie, comme vous avez soutenu le jeune Tobie dans ses pérégrinations. Puisque vous êtes le remède de Dieu, je vous prie humblement de guérir mon âme de ses infirmités et mon corps des maux qui l'affligent. Je vous demande, en particulier, de respecter ce corps, temple vivant du Saint-Esprit. Amen. »

    Prière diffusée par l'Association des Saints Anges gardiens - 21 montée St Laurent - 69005 Lyon.
    Spécimen de la revue de l'Association sur simpe demande.

  • Un mois avec Marie - Vingt-troisième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    VINGT-TROISIÈME JOUR
    La Conversion

    Combien elle nous aime, notre Mère du Ciel !
    Elle nous l'a prouvé tout au long de sa vie terrestre en coopérant à notre Rédemption. Et depuis lors, a-t-elle cessé de s'occuper de ses enfants d'ici-bas ?
    Que de fléaux nous ont été épargnés, grâce à sa puissante et maternelle intercession ! Que d'avertissements elle nous a fait entendre par les messagers de son choix, pour nous maintenir dans la voie du salut ou nous y faire rentrer !
    Le monde est resté sourd à ses appels. Le flot toujours montant de ses iniquités n'a cessé de s'étendre, et déjà en 1846, Notre-Dame déclarait ne plus pouvoir retenir le bras de son Fils prêt à nous frapper. Elle le retint encore cependant jusqu'en 1870. En 1914, ce fut la Grande Guerre, dont elle nous obtenait la cessation quatre ans après.
    La reconnaissance eut dû nous jeter à genoux et nous décider à une vie toute nouvelle de fidélité et d'amour. Ce furent, au contraire, la noire ingratitude, le dévergondage effréné, toutes les insanités de la bête humaine, l'athéisme, le blasphème... une course folle vers l'abîme !
    Préférant pour ses enfants le châtiment à la perte éternelle, le Père des Cieux nous laissa subir alors les conséquences de nos fautes.
    Toujours en éveil, la tendresse de Marie nous donne à Fatima le secret de cet amour véritable et nous invite à y répondre enfin selon les désirs du Seigneur.
    Le 13 juin 1917, Lucie intercède pour un malade qui lui a été recommandé :
    « Qu'il se convertisse, répond Notre-Dame, et il guérira dans l'année ! »
    Se convertir : « se tourner vers » Dieu, dont le péché nous a éloignés. Telle est la condition de la santé de l'âme et... très souvent aussi de celle du corps.
    Le Ciel, d'ailleurs, ne se laisse point tromper sur la droiture de nos intentions : en septembre, ce sont plusieurs malades qui sollicitent leur guérison, certains au détriment de leur âme :
    « J'en guérirai plusieurs, dit la Vierge bénie, mais non pas tous, parce que le Seigneur ne se fie pas à eux. »
    Pour être exaucé, l'heure doit être également opportune. A un malade qui fait demander sa délivrance, Marie déclare qu' « il ne doit pas être si pressé de mourir, qu'Elle sait mieux que lui quand il faudra venir le prendre ».
    Toujours c'est le même divin souci de procurer notre vrai bien, car Notre-Dame connaît le prix des âmes. Le Christ a racheté l'homme en donnant tout son Sang et Marie a coopéré à ce rachat au pied de la Croix par les inénarrables douleurs de son âme. A cette Œuvre unique il fallait les déchirements ineffables du Cœur et du Corps du Sauveur, la dernière goutte de son Sang et la dernière larme de la Vierge. Ce déluge inouï de souffrances est l'enfantement de nos âmes. Notre céleste Mère n'entend point le laisser inachevé. En nous acceptant pour ses enfants, un sublime dessein naît dans son Cœur : celui de retracer en chacun de nous les traits de son adorable Premier-Né. Que ne pouvons-nous pénétrer sa maternelle sollicitude à notre égard ?...
    C'est tantôt un danger qu'elle écarte, une mauvaise compagnie qu'elle éloigne ; tantôt un remords salutaire, une bonne pensée, un saint désir qu'elle inspire. Elle éclaire notre esprit des clartés surnaturelles qui orientent vers le bien, elle fortifie notre volonté, elle veille à nos progrès dans la vertu.
    Comment répondre à tant d'amour ?...
    Oh ! tout d'abord, en nous montrant dociles, en ne mettant pas d'obstacles à l'action de notre Mère, en la secondant au contraire par les plus généreux et persévérants efforts. Oui, donnons-lui la joie de retrouver en nous l'image de son Jésus aussi ressemblante que possible.
    Aidons-la de plus, par prières, vertus et sacrifices à reproduire parmi nos frères de la terre, un très grand nombre d'autres « Jésus ».

    PRIÈRE

    Daignez, ô Mère de Miséricorde, venir au secours de notre fragilité, afin que nous puissions avec l'aide de votre intercession, nous affranchir des liens de nos iniquités et parvenir à la béatitude éternelle. Ainsi soit-il.

    Jésus, Marie, Joseph, je vous donne mon cœur, mon esprit et ma vie.
    Jésus, Marie, Joseph, assistez-moi dans ma dernière agonie.
    Jésus, Marie, Joseph, faites que j'expire en paix dans votre sainte et aimable compagnie.

    (7 ans et 7 quarantaines)

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Méditation - Prière à la Sainte Vierge Marie

    « Vierge très sainte, qui avez su plaire au Seigneur et qui êtes devenue sa Mère, Vierge immaculée dans votre corps et dans votre âme, dans votre foi et dans votre charité, daignez nous regarder favorablement alors que, dans notre misère, nous recourons à votre puissante protection. Le serpent ennemi, sur qui fut jeté la première malédiction, continue, hélas ! à attaquer les pauvres enfants d'Eve et à leur dresser des embûches. Mais vous, notre Mère bénie, notre Reine et notre Avocate ; vous qui, dès le premier instant de votre Conception, avez écrasé la tête de ce cruel ennemi, accueillez favorablement nos prières. Unis à vous de tout notre coeur, nous vous conjurons de les présenter devant le trône de Dieu, afin que nous ne tombions jamais dans les pièges qui nous sont préparés, mais que, bien plutôt, nous arrivions tous au port du salut et que, malgré tant et de si grands périls, l'Eglise et la société chrétienne puissent, encore une fois, chanter l'hymne de la délivrance, de la victoire et de la paix. Ainsi soit-il. »

    Prière composée par St Pie X.
    Prière indulgenciée, Pie X, 11 janvier 1905 (Acta S. Sedis, XXXVII, 482).

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  • Acte de Réparation au Sacré Cœur de Jésus prescrit par le Pape Pie XI (1928)

    « Très doux Jésus, dont l'immense amour pour les hommes a été payée de tant d'ingratitude, d'oubli, de négligence, de mépris, nous voici prosternés devant vos autels. Nous voulons réparer par des témoignages particuliers d'honneur l'indigne froideur des hommes et les injures qui, de toutes parts, blessent votre Cœur très aimant.
    Nous n'oublions pas, toutefois, que nous n'avons pas toujours été, nous-mêmes, exempts de reproches. Nous en ressentons une très vive douleur et nous implorons, pour nous d'abord, votre miséricorde, disposés à réparer par une expiation volontaire, non seulement les péchés que nous avons commis nous-mêmes, mais encore les fautes de ceux qui errent loin de la voie du salut, les infidèles obstinés qui refusent de vous suivre comme leur pasteur et leur guide et les chrétiens qui ont renié les promesses de leur baptême et secoué le joug très suave de votre loi.
    Ces fautes déplorables, nous voulons les expier toutes, et nous nous proposons de réparer en particulier l'immodestie et l'impudeur de la conduite et de la toilette, les embûches tendues par la corruption aux âmes innocentes, la profanation des fêtes religieuses, les blasphèmes dont vous êtes l'objet, vous et vos Saints, les insultes adressées à votre Vicaire et à vos prêtres, la négligence envers le Sacrement du divin amour ou sa profanation par d'horribles sacrilèges, enfin les crimes publics des nations qui combattent les droits et le magistère de l'Eglise que vous avez instituée.
    Ah ! pussions-nous laver ces crimes dans notre sang ! Du moins, pour réparer l'honneur divin outragé, nous vous présentons, en union avec les expiations de la Vierge votre Mère, de tous les Saints et des fidèles pieux, la réparation que vous avez un jour offerte au Père sur la croix et que vous continuez de renouveler chaque jour sur les autels. Nous vous promettons du fond de notre cœur de réparer, autant que nous le pourrons, et avec le secours de votre grâce, nos fautes passées et celles des autres, et l'indigne oubli de votre incomparable amour, par une foi inébranlable, par une vie pure, par l'observation parfaite de la loi évangélique, et particulièrement de la charité. Nous vous promettons d'empêcher selon nos forces les offenses dont vous serez menacé et d'amener le plus d'hommes possible à vous suivre.
    Très doux Jésus, recevez, nous vous en prions, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Réparatrice, cet hommage volontaire d'expiation, et daignez nous accorder le don précieux de la persévérance, qui nous garde fidèles jusqu'à la mort dans votre obéissance et votre service, afin que nous puissions un jour parvenir à cette patrie où vous vivez et régnez, vrai Dieu, avec le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    Cette prière de consécration centrée sur la Réparation doit être récitée le jour de la fête du Sacré-Cœur, ainsi que les premiers vendredis du mois. Elle était jointe à l'Encyclique Miserentissimus Redemptor du 8 mai 1928.

    Autres Actes de réparation et de consécration ICI.

  • Juin : Mois du Sacré-Coeur

    « O Jésus, je vous consacre mon cœur, placez-le dans le vôtre. C'est dans votre Cœur que je veux habiter et par votre Cœur que je veux aimer. C'est dans votre Cœur que je veux vivre, inconnue du monde et connue de vous seul ; c'est dans ce Cœur que je puiserai les ardeurs de l'amour qui doit consumer le mien ; c'est en lui que je trouverai la force, la lumière, le courage, la véritable consolation. Quand je serai languissante, il m'animera ; triste, il me réjouira ; inquiète et troublée, il me rassurera.
    O Cœur de Jésus ! que mon cœur soit l'autel de notre amour ! que ma langue publie votre bonté ; que mes yeux soient sans cesse fixés sur votre plaie ; que mon esprit médite vos perfections adorables ; que ma mémoire conserve à jamais le précieux souvenir de vos miséricordes ; que tout en moi exprime mon amour pour votre Cœur, ô Jésus ! et que mon cœur soit prêt pour vous à tous les sacrifices.
    O Marie ! dont le Cœur est après celui de Jésus le plus aimable, le plus compatissant, le plus miséricordieux de tous les cœurs ! Présentez au Cœur de votre Fils notre consécration, notre amour, nos résolutions. Il s'attendrira sur nos misères, il nous en délivrera, et après avoir été notre protectrice sur la terre, ô Mère de Jésus, vous serez notre Reine dans les cieux. Amen. »

    Bse Marie de Jésus (1818-1878).

    Emilie Hooghvorst, née d'Oultremont, fonda en 1859 la société de Marie Réparatrice où elle prit l'habit sous le nom de Mère Marie de Jésus. Elle manifesta dès l'enfance une dévotion profonde envers le Sacré-Cœur de Jésus. Elle a été béatifiée par Jean-Paul II le 12 octobre 1997.

    de notre dossier sur la dévotion au Sacré-Coeur

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    Eglise des Pères Jésuites à Genève - Tableau de Mattia Traverso (1885-1956)

  • Méditation : le dépouillement intérieur

    « Qu'elles sont pauvres nos propres conceptions, ma chère Sœur, et comme on voit de plus en plus que la vérité se trouve dans le silence total, dans un abandon qui va jusqu'à la perte de soi en Celui qui est ! Et c'est justement là le difficile, ce qui ne peut être en aucun cas notre œuvre, mais la sienne. Il faut, pour que Dieu seul vive en nous, pour que la Sainte Trinité puisse s'imprimer en notre âme, que celle-ci soit étrangement pure et déprise d'elle-même ; qu'elle ait dépouillé non seulement ces excroissances du "moi" que sont la vanité, les retours sur soi, l'attachement à son sens propre, mais jusqu'à son être même. C'est alors que se réalise en nous comme une "Incarnation du Verbe", puisque nous sommes prédestinés à être enfants de Dieu, membres du Christ. Et de même que l'Incarnation n'a pu s'accomplir que par Marie, je pense que c'est d'Elle aussi que nous devons attendre cette grâce suprême. Dans ma pauvreté présente, toute ma vie intérieure consiste en un perpétuel recours à son intercession. »

    Sœur Marie de la Trinité (Marie-Jeanne de Monsabert, 1890-1936), Lettre à sa sœur visitandine (7 août 1935), in "Trop petite pour avoir peur", Editions P. Lethielleux, Paris, 1967.

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  • Méditation : le don de Dieu

    « Ô Jésus-Eucharistie ! enseignez-moi à prier ; enseignez-moi cette oraison de laquelle l'âme sort lumineuse et transparente comme le cristal.
    Donnez-moi aussi cette sorte d'oraison qui fait vibrer sans bruit votre Coeur, ô Jésus, cette oraison silencieuse en apparence, mais qui, pleine de reconnaissance pour vos bienfaits, fait tressaillir de joie le ciel tout entier. "Pourquoi pousser vers moi de si grandes clameurs ?" disait Dieu à Moïse, et c'est à peine si le prophète ouvrait ses lèvres : mais cette prière fervente, persévérante, s'échappant du coeur, résonnait comme un tonnerre aux oreilles de Dieu. C'est cette oraison que je désire, celle qui fait écho dans vore Coeur, ô mon Dieu, pour revenir ensuite faire vibrer mon âme en lui laissant le sentiment du don de Dieu.
    Ô Seigneur, je veux vous appeler du plus profond de mon âme ; je veux crier vers vous pour vous demander vos trésors : lumières, grâces, vie, feu, amour et toutes les vertus.
    Je veux vivre recueilli, mon Jésus ; je veux la solitude intérieure pour me perdre dans la contemplation de mon Bien-Aimé, et parvenir ainsi à connaître le don de Dieu...
    Pardonnez-moi si j'ai abusé jusqu'ici de vos grâces et de vos faveurs ; je vous le promets, je me consacrerai désormais avec ferveur à l'oraison, et si je n'y puis faire autre chose, je serai du moins heureux de souffrir en votre honneur.
    Ô Marie, vous qui avez, plus qu'aucune créature, reçu le don de Dieu, donnez à vos fils de le recevoir aussi, de l'estimer et de le mettre à profit.
    Amen ! »

    Vénérable Conception Cabrera de Armida ("Conchita" 1862-1937), Devant l'Autel, courts entretiens avec Jésus-Eucharistie (64), Paris, Téqui, 1909.

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    (Crédit photo)

  • Méditation : Marie médiatrice

    « Notre-Seigneur est notre avocat et notre médiateur de rédemption auprès de Dieu le Père ; c'est par lui que nous devons prier avec toute l'Eglise triomphante et militante ; c'est par lui que nous avons accès auprès de sa Majesté...
    Mais n'avons-nous point besoin d'un médiateur auprès du Médiateur même ? Notre pureté est-elle assez grande pour nous unir directement à lui, et par nous-mêmes ?...
    Disons donc hardiment, avec saint Bernard, que nous avons besoin d'un médiateur auprès du Médiateur même, et que la divine Marie est celle qui est la plus capable de remplir cet office charitable ; c'est par elle que Jésus-Christ nous est venu, et c'est par elle que nous devons aller à lui. Si nous craignons d'aller directement à Jésus-Christ Dieu, ou à cause de sa grandeur infinie, ou à cause de notre bassesse, ou à cause de nos péchés, implorons hardiment l'aide et l'intercession de Marie notre Mère : elle est bonne, elle est tendre ; il n'y a en elle rien d'austère ni rebutant, rien de trop sublime et de trop brillant ; en la voyant, nous voyons notre pure nature. Elle n'est pas le soleil, qui, par la vivacité de ses rayons, pourrait nous éblouir à cause de notre faiblesse ; mais elle est belle et douce comme la lune, qui reçoit sa lumière du soleil et la tempère pour la rendre conforme à notre petite portée. Elle est si charitable qu'elle ne rebute personne de ceux qui demandent son intercession, quelque pécheurs qu'ils soient ; car, comme disent les saints, il n'a jamais été ouï dire, depuis que le monde est monde, qu'aucun ait eu recours à la Sainte Vierge avec confiance et persévérance, et en ait été rebuté. Elle est si puissante que jamais elle n'a été refusée dans ses demandes ; elle n'a qu'à se montrer devant son Fils pour le prier : aussitôt il accorde, aussitôt il reçoit ; il est toujours amoureusement vaincu par les mamelles et les entrailles et les prières de sa très chère Mère. »

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge (84-85), in Oeuvres complètes, Editions du Seuil, Paris, 1966.

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  • Audience générale de ce mercredi 17 avril 2013

    "Le Christ est notre Intercesseur"

    Ce matin Place St Pierre, le Pape François a tenu l'audience générale devant 50.000 personnes, consacrant sa catéchèse à la signification de l'Ascension. Soulignant qu'il s'agit du point culminant de son existence terrestre, il a rappelé que le Credo précise que Jésus est monté aux cieux pour siéger à la droite du Père. Quels effets ceci a-t-il dans notre vie ? "Alors qu'il marche vers Jérusalem, où va s'accomplir son détachement de cette vie, Jésus entrevoit le Ciel qui l'attend mais sait que le retour à la gloire du Père passe par la croix, par l'obéissance au dessein d'amour que Dieu a pour l'humanité... Nous aussi devons être conscients dans notre vie de chrétiens de ce que gagner la gloire de Dieu implique une fidélité quotidienne à sa volonté, parfois faite de sacrifices ou de renonciations".

    "Un premier point important : Jésus est le seul et éternel Prêtre qui, par sa passion a connu la mort, est ressuscité puis monté aux cieux. Auprès du Père il est notre intercesseur, notre avocat comme le dit Jean dans sa première épître. Qu'il est beau d'entendre cela ! Lorsque quelqu'un va au tribunal la première chose qu'il fait est de trouver un avocat. Nous, nous en avons un qui nous défend toujours des assauts du malin, de nous mêmes et de nos péchés. N'ayons pas peur d'aller vers lui et demander pardon, à demander sa bénédiction, sa miséricorde. Il pardonne toujours et nous défend toujours. Ne l'oubliez pas ! L'Ascension nous fait connaître cette réalité consolatrice : Dans le Christ, vrai Dieu et vrai homme, notre humanité a été amenée à Dieu. Il nous a ouvert la voie et comme un chef de cordée parvenu au sommet, il nous guide vers le but. En lui confiant notre vie et en nous laissant guider nous sommes assurés d'être en de bonnes mains". Luc rapporte qu'après avoir vu le Maître monter aux cieux, les apôtres retournèrent remplis de joie à Jérusalem. "N'est-ce pas étrange ? Généralement lorsqu'on est séparé de qui nous est cher, en particulier par la mort, c'est la tristesse qui prévaut...car nous ne pourrons plus jouir de leur présence. En l'occurrence l'évangéliste décrit la profonde joie des apôtres. C'est qu'avec le regard de la foi ils ont compris que, soustrait à leur vue, Jésus demeure parmi eux, qu'il ne les abandonne pas et que dans la gloire du Père il les soutient, les guide et intercède pour eux". En ouverture des Actes, Luc décrit l'Ascension de manière à "souligner combien c'est l'anneau reliant la vie terrestre de Jésus à celle de l'Eglise... Il invite à partir de la contemplation de la seigneurie de Jésus pour trouver la force de témoigner de l'Evangile au quotidien. Contempler et agir, Ora et Labora, comme l'enseigne saint Benoît, sont tous deux nécessaires à la vie du chrétien. L'Ascension ne marque pas l'absence de Jésus mais nous montre qu'il est vivant parmi nous d'une manière nouvelle, non plus en un lieu précis de ce monde mais dans la seigneurie divine qui couvre le temps et l'espace en chacun de nous. Ayant cet avocat qui nous attend et nous défend, nous ne sommes jamais seuls dans la vie. Le Seigneur crucifié et ressuscité nous guide, chacun de nous comme tous nos frères et soeurs qui...dans leur vie de famille ou au travail, dans leurs problèmes et difficultés, joies et espoirs, vivent jour après jour la foi en apportant au monde la seigneurie de l'amour divin, du Ressuscité qui est au Ciel notre avocat".

    Ensuite, le Pape a notamment salué les membres de la Conférence épiscopale d'Angleterre et Pays de Galles, les pèlerins venus de Varsovie pour le 75 anniversaire de la canonisation de saint André Bobola, un des patrons de la Pologne, jésuite et martyr : Il a offert sa vie, a dit le Saint-Père, "pour la foi, pour la réconciliation et l'unité des chrétiens. Puisse son intercession accorder à l'Eglise l'unité et la paix, qui sont des dons de Dieu".

    Après la catéchèse, le Pape François a lancé un appel à la solidarité internationale en faveur des populations frappées par le nouveau séisme ayant frappé l'Iran et le Pakistan, causant morts et blessés, provoquant destructions et souffrances.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.4.13)

  • Méditation : la Communion des Saints

    « Nous ne sommes pas des individus isolés. Nous appartenons à un Corps Mystique, où tous ne font qu'un, parce que dirigés par une seule Tête, vivifiés par une Âme unique, et professant une même Foi. De même qu'il est possible de greffer un morceau de peau d'un endroit du corps à un autre et de transfuser du sang d'un individu à un autre, de même, dans l'organisme spirituel de l'Eglise, il est possible de greffer des prières et de transfuser des sacrifices. Dans sa plénitude, cette vérité chrétienne s'appelle la Communion des Saints. Nous sommes tous solidaires de la culpabilité de l'individu et de sa pénitence. (Les guerres modernes le prouvent suffisamment...) C'est pourquoi nous demandons à nos amis de "prier pour nous"... Nous avons spirituellement besoin les uns des autres. "L'oeil ne peut pas dire à la main : "Je n'ai pas besoin de toi", ni la tête dire aux pieds : "Je n'ai pas besoin de vous." Au contraire, les membres du corps qui paraissent les plus faibles sont les plus nécessaires" (Co XII, 21).

    Il est peu de réconfort plus puissant que de se savoir englobé dans une grande association de prières et de sacrifices. La Communion des Saints est la plus grande découverte du converti qui parvient à la plénitude de la foi lorsqu'il est adulte. Il découvre que depuis des années, des douzaines, peut-être des centaines d'âmes ont prié spécialement pour lui, ont assiégé le ciel de leurs supplications, pour qu'il accomplisse ce petit acte d'humilité qui a fait craqué son armure d'impiété et ouvert son âme à la grâce et à la vérité de Dieu. Chaque âme porte une étiquette avec son prix, et puisque beaucoup d'individus ne peuvent pas, ou ne veulent pas payer le prix marqué, d'autres doivent débourser à leur place. On ne peut expliquer la conversion de certains êtres autrement que par l'intercession auprès de Dieu, dans ce monde ou dans l'autre, de parents ou d'amis qui leur ont ainsi acheté la vie éternelle... »

    Mgr Fulton J. Sheen, La paix de l'âme (X), Trad. J. Biadi, Corrêa, Paris, 1955.

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    Gustave Doré - Dante et Béatrice contemplent la rose céleste du 10e ciel, l’Empyrée

  • Méditation : "ad lucem per crucem"...

    « Pour entrer dans sa gloire, gloire à laquelle Il avait droit par sa nature divine, le Christ a du souffrir. Le Père a voulu que cette gloire fût pour l'Homme-Dieu une récompense et un salaire : Dignus est Agnus qui occisus est accipere virtutem et divinitatem... et gloriam et benedictionem ("L'Agneau qui a été immolé a mérité de recevoir la force, et la divinité, et la gloire, et la bénédiction." 2° Rep.) Et pour les Saints de l'Ancien Testament comme pour ceux du Nouveau, la voie de la sanctification a toujours été celle de la tribulation, ainsi que l'affirmait Judith aux habitants de Béthulie : "Ils doivent se souvenir comme notre Père Abraham a été tenté et éprouvé par de nombreuses tribulations pour devenir l'ami de Dieu. Et de même tous ceux qui ont été agréables à Dieu ont dû demeurer fidèles au milieu de beaucoup d'épreuves" (Jdt VIII, 22-23). Et, en leur indiquant le moyen de profiter de leur extrême détresse, elle leur donnait les raisons de cette volonté d'en-haut : "Ne nous révoltons donc pas pour les maux que nous endurons ; mais, considérant combien ces châtiments que le Seigneur nous inflige comme à ses serviteurs, sont inférieurs à nos péchés, soyons bien convaincus qu'Il nous les envoie pour nous corriger et non pour nous perdre." (Ibid. 26-27) - Acceptons donc la loi providentielle nous obligeant, pour arriver à l'union divine, à nous assouplir au bon plaisir de notre Père des cieux dans la douleur et dans les sacrifices : Quod si extra disciplinam estis, cujus participes facti sunt omnes, ergo adulteri et non filii estis. ("Si vous n'étiez point châtiés, comme tous les autres l'ont été, c'est que vous seriez des bâtards et non des enfants légitimes" Hb XII, 8).

    [...] Ce serait nous faire une faveur périlleuse que de nous admettre aux intimités de l'oraison et de nous fixer sur la colline de l'encens avant de nous avoir éprouvés sur la montagne de la myrrhe, où l'âme se purifie des principes de corruption qu'elle porte encore en elle. - Admirons cette conduite de l'infinie Sagesse, et remercions-La de l'amour qu'Elle nous témoigne, en renouvelant ainsi les vases de nos coeurs avant d'y verser le vin nouveau, qui, sans cela, les ferait éclater.

    O Marie, qui portiez continuellement sur votre coeur comme un bouquet de myrrhe, le souvenir de la Passion de Jésus, faites que nous trouvions dans le culte de sa Croix, la force d'être doux à la souffrance ! »

    Méditations Cartusiennes pour tous les jours de l'année (Mercredi de la 2e semaine après l'Octave de Pâques), par un Chartreux, T.II, Imprimerie de Parkminster, Partridge Green, Sussex, 1921.

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  • Méditation : "Sans moi, vous ne pouvez rien faire" (Jn XV,5)

    « Quiconque veut prier, doit commencer par se mettre véritablement et intimement dans le coeur cette parole : Vous ne pouvez rien sans moi (Jn XV,5) : rien, rien encore une fois, rien du tout. Car c'est pour cela qu'on prie, qu'on demande, parce qu'on n'a rien ; et par conséquent qu'on ne peut rien, ou pour tout dire, en un mot, qu'on n'est rien ; en matière de bien, un pur néant. Et c'est pourquoi il a dit qu'on doit prier, et qu'on n'est entendu qu'au nom de Jésus-Christ : ce qui montre que de soi-même on n'est qu'un pur néant ; mais qu'au nom de Jésus-Christ on peut tout obtenir.
    [...]
    C'est pourquoi on entend toujours dans les prières de l'Eglise cette conclusion aussi humble que consolante, Par Jésus-Christ, notre Seigneur : humble, parce qu'elle confesse notre impuissance ; consolante, parce qu'elle nous montre en qui est notre force. Et cela s'étend si loin, que lorsque nous interposons envers Dieu les intercessions et les mérites des saints, même ceux de la sainte Vierge, nous y ajoutons encore cette nécessaire conclusion : Par Jésus-Christ, notre Seigneur ; par où nous confessons qu'il n'y a de mérite, ni de prière, ni de dignité dans les saints, à quelque degré de gloire qu'ils soient élevés, que par Jésus-Christ, et en son nom. »

    Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), Méditations sur l'Evangile : Extraits du discours après la Cène, 2e Partie.

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  • 4 août : Prière d'intercession au Saint Curé d'Ars

    Saint Curé d'Ars,
    tu as fait de ta vie une offrande sans partage
    à Dieu pour le service des hommes ;
    que l'Esprit-Saint, par ton intercession,
    nous conduise aujourd'hui à répondre,
    sans défaillance, à notre vocation personnelle.

    Tu as été un adorateur assidu du Christ au tabernacle.
    Apprends-nous à nous approcher avec foi
    et respect de l'Eucharistie,
    à goûter la présence silencieuse dans le Saint-Sacrement.

    Tu as été l'ami des pécheurs.
    Tu leur disais :
    « Vos fautes sont comme un grain de sable
    en comparaison de la grande montagne
    de la miséricorde de Dieu ».
    Dénoue les liens de la peur
    qui nous retiennent parfois loin du pardon de Dieu ;
    augmente en nous le repentir de nos fautes.
    Découvre-nous le vrai visage du Père
    qui attend inlassablement le retour du fils prodigue.

    Tu as été le soutien des pauvres :
    « Mon secret est bien simple,
    c'est de tout donner et de ne rien garder ».
    Apprends-nous à partager avec ceux qui sont dans le besoin ;
    rends-nous libres vis-à-vis de l'argent
    et de toutes les fausses richesses.

    Tu as été un fils aimant de la Vierge Marie,
    « ta plus vieille affection ».
    Apprends-nous à nous tourner vers elle
    avec la simplicité et la confiance de l'enfant.

    Tu es devenu le témoin exemplaire des Curés de l'univers.
    Que ta charité pastorale conduise les pasteurs
    à rechercher la proximité avec tous sans acception des personnes ;
    donne-leur l'amour de l'Église,
    l'élan apostolique, la solidité dans les épreuves.

    Inspire aux jeunes
    la grandeur du ministère sacerdotal
    et la joie de répondre à l'appel du Bon Berger.

    Saint Curé d'Ars,
    sois notre intercesseur auprès de Dieu.
    Obtiens-nous ce que nous te demandons

    (préciser ici telle demande particulière),
    toi le pasteur humble et fidèle,
    infatigable dans le service de Dieu et des hommes.
    Amen.

    Prière de Mgr Guy Bagnard (évêque de Belley-Ars (Ain) jusqu'au 15 juin 2012, et administrateur apostolique du diocèse jusqu'au dimanche 9 septembre 2012, date à laquelle lui succèdera officiellement Mgr Pascal Roland.)

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    Célébration de l'Eucharistie par Mgr Riocreux en l'église d'Ars
    à l'autel devant la chasse du Saint Curé