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  • Mercredi 19 septembre 2018

  • Audience générale du mercredi 12 septembre 2018

    Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, tenue sur la Place Saint-Pierre, le Pape François est parti du 3e commandement, qui porte sur le repos, pour développer une réflexion sur la liberté.

    Compte rendu de Cyprien Viet sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, je voudrais revenir aujourd’hui encore sur le troisième commandement, celui sur le jour du repos. Dans le Livre du Deutéronome, le motif du repos est la fin de l’esclavage. En ce jour, l’esclave doit se reposer, comme son patron, pour célébrer la mémoire de la Pâque de libération. Il y a de nombreux types d’esclavage, aussi bien extérieurs qu’intérieurs. Comment une personne peut-elle rester libre lorsqu’elle y est soumise ? Il y a un esclavage qui enchaîne plus que tout autre, c’est l’esclavage de son propre ego, qui procure la plus profonde oppression. C’est ce qu’on appelle le « péché », qui est un échec de l’existence et une condition d’esclave. Le véritable esclave, celui qui ne connaît pas le repos, c’est celui qui n’est pas capable d’aimer ! Le troisième commandement, qui nous invite à célébrer notre libération dans le repos, est pour nous chrétiens une prophétie du Seigneur Jésus, qui brise l’esclavage intérieur du péché pour rendre l’homme capable d’aimer. L’amour vrai est la vraie liberté. Il rend libre, même en prison, même si l’on est faible et limité. C’est cela la liberté que nous recevons de notre Rédempteur, le Seigneur Jésus, qui sait vaincre l’esclavage de notre cœur par son amour et son salut. Lui, qui nous a aimés alors qu’il était cloué sur la croix, nous ouvre un passage à travers la mer de nos peurs et nous donne la vraie liberté. En lui, tout homme peut trouver le repos de la miséricorde et de la vérité qui nous rendent libres. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, venus de France, de Belgique et d’autres pays, en particulier les jeunes ruraux belges. Chers amis, demandez avec foi au Seigneur de vous aider à devenir libres face à tous les esclavages de la vie, en vous rendant capables d’aimer toujours plus. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Eglise Saint-Anselme, première « station » suivie d’une procession pénitentielle jusqu’à la Basilique Sainte-Sabine

    Messe, bénédiction et imposition des Cendres
     
     
     
    Texte intégral de l'homélie du Pape François (version française) sur Zenit.org.

  • J.-S. Bach : Ach Herr, mich armen Sünder (BWV 135)

    Cantate pour le Mercredi des Cendres
    (et pour le 3e Dimanche après la Trinité)
    Amsterdam Baroque Orchestra & Choir - Dir. Ton Koopman
    Annette Markert, alto ; Christoph Prégardien, ténor ; Klaus Mertens, basse
     
  • Audience générale du mercredi 7 février 2018

    Ce mercredi 7 février, au cours de l’audience générale en salle Paul VI du Vatican, le Pape François a poursuivi son cycle d’enseignements sur la Messe, s’attardant, pour la deuxième semaine consécutive, sur la Liturgie de la Parole, et notamment sur la proclamation de l’Évangile et l’homélie.

    Le compte rendu de Manuella Affejee est à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape François traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, comme les mystères du Christ éclairent toute la révélation biblique, ainsi, dans la liturgie de la Parole, l’Évangile est la lumière qui permet de comprendre le sens des textes bibliques qui l’ont précédé. Pour cette raison, la lecture de l’Évangile est faite par un ministre ordonné et elle est accompagnée de plusieurs signes qui manifestent la reconnaissance par l’assemblée de la présence du Christ. L’Évangile est proclamé pour prendre conscience de ce que Jésus a dit et fait une fois et de ce qu’il continue de nous dire et d’accomplir pour nous. Pour transmettre son message, le Christ se sert aussi de la parole du prêtre dans l’homélie qui est « une reprise de ce dialogue déjà engagé entre le Seigneur et son peuple », afin que la parole du Seigneur puisse prendre chair en nous et se traduire en actions. C’est le service que celui qui fait l’homélie doit offrir à tous ceux qui participent à la Messe. Mais les fidèles qui écoutent doivent aussi adopter les justes dispositions intérieures et manifester, de façon appropriée, les attentes de la communauté pour aider le prêtre à bien accomplir son ministère. Et, dans tous les cas, la lecture habituelle de l’Évangile et de la Bible favorise la participation à la liturgie de la Parole. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier les jeunes et les chefs d’établissements de l’Enseignement Catholique de Gironde accompagnés du Cardinal Jean-Pierre Ricard. Que la proclamation de l’Évangile et l’homélie puissent faire résonner dans nos cœurs la parole efficace du Christ qui convertit et transforme. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Mercredi 20 septembre 2017

    Mercredi des Quatre-Temps de Septembre

    Nous pouvons distinguer trois éléments dans les Quatre-Temps : les Quatre-Temps étaient des semaines de recueillement spirituel revenant une fois tous les trimestres. Aussi, durant ces semaines, on jeûnait plus rigoureusement et au jeûne était jointe la prière. On devait aussi pratiquer avec une ferveur particulière les œuvres de miséricorde et donner aux pauvres ce qu'on avait épargné par le jeûne.

    Ensuite on voulut, aux Quatre-Temps, remercier Dieu pour la moisson ou demander la bénédiction divine sur les semailles. Les Quatre-Temps de la Pentecôte correspondaient à la moisson, ceux de l'automne à la vendange et ceux d'hiver à la récolte d'huile. On aimait à rappeler à cette occasion les paroles du psaume où il est question du froment, du vin et de l'huile (4, 8). De nombreuses peintures des catacombes montrent du reste combien les chrétiens de Rome vivaient avec la nature et avec les saisons.

    Enfin, à partir du pape Gélase Ier, les vigiles des Quatre-Temps devinrent les jours de collation des ordres majeurs.

    Les semaines des Quatre-Temps ont disparu, au cours des derniers siècles, de la pratique chrétienne, surtout là où le jeûne ne fut plus prescrit. À la fin du moyen âge, les jours des Quatre-Temps étaient encore comme des fêtes d'obligation, où l'on devait s'abstenir des œuvres serviles. Les dimanches des Quatre-Temps étaient des jours consacrés au souvenir des défunts. Aujourd'hui encore il y a des paroisses, dans le Tyrol par exemple, où ces dimanches se distinguent par une réception presque générale des sacrements et par des prières spéciales pour les défunts. Et si ailleurs on pense durant ces jours au sacerdoce et prie pour de bons et dignes prêtres, cela aussi répond parfaitement au sens que l'antiquité chrétienne attachait aux Quatre-Temps.

    Extraits de "La Liturgie de l'Église romaine", J. A. Jungmann, S.J., 1957.
    (Source)

    Mémoire de St Eustache et ses compagnons, martyrs

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  • Mercredi 7 juin 2017

    Mercredi des Quatre-Temps de Pentecôte

    Les Quatre-Temps d’été étaient primitivement une fête d’action de grâces pour la moisson qui s’achève alors dans les pays méditerranéens. Aujourd’hui, la liturgie ne fait plus que de faibles allusions à la moisson. — Cf. les leçons du samedi des Quatre-Temps. Au contraire, le froment et la moisson sont devenus des symboles de la vie surnaturelle. Notre froment est le « pain de vie » eucharistique (Evang. d’aujourd’hui). Notre moisson est la moisson des âmes que le Saint-Esprit apporte à son Église (« alors, les greniers se remplissent de grains et les celliers regorgent de vin et d’huile ») (leçon de vendredi). La semaine des Quatre-Temps est toujours un temps de renouveau spirituel, d’examen de conscience et de résolution.

    Justement, la semaine de la Pentecôte permet de faire revivre le sens primitif et l’impression de joie reconnaissante d’autrefois. Car ce n’est pas la pénitence, mais la reconnaissance qui constitue la pensée des Quatre-Temps. On peut jeûner aussi par reconnaissance. D’une manière générale, habituons-nous à cultiver dans la vie chrétienne les valeurs positives plutôt que les valeurs négatives, plutôt la conscience de notre qualité d’enfants de Dieu que la conscience de notre état de pécheurs. — Le mercredi des Quatre-Temps est un jour consacré, à Marie, un jour de recueillement intime ; le vendredi est un jour de pénitence et le samedi un jour d’action de grâces. Nous ferons, par conséquent, un bref retour sur le trimestre écoulé.

    Ces trois mois passés furent sans doute l’époque la plus importante de toute l’année liturgique : le Carême et le temps pascal ! Que de grâces nous avons reçues ! Comment en avons-nous usé ? Que seront nos fruits et notre moisson ? « Je médite sur tes commandements qui me sont très chers ». Cette antienne d’Offertoire se rencontre tous les mercredis de Quatre-Temps et nous présente ce jour comme un jour de recueillement spirituel.

    Dom Pius Parsch (1884-1954), Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936.

  • Mercredi 8 mars 2017

    Mercredi des Quatre-Temps de Carême

    « Au jeûne quadragésimal vient se joindre aujourd’hui celui des Quatre-Temps. Vendredi et Samedi, nous aurons pareillement un double motif de pratiquer la pénitence. C’est la saison du printemps qu’il s’agit de consacrer à Dieu, lui en offrant les prémices dans le jeune et la prière ; c’est l’ordination des Prêtres et des Ministres sacrés sur laquelle il faut appeler les bénédictions d’en haut. Ayons donc un souverain respect pour ces trois jours.
    Jusqu’au XIe siècle, le jeûne des Quatre-Temps du Printemps fut attaché à la première semaine de mars, et ceux de l’Été à la seconde semaine de juin. Un décret de saint Grégoire VII les fixa aux époques où nous les célébrons aujourd’hui : les Quatre-Temps du Printemps à la première semaine de Carême, et ceux de l’Été à la semaine de la Pentecôte. »

    Dom Guéranger (1805-1875), L’Année Liturgique.

  • Messe des Cendres célébrée par le Pape François

     
    16h30, Église Saint-Anselme
    Procession pénitentielle

    17h, Basilique Sainte-Sabine
    Messe, bénédiction et imposition des Cendres
     
     
     
    Le Pape François a présidé mercredi 1er mars 2017 la célébration du Mercredi des Cendres qui marque l'entrée en Carême. Après la traditionnelle procession du couvent Saint-Anselme à la basilique Sainte-Sabine, sur la colline de l'Aventin, à Rome, le Pape a invité, dans son homélie, les fidèles à profiter du Carême pour dire non à une asphyxie « qui éteint notre foi, refroidit notre charité et détruit notre espérance ». Au contraire, il conseille d’accueillir le « souffle de la vie de Dieu ».
     
    Compte rendu de Manuella Affejee à lire / écouter sur Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican.

  • Méditation - Mercredi des Cendres

    « « Qu'importe à l'homme de gagner l'univers, s'il vient à perdre son âme ? » (1) S'il perd son âme, qu'aura-t-il en échange ?... L’Évangile nous montre quelle sécurité offrent les trésors de la terre : « Ne thésaurisez pas en ce monde, disait Notre-Seigneur à ses disciples, car ici-bas la rouille et les vers détruisent les trésors, et les voleurs fouillent le sol qui le recèle et les dérobent. » (2) Et dussions-nous les conserver toujours, ces trésors de la terre, dans quelle mesure satisferaient-ils les aspirations de notre âme, faite pour les délices toutes spirituelles de Dieu Lui-même ?

    Laissons-nous pénétrer de cet enseignement divin et donnons tout notre cœur à Celui qui est le seul trésor de notre éternité : « Car là où est votre trésor, là est aussi votre cœur. » (3) La vie s'en va très vite, la mort approche chaque jour ; l’Église veut que nous y pensions sans cesse, envoyant devant nous au ciel, tous nos désirs. Ne soyons pas comme ces mondains si terrestres qu'ils voudraient s'éterniser ici-bas, ne concevant et, en conséquence, ne convoitant que les jouissances animales : « Ils sont comparables à des animaux sans raison et leur sont devenus semblables. » (4)

    C'est là le sort de l'homme charnel qui ne comprend pas l'esprit de Dieu ; mais notre vocation toute spirituelle nous crée le devoir quotidien de réagir contre ces tendances dégradantes, et l'austérité plus grande du temps du Carême doit accroître notre énergie dans cette lutte à soutenir contre la nature et l'enfer : « Faites, Seigneur, que dans nos combats contre la malice infernale, nous soyons munis des secours de la mortification. » (5) Nous Vous le demandons par le tout-puissant Vainqueur que Vous avez envoyé du ciel pour opérer notre délivrance : « Le Seigneur m'a envoyé du ciel un libérateur, qui a confondu mes oppresseurs. » (6)

    Ô Vierge, qui êtes une armée rangée en bataille contre les esprits de l'abîme, faites-nous triompher dans les combats de l'amour ! »

    1. Matth. XVI, 26. - 2. Matth. VI, 19. - 3. Matth. VI, 21. - 4. Ps. XLVIII, 13. - 5. Oraison après les Cendres. - 6. Graduel.

    Méditations cartusiennes pour tous les jours de l'année par un Chartreux, Tome premier (Mercredi des Cendres, Second Point), Imprimerie de Parkminster, Partridge Green, Sussex, 1920.

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    (Photo Getty Images)
     
    A noter : nos méditations de Carême seront cette année signées de Thomas Merton (1915-1968) (méditation du dimanche, en marche vers la sainteté) et du Bx Charles de Foucauld (méditation en milieu de semaine).
  • Méditation - Mercredi des Rogations : « Père, non pas ma volonté, mais la vôtre »

    « Nous demandons souvent à Dieu des avantages temporels, le priant de disposer les événements au gré de notre orgueil ou de notre ambition, de notre vanité ou de notre sensualité, d'écarter de nous toutes les croix, toutes les maladies, la mort de toutes les personnes chères, enfin toutes les calamités temporelles. Ce n'est pas que ces demandes soient condamnables en elles-mêmes, pourvu qu'on ajoute : Mon Dieu, que non pas ma volonté se fasse, mais la vôtre ; si vous voyez qu'il vaut mieux que je ne sois pas exaucé, ne m'exaucez pas : autrement elles seraient mauvaises. [...]

    Tout en demandant à Dieu les biens spirituels, nous ne lui demandons ce qu'il faut qu'autant que nous nous en rapportons à lui pour le temps et la manière de nous les accorder ; car tantôt nous ne sommes pas préparés à recevoir utilement ce que nous demandons ; tantôt il nous vaut mieux avoir le temps d'apprécier notre misère, demander plus longtemps pour accroître nos mérites et enflammer nos désirs par le délai. Vouloir trop vite les meilleures choses, ce n'est pas demander ce qu'il faut.

    Nous conformons-nous à ces règles, soit pour l'ordre temporel, soit pour l'ordre spirituel ? »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année, Tome II (Mercredi des Rogations, Premier Point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Mercredi 4 mai 2016

    Mercredi des Rogations

    Vigile de l'Ascension

    Introït : Vocem iucunditatis annuntiate
    Congrégation de Saint-Lazare, Autun
     
    Ant. ad Introitum. Is. 48, 20.
    Vocem iucunditátis annuntiáte, et audiátur, allelúia : annuntiáte usque ad extrémum terræ : liberávit Dóminus pópulum suum, allelúia, allelúia.
    Avec des cris de joie, publiez-le, faites-le savoir, alléluia ; proclamez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a délivré son peuple, alléluia, alléluia.

    Ps. 65, 1-2.
    Iubiláte Deo, omnis terra, psalmum dícite nómini eius : date glóriam laudi eius.
    Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière ; chantez un hymne à son nom ; rendez glorieuse sa louange.

    V/. Glória Patri.
  • Audience générale de ce mercredi 21 octobre 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale Place Saint-Pierre, le Saint-Père est revenu sur la famille, centrant sa réflexion sur la fidélité à la promesse d'amour entre l'homme et la femme, sur laquelle est fondée la famille, et qui porte en elle l'engagement d'accueillir et d'éduquer les enfants, de prendre soin des parents âgés et des membres les plus faibles de la famille, s'aidant mutuellement à développer ses qualités et accepter ses limites :
    "Une famille qui se ferme sur elle-même est comme une contradiction, une mortification de la promesse qui l'a faite naître et la fait vivre. N'oubliez jamais que l'identité de la famille est toujours une promesse qui s'élargit...à toute la famille et aussi à toute l'humanité... L'amour comme l'amitié tirent justement leur force et leur beauté du fait qu'ils créent un lien sans enlever la liberté. Sans liberté il n'y a pas d'amitié, sans liberté il n'y a pas d'amour, sans liberté il n'y a pas de mariage. Donc, liberté et fidélité ne s'opposent pas l'une à l'autre, au contraire, elles se soutiennent l'une l'autre, tant dans les rapports interpersonnels que dans les relations sociales. En effet, pensons aux dommages causés, dans la civilisation de la communication globale, l'inflation de promesses non tenues, dans différents domaines, et l'indulgence pour l'infidélité à la parole donnée et aux engagements pris !... La fidélité aux promesses matrimoniales est un vrai chef-d'œuvre d'humanité !.. Aucune relation d'amour, aucune amitié, aucune forme de bonté, aucun bonheur pour le bien commun, n'atteint la hauteur de notre désir et de notre espérance, s'il n'arrive à habiter ce miracle de l'âme...qu'est la force et la persuasion de la fidélité...qui ne finissent pas de nous enchanter et de nous étonner... Aucune autre école ne peut enseigner la vérité de l'amour, si la famille ne le fait pas. Aucune loi ne peut imposer la beauté et l'héritage de ce trésor de la dignité humaine, si le lien personnel entre amour et génération ne l'inscrit pas dans notre chair... Notre fidélité à la promesse est aussi toujours confiée à la grâce et à la miséricorde de Dieu. L'amour pour la famille humaine, dans le bonheur et le malheur, est un point d'honneur pour l'Eglise ! Que Dieu nous accorde d'être à la hauteur de nos promesses".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 21.10.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la réalité de la famille est fondée sur la promesse de fidélité que se font les époux. De nos jours, cette promesse de fidélité se trouve très affaiblie dans la société. D’une part en raison d’un droit mal compris à la liberté et à la recherche de la satisfaction personnelle ; d’autre part parce qu’il semble que la liberté de l’amour soit incompatible avec un engagement définitif. Personne ne veut être aimé par obligation. Or liberté et fidélité ne s’opposent pas mais se soutiennent mutuellement. La fidélité grandit dans la libre obéissance à la parole donnée, et elle ne peut pas être gardée sans sacrifices. Elle est une confiance qui « veut » être réellement partagée, une espérance qui « veut » être cultivée ensemble. Il est urgent de revaloriser la fidélité de l’amour, inscrite par Dieu dans la création comme une bénédiction durable à laquelle est confié le monde. La fidélité à nos promesses s’en remet toujours à la grâce et à la miséricorde de Dieu. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de Normandie et du diocèse de Créteil, la Communauté apostolique Saint-François Xavier et les jeunes venant de Suisse.
    Demandons à Dieu d’accorder à chacun de rester fidèle à ses promesses, que nous confions aux secours de sa grâce et de sa miséricorde.
    Que Dieu vous bénisse, qu’il bénisse vos familles. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 25 mars 2015

    Après avoir salué les malades dans la Salle Paul VI à cause du mauvais temps, le Pape François a tenu l’audience générale Place Saint Pierre, rappelant d'emblée que c'est aujourd'hui la fête de l'Annonciation : C'est le premier acte, a-t-il dit, "du mystère de l'Incarnation. L'archange Gabriel...annonce à la jeune fille de Nazareth qu'elle concevra le Fils de Dieu, une annonce qui renforcera et illuminera la foi de Marie. Le Seigneur fera de même avec Joseph, afin que Jésus naisse dans une famille. Tel est ce mystère que Dieu a voulu qui, au-delà de la conception, comprend l'entrée dans une famille. Je veux aujourd'hui admirer avec vous la beauté de la condescendance divine en récitant ensemble un Ave Maria". Après la prière, le Saint-Père a également rappelé la Journée pour la vie, qui correspond cette année avec la commémoration des vingt ans de l'encyclique Evangelium Vitae, qui explique combien "la famille occupe une place centrale car elle est le cœur de la vie". Cette expression de Jean-Paul II, a-t-il précisé, "nous rappelle que le couple est béni par Dieu pour former une communauté d'amour et de vie tendue vers la mission procréatrice. Par leur mariage sacramental, les époux chrétiens se rendent disponibles à honorer cette bénédiction, avec la grâce du Christ et pour leur vie entière. Quant à l’Église, elle s'engage solennellement à prendre soin de la famille qui naît comme don divin... Le lien entre Église et famille est sacré et inamovible. Comme mère, elle n'abandonne pas la famille, même si elle est en crise, blessée ou mortifiée, pas même lorsqu'elle tombe dans le péché ou s'éloigne d'elle. L’Église fait tout pour la soigner, la guérir et l'inviter à la conversion et à la réconciliation avec le Seigneur". Puis le Pape a proposé une prière spéciale pour soutenir le prochain Synode des évêques consacré à la famille. "Ne manquez pas de prier pour" nous tous les pères synodaux, mais cette prière spéciale pour le Synode est "aussi pour tous ceux qui se sentent éloignés ou qui ne savent plus prier".

    A l’issue de l’audience générale, le Pape a salué les groupes linguistiques. En italien, il a dit quelques mots aux travailleurs de la province de Vibo Valentia, en Calabre, qui connaissent une situation économique désastreuse : "Je souhaite vous exprimer ma préoccupation et ma proximité devant la persistance de vos problèmes. Je lance un vibrant appel pour que la logique du profit ne prime pas sur celle de la solidarité et de la justice. C’est la personne et sa dignité qui doivent être mises au centre de toute question, en particulier en matière d’emploi. Quand on ne gagne pas son pain, on perd sa dignité ! C’est le drame de notre époque en particulier pour les jeunes qui, sans travail, n’ont pas d’avenir et sont la proie facile d’organisations criminelles".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.3.15).

    Résumé :

    « Chers frères et sœurs, aujourd’hui nous célébrons la fête de l’Annonciation, où l’archange Gabriel annonça à Marie qu’elle concevrait et donnerait naissance au Fils de Dieu, qui ainsi sera accueilli dans une vraie famille. Dans de nombreux pays, se célèbre aussi la Journée pour la Vie. La famille occupe une place centrale dans l’encyclique Evangelium vitae, signée il y a vingt ans par saint Jean-Paul II. Le couple humain est béni par Dieu depuis le commencement pour former une communauté d’amour et de vie avec la mission de procréer. En célébrant le sacrement du Mariage, les époux chrétiens se rendent disponibles pour honorer cette bénédiction toute leur vie. L’Église s’engage à prendre soin de la famille qui en naît. Elle ne l’abandonne jamais, même quand elle tombe dans le péché. Elle fera tout pour chercher à la guérir, à la réconcilier avec Dieu. Et pour accomplir cette mission, elle a tant besoin de prière ! Je vous invite donc à renouveler la prière pour le Synode des Évêques sur la famille : une prière pour que l’Église soit toujours plus engagée et unie dans le témoignage de la vérité de l’amour de Dieu et de sa miséricorde pour les familles, sans exclure personne, ni à l’intérieur ni à l’extérieur d’elle-même. »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les jeunes. Je vous invite à prier pour les familles et pour le synode, afin que tous puissent prendre une conscience plus grande du caractère sacré et inviolable de la famille ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Mercredi 11 mars 2015

    Mercredi de la troisième semaine de Carême

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Mercredi 4 mars 2015

    Mercredi de la deuxième semaine de Carême

     St Casimir, prince, confesseur

  • Méditation : le Mercredi des Cendres

    « Dès les temps les plus anciens, la cendre imposée sur la tête a été un emblème de pénitence et de douleur. Job, repentant d'avoir plaidé la cause de son innocence dans un langage trop peu mesuré, s'écrie : Je m'accuse moi-même, Seigneur, et je fais pénitence de ma faute dans la poussière et la cendre (1). En pénitence du vol sacrilège commis par Achan à la prise de Jéricho, Josué et les anciens d'Israël se couvrent la tête de cendres (2). Plus tard, Judith, Esther, Mardochée, Judas Machabée, emploient ce moyen pour fléchir la colère du ciel ; Jérémie et tous les prophètes conseillent cette pratique aux Juifs frappés de Dieu (3). Enfin Notre-Seigneur lui-même donne la cendre comme un symbole de pénitence, lorsqu'il dit des habitants de Tyr et de Sidon, que, s'ils eussent vu les miracles opérés par lui au milieu de la Judée, ils eussent fait pénitence dans le cilice et la cendre (4). C'est ce qui explique pourquoi l’Église primitive distinguait par la cendre les pénitents d'avec les fidèles et même, le premier jour du Carême, elle couvrait de cendre la tête de tous ses enfants sans distinction, par cette raison que tout chrétien, dit Tertullien, est né pour vivre dans la pénitence.

    Cette cérémonie des Cendres est donc comme un sceau qui nous dévoue à la pénitence, de telle sorte que recevoir les cendres sur la tête, sans avoir la contrition dans le cœur, c'est simuler un sentiment qu'on n'a pas, c'est une hypocrisie. Entrons de bon cœur dans l'esprit de pénitence, dès le premier jour de cette sainte quarantaine. L'intérêt de notre salut l'exige ; Jésus-Christ le déclare formellement par cette parole : "Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous" (5) ; et il nous l'enseigne encore mieux par son exemple : toute sa vie n'a été qu'une pénitence continuelle. Tous les saints, à son imitation, ont fait pénitence, et nous donc, de quel droit nous en dispenserions-nous ? Nous avons péché bien des fois ; or tout péché, même remis, demande pénitence. Nous avons des passions à vaincre, des tentations à combattre ; or la pénitence est le plus sûr préservatif contre les unes et contre les autres. Interrogeons ici notre conscience : avons-nous l'esprit de pénitence propre au saint temps du Carême ? »

    1. Job XLII, 6 - 2. Josué VII, 6 - 3. "Aspergite vos cinere." (Jer. XXV, 34) - 4. Mt XI, 21 - 5. "Si poenitentiam non egeritiis, omnes similiter peribitis." (Luc XIII, 5).

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Mercredi des Cendres), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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