St Justin, martyr
Mémoire des Sts Tiburce, Valérien et Maxime, martyrs
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St Justin, martyr
Mémoire des Sts Tiburce, Valérien et Maxime, martyrs
Depuis 1993, à l’initiative du Mouvement juvénile missionnaire des Œuvres pontificales missionnaires en Italie, le 24 mars de chaque année est célébrée la Journée de prière et de jeûne en mémoire des Missionnaires martyrs. Le 24 mars 1980 fut assassiné le Bienheureux Oscar Arnulfo Romero, Archevêque de San Salvador, béatifié le 23 mai 2015 et, en cette Journée annuelle de prière et de jeûne, il est fait mémoire de ceux qui, de par le monde, ont versé leur sang pour l’Évangile. Cette année, la Journée coïncide avec le Jeudi Saint, ce qui fait que les communautés pourront la célébrer également à une autre date considérée comme plus opportune. La Journée est désormais célébrée dans différents pays du monde, promue par des Diocèses, des Instituts religieux et des réalités missionnaires.
Dans le cadre du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde que nous vivons actuellement, la Journée 2016 a pour thème « femmes et hommes de miséricorde ». Ainsi que l’écrit le Père Michele Antuoro, Directeur de Missio Italia, « ce sont eux qui ont su vivre la richesse de la mission de Jésus qui résonne dans les mots du Prophète : porter une parole et un geste de consolation aux pauvres, annoncer la libération à ceux qui sont prisonniers des nouveaux esclavages de la société moderne, restituer la vue à ceux qui ne parviennent plus à voir parce que courbés sur eux-mêmes et restituer à ceux qui en ont été privés » (Misericordiae Vultus). Jésus est le Visage de la Miséricorde du Père. En Lui, les visages du Père Andrea Santoro, du Bienheureux Mgr Oscar Romero, du Bienheureux Père Sandro Dordi… et de tant d’autres qui, comme les pièces d’une mosaïque, composent et nous révèlent l’icône d’un Père riche de miséricorde ».
Le matériel préparé pour l’animation de la Journée, téléchargeable à partir du site Internet de Missio Italia, comprend une réflexion théologique sur le thème de la Journée, les profils de quatre missionnaires assassinés, la liste des missionnaires tués en 2015 et un certain nombre d’esquisses de prière pour un Chemin de Croix, une liturgie pénitentielle, la Lectio, une Veillée de prière et une Adoration eucharistique.
- page téléchargement
- opérateurs pastoraux assassinés en 2015, et statistiques : fichier pdf / doc
- diaporama des 22 missionnaires martyrs
Source : Agence Fides (SL) (23/03/2016).
Mémoire des Sts Faustin et Jovite, martyrs
En certains endroits : St Claude la Colombière, religieux
St Tite, évêque
Mémoire de Ste Dorothée, vierge martyre
En certains endroits :
St Paul Miki et ses compagnons, martyrs du Japon
Sts Fabien, pape, et Sébastien, martyrs
Mémoire des Sts Marius, Marthe, Audifax et Abachus, martyrs
Mémoire de St Canut de Danemark, roi martyr
La mort de Canut IV de Danemark, Christian Arlbrecht von Benzon (1816–1849)
église Saint-Alban d'Odense, Danemark
(Crédit photo)
Du vendredi 29 janvier au jeudi 4 février 2016, l’Aide à l’Église en Détresse organise 5 événements à Paris, Nancy, Orléans, Rennes et Toulon pour rendre hommage aux chrétiens morts à cause de leur foi, en présence de témoins exceptionnels.
> Soirées dédiées
Pour la 8ème année consécutive depuis 2009, l’AED leur consacre une soirée toute particulière : la Nuit des Témoins. Une appellation qui évoque notamment les « nuits » de solitude que traversent les victimes de l’oppression. Égrenés durant la soirée, les noms des chrétiens tués dans l’année en Syrie, Vénézuela, Brésil, Mexique, Colombie… ponctueront les temps de prière silencieuse, chants, témoignages et méditations sur les fruits du martyre.
> Intervenants au cœur de l’actualité
Pour comprendre les difficultés que vivent des milliers de chrétiens dans le monde, l’AED fait appel à des personnalités remarquables.
(Pour en savoir plus sur nos témoins, cliquez ici)
> Tournée dans toute la France
« Tant de chrétiens continuent à être persécutés aujourd’hui dans le silence complice de nombreuses puissances » déclare le Pape François, le 7 septembre 2015. Pour leur rendre hommage, l’AED parcourt 5 villes de France.
« Prier et soutenir matériellement nos frères, c’est indispensable. Venir les entourer est aussi essentiel » exhorte Marc Fromager, directeur de l’AED France, présent tout au long de la tournée.
Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse).
Sts Innocents, martyrs
Les saints Innocents, Gravure de Gustave Doré
A deux jours de l'ouverture de l'année de la Miséricorde, le Pape François a invité chacun à la conversion. Au cours de la prière de l'Angélus, le Saint-Père est revenu sur l’Évangile du deuxième dimanche de l'Avent, qui nous présente la figure de Jean-Baptiste. La liturgie nous met à l'école, a expliqué le Pape, de celui qui prêchait "un baptême de conversion pour le pardon des péchés". « Pourquoi devons-nous nous convertir ? » nous demandons-nous peut-être, a poursuivi le Saint-Père qui a mis en garde les chrétiens contre la tentation de croire que la conversion ne concerne que les personnes athées devenant croyantes. En pensant comme cela, nous ne nous rendons pas compte que c'est justement cette prétention que nous devons convertir, celle que tout va bien, qu'après tout nous n'avons besoin d'aucune conversion.
Le Pape a ainsi demandé si nous éprouvions les même sentiments que Jésus. « Sommes-nous capables, quand nous subissons un affront, à réagir sans animosité, à pardonner avec le cœur celui qui demande pardon ? Quand nous sommes appelés à partager des joies ou des douleurs, savons-nous sincèrement pleurer avec ceux qui pleurent, nous réjouir avec ceux qui se réjouissent ? » a demandé le Souverain Pontife.
La voix de Jean-Baptiste crie encore dans les déserts contemporains de l'humanité a poursuivi le Pape, qui sont les esprits fermés et les cœurs durs. Et cette voix nous invite à nous demander si nous sommes en train de parcourir le juste chemin, fidèle à l’Évangile. Il a rappelé ainsi les paroles du prophète Isaïe : "préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route" (Is, 40). Il s'agit d'une invitation pressante à ouvrir notre cœur et accueillir le Salut de Dieu. Le Salut est offert à tout homme, tout peuple, personne n'est exclu parce que Dieu souhaite que tous soient sauvés par le Christ Jésus, l'unique médiateur.
« Suis-je vraiment amoureux de Jésus ? Suis-je convaincu qu'il m'offre le Salut ? » a ainsi demandé le Saint-Père, qui a insisté sur la nécessité de faire connaître le Christ. Ce n'est pas du prosélytisme a-t-il expliqué, c'est simplement savoir ouvrir une porte. Pour trouver cette passion de faire connaitre le Christ, au travail, à l'école, dans tous les lieux de vie, nous avons besoin d'être courageux a conclu le Pape, « en abaissant les montagnes de l'orgueil et des rivalités, en aplanissant les sentiers de nos paresses et de nos compromissions. »
Source : Radio Vatican (OB).
Béatification hier au Pérou de Michael Tomaszek, Zbigniew Strzalkowski et Alessandro Dordi, martyrs
Trois martyrs, victimes des guérilleros péruviens du Sentier Lumineux, ont été béatifiés hier à Chimbote au Pérou : deux frères mineurs conventuels polonais et un prêtre italien, assassinés respectivement le 9 et le 25 août 1991 à Pariacoto et à Rinconada. Il s’agit des premiers martyrs béatifiés du Diocèse et du Pérou.
A Witness to the Life and Martyrdom of Friars Michal Tomaszek and Zbigniew Strzalkowski.
Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.
Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
Ce matin, au cours de l'audience générale Place Saint-Pierre, le Pape a évoqué son tout récent voyage africain :
Le Kenya tout d'abord, qui "est un pays représentant bien le défi mondial de notre temps, la protection de la création par la réforme du modèle de développement. Pour être équitable, il doit être inclusif et durable... Tout cela se reflète dans Nairobi, la plus grande ville d'Afrique orientale, où richesse et pauvreté coexistent. Mais ce scandale n'est malheureusement pas limité à l'Afrique. Il est partout. La coexistence de la richesse et de la pauvreté est un scandale, une honte pour l'humanité". Rappelant qu'il a tenu à encourager les kenyans à avoir soin des richesses de leur pays, de la richesse naturelle comme spirituelle, composée des ressources de la terre comme des nouvelles générations, mais aussi des valeurs qui constituent la sagesse du peuple. Dans un contexte aussi dramatique, j'ai eu la joie d'apporter les mots d'espérance de Jésus. Soyez forts dans la foi et n'ayez pas pas peur, tel était le thème de la visite. Une expérience de tous les jours, si simple et si humble, si noble et si digne..., si tragiquement et héroïquement témoignée par les jeunes tués à l'Université de Garissa le 2 avril, parce qu'ils étaient chrétiens. Que leur sang soit semence de paix et de fraternité au Kenya, pour l'Afrique et pour le monde".
En Ouganda, la visite du Pape était placée sous le signe des Martyrs à cinquante ans de leur canonisation par Paul VI. Pour cette raison, le thème choisi était 'Vous serez mes témoins'. "Toute la visite en Ouganda s'est déroulée dans la ferveur d'un témoignage animée par l'Esprit. Témoignage explicite des catéchistes,...témoignage des familles et de leur charité...qui luttent pour...servir les pauvres, les handicapés, les malades. Témoignage des jeunes qui, malgré les difficultés, conservent l'espérance et essayent de vivre l’Évangile en allant vers les autres. Autres témoins rencontrés, les prêtres, les religieux, les hommes et femmes consacrés courageux qui renouvellent quotidiennement leur oui au Christ et se consacrent avec joie au service du peuple de Dieu... Un témoignage multiforme, animé par l'Esprit, qui est le levain de la société toute entière, comme en témoigne le travail efficace accompli contre le Sida et dans l'accueil des réfugiés".
La troisième étape du voyage était la République Centrafricaine, le cœur géographique et spirituel du continent. Ma visite, a expliqué, le Pape, "était en fait mon premier objectif, parce que ce pays tente de sortir d'une période très difficile faite de conflits violents et de beaucoup de souffrances parmi la population. Donc, je voulais y ouvrir à Bangui, avec une semaine d'avance, la première Porte Sainte du Jubilé de la miséricorde, comme signe de la foi et de l'espoir des centrafricains et au-delà pour toutes les populations africaines qui ont le plus besoin de secours et de réconfort... L'invitation de Jésus à ses disciples, 'Passons de l'autre côté', en était le thème.... Cet 'Allez de l'autre côté' signifie tourner le dos à la guerre, à la division, à la pauvreté, et choisir la paix, la réconciliation et le développement. Mais cela suppose un passage qui doit prendre forme dans les esprits, les attitudes et les intentions des personnes". C'est pourquoi, a précisé le Saint-Père, est cruciale la contribution de toutes les communautés religieuses, l'alliance entre chrétiens de toutes les confessions. Ce partage de la prière et de l'engagement pour la paix implique aussi la communauté musulmane.
"Lors de la dernière messe, au stade de Bangui, j'ai voulu...renouveler notre engagement à suivre Jésus, notre espérance, notre paix...qui a le visage de la miséricorde. Ce dernière messe fut merveilleuse, pleine de jeunes ! Plus de la moitié de la population de la République Centrafricaine a moins de dix-huit ans. C'est une promesse pour que le pays aille de l'avant !".
Le Pape est ensuite revenu sur les missionnaires qui ont quitté leurs pays quand ils étaient jeunes. Il a raconté avoir rencontré à Bangui une religieuse italienne de 81 ans, ici depuis ses 24 ans". Les enfants l'appellent grand-mère ! Une autre, qui était sage-femme a fait naître 3.280 enfants. "Une vie entière pour la vie, pour la vie des autres... Et cette religieuse n'est pas seule, il y en a beaucoup. Beaucoup de sœurs, tant de prêtres, tant de moines qui ont offert leur vie pour annoncer Jésus-Christ".
"Je voudrais dire un mot aux jeunes : Pensez à ce que vous faites de votre vie. Pensez à cette religieuse et beaucoup comme elle qui ont donné leur vie et à ces milliers qui ont trouvé la mort. Le missionnaire ne fait pas du prosélytisme : La religieuse m'a dit que les femmes musulmanes s'adressaient à elle parce qu'elles savaient que, bonnes infirmières, elles les traitaient bien" sans prétendre les convertir. "Le témoignage missionnaire est la grande valeur héroïque de l’Église. Proclamer Jésus-Christ dans et par nos vies ! Je lance cet appel aux jeunes : Pensez à ce que vous voulez faire dans votre vie... Demandez au Seigneur de vous faire sentir sa volonté. Mais s'il vous plaît, n'excluez pas la possibilité d'être des missionnaires, pour apporter l'amour, l'humanité, la foi dans d'autres pays. Pas de prosélytisme, jamais !... La foi est prêchée avant tout par l'exemple, ensuite en paroles".
Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.12.15).
Résumé :
« Frères et sœurs, je veux rendre grâce pour le voyage que je viens de faire en Afrique. Il a commencé par le Kenya, où j’ai voulu encourager toutes les personnes que j’ai rencontrées à être solides dans la foi, à ne pas avoir peur, et à savoir profiter des richesses naturelles et spirituelles de ce pays ; en particulier la sagesse de son peuple et sa jeunesse. En Ouganda, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la canonisation des martyrs ougandais, chacun selon sa mission a été appelé à être, par la force de l’Esprit, témoin du Christ et levain pour la société tout entière. Je me suis rendu enfin en Centrafrique, pays qui cherche à sortir d’une période difficile de violences et de souffrances pour toute la population. J’ai eu l’occasion de rencontrer les communautés évangélique et musulmane. A Bangui j’ai ouvert la Porte Sainte du Jubilé, en signe de foi et d’espérance pour les Centrafricains, et pour tous les peuples d’Afrique. Le Seigneur est présent à son peuple, il le guide pour le faire passer sur l’autre rive. »
« Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Nous sommes entrés dans le temps l’Avent. C’est un temps d’espérance que le Seigneur nous propose de vivre pour mieux nous disposer à le recevoir dans notre vie et dans notre monde. Que la Vierge Marie vous accompagne sur votre route et vous conduise à son Fils.
Que Dieu vous bénisse. »
Source : site internet du Vatican.
Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.
Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
« Mes frères, rappelez-vous les fêtes de nos martyrs ou bien les sanctuaires où la foule se rassemble en certaines occasions. Rappelez-vous la ferveur du peuple et ses cris : en route, disent-ils, en route. Où irons-nous ? demandent les uns, et les autres répondent : nous irons en tel lieu, tel sanctuaire. Tous parlent, tous brûlent, et semblent ne former qu'une flamme. Ce feu unique, nourri par leurs paroles et leur foi, ce feu les entraîne vers un lieu de la terre ; mais comment décrire l'amour qui emporte au ciel ceux qui d'une même voix, s'écrient : Nous irons dans la maison du Seigneur (1) ?
Courons, courons. Nous irons dans la maison du Seigneur. Courons, sans nous lasser : là-bas, il n'est plus de lassitude. Courons vers la maison du Seigneur, et tressaillons d'allégresse avec ceux qui nous ont appelés, qui les premiers, ont contemplé notre patrie : Nous irons dans la maison du Seigneur, crient-ils de loin à ceux qui les suivent. Marchez, courez, même. Les apôtres ont vu cette maison, et nous hèlent : marchez, suivez-nous. Nous irons dans la maison du Seigneur.
Que répond chacun de nous ? Les paroles entendues m'ont fait tressaillir : Nous irons dans la maison du Seigneur. Prophètes et apôtres m'ont fait tressaillir ; tous m'ont dit : Nous irons dans la maison du Seigneur. »
1. Psaume 122 (121), 1.
St Augustin, Commentaire du Psaume 121 (2), Trad. F. Quéré-Jaulmes (P.L. 36, 1618-1629), in Les Chemins vers Dieu, Coll. Lettres chrétiennes N°11, Le Centurion / Grasset, Paris, 1967.
Icône de St André (Bulgarie)
Le Pape François, après une visite au sanctuaire anglican de Namugongo, s'est rendu ce samedi 28 novembre au sanctuaire catholique voisin, pour un messe en l'honneur des martyrs communs aux deux Églises, tués en 1886 par le roi Mwanga ll. Cette cérémonie s'est tenue devant une foule immense, avec deux millions de participants attendus. À noter dans l'assistance, la présence annoncée du Président ougandais Yoweri Museveni, mais aussi celle du roi Mutebi II (qui exerce dans la province du Bouganda une fonction essentiellement honorifique, tolérée par le gouvernement), descendant de la dynastie des Baganda, et donc, du roi Mwanga II, persécuteur des chrétiens à la fin du XIXe siècle.
Cette messe, concélébrée avec plusieurs dizaines d'évêques venus de plusieurs pays, était la plus importante de ce voyage du Pape en Afrique. Elle se tenait un petit peu plus de 50 ans après la canonisation, à Rome en 1964, des martyrs de l'Ouganda, 46 ans après la venue à Kampala du Pape Paul VI, et 22 ans après la visite de Jean-Paul II.
Dans son homélie, prononcée en italien, le Pape François a situé les martyrs ougandais dans la longue lignée des martyrs chrétiens à travers les siècles et les continents. « Depuis l’âge apostolique jusqu’à nos jours, un grand nombre de témoins est sorti pour proclamer Jésus et manifester la puissance de l’Esprit Saint. Aujourd’hui, nous rappelons avec gratitude le sacrifice des martyrs ougandais (...). Nous rappelons aussi les martyrs anglicans, dont la mort pour le Christ rend témoignage à l’œcuménisme du sang, a rappelé le Saint-Père, toujours très attaché à cette unité des chrétiens dans la fidélité à l'Évangile. Tous ces témoins ont cultivé le don de l’Esprit Saint dans leur vie et ont librement donné le témoignage de leur foi en Jésus Christ, même au prix de leur vie, et beaucoup dans un si jeune âge. »
Pour le Pape, le don de leur vie doit amener les chrétiens d'aujourd'hui à s'engager concrètement, avec patience et courage. « Si, comme les martyrs, nous ravivons chaque jour le don de l’Esprit qui habite en nos cœurs, nous deviendrons alors certainement ces disciples-missionnaires que le Christ nous appelle à être. Pour nos familles et nos amis sûrement, mais aussi pour ceux que nous ne connaissons pas, spécialement pour ceux qui pourraient être peu bienveillants et même hostiles à notre égard. »
Animés de cette charité, les chrétiens ougandais sont appelés à s'investir dans la vie de la nation, « à rejoindre ceux qui sont dans le besoin, à coopérer avec les autres pour le bien commun et à construire une société plus juste, qui promeut la dignité humaine, sans exclure personne, qui défend la vie, don de Dieu, et protège les merveilles de la nature, la Création, notre maison commune. »
Rendre hommage aux martyrs, ce n'est donc pas seulement honorer le passé de l'Église d'Afrique mais aussi et surtout bâtir son avenir : « On ne s’approprie pas cet héritage comme un souvenir de circonstance ou en le conservant dans un musée comme si c’était un joyau précieux, a insisté le Pape. Nous l’honorons vraiment et nous honorons tous les Saints, lorsque plutôt nous portons le témoignage qu’ils ont rendu au Christ dans nos maisons et à nos voisins, dans nos lieux de travail et dans la société civile, soit que nous restions dans nos maisons ou que nous nous rendions jusqu’au coin le plus reculé du monde. »
Source : Radio Vatican.
Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.
St Jean de la Croix, religieux (carme) et docteur de l'Eglise
(fête reportée au 14 décembre au nouveau calendrier)
En certains endroits : St André Dung-Lac, prêtre, et ses comp., martyrs du Vietnam
Avant la prière de l’Angélus place Saint-Pierre, ce dimanche 22 novembre 2015, le Pape François a dénoncé la « logique mondaine » qui « repose sur l’ambition et sur la compétition », qui « combat avec les armes de la peur, du chantage et de la manipulation des conscience ». Cette logique s’oppose à celle « évangélique, celle de Jésus », qui au contraire « s’exprime humblement et gratuitement, s’affirme silencieusement mais efficacement avec la force de la vérité ».
« Les royaumes de ce monde parfois se tiennent sur des abus, des rivalités, des oppressions, condamne encore le Souverain Pontife. Le règne du Christ est un règne de justice, d’amour et de paix ». Le Saint-Père s’appuie sur l’Évangile du jour, lorsque Jésus se présente devant Pilate comme roi d’un règne qui « n’est pas de ce monde ». Se trouve ici la contradiction de deux logiques : « cela ne signifie pas que le Christ soit le roi “d’un autre monde” mais roi “d’une autre façon” », explique le Pape.
« Si Jésus était descendu de la croix, il aurait cédé à la tentation du prince de ce monde, explique-t-il. Il ne veut se sauver Lui-même justement pour sauver les autres, pour pouvoir sauver chacun d’entre nous de nos péchés ». Car « qui regarde la Croix du Christ ne peut pas ne pas voir la surprenante gratuité de l’amour, poursuit-il. Dans l’échec de la croix se voit l’amour. Parler de puissance et de force, pour le chrétien, signifie faire référence à la puissance de la Croix et à la force de l’amour de Jésus : un amour qui reste solide et intègre, même face au refus, et qui apparaît comme l’accomplissement d’une vie vécue dans le don total de soi en faveur de l’humanité ».
Tout cela, l’un des « malfaiteurs » crucifié près de Jésus le comprend. Et supplie : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » « La force du règne de Jésus est l’amour, explique encore le Souverain Pontife : pour cette raison, la royauté de Jésus ne nous opprime pas, mais nous libère de nos faiblesses et misères, nous encourageant à parcourir les routes du bien, de la réconciliation et du pardon. Le Christ est un roi qui ne nous domine pas, qui ne nous traite pas comme des sujets, mais nous élève à sa même dignité. Il nous fait régner avec Lui car, comme le dit le Livre de l’Apocalypse, Il “a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père”. Mais régner avec Lui signifie servir Dieu et les frères ; un service provoqué par l’amour. Servir par amour, c’est régner : cela est la royauté de Jésus. »
Avant de prendre congé des fidèles, le Pape François leur a rappelé son départ pour le Kenya, l’Ouganda et la Centrafrique, dès mercredi. Il leur a demandé « de prier pour ce voyage, afin qu’il soit pour tous ces chers frères et [lui] un signe de proximité et d’amour ». Il a ensuite prié la Sainte Vierge Marie pour qu’elle bénisse « ses chères terres pour qu’il y ait là-bas paix et prospérité ». (AG)
Source : Radio Vatican.
« Hier, à Barcelone, ont été béatifiés Federico da Berga et vingt-cinq compagnons martyrs, tués en Espagne au cours de la féroce persécution contre l'Église du siècle dernier (1936). Ils étaient prêtres, jeunes profès en attente du sacerdoce, et frères laïcs appartenant à l'Ordre des Frères Mineurs Capucins. Nous confions à leur intercession tant de nos frères et sœurs qui, malheureusement, encore aujourd'hui, dans diverses parties du monde, sont persécutés en raison de leur foi dans le Christ. »
Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.
Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
St André Avelin, religieux
Mémoire des Sts Tryphon et Respice, martyrs, et Ste Nymphe, vierge martyre
St Charles Borromée, évêque
Mémoire des Sts Vital et Agricola, martyrs
St Jean Léonardi, religieux,
fondateur des Clercs réguliers de la Mère de Dieu
NB : depuis l’inscription au calendrier de St Jean Léonardi en 1940, St Denis et ses compagnons ne sont plus que commémorés dans l’Église universelle. Mais en France, la fête de St Denis l’emporte sur celle de St Jean Léonardi.
Sts Denis de Paris, évêque,
Le Retable de saint Denis (1415-1416), Henri Bellechose, Musée du Louvre, Paris
Mémoire de St Placide et ses compagnons, martyrs
St Placide, par Le Pérugin (v.1448-1523)