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maître - Page 2

  • Méditation : abandon en Dieu

    « Laissez-vous aux desseins de Dieu, et abandonnez-vous de nouveau à sa sainte conduite, pour être ce qu'il voudra. Le sage ignore les voies des oiseaux dans l'air : et vous ignorez encore plus les voies de Dieu sur vous et les desseins sacrés qu'il cache dans son sein. Adorez-les, je vous supplie, et donnez-vous à lui pour y entrer sans les connaître, jusqu'à ce qu'il vous fasse l'honneur de vous les découvrir. N'êtes-vous pas heureux d'ignorer la volonté de Dieu dans une chose pour vous sacrifier à tout, et pour embrasser avec amour tout ce qu'il peut demander en général de sa plus chère créature ?
    Soyez perdu en Dieu par amour et par grâce, comme votre chère moitié est déjà perdue et consommée dans sa gloire. Portez désormais en pénitence votre corps, qui vous retient encore au monde et qui empêche votre entière et parfaite consommation en Dieu. Je suis à vous, mon cher enfant, pour vous aider à finir et à achever le sacrifice que vous avez commencé. De bon coeur, je vous jetterais dans la fournaise qui doit vous consommer et qui vous doit réduire dans le rien de vous-même, pour vous faire être uniquement à ce souverain Maître. »

    Jean-Jacques Olier (1608-1657), in Abbé Cl. Peyroux, Les plus belles Lettres de consolation, G. de Gigord, Paris, 1917.

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  • 29 octobre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Le jour du Sabbat (Lc 13, 10-17)

    « Nous ne voyons pas que les paroles de la Genèse : "Au jour du sabbat Dieu s’est reposé de ses oeuvres" (2,2) se soient réalisées en ce septième jour de la création, ni même qu'elles se réalisent aujourd'hui. Nous voyons toujours Dieu au travail. Il n'y a pas de sabbat où Dieu cesse de travailler, pas de jour où il ne "fasse se lever son soleil sur les bons et sur les méchants et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes" (Mt 5,45), où il ne "fasse pousser l'herbe sur les montagnes et les plantes au service des hommes" (Ps 146,8)..., où il ne "fasse mourir et vivre" (1Sm 2,6).
    Ainsi, le Seigneur répond à ceux qui l'accusaient de travailler et de guérir le jour du sabbat : "Mon Père travaille jusqu'à maintenant, et moi aussi je travaille" (Jn 5,17). Il montrait par là que, durant le temps de ce monde, il n'y a pas de sabbat où Dieu se repose de veiller à la marche du monde et aux destinées du genre humain... Dans sa sagesse de Créateur il ne cesse d’exercer sur ses créatures sa providence et sa bienveillance "jusqu’à la fin du monde" (Mt 28,20). Donc le vrai sabbat où Dieu se reposera de tous ses travaux sera le monde futur, quand "s'enfuiront douleur, tristesse et gémissements" (Is 35,10), et que Dieu sera "tout en tous" (Col 3,11). »

    Origène (v.185-253), Homélies sur les Nombres, n°23 (Trad. SC 29).

  • 28 octobre : Méditation - Prière

    Colloque

    « O divin Roi, très aimable Jésus, mon Rédempteur, mon Sauveur, mon Epoux, mon Maître et mon modèle, je Vous renouvelle aujourd'hui la consécration totale de mon être, Vous suppliant de prendre une possession absolue de moi. Soyez mon Souverain, mon Dominateur, mon Guide ; dirigez et gouvernez-moi entièrement, afin que tout tourne à votre plus grande gloire. Soyez le souverain de ma mémoire, de mon intelligence, de ma volonté, de ma sensibilité, que je veux Vous assujettir complètement, Vous invitant à régner en moi.
    Votre règne est un règne de vérité, d'amour, de justice et de paix.
    Faites que votre règne de vérité s'établisse dans mon intelligence, détruisant toute erreur, supercherie ou illusion ; éclairez-moi de votre sagesse divine.
    Faites que votre règne d'amour s'établisse totalement dans ma volonté et la meuve, la stimule, la dirige toujours, afin que je ne sois plus mue par l'amour-propre ou les créatures, mais uniquement par votre Esprit. Rendez forte, généreuse, constante cette volonté faible, mesquine et rebelle, fixez-la dans le bien, fortifiez-la par l'exercice persévérant de la vertu, et par les dons de votre Esprit.
    Faites que votre règne de justice s'établisse dans toutes mes opérations de manière que toutes mes actions soient des oeuvres saintes, marquées de cette caractéristique et accomplies avec pureté d'intention et grande fidélité, dans l'accomplissement de votre sainte volonté.
    Faites que votre règne de paix s'établisse, non seulement dans mon âme, mais aussi dans ma sensibilité, de manière qu'elle soit harmonisée avec la partie supérieure, qu'elle concoure elle aussi à votre gloire et ne soit ni un retard, ni un obstacle à mon union avec Vous. »

    Soeur Carmela du Saint-Esprit, O.C.D., in P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année : Fête du Christ Roi, 5ème éd. T.II, 1963 (1ère éd. 1955).

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  • 10 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Guérison d'un homme à la main sèche (Lc 6, 6-11 ; cf Mt 12, 9-14 et Mc 3, 1-6)

    « N’admirez-vous point, mes frères, la bonté et la tendresse du Sauveur ? Il met cet homme au milieu d’eux, afin de les toucher par la seule vue de sa misère, et que la compassion prenant la place de la malignité et de l’envie, ils rougissent de perdre la douceur naturelle à l’homme pour agir avec une brutalité barbare et inhumaine. Mais ces coeurs de pierre, que rien ne peut amollir et qui semblent avoir déclaré la guerre à l’humanité, trouvent bien plus de délices à noircir la réputation du Sauveur, qu’à voir un miracle qui guérit cet homme. Ils montrent doublement leur malice, et par le dessein formé de contredire Jésus-Christ en tout, et par cette opiniâtreté si étrange avec laquelle ils s’opposaient à la guérison des autres...

    Jésus-Christ demeure dans sa douceur ordinaire. Il guérit ce malade et il leur répond pour faire retomber leurs piéges sur eux, pour nous apprendre la modération, et pour faire voir leur dureté inhumaine. Saint Luc remarque qu’il fit mettre cet homme "au milieu" des Juifs : non qu’il eût quelque crainte d’eux, mais pour les aider à rentrer en eux-mêmes et pour les toucher de compassion...

    "Alors il dit à cet homme : Etendez votre main, et l’ayant étendue elle fut rendue saine comme l’autre." Que font à cela les Juifs ? Ils sortent d’avec Jésus-Christ, ils s’assemblent et ils consultent entre eux pour lui dresser quelque piège...

    Il est à remarquer que plus Jésus-Christ faisait du bien aux hommes, plus ses ennemis s’en aigrissaient. S’ils le voient ou guérir les corps, ou convertir les âmes, ils entrent en furie, et ils cherchent les moyens de l’accuser. Lorsque chez le pharisien il change miraculeusement la pécheresse, ils le condamnent. Lorsqu’il mange avec les publicains et les pécheurs, ils le calomnient. Et ils conspirent ici pour le perdre, après qu’il a guéri cette main desséchée. Mais considérez, je vous prie, comme Jésus-Christ continue de faire son oeuvre. Il guérit les malades comme auparavant, et il tâche en même temps d’adoucir et de guérir les esprits. »

    Saint Jean Chrysostome, Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu, Homélie XL (1-2), in Oeuvres complètes (Tome VIII) traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît

  • 10 août : Méditation

    « Vous êtes membres de Jésus-Christ : quel bonheur ! mais quelle nécessité de souffrir en cette qualité ! Le chef est couronné d'épines, et les membres seraient couronnés de roses ! Le chef est bafoué et couvert de boue dans le chemin du Calvaire, et les membres seraient couverts de parfums sur le trône ! Le chef n'a pas un oreiller pour se reposer, et les membres seraient délicatement couchés sur la plume et le duvet ! Ce serait un monstre inouï. Non, non, ne vous y trompez pas : ces chrétiens que vous voyez de tous côtés, ornés à la mode, délicats à merveille, élevés et graves à l'excès, ne sont pas les vrais disciples ni les vrais membres de Jésus crucifié : vous feriez injure à ce chef couronné d'épines et à la vérité de l'Evangile, que de croire le contraire. O mon Dieu ! que de fantômes de chrétiens, qui se croient être les membres du Sauveur ; et qui sont ses persécuteurs les plus traîtres ; parce que, tandis que de la main ils font le signe de la Croix, ils en sont les ennemis dans leurs coeurs ! Si vous êtes conduits par le même esprit, si vous vivez de la même vie que Jésus-Christ, votre chef tout épineux, ne vous attendez qu'aux épines, qu'aux coups de fouet, qu'aux clous, en un mot qu'à la Croix, parce qu'il est nécessaire que le disciple soit traité comme le Maître, et le membre comme le chef. »

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), Lettre circulaire aux amis de la Croix (Paris, Oudin, 1917), cité in Raoul Plus, La folie de la Croix, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1926.

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    Jésus couronné d'épines - Gustave Doré (1832-1883)

  • 20 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Je dis d'abord un mot du sabbat, pour bien asseoir la question à l'égard de notre Christ, ce qui n'aurait pas lieu si le Dieu qu'il annonce "n'était le maître du sabbat." On ne demanderait pas pourquoi il abolit le sabbat, s'il était venu pour l'abolir. Or l'abolir était un devoir, s'il tenait sa mission d'un Dieu étranger, et personne n'eût témoigné de surprise en le voyant fidèle à sa mission. Ils s'étonnaient donc parce que prêcher le Dieu Créateur et porter atteinte à ses solennités, leur paraissait contradictoire. Et ici, afin de ne pas nous répéter chaque fois que l'adversaire appuie ses objections sur quelque |182 nouvelle réforme du Christ, mettons en tête de la question un point capital, et posons ce principe: chaque institution nouvelle souleva une discussion, parce que jusqu'à ce jour rien n'avait encore été ni publié, ni discuté sur une divinité nouvelle. Conséquemment, on ne saurait arguer de la nouveauté des institutions que le Christ promulguait une divinité étrangère, puisque cette nouveauté elle-même, signalée long-temps d'avance par le Créateur, cesse de surprendre dans le Christ. Il eût donc fallu préalablement exposer au grand jour la Divinité, pour introduire sa doctrine à la suite, parce que c'est le Dieu qui accrédite la doctrine, et non la doctrine qui accrédite le dieu; à moins que Marcion, au lieu de connaître par la voie du Maître ses Ecritures où tout est perverti, n'ait connu le Maître par la voie des Ecritures.

    Cela établi, je continue. Le Christ renverse le sabbat, dites-vous! Il ne fait que marcher sur les traces du Créateur. En effet, quand il lit porter pendant sept jours l'arche d'alliance autour des remparts assiégés de Jéricho, il viola aussi le sabbat, comme le pensent ceux qui attribuent au Christ la même infraction, ignorant que ni le Christ, ni le Créateur, n'ont manqué à la loi du sabbat...
    [...]

    Il est appelé "le maître du sabbat" parce qu'il le défendait comme sa propriété. L'eût-il anéanti? il en avait le droit. Connais-tu un plus légitime seigneur que le fondateur d'une institution? Mais tout maître qu'il était, il le respecta, afin de prouver que le Créateur ne l'avait pas détruit en faisant porter l'arche d'alliance autour de Jéricho. Encore une fois, c'était une œuvre divine recommandée par Dieu lui-même, et destinée à préserver les |185 âmes de ses serviteurs contre les hasards de la guerre.

    Qu'il ait témoigné quelque part son aversion pour les sabbats, d'accord. Mais ce mot, vos sabbats, indiquait suffisamment qu'il ne s'agissait point de ses propres sabbats, mais des sabbats de l'homme, célébrés sans la crainte de Dieu par un peuple chargé de prévarications, "qui n'aimait Dieu que du bout des lèvres, et non du fond du cœur." Telles n'étaient point ses solennités à lui, solennités d'accord avec sa loi, "légitimes, pleines de délices", et inviolables, comme il le déclare par le même prophète.

    Ainsi le Christ n'a pas profane le sabbat. Il en a conservé la loi, et quand il soutenait d'un peu de nourriture la vie de ses disciples qui avaient faim, et quand il rétablissait la main séchée du malade, répétant par ses actions non moins que par ses paroles : "Je ne suis pas venu détruire la loi, mais l'accomplir." Marcion ne lui a pas fermé la bouche par ce mol. Il a réellement accompli la loi, en interprétant l'esprit de la loi, en éclairant les hommes sur la nature de ses prohibitions, en exécutant ce qu'elle permet, en consacrant par sa bienfaisance un jour déjà sanctifié par la bénédiction du Père dès l'origine du monde. Il répandait dans ce jour les grâces divines que son ennemi n'eût pas manqué d'accorder à des jours différents, de peur de relever l'excellence du sabbat du Créateur, et de restituer à cette solennité les œuvres qu'elle réclamait. Si c'est également à pareil jour que le prophète Elisée rendit à la vie le fils de la Sunamite, tu reconnais donc, ô Pharisien, et toi aussi, Marcion, que le Créateur exerçait anciennement la bienfaisance, délivrait une ame et la sauvait de la mort le jour du sabbat. Ainsi mon Christ n'a rien fait de nouveau, rien que d'après l'exemple, la douceur, la compassion et la prédiction du Créateur; car il accomplit encore ici une prophétie qui regardait une guérison spéciale : "Mains tremblantes, vous vous êtes fortifiées, comme tout à l'heure les genoux débiles" du paralytique. »

    Tertullien (v.155- † après 220), Contre Marcion, Livre IV (XII), in "Oeuvres de Tertulien" Tome I, Trad. Eugène-Antoine de Genoude, Paris, Louis Vivès, 1852 (Seconde Edition).

    Source : Oeuvres de Tertullien.

  • 28 juin : Méditation

    « Aujourd'hui, en écoutant la voix de Jésus, il faut lui faire cet acte d'offrande : Oui, je m'offre à vous, ô Roi divin ! pour vous suivre le plus possible ; me voici prête, avec votre grâce, à tout endurer, à souffrir le mépris avec vous et comme vous, pourvu que ce soit votre gloire, votre volonté, en m'oubliant toujours moi-même : voilà ce à quoi je me détermine. Oui, je me presserai sur vos pas, ô Jésus ! oui, je vous imiterai, vous êtes tout pour moi ! vous êtes mon bonheur et ma vie ! Désormais je veux tout accepter : travail, peines, afflictions, souffrances ; je veux tout accepter, pourvu que vous me donniez la grâce. Ce sentiment, cette ardeur d'une âme dévouée ne peut qu'être très agréable au Coeur de Jésus ; et quoi qu'il puisse réserver à cette âme pour la rendre conforme à Lui-même, n'en doutons pas, le divin Maître sera toujours près d'elle pour la consoler, pour la soutenir, pour la fortifier. Ne craignez donc pas. Non, pas de crainte, Notre-Seigneur est un bon Maître. »

    P. Xavier de Ravignan s.j. (1795-1858), in Dernière retraite du R.P. de Ravignan donnée aux religieuses carmélites à Paris... novembre 1857 (4ème jour, I), Paris, Charles Douniol et Cie, 1872 (4ème éd.).

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  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 5ème jour

    Cinquième jour : Dieu est notre Maître

    Plus la Très Sainte Vierge avançait dans la connaissance de Dieu, plus Elle l’aimait. Comment, en effet, pourrait-on ne pas donner toutes les affections de son cœur à Celui qui réunit toutes les grandeurs, toutes les beautés, toutes les perfections dont les créatures que nous admirons le plus ici-bas ne sont que comme un pâle reflet ? S’il est encore des hommes qui n’aiment pas le Seigneur, qui ne pensent pas à Lui, dont les âmes ne s’élèvent point vers Lui, c’est qu’Il leur est inconnu. Ces malheureux ne savent pas que ce Dieu tout-puissant, le Créateur de l’univers, le Roi des rois, les a aimés le premier et d’un si grand amour, que pour les racheter de la damnation éternelle, le Verbe éternel, la seconde personne de la Sainte Trinité a voulu descendre du Ciel, naître dans une étable et mourir sur la croix. Oh ! ne sentons-nous pas que notre cœur est ému en considérant tant de marques d’amour ? Comprenons combien nous serions ingrats si nous n’aimions pas Dieu de toutes les forces de notre âme, plus qu’aucune des choses créées, plus que nous-mêmes, et si nous n’étions pas disposés à tout sacrifier pour son amour.

    Exemple. – Un jour que le saint curé d’Ars entendait les oiseaux chanter, il se prit à dire en soupirant : « Pauvres petits oiseaux, vous avez été créés pour chanter et vous chantez. L’homme a été créé pour aimer Dieu et il ne l’aime pas. Cependant le seul bonheur que nous ayons sur la terre, c’est d’aimer Dieu et de savoir qu’il nous aime. Etre aimé de Dieu, être uni à Dieu, vivre en la présence de Dieu, vivre pour Dieu, oh ! quelle belle vie… »

    Prière de Saint Bernard. – Ô notre puissante Souveraine, parlez pour nous à notre Seigneur Jésus-Christ ; qui peut mieux le faire que Vous, qui avez joui si intimement de ses entretiens sur la terre ? Demandez pour nous un grand amour de Dieu, la persévérance dans sa sainte grâce et le bonheur de mourir dans son amitié. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je dirai souvent à Dieu que je l’aime et je chercherai à le lui prouver par ma conduite.
    Mère du Sauveur, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.