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jeunes - Page 2

  • Voyage du Pape - Salut aux fidèles de la fenêtre de l'Archevêché (vendredi 29 au soir)

    Après avoir suivi le Chemin de Croix avec les centaines de milliers de jeunes réunis au Parc de Blonia à Cracovie et de retour à l’archevêché, le Pape François s’est adressé une nouvelle fois aux fidèles.

    Depuis le balcon, le Saint-Père est revenu sur cette longue journée « particulière, journée de douleur », un vendredi où tous les JMJistes se sont « unis à Jésus souffrant, souffrant il n’y pas seulement 2000 ans mais souffrant encore aujourd’hui ». Le monde est aujourd’hui encore, rempli de Jésus qui vivent cette douleur, a-t-il dit, ceux qui sont « affamés, sans-abris, malades, seuls, torturés », mais aussi « ceux qui ont des doutes, qui sentent le poids du péché, ne se sentent ni heureux, ni sauvés » a dit le Pape. Une souffrance qu’il a vue aussi dans la journée chez ces 50 enfants malades rencontrés à l’hôpital pédiatrique de Prokocim. « Pourquoi ces enfants souffrent ? C’est un mystère ! Il n’y a pas de réponse à cette question » a dit le Saint-Père.

    Évoquant cette visite lourde d’émotion, en silence, aux camps de concentration et d’extermination d’Auschwitz et de Birkenau vendredi matin, le Pape François y a vu « tant de douleurs, tant de cruauté ». C’était « il y a 70 ans » mais, « la cruauté ne s’est pas finie à Auschwitz ». Aujourd’hui, hommes et femmes continuent d’être torturés, emprisonnés, et « vivent comme des animaux ». « Nous disons que nous avons vu la cruauté il y a 70 ans, comment les gens sont morts fusillés, pendus, tués par le gaz... Mais aujourd'hui, dans de nombreux endroits du monde où il y a la guerre, il se passe la même chose ! », « c’est une réalité » a déploré le Pape.

    « Nous sommes tous pécheurs… que celui qui ne se sent pas pécheur lève la main » a lancé le Saint-Père aux fidèles, leur rappelant que nous sommes tous aimés de Dieu, et les invitant à prier ensemble pour tous ceux qui sont dans la souffrance.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'intervention du Pape traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape - Chemin de Croix avec les jeunes

    Chemin de Croix avec les jeunes
    au Parc Jordan de Blonia à Cracovie

    Comme c’est la tradition lors des Journées Mondiales de la Jeunesse, le Pape François a assisté ce vendredi au Chemin de Croix, mis en paroles et en scène par différents mouvements, comme l’Arche, l’Aide à l’Église en Détresse ou encore Caritas, qui ont animé chacune des 14 stations du Chemin de Croix en les articulant autour des œuvres de Miséricorde, corporelles et spirituelles.

    Les sept œuvres de miséricorde corporelles sont : donner à manger à ceux qui ont faim, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir celui qui est nu, offrir l’hospitalité aux pèlerins, visiter les malades, visiter les détenus, ensevelir les morts. Elles se complètent donc par sept œuvres de miséricorde spirituelles : conseiller ceux qui sont dans le doute, instruire les ignorants, exhorter les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les défauts des autres, prier Dieu pour les vivants et pour les morts.

    En écho à ces œuvres de miséricorde, dans sa méditation, le Saint-Père est revenu sur les Béatitudes, estimant qu’elles répondent à la question fondamentale : « Où est Dieu ? »… « Où est Dieu, si dans le monde il y a le mal, s’il y a des hommes qui ont faim, qui ont soif, sans toit, des déplacés, des réfugiés ? Où est Dieu, lorsque des personnes innocentes meurent à cause de la violence, du terrorisme, des guerres ? » a-t-il demandé. « Où est Dieu, lorsque des maladies impitoyables rompent des liens de vie et d’affection ? Ou bien lorsque les enfants sont exploités, humiliés, et qu’eux aussi souffrent à cause de graves pathologies ? Où est Dieu, face à l’inquiétude de ceux qui doutent et de ceux qui sont affligés dans l’âme ? »

    Pour le Saint-Père, ces interrogations n’ont pas de réponses humaines. Il faut donc tout simplement regarder Jésus. « Jésus a choisi lui-même de s’identifier à ces frères et sœurs éprouvés par la douleur et par les angoisses, en acceptant de parcourir le chemin douloureux vers le Calvaire », a-t-il dit.

    Les 14 stations du Chemins de Croix donnent l’occasion de méditer sur les 14 œuvres de miséricorde, qui nous poussent à « nous ouvrir à la miséricorde de Dieu, à demander la grâce de comprendre que sans miséricorde on ne peut rien faire ». « Dans l’accueil du marginalisé qui est blessé dans son corps, dans l’accueil du pécheur qui est blessé dans son âme, se joue notre crédibilité en tant que chrétiens », a insisté le Pape. Et suivre Jésus jusqu’au bout comble le cœur de l’homme.

    « Le Chemin de la Croix est celui du bonheur de suivre le Christ jusqu’au bout, dans les circonstances souvent dramatiques de la vie quotidienne ; c’est le chemin qui ne craint pas les échecs, les marginalisations ou la solitude, parce qu’il remplit le cœur de l’homme de la plénitude de Jésus », a insisté le Pape François.

    À noter que des réfugiés syriens ont participé à la première station, avec des membres de la communauté Sant’Egidio. Le Pape s'est adressé personnellement à ce couple de chrétiens melkites, venus de Damas, en déclarant que « ce soir, Jésus, et nous avec Lui, embrasse avec un amour spécial nos frères syriens, qui ont fui la guerre. Nous les saluons et nous les accueillons avec une affection fraternelle et avec sympathie. »

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Pologne - 3ème jour

    Programme du Voyage apostolique du Pape François en Pologne
    à l'occasion de la XXXIe Journée Mondiale de la Jeunesse

    Vendredi 29 juillet 2016

    09h30 : Visite de Auschwitz (et différé à 13h10)
    10h30 : Visite du camp de Birkenau (et différé à 14h00)
    16h30 : Visite de l'hôpital pédiatrique universitaire (UCH) de Prokocim à Cracovie
    18h00 : Chemin de Croix avec les jeunes au Parc Jordan de Blonia à Cracovie

    Vidéos KTO mises en ligne dès que disponibles

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    JMJ 2016 à Cracovie : Site officiel - Site officiel France

    Programme des JMJ de Cracovie 2016

    Journal des JMJ - Émissions - Reportages - Direct - Replay

  • Voyage du Pape - Salut aux fidèles de la fenêtre de l'Archevêché (jeudi 28 au soir)

    Texte intégral de l'intervention du Pape traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape - Cérémonie d'accueil des jeunes

    Cérémonie d'accueil des jeunes
    au Parc Jordan de Blonia à Cracovie

    Le Pape François avait rendez-vous ce jeudi 28 juillet avec les jeunes du monde entier qui participent aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Il les a rencontrés en fin d’après-midi à Cracovie lors de la cérémonie d’accueil. Le Pape est arrivée à Blonia à bord d’un tramway entouré d’une quinzaine d’enfants et d’adolescents handicapés, avec qui il a échangé quelques mots. Il a ensuite traversé le parc à bord de la papamobile sous les cris et les applaudissements des jeunes. Le Saint-Père les a invités à « être à l’écoute de ceux que nous ne comprenons pas, de ceux qui viennent d’autres cultures, d’autres peuples, également de ceux que nous craignons parce que nous croyons qu’ils peuvent nous faire du mal ».

    Le compte-rendu d’Hélène Destombes à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Pologne - 2ème jour

    Programme du Voyage apostolique du Pape François en Pologne
    à l'occasion de la XXXIe Journée Mondiale de la Jeunesse

    Jeudi 28 juillet 2016

    09h45 : Visite au Monastère Jasna Gora à Czestochowa et prière à la chapelle de la Vierge Noire
    10h30 : Messe pour le 1050ème anniversaire du baptême de la Pologne, au sanctuaire de Czestochowa
           Missel pour le Voyage apostolique en Pologne
    17h15 : Cérémonie d'accueil des jeunes au Parc Jordan de Blonia à Cracovie

    Vidéos KTO mises en ligne dès que disponibles

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  • Voyage du Pape en Pologne - Salut aux fidèles depuis la fenêtre de l’Archevêché

    Le Pape François a entamé ce 27 juillet 2016 son 15ème voyage apostolique, un voyage de 5 jours à Cracovie, en Pologne, à l’occasion des 31èmes Journées Mondiales de la Jeunesse. Cette première journée sur les terres de Jean-Paul II, a débuté en fin d’après-midi mais elle s’est prolongée tard dans la soirée. Le Saint-Père, après avoir rencontré les autorités politiques, la société civile et le Corps diplomatique dans le château du Wawel puis les évêques Polonais dans la cathédrale de Cracovie, a, en direct sur la télévision catholique italienne TV 2000, répondu aux questions de plusieurs jeunes italiens réunis avant de s'adresser à la foule depuis l’archevêché de Cracovie.

    Le récit d'Hélène Destombes à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'intervention du Saint-Père traduite en français ci-dessous.

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  • Message du Pape François aux Polonais et aux pèlerins des JMJ

    Alors que des centaines de milliers de jeunes du monde entier convergent vers la Pologne, où ils participeront, du 26 au 31 juillet, aux 31e Journées Mondiales de la Jeunesse, le Pape François leur a adressé un message-vidéo ; il y redit son désir de les retrouver dans quelques jours, à Cracovie.

    Le Souverain Pontife exprime également sa joie de rencontrer les « fils et filles de la nation polonaise », un peuple « qui, dans son histoire a traversé tant d’épreuves et qui est allé de l’avant avec la force de la foi, soutenu par la main maternelle de la Vierge Marie ». Le Pape, qui se rendra lors de son voyage au sanctuaire national de Czestochowa, assure que ce pèlerinage, conçu comme « une immersion dans cette foi éprouvée », lui fera « beaucoup de bien ».

    Le Pape François salue tout spécialement les familles. « La 'santé' morale et spirituelle d’une nation se voit dans ses familles : pour cela, saint Jean-Paul II avait tant à cœur les fiancés, les jeunes époux et les familles. Continuez sur cette route ! », lance-t-il encore.

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral du Message du Pape François (traduit en français) ci-dessous.

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  • Messe célébrée par le Pape François pour le Jubilé des jeunes à Rome

    Livret de la célébration

    Le Pape François a célébré ce matin, place Saint-Pierre, la Messe pour le Jubilé des jeunes ce dimanche 24 avril. Devant 100 000 adolescents, venus des quatre coins du monde, il a souligné dans son homélie que l’amour était la carte d’identité du chrétien, un amour concret.

    « Voulez-vous vivre l’amour que Jésus nous donne ? » demande le Saint-Père aux jeunes âgés de 13 à 16 ans présents sur la place. Car aimer, « c’est la voie pour être heureux, mais ce n’est pas facile, c’est exigeant » précise le Pape : « Aimer, en effet, veut dire donner, non pas seulement quelque chose de matériel, mais quelque chose de soi-même. » Le Saint-Père leur donne l’exemple de leurs parents, qui ont tout planifié pour ce Jubilé, « et cela leur procurait de la joie, même si peut-être ils renonçaient à un voyage pour eux-mêmes. »

    Et le Seigneur est invincible en générosité. Il est toujours avec celui qui pense ne compter pour personne, qui est mis à l’écart, empêché ainsi de bien grandir : « Comme il l’a fait avec ses jeunes disciples, il te regarde dans les yeux et t’appelle à le suivre, à prendre le large. Jésus t’attend patiemment, il attend ton « oui ».

    Aimer sans être possessif

    A ces jeunes qui grandissent, et chez qui émerge, « d’une nouvelle manière », le désir d’aimer, et d’être aimé, le Pape leur fait des recommandations.  Celle « d’aimer sans être possessif », comme l’enseigne le Seigneur. « Aimer les personnes sans les vouloir comme vôtres, mais en les laissant libres ». Une tentation qui est renforcée par la culture consumériste alors qu’il faut « prendre soin de l’autre personne, ce qui veut dire la respecter, la protéger et l’attendre. »

    Chez ces adolescents existe aussi un grand désir de liberté reconnaît le Saint-Père. Mais attention là-aussi, « il faut savoir dire des non. La liberté n’est pas pouvoir toujours faire ce qui me convient. » Car le risque, c’est de s’éloigner de ses amis. « Ce n’est pas vrai que lorsque je me sens bien tout va bien » souligne le Pape François. « Ne vous contentez pas de la médiocrité, de vivoter dans le confort et assis », explique-t-il car on est alors distrait de la vraie richesse, différente de la richesse matérielle. « Le masque des forts, comme les héros des films ou quand vous endossez des habits dernier cri » ne donnent pas plus de valeur, précise le Souverain Pontife. Et le bonheur n'est pas une application qu'on télécharge sur un téléphone portable, ajoute-t-il.

    Reprenant un point déjà évoqué lors de l’audience du 30 mars, le Pape rappelle l’importance de saisir la main de Jésus quand on tombe, cette main qui relève et qui sauve. L’important est de ne pas rester à terre, «  car Dieu t’a créé pour que tu sois debout. »

    « Entrainez-vous pour devenir des champions de la vie ! » lance-t-il aux jeunes rassemblés place Saint-Pierre. Car « ainsi, vous serez reconnus comme des disciples de Jésus. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Jubilé des jeunes adolescents à Rome - Message du Pape François

    Plus de 60.000 adolescents du monde entier seront à Rome du 23 au 25 avril pour participer à leur Jubilé (grandir dans la miséricorde du Père). Il s'agit de trois jours intenses, entre prière et confession, passage de la Porte Sainte, mais aussi de fête et de partage. Cette initiative de l'Année de la Miséricorde a été organisée par le Conseil Pontifical pour la nouvelle évangélisation.

    Samedi 23 la journée commencera par le pèlerinage vers la Porte Sainte de la Basilique vaticane. La procession partira de Castel Sant'Angelo, remontera Via della Conciliazione pour atteindre la Place St.Pierre. Plus de 150 prêtres assureront les confessions, en plusieurs langues, jusqu'à 17h30. Le parcours jubilaire s'achèvera dans la basilique, et se conclura par la profession de foi sur la tombe de Pierre. Puis les adolescents gagneront le au stade olympique pour une fête partir de 20h30, à laquelle prendront part des personnalités du spectacle, du sport et des sciences.
    Le lendemain dimanche 24, la messe sera présidée à 10h30 par le Pape Place Saint-Pierre. Après ce sommet du grand événement jubilaire, la journée se poursuivra sous les tentes de la Miséricorde, montées pour l'occasion sur sept places du centre historique (San Silvestre, Place d'Espagne, San Salvatore in Lauro, Santa Maria in Trastevere, Santa Maria in Vallicella, Chiesa Nuova, Plaza Pia et Terrasse du Pincio). Jusqu'au lundi, les jeunes pèlerins et les romains pourront voir présentés des témoignages d'œuvres de miséricorde.

    Source : VIS (Vatican Information Service).

    Message du Pape François pour le Jubilé de la Miséricorde des jeunes adolescents

    Texte intégral en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Rencontre avec les jeunes au stade José María Morelos y Pavón

    Le Pape François s’est livré à l’un de ses exercices favoris. Mardi 17 février 2016, dans le stade José Maria Morellos y Pavon de Morelia, dans l’État de Michoacán, il a rencontré environ 100 000 jeunes, leur livrant un long discours, improvisant souvent et fut coupé fréquemment par des applaudissements. Le Pape, visiblement heureux et enthousiaste a retrouvé toute son énergie au contact de cette jeunesse du Mexique qu’il a qualifiée de « richesse » comme il l’avait fait dans son discours aux autorités samedi. Il a particulièrement insisté sur cet aspect, exhortant les jeunes à vivre leurs rêves et à ne pas se les laisser voler, résumant son propos en trois mots : richesse, dignité, celle que l’on doit revendiquer et défendre, espérance, celle que l’on ne doit pas perdre.

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    A Mexico, Xavier Sartre :

    Le Pape François avait conseillé aux familles du Chiapas de mettre de l’enthousiasme dans leur vie. Aux jeunes réunis à Morelia, le Pape a directement transmis cet enthousiasme, tant il a mis de passion dans son discours.

    Si la jeunesse est la richesse, elle n’est pas l’espérance. Car pour cela, il faut « d’abord se valoriser ». Or la principale menace qui pèse sur cette espérance « ce sont les discours qui te dévalorisent, qui te font sentir être de seconde catégorie ». Ce sont aussi les miroirs aux alouettes de la vie contemporaine que constituent les vêtements dernier cri, la célébrité ou l’argent qui pousse à vouloir tout acheter, « même l’affection des autres ».

    Difficile aussi de se sentir la richesse du pays « quand nous voyons des amis ou des proches continuellement exposés à se perdre à cause du narcotrafic, des drogues, des organisations criminelles qui sèment la terreur ». Difficile aussi quand l’accès à l’éducation et à la formation sont difficiles.

    Le Pape dit quer s'il tient ce discours, c’est parce qu’il croit en Jésus-Christ, qui est « capable d’éveiller le meilleur » de lui-même, qui « déjoue toutes les tentatives » de « rendre [les jeunes] inutiles ou simples mercenaires des ambitions d’autrui ». C’est grâce à Jésus qu’il « est possible de vivre à fond », « d’être le ferment, sel et lumière au milieu de ses amis, de son quartier, de sa communauté ».

    Et le Seigneur appelle ces jeunes à construire un sanctuaire, « appelé paroisse,(...) Nation ». Le sentiment d’appartenance à cette communauté est d’ailleurs « un des principaux antidotes contre tout ce qui nous menace, parce que cela nous permet de nous sentir membre de cette grande famille de Dieu ». C’est ainsi que l’on peut, a enfin affirmé le Pape, « annoncer aux autres qu’être jeune au Mexique est la plus grande richesse et que, par conséquent, celle-ci ne peut pas être sacrifiée  ».

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Message du Pape François pour le Jubilé de la Miséricorde des jeunes adolescents

    Aujourd'hui a été rendu public le message du Pape (du 6 janvier) pour le jubilé des adolescents (Rome 23 - 25 avril), intitulé "Grandir en étant miséricordieux comme le Père". L’Année Sainte de la Miséricorde, écrit-il, "vous concerne vous aussi, chers jeunes garçons et filles. Je m’adresse à vous pour vous inviter à y prendre part, à en devenir les acteurs, vous découvrant enfants de Dieu. Je voudrais vous appeler un par un, je voudrais vous appeler par votre nom, comme fait Jésus chaque jour, parce que vous savez bien que vos noms sont inscrits dans les cieux, sont connus du Père qui est le Cœur Miséricordieux d’où naît toute réconciliation et toute douceur. Le Jubilé est une année entière où chaque moment est dit saint afin que notre existence devienne entièrement sainte. C’est une occasion où nous redécouvrons que vivre en frères est une grande fête, la plus belle que nous puissions rêver, la fête sans fin que Jésus nous a enseigné à chanter dans son Esprit. Le Jubilé est la fête à laquelle Jésus invite vraiment chacun, sans distinctions et sans exclure personne. Pour cela j’ai désiré vivre aussi avec vous des journées de prière et de fête. Je vous attends nombreux, donc, au mois d’avril".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 14.1.16).

    Texte intégral en français ci-dessous.

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  • Le Pape François en République Centrafricaine : Messe avec les prêtres, religieux, religieuses, catéchistes et jeunes en la cathédrale de Bangui

    Et ouverture de la Porte Sainte

    Bangui est devenue ce dimanche 29 novembre 2015 la capitale spirituelle du monde, la capitale de la prière. Le Pape François a officiellement inauguré le Jubilé de la Miséricorde, en Centrafrique, un pays exténué et oublié. Il a posé un geste historique en ouvrant la porte sainte de la cathédrale de Bangui, située au cœur d’une capitale dévastée, aux périphéries du monde, où les infrastructures sont vétustes ou inexistantes, où la misère est extrême.

    Loin du faste somptueux de la basilique Saint-Pierre, la Porte Sainte de Bangui se compose d’une grille en bois, en forme de porche, qui donne directement sur la nef, laissant passer la lumière et la fraicheur. Devant cette porte ouverte sur le monde, le Saint-Père s’est arrêté, ému, recueilli. « Ouvrez les portes de la Justice », a-t-il récité sur un ton solennel, le visage grave. « Nous demandons la paix, la miséricorde, la réconciliation pour la Centrafrique et pour tous les pays en guerre. Nous demandons la paix », a-t-il scandé en sango, la langue du pays, suscitant un tonnerre d’applaudissements.

    Et c’est accompagné de chants joyeux que le Pape François a parcouru la nef de la cathédrale au milieu de l’assemblée composée de prêtres, religieux, religieuses, séminaristes, un clergé confronté à des difficultés en tous genres, engagé dans l’œuvre de réconciliation, mais aussi dans le domaine de l’éducation et de la santé, dans un contexte qui est loin d’être réjouissant.

    « Nous devons pardonner », a martelé le Pape dans son homélie insistant sur l’amour des ennemis qui prémunit contre la tentation de la vengeance et contre la spirale des représailles sans fin. « Les agents d’évangélisation doivent être avant tout des artisans du pardon, des spécialistes de la réconciliation, des experts de la miséricorde ». Et le Pape a lancé un appel à « tous ceux qui utilisent injustement les armes de ce monde afin qu’ils déposent ces instruments de mort. Armez-vous plutôt de la justice, de l’amour et de la miséricorde, vrais gages de paix ». Le Pape François en est certain : « Dieu aura le dernier mot ».

    Source : Radio Vatican (XS-MD-RF).

    Paroles prononcées avant l’ouverture de la Porte Sainte

    (Italien) Aujourd’hui Bangui devient la capitale spirituelle du monde. L’Année Sainte de la Miséricorde commence en avance sur cette terre.

    (Espagnol) Une terre qui souffre depuis plusieurs années de la guerre et de la haine, de l’incompréhension, du manque de paix. Mais sur cette terre souffrante, il y a aussi tous les pays qui passent par la croix de la guerre. (Italien) Bangui devient la capitale spirituelle de la prière par la miséricorde du Père. Tous, demandons la paix, la miséricorde, la réconciliation, le pardon, l’amour. Pour Bangui, pour toute la République de Centrafrique, pour le monde entier, pour les pays qui souffrent de la guerre, demandons la paix !

    Et tous ensemble, demandons l’amour et la paix. Tous ensemble ! (En Sango) Doyé Siriri ! [tous répètent : Doyé Siriri !]

    Et maintenant, avec cette prière nous commençons l’Année Sainte : ici, dans cette capitale spirituelle du monde, aujourd’hui !

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Le Pape François en Ouganda : Rencontre avec les jeunes à Kololo Air Strip à Kampala

    Dans l'après-midi de ce samedi 28 novembre, le Pape François a rencontré plusieurs milliers de jeunes Ougandais, sur l'aérodrome de Air Kololo Strip. Dans un premier temps, il a écouté le récit de deux jeunes qui ont témoigné des ravages du Sida et de la présence de milices qui tuent et enrôlent des enfants et des adolescents.

    Winnie Nansumba, une jeune femme de 24 ans atteinte de Sida, qui a perdu ses parents à l’âge de 7 ans, a tout d’abord pris la parole. « Chers jeunes, a-t-elle déclaré, vos corps sont le temple de Dieu, il faut en prendre soin ». « Travaillons ensemble pour adopter de nouvelles pratiques, de nouveaux comportements pour participer à la lutte contre le virus du Sida ».

    Autre témoignage : celui d’un jeune homme, Emmanuel Odokonyero qui, en 2003, a été enlevé dans son école par des hommes de la LRA, l’Armée de résistance du Seigneur. Il a été torturé, a vu ses compagnons torturés, assassinés avant de parvenir à s’échapper. Il a appelé à prier pour « tous ceux qui sont encore retenus en otage » et a dit avoir « pardonné à ses bourreaux ». « Chers jeunes, parmi toutes les tentations et défis, continuons à avoir confiance en notre Seigneur ».

    Le Pape, en espagnol, dans un discours totalement improvisé, a dit avoir écouté ces deux témoignages « avec beaucoup de souffrance » mais c’est un message d’espérance qu’il a adressé à tous les jeunes, en rappelant qu’il y a toujours un horizon.

    Transformer la haine en amour, la guerre en paix, le négatif en positif, avec la grâce de Jésus, c’est l’appel lancé par le Pape François à tous les jeunes Ougandais, un peuple de martyrs. « Il y a du sang de martyrs qui coule dans vos veines », a-t-il indiqué, insistant sur la nécessité de vivre la foi de façon très forte. « Quand tout ne va pas très bien, nous devons nous tourner vers Jésus qui peut changer la vie, détruire tous les murs que nous avons devant nous ».

    Et le Pape a cité l’exemple de Winnie, la jeune fille qui venait de témoigner, qui « pensait qu’il n’y avait pas de futur, que la vie était comme un mur dressé devant elle ». Mais Jésus, lui a fait comprendre que « dans la vie il peut y avoir des miracles, un mur peut se transformer en horizon qui ouvre vers le futur ». « Il y a toujours la possibilité d’ouvrir un horizon avec le pouvoir de Jésus ». « Transformer le désespoir, l’amertume en espérance ce n’est pas de la magie », a insisté le Saint-Père, « c’est l’œuvre de Jésus qui a fait l’expérience la plus négative de l’Histoire, mais par le pouvoir de Dieu il est ressuscité ».

    Le Saint-Père a ensuite évoqué le courage d’Emmanuel. « Il a fait confiance en Jésus et il s’est échappé, et aujourd’hui il est avec nous ». « Si je peux transformer le négatif en positif, je suis victorieux, mais cela, précise le Pape François, ne peut se faire qu’avec la grâce de Jésus ». « Si tu veux changer ta vie demande de l’aide à Jésus : ça s’appelle la prière. Et le Pape a conclu en invitant les jeunes à lutter contre le mal en ayant Jésus à leurs côtés et à prier la Vierge Marie ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Le Pape François au Kenya : Rencontre avec les jeunes au stade Kasarani

    Dernier temps fort de son séjour au Kenya, le Pape François a participé ce vendredi matin, 27 novembre, à un temps festif et spirituel avec des milliers de jeunes Kenyans au stade Kasarani, en présence des évêques du Kenya est du président de la République, Uhuru Kenyatta.

    Le Pape a été accueilli par une foule très chaleureuse, au chant notamment de "Hakuna Matata" (fameuse expression swahilie signifiant "il n’y a pas de problèmes") mais aussi au son de l’Ave Maria de Schubert, entonné par un orchestre de jeunes du bidonville de Korogocho.

    L’évêque responsable de la pastorale des jeunes a remercié le Pape d’être « un héros pour de nombreux jeunes ». Le Pape s’est ensuite exprimé, en espagnol, répondant aux questions d’une jeune fille et d’un jeune homme sur des sujets d’actualité comme la radicalisation et la corruption.

    Le Pape a d’abord remercié les jeunes d’avoir prié le Rosaire pour lui, et pour leur « présence enthousiaste », posant ensuite ces questions « pourquoi les divisions, la guerre, la mort, le fanatisme, la destruction ? »

    Faisant allusion au récit d’Abel et Caïn dans la Genèse, le Saint-Père a affirmé que « l’esprit du mal nous mène à la division, au tribalisme, à la corruption, à l’addiction aux drogues, au fanatisme ». Il a rappelé que « nous ne vivons pas dans le ciel, nous vivons sur la terre, qui est pleine de difficultés, et d’invitations à dévier vers le mal. Mais il y a quelque chose que tous les jeunes ont : la capacité de choisir ! »

    Le Pape François a donc appelé à surmonter la tentation du tribalisme, « qui consiste à tenir une pierre dans chaque main pour la jeter sur l’autre ». Dans un geste fort, le Pape a demandé à tous les participants de se tenir par la main, en criant « nous sommes tous une nation ! ». Dans un pays marqué dans son actualité récente par le terrorisme et les violences, il a rappelé que « vaincre le tribalisme est un travail de chaque jour, un travail du cœur ».

    Autre fléau mondial : la corruption, « qui existe aussi au Vatican »  a-t-il précisé. C’est « quelque chose qui nous mange de l’intérieur », c’est un peu comme le sucre, cela semble attirant mais à en abuser « nous finissons par devenir diabétiques ». « La corruption n’est pas un chemin de vie, c’est un chemin de mort. »

    Autre question très actuelle : la radicalisation des jeunes : « comment faire pour que le fanatisme ne nous vole pas un frère, un ami ? », a-t-il interrogé. « L’éducation et le travail sont les premières réponses. Et puis il faut prier ! Prier fort ! Dieu est plus fort que toute campagne de recrutement ! »

    Et dans les moments de découragement, il faut regarder la Croix : elle est « un défi à notre foi » car elle représente « la destruction de Dieu ». Mais ensuite il y a « la Résurrection qui nous renouvelle tous ». En montrant le rosaire et le petit chemin de Croix qu’il porte toujours dans sa poche, le Pape a affirmé qu’il ne perdait jamais l’espérance.

    Après ce temps consacré aux jeunes, le Pape François s’est ensuite entretenu, de façon informelle, avec les évêques du Kenya, avant de regagner la nonciature apostolique pour le déjeuner.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir.

  • Voyage apostolique du Pape : Salut aux jeunes du Centro Cultural Padre Félix Varela

    Galerie photographique

    En conclusion de cette journée de dimanche à La Havane, le Pape s'est rendu au Centre Felix Varela, voisin de la cathédrale. Ce Centre qui porte le nom d'un prêtre cubain du XIXe siècle dont le procès en béatification est en cours accueille des jeunes Cubains, de toute sensibilité religieuse. Le recteur de ce Centre, le Père Yosvany Carvajal, a insisté dans son discours sur l'apport des chrétiens pour le bien commun de la société. « L'identité chrétienne est de matrice chrétienne », a-t-il insisté, précisant que les acteurs de ce centre veulent « continuer à travailler pour que dans notre présent soit soignée cette identité culturelle, pas seulement dans le sens des monuments du passé, mais spécialement dans son sens vivant, dynamique et participatif dans lequel personne ne reste exclu. »

    Rebondissant sur le témoignage d'un jeune, le Pape a insisté sur l'importance d'être capables de rêver. « Plus grande est la capacité de rêver, plus grand sera le chemin de la vie », a-t-il insisté. Il a mis l'accent sur la notion d'amitié sociale, qui doit permettre d'unir les forces de personnes de sensibilités différentes.

    « Les jeunes sont l’espérance d’un peuple », a estimé le Saint-Père, rappelant que l'espérance n'est pas une notion passive, mais consiste au contraire à « savoir souffrir, se sacrifier, pour aller de l’avant dans un projet. »

    Le Pape François, visiblement inquiet de la situation italienne qu'il peut observer au quotidien à Rome, a évoqué un « problème très grave en Europe : la quantité de jeunes sans travail », rappelant, sans les nommer, la situation des pays qui comptent 40% voire 50% de jeunes sans travail. « Un peuple qui ne se préoccupe pas du travail des jeunes n’a pas de futur. Les jeunes font partie de cette culture du rejet, on jette les choses, les personnes. On écarte les jeunes, les anciens, car ils ne produisent pas. Il y a des lois d’euthanasie dans certains pays, et dans d’autres, il y a une euthanasie cachée », a-t-il rappelé.

    Il a donc appelé les jeunes Cubains à préserver leur identité culturelle, et à prendre leur destin en main, au nom de « cette douce espérance de la patrie », une expression de l'écrivain José Marti, figure très admirée à Cuba.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François : Programme du dimanche 20 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Dimanche 20 septembre 2015
    9h00 : Messe sur la Plaza de la Revolución à La Havane (19h40 sur KTO)
    [Homélie]
           Angélus
    [Paroles]
    16h00 : Visite de courtoisie au Président du Conseil d'État et du Conseil des Ministres de la République au Palacio de la Revolución à La Havane (22h00 sur KTO)
    17h15 : Célébration des Vêpres avec les prêtres, les religieux, les religieuses et les séminaristes en la Cathédrale à La Havane
    [Homélie]
    18h30 : Salut aux jeunes du Centro Cultural Padre Félix Varela à La Havane
    [Discours]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Rome : +2h UTC
    La Havane / Holguín / Santiago : -4h UTC
  • Intentions de prière pour le mois de septembre

    L'insertion des jeunes
    Pour qu'augmentent les possibilités de formation et de travail pour tous les jeunes.

    Les catéchistes
    Pour que les catéchistes soient dans leur propre vie des témoins cohérents de la foi qu'ils annoncent.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec les jeunes

    Dimanche 12 juillet 2015 - Paraguay

    17h00 - Rencontre avec les jeunes sur le bord du fleuve « Costanera » (23h00 heure française)

    Dernier événement au programme du voyage du Pape François en Amérique Latine : il a rencontré 70.000 jeunes Paraguayens à Costanera, une plage d'Asunción donnant sur la baie que forme le fleuve Paraguay dans la capitale.

    Accueilli dans une ambiance festive et débordante d'enthousiasme, le Pape a écouté deux témoignages très émouvants. D'abord celui de Liz, étudiante infirmière de 25 ans, qui doit prendre quotidiennement soin de sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, et de sa grand-mère, elle aussi malade et alitée. Malgré cette configuration familiale compliquée, elle trouve réconfort auprès de ses amis et d'adultes qu'elle prend en exemple. L'autre témoignage était celui de Manuel, jeune de 18 ans vivant à la campagne. Enfant, ses parents se sont trouvés dans l'obligation de le placer dans une famille vivant à Asunción faute de ressources économiques suffisantes. Obligé de travailler, Manuel fut exploité, maltraité et tomba dans l'addiction. Une fois revenu à la campagne, sa mère mourut rapidement, le laissant seul. Mais grâce à la pastorale de la jeunesse, il a repris confiance et a commencé des études pour trouver un travail.

    Au moment de s'adresser à la foule, le Pape s'est appuyé sur ces deux témoignages, improvisant un discours. Avoir un cœur libre, être solidaire et lutter pour l'espérance sont les trois enseignements que le Pape a voulu laisser aux jeunes. En guise d'introduction, il leur a demandé de répéter avec lui une prière collective : « Seigneur Jésus, libère mon cœur, que je ne sois pas esclave de tous les pièges du monde, de la commodité, de la tromperie, de la bonne vie, des vices, d'une fausse liberté qui est de faire ce que je veux à chaque instant ».

    Aller à contre-courant

    « La liberté est un don de Dieu, mais il faut savoir la recevoir. Dans le monde, il y a tant de liens qui nous enchaînent le cœur, a déploré le Saint-Père. Liz nous a montré qu'il ne faut pas être comme Ponce Pilate et se laver les mains. Elle a brûlé sa vie jusqu'à ses 25 ans pour servir sa mère et sa grand-mère, a souligné le Saint-Père. Mais elle n'était pas seule, elle avait ses amis. Cette solidarité a été un havre de paix pour son cœur fatigué ». Manuel, lui, « n'a pas été gâté par la vie. Exploité, maltraité et seul, au lieu de se venger de la vie, il est allé de l'avant et a travaillé ». Mais les deux jeunes ont témoigné de la force qu'ils ont trouvée en Jésus pour continuer à avancer et ne pas se laisser emporter par les difficultés.

    Devant de tels exemples, le Pape a surtout appelé les jeunes à agir : « la mission des jeunes, c'est de connaître Jésus, qui ouvre les portes à l'espérance et nous fortifie. Cela implique des sacrifices et de suivre le plan de Dieu, d'aller à contre-courant. On ne veut pas de jeunes qui se fatiguent vite et avec le visage triste. (...) Mettez le bazar ! Mettez le bazar et organisez-le bien ! » a lancé le Pape dans une ambiance survoltée, conseillant aussi aux jeunes de méditer les Béatitudes (chapitre 5 de l'Évangile selon Saint Matthieu).

    Le Pape est ensuite monté dans sa papamobile pour un bain de foule, avant de prendre la direction, toujours dans le véhicule, de l'aéroport international d'Asunción, pour prendre son avion de retour, direction Rome.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François à Turin - Rencontre du Pape avec les jeunes de Turin (Piazza Vittorio)

    L’enthousiasme et l’émotion étaient au rendez-vous, ce dimanche soir à Turin, lors de la rencontre du Pape François avec les jeunes qui lui ont posé leurs questions. Le Saint-Père est descendu de la tribune pour saluer des enfants et des handicapés qui lui ont offert des bracelets colorés et des dessins. Ils étaient quelque 90.000 sur la Piazza Vittorio, la plus grande d’Europe, où le Pape François avait déjà rencontré le monde du travail dans la matinée.

    Dans un discours improvisé, plusieurs fois interrompu par les applaudissements, il a condamné une fois encore l’hypocrisie de ceux qui parlent de paix et qui fabriquent ou vendent des armes. Citant des exemples dramatiques, il a appelé les jeunes à « vivre pleinement plutôt que de vivoter, comme ces jeunes qui vivent comme des végétaux, qui vont à la retraite à 20 ans. »

    Le Pape s'est fait le porte-voix des questions de la jeunesse sur les erreurs de leurs aînés, notamment dans certaines situations historiques. « Pourquoi les alliés n’ont-ils pas bombardé les lignes de chemin de fer qui conduisaient aux camps où on tuait les juifs, les homosexuels et les roms ? Et pourtant ils avaient des preuves. Pourquoi les grandes puissances n’ont-elles pas arrêté le massacre des arméniens, plus d’un million de personnes », s’est interrogé le Souverain Pontife en dialoguant avec les jeunes. « Et les chrétiens tués par Staline alors que les grandes puissances se partageaient l’Europe comme un gâteau ? »

    « Aujourd’hui nous vivons une guerre mondiale par morceaux, et il y a des jeunes désespérés qui sont tentés par le terrorisme », a-t-il rappelé avec tristesse. Le Saint-Père comprend la défiance et le découragement des jeunes à l’égard du monde contemporain. « Si on ne fait confiance qu’aux hommes, on a perdu d’avance. » Le Pape François a par ailleurs demandé aux jeunes de « faire l’effort de vivre de manière  chaste, même si c’est une parole impopulaire dans un monde hédoniste, où la publicité vante le plaisir. Mais l’amour est un service et il ne faut pas profiter de son partenaire. Il faut avoir le courage d’aller à contre-courant.» Le Pape ne veut pas « passer pour un moraliste mais il doit dire la vérité, que ce que l’on essaye de nous vendre est du verre et pas des diamants. » Il a enfin exhorté les jeunes à ne pas être naïfs, mais courageux et créatifs, à sortir, à ne jamais s’arrêter et à aller toujours de l’avant.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.