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liturgie - Page 2

  • Méditation : La liturgie est faite pour Dieu

    « Après le concile [Vatican II], la Constitution sur la liturgie ne fut pas comprise à partir du primat fondamental de l'adoration, de l'agenouillement humble de l’Église devant la grandeur de Dieu, mais plutôt comme un livre de recettes... Nous avons vu toutes sortes de créateurs ou d'animateurs qui cherchaient davantage à trouver des astuces pour présenter la liturgie de manière attrayante, plus communicative, en impliquant toujours plus de gens, mais en oubliant que la liturgie est faite pour Dieu. Si Dieu devient le grand absent, toutes les dérives sont possibles, des plus banales aux plus abjectes.

    Benoît XVI a souvent rappelé que la liturgie ne saurait être une œuvre de créativité personnelle. Si nous faisons la liturgie pour nous-mêmes, elle s'éloigne du divin ; elle devient un jeu théâtral ridicule, vulgaire et ennuyeux. Nous aboutissons à des liturgies qui ressemblent à des opérettes, à une fête dominicale pour se divertir ou se réjouir ensemble après une semaine de travail et de soucis de toutes sortes. Dès lors, les fidèles repartent chez eux, après la célébration eucharistique, sans avoir rencontré personnellement Dieu ni l'avoir écouté au plus intime de leur cœur. Il manque ce face-à-face contemplatif et silencieux avec Dieu qui nous transforme et nous redonne des énergies qui permettent de le révéler à un monde de plus en plus indifférent aux questions spirituelles. Le cœur du mystère eucharistique est la célébration de la Passion, de la mort tragique du Christ et de sa Résurrection ; si ce mystère est noyé dans de longues cérémonies bruyantes et chamarrées, le pire est à craindre. Certaines messes sont tellement agitées qu'elles ne sont pas différentes d'une kermesse populaire. Il nous faut redécouvrir que l'essence de la liturgie restera éternellement marquée par le souci de la recherche filiale de Dieu. »

    Cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien - Entretien sur la foi (ch. IV), Fayard, 2015.

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  • Méditation : De la liturgie

    « La liturgie est la joie des hommes ; les hommes sont faits pour Dieu, pour aller à Dieu ; ils ont besoin de rédemption, ils ont besoin de sainteté, pour retrouver ou maintenir le contact avec le Dieu Saint. Or c'est la liturgie qui leur procure tout cela. "En elle, l'Esprit Saint a eu l'art de concentrer, d'éterniser, de diffuser par tout le Corps du Christ, la plénitude inaltérable de l’œuvre rédemptrice, toutes les richesses surnaturelles du passé de l’Église, du présent, de l'éternité."
    La liturgie est la joie des hommes, parce qu'elle est pour eux le moyen privilégié de l'approche divine, "une voie majeure, quasi sacramentelle" ; la source de leur progrès spirituel : jour après jour, dimanche après dimanche, "la frappe du balancier liturgique imprime dans l'âme baptisée une plus grande ressemblance avec le Seigneur."
    [...]
    La liturgie est la joie des hommes, parce qu'elle est la plus haute école d'oraison : d'une manière persuasive, presque sans contrainte, elle nous apprend la contemplation chrétienne, qui est prière et amour. C'est dans le cadre de la liturgie que nous recevons les sacrements, canaux de la grâce, que nous participons au Sacrifice du Calvaire, que nous communions au Corps du Christ. Quand, prêtre, je dis la messe, "j'ai en mains ce qu'il faut pour dire à Dieu un merci digne de Lui, puisque je Lui offre Jésus-Christ. Quand, membre du Christ par le baptême, je communie, je possède Jésus-Christ. Quand on a Jésus-Christ, on a tout. La supplication, l'adoration, l'action de grâce, c'est Lui, et quand je l'offre au bon Dieu, je suis quitte avec le bon Dieu, parce que Jésus-Christ c'est tout, c'est l'Offrande Infinie !" Par l'eucharistie, nous touchons Dieu et Dieu nous touche, c'est déjà pour nous le Ciel anticipé. Où trouverions-nous un plus grand sujet de joie ? »

    "Quatre bienfaits de la liturgie" par un moine bénédictin [Dom Gérard], Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 1995.

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  • Méditation : "Noël est désormais proche"

    « Noël est désormais proche. Alors que l'on apporte les derniers préparatifs à la crèche et à l'arbre de Noël, qui sont présents également ici, sur la Place Saint-Pierre, nous devons prédisposer notre âme à vivre intensément ce grand mystère de la foi.

    Au cours des derniers jours de l'Avent, la liturgie accorde une importance particulière à la figure de Marie. Dans son cœur, de son "me voici" plein de foi, en réponse à l'appel divin, a commencé l'incarnation du Rédempteur. Si nous voulons comprendre la signification authentique de Noël, c'est donc vers Elle que nous devons nous tourner, c'est Elle que nous devons invoquer.

    Que Marie, la Mère par excellence, nous aide à comprendre les paroles-clés du mystère de la naissance de son Fils divin : humilité, silence, émerveillement, joie.

    Elle nous exhorte tout d'abord à l'humilité pour que Dieu puisse trouver une place dans notre coeur, qui ne doit pas être assombri par l'orgueil et par la vanité. Elle nous indique la valeur du silence, qui sait écouter le chant des Anges et les pleurs de l'Enfant, en ne les étouffant pas sous le bruit et la confusion. Avec Elle, nous nous arrêterons devant la crèche avec un profond émerveillement, en goûtant la joie simple et pure que cet Enfant apporte à l'humanité.

    Dans la Nuit Sainte, l'Astre naissant, "splendeur de la lumière éternelle, soleil de justice" (cf. Antienne du Magnificat, 21 décembre), viendra illuminer celui qui gît dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort. Guidés par la liturgie d'aujourd'hui, nous faisons nôtres les sentiments de la Vierge et nous restons dans l'attente fervente du Noël du Christ. »

    St Jean-Paul II, Angélus du IVe Dimanche de l'Avent, 21 décembre 2003.
    Texte intégral.

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    Alfons Maria Mucha (1860-1939), La Madone aux Lys (détail)

    En 1902, Mucha fut commandité pour la décoration de la cathédrale dédiée à la Vierge Marie à Jérusalem. Le projet initialement baptisé Virgo purissima, qui consistait en la réalisation de vitraux, avorta. Le tableau définitif remanié (détrempe sur toile 247 x 185 cm) fut renommé La Madone aux Lys.
    (Source)
  • Peter Ilych Tchaikovsky : Liturgie de St Jean Chrysostome Op. 41 (1/3)

    The Chamber Choir of the USSR Ministry of Culture - Dir. Valery Polyansky (1990)

    Part. 2 : https://www.youtube.com/watch?v=ZKaW4Sbdzq4
    Part. 3 : https://www.youtube.com/watch?v=aQuuKvDvB6c

  • Kontakion de la Transfiguration (liturgie slavonne)

  • Méditation : que faire pendant la messe ?

    « Comment occuper les instants que la foi nous révèle comme si précieux, et durant lesquels le Christ est vraiment présent à l'autel, puis dans l'âme de celui qui participe pleinement à la messe en communiant ?

    Il faut redire ici le danger de chercher à satisfaire la sensibilité. Non, la meilleure prière, au cours de la messe, n'est pas celle qui remplit le plus l'âme d'émotion. Non, la messe n'a été ni inutile ni stérile si elle a laissé le cœur apparemment sec, du moment que l'âme a loyalement cherché à s'unir à la prière et à l'immolation du Christ. Ici encore, la foi va donner la lumière et permettre de comprendre comment il faut tendre à s'unir à la prière du Christ, à son amour pour son Père, à son amour pour les âmes, par delà les émotions de la sensibilité. [...]

    Le mieux que l'on puisse faire à la messe, c'est de chercher, dans la foi, à s'unir le mieux possible à la prière du Christ en croix, c'est de tendre de toute la force de la volonté à s'identifier à Lui dans l'acte de son sacrifice. C'est cette pensée qui fait comprendre le prix des prières liturgiques de la messe et qui doit les faire aimer. Non seulement parce que peut-être la première partie de la messe comporte des textes riches qui sont nourrissants ou évocateurs d'idées chères, mais parce que les prières de la messe, nées de la dévotion de l’Église, permettent à celui qui célèbre la messe ou y assiste, d'identifier sa prière à celle du Christ. »

    R.P. Lucien-Marie de Saint-Joseph, O.C.D., La communion dans l'attente (La tunique blanche), La Vigne du Carmel, Éditions du Seuil, Paris, 1951.

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  • 1er dimanche de Grand Carême en Orthodoxie : Dimanche du Triomphe de l'Orthodoxie

    Liturgie de Saint Basile (Hymne des Chérubins et Grande Entrée)
    Paroisse byzantine St Irénée de Lyon

  • Méditation : la liturgie

    « Je suis convaincu que la crise de l'Eglise que nous vivons aujourd'hui repose largement sur la désintégration de la liturgie qui est parfois même conçue de telle manière - etsi Deus non daretur (*) - que son propos n'est plus du tout de signifier que Dieu existe, qu'Il s'adresse à nous et nous écoute. Mais si la liturgie ne laisse plus apparaître une communauté de foi, l'unité universelle de l'Eglise et de son histoire, le mystère du Christ vivant, où l'Eglise manifeste-t-elle donc encore sa nature spirituelle ? »

    (*) : devise attribuée au juriste hollandais Hugo Grotius (1583-1645), "comme si Dieu n'existait pas".

    Joseph Ratzinger [Pape émérite Benoît XVI], Ma vie mes souvenirs, Fayard, 1998.

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    "Nous devons apprendre à célébrer l'Eucharistie" par Benoît XVI (26 février 2009)

  • Liturgie de St Jean Chrysostome Op. 31 - IX : "Ektenia of the Prothesis"

    (Seigneur, prends pitié)

  • Liturgie de Jerusalem avec la participation de chœurs gréco-catholiques d'Ukraine

    (Vêpres et messe du 1er décembre 2012, église Saint-Gervais, Paris)

    Extrait de la liturgie des Fraternités Monastiques de Jérusalem avec la participation des chœurs gréco-catholiques de Lviv (Ukraine occidentale) :

    - Trisagion (du début à 2'45) : chant traditionnel ukrainien par le chœur l'Université catholique d'Ukraine "Stritennya" (Visitation).
    - Offertoire (de 3'50 à la fin) : chant des chérubins, ancien chant bulgare par le chœur du Séminaire du Saint Esprit de Roudno.

  • 17 novembre : Discours de Benoît XVI aux évêques français

    "La beauté des célébrations, bien plus que les innovations et les accommodements, fait oeuvre durable et efficace d'évangélisation."

    Comme le rappelle le Concile, l’action liturgique de l’Église fait aussi partie de sa contribution à l’œuvre civilisatrice (cf. Gaudium et spes, n. 58, 4). La liturgie est en effet la célébration de l’événement central de l’histoire humaine, le sacrifice rédempteur du Christ. Par là, elle témoigne de l’amour dont Dieu aime l’humanité, elle témoigne que la vie de l’homme a un sens et qu’il est par vocation appelé à partager la vie glorieuse de la Trinité. L’humanité a besoin de ce témoignage. Elle a besoin de percevoir, à travers les célébrations liturgiques, la conscience que l’Église a de la seigneurie de Dieu et de la dignité de l’homme. Elle a le droit de pouvoir discerner, par-delà les limites qui marqueront toujours ses rites et ses cérémonies, que le Christ « est présent dans le sacrifice de la Messe, et dans la personne du ministre » (cf. Sacrosanctum Concilium, n. 7). Sachant le soin dont vous cherchez à entourer vos célébrations liturgiques, je vous encourage à cultiver l’art de célébrer, à aider vos prêtres dans ce sens, et à œuvrer sans cesse à la formation liturgique des séminaristes et des fidèles. Le respect des normes établies exprime l’amour et la fidélité à la foi de l’Église, au trésor de grâce qu’elle garde et transmet ; la beauté des célébrations, bien plus que les innovations et les accommodements subjectifs, fait œuvre durable et efficace d’évangélisation.

    Source et Texte intégral sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 3 octobre 2012

    Devant quelques 20.000 pèlerins et de touristes, Benoît XVI, pour sa catéchèse, a poursuivi une réflexion entamée il y a quelques semaines sur la prière. Comment apprendre à prier, pourquoi prier, dans quelles conditions et dans quelles circonstances prier. Avec cette idée qu’au-delà de la prière solitaire et silencieuse, tout chrétien se doit de prier en communauté lors de la célébration de l’Eucharistie, essentielle à la vie de l’Eglise.

    « Vivre une vie de prière, cela veut dire s’établir dans la présence du Christ, en avoir conscience, avoir un rapport avec Dieu comme les rapports fondamentaux de notre vie, comme les rapports avec les parents, avec les amis, car l’amitié avec Dieu est fondamentale », a déclaré le Pape. « La prière consiste à regarder le Christ de manière toujours nouvelle, à lui parler, à rester en silence avec lui. C’est dans ce type de prière, a expliqué le Pape, que le chrétien découvre sa véritable identité, il la découvre dans le Christ ».

    Benoît XVI a ensuite parlé de la prière au cours de la liturgie, rappelant que la messe n’est pas une « auto-manifestation » de la communauté, et que la prière ne peut être individualiste car elle nous fait entre dans le « nous » universel qui fonde l’Eglise. D’ajouter : « Dans la liturgie d’une petite chapelle est toujours présente l’Eglise toute entière ».

    Message en français :

    « Chers frères et sœurs, la prière est une communion de vie avec Dieu, Un et Trine, rendue possible par le baptême qui nous incorpore au Christ. Seul dans le Christ, nous pouvons dialoguer avec Dieu, en l’appelant Père. Notre union au Christ, le Fils de Dieu, nous aide à découvrir notre identité personnelle et à le connaître comme une Personne vivante dans l’Église, qui est son Corps. Nous apprenons à prier en nous adressant à Dieu, notre Père, et en priant avec les autres et avec l’Église. On ne peut pas prier Dieu d’une manière individualiste. Toute action liturgique, particulièrement la célébration de l’Eucharistie et des autres sacrements, est une rencontre entre le Christ et l’Église. C’est le « Christ total », le Corps du Christ uni à sa Tête, qui célèbre. La liturgie n’est pas l’œuvre d’un individu. Elle est l’action de Dieu en nous et avec nous, son action à travers l’Église, qui a son histoire, sa riche tradition et sa créativité. L’Église entière, le ciel et la terre, Dieu et les hommes, participent à toute célébration liturgique. Chers amis, la liturgie est l’acte par lequel Dieu vient à nous, nous illumine et où nous pouvons le toucher. Dieu en est le sujet. Ouvrons-nous à Lui et laissons-nous guider par Lui et par son Corps qui est l’Église. »

    Et Benoît XVI a par ailleurs demandé de prier pour sa visite ce jeudi au sanctuaire de Notre-Dame de Lorette à l’occasion du 50ème anniversaire du pèlerinage qu’y effectua Jean XXIII, une semaine avant l’ouverture du Concile Vatican II. Le Pape a demandé que l’on invoque la Vierge pour les principaux évènements ecclésiaux que l’on s’apprête à vivre : l’Année de la Foi et le Synode des Evêques sur la Nouvelle Evangélisation.

    Source : Radio Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 26 septembre

    Benoît XVI, ce mercredi, a tenu à développer sa catéchèse sur la prière en nous parlant de la liturgie. Le Pape s'adressait aux milliers de pèlerins rassemblés au Vatican pour l'audience générale. "Que le document sur la liturgie fut le pre

    mier résultat des assises conciliaires fut considéré par certains comme un hasard. Mais ce fut bien au contraire le choix le plus juste, même à partir de la hiérarchie des thèmes du Concile". "Le texte sur la liturgie, a souligné le Pape, a mis en lumière de manière très claire le primat de Dieu, sa priorité absolue. Dieu avant tout." Voilà, a précisé encore Benoît XVI, ce que nous dit ce choix du Concile de partir de la liturgie". Le Pape devait alors rappeler cette date du 4 décembre 1963, où fut "solennellement approuvé le premier texte du Concile".

    Texte intégral en français de l'audience générale :

    « Chers frères et sœurs, en relation étroite avec la Parole de Dieu, la liturgie est une source précieuse pour grandir dans la prière. Elle est le "service" du nouveau Peuple de Dieu formé grâce au Mystère pascal. À travers elle, le Christ, grand Prêtre, continue son œuvre de Salut. En commençant ses travaux avec le thème de la "liturgie", le Concile Vatican II a mis en relief le primat absolu de Dieu. Le critère fondamental pour la liturgie est son orientation à Dieu, qui nous fait participer à son œuvre, dont le sommet est le Mystère de la Mort et de la Résurrection du Christ. La Rédemption du monde et de l’homme est actualisée dans l’action du Christ à travers l’Église et dans la liturgie, particulièrement dans le Sacrement de l’Eucharistie et de la Réconciliation, et les autres actes sacramentels. La liturgie est le lieu privilégié de la rencontre avec le Seigneur. Toute bonne célébration liturgique est une prière et un dialogue avec Dieu, caractérisé par l’harmonie entre ce que nous disons et ce que nous portons dans le cœur. Dans une telle attitude, nos cœurs se libèrent des pesanteurs d’ici-bas et s’élèvent vers le haut, vers la vérité et l’amour. Dieu lui-même nous donne les paroles justes pour nous adresser à Lui, par les psaumes, les grandes oraisons de la liturgie et dans la célébration eucharistique. »
     
    Source : Radio Vatican.
  • Sergueï Rachmaninov (1873-1943) : Liturgie de saint Jean Chrysostome, op. 31 (1910) - Notre Père

    La Liturgie de saint Jean Chrysostome

  • 2 juillet : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel
    Mémoire des Saints Processus et Martinien, martyrs


    Vie des Saints Processus et Martinien (Ier siècle)

    Bienheureux Pierre de Luxembourg, Cardinal (1369-1387)

    Ainsi qu'au calendrier traditionnel :

    Visitation de la Vierge Marie


    Histoire liturgique de la fête de la Visitation dans la liturgie Romaine (Urbain VI - 1389)

    On trouvera également ICI des précisions concernant le 2 juillet en Occident.

  • Ancient Russian Liturgy Russian Orthodox [Znamenny chant - demestvennaya polyphony]

  • 11 avril : La messe "étrange" dont Benoît XVI ne veut pas

    Cette messe étrange dont le Pape ne veut pas, c'est la messe selon le rite du Chemin néocatéchuménal.

    Benoît XVI a ordonné à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi d'examiner à fond ce rite, dont la condamnation paraît probable.

    ...

    Le danger redouté par Benoît XVI et par beaucoup d’évêques – comme le montrent les nombreuses protestations parvenues au Vatican – est que les modalités particulières selon lesquelles les communautés néocatéchuménales du monde entier célèbrent leurs messes n’introduisent de fait dans la liturgie latine un nouveau "rite" artificiellement créé par les fondateurs du Chemin, étranger à la tradition liturgique, plein d’ambigüités doctrinales et fauteur de division dans la communauté des fidèles.

    Article à lire en son intégralité sur www.chiesa.expressonline.it

  • 5 avril : Messe du soir (3)

    Au cours de la translation solennelle du Saint Sacrement, pendant la procession, on chante l’hymne Pange, lingua, gloriosi Corporis mystérium jusqu’aux mots "Tantum ergo". Quand on parvient au lieu préparé, le célébrant dépose le ciboire sur l’autel, fait la génuflexion, et l’encense, et entre-temps on chante le Tantum ergo. Ensuite, le diacre, ou le célébrant lui-même, dépose le ciboire dans le Tabernacle.

    A noter que l'hymne Pange, lingua écrit pour le Jeudi Saint, a été adapté comme hymne liturgique de la fête du Saint-Sacrement par saint Thomas d'Aquin. La dernière séquence Tantum ergo est chantée à tous les saluts du Saint-Sacrement.


    Pange, Lingua + Tantum Ergo

    1. Pange lingua gloriósi Corpóris mystérium,
         Chante, ô ma langue, le mystère de ce corps très glorieux
    Sanguinísque pretiósi, quem in mundi prétium
         Et de ce sang si précieux que le Roi de nations
    Fructus ventris generósi, Rex effùdit Géntium.
         Issu d'une noble lignée versa pour le prix de ce monde.

    2. Nobis datus, nobis natus ex intácta Vírgine
         Fils d'une mère toujours vierge né pour nous, à nous donné,
    Et in mundo conversátus, sparso verbi sémine,
         Et dans ce monde ayant vécu, verbe en semence semé,
    Sui moras incolátus miro clausit órdine.
         Il conclut son temps d'ici-bas par une action incomparable :

    3. In suprémae nocte coenæ recùmbens cum frátribus,
         La nuit de la dernière Cène, à table avec ses amis,
    Observáta lege plene cibis in legálibus,
         Ayant pleinement observé l a Pâque selon la loi,
    Cibum turbæ duodénæ se dat suis mánibus.
         De ses propres mains il s'offrit en nourriture aux douze Apôtres.

    4. Verbum caro, panem verum verbo carnem éfficit:
         Le Verbe fait chair, par son verbe, fait de sa chair le vrai pain ;
    Fitque sanguis Christi merum, et si sensus déficit,
         Le sang du Christ devient boisson; Nos sens étant limités,
    Ad firmándum cor sincérum sola fides sùfficit.
         C'est la foi seule qui suffit pour affermir les cœurs sincères.

    5. Tantum ergo Sacraméntum venerémur cérnui:
         Il est si grand, ce sacrement ! adorons-le, prosternés.
    Et antíquum documéntum novo cedat rítui:
         Que s'effacent les anciens rites devant le culte nouveau !
    Præstet fides supplémentum sénsuum deféctui.
         Que la foi vienne suppléer aux faiblesses de nos sens !

    6. Genitóri, Genitóque laus et iubilatio,
         Au Père et au Fils qu'il engendre louange et joie débordante,
    Salus, honor, virtus quoque sit et benedíctio:
         Salut, honneur, toute-puissance et toujours bénédiction !
    Procedénti ab utróque compar sit laudátio. Amen.
         A l'Esprit qui des deux procède soit rendue même louange. Amen.

    Saint Thomas d'Aquin (1225-1274)

  • 5 avril : Méditation (1)

    « Celui qui veut vraiment savoir, comprendre, voir ce qu'est l'amour doit méditer la liturgie du Jeudi Saint. L'amour, c'est quelque chose d'ineffablement sublime et saint, d'inaccessible, de divin et d'humain tout à la fois.
    La Croix, que l'Eglise nous montre dans la liturgie, nous manifeste l'amour parfait. "Nous devons nous glorifier dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ. En Lui est le salut, la vie et la résurrection. Par Lui, nous sommes sauvés et rachetés." - "On ne peut pas montrer un plus grand amour qu'en donnant sa vie pour ses amis." Sur la Croix, Jésus a sacrifié pour nous, ses amis, et en même temps ses ennemis - sa vie dans son plein épanouissement, cette vie divine si merveilleusement riche. Avec les pénitents, qui sont aujourd'hui réintégrés dans la communauté, jetons-nous, pauvres pécheurs, au pied de la Croix et adorons l'Amour éternel et divin qui nous a fait miséricorde.
    Le Sacrifice que nous offrons est vraiment la manifestation de l'Amour, de l'amour parfait. En ce jour, dans la soirée qui précède sa Passion, Jésus, pressentant les souffrances surhumaines que la nuit et la journée du lendemain vont Lui apporter, institue l'auguste Sacrement de l'Autel. Aussi disons-nous dans le Canon de la messe, avant la Consécration : "Seigneur, acceptez cette offrande... que nous Vous offrons pour honorer le jour où Notre-Seigneur Jésus-Christ chargea ses disciples de célébrer les mystères de son Corps et de son Sang." Chaque jour, nous avons sous les yeux le témoignage vivant de son amour divin et humain, chaque jour, le Sang de notre Rédempteur est répandu pour nous, chaque jour, à chaque instant, le Christ est au milieu de nous dans le mystère de l'Amour : Il nous attend, épiant, pour ainsi dire, si nous allons savoir le remercier de sa générosité sans mesure, si nous allons comprendre que c'est par amour qu'Il est venu habiter dans nos tabernacles.
    [...]
    "O très doux Seigneur Jésus, transpercez mon âme, jusque dans ses replis les plus intimes, de la blessure douce et salutaire de votre amour. Transpercez-la d'un saint amour tout apostolique et sans peur, afin que, se consumant elle-même de la divine clarté, elle ne désire que vous et votre amour ; que, pour vous atteindre, elle aspire à s'envoler jusqu'aux sacrés parvis, pour s'y dissoudre et demeurer éternellement en Vous." »

    in Toute l'année avec le Christ - Méditations liturgiques à l'usage des fidèles, par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedein, Comptoir Français du Livre, Paris, 1936.

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