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marguerite-marie - Page 3

  • Les apparitions du Sacré-Cœur à Sainte Marguerite-Marie

    Aujourd’hui des sublimes paroles résonnent encore alors qu’elles ont été prononcées dans le recueillement d’un humble couvent il y a presque 330 ans.
    Ces mots ont été adressés à une sœur du couvent Sainte Marie de la visitation à Paray le Monial. Il s’agit de Sainte Marguerite-Marie Alacoque.
    (Durée : 15:39)

    Vidéo

  • Fête du Sacré-Coeur : Méditation

    « L’hérésie qui caractérise l’esprit de la société actuelle pourrait être à bon droit appelée laïcisme, en tant qu’elle veut abaisser le divin et le surnaturel au niveau des institutions humaines, et qu’elle tente de faire entrer l’Église dans l’orbite des forces de l’État. En face du judaïsme et de la maçonnerie qui s’obstinent toujours dans leur haine furieuse contre Jésus : Toile, toile, crucifige, les catholiques contaminés par ce laïcisme et ce libéralisme cherchent, comme Pilate, un juste milieu et ils sont prêts à renvoyer le Christ absous, pourvu qu’auparavant Il se soit laissé arracher le diadème royal qui ceint son front, et qu’il se contente de vivre en sujet de la divinité de César.

    Contre cette double insulte sacrilège, le Pontife suprême proteste à la face du ciel et de la terre qu’il n’y a pas d’autre Dieu que le Seigneur, et il institue la double fête du Christ-Roi et de l’Octave du Sacré-Cœur. L’une est la solennité de la puissance, l’autre celle de l’amour.

    Le Bréviaire romain devant s’enrichir d’un office pour l’Octave du Sacré-Cœur, le Souverain Pontife voulut que la liturgie de cette solennité fût entièrement refondue. On sait que l’office du Sacré-Cœur avait autrefois un certain caractère fragmentaire et sporadique, qui reflétait bien l’incertitude des théologiens chargés de sa rédaction. C’était un peu un office de l’Eucharistie, un peu celui de la Passion, sans parler des lectures du troisième nocturne, glanées de-ci de-là dans la Patrologie. Or, Pie XI — qui, sur sa table de travail a toujours devant les yeux une belle statue du Sacré-Cœur, auprès duquel il a coutume de chercher son inspiration quand il traite les affaires de l’Église — a voulu un office parfaitement organique, c’est-à-dire où resplendît l’unité, et qui mît aussi en pleine lumière le caractère spécial de la solennité de la fête du Sacré-Cœur, laquelle ne veut être une répétition ni de celle du Saint-Sacrement ni des offices quadragésimaux de la Passion.

    Il nomma donc une commission de théologiens chargés de rédiger le nouvel office ; mais à leurs travaux il présida lui-même ; en sorte qu’après un semestre d’études, à l’aurore de son jubilé sacerdotal, Pie XI a pu offrir au monde catholique la nouvelle messe et l’office pour l’Octave du Sacré-Cœur.

    La pensée qui domine toute la composition est celle qu’exprima Jésus Lui-même quand, par l’intermédiaire de sainte Marguerite-Marie, Il demanda à la famille catholique l’institution de cette fête : "Voici le Cœur qui a tant aimé les hommes, et qui en est si peu aimé !"

    Il s’agit donc d’une fête de réparation envers l’Amour qui n’est pas aimé ; réparation qui fait d’ailleurs amende honorable en glorifiant les pacifiques triomphes de cet Éternel Amour. »

    Bienheureux Cardinal Schuster (1880-1954), Liber Sacramentorum - Notes historiques et liturgiques sur le Missel Romain (T.7), Vromant, Bruxelles, 1931.

    NB : Les 9 tomes du Liber Sacramentorum du Cardinal Schuster peuvent être téléchargés sur l'excellente et très riche "Bibliothèque Liberius", qui a mis en ligne un millier d'ouvrages religieux, scannés au format pdf.

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  • Juin : mois du Sacré-Coeur - 1er jour

    Premier jour : Le Sacré Cœur est tout pour l’âme fidèle

    Réjouis-toi donc, ô âme, dans le Cœur de ton Jésus ! En lui, tu es tout ce que tu es, et hors de lui, tu ne peux être rien, puisqu’il est pour toi toutes choses. Il est ton ciel, d’une étendue infinie et d’une dignité surnaturelle. Pour toi, il est la source dont les eaux rafraichissantes apaisent la soif des eaux de la terre. Il est l’air vivifiant, dont l’aspiration entretient la vie divine. Il est un feu ardent, qui ne dit jamais ; C’est assez d’amour. Il est ton trésor, ton aliment, le lit de ton repos, ton époux, ta lumière, ton père. Il est tout pour toi.
    Entre donc, âme bénie, dans la demeure que ton Jésus t’a préparée. Entre dans ce tabernacle admirable. Entre dans le paradis de la régénération. Dans cette terre promise et bénie du Cœur de ton Jésus, tu savoureras la douceur même de Dieu, la miséricorde de Dieu, la pureté de Dieu. Puisses-tu le comprendre et ne jamais chercher autre chose ! Alors tu pourras chanter avec le prophète : Ah ! qu’elle est noble, la part qui m’est échue ! Béni soit le Seigneur qui m’a donné l’intelligence !
    Ubertin de Casal (1259-v.1330)

    Exemple : L’abîme
    Sainte Marguerite-Marie, dans une page célèbre de ses révélations, nous représente le Cœur de Jésus sous la figure d’un abîme infini : « Le Sacré Cœur, dit-elle, est un abîme d’amour. Si nous sommes dans un abîme de privations et de désolations, entrons dans ce divin Cœur ; c’est toute notre consolation, dans laquelle il nous faut perdre sans désirer d’en sentir la douceur… Si vous vous trouvez dans un abîme de faiblesse, où vous tombez à tout moment, allez vous abîmer dans la force du Sacré Cœur qui vous fortifiera et vous délivrera. Si vous êtes dans un abîme de misères, allez les abîmer dans ce Cœur adorable qui est tout rempli de miséricorde. Si vous vous trouvez dans un abîme de ténèbres, il vous revêtira de sa lumière, à laquelle il faut vous laisser conduire… Quand vous vous trouverez dans le trouble et l’inquiétude, allez vous abîmer dans la paix de ce Cœur adorable que personne ne pourra vous ôter. Si vous vous trouvez dans un abîme de crainte, abîmez-vous dans celui de la confiance au Sacré Cœur, de là, vous ferez céder la crainte à l’amour.

    Page d’histoire :
    Un jour de l’octave de la fête du Saint Sacrement de l’année 1675, Sainte Marguerite-Marie était en adoration dans la chapelle de son monastère. Comme elle se sentait pressée de rendre à Jésus amour pour amour : « Tu ne peux m’en rendre un plus grand, lui dit le Sauveur, qu’en faisant ce que je t’ai tant de fois demandé. » Et, lui découvrant son Cœur, il lui dit avec une tendresse ineffable :
    « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné, jusqu’à s’épuiser et se consumer, pour leur témoigner son amour.
    Pour toute reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes par les mépris, les irrévérences, les sacrilèges et la froideur qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour.
    Mais ce qui m’est encore plus sensible, c’est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui me traitent ainsi.
    C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à faire une fête particulière pour honorer mon Cœur, en lui faisant réparation par une amende honorable, en communiant ce jour-là pour réparer les indignes traitements qu’il a reçus pendant le temps qu’il a été exposé sur les autels.
    Je te promets que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur et qui s’emploieront à le lui faire rendre. »

    ☞   Des précisions dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur, concernant les grandes révélations à Sainte Marguerite-Marie – voir les années 1673-1675

    Bouquet spirituel :
    Les trésors de bénédiction et de grâces que le Cœur de Jésus renferme sont infinis. Je ne sache pas qu’il y ait un exercice de dévotion dans la vie spirituelle qui soit plus propre à élever en peu de temps une âme à la plus haute perfection.
    Sainte Marguerite-Marie (1648-1690)

    Je vous salue, ô très auguste plaie, source miséricordieuse de toutes les grâces et de toutes les faveurs qui coulent sur le monde. En vous les pécheurs trouvent leur pardon, les martyrs leur courage, les vierges leur chasteté, les familles l’union et la concorde et les religieux le zèle pour leur perfection.
    Saint François de Borgia (1510-1572)

    Pratique :
    Se confesser et communier le premier vendredi du mois.

    Oraison jaculatoire :
    Cœur de Jésus, qui brûlez d’amour pour nous, enflammez nos cœurs d’amour pour vous.

     

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    http://chemindamourverslepere.com


    "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
    Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
    Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
    et
    "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
    Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
    Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.

  • 10 mai : Méditation

    « "Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux" (Lc 6,36) ; "Heureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde." (Mt 5,7) ... Nous jeter dans le feu de la miséricorde de Jésus, loin de nous conduire sur les chemins de la facilité, du relâchement, de la passivité, de l'infantilisme, nous rend de plus en plus désireux de lui rendre grâce en l'aimant en retour. "Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t'aime", dit humblement Pierre à Jésus. La miséricorde est l'attitude juste d'un coeur qui aime sans retour sur soi un autre coeur broyé par la misère. Découvrir cette miséricorde, l'accueillir, c'est sortir de notre enfermement en nous-mêmes pour être envoyés afin de la faire connaître et de la proposer.

    Sainte Marguerite-Marie au XVIIe siècle, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus à la fin du XIXe siècle, sainte Faustine au XXe siècle sont, parmi d'autres, les grands témoins de la miséricorde du Christ. Toutes trois, chacune à leur manière, dans le langage et la culture de leur époque, selon les circonstances propres à leur temps [...] nous invitent à faire retour au coeur de l'Evangile, spécialement au coeur de la Pâque du Christ. Leur vie et leur message nous aident, non pas forcément à être libérés de nos peurs, car la peur fait partie de notre condition limitée et fragile, mais à les vivre sous la lumière d'un rayon de confiance et de joie. Elles nous redisent à leur façon le salut de Jésus ressuscité : "La paix soit avec vous" ! La paix soit en vous !

    "Oui, que ta paix, ô Christ ressuscité, soit avec nous et en nous ! Que ta miséricorde, Père, soit notre paix au sein même de nos peurs et de nos angoisses ! Toi qui es la miséricorde du Père et du Fils, Esprit-Saint, comble-nous de la paix qui est la Vie même de la Trinité." »

    Mgr Bouchex, Il est la Résurrection et la Vie, Parole et Silence, 2006.

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