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lucia - Page 2

  • Un mois avec Marie - Douzième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    DOUZIÈME JOUR
    Pénitence, pénitence !

    Notre Dame de FatimaLe 19 septembre 1846, Notre-Dame apparaissait à Mélanie et à Maximin de La Salette. Son beau visage était baigné de larmes :

    « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, dit-Elle, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils ; il est si lourd, si pesant que je ne puis plus le retenir. Depuis le temps que je souffre pour vous ! Jamais vous ne pourrez reconnaître les peines que je me donne pour vous. »
    Ce qui appesantit si fort le bras du Seigneur, que notre céleste Mère ne peut plus nous préserver de ses coups, ce sont les jurons, les blasphèmes, la violation du repos dominical et des lois du jeûne, de l'abstinence, le mépris de la Messe, le dimanche surtout, tous les péchés de la chair, de l'orgueil, de la vanité, etc...
    « Je hais le péché et l'ai en exécration » (1), déclare le Seigneur par son prophète.
    Le 11 février 1858, l'Immaculée renouvelle à Bernadette ses avertissements : « Pénitence, pénitence ! » redit-elle.
    Célestes avis tombés dans une terre ingrate : le flot des iniquités monte, monte toujours... La Grande Guerre passe sans provoquer l'amendement.
    La Vierge au grand Cœur maternel se montre en 1917 à Fatima. Elle insiste de nouveau sur la nécessité pressante de changer de vie et de faire pénitence :
    « La guerre (de 1914-18) va finir vite. Mais si l'on ne cesse d'offenser le Seigneur, il ne s'écoulera pas un long temps avant qu'une autre, pire, commence... A cause de ses nombreux péchés, le monde sera bientôt châtié par la guerre, la famine, les persécutions contre l'Église et le Saint-Père... »
    Il ne tenait qu'à nous d'éviter les malheurs annoncés, mais les esprits étaient faussés, les cœurs pervertis, les volontés aveulies. Ce fut partout une effrayante recrudescence du mal.
    Alors, la guerre se déchaîne, atroce, en Espagne d'abord, puis en d'autres pays. La conflagration devient à peu près universelle. Presque seul, le Portugal demeure un oasis de paix, parce qu'il s'est montré docile aux avis de Notre-Dame.
    Instruits par la souffrance, hâtons-nous de l'imiter. Notre Mère nous y invite ; notre Mère dont le Cœur, navré de nos malheurs, est inlassable dans ses interventions miséricordieuses.
    Même à présent, si nous savons nous ressaisir, écouter le céleste Message, fuir le péché et faire pénitence, le châtiment pourra être très adouci et rapidement terminé.
    Que la crainte et l'amour s'unissent pour nous y décider : « Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous » (2), nous dit le divin Maître.
    « C'est dans la conscience individuelle que doit s'élaborer le redressement national et mondial. »
    Demandons-nous donc chacun, loyalement, devant Dieu, si nous acceptons avec résignation les douleurs qui nous atteignent et si nous accomplissons courageusement tous les devoirs que la situation impose plus impérieusement que jamais aux âmes qui veulent vivre de la foi et de la charité.
    Le péché qui se multiplie, le règne de l'égoïsme et de la sensualité chez un trop grand nombre de chrétiens sont parmi les causes profondes de l'immense épreuve de l'humanité, aussi ne peut-on travailler efficacement au retour de la paix et de l'amour fraternel parmi les hommes sans s'attacher à une réforme énergique de soi-même, à une prière plus fréquente et plus fervente, à une générosité plus grande dans l'esprit de pénitence et de réparation.
    N'oublions pas, n'oublions jamais que les exigences spirituelles et morales d'une vie vraiment chrétienne demeureront toujours les conditions sine qua non de la tranquillité dans l'ordre, c'est à-dire de la paix et de la prospérité de notre cher pays.
    Marie n'a jamais failli à aucun de ses devoirs.
    Puisons dans le Cœur de notre Mère admirable les nobles audaces et les saintes énergies qui feront de nous de véritables chrétiens et d'excellents français.

    PRIÈRE (Sub tuum)

    Nous avons recours à votre protection, sainte Mère de Dieu, ne rejetez pas les prières que nous Vous adressons dans nos besoins ; mais délivrez-nous toujours de tous les dangers, ô Vierge glorieuse et bénie.

    Marie, notre Espérance, ayez pitié de nous.
    (300 j. - Pie X, 1906)

    (1) Psaumes.
    (2) Luc XIII, 3.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Un mois avec Marie - Onzième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    ONZIÈME JOUR
    Récitons le chapelet

    « N'oubliez pas de réciter le chapelet », disent chaque matin Marie-Rose et Olympia à leurs enfants au moment du départ. Les trois petits sont fidèles à cette recommandation. S'ils usent quelquefois d'un moyen expéditif, imaginé par Jacintha, pour concilier l'attrait du jeu et l'obéissance aux mamans, leur âge les excuse. Ils n'en chérissent pas moins la Très Sainte Vierge, et bientôt ils cesseront pour jamais d'abréger l'Ave Maria.
    Avant la troisième apparition de l'Ange dans la grotte de Cabeço, ils avaient récité pieusement le chapelet ; et plus fervemment encore ils l'avaient égrené le 13 mai 1917, peu avant la première visite de Celle qu'ils venaient d'invoquer.
    Très jeune, ravissante, les mains jointes à la hauteur de la poitrine, dans l'attitude de la prière, la Dame lumineuse se montre aux pastoureaux. Un chapelet de perles brillantes avec une croix d'argent pend à sa main droite.
    La conversation s'engage. Lucie, Jacintha et François reçoivent l'assurance d'aller au Ciel, à la condition, pour ce dernier, de réciter beaucoup de chapelets. La céleste Vision leur recommande à tous trois de « réciter le chapelet tous les jours avec dévotion pour obtenir la paix du monde ».
    Elle renouvelle cette demande le 13 juin, et, le 13 juillet, avec plus d'instances encore :
    « Il faut, dit-Elle, réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de la Sainte Vierge, pour obtenir la fin de la guerre par son intercession, car il n'y a qu'Elle qui puisse vous venir en aide. »
    Elle donnera à un estropié le moyen de gagner sa vie ; mais il doit « réciter chaque jour le chapelet en famille ». Et pour être exaucées, d'autres personnes doivent s'acquitter du même devoir.
    Plusieurs fois dans son extase, Lucie, se faisant l'écho de Notre-Dame, répète :
    « Oui, Elle veut qu'on récite le chapelet... Qu'on récite le chapelet ! »
    Cette prière est celle qui honore le plus la Vierge bénie, et partout : au champ, à l'atelier, dans la rue, en voyage..., il est aisé de le dire, en élevant vers Elle son esprit et son cœur. Ne manquons pas de le faire.
    Des nécessités de tous genres, privées et publiques, nous pressent actuellement de recourir à la bonté, à la puissance d'intercession de la Reine du Ciel. Les chapelets s'égrènent dévotement nuit et jour, sans interruption, dans certains diocèses. On les compte par milliards.
    Mais, Marie est notre Mère, notre filial amour se montrera-t-il moins fervent après le retour de la paix et de la prospérité qu'au temps de nos angoisses ?
    Non, notre foi ne sera point assez abâtardie, notre cœur assez refroidi pour jamais lui refuser ce tribut de louanges et de tendresse.
    C'est pour toujours qu'il nous faut prendre la sainte habitude de ne pas laisser s'écouler un seul jour sans réciter dévotement le chapelet, avec les nôtres, si nous avons le bonheur de vivre en famille.
    Des flots de grâces y sont attachés.

    PRIÈRE

    Je Vous loue et je Vous salue, ô très douce Vierge, en cette intime union, qui Vous unit à Dieu plus que toutes les créatures, et pour suppléer, ô tendre Mère, à toutes les négligences que j'ai commises dans votre service, je Vous offre le très auguste Cœur de Jésus-Christ avec tous les sentiments d'amour et de fidélité filiale qu'Il Vous a témoignés d'une manière si excellente sur la terre, et qu'Il Vous témoigne éternellement dans le Ciel.
    Ainsi soit-il.


    Notre Dame du Très Saint Rosaire,
    priez pour nous.

    (300 j.)

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Un mois avec Marie - Dixième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    DIXIÈME JOUR
    Notre Mère toute belle !

    Notre-Dame des sept douleursDe sa noblesse originelle, l'homme conserve au fond du cœur certaines aspirations très hautes. Il est, d'après le poète, « un dieu tombé qui se souvient des Cieux ».

    Indulgent pour ses propres faiblesses, il se choque d'en trouver chez les autres, où il aimerait à rencontrer la beauté sans ombre.
    Nul n'égale à ses yeux la femme qui lui a donné le jour l'enveloppant de sa tendresse, cependant il se surprend parfois à rêver d'un amour transcendant, d'une Mère idéale.
    Cette Mère, le Sauveur nous l'a donnée, c'est la Sienne ! Il s'en est défait, pour ainsi dire au Calvaire, afin qu'Elle soit davantage à nous.
    Plus belle que le lys royal, plus lumineuse que l'étoile du matin, radieuse comme le soleil levant, Elle éclaire nos obscurités, réjouit nos tristesses. Ses vertus parfaites, sa pureté plus qu'angélique nous jettent dans le ravissement. Tota pulchra es, Maria !
    « Vous êtes toute belle, ô Marie !... Vous êtes la gloire de Jérusalem, Vous êtes- la joie d'Israël, Vous êtes l'honneur de votre peuple !... »
    L'amour que la Vierge bénie nous a voué parmi les souffrances et les larmes nous attire, nous captive avec une douceur sans pareille.
    Nous lui avons coûté cher à notre « Maman du Ciel », plus cher qu'à notre mère de la terre. Le mystère de ses douleurs commence avec sa mission de co-rédemptrice dès la première heure de l'Incarnation, ne cessant de creuser en son Cœur des abîmes à peine figurés par les glaives dont on nous le représente transpercé.
    Et c'est pour nous, pécheurs, ses enfants adoptifs, qu'Elle s'est plongée dans la douleur vaste comme la mer :
    Velut mare contritio tua : C'est pour nous, qu'unie au Père céleste, elle a sacrifié son Unique, son Premier-Né.
    « Femme, voilà ton fils », lui a dit Jésus mourant. Tel est le testament du Bien-Aimé. Alors le Cœur de Marie se dilate, elle y reçoit avec saint Jean, le monde entier. Martyre de l'amour, Elle devient dans l'angoisse et par sa fécondité spirituelle, la Mère de tous les Élus.
    Quel retour cela réclame de notre part !
    Si l'enfant ne peut manquer de respect, de gratitude et d'affection envers sa mère de la terre sans provoquer un sentiment d'horreur, combien plus odieuse pareille conduite à l'égard de notre toute bonne, toute aimante Mère du Ciel.
    Son dévouement est admirable, unique. Et pourtant, parmi ses fils, nombreux sont ceux, dénaturés, qui l'outragent...
    Dans sa maternelle affliction, Notre-Dame nous invite à réparer pour ces ingrats et à « faire amende honorable pour tous les blasphèmes et offenses contre son Cœur Immaculé. »
    Répondant à son appel avec l'élan le plus filial, aimons-la pour tous ceux qui l'oublient, la méconnaissent et la blessent, soyons fidèles aux pratiques de piété qui l'honorent, et surtout donnons-lui la consolation de retrouver en nous, en chacun de nous, les vertus dont Elle fut toujours le parfait Modèle.
    Redisons-lui souvent avec saint Bernard :
    « Ô Marie, qui ravissez les cœurs, est-ce que Vous n'avez pas ravi le mien depuis longtemps ? Il Vous aime, il est à Vous sans réserve et pour toujours. »

    PRIÈRE

    Ô Marie, très délaissée, par tous les gémissements, par tous les soupirs de votre Cœur, par toutes les douleurs et par toutes les plaies de votre âme, je Vous en prie, daignez consoler mon âme à son dernier passage, lavez ses taches dans vos larmes, recevez-la entre vos bras maternels, comme Vous avez reçu le Corps inanimé de votre divin Fils, et conduisez-la aux joies éternelles. Ainsi soit-il.
    (Sainte Gertrude)

    Ma Mère... ma confiance !
    (300 j.)

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Un mois avec Marie - Neuvième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    NEUVIÈME JOUR
    Sauvons les pauvres pécheurs

    Crucifixion - Stabat MaterComment aimer Dieu en vérité sans aimer ses frères, surtout les pécheurs, et sans travailler selon ses possibilités, à les rapprocher du Seigneur ?...

    Songer à eux c'est également penser à nous, car si, par la Communion des Saints, la vertu de chacun profite à tous les fidèles ; par la solidarité humaine, le flot débordant des iniquités attire au monde entier des guerres, des révolutions, des calamités qui atteignent à la fois les innocents et les coupables.
    Et puis, ne dit-on pas : « Qui sauve l'âme de son frère sauve la sienne » ?
    Notre seul intérêt personnel nous pousserait donc à lutter contre le péché et à nous efforcer de convertir les pécheurs...
    D'autres motifs plus élevés, plus purs se joignent à celui-ci :
    « Voulez-vous souffrir pour la conversion des pécheurs ? » nous demande la Vierge bénie. Pourrions-nous le lui refuser ?...
    Son Cœur maternel chérit les pauvres égarés. Ils ont coûté si cher à son Jésus ! ...et à Elle-même !...
    « Debout au pied de la Croix » (1), Reine des martyrs, c'est en unissant son sacrifice à l'immolation sanglante de son « Fils du Ciel », qu'elle est devenue leur Mère.
    Elle ne peut se résoudre à les voir errer dans les pâturages empoisonnés comme brebis perdues, chancelant sur le bord de l'abîme éternel. Et son amour nous demande de partager ses sentiments :
    « Voulez-vous souffrir pour obtenir la conversion des pécheurs ? »
    Invitation qui fait écho à la maxime évangélique :
    « Aimez-vous les uns les autres comme je Vous ai aimés » (2).
    Et à cette autre parole, adressée par Notre-Seigneur à une âme privilégiée : « La soif que j'éprouve de sauver le plus grand nombre d'âmes possible m'en fait chercher de généreuses que je puisse associer à mon œuvre d'Amour » (3).
    Les âmes égarées ne se sauvent pas si l'on ne fait rien pour elles. Le Christ, notre divin Modèle, a prié, souffert pour leur salut ; Marie a partagé ses sacrifices : sachons les imiter.
    Personne ne peut imaginer la puissance d'une âme juste sur le Cœur de Dieu en faveur d'autres âmes.
    « Une âme juste peut obtenir le pardon pour mille criminels », déclarait le Sauveur à sainte Marguerite-Marie. Qu'une surnaturelle tendresse nous incline vers tous nos frères. Les plus coupables sont ceux qui ont le plus grand besoin de notre compassion et de notre secours.
    Répandons d'abord le bienfait du bon exemple. Sachons nous faire tout à tous par une aimable et serviable charité. Glissons un bon conseil lorsqu'il est à propos.
    Mais surtout, armons-nous de prière, de pénitence. Offrons nos travaux, nos bonnes œuvres, nos communions, nos fatigues et nos épreuves pour les malheureux pécheurs.
    Ne cessons point de les confier à notre Mère du Ciel, en la priant de nous aider à leur faire du bien et à les convertir.

    PRIÈRE

    Multipliez, ô Marie ! multipliez sans cesse les traits de votre bonté admirable pour tant d'aveugles et d'insensés qui courent à leur malheur éternel. Vous êtes la Reine des miracles, faites-en-des enfants soumis et dociles. Ils vous loueront et béniront à jamais, avec Jésus, votre Fils, durant les siècles des siècles.

    Refugium peccatorum, ora pro nobis. Ainsi soit-il.

    Marie, Mère de grâce, Mère de Miséricorde, protégez-nous contre l'ennemi et recevez-nous à l'heure de la mort.
    (300 j. - plénière une fois le mois.)

    (1) Stabat.
    (2) Joan. XIII, 34.
    (3) Notre-Seigneur à B.-C. Ferrero.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Un mois avec Marie - Huitième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    HUITIÈME JOUR
    J’aime le Christ !

    L'Homme des douleurs, Hans MemlingPlus que l'Ange et plus que l'homme, Notre-Dame sait ce que nous devons à Dieu. Elle connaît sa Grandeur suprême, sa Souveraineté. Par un merveilleux privilège, Elle a senti battre près de son propre Cœur, dans son sein virginal, le Cœur de l'Éternel, épris d'un Amour Infini pour les créatures qu’Il a tirées du néant.

    Cela lui permet de sonder mieux que nous la malice du péché.
    Tout ce qui atteint son Fils adoré : crimes, blasphèmes, fautes de tous genres, blesse son Cœur maternel jusqu'en ses profondeurs,
    C'est pourquoi la Vierge-Mère nous demande en premier lieu, de « réparer les péchés si nombreux qui offensent la divine Majesté ».
    Entendons la plainte douloureuse du Sauveur : « J'ai cherché des consolateurs et je n'en ai pas trouvé » (1).
    Avant sa Passion, Notre-Seigneur invite ses apôtres, ses disciples à le suivre : « Levez-vous... Allons » (2). Au moment de l'agonie, Il prend avec lui Pierre, Jacques et Jean. Ceux-ci s'endorment... Tous l'abandonnent...
    Au Calvaire, Marie, saint Jean et les saintes femmes représentent seuls le groupe des fidèles. Ce groupe subsiste encore.
    Il y a actuellement dans le monde des femmes, des jeunes filles, des mères de famille qui réparent, qui expient pour tous avec une générosité admirable.
    Aimer l' « Amour » pour ceux qui l'ignorent, pour ceux qui le délaissent, pour ceux qui le méprisent, pour ceux qui l'outragent, voilà l'intime aspiration qui les anime parmi l'accomplissement de tous leurs devoirs.
    Unissons-nous à cette élite cachée. Faisons de notre vie l'acte perpétuel, ininterrompu d'un indéfectible dévouement au Sauveur ; une protestation d'amour capable de couvrir les clameurs de la haine et les cris du blasphème.
    Durant sa vie mortelle, le regard de Jésus pouvait toujours se reposer avec complaisance sur sa divine Mère et trouver en Elle un dédommagement aux iniquités et froideurs de la terre.
    Qu'il en soit ainsi avec nous.
    Que notre « Maman du Ciel » nous serve d'entraîneuse. Efforçons-nous de placer nos pas dans la trace des siens. Il en coûtera d'abord à notre lâcheté ; mais les premières victoires remportées sur nous-mêmes, élargiront nos ambitions. Bientôt, nous comprendrons mieux la valeur surnaturelle de la souffrance : cette inséparable du Christ et de sa sainte Mère ici-bas. Lorsqu'elle se présentera, dépassant les causes humaines qui la provoquent bien souvent, nous l'accueillerons comme un don royal, un vrai don du Ciel puisqu'elle doit nous y conduire.
    Elle nous placera auprès de l'Homme des Douleurs, nous permettant de Le consoler. Ce qui atteint le plus cruellement son Cœur en nos offenses, c'est la méconnaissance, le mépris qu'elles comportent, de ses adorables Tendresses de Père, d’Époux et d'Ami.
    « L'Amour n'est pas aimé ! » gémissent tous les Saints.
    Par notre amour pratique et fervent, réparons donc les ingratitudes et les outrages du grand nombre.
    Dans notre entourage au moins, que les glaces de l'indifférence disparaissent au contact de notre ardente charité : une charité aimable, expansive, se servant de tout pour répandre sa flamme et la communiquer.
    Préparons, hâtons le règne des Cœurs Sacrés de Jésus et de Marie sur la terre.

    PRIÈRE

    Ô bonne Mère, apprenez-moi, je vous en conjure, apprenez-moi à aimer votre divin Fils ! Obtenez-moi une étincelle de ce pur amour dont votre Cœur brûle pour Lui, ou prêtez-moi votre Cœur, afin que je puisse dignement recevoir Jésus en moi.
    (Saint Pierre Claver)

    Bénis soient à jamais le Cœur très aimant et le très doux nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et de la glorieuse Vierge Marie, sa Mère.
    (300 j.)

    (1) Ps 68, V, 21.
    (2) Joan. XIV, 31.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Un mois avec Marie - Septième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    SEPTIÈME JOUR
    Faisons des sacrifices

    Détail du retable du XVe siècle de l’église de Pignans (Var)Écoutons la requête qui nous est adressée par notre céleste Reine, aussi bien qu'aux petits Voyants de Fatima :

    « Voulez-vous offrir à Dieu des sacrifices et accepter toutes les souffrances qu'Il vous enverra en réparation des péchés si nombreux qui offensent sa divine Majesté ?
    « Voulez-vous souffrir pour obtenir la conversion des pécheurs, pour réparer les blasphèmes ainsi que toutes les offenses faites au Cœur Immaculé de Marie ? »
    Sans hésiter, avec élan et enthousiasme, Lucie, au nom des trois enfants, a répondu : « Oui, nous le voulons ! » Nous savons dans quelle mesure ils ont tenu leur engagement.
    Et nous, qu'allons-nous faire ?
    Mériterons-nous le geste de tendre complaisance qui accueillit la générosité de ces petits ?
    Ils se sont élevés jusqu'à l'héroïsme. Cela nous effraye, nous n'osons pas nous engager...
    Mais serons-nous donc incapables de ce que ces jeunes innocents ont pu ?...
    Trêve à la pusillanimité !
    Les voies, d'ailleurs, ne sont pas également hérissées d'épines pour tous. Certains en rencontrent davantage et d'autres moins. Se trouva-t-il, d'ailleurs, un « ferblantier » sur notre route, Dieu nous accorderait à nous aussi, la grâce nécessaire pour supporter ses persécutions et déjouer ses embûches.
    Que nous le voulions ou non, les souffrances de la vie s'imposent, puisque la vie est le temps de l'épreuve. Certains les subissent en maugréant, ce qui les alourdit. D'autres, plus avisés, les acceptent de bon gré et s'en constituent un trésor de mérites.
    Rangeons-nous résolument dans cette dernière catégorie et, faisant un pas de plus, allons jusqu’aux sacrifices volontaires demandés par notre « Maman du Ciel ».
    Sans avoir recours aux « orties » du chemin, tout nous en fournira la matière et nous pourrons, chaque jour, en recueillir une ample moisson. Signalons simplement quelques-unes de ces paillettes d'or, propres à nous enrichir. Notre générosité saura en allonger la liste : regards curieux réprimés ; légères incommodités, intempéries des saisons : froid, chaleur supportés sans mot dire ; petits actes d'oubli de soi, d'abnégation, de dévouement ; observance stricte de la modestie chrétienne aux dépens de la mode : ce tyran qui tue tant d'âmes !... Mortification de l'amour-propre aux mille formes renaissantes. Sans oublier la précieuse « minute de silence » qui, souvent renouvelée, nous arrache aux futilités vaines et nous conduit à la vie intérieure, prélude de la vie du Ciel.
    Non, ce ne sont pas les occasions de sacrifice qui nous manquent, pas plus qu'elles ne firent défaut aux enfants de Fatima et, mieux encore, à la Vierge bénie.
    Depuis sa Présentation au Temple jusqu'au sacrifice suprême du Calvaire, son passage sur la terre fut-il autre qu'une longue immolation ?...
    Contemplons son Cœur « transpercé » (1) et demandons-lui l'énergique vaillance qui ne reculera devant aucune souffrance, aucun sacrifice s'offrant à notre bonne volonté.
    « Si quelqu'un veut venir après Moi, nous dit le divin Maître, qu'il se renonce soi-même, qu'il porte sa croix chaque jour et qu'il Me suive » (2).

    PRIÈRE

    0 ma Souveraine, ô ma Mère ! souvenez-vous que je Vous appartiens. Gardez-moi, défendez-moi comme votre bien et votre propriété.

    Mère aimante, douloureuse, miséricordieuse,
    priez pour nous.

    (300 j.)

    (1) Prédiction de Siméon, St Luc II, 35.
    (2) St Matthieu XVI, 24.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Un mois avec Marie - Sixième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    SIXIÈME JOUR
    L’humilité

    « Voici la servante du Seigneur ! » (1).

    C'est la première parole de Marie qui nous ait été conservée.
    A l'heure où l'Ange la salue pleine de grâce, à l'instant où Elle devient la Mère du Sauveur, consciente du néant de la créature devant Dieu : de son propre néant, la Vierge s'abaisse au-dessous de tous : « Voici la... servante ! »
    Elle avait, semble-t-il, le droit de reconnaître sa supériorité parmi les humains ; mais non, Elle s'ignore.
    Tellement vraie, foncière est l'humilité de son Cœur, que même en son élévation unique auprès de l’Éternel, parlant aux plus pauvres enfants de la terre, Elle ne sait s'en départir.
    Lorsqu'Elle lui apparaît à Massabielle, Bernadette confuse, entend la Reine du Ciel lui adresser une prière :
    « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici quinze jours de suite ? »
    A Fatima, Celle qui aurait le droit d'intimer ses ordres, s'adresse sur le même ton aux petits Voyants :
    « Je viens vous demander de venir ici six mois de suite, le treize de chaque mois, à cette même heure. »
    Et dans la même apparition, Lucie, François et Jacintha entendent Notre-Dame leur exprimer ses désirs dans les termes d'une touchante déférence :
    « Voulez-vous offrir à Dieu des sacrifices, etc... »
    « Voulez-vous souffrir ?... »
    « VOULEZ-VOUS ?... »
    Mère de Dieu, la Vierge Marie se souvient toujours qu'Elle est « servante » : la servante de Celui auquel Elle a donné le jour.
    Et plus son divin Fils l'exalte, plus Elle est humble et se croit obligée de l'être.
    Cela nous confond. Nous avons peine à comprendre. Si diamétralement opposées sont nos façons de parler et d'agir !
    Tout pécheurs que nous sommes, nous ne songeons qu'à nous élever, à dépasser le prochain, à l'éclipser, le supplanter, le sacrifier au besoin à nos intérêts et à nos ambitions.
    Nous excellons dans l'art de mettre en relief ce que nous possédons, ce que nous sommes.
    Vainement l'Apôtre s'efforce de nous rappeler notre indigence native :
    « Qu'as-tu que tu ne l'aies reçu ? »
    « Que si tu l'as reçu, pourquoi t'en glorifier comme si tu ne l'avais pas reçu ?... » (2).
    Notre « moi » hypertrophique réclame fortune, autorité, première place, honneurs...
    Combien peu nous ressemblons à notre « Maman du Ciel » !...
    Apprenons de son Cœur parfaitement humble, que l'humilité, c'est la Vérité.
    Nous devons tout à Dieu, Auteur et Dispensateur de la vie.
    De plus, la comparaison loyale de ce que nous sommes avec ce que nous devrions être, du bien que nous pourrions faire et que nous n'accomplissons pas, achève de renverser nos prétentions sans fondement.
    N'ayons garde, pourtant, de nous décourager, car le sincère aveu de nos faiblesses et misères nous obtiendra tous les secours divins dont notre fol orgueil nous privait.
    Car « le Seigneur jette ses regards sur les humbles tandis qu'Il ne considère que de loin les orgueilleux » (3).

    PRIÈRE

    O Jésus vivant en Marie, venez et vivez en moi, dans l'esprit de votre sainteté, dans la plénitude de votre force, dans la perfection de vos voies, dans la vérité de vos vertus, dans la communion de vos mystères. Dominez sur toute puissance ennemie par votre Esprit, à la gloire de votre Père. Amen.
    (300 j.)

    Mère de Miséricorde, priez pour moi.

    (1) St Luc I, 38.
    (2) Ire Ep. St Paul aux Cor. IV, 7.
    (3) Ps CXXXVII, 7.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Un mois avec Marie - Cinquième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    CINQUIÈME JOUR
    Les Gloires de Marie

    Qu'elle est belle, Marie !

    Si belle, disait Bernadette, que lorsqu'on l'a vue, on voudrait mourir pour la revoir.
    Elle se montre à Fatima toute candeur, toute lumière, toute splendeur, et les petits voyants : Lucie, François, Jacintha, demeurent extasiés dans leur contemplation.
    Il faut un certain temps à Lucie pour se ressaisir et engager la conversation. La vision disparue, Jacintha à chaque instant s'exclame : « Oh ! la belle Dame ! mais qu'elle est belle ! »
    Qu'ont-ils vu ces privilégiés ? La forme humaine de la Vierge, son visage idéal, son sourire. Et c'est déjà beaucoup. Mais ont-ils pénétré le mystère de Celle qui, de tout temps, a existé dans les desseins éternels, y occupant une place unique, au-dessus des Anges et des hommes ?
    La sainte Église lui applique justement ces paroles du Livre de la Sagesse : « Le Seigneur m'a possédée au commencement de ses voies, avant qu'il créât aucune chose. J'ai été établie dès l'éternité et de toute antiquité, avant que la terre fût créée... Lorsqu'il préparait les cieux, j'étais présente...
    « J'ai trouvé partout le repas et une demeure dans l'héritage du Seigneur. Alors le Créateur de toutes choses m'a parlé et m'a fait connaître sa volonté ; Celui qui m'a créée a reposé dans mon tabernacle... Je me suis élevée comme le cèdre du Liban et comme le cyprès de la montagne de Sion, comme les palmiers de Cadès et comme les plants de rosiers de Jéricho... J'ai répandu une odeur de parfum comme la cannelle et le baume le plus précieux... » (1)
    Comment redire les gloires de Marie ?
    Associée à la Paternité du Tout-Puissant..., Épouse de l'Esprit-Saint..., elle est la Mère du Verbe Incarné.
    L’Infini se cache en son sein virginal pour devenant notre frère. Son Cœur Immaculé façonne le Cœur humain du Christ.
    Qui pourra dévoiler le merveilleux échange de ces deux Cœurs pendant neuf mois ?
    La Vierge livre tout son être, sa vie ; mais elle reçoit plus encore... Le Soleil de Justice l'inonde de ses clartés..., la Sainteté essentielle l'enveloppe, le Foyer même de l'Amour la transforme et l'embrase.
    Oh ! ravissant Miroir de la Divinité !
    Profondeurs ineffables du Cœur de Marie ! Et c'est avec ce Cœur fait pour un Dieu, avec ses tendresses réservées au Sauveur, que Marie aime l'humanité, que Marie aime chacun de nous.
    O Toute-Belle et Toute-Bonne ! Mère de Jésus et ma Mère, laissez-moi près de Vous oublier les laideurs de la terre et, rougissant de mes lâchetés, de mes fautes, m'appliquer de toutes mes forces à fuir le péché, ainsi que les occasions capables de m'y entraîner.
    Aidez-moi à conserver ou, si j'ai eu le malheur de la perdre, à recouvrer bien vite la « vie de la grâce », afin que Jésus demeure en mon âme comme en son temple vivant, et que votre Regard maternel se repose avec complaisance sur votre humble enfant.

    PRIÈRE

    Cœur de Marie, Cœur de ma Mère, pour la plus grande gloire du Sacré-Cœur de Jésus, votre divin Fils et mon Sauveur, j'unis à votre pureté, à votre charité, à votre humilité, à vos douleurs, tout ce que je dirai, ferai, penserai et souffrirai pendant ce jour, afin qu'il n'y ait rien en moi, ô ma Mère, qui ne soit un plaisir pour Jésus et un gain pour les âmes.
    (R. P. Barelle, S. J.)

    Ô Cœur très pur de ma Mère, je m'unis à Vous !

    (1) Livre de la Sagesse. Prov. 8.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Un mois avec Marie - Quatrième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    QUATRIÈME JOUR
    « Si vous ne devenez semblables à ces enfants… »

    Lucia, Francisco, JacinthaComment ne pas reconnaître dans les préférences du Cœur Immaculé de Marie, les préférences de son divin Fils ?

    Lorsque Jésus parcourait la Judée et la Galilée, Il aimait les enfants et les bénissait. « Laissez-les venir à moi », disait-Il, ne permettant point que l'on écartât leur troupe bruyante et parfois indiscrète.
    La Vierge témoigne, à son tour, une prédilection marquée pour « ces petits ».
    Lorsqu'Elle daigne se montrer à la terre, elle choisit même parmi les plus rustiques - parce que mieux préservés des souffles ternissants - ses confidents et messagers.
    Nommons Mélanie et Maximin de La Salette, Bernadette à Lourdes, les enfants de Pontmain, Estelle Faguette à Pellevoisin, et les chers Voyants de Fatima : Lucie, François, Jacintha.
    C'est de leur parfaite simplicité et de leur innocence qu'émane la douce attirance exercée par ces jeunes êtres sur le Cœur de l'Immaculée.
    Sans calculs, sans détours, l'enfant digne encore de ce nom, se montre tel qu'il est ; il va droit à ce qui l'attire. Biaiser n'est pas son fait. Du qu'en dira-t-on, il n'a cure.
    Il ne soupçonne nullement, d'ailleurs, les malveillances, jalousies, méchancetés humaines. Il ne les connaîtra que trop en grandissant !
    Récemment sanctifié par le Baptême, dans sa première beauté, son âme est une fleur, un blanc lys tourné vers le Ciel. Et Marie trouve en elle comme un reflet de sa virginale splendeur.
    Les charmes de sa petitesse toute simple, toute pure sont conquérants en leur inconscience même. Mais les qualités de l'enfance sont-elles infailliblement destinées à disparaître avec les années, étouffées par l'expérience quotidienne de la vie ? « Si vous ne devenez comme de petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des Cieux » (1), disait le divin Maître à ses disciples, à la foule, à tous.
    Il est donc nécessaire que ces qualités soient voulues et cultivées, conservées ou recouvrées par « les grands ».
    Elles prennent alors le nom de vertus, et Notre-Dame en apprécie la valeur, car elles ne poussent des racines profondes que par l'effort, la lutte contre l'orgueil et les passions aux productions multiples.
    La Vierge aima saint Jean, l’Apôtre-Vierge ; elle chérissait également Madeleine, purifiée par les larmes du repentir et de l’amour.
    L’âme demeurée pure ou redevenue telle est d'une beauté surnaturelle. Dieu en personne rayonne en elle, « Il y éclate comme du centre d'un cristal ». Et le regard lumineux de cette âme, simplifiée par la grâce, peut se fixer sur sa « Maman du Ciel », dans une pieuse application à lui plaire, à l'imiter.
    Quels suaves rapports s'établissent dès lors, entre Marie et son humble fils de la terre ! Oh ! devenons petits enfants par la simplicité, la pureté ! Que notre devise soit :
    « Droit au but ! - Plutôt la mort que la souillure ! »
    « Bienheureux ceux qui ont le cœur pur parce qu'ils verront Dieu » (2).

    PRIÈRE

    Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d'enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion ; un cœur fidèle et généreux qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s'effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse ; un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu'au Ciel.
    (Père de Grandmaison, S. J.)

    Ô Marie conçue sans péché,
    priez pour nous qui avons recours à Vous. (300 j.)

    (1) St Matthieu XVIII, 3.
    (2) St Matthieu V, 8.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Jeudi 26 septembre 2013

    Calendrier liturgique

  • Méditation et Prières : Notre-Dame de Fatima

    Prière enseignée par l'Ange du Portugal aux enfants de Fatima
    (printemps 1916)

    « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime.
    Je Vous demande pardon
    Pour tous ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas
    Qui n'espèrent pas et qui ne Vous aiment pas. »

    Prière enseignée par l'Ange du Portugal aux enfants de Fatima
    (automne 1916)

    « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit
    Je Vous adore profondément et je Vous offre les Très Précieux
    Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ
    Présent dans tous les tabernacles de la terre
    En réparation des outrages, sacrilèges et indifférences
    Par lesquels Il est Lui-même offensé.
    Par les mérites infinis de Son Très Saint Cœur
    Et du Cœur Immaculé de Marie
    Je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

    1ère Apparition de Notre-Dame le 13 mai 1917

    - Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après je reviendrai encore ici une septième fois.

    - Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?

    - Récitez le chapelet tous les jours afin d'obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.

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  • Lundi 25 mars 2013 : Lundi Saint

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