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jésus - Page 5

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Cœur de Jésus

    Surnaturelle Présence

    « Le seul bien qui dure, c'est vous, Seigneur, et qu'il y ait un bien qui dure, c'est une nécessité de pensée. Ce n'est ni un désir, ni une aspiration, c'est ce qui constitue l'être même. Bien avant que nous vous aimions vous nous avez aimés ; vous avez aimé et vous aimerez tous les hommes. Les plus anciens vous ont connu en eux comme Créateur et ont apporté leur témoignage. Mais seule la Révélation apportée par Jésus-Christ pouvait ajouter ce que la simple nature est incapable d'apprendre par elle-même. Les philosophes ont imaginé des systèmes, mais les peuples ont imaginé des mythes pour exprimer ce qu'ils sentaient dépasser la raison. Athéna, la pensée divine, intervient pour rompre la chaîne de la fatalité du mal. Isis pleure Osiris victime de l'esprit du mal et parcourt la terre pour rassembler les membres dispersés de son frère... Or Notre-Seigneur est venu réunir les hommes en un seul corps qui est le sien. La poésie est allée plus avant que la philosophie parce qu'elle acceptait un mystère que les philosophes essaient de ramener au niveau de la raison humaine, ce qui est pour eux la seule méthode.

    Ce donné mystérieux est l'amour divin et surnaturel. Les anciens l'ont soupçonné, les Juifs l'ont annoncé comme en énigmes et en figures ; ils lui ont préparé une place sur la terre. Il est effrayant de penser que tant de chrétiens ne prêtent plus attention à cette présence de Dieu en nous, soutenant notre être avec amour pour ouvrir notre âme à son amour. Il l'a dit, il veut être "un" (italiques) avec nous, comme il est "un" (italiques) avec son Père, et le cœur de Jésus est un refuge toujours prêt pour le nôtre. Nous pouvons, avec lui, dans la joie, pâtir et compatir parce qu'il est "un" (italiques) avec nous et habite en nous. Nos élans d'amour viennent de son amour, notre cœur brûle parce que son Cœur y est présent ; et par lui, dont l'amour s'étend à tous les hommes, nous pouvons aimer tous les hommes, bien que nos propres imperfections nous rendent incompréhensibles celles des autres. Tout est grâce. »

    Henri Charlier (1883-1975), Les propos de Minimus Tome I (« Demeure avec nous car la soirée s'avance »), DMM, Paris, 1994.

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    Terezia Sedlakova, The Divine Mercy
    (Crédit photo : FineArtAmerica)

  • Méditation - le pardon nécessaire

    « La nécessité du pardon est une question de cohérence. Cohérence si nous croyons aux exigences de l'amour "jusqu'au bout" ; l'amour jusqu'aux extrémités abyssales auxquelles l’Évangile nous entraîne. Cohérence aussi si nous voulons amorcer une vraie guérison. Pourquoi ? Parce que, sans aucun doute, la racine de toute guérison spirituelle se situe au cœur de la dignité de chaque être.
    [...]
    Pour passer du pardon impossible au pardon nécessaire, il faut faire l'éloge de la haine. Tout cela paraît curieux ou même incohérent car nous sommes trop habitués à des discours à l'eau de rose, mais les Évangiles (n'en déplaise aux redoutées "dames-caté") n'ont rien d'un traité de tolérance comme la mode syncrético-catholique aimerait pourtant nous le faire avaler. Jésus n'avait certainement pas la barbe coiffée, ni les mains jointes, la tête penchée et le regard illuminé. Ses paroles rapportées dans les quelques pages des Évangiles ne font l'impasse ni sur l'enfer, ni sur les malédictions ou le jugement dernier. Et s'il ne se montre pas foudroyant, exterminant d'un revers de la main tout le mal qui insulte son saint Nom, c'est parce que ce qu'il fait est plus terrible encore : il pardonne. "Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes" (1 Co 1, 25).
    Il nous envoie comme des "agneaux au milieu des loups" (Lc 10, 3) avec comme arme l'amour du prochain, et cela n'a rien d'une marguerite au bout du fusil. Il veut que nous pardonnions avec force, non pas comme des mollusques spirituels. Il veut que nous accablions de notre miséricorde ceux qui nous ont fait du tort, que nous les assiégions par amour, que nous les foudroyions par notre délicatesse. Le Bon Dieu veut des soldats de l'Amour, pas des danseuses de la tolérance. C'est l'unique état d'esprit qui permet l'ébauche d'un vrai pardon. »

    P. Matthieu Dauchez, Mendiants d'amour - A l'école des enfants de Manille, Artège, Perpignan, 2011.

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    Statue de la réconciliation, cathédrale de Coventry
    (Crédit photo) © Ben Sutherland

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Cœur de Jésus

    « Nous unir à Jésus, Lui demander de travailler en nous, de souffrir en nous, de prier en nous, nous considérer comme un membre du Christ, comme un instrument qu'Il doit Lui-même mettre en œuvre, comme un organe qu'Il doit animer, quelle pratique consolante et fortifiante ! Quand nous agissons, quand nous accomplissons nos devoirs d'état, nous sentons vivement notre impuissance ; quand nous souffrons, nous constatons avec peine que nous ne savons guère bien souffrir ; quand nous prions, nous nous trouvons fort indignes et nous avons conscience que nos prières ne peuvent guère glorifier notre Dieu. Donc unissons-nous à Jésus, demandons-Lui de remplir Lui-même en nous toutes ces saintes fonctions ; puis consolons-nous : Jésus, que nous avons appelé, est venu ; Il veut bien travailler, souffrir, prier en nous et donner à toutes nos œuvres une dignité, un mérite, une efficacité qu'elles n'auraient pas sans Lui.

    "Il nous faut toutes consommer, écrivait à une visitandine de Moulins sainte Marguerite-Marie, dans cette ardente fournaise du Sacré-Cœur de notre adorable Maître... et après avoir perdu notre cœur de corruption dans ces divines flammes du pur amour, il nous y en faut prendre un tout nouveau, qui nous fasse désormais vivre d'une vie toute renouvelée... il faut que ce divin Cœur de Jésus soit tellement substitué à la place du nôtre que lui seul vive et agisse en nous et pour nous, que sa volonté tienne tellement la nôtre anéantie qu'elle puisse agir absolument sans résistance de notre part ; enfin que ses affections, ses pensées et ses désirs soient en la place des nôtres, mais surtout son amour, qui s'aimera lui-même en nous et pour nous." (Œuvres, t.II, p.468.) »

    Abbé Auguste Saudreau (1859-1946), L'idéal de l'âme fervente (ch.V : Jésus vivant en nous), Paris - Arras - Angers, Charles Amat - Brunet - G. Grassin, 1923.

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  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Cœur de Jésus

    Prière pour obtenir la grâce d’une confiance illimitée

    « Mon très doux Jésus, Dieu infiniment miséricordieux, Père très tendre des âmes, et d’une façon toute particulière, des plus faibles, des plus misérables, des plus infirmes que vous portez avec une tendresse spéciale entre vos bras divins, je viens à vous afin de vous demander, par l’amour et par les mérites de votre Sacré-Cœur, la grâce de me confier toujours plus dans votre miséricordieuse bonté, la grâce de reposer en assurance dans vos bras divins et amoureux pour le temps et pour l’éternité. »

    Sœur Consolata Betrone (1903-1946), Vade-Mecum proposé aux Âmes Religieuses par un pieux auteur, Lyon, Imprimerie J.-B. Roudil, 1919.

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    (Tableau de Yongsung Kim)

  • Méditation - Paix en Dieu

    « Jetez-vous en Dieu comme à la mer. Ne vous laissez jamais affoler. Ni par les limites de vos forces physiques, ni par la vision de vos misères intérieures : ne regardez pas vos plaies avec vos propres yeux, elles vous infecteraient l'esprit ; regardez-les dans les yeux de Jésus qui vous voit telle que vous êtes, et qui néanmoins vous aime plus que vous ne pourrez jamais le comprendre ici-bas. »

    Charles Journet (1891-1975), Comme une flèche de feu, lettres, Le Centurion, Paris, 1981.

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    (Tableau de Yongsung Kim)

  • Méditation - paix intérieure... (suite)

    « Rejetez de votre esprit tout ce qui peut l'élever ou l'abaisser, le troubler ou l'inquiéter ; travaillez doucement à lui acquérir ou à lui conserver sa tranquillité ; car Jésus-Christ a dit : Bienheureux sont les pacifiques ; apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur. Ne doutez pas que Dieu ne couronne ce travail, et qu'il ne fasse dans votre âme une maison de délices ; tout ce qu'il demande de vous, est qu'autant de fois que les mouvements des sens et des passions vous agiteront, vous preniez à tâche de rabaisser ces fumées, de calmer et d'apaiser ces tourbillons, et de redonner la paix à vos actions.
    Comme une maison ne se bâtit pas en un jour, aussi l'acquisition de ce trésor intérieur n'est pas une entreprise de peu de temps.
    Mais la perfection de cette œuvre désire deux choses essentielles : l'une, que ce soit Dieu même qui s'édifie sa demeure au-dedans ; l'autre, que ce bâtiment ait pour fondement l'humilité. »

    Jean de Bonilla, Traité de la Paix de l'âme, ch. III, Ed. Perisse Frères, 1860.

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  • Méditation - patience...

    « Avance avec simplicité sur les voies du Seigneur, et ne te fais pas de souci. Déteste tes défauts, oui, mais tranquillement, sans agitation, ni inquiétude. Il faut user de patience à leur égard et en tirer profit grâce à une sainte humilité. Faute de patience, tes imperfections, au lieu de disparaître, ne feront que croître. Car il n'y a rien qui renforce tant nos défauts que l'inquiétude et l'obsession de s'en débarrasser.

    Cultive ta vigne d'un commun accord avec Jésus. A toi revient la tâche d'enlever les pierres et d'arracher les ronces. A Jésus, celle de semer, planter, cultiver et arroser. Mais même dans ton travail, c'est encore lui qui agit. Car sans le Christ, tu ne pourrais rien faire. »

    St Pio de Pietrelcina (1887-1968), Ep 3, 579 (CE 54), Trad. Une Pensée, Mediaspaul, 1991.

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  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Cœur de Jésus

    « Il nous faut dilater notre cœur en visant la mesure du Cœur de Jésus. Grand travail, mais l'unique nécessaire. Cela fait, tout est fait. Il s'agit d'aimer tous ceux qui nous rencontrent, comme Dieu les aime. Et puisque nous sommes tributaires du temps, aimons le prochain un à la fois, en donnant toute notre attention au frère qui est devant nous. C'est Jésus lui-même, que nous aimons en tous nos frères : ceci implique le détachement. Nous devons garder la chasteté de Dieu, je veux dire par là : aimer comme Jésus aime. Il n'est donc pas nécessaire de frustrer le cœur et de réprimer l'amour, mais il faut le dilater à la mesure du Cœur de Jésus et aimer tous ceux que nous rencontrons. Et de même qu'une seule hostie suffit pour se nourrir de Dieu, un seul frère suffit - celui que la volonté de Dieu nous fait rencontrer - pour communier avec toute l'humanité, qui est Jésus mystique. Et communier avec notre frère est le second commandement, celui qui vient tout de suite après l'amour de Dieu et comme l'expression de cet amour. »

    Chiara Lubich (1920-2008), L'attrattiva del tempo moderno, Ed. Citta nuova, Rome, 1978, in "Connaître le Cœur de Jésus", Jesús Solano, Tequi, 1982.

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  • Dimanche 30 juin 2019

    3ème Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (13ème dimanche du Temps Ordinaire)

  • FÊTE DU SACRÉ-CŒUR

    « Etant une fois devant le Saint Sacrement, un jour de son octave, je reçus de mon Dieu des grâces excessives de son amour, et me sentis touchée du désir de quelque retour et de lui rendre amour pour amour. Et il me dit : "Tu ne peux m'en rendre un plus grand qu'en faisant ce que je t'ai déjà tant de fois demandé." Alors me découvrant son divin Cœur : "Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et mépris qu'ils ont pour moi dans ce sacrement d'amour. Mais ce qui m'est encore plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C'est pourquoi je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon divin Cœur en communiant ce jour-là et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur et qui procureront qu'il lui soit rendu". »

    Ste Marguerite-Marie, Récit de la quatrième révélation (la "grande apparition"), entre le 13 et le 20 juin 1675, in "Vie écrite par elle-même", Vie et Œuvres, Tome II, Paris, Poussielgue, 1867.

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    Prières, Actes de consécration et de réparation, litanies et neuvaines au Sacré-Cœur de Jésus...
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  • Méditation - « pour que votre joie soit parfaite » (Jn 15,11)

    « Je ne peux résister au désir de vous confier quelque chose qui est pour moi à la fois une peine et un stimulant : la pensée qu'il y a encore tant d'hommes qui ne connaissent pas le Christ, qui n'ont même pas l'avant-goût de ce bonheur intime qui nous attend au ciel, et qui cheminent sur terre comme des aveugles à la recherche d'une joie dont ils ignorent le vrai nom, ou bien égarés sur des voies qui les éloignent de plus en plus du vrai bonheur.
    [...]
    Ne sentez-vous pas, vous aussi, que Dieu nous appelle, qu'Il nous pousse - à travers tout ce qui se passe autour de nous - à proclamer la Bonne Nouvelle de la venue de Jésus ? Mais nous, chrétiens, nous enlevons bien souvent à notre vocation de sa grandeur, nous sombrons dans la superficialité, nous perdons notre temps en polémiques et en rancœurs. Quand il ne s'agit pas, ce qui est pire encore, du scandale hypocrite de certains, devant d'autres manières que la leur de vivre tel ou tel aspect de la foi, telle ou telle dévotion. Alors, au lieu d'ouvrir eux-mêmes un chemin, et de s'efforcer de vivre selon la manière qui leur semble être la bonne, ils se consacrent à critiquer et à détruire. Il peut apparaître, bien sûr, et il apparaît en fait, des déficiences dans la vie des chrétiens. Mais l'important, ce n'est pas nous, ni nos misères : la seule réalité qui compte, c'est Jésus. C'est du Christ que nous devons parler, non de nous-mêmes.
    [...]
    « Que le Christ habite en vos cœurs par la foi, et que vous soyez enracinés, fondés dans l'amour. Ainsi vous recevrez la force de comprendre, avec tous les saints, ce qu'est la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur, vous connaîtrez l'amour du Christ, qui surpasse toute connaissance, et vous entrerez par votre plénitude dans toute la Plénitude de Dieu (Ep 3, 17-19) ». Cette plénitude de Dieu nous est révélée et conférée dans le Christ, dans l'Amour du Christ, dans le Cœur du Christ. Car c'est le Cœur de Celui en qui « habite, corporellement, toute la plénitude de la Divinité (Col 2, 9) ». Voilà pourquoi, si nous perdions de vue ce grand dessein de Dieu - ce courant d'amour instauré dans le monde par l'Incarnation, la Rédemption et la Pentecôte - nous ne comprendrions plus les délicatesses du Cœur du Seigneur. »

    St Josemaria Escriva de Balaguer (1902-1975), Quand le Christ passe, Tequi, 1975.

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  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez à mon Père, il vous le donnera en mon nom. » (Jean 16,23). Par ces mots, Jésus révèle les pensées intimes de son Cœur, les besoins qui le pressent à nous faire du bien. En effet, ses grâces sont infinies, Il nous invite à y puiser abondamment, et, quand nous nous décidons à lui formuler une requête, Il souffre que nous ne lui demandions pas davantage. Jésus met à notre disposition un trésor inépuisable où nous pouvons prendre à volonté tout ce qui nous manque. Ce trésor, c’est son Cœur ! Il renferme tous les mérites de sa vie, toutes les grâces qu’Il nous a acquises par ses œuvres et par ses souffrances, toutes les vertus qu’Il a pratiquées à un degré infiniment élevé, tous les dons du Saint-Esprit dont Il a été comblé. Et cet immense trésor appartient à nous tous, à chacune des âmes qui peuplent le monde. Tout vit, tout respire et prospère en Lui.
    S’Il est vivant, c’est avec son Cœur, siège et organe de ses affections, symbole de l’infinie charité qu’Il a pour nous de toute éternité. S’il intercède auprès de Dieu le Père, si son sang répandu sur la Croix crie sans cesse pitié, pardon et miséricorde, c’est du Cœur que proviennent tous ses actes d’amour, avec leurs mérites infinis.
    Aussi grandes soient nos misères, nous trouverons toujours auprès de Lui un remède à tous nos maux. « Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. » (Jean 16,24)
    Approchons-nous de ce trône de grâces et prions le Sacré Cœur avec une ferveur nouvelle. Durant tout ce mois, redoublons de prières au Sacré cœur de Jésus afin qu’elles attirent sur nous, et sur tous les pécheurs qui nous sont chers, les effusions de sa divine Miséricorde ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial.
    (Heure de Présence au Cœur de Jésus)

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  • Méditation - « Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. » (Mt 28,20)

    « Une des plus grandes grâces qu'un homme puisse obtenir en ce monde est de découvrir que, dans le nom de Jésus, il peut unifier toute son existence, prier en toutes circonstances et vivre à l'aise partout. Cette expérience de plénitude joyeuse en Jésus, [...] est vécue à partir même de la vie, le nom de Jésus, porteur de sa présence, étant l'instrument majeur de cette unification. Pour bien comprendre comment cette attitude de prière continuelle est possible et réalisable, à partir même des difficultés et des joies de l'existence, il faut prier longuement les derniers conseils de Paul aux Philippiens.

    « Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous... Le Seigneur est proche. N'entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l'oraison et à la prière, pénétrées d'action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu. Alors la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, prendra sous sa garde vos cœurs et vos pensées, dans le Christ Jésus. » (Ph 4,4-9)

    La pensée de Paul est claire, le Seigneur Jésus est proche, il est présent et vivant dans nos cœurs par la puissance de son nom. Chaque fois qu'un besoin apparaît, qu'une tentation surgit ou qu'une joie illumine le cœur, il faut revenir à l'oraison et à la prière pour présenter nos requêtes à Dieu. Et cette supplication doit être pénétrée de louange, de bénédiction et d'action de grâce. [...] Il s'agit de ne plus compter du tout sur soi, mais uniquement sur Dieu et sur son amour.

    « C'est la confiance, disait Thérèse, et rien que la confiance, qui doit nous mener à l'amour. »

    [...] Il ne faut donc s'appuyer sur rien d'autre que sur Dieu, notre rocher, notre point d'appui suprême. »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), La prière du cœur (III, 3), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.
    Texte intégral en ligne (pdf)

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  • Méditation - « Ô Jésus, doux et humble de cœur, rendez mon cœur semblable au Vôtre »

    « Comme dit le Père Molinié, il est très difficile de parler de l'humilité, parce que c'est une vertu très méconnue ; on ne la comprend pas et, secrètement, on ne veut pas la comprendre. L'humilité n'est pas le mécontentement de soi-même, ce n'est même pas l'aveu de notre misère ou de notre péché, ni même en un sens de notre petitesse. L'humilité suppose, au fond, qu'on regarde Dieu avant de se regarder soi-même, et qu'on mesure l'abîme qui sépare le fini de l'infini. Mieux on voit cela (mieux on accepte de le voir) et plus on devient humble. [...]

    « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits » (Mt 11,25).

    Jésus ne dit pas aux sots, mais : aux tout-petits, qui sont du même coup les plus intelligents. La véritable intelligence, c'est la candeur et la simplicité d'un regard qui pénètre au fond des choses.

    Un regard humble est donc fasciné par autre chose que lui, et délivré par là de toutes les complications. [...] Qui met en Dieu sa confiance est délivré de tout souci, il n'a plus peur de rien ni de personne ; c'est un être libre. »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), La prière du cœur (IV, 2), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.
    Texte intégral en ligne (pdf)

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    (Crédit photo)

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Trésors d'Amour du Cœur de Jésus

    « Aujourd'hui encore, comme au temps des prophètes, Dieu te redit : « Je suis avec toi. » Le Christ ressuscité ne cesse d'être avec les siens jusqu'à la fin des temps. Il te connaît par ton nom, car il t'a aimé et s'est livré pour toi. [...] Entre Dieu et toi, il y a une relation de type ami. Entre le Saint et toi, Jésus est ton ami. Si tu peux être avec lui, c'est parce qu'il a voulu être avec toi. Emmanuel : Dieu-avec-nous. Demande à saint Jean, « le disciple que Jésus aimait » (Jn 13, 23), de te faire expérimenter l'amitié du Christ.
    [...]
    Ce n'est pas au terme de tes efforts que tu découvriras cet amour ; mais dans une prière silencieuse et intense, Dieu déchirera le voile et te révélera les trésors d'amour contenus dans le cœur de son Fils. Cette prise de conscience de l'amour de Dieu est une grâce mystérieuse, impossible à traduire en mots et en concepts humains, mais, s'il t'est donné un jour d'en faire l'expérience, tu comprendras pourquoi saint Dominique et saint François pleuraient des nuits entières en disant : « L'amour n'est pas aimé ! ». »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), Prie ton Père dans le secret (I, 13-14), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

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    Vitrail du Sacré-Cœur, San Gioacchino in Prati, Roma
    (Crédit photo - © Foto ZENIT cc)

  • Méditation - « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi M'as-tu abandonné ? » (Mat XXVII, 46)

    « Jésus avait dit aux Apôtres, lors de la dernière Cène : « Voici venir l'heure... où vous serez dispersés... et Me laisserez seul. Mais non, Je ne suis pas seul, le Père est avec Moi. » (Jn XVI, 32). L'union avec le Père est tout pour Jésus : c'est sa vie et sa force, son réconfort et sa joie : si les hommes L'abandonnent, le Père est toujours avec Lui et cela Lui suffit. Cela nous fait mieux comprendre l'intensité de sa souffrance lorsque, au cours de la Passion, le Père se retire de Lui. Et cependant, même dans son agonie et sa mort sur la Croix, Jésus est toujours Dieu et, comme tel, toujours indissolublement uni au Père. Mais Il a pris sur Lui le lourd fardeau de nos péchés qui se dressent, comme une barrière de division morale, entre Lui et le Père. Bien qu'unie personnellement au Verbe, son Humanité se trouve, par miracle, privée de tout réconfort et soutien divin et sent, par contre, peser sur elle, toute la malédiction due au péché : « le Christ - dit Saint Paul aux Galates - nous a rachetés de la malédiction... devenu lui-même malédiction pour nous » (III, 13). Nous touchons ici le fond de l'abîme de la Passion de Jésus, les amertumes les plus atroces qu'Il a embrassées pour notre salut. Et toutefois, même au sein des plus cruels tourments, la plainte de Jésus est en parfaite harmonie avec l'abandon total : « Père, Je remets mon esprit entre tes mains » (Lc XXIII, 46). Ainsi Jésus, qui a voulu goûter jusqu'au bout combien il était amer pour l'homme de souffrir et de mourir, nous apprend à surmonter les troubles et les angoisses que la douleur et la mort suscitent en nous, par des actes de pleine soumission à la volonté divine et d'abandon confiant entre ses mains. »

    P. Bruno Vercruysse s.j., Nouvelles méditations pratiques pour tous les jours de l'année Tome I (Vendredi Saint), Braine-le-Comte - Paris, Charles Lelong - Jouby et Roger, 1874.

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    (Crédit photo)

    « L'agonie et la Croix ne sont pas des événements clos et pétrifiés. Pascal disait déjà : « Jésus est en agonie jusqu'à la fin du monde, il ne faut pas le laisser seul. » Oui, le Christ revit sa Passion glorieuse à travers tous les membres de l'humanité. Tant qu'un homme souffrira, en quelque lieu que ce soit, l'agonie de Jésus fera revivre la Croix pour que s'accomplisse la Rédemption. Tu n'es pas seul, quand tu accompagnes Jésus à Gethsémani et au Calvaire ; tu communies à tout l'univers et à tous tes frères. Ta souffrance n'est pas ressentie d'abord comme une souffrance individuelle, c'est la communion à une immense souffrance, immense dans l'espace et le temps. C'est celle de toute l'humanité et, plus encore, c'est celle de tout l'univers animé et inanimé.
    [...]
    Oui, l'expérience chrétienne comporte un élément douloureux, elle est communion à l'angoisse de la condition humaine. Et cet élément n'est pas superficiel, il est en toi-même : « Nous gémissons en nous-mêmes. » Avec tous tes frères, tu t'interroges, tu te débats et souvent, tu fais l'expérience de la mort. A l'oraison, laisse monter cette longue plainte, rappelle-toi ces visages et ces situations où l'homme agonise et meurt. Au cœur du monde, tu retrouves vraiment la Croix de Jésus.
    [...]
    Tu enfantes chaque jour ton être de fils de Dieu. Ton corps lui-même, tes puissances vitales qui te relient à l'humanité et au cosmos, doivent encore participer à cette filiation : « Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. Nous savons que nous le verrons tel qu'il est » (1 Jn 3, 2). L'Esprit de Dieu doit encore envahir toutes les zones de ton être de baptisé, et le monde entier. Le salut total, en plénitude, est à venir. Tu es tendu vers cet homme nouveau que tu enfantes chaque jour dans la douleur. Ton gémissement est analogue à celui du Christ à l'agonie et à la Croix, livrant son corps à la souffrance avec angoisse, mais c'est une souffrance exaltante qui porte en germe la victoire de la résurrection. »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), Prie ton Père dans le secret (III, 45), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

  • Audience générale de ce Mercredi 17 avril 2019

    Lors de l’audience générale de ce Mercredi Saint, le Pape est revenu sur la notion paradoxale de la Gloire de Dieu, dans ce contexte pascal dans lequel le Fils de Dieu est passé par l’épreuve de l’humiliation de la mort sur la Croix.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, arrêtons-nous sur quelques paroles de la prière de Jésus à son Père, durant la Passion. Et d’abord, après son dernier repas, Jésus demande au Père la gloire, ce qui peut sembler paradoxal. Il s’agit de la gloire divine qui est le signe distinctif de la présence salvatrice de Dieu parmi les hommes. Ainsi, Jésus, élevé sur la croix et glorifié, est celui qui manifeste d’une manière définitive, la présence et le salut de Dieu. Avec lui, nous découvrons que la gloire de Dieu est tout amour. Demandons donc au Père d’ouvrir nos yeux, pour que, regardant le Crucifié, nous puissions accueillir Dieu qui est amour. Car la vraie gloire est celle de l’amour, celle qui place l’autre au centre de l’attention, et non pas le ”moi”, ce qui est le propre de la gloire mondaine. A Pâque, le Père glorifie son Fils, tandis que le Fils glorifie son Père : personne ne se glorifie soi-même ! A Gethsémani aussi, dans l’abîme de la désolation, Jésus adresse au Père la plus tendre et la plus douce des paroles : “Papa”. Ainsi, dans l’épreuve, Jésus nous apprend à étreindre le Père et à nous confier à sa volonté qui est notre véritable bien. Enfin, au moment de la crucifixion, Jésus demande au Père de pardonner à ceux qui l’ont mis à mort. Là, au sommet de la souffrance, l’amour atteint avec le pardon son point culminant. Car du Père vient le pardon qui nous libère le cœur et nous guérit au plus profond. Alors, hâtons-nous de recevoir l’étreinte du Père dans la Confession, pour nous sentir aimés et trouver la force de pardonner comme Jésus. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et d’autres pays francophones, en particulier les pèlerins de Carcassonne, Tournon et Rennes. En ces jours saints, que le Seigneur nous apprenne à vivre chaque jour pour sa gloire, autrement dit avec amour, à nous confier à lui dans les épreuves, à recevoir son pardon et le courage de pardonner. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Méditation - Rameaux

    « La Semaine Sainte s'ouvre par l'évocation de l'entrée triomphale du Seigneur à Jérusalem, le dimanche précédent sa Passion. Jésus, qui s'était toujours opposé à toute manifestation publique et avait fui lorsque le peuple voulait le faire roi (cf. Jn VI, 15), se laisse porter aujourd'hui en triomphe. Ce n'est que maintenant, sur le point de mourir, qu'Il accepte d'être acclamé publiquement comme Messie, précisément parce que c'est en mourant sur la croix qu'Il sera, dans toute sa plénitude, Messie, Rédempteur, Roi, Vainqueur. Il accepte d'être reconnu comme Roi, mais un Roi qui règnera par la Croix, qui triomphera et vaincra par la mort sur la Croix. La même foule exultante, qui L'acclame aujourd'hui, Le maudira dans peu de jours et Le conduira au Calvaire ; ainsi, le triomphe d'aujourd'hui donnera plus de publicité et de relief à la Passion de demain.

    Jésus entre triomphant dans la cité sainte, mais c'est pour y souffrir, pour mourir. D'où la double signification de la Procession des Rameaux : il ne s'agit pas seulement d'accompagner Jésus en triomphe, mais de Le suivre dans sa Passion, prêts à la partager avec Lui en cherchant - selon l'exhortation de Saint Paul (Ph II, 5-11) - à nous assimiler ses sentiments d'humilité et d'immolation totale qui doivent nous conduire, comme Lui et avec Lui, « jusqu'à la mort, et la mort sur une croix ». Les rameaux bénis que le prêtre nous remet aujourd'hui, n'ont pas seulement une signification de fête ; ils désignent aussi « la victoire que Jésus va remporter sur le prince de la mort » (Missel Romain). Ils doivent donc signifier également notre victoire ; nous devons mériter, nous aussi, la palme de la victoire, surtout en surmontant le mal qui est en nous, dans nos tendances mauvaises, et puis le mal qui rôde en dehors de nous. En recevant le rameau bénit, renouvelons notre promesse de vouloir vaincre avec Jésus, et n'oublions pas que c'est sur la Croix qu'Il a vaincu. »

    Colloque

    « Même si nous résistons à la grâce, ô Jésus, Vous demeurez à jamais le Vainqueur ; votre victoire sur le prince des ténèbres a été complète et l'humanité a été sauvée et rachetée en Vous. Vous êtes le bon Pasteur qui connaît et aime chacune de ses brebis et veut les porter toutes en lieu sûr. Votre Coeur très aimant ne se contente pas d'avoir mérité le salut pour tout le troupeau, Il désire ardemment que chaque brebis profite de ce salut... Ô Seigneur, donnez-nous donc cette bonne volonté capable d'accueillir votre don, votre grâce ; faites que votre Passion ne soit pas vaine pour nous. »

    P. Bruno Vercruysse s.j., Nouvelles méditations pratiques pour tous les jours de l'année Tome I (Dimanche des Rameaux), Braine-le-Comte - Paris, Charles Lelong - Jouby et Roger, 1874.

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    Méditations sur les Rameaux précédemment proposées ici :

    2011 : L'Imitation de Jésus-Christ (sur notre site)

    2012 : Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedein

    2013 : Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874)

    2014 : Dom Eugène Vandeur (1875-1967)

    2015 : Vénérable Léon Dehon (1843-1925)

    2016 : Cardinal César-Guillaume de La Luzerne (1738-1821)

    2017 : Père Alphonse de la Mère des Douleurs

    2018 : Pierre Gallwey s.j. (1821-1906)
  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Jésus doux et humble de Cœur, rendez mon cœur semblable au Vôtre ! »

    « La Douceur, c'est l'amour aux mains tendues pour donner, tout donner et même se donner. L'être qui n'est que don, qui ne pense pas à lui mais à l'autre est un doux. Comme saint François d'Assise, sa douceur s'étend à tout le monde qui l'entoure. Là où il y a la discorde, il cherche la paix ; là où est le désespoir, il met l'espérance ; là où règne la tristesse, il met la joie. Il ne cherche pas à être servi, mais à servir, il veut consoler plutôt qu'être consolé. Ayant banni toute recherche de son propre intérêt, le doux se tourne vers les autres : les bons dont il encourage la bonté, les méchants envers qui il se montre ferme (car douceur ne signifie pas lâcheté), les forts qu'il désarme par sa tendresse, les faibles qu'il encourage par son affection, les saints qu'il confirme par son exemple, les pécheurs qu'il accueille sans juger... Le Doux, c'est Jésus, c'est Jésus crucifié, ayant tout donné pour les autres, jusqu'à son Cœur transpercé.

    L'Humilité, c'est l'amour aussi, mais l'amour qui reçoit, les mains tendues pour recevoir. L'homme humble se montre petit comme un mendiant, son bonheur n'est pas dans ce qu'il a, ni dans ce qu'il reçoit, mais dans le fait de recevoir, de donner à l'autre l'occasion de faire un don. Pour lui, tout est don, tout est grâce (selon la maxime de la petite Thérèse). L'Humble est un victorieux toujours : « il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse... » (Za 9, 9) dans une foule en liesse. Mais c'est le même, humble et victorieux, qui monte au calvaire en portant sa croix, c'est le même qui sort vivant du tombeau. C'était déjà le même qui naissait dans une crèche ! L'Humble reçoit tout finalement de Dieu. Là est sa victoire : il est dans l'amour, à priori, par choix. Finalement, il ne subit rien puisqu'il consent librement à tout à chaque instant par amour et dans l'amour. L'Humble, c'est Jésus humilié, c'est Jésus crucifié, c'est le Sacré Cœur transpercé.

    Douceur et Humilité nous ramènent finalement au Cœur transpercé du Christ. Contempler Jésus Doux et Humble de Cœur et vouloir lui ressembler est donc la parfaite posture spirituelle des adorateurs du Sacré-Cœur.

    La spiritualité du Sacré-Cœur est l'une des plus riches de la foi chrétienne, une grâce immense de la chrétienté occidentale. »

    Mgr David Macaire, Les petites Prières, Petit Guide Spirituel, Éditions Peuple Libre, Lyon, 2015.

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