Après avoir suivi le Chemin de Croix avec les centaines de milliers de jeunes réunis au Parc de Blonia à Cracovie et de retour à l’archevêché, le Pape François s’est adressé une nouvelle fois aux fidèles.
Depuis le balcon, le Saint-Père est revenu sur cette longue journée « particulière, journée de douleur », un vendredi où tous les JMJistes se sont « unis à Jésus souffrant, souffrant il n’y pas seulement 2000 ans mais souffrant encore aujourd’hui ». Le monde est aujourd’hui encore, rempli de Jésus qui vivent cette douleur, a-t-il dit, ceux qui sont « affamés, sans-abris, malades, seuls, torturés », mais aussi « ceux qui ont des doutes, qui sentent le poids du péché, ne se sentent ni heureux, ni sauvés » a dit le Pape. Une souffrance qu’il a vue aussi dans la journée chez ces 50 enfants malades rencontrés à l’hôpital pédiatrique de Prokocim. « Pourquoi ces enfants souffrent ? C’est un mystère ! Il n’y a pas de réponse à cette question » a dit le Saint-Père.
Évoquant cette visite lourde d’émotion, en silence, aux camps de concentration et d’extermination d’Auschwitz et de Birkenau vendredi matin, le Pape François y a vu « tant de douleurs, tant de cruauté ». C’était « il y a 70 ans » mais, « la cruauté ne s’est pas finie à Auschwitz ». Aujourd’hui, hommes et femmes continuent d’être torturés, emprisonnés, et « vivent comme des animaux ». « Nous disons que nous avons vu la cruauté il y a 70 ans, comment les gens sont morts fusillés, pendus, tués par le gaz... Mais aujourd'hui, dans de nombreux endroits du monde où il y a la guerre, il se passe la même chose ! », « c’est une réalité » a déploré le Pape.
« Nous sommes tous pécheurs… que celui qui ne se sent pas pécheur lève la main » a lancé le Saint-Père aux fidèles, leur rappelant que nous sommes tous aimés de Dieu, et les invitant à prier ensemble pour tous ceux qui sont dans la souffrance.
Source : Radio Vatican.
Texte intégral de l'intervention du Pape traduit en français ci-dessous.