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  • 2 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Saint Jean Baptiste (Jn 1, 19-28)

    « "Moi, je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous se trouve quelqu'un que vous ne connaissez pas." Ce n'est pas dans l'esprit, mais dans l'eau que Jean baptise. Impuissant à pardonner les péchés, il lave par l'eau le corps des baptisés, mais ne lave pas l'esprit par le pardon. Pourquoi donc baptise-t-il, s'il ne remet pas les péchés par son baptême ? Pourquoi, sinon pour rester dans son rôle de précurseur ? De même qu'en naissant, il avait précédé le Seigneur qui allait naître, il précédait aussi, en baptisant, le Seigneur qui allait baptiser. Précurseur du Christ par sa prédication, il le devenait également en donnant un baptême qui était l'image du sacrement à venir.
    Jean a annoncé un mystère lorsqu'il a déclaré que le Christ se tenait au milieu des hommes et qu'il ne leur était pas connu, puisque le Seigneur, quand il s'est montré dans la chair, était à la fois visible en son corps et invisible en sa majesté. Et Jean ajoute : "Celui qui vient après moi a passé devant moi" (Jn 1,15)...; il explique les causes de la supériorité du Christ lorsqu'il précise : "Car il était avant moi", comme pour dire clairement : "S'il l'emporte sur moi, alors qu'il est né après moi, c'est que le temps de sa naissance ne le resserre pas dans des limites. Né d'une mère dans le temps, il est engendré par le Père hors du temps".
    Jean manifeste quel humble respect il lui doit, en poursuivant : "Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de sa sandale". Il était de coutume chez les anciens que si quelqu'un refusait d'épouser une jeune fille qui lui était promise, il dénouait la sandale de celui à qui il revenait d'être son époux. Or le Christ ne s'est-il pas manifesté comme l'Époux de la sainte Église ?... Mais parce que les hommes ont pensé que Jean était le Christ - ce que Jean lui-même nie - il se déclare indigne de dénouer la courroie de sa sandale. C'est comme s'il disait clairement... : "Je ne m'arroge pas à tort le nom d'époux" (cf Jn 3,29). »

    Saint Grégoire le Grand (v.540-604), Homélies sur l'Évangile, n°7 (Trad. Le Barroux rev.).

  • 23 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    La Visitation (Lc 1, 39-45)

    « Il est normal que tous ceux qui veulent qu'on les croie donnent des raisons de croire. C'est pourquoi l'ange...a annoncé à Marie, la vierge, qu'une femme âgée et stérile devenait mère, montrant ainsi que Dieu peut faire tout ce qui lui plaît. Dès que Marie l'a appris, elle est partie vers les montagnes — non par manque de foi en la prophétie, ni par incertitude devant cette annonce, ni par doute..., mais dans l'allégresse de son désir, pour remplir un devoir religieux, dans l'empressement de la joie. Désormais remplie de Dieu, comment pouvait-elle ne pas s'élever en hâte vers les hauteurs ? Des raisonnements lents sont étrangers à la grâce de l'Esprit Saint.
    Jusque-là Marie vivait seule, retirée du monde extérieur : elle n'a pas été retenue par sa pudeur de partir en public, ni par les escarpements des montagnes de réaliser son dessein, ni par la longueur du chemin du service à rendre. Cette vierge se hâte vers les hauteurs, une vierge qui pense à servir et qui oublie sa peine ; la charité fait sa force...; elle quitte sa maison et elle part... Vous avez appris la délicatesse de Marie ; apprenez aussi son humilité. La cadette vient vers l'aînée..., ce qui est supérieur vient à ce qui est inférieure : Marie à Élisabeth, le Christ à Jean, comme plus tard le Seigneur viendra se faire baptiser par Jean pour consacrer le baptême. Et tout de suite se manifestent les bienfaits de l'arrivée de Marie et de la présence du Seigneur, car « dès qu'Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et elle fut remplie de l'Esprit Saint »... Les deux femmes parlent de la grâce qui leur est faite ; les deux enfants réalisent cette grâce et entraînent leurs mères dans ce mystère de la miséricorde. »

    Saint Ambroise (v.340-397), Commentaire sur l'évangile de Luc, II,19s (Trad. SC 45).

  • 9 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    St Jean-Baptiste : "Préparez le chemin du Seigneur..." (Lc 3, 1-6)

    « "Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits les sentiers de notre Dieu" (Lc 3,4). Cette parole montre clairement que les événements prophétisés ne se produiront pas à Jérusalem, mais au désert ;  c'est là que la gloire de Dieu apparaîtra et que toute chair aura connaissance du salut de Dieu. Et c'est ce qui s'est accompli réellement et littéralement lorsque Jean Baptiste proclama dans le désert du Jourdain que le salut de Dieu se manifesterait, car c'est là que le salut de Dieu est apparu. En effet, le Christ avec sa gloire s'est fait connaître à tous ; lorsqu'il eut été baptisé, le Saint-Esprit descendit sur lui sous la forme d'une colombe et y demeura ; et la voix du Père lui rendit témoignage : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le" (Lc 9,35).
    Le prophète parlait ainsi parce que Dieu devait résider dans le désert, qui est inaccessible au monde. Toutes les nations païennes étaient désertées par la connaissance de Dieu, et toutes étaient inaccessibles aux justes et aux prophètes de Dieu. C'est pour cela que cette voix ordonne de préparer le chemin au Verbe de Dieu et de rendre unie la route inaccessible et raboteuse afin que notre Dieu, en venant résider chez nous, puisse y avancer. "Préparez le chemin du Seigneur", c'est la prédication évangélique et la nouvelle consolation qui souhaite que le salut de Dieu vienne à la connaissance de tous les hommes. »

    Eusèbe de Césarée (v.265-339), Sur Isaïe, 40 (Trad. AELF, Lectionnaire pour chaque jour de l'année, I, Solesmes / Cerf, 2004).

  • Audience générale de ce mercredi 29 août à Castelgandolfo

    La vie chrétienne exige le martyre de la fidélité quotidienne à l’Evangile

    Une foule en fête massée sur la place devant le Palais apostolique. Benoît XVI leur a rappelé que les chrétiens ne peuvent accepter aucun compromis quand il s’agit de l’amour du Christ. Sa catéchèse était centrée cette semaine sur le martyre de Saint Jean-Baptiste dont l’Eglise fait mémoire le 29 août. La vie chrétienne exige le martyre de la fidélité quotidienne à l’Evangile.

    « Le martyre de Saint Jean-Baptiste nous aide à comprendre que la foi rend les hommes capables de rester fidèles à la vérité et au bien, même au prix de l’abnégation et du sacrifice.
    Son exemple nous invite à ne pas faire de compromis dans notre vie avec l’amour du Christ, avec sa Parole et avec la Vérité. »
    Benoît XVI a invité les fidèles à être persévérants dans la prière afin que notre vie ne soit pas falsifiée par des compromis avec le mal et avec le mensonge. Il ne peut y avoir de compromis avec la vérité.
    « Nous devons avoir le courage de laisser grandir Dieu en nous afin qu’il puisse orienter nos pensées et nos actions. Seule une vie de prière fidèle, constante et confiante nous en rendra capables.
    La prière n’est donc pas une perte de temps, un espace volé à nos activités y compris apostoliques. Au contraire, elle permet à Dieu de nous donner la force et la capacité de vivre dans la joie et la sérénité et de lui rendre fidèlement témoignage. »

    Source : Radio Vatican.


    Benoît XVI aux servants d’autel français :

    « Faites grandir votre relation avec Jésus »

    Quelques 2.600 servants d'autel sont en pèlerinage à Rome depuis dimanche dernier.
    Le Colisée, le Forum ou la basilique Saint Clément, ils découvrent la Rome antique afin de mieux comprendre le monde dans lequel est né le christianisme. Visite aussi des catacombes.

    Mais ce mercredi matin, ils étaient à Castelgangolfo pour l'audience générale du mercredi. Et Benoît XVI, au-delà de sa catéchèse sur le martyr de Saint Jean-Baptiste, a pris le temps de s'adresser directement à tous ces jeunes qui "servent la messe". Le Pape leur a rappelé que ce service à l'église était un privilège :

    « C’est avec affection que je vous salue chers servants d’autel venus de France pour leur pèlerinage national à Rome, ainsi que Mgr Breton, les autres Évêques présents et les accompagnateurs de ce groupe important. Chers jeunes, le service que vous accomplissez fidèlement vous permet d’être particulièrement proches du Christ-Jésus dans l’Eucharistie. Vous avez l’énorme privilège d’être près de l’autel, près du Seigneur. Ayez conscience de l’importance de ce service pour l’Église et pour vous-même. Que ce soit pour vous l’occasion de faire grandir une amitié, une relation personnelle avec Jésus. N’ayez pas peur de transmettre avec enthousiasme autour de vous la joie que vous recevez de sa Présence ! Que votre vie tout entière resplendisse du bonheur de cette proximité avec le Seigneur Jésus ! Et si un jour vous entendez son appel à le suivre sur le chemin du sacerdoce ou de la vie religieuse, répondez-lui avec générosité ! À tous je souhaite un bon pèlerinage aux tombeaux des Apôtres Pierre et Paul ! »

    Source : Radio Vatican

    Message aux pèlerins francophones et vidéo sur le site internet du Vatican.

  • 29 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Décollation de saint Jean-Baptiste

    « Ce passage nous invite, mes frères, à vous dire quelques mots du serment, afin de mieux régler votre conduite et vos moeurs.
    Le faux serment n'est pas un péché léger ; c'est même un péché si grave que pour le prévenir le Seigneur a interdit tout serment. Voici ses paroles : "Il a été dit : Tu ne te parjureras point, mais tu tiendras au Seigneur tes serments. Et moi je vous dis de ne jurer en aucune façon ; ni par le ciel, parce que c'est le trône de Dieu ; ni par la terre, parce qu'elle est l'escabeau de ses pieds ; ni par tout autre objet ; ni par ta tête, parce que tu ne peux pas rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir. Que votre langage soit : Oui, oui ; non, non ; car, ce qui est en plus vient du mal (Mt V, 33-37)."
    ...
     Que fais-tu en jurant ? Tu prends Dieu à témoin. Tu le prends à témoin ; lui s'y prend lui-même. Mais à toi qui n'es qu'un homme et qui te trompes fréquemment, il arrive bien souvent de prendre la vérité à témoin de tes erreurs. De plus, on se parjure quelquefois même sans le vouloir, c'est quand on croit vrai ce qu'on affirme avec serment. Sans doute le péché n'est pas alors aussi grave que le péché commis quand on affirme par serment ce qu'on sait être faux. Qu'on fait bien mieux, et qu'on est moins exposé à commettre ce grave péché, lorsqu'on écoute le Christ Notre-Seigneur, et que jamais on ne jure !
    ...
    Oh ! si on craignait Dieu ! Oh ! si les parjures tremblaient devant lui ! Bientôt la langue aurait un frein, on s'attacherait à la vérité et le serment aurait disparu. »

    Saint Augustin (354-430), Sermon CCCVII (2-5) sur la décollation de Saint Jean-Baptiste (Sermons détachés sur divers passages de l'Écriture sainte — Deuxième série : Solennités et Panégyriques), in Oeuvres complètes (Tome VII) traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1868.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • 29 août : Martyre de Saint Jean-Baptiste & sanctoral

    Mémoire du Martyre de Saint Jean-Baptiste

    De même au calendrier traditionnel :

    Décollation de St Jean-Baptiste

    La fête de la Décollation de saint Jean-Baptiste est attestée dès le IVème siècle en Afrique, en Orient et en Syrie. Elle correspond sans doute à l’anniversaire de la dédicace de la basilique du Précurseur à Sébaste. A Rome, elle était renvoyée au 30 août, à cause de la popularité de la fête de Ste Sabine, qu’on commémore aujourd’hui.

    Mémoire de Sainte Sabine, martyre

    Vie de Sainte Sabine († 275)

    Sainte Marie de la Croix (Jeanne) Jugan (1792-1879)
    Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres

  • 4 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « La lecture du saint Evangile nous a mis sous les yeux un spectacle sanglant ; nous avons vu, en haine de la vérité et servi par la cruauté, un mets funèbre, la tête même de Jean-Baptiste présentée dans un bassin, Une jeune fille danse, sa mère a la rage dans le coeur, au milieu des délices et des dissolutions d'un banquet, on prête, puis on accomplit un serment téméraire et impie.

    Ainsi se réalisa dans la personne de saint Jean ce que saint Jean avait prédit. Il avait dit, en parlant de Notre-Seigneur Jésus-Christ : "Il faut qu'il croisse et que je diminue" (Jn III, 20). Jean fut donc diminué de la tête, et Jésus élevé sur la croix. La haine contre Jean naquit de la vérité même. On ne pouvait souffrir avec calme les avertissements que donnait ce saint homme de Dieu, et qu'il ne donnait qu'en vue du salut de ceux à qui il les adressait ; et on lui rendit le mal pour le bien. Pouvait-il faire entendre autre chose que ce qui remplissait son coeur ; et eux pouvaient-ils répondre autre chose aussi que ce qu'ils avaient dans l'âme ? Jean sema le bon grain, mais il recueillit des épines. "Il ne vous est pas permis, disait-il au roi, de garder l'épouse de votre frère" (Mc VI, 17-28). Esclave de sa passion, le roi en effet retenait chez lui, malgré la loi, la femme de son frère ; mais la passion ne l'enflammait pas jusqu'à lui faire répandre le sang. Il honorait même le prophète qui lui disait la vérité. Quant à la femme détestable qu'il gardait, elle nourrissait une haine secrète qui devait finir par éclater dans l'occasion. Comme elle nourrissait cette haine, elle fit paraître sa fille, elle la fit danser ; et le roi qui regardait Jean comme un saint, qui le craignait même par respect pour Dieu, sans toutefois lui obéir, s'affligea lorsqu'il vit qu'on lui demandait de livrer dans un bassin la tête de Jean-Baptiste ; mais, par égard pour son serment et pour les convives, il envoya un archer et accomplit ce qu'il avait promis.

    Ce passage nous invite, mes frères, à vous dire quelques mots du serment, afin de mieux régler votre conduite et vos moeurs.

    Le faux serment n'est pas un péché léger ; c'est même un péché si grave que pour le prévenir le Seigneur a interdit tout serment. Voici ses paroles : "Il a été dit : Tu ne te parjureras point, mais tu tiendras au Seigneur tes serments. Et moi je vous dis de ne jurer en aucune façon ; ni par le ciel, parce que c'est le trône de Dieu ; ni par la terre, parce qu'elle est l'escabeau de ses pieds ; ni par tout autre objet ; ni par ta tête, parce que tu ne peux pas rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir. Que votre langage soit : Oui, oui ; non, non ; car, ce qui est en plus vient du mal" (Mt V, 33-37). »

    Saint Augustin, Sermon CCCVII (1-2) sur la décollation de Saint Jean-Baptiste (Sermons détachés sur divers passages de l'Écriture sainte — Deuxième série : Solennités et Panégyriques), in Oeuvres complètes (Tome VII) traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1868.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • 23 juin : Sanctoral

    Saint Joseph Cafasso, Prêtre, confesseur (1811-1860)

    Sainte Audrey (Etheldrede), Abbesse, fondatrice d'Ély († 679)

    Bienheureuse Marie d'Oignies, recluse (1177-1213)

    Au calendrier traditionnel :

    Vigile de la Nativité de saint Jean-Baptiste

    « Il est certain que l’un des rôles d’une vigile est de nous faire mieux connaître la fête ou le saint. Aussi nous devrions prendre aujourd’hui l’Evangile en main pour étudier le grand homme auquel le Seigneur a décerné un si magnifique éloge. Rarement l’Ecriture Sainte nous présente la vie d’un saint d’une manière aussi complète que celle de saint Jean. Elle nous raconte sa conception, sa naissance et sa circoncision (Luc, ch. 1), le commencement de sa mission, sa prédication, son témoignage rendu au Christ (Luc., ch. 3 ; Math., ch. 3 ; Jean, ch. l, ch. 3, v. 22-26), son arrestation, sa captivité et son martyre (Marc, VI, 4-29). Il faudrait réunir tous ces textes de l’Ecriture.

    Nous nous demandons pourquoi saint Jean jouit d’une telle considération dans la liturgie. Il est personnellement un très grand saint ; il est même un des plus grands parmi ceux qui sont "nés des femmes". Cependant ce n’est pas en cela que consiste son importance ; elle consiste dans le fait qu’il a annoncé le Rédempteur et lui a préparé les voies. Le Christ est le soleil, Jean est l’aurore. La liturgie, qui représente la venue du Christ d’une manière très dramatique, veut aussi que son Précurseur marche devant lui. Quelques exemples nous le montreront :
    - a) Quand, en hiver, le soleil monte à l’horizon, l’Église célèbre la naissance du Christ ; quand le soleil commence à décliner, elle célèbre la naissance de saint Jean (25 décembre - 24 juin). La liturgie réalise la parole du Baptiste : "Il faut qu’il grandisse et que je diminue".
    - b) Pendant l’Avent, nous attendons le lever du divin Soleil à Noël ; Jean se tient devant nous comme l’aurore.
    - c) Aux Laudes, avant le lever du soleil du jour, qui est le symbole du Soleil eucharistique, l’Église chante, au Benedictus, l’éloge du Précurseur.
    - d) Enfin, quand la mort des chrétiens fait lever pour eux le Soleil éternel, l’Église chante encore sur leur tombe le Benedictus. Cette fois encore la liturgie salue dans saint Jean le Précurseur du Christ. »

    Dom Pius Parsch, Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936.