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mercredi - Page 3

  • Audience générale de ce mercredi 7 janvier 2015

    Durant la première audience générale de l'année, tenue Salle Paul VI, le Pape est revenu sur la fête de Sainte Marie Mère de Dieu et sur l'Epiphanie, reprenant le récit de l'adoration des Mages selon Mathieu. Tout être humain "doit la vie à une mère, qui marque souvent aussi le reste de son existence par l'éducation et la formation religieuse. Quoique souvent chantée, la vision poétique ou symbolique de la mère n'est généralement pas suivie par une reconnaissance pratique. Si son rôle central est peu considéré, elle est souvent exploitée comme pour économiser sur les frais sociaux". Il en va de même dans l’Église, alors que la mère de Jésus y occupe une place centrale. "Il conviendrait de mieux percevoir les efforts que les mères déploient en famille et les attentes légitimes de leur émancipation... Elles sont la meilleure antidote à l'individualisme et à l'égoïsme. Si individu signifie ce qu'on ne peut diviser, les mères se dédoublent dès qu'elles mettent au jour un enfant et le font grandir... Ce sont elles qui détestent le plus les guerres qui tuent leurs fils, et qui témoignent le mieux de la beauté de la vie. Oscar Arnulfo Romero parlait du martyre maternel. Lors des funérailles d'un prêtre assassiné par les Escadrons de la Mort, il se fit l'écho de Vatican II en rappelant que nous devons tous être prêts à mourir pour la foi même si le Seigneur ne nous fait pas l'honneur de nous y soumettre. Offrir sa vie ne signifie pas obligatoirement mourir. Avoir l'esprit du martyre signifie servir dans le silence et la prière, accomplir son devoir avec honnêteté... Comme une mère, qui vit petit à petit et sans crainte le martyre maternel...il s'agit d'un choix de vie. Une société sans mères serait inhumaine. Les mères sont présentes y compris dans les pires moments. Pleines d'attentions, elles sont une force morale qui transmet souvent aussi aux enfants le sens profond de la religion et de sa pratique... Il s'agit d'un message que les mères croyantes savent transmettre sans explications. Si celles-ci viendront après, elles font grandir le germe de la foi sans lequel il n'y aurait pas de nouvelles générations de fidèles. Sans les mères...la foi perdrait bonne part de sa chaleur et de sa profondeur... Or l’Église est notre Mère. Nous avons une Mère et ne sommes pas orphelins. Nous sommes fils de Marie et fils de l’Église. Merci à vous les mères pour ce que vous êtes au sein de la famille, pour ce que vous offrez à l’Église et au monde. Merci à toi, Église, d'être notre Mère, et à Marie d'être la Mère de Dieu qui nous présente Jésus".

    Après la catéchèse, le Pape a notamment salué les artistes du Golden Circus ayant exécutés des numéros en sa présence, les qualifiant de créateurs de beauté : "Et la beauté fait du bien à l'âme !" La vie quotidienne est faite, a-t-il dit, d'automatismes, de gestes qu'il faut faire, mais aussi de pensée. Nous sommes des animaux pensants (*), même si nous ne pensons pas comme les animaux. La pensée, le langage de l'esprit, est important. Nous sommes des personnes et avons la capacité d'aimer, qui est le langage du cœur. Ces trois langages créent l'harmonie de la personne, la beauté comme celle que nous venons de voir exprimée à l'occasion de ce spectacle. Dieu est vérité et bonté, et plus encore beauté. Trop souvent nous oublions la beauté de Dieu, de la beauté du monde. L'humanité a un grand besoin de beauté. Souvenons-nous de cela et remercions ces artistes d'être des créateurs de beauté.

    N.R. : Dans le texte original : "Noi siamo animali che pensano."
    Je m'élève en faux contre cette affirmation erronée, dans la droite ligne de la pensée d'Aristote et de Darwin.
    Rappel CEC (n° 1703) : « Dotée d’une âme "spirituelle et immortelle" (GS 14), la personne humaine est "la seule créature sur la terre que Dieu a voulue pour elle-même" (GS 24, § 3). Dès sa conception, elle est destinée à la béatitude éternelle. »

    Le Pape François a également salué des imans français engagés dans le dialogue islamo-chrétien, ainsi qu'un groupe de polonais survivants d'Auschwitz, camp l'extermination libéré in y a soixante-dix ans.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.1.15).

     

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous continuons la catéchèse sur la famille. Il arrive souvent que les mères de famille soient peu considérées pour leur rôle central dans la société. Même dans l’Église les mères devraient trouver davantage d’écoute, elles qui sont prêtes aux sacrifices pour leurs enfants. Les mères sont le remède le plus efficace à l’individualisme : elles accueillent leurs enfants pour les donner au monde. La maternité est une sorte de martyr. Ce sont les mères qui témoignent de la beauté de la vie, et qui haïssent le plus les guerres qui tuent leurs enfants.  Les mères sont les témoins de la tendresse, du dévouement et de la force morale. Souvent, ce sont elles qui transmettent au plus profond les germes de la foi dans la vie d’un être humain, par les premières prières et les premiers gestes, moments irremplaçables et très précieux. Merci, chères mamans, de ce que vous êtes dans vos familles, et ce que vous donnez à l’Église et au monde. »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier la délégation d’imams français engagés dans les relations islamo-chrétiennes, ainsi que le groupe venant de divers médias français. En ce temps de Noël, je souhaite à tous de poursuivre avec courage votre engagement au service de la paix, de la fraternité et de la vérité.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Mercredi 17 décembre 2014

    Mercredi des Quatre-Temps d'Hiver

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience générale de ce mercredi 10 décembre 2014 - Nouveau cycle de catéchèses sur la famille

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape a entamé un nouveau cycle catéchistique sur la famille, qui prend place entre les deux assemblées synodales consacrées à cette question si importante. Durant le dernier Synode, a-t-il précisé, la presse a pu travailler grâce à la Salle de Presse, même si elle a rapporté les faits comme une chronique sportive ou politique, parlant d'équipes opposées, de conservateurs et de progressistes, de pour et de contre. Je voudrais donc vous raconter cette Assemblée. J'avais demandé aux pères synodaux de parler sans crainte et d'écouter avec humilité, de dire ce qu'ils estimaient nécessaire au débat sans censure... Les travaux se fondaient sur un document fruit de consultations effectuées dans toute l’Église... Aucune des interventions n'a mis en discussion les vérités fondamentales du Sacrement, comme l'indissolubilité, l'unité, la fidélité et l'ouverture à la vie". Expliquant ensuite la procédure entre congrégations générales et groupes linguistiques de travail, le Saint-Père a rappelé que le résultat de tous les échanges a été immédiatement publié à la conclusion du Synode. Il a servi à rédiger les message que les pères ont adressé aux fidèles. Tout s'est déroulé en présence du Pape, garantie de liberté, de confiance et d'orthodoxie, qui a fournit une lecture synthétique de l'expérience synodale. Maintenant, le rapport final passe aux conférences épiscopales qui le discuteront en vue de l'Assemblée ordinaire d'octobre 2015. Mais en conclusion, le Pape a précisé que le Synode des évêques n'est pas un parlement mais "un espace protégé permettant à l'Esprit d'opérer. Il n'y a pas eu de combat entre factions, mais un lieu de travail où des évêques" œuvrent pour le bien à venir de la famille, de l’Église et de la société. "Il faut que le travail se poursuive avec la prière, la réflexion et la discussion fraternelle afin de préparer la prochaine Assemblée. Confions le Synode à la protection de Marie. Qu'elle nous aide à suivre la volonté de Dieu et à prendre des décisions pastorales utiles aux familles".
     
    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.12.14)

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous commençons un nouveau cycle de catéchèses sur le thème de la famille, et je voudrais aujourd’hui rappeler comment s’est déroulée la récente Assemblée synodale. Celle-ci a été un moment de grande liberté, où chacun a exposé sa pensée avec franchise et confiance, sans que jamais ne soit remises en cause les vérités de foi sur le mariage. Le Synode s’est déroulé en plusieurs étapes, à l’issue desquelles trois documents officiels ont été produits : une relation finale qui a repris toutes les suggestions qui sont apparues au cours des discussions, un message du Synode, plus bref, et un discours que j’ai prononcé pour donner une lecture synthétique de l’expérience synodale. Tout s’est déroulé en présence du Pape « cum Petro et sub Petro », ce qui en garantit l’orthodoxie. Le Synode n’est pas un parlement mais un espace protégé permettant au Saint Esprit d’agir ; il est un processus qui doit encore être poursuivi. »

    « Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les pèlerins du diocèse de Reims.
    Alors que nous nous préparons à l’avènement du Sauveur, dans notre monde et dans nos cœurs, je vous demande d’accompagner par votre prière le parcours synodal commencé, pour le plus grand bien de la famille.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 3 décembre 2014

    Ce mercredi matin, sur une Place Saint-Pierre battue par les vents et la pluie, et en présence de quelques 10.000 pèlerins, le Pape François est revenu longuement sur son tout récent voyage apostolique en Turquie, du 28 au 30 novembre. En demandant avant tout de « prier pour tous les migrants et réfugiés, et pour que disparaissent les causes de cette plaie douloureuse. » Un souhait émis par le Pape alors qu’il évoquait le dernier moment fort de son voyage, la rencontre à Istanbul avec un groupe de réfugiés irakiens et du Proche-Orient, aidés par des salésiens.

    « La dernière rencontre, belle et douloureuse, a raconté le Pape, ce fut avec un groupe de jeunes réfugiés accueillis par les salésiens. C’était très important pour moi de rencontrer ces réfugiés des zones de guerre du Proche-Orient, tant pour exprimer ma proximité que celle de l’Église, que pour souligner la valeur de l’accueil, et sur ce point la Turquie s’est fortement engagée ». « Je remercie encore une fois la Turquie pour cet accueil, et je remercie les braves salésiens d’Istanbul, qui travaillent avec les réfugiés. J’ai rencontré d’autres prêtres, et notamment un jésuite allemand, qui travaillent aussi avec les réfugiés. »

    Le Pape est alors revenu sur les étapes clés de ses trois jours en Turquie, entre Ankara et Istanbul : « Frères et sœurs, je rends grâce au Seigneur pour mon récent pèlerinage en Turquie, a déclaré le Pape. Cette terre est chère aux chrétiens, puisque saint Paul y est né, les sept premiers conciles de l’Église y ont eu lieu, et que la "maison de Marie" s’y trouve. » « Lors de ma rencontre avec les Autorités du pays, a précisé François, j’ai rappelé qu’il est important que l’État assure aux citoyens et aux groupes religieux une réelle liberté de culte, en évitant toute déviance fondamentaliste. »

    « Le lendemain, la messe a réuni les différents rites catholiques présents en Turquie. Les représentants orthodoxes et protestants y assistaient. Ensemble, nous avons invoqué le Saint Esprit qui fait l’unité de l’Église ». « Dans notre dialogue œcuménique et sur le chemin d’unité dans notre Église catholique elle-même, c’est l’Esprit Saint qui fait tout, il suffit de le laisser faire, de l’accueillir et de suivre ses inspirations ».

    « Enfin, le dernier jour, nous avons renforcé les liens fraternels entre le successeur de Pierre et le Patriarche Œcuménique de Constantinople, renouvelant notre engagement à avancer sur le chemin de la pleine communion entre catholiques et orthodoxes. »

     « Que Dieu continue à protéger le peuple turc, ses autorités et ses représentants des diverses religions, pour qu’ils puissent ensemble construire un lieu de paix, de coexistence pacifique, entre religions et cultures différentes » a encore ajouté le Pape. Il souhaitait que « Dieu rende fécond ce voyage apostolique et favorise dans l’Église le dialogue pour annoncer que Jésus est vérité, paix et amour ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, je rends grâce au Seigneur pour mon récent pèlerinage en Turquie. Cette terre est chère aux chrétiens, puisque saint Paul y est né, les sept premiers conciles de l’Église y ont eu lieu, et que la « maison de Marie » s’y trouve. Lors de ma rencontre avec les Autorités du pays, j’ai rappelé qu’il est important que l’État assure aux citoyens et aux groupes religieux une réelle liberté de culte, en évitant toute déviance fondamentaliste. Le lendemain, la messe à réuni les différents rites catholiques présents en Turquie. Les représentants orthodoxes et protestants y assistaient. Ensemble, nous avons invoqué le Saint Esprit qui fait l’unité de l’Église. Enfin, le dernier jour, nous avons renforcé les liens fraternels entre le successeur de Pierre et le Patriarche Œcuménique de Constantinople, renouvelant notre engagement à avancer sur le chemin de la pleine communion entre catholiques et orthodoxes. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Alors que le temps de l’Avent prépare nos cœurs à la venue parmi nous du Prince de la paix, je vous invite à prier sans cesse pour que ce Voyage Apostolique en Turquie porte des fruits d’unité entre chrétiens et de paix au Moyen Orient.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 19 novembre 2014

    Pour la catéchèse de l'audience générale de ce mercredi, le Pape a tenu à nous parler de la sainteté et des manières de la vivre au quotidien, par notre témoignage chrétien dans les petits gestes de la vie.

    Etre saint ne consiste pas à « fermer les yeux et prendre une tête comme sur les images pieuses ». Pour être saints « il ne faut pas obligatoirement être évêques, prêtres ou religieux », « la sainteté n’est pas seulement réservée à ceux qui ont la possibilité de se détacher des tâches quotidiennes pour se consacrer seulement à la prière ». Mais « c’est plutôt en offrant notre propre témoignage chrétien que nous sommes appelés à devenir des saints », et « être saints ne peut se faire sans la joie ». Voilà en résumé ce que le Pape François a souligné dans la catéchèse de ce mercredi en présence de quelques 15.000 personnes.

    « Et si l’on est parent ou grands-parents, être saints en enseignant la foi et la vie aux enfants et petits-enfants ». « Il faut tellement de patience pour cette tâche, pour être de bons parents, pour être de bons grands-parents, et c’est dans cette patience que naît la sainteté ».  Le Pape recommandait encore la patience si « le soir ton fils ou ta fille te demande de discuter de ses problèmes, et que tu te sens fatigué, que tu n’as pas envie de l’écouter, au contraire, assieds-toi, prends le temps de l’écouter, et en l’écoutant tu auras fait un pas vers la sainteté ». Au nombre des petits pas vers la sainteté, le Pape François a également pris l’exemple d’une femme qui « va au marché faire les courses, rencontre ses amies, et puis voilà qu’on en arrive aux commérages ». Si « cette femme refuse alors de céder à la tentation de mal parler des autres, voilà encore un pas vers la sainteté ».

    « La sainteté n’est pas une chose qu’on se procure soi-même ; elle est avant tout un don que le Seigneur nous fait lorsqu’il nous prend avec Lui et nous rend semblable à Lui. Elle est un don offert à tous, qui constitue le caractère distinctif du chrétien. C’est en vivant les activités de tous les jours avec amour que nous sommes appelés à devenir saints, quelque soit notre condition : personne mariée ou célibataire, parents ou grand parents, personne consacrée... Tout état de vie nous porte à la sainteté si nous le vivons en communion avec le Seigneur et au service des frères. L’appel de Dieu à la sainteté est une invitation à vivre et à Lui offrir chaque moment de notre existence avec joie, en en faisant un don d’amour pour les personnes qui nous entourent. »

    Source : Radio Vatican.

    Le Pape François a lancé un nouvel appel pour la paix à Jérusalem et en Terre Sainte, suite à l'attentat meurtrier contre une synagogue de Jérusalem qui a tué cinq israéliens.

    « Je suis avec préoccupation l’alarmante augmentation de la tension à Jérusalem et dans d’autres endroits de Terre Sainte, avec des épisodes inacceptables de violences qui n’épargnent pas même les lieux de culte » Et le Pape d’ajouter : « J’adresse une prière particulière pour toutes les victimes de cette situation dramatique et pour tous ceux qui en subissent les conséquences ».

    « Du plus profond du coeur, déclarait encore le Pape en référence à l’attentat contre la synagogue de Jérusalem, j’adresse aux parties impliquées un appel afin que l’on mette fin à la spirale de haine et de violence et pour qu’ils prennent des décisions courageuses pour la réconciliation et la paix. Construire la paix est une tâche difficile, mais vivre sans paix est un tourment. »

    Source : Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, tous les baptisés ont une égale dignité devant Dieu, et tous sont appelés à la sainteté. La sainteté n’est pas une chose qu’on se procure soi-même ; elle est avant tout un don que le Seigneur nous fait lorsqu’il nous prend avec Lui et nous rend semblable à Lui. Elle est un don offert à tous, qui constitue le caractère distinctif du chrétien. C’est en vivant les activités de tous les jours avec amour que nous sommes appelés à devenir saints, quelque soit notre condition : personne mariée ou célibataire, parents ou grand parents, personne consacrée... Tout état de vie nous porte à la sainteté si nous le vivons en communion avec le Seigneur et au service des frères. L’appel de Dieu à la sainteté est une invitation à vivre et à lui offrir chaque moment de notre existence avec joie, en en faisant un don d’amour pour les personnes qui nous entourent. »

    « Je salue bien cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venant de France et du Cameroun.
    J’invite chacun d’entre vous à s’interroger sur la manière dont il a déjà répondu à l’appel du Seigneur à la sainteté. Accueillons-le avec joie et soutenons-nous les uns les autres sur ce chemin.
    Bon pèlerinage ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 12 novembre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre malgré le mauvais temps, le Pape a consacré sa catéchèse aux ministères dans l’Église :
    "Que demande-t-on aux ministres de l’Église que sont les évêques, les prêtres et les diacres, sinon d'assurer un service authentique et fécond ?". A cette question, il a repris ce que dit Paul à ses disciples Timothée et Tite pour citer un véritable alphabet qui rassemble vertus normales et spirituelles : l'accueil, la sobriété, la patience, l'humilité, le sérieux et la bonté. "Tel est l'alphabet, la grammaire qui est à la base de tout ministère. Sans elles, on ne saurait rencontrer, connaître et dialoguer avec l'autre comme avec un frère. Ces dispositions permettent d'offrir un service et un témoignage valables". Elles impliquent "une conscience vive et permanente de ce que pour être évêque, prêtre et diacre il ne suffit pas d'être meilleur ou plus intelligent. Il faut posséder la force qui découle du don accordé par Dieu...pour le bien de son peuple... Avoir conscience de cela est une grâce à demander chaque jour. Si un pasteur est conscient de ce que son ministère vient de la miséricorde de Dieu il ne sera jamais autoritaire et ne considérera pas sa communauté comme sa propriété et les fidèles comme ses sujets. Savoir que tout est don et grâce aide le pasteur à ne pas tomber dans le travers de se placer au centre de l'attention ou de n'avoir confiance qu'en lui-même, de céder aux tentations de la vanité, de l'orgueil et de la superbe. Malheur à l'évêque ou au prêtre qui penserait tout savoir, d'avoir réponse à tout et besoin de personne. Au contraire, la conscience d'être le premier objet de la miséricorde de Dieu doit porter le ministre de l’Église à l'humilité et à la compréhension d'autrui. Appelé à garder le dépôt de la foi, il doit se mettre à l'écoute des gens car il sait avoir toujours quelque chose à apprendre, y compris de personnes éloignées de la foi et de l’Église. Cette attitude ne peut que rénover ses rapports avec ses confrères, dans le partage, la co-responsabilité et la communion... Soyons toujours reconnaissants au Seigneur de guider son Eglise, en la personne de ses ministres, qui la font grandir sur la voie de la sainteté. Prions aussi afin que les pasteurs puissent êtres des images vivantes de la communion et de l'amour de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.11.14).

    Le Pape consterné par l'assassinat des 43 étudiants mexicains

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  • Audience générale de ce mercredi 5 novembre 2014

    Durant l'Audience générale tenue place St Pierre malgré le mauvais temps, le Pape a développé sa catéchèse sur l'Eglise en déclarant que "la présence et le ministère des évêques, des prêtres et des diacres permet de reconnaître le vrai visage de l'Eglise. C'est la sainte Mère Eglise hiérarchique. Dans ces frères choisis par le Seigneur et consacrés par l'ordre, l'Eglise exerce sa maternité". Mais "l'épiscopat n'est pas une distinction honorifique mais un service, selon la volonté de Jésus... Etre évêque veut dire suivre en permanence l'exemple de Jésus...venu pour servir et non pour être servi... Lorsqu'il choisit ses apôtres, il les a vu unis à lui comme une famille". De même les évêques forment-ils un collège rassemblé autour du Pape, qui en est le gardien et le garant". Et peu importe s'ils vivent très loin les uns des autres, dans des cultures très variées, car "ils se savent unis les uns aux autres, et constituer une image de leur lien commun avec le Christ... Il ne peut y avoir d'Eglise saine si les fidèles, les diacres et les prêtres ne sont pas unis à leur évêque. Une Eglise non unie à son évêque est malade. C'est Jésus qui veut cette union de tous les fidèles avec l'évêque, laïcs, prêtres et diacres. Ils doivent être conscients de ce que l'évêque rend visible le lien de chacun avec l'Eglise, de l'Eglise avec les apôtres et les autres communautés, elles aussi unies à leurs évêques et au Pape dans l'unique Eglise du Seigneur, notre sainte Mère Eglise hiérarchique".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.11.14).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le Christ suscite dans son Église des ministres, les Évêques, les prêtres et les diacres, qui forment la hiérarchie. C’est par elle que l’Église exerce sa maternité : elle nous engendre par le baptême et nous fait grandir dans la foi. Elle nous nourrit par l’Eucharistie, nous conduit au Père pour recevoir son pardon, et elle nous accompagne durant notre vie, spécialement dans les moment difficiles et à l’heure de la mort. L’Évêque, à la tête de la communauté chrétienne, est le garant de la foi et le signe vivant de la présence du Seigneur. Il est à l’image du Bon Pasteur, venu non pour être servi mais pour servir, et qui donne sa vie pour ses brebis. Les Évêques sont les successeurs des Apôtres ; ils forment un unique collège, en communion avec le Pape, même lorsqu’ils sont dispersés partout dans le monde et vivent en des lieux et des cultures différents. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les prêtres de Namur avec leur Évêque Monseigneur Vancottem, et les jeunes du collège Fénelon-Sainte-Marie de Paris.
    Je vous invite, chacun, à vivre une sincère et profonde communion avec l’Évêque que le Seigneur vous donne comme pasteur, pour recevoir de lui tous les biens que l’Eglise, comme une mère, vous transmet.
    Bon pèlerinage ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 29 octobre 2014

    Dimensions visible et spirituelle de l’Église

    Durant l'Audience générale tenue place St Pierre, le Pape a poursuivi sa catéchèse sur l’Église, évoquant sa dimension visible et sa dimension spirituelle, qui se rejoignent dans le Christ.

    Comment percevoir ces deux réalités ? a-t-il demandé  "La réalité de l’Église est faite de la multitude des baptisés. On entend souvent dire, l’Église dit ceci, fait ceci et non cela. Alors, qui est l’Église ? Le Pape, les évêques et les prêtres. Non, tous ensemble sommes l’Église... Ainsi peut-on comprendre que la réalité visible de l’Église ne peut se mesurer ni être exactement connue... De fait, comment pourrait-on connaître toutes les merveilles qu'à travers nous le Christ opère ? Cette réalité nous dépasse. Elle est hors contrôle, dépasse nos forces. C'est un mystère puisqu'elle vient de Dieu."

    "Pour comprendre dans l’Église le rapport entre réalité visible et réalité spirituelle, il faut se tourner vers le Christ dont elle est le Corps. C'est le Christ qui la génère perpétuellement en acte d'amour infini. En raison de l'Incarnation le Christ possède une nature humaine et divine unies de manière indissoluble dans sa personne. Il en va de même pour l’Église...qui est elle aussi un mystère en qui l'invisible est supérieur à ce qui ne se voit qu'avec les yeux de la foi" ... (cf. Const. dogm. sur l’Église Lumen gentium, 8).

    "Mais comment la réalité visible peut-elle se placer au service de la réalité spirituelle ?... Dans les sacrements et le témoignage des fidèles l’Église est chaque jour proche de tout homme, à commencer par le plus pauvre, celui qui souffre ou est marginalisé. Ainsi manifeste-t-elle la compassion et la miséricorde de Jésus".

    En conclusion, le Saint-Père a recommandé à l'assemblée de prier pour obtenir le don de la foi, "afin de comprendre comment, malgré nos limites et notre pauvreté, le Seigneur fait de nous des instruments de sa grâce et des signes de son amour pour l'humanité. Certes, nous pouvons être cause de scandale, mais nous devons être des témoins qui expriment par leur vie ce que le Seigneur attend de nous".

    Après la catéchèse, le Pape a lancé un nouvel appel en faveur des africains touchés par l'épidémie d'Ebola : Face à l'aggravation de la situation et l'extension d'une terrible maladie qui frappe les plus pauvres, il a assuré les victimes de sa solidarité et de sa prière, qu'il étend au corps médical, aux volontaires, instituts religieux et associations qui assistent de façon admirable nos frères et soeurs malades : "Je renouvelle mon appel à la communauté internationale afin qu'elle fasse tout ce qui est possible pour faire cesser cette épidémie tout en portant assistance aux patients. Prions donc pour toutes ces personnes durement éprouvées et pour les défunts."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.10.14).

     

    Résumé :

    « Frères et sœurs, l’Église est à la fois visible et spirituelle. La réalité visible est constituée non seulement par les Évêques, les prêtres et les religieux, mais aussi par tous les baptisés qui, dans le monde, suivent le Christ. Cette réalité ne peut être mesurée ; tout le bien que Dieu opère à travers nous et dans les cœurs, va au-delà de notre contrôle et de ce qui peut être connu. De même que dans le Christ la nature humaine et la nature divine sont réunies dans l’unité d’une seule personne, de même Dieu agit par la réalité visible de l’Église pour réaliser son dessein de rédemption et de salut. L’Église est habitée par l’Esprit Saint, elle est un mystère de foi, dans lequel ce qui ne se voit pas est plus important que ce qui se voit. Par son témoignage et par les sacrements, elle se fait proche de chacun pour lui faire sentir la miséricorde de Jésus. »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier le pèlerinage de la province de Lyon, avec le Cardinal Philippe Barbarin, et celui du diocèse de Luxembourg avec son Archevêque, Mgr Jean-Claude Hollerich.
    Demandons à Dieu le don de la foi, pour que nous puissions comprendre comment, malgré notre faiblesse et notre pauvreté, nous sommes appelés à être les signes visibles de l’amour de Dieu pour toute l’humanité. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 1er octobre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre en présence de 35.000 personnes, le Pape François a abordé la question des charismes qui font et fécondent l'Eglise : Dès ses origines, a-t-il dit, "le Seigneur a comblé l’Église des dons de son Esprit, la rendant toujours vive et féconde... Cependant, dans la perspective chrétienne, le charisme est bien plus qu'une qualité personnelle ou une prédisposition, mais une grâce venue du Père par l'action de l'Esprit... Sa gratuité et l'amour qu'il représente mettent chaque charisme au service de la communauté... C'est au sein de la communauté que les charismes se manifestent et fleurissent...et c'est dans la communauté qu'on apprend à reconnaître ces signes de l'amour de Dieu pour tous ses enfants. Donc, chacun de nous doit se demander quel est le charisme que le Seigneur a placé en moi... Mes frères et sœurs l'ont-ils reconnu et encouragé ? Comme me comporter vis à vis de ce don, comment le vivre et le mettre au service des autres, au risque de le négliger et de le perdre finalement, ou pire qu'il devienne un source de vantardise...et me pousse à prétendre que la communauté se conforme à mon vœu. Qu'il est beau de découvrir combien de charismes le Père a doté l’Église. Cette richesse ne doit cependant pas porter à la confusion et au malaise. Elle est faite pour faire grandir la communauté dans la foi et dans l'amour comme corps du Christ. Octroyant une diversité de charismes, l'Esprit bâtit l'unité de l’Église... Donc, malheur si ces dons deviennent une source d'envie, de division et de jalousie, comme avertissait Paul dans son épître aux Corinthiens... Si chaque charisme est important aux yeux de Dieu, personne n'est indispensable. Cela montre que dans la communauté nous avons besoin l'un de l'autre et que tout don reçu s'épanouit lorsqu'il est partagé. Telle est l’Église qui, lorsqu'elle s'exprime en communion dans la variété de ses charismes ne peut se tromper. C'est la beauté de ce surnaturel Sensus Fidei...donné par l'Esprit qui permet à chacun d'entrer au cœur de l’Évangile et de suivre Jésus chaque jour de notre vie". Évoquant pour finir la fête de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, morte à l'âge de vingt-quatre ans, le Pape François a rappelé qu'elle désirait posséder tous les charismes. Voulant devenir missionnaire, elle découvrit dans la prière que son charisme dans l’Église serait l'amour. Ce charisme, a-t-il conclu, "nous l'avons tous. Demandons donc à la Petite Thérèse d'avoir sa capacité d'aimer fortement l’Église...et d'accepter chaque charisme avec l'amour dont sont capables ses enfants. Aimons notre sainte Mère".

    Avant de se rendre Place St Pierre, le Pape a salué Salle Paul VI le pèlerinage des Sœurs apostoliques de la charité, qui se consacrent aux handicapés, saluant le charisme qui les place au service des plus vulnérables. Rappelant que l’œuvre de leur fondateur, le bienheureux Luigi Monza, avait été soutenu par le futur Paul VI alors Archevêque de Milan, il a recommandé aux religieuses d'être un exemple pour les familles et pour les responsables publics. Après sa catéchèse, le Saint-Père a invité les pèlerins allemands et polonais de méditer en octobre les mystères du Rosaire tout en accompagnant les travaux synodaux. S'adressant ensuite à l'association portugaise des entrepreneurs chrétiens, il a encouragé ses membres à continuer d'agir dans la société sous la conduite de l'Esprit. Et aux pèlerins croates de rester fidèles à leur baptême en suivant l'exemple des saints et des martyrs. Enfin, à l'attention des fidèles de la Prélature de l'Opus Dei venus rendre grâce pour la béatification d'Alvaro del Portillo. Puisse le nouveau bienheureux, a-t-il dit, intercéder et vous aider à "répondre généreusement à l'appel à la sainteté dans la vie de tous les jours, pour le service de l’Église et du monde".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 1.10.14).

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, l’Église est Une dans la diversité des charismes. Un charisme est bien plus qu’une qualité, un talent naturel dont on peut être doté. Il est une grâce de l’Esprit, un don de Dieu, qui est fait à l’un ou l’autre, pour qu’il le mette au service de toute la communauté, pour le bien de tous. Loin d’être un motif d’orgueil, il doit être vécu avec générosité et désintéressement. On ne peut soi même se déclarer pourvu d’un charisme ; car celui-ci doit être reconnu au sein de la communauté, comme signe de l’amour de Dieu pour ses enfants. Tous les charismes sont des dons de l’Esprit, et leur diversité ne doit pas être une cause de division, mais d’émerveillement ; ils doivent pouvoir grandir ensemble harmonieusement dans la foi et l’amour, car nous avons tous besoin les uns des autres. »

    « Soyez les bienvenus, chers pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de France, de Belgique, du Cameroun et de Côte d’Ivoire.
    Je demande à Dieu que vous puissiez reconnaître tous les charismes que le Saint Esprit suscite dans vos communautés, et que vous sachiez les accueillir mutuellement et les faire grandir dans l’amour fraternel.
    Bon pèlerinage, et que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 24 septembre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François a évoqué son récent voyage en Albanie. Il est important, a-t-il dit, de continuer à aider ce pays dans la voie de la coexistence harmonieuse entre religions. Elles partagent la volonté de faire le bien aux autres sans rien renier ou entamer de leurs identités. Puis il a raconté sa rencontre avec le clergé et les religieux, au cours de laquelle il a entendu le témoignage de personnes ayant subi les horreurs de la répression de l'ancien régime athée : Grâce à leur attachement profond à Jésus, ces martyrs ont pu trouver la force de réagir aux souffrances de leur persécution. De fait, "la force de l’Église réside dans l'amour du Christ, qui nous soutient dans les épreuves et qui inspire toute action apostolique. C'est en répondant par la bonté et le pardon qu'on témoigne de la miséricorde de Dieu." Puis il a évoqué la quarantaine de prêtres éliminés durant la dictature, qui s'ajoutent aux centaines de religieux chrétiens et musulmans incarcérés, torturés, déportés ou assassinés parce qu'ils croyaient en Dieu. Ce furent des années sombres durant lesquelles la foi fut interdite et la liberté religieuse anéantie. Des milliers d'églises et de mosquées furent rasées ou transformées en magasins ou en cinémas. A côté de la propagande marxiste, tous les livres religieux furent détruits tandis qu'on interdisait les prénoms religieux. Mais le sang de tant de martyrs n'a pas été versé en vain car il a conduit à la paix et à la fraternité qui font de l'Albanie d'aujourd'hui un exemple de résurrection de l’Église mais aussi de coexistence harmonieuse entre religions. En conclusion, le Saint-Père a rendu grâce à Dieu pour un voyage qui lui a permis d'aller à la rencontre d'un peuple courageux, qui ne s'est pas laissé vaincre par le mal. Encourageant une fois encore les albanais dans leur reconstruction du pays et dans leur avenir européen, il a prié la Vierge du Bon Conseil de continuer à guider ce peuple exemplaire.

    Après la catéchèse, le Pape a notamment salué les divers groupes de pèlerins, avant de lancer un appel à prier pour les pays africains touchés par l'épidémie d'Ebola. Assurant les malades et leurs familles de sa solidarité, il a demandé de prier pour les nombreuses victimes et encouragé la communauté internationale à intensifier son aide.
     
    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.9.14)

    Résumé en français :

    Voyage apostolique en Albanie 

    « Aujourd’hui je voudrais remercier le Seigneur pour le voyage qu’il m’a permis de faire en Albanie. Je souhaitais m’y rendre afin d’exprimer ma proximité, et celle de toute l’Église, à ce peuple qui a connu la terrible oppression d’un régime athée. Chrétiens et musulmans furent atrocement persécutés, uniquement parce qu’ils croyaient en Dieu ; ils vivent aujourd’hui dans une cohabitation pacifique. Loin de tout relativisme, un dialogue authentique et fructueux tient compte de l’identité de chacun. Avec émotion, j’ai pu faire mémoire des nombreux martyrs de la foi, qui par amour du Christ, ont trouvé la force de donner leur vie. Leur sang n’a pas été versé en vain, car il est une semence pour l’avenir de l’Albanie ; en eux resplendit la toute puissance de Dieu qui console son peuple et ouvre de nouveaux horizons d’espérance. J’ai confié le peuple albanais à Notre Dame du Bon Conseil, pour qu’elle continue de l’enraciner dans l’amour fraternel. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les groupes des diocèses de Laval et de Dax, ainsi que l’Équipe Nationale de l’Action Catholique des milieux Indépendants, accompagnée de Monseigneur Michel Pansard.
    Aujourd’hui comme hier, la force de l’Église ne lui est pas donnée par le moyen de structures, mais par l’amour du Christ. Je vous invite à puiser dans cet amour la force de vivre courageusement votre foi et de vous tourner vers vos frères.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 17 septembre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François a abordé le caractère catholique et apostolique de l’Église : Lorsque nous professons notre foi, a-t-il dit, "nous affirmons que l’Église est catholique et apostolique”, a dit le Saint-Père. “Catholique signifie universelle... un signe évident de cette catholicité est que celle-ci parle toutes les langues. Cela n'est rien d'autre que l'effet de la Pentecôte puisque c'est l'Esprit Saint qui a permis aux Apôtres et à l’Église entière de faire connaître à tous, jusqu'aux confins de la terre, la Bonne Nouvelle du salut et de l'amour de Dieu. L’Église est née catholique, c'est-à-dire symphonique depuis les origines, et elle ne peut être que catholique, projetée pour l'évangélisation et la rencontre avec tous". Rappelant que chacun peut lire la Parole dans sa langue, il a renouvelé son invitation à emporter toujours avec soi un évangile pour en lire un ou deux passages dans la journée. "Si l’Église est née catholique cela veut dire qu'elle est née missionnaire. Si les Apôtres étaient restés dans le cénacle, sans sortir pour annoncer l’Évangile, l’Église serait seulement l’Église de ce peuple, de cette ville, de ce cénacle. Mais tous sont sortis dans le monde, dès le moment de la naissance de l’Église, dès l'instant où l'Esprit est descendu sur eux. C'est ce que nous exprimons quand nous la qualifions d'apostolique, parce que l'Apôtre est celui qui porte la Bonne Nouvelle de la Résurrection de Jésus. Ce mot nous rappelle que l’Église a pour fondement les Apôtres et qu'elle est en continuité avec eux. Ce sont les Apôtres qui furent envoyés et qui ont fondé de nouvelles églises, qui ont fait de nouveaux évêques, et ainsi dans le monde entier, en continuité. Aujourd'hui nous sommes tous dans la continuité de ce groupe qui a reçu l'Esprit et qui est sorti pour porter à tous les hommes le message de l’Évangile. Nous devons les imiter et le transmette au monde en l'accompagnant des signes de la tendresse et de la puissance de Dieu".

    Cela découle aussi de la Pentecôte, a poursuivi le Saint-Père : "C'est en effet l'Esprit qui fait céder toute résistance, qui vainc la tentation de se fermer sur soi-même, entre élus, et de se considérer comme les seuls destinataires de la bénédiction de Dieu. Si, par exemple, quelques chrétiens font cela et disent : Nous sommes les élus, nous seuls, et à la fin, ils meurent. Ils meurent d'abord dans leur âme, puis ils meurent dans leur corps, parce qu'ils n'ont pas de vie, ils ne sont pas capables de donner la vie, à d'autres personnes, d'autres peuples : ils ne sont pas apostoliques. C'est justement l'Esprit qui nous conduit vers nos frères, même les plus éloignés dans tous les sens du terme, pour qu'ils puissent partager avec nous l'amour, la paix, la joie, que le Seigneur ressuscité nous a laissé en don... Qu'est-ce que cela implique, pour nos communautés et pour chacun de nous, de faire partie d'une Église qui est catholique et apostolique ? Cela signifie, avant tout, prendre à cœur le salut de toute l'humanité, ne pas se sentir indifférents ou étrangers face au sort de tant de nos frères, mais ouverts et solidaires envers eux. Cela signifie aussi avoir le sens de la plénitude, de la complétude, de l'harmonie de la vie chrétienne, repoussant toujours les positions partiales, unilatérales, qui nous enferment sur nous-mêmes". Faire partie de l’Église apostolique cela signifie "être conscients que notre foi est ancrée dans l'annonce et le témoignage des Apôtres de Jésus. Elle est ancrée là, c'est une longue chaîne qui vient de là. Et ainsi se sentir toujours envoyé, en communion avec les successeurs des Apôtres pour annoncer, le cœur plein de joie, le Christ et son amour à toute l'humanité." Le Pape a alors évoqué la vie héroïque de tant de missionnaires qui ont quitté leur pays pour apporter l’Évangile à tous, et a invité à rendre grâce à Dieu pour les missionnaires que l’Église a eu et a, ajoutant qu'elle en a besoin de plus encore, invitant les jeunes présents sur la Place : "Demandons au Seigneur de renouveler en nous le don de son Esprit, pour que chaque communauté chrétienne et chaque baptisé soit l'expression de la sainte Mère Église, catholique et apostolique".

    Après la catéchèse, le Pape a notamment salué les pèlerins de langue arabe venus de Terre Sainte, "d'où partit l'annonce qui allait se répandre jusqu'aux extrémités de la terre. Malgré les difficultés, demeurez les porteurs courageux et joyeux du message de salut, de vérité et de bénédiction". Puis il a évoqué son prochain voyage en Albanie, invitant les fidèles à l'accompagner dans la prière, et expliquant son choix : "C'est un pays qui après avoir beaucoup souffert d'un terrible régime athée développe une harmonieuse vie en commun de ses religions".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.9.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, nous confessons que l’Église est catholique et apostolique. L’Église est « Catholique », ce qui veut dire « universelle », parce que, répandue jusqu’aux extrémités du monde, elle enseigne sans erreur la totalité de la foi destinée à tous les hommes. Dès l’origine, en raison de son caractère universel, l’Église est portée à l’évangélisation. L’Église est « en sortie », nécessairement missionnaire par nature. Voilà pourquoi elle est aussi « apostolique ». Elle annonce l’Évangile à tous les hommes, sur le fondement des Apôtres, et en continuité avec eux. Pour chacun de nous, faire partie d’une Église qui est catholique et apostolique signifie avoir le souci du salut de toute l’humanité ; c’est aussi nous sentir envoyés, en communion avec les successeurs des Apôtres, pour annoncer le Christ et son amour à tous les hommes. »

    « Je salue les pèlerins de langue française, en particulier la paroisse francophone de Berlin et les personnes venant de France et du Canada.
    Demandons au Seigneur de renouveler en nous le don de son Esprit, pour que chacune de nos communautés, et chaque baptisé, soient une authentique expression de notre Mère l’Église, qui est catholique et apostolique. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 27 août 2014

    En ce mercredi, jour d’audience générale, le Pape a repris son cycle de catéchèse sur l’Église, s’attardant cette fois, devant les milliers de fidèles réunis Place St Pierre, sur le mystère de l’Église, que le Credo affirme « Une et Sainte » : une, « parce qu’elle trouve son origine en Dieu Trinité, mystère d’unité et de communion », sainte, car « fondée sur le Christ, animée par le Saint-Esprit », a expliqué le Pape.  Une Église également composée de pécheurs, « qui font chaque jour l’expérience de leurs fragilités et de leurs misères ». Pour François, cette foi que nous professons nous pousse donc à la conversion, et à avoir le courage de vivre de façon quotidienne l’unité et la sainteté qui proviennent de Dieu, source de l’Unité.

    Il est réconfortant pour nous, a assuré le Pape, de savoir que le Christ lui-même, au soir de sa Passion, a prié pour l’unité de ses disciples, « pour que nous soyons une seule chose, entre nous et avec lui ».  Nous sommes d’ailleurs invités à relire et à méditer cette belle et émouvante prière de Jésus, au chapitre 17 de St Jean. Par cette prière, Jésus se fait notre intercesseur auprès du Père, et en même temps nous confie son testament spirituel, afin que l’unité « soit une note distinctive des communautés chrétiennes, ayant un seul cœur et une seule âme ».

    L’Église aspire de toutes ses forces à cette unité tant désirée, et ce, depuis le début ; « l’expérience, pourtant, nous dit que les péchés contre l’unité sont nombreux », déplore le Pape. « Et ne pensons pas seulement aux schismes, aux hérésies, mais aussi au sein de nos paroisses », affirme-t-il encore. Les paroisses, appelées à être foyers de communion et de partage, sont malheureusement traversées par l’envie, la jalousie, l’antipathie. « Que de bavardages dans les paroisses !», a-t-il lancé déclenchant un tonnerre d’applaudissements. « C’est parce que nous cherchons le succès personnel, parce que nous jugeons les autres, nous ne voyons que leurs défauts, mais pas leurs qualités, ce qui nous divise et pas ce qui nous unit ». Or, « la division est un des péchés les plus graves, elle est le signe de l’œuvre non pas de Dieu, mais du diable ». Dieu veut au contraire que nous « grandissions toujours dans la capacité de nous accueillir et de nous pardonner ».

    Faisons donc résonner en nos cœurs ces paroles de Jésus « Bienheureux les artisans de Paix, car ils seront appelés Fils de Dieu » (Mt 5,9), a invité le Saint-Père. « Demandons pardon pour toutes les fois où nous avons été facteurs de division et d’incompréhension au sein de nos communautés (…) et prions pour que nos relations puissent être un reflet toujours plus beau et plus joyeux de la relation entre Jésus et le Père ».

    A l'issue de l'audience, le Pape a salué les évêques cubains présents et leur annoncé qu’il serait présent jeudi  pour l’installation d’une statue de la patronne de l’île, la Vierge du Cuivre, dans les jardins du Vatican.

    Source : Radio Vatican.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nous affirmons dans notre Credo que l’Église est « une »  et « sainte ». C’est Jésus qui est la source de notre unité. Alors qu’il allait offrir sa vie pour nous dans sa Passion, il ne s’est pas préoccupé de lui-même, mais il a pensé à nous, il a prié pour l’unité de ses disciples, et pour que nous soyons une seule chose, entre nous et avec lui. Nous sommes appelés à réaliser cette unité afin qu’elle soit une note distinctive des communautés chrétiennes, ayant un seul cœur et une seule âme. Nous savons que se commettent beaucoup de péchés contre l’unité, pas seulement les schismes et les hérésies, mais aussi au sein de nos paroisses. Or, dans une communauté, la division est un des péchés les plus graves, elle est le signe de l’œuvre non pas de Dieu,  mais du diable. Dieu veut que nous grandissions toujours dans la capacité de nous accueillir et de nous pardonner. »

    « Je salue bien cordialement les pèlerins de langue française. Je vous invite, lorsque vous retournerez dans vos paroisses, a y être des artisans de paix et de réconciliation, pour qu’elles soient vraiment le signe de la présence du Dieu d’amour et de miséricorde.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Audience Générale de ce mercredi 20 août 2014

    Deux jours après son retour de Corée, le Pape François est revenu sur son voyage au cours de l'audience générale dans la salle Paul VI du Vatican. "J'ai pu visiter une Église jeune et dynamique fondée sur les témoignages des martyrs et animée de l'esprit missionnaire" s'est-il réjoui. Ce voyage apostolique, a t-il souligné, peut se résumer en trois mots : mémoire, espérance et témoignage.

    La république de Corée est un pays qui a connu un rapide développement économique. Ses habitants sont des grands travailleurs, disciplinés, et doivent maintenir la force héréditaire de leurs anciens a t-il relevé. Dans ce contexte, l’Église est gardienne de la mémoire et de l'espérance a expliqué le Pape : elle est une famille spirituelle au sein de laquelle les adultes transmettent la flamme de la foi aux plus jeunes, reçue des anciens, la mémoire des témoins du passé devient nouveau témoignage pour aujourd'hui et espérance pour l'avenir.

    L'exemple des laïcs coréens

    C'est dans cette perspective qu'il faut lire les deux évènements principaux de ce voyage a poursuivi le Pape : la béatification des 124 martyrs et la rencontre avec les jeunes asiatiques. "Ces deux évènements ont été le signe qu’il y a quelqu’un, Jésus Christ, pour lequel il vaut la peine de donner sa vie" a t-il précisé. François est revenu aussi sur le dynamisme des laïcs qu'il a également rencontrés lors de ce voyage apostolique, rappelant que la communauté chrétienne en Corée ne fut pas fondée par des missionnaires mais justement par des jeunes fascinés par l’Évangile, de retour de Chine.

    "Le Christ n’abolit pas les cultures, il prend ce qui est bon et le porte à son accomplissement" a encore souligné le Pape pour revenir sur la richesse de ce voyage sur une terre encore divisée. "Avec la foi dans l'amour du Christ nous avons prié, et nous prions encore aujourd'hui afin que tous les fils de la terre coréenne qui pâtissent des conséquences des guerres et des divisions puissent accomplir un chemin de fraternité et de réconciliation." a conclu le Saint-Père.

    Le Pape, en saluant les pèlerins, les a invités à s'unir à la prière de toute l’Église pour ces communautés d’Asie, ainsi que pour tous les chrétiens persécutés dans le monde, particulièrement en Irak. Le Saint-Père a enfin remercié les fidèles pour leurs nombreuses marques d'affection et pour leurs prières à l'occasion du décès de trois membres de sa famille dans un accident de voiture en Argentine.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Résumé en français :

    « Je rends grâce au Seigneur pour le voyage apostolique que je viens d’accomplir en Corée. L’Église est gardienne de la mémoire et de l’espérance. La béatification de 124 martyrs ainsi que la rencontre avec les jeunes ont été le signe qu’il y a quelqu’un, Jésus Christ, pour lequel il vaut la peine de donner sa vie. L’Église en Corée est née, non pas de missions envoyées de l’extérieur, mais de l’attrait pour l’Évangile, de l’engagement missionnaire et du martyre de fidèles laïcs. Le Christ n’abolit pas les cultures, il prend ce qui est bon et le porte à son accomplissement. Formant une grande famille objet de violentes persécutions, les chrétiens prirent comme modèle la première communauté de Jérusalem, pratiquant l’amour fraternel qui dépasse toute différence sociale. A leur suite, j’ai invité les chrétiens d’aujourd’hui à être généreux avec les plus pauvres et les exclus. »

    « Je vous salue bien cordialement chers amis de langue française. A l’occasion de votre pèlerinage à Rome, je vous invite à vous unir à la prière de toute l’Église pour ces communautés d’Asie que je viens de visiter, ainsi que pour tous les chrétiens persécutés dans le monde, particulièrement en Irak. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 6 août 2014

    Le Pape François appelle à s'appuyer sur les Béatitudes

    Le Pape François a repris ce matin ses traditionnelles audiences générales du mercredi, après une pause en juillet. L’audience ne s’est pas tenue place Saint-Pierre en raison de la forte chaleur mais dans le cadre plus restreint, et plus frais, de la salle Paul VI.

    François s’est intéressé ce matin à la nouvelle Alliance de Dieu et des hommes qu’a permis Jésus par le don de sa propre vie. Une nouvelle Alliance qui n’annule pas l’Ancienne Alliance du temps de Moïse, mais l’accomplit.

    Le Pape a commencé par évoquer une figure très significative, qui fait le lien entre l’Ancien et le Nouveau Testament : celle de Jean-Baptiste. « C’est lui le précurseur, celui qui prépare la venue du Seigneur, en prédisposant le peuple à la conversion du cœur et l’accueil de la consolation de Dieu, désormais proche. C’est lui qui fait le lien entre les prophéties et leur réalisation en Jésus-Christ. Il nous indique Jésus, nous invite à le suivre, et nous dit sans demi-mesure que ceci requiert humilité, pénitence et conversion. »

    Et ce chemin se vit en pleine continuité avec l'Ancien Testament : « Comme Moïse avait manifesté l’Alliance avec Dieu avec la force de la loi reçue au Sinaï, ainsi Jésus, sur une colline des rives du lac de Galilée, propose à ses disciples et à la foule un enseignement nouveau qui commence avec les Béatitudes. Moïse donne la loi sur le Sinaï et Jésus donne les Béatitudes. Les Béatitudes sont la voie que Dieu indique comme réponse au désir de bonheur inscrit dans l’homme, et perfectionné dans les commandements de l’ancienne alliance. »

    Les Béatitudes, commandements de la Nouvelle Alliance

    « Nous sommes habitués à entendre les 10 commandements mais pas les Béatitudes. Je vous invite donc à vous en souvenir, à les imprimer dans votre cœur, en les répétant après moi. » Ainsi a-t-il déroulé les Béatitudes, les unes après les autres :

    Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux.

    Heureux les affligés, car ils seront consolés.

    Heureux les doux, car ils posséderont la terre.

    Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés.

    Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

    Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

    Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

    Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux.

    Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute sorte d'infamie à cause de moi. Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux.

    Relire les Béatitudes au quotidien, et les vivre

    Comme il le rappelle souvent, le Pape François a demandé aux fidèles de garder toujours sur eux un petit exemplaire des Évangiles. « Rappelez-vous que vous devez toujours avoir sur vous un petit Évangile. Relisez le passage des Béatitudes ! Vous promettez de le faire ? a-t-il lancé à la foule. Aujourd’hui, votre mission c’est de lire les chapitres 5 et 25 de Matthieu, dans ces paroles sont portées toute la nouveauté apportée par Jésus. En effet les Béatitudes sont comme le portrait de Jésus, sa forme de vie, et sont sa voie vers le bonheur, que nous pouvons aussi atteindre avec la grâce que Dieu nous donne. Ainsi en lisant les Béatitudes vous saurez comment mener votre vie chrétienne, vous verrez, c’est très simple ! »

    « Jésus nous donne aussi le « protocole » sur lequel nous serons jugés. C’est celui que nous trouvons dans le chapitre 25 de l’Évangile selon Saint Matthieu. Nous n’aurons pas de titres ni de privilèges. Le Seigneur nous reconnaitra si nous le reconnaissons dans le pauvre, dans l’affamé, dans celui qui est indigent ou marginalisé, dans celui qui souffre et est seul. Ceci est un des critères fondamentaux dans notre vie chrétienne, sur lequel Jésus nous invite à nous mesurer chaque jour. »

    Appels pour le Moyen-Orient et la Chine

    S’adressant aux pèlerins de langue arabe, sans citer explicitement les crises en cours, le Pape a appelé à prier « pour la paix au Moyen-Orient. » Il s’est aussi exprimé plus longuement, sur le séisme du 2 août dernier en Chine, qui a fait au moins 589 morts dans la province montagneuse du Yunnan : « J’exprime ma proximité aux populations de la province chinoise du Yunnan, frappée dimanche dernier par un tremblement de terre qui a provoqué de nombreuses victimes et de grands dommages. Je prie pour les défunts et pour leur famille, pour les blessés et pour ceux qui ont perdu leur maison. Que le Seigneur donne réconfort, espérance et solidarité dans l’épreuve. »

    Hommage à Paul VI

    36 ans jour pour jour après la mort de Paul VI, survenue le 6 août 1978, François, très applaudi notamment par les pèlerins italiens, a aussi rendu hommage à son prédécesseur, qu'il béatifiera le 19 octobre prochain. « Nous nous souvenons de lui avec affection et admiration, considérant comment il avait vécu en se dédiant totalement au service de l’Église, qu’il aimait de tout son être. Que son exemple de fidèle serviteur du Christ et de l’Évangile soit un encouragement et une stimulation pour nous tous ! »

    Source : Radio Vatican.


    Résumé :

    « Chers frères et sœurs, dans les précédentes catéchèses nous avons vu que l’Église constitue un peuple, préparé avec patience et amour par Dieu et auquel nous sommes tous appelés à appartenir. Ce peuple est aussi un peuple nouveau qui se fonde sur une nouvelle Alliance établie par le Seigneur Jésus. Jean Baptiste a préparé ce peuple à la venue du Seigneur, en le prédisposant à la conversion du cœur et à l’accueil de la consolation de Dieu. Par ailleurs, toute la nouveauté apportée par Jésus se trouve dans les Béatitudes ; elles sont le chemin du vrai bonheur, que nous pouvons parcourir avec la grâce que le Seigneur nous donne. De plus, dans le chapitre 25 de l’évangile de Matthieu, Jésus nous donne les normes sur lesquelles nous serons jugés. Le Seigneur nous reconnaîtra si nous le reconnaissons dans le pauvre, dans celui qui souffre, qui est mis de côté. C’est l’un des critères fondamentaux de notre vie chrétienne sur lequel Jésus nous invite à nous mesurer chaque jour. »

    « Soyez les bienvenus, chers amis de langue française ! En cette fête de la Transfiguration du Seigneur, que votre cœur soit rempli de joie et de lumière en reconnaissant la miséricorde de Dieu pour vous ! Que cette joie et cette lumière transparaissent dans toute votre vie pour être des témoins crédibles de l’amour de Dieu pour toutes les personnes que vous rencontrerez ! Bon séjour à Rome ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source et texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Reprise des audiences générales du Pape mercredi place Saint-Pierre

    Après la pause du mois de juillet, les audiences générales reprennent ce mercredi au Vatican. Pendant le mois d’août, le Pape François tiendra trois audiences générales : le 6, le 20 et le 27. Il n'y aura pas d’audience le mercredi 13, le Saint-Père étant sur le départ pour son voyage apostolique en Corée.

    Audience générale de ce jour mise en ligne dès que disponible

  • Audience générale de ce mercredi 25 juin 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François a poursuivi sa réflexion sur l'Église, soulignant l'importance pour le chrétien d'appartenir à ce peuple de Dieu :

    "On est pas chrétien à titre individuel, pour son compte propre. Nous sommes chrétiens par notre appartenance à l'Église. Notre identité est appartenance, à l'instar du nom et prénom. Notre nom est 'J'appartiens à l'Église', notre prénom 'Je suis chrétien'... Personne ne devient chrétien par soi-même. Croyant et priant, connaissant le Seigneur et écoutant sa Parole, nous le sentons proche et présent dans nos frères, et ce parce que d'autres ont vécu la foi, l'ont transmise et nous l'ont enseignée".

    Vivre en croyants et disciples du Seigneur au sein de la grande famille de l'Église "n'est possible qu'avec les autres, ensemble, et pas seulement grâce à d'autres. Dans l'Église il n'y pas d'existence à part. Tant de fois Benoît XVI a décrit l'Église comme un 'nous' ecclésial. Certains disent croire en Dieu et en Jésus mais ne pas être intéressés par l'Église. Certains estiment pouvoir avoir un lien direct avec le Christ en dehors de la communion et de la médiation de l'Église. Il s'agit de tentations dangereuses, d'une dichotomie absurde... Le Seigneur a confié son message de salut à des témoins, à nous tous, et c'est à travers nos frères et sœurs, leurs qualités et leurs défauts, qu'il se manifeste à nous. C'est cela appartenir à l'Église. Ne l'oublions jamais : Être chrétien signifie appartenir à l'Église !

    Demandons au Seigneur par l'intercession de Marie, Mère de l'Église, la grâce de ne pas tomber dans la tentation de nous passer des autres, de nous passer de l'Église, de nous sauver par nous-mêmes, comme si nous étions de simples chrétiens de laboratoire. On ne peut aimer Dieu sans aimer les autres. On ne peut l'aimer hors de l'Église. On ne peut être en communion avec Lui sans l'être avec l’Église. On ne peut être bons chrétiens sans tous ceux qui s'efforcent de suivre le Seigneur, en étant un seul corps, un seul peuple".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a salué une délégation de la Bethlehem University, la première université des Frères des Écoles chrétiennes dans la Bande de Gaza, fondée il y a quarante ans, les remerciant du service qu'elle offre au peuple palestinien.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.6.14)

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous ne sommes pas chrétiens à titre individuel, nous appartenons à l’Église, par laquelle nous entrons dans une alliance qui nous précède, une alliance entre Dieu et les hommes. Nous devons être reconnaissants envers tous ceux qui nous ont précédés et accueillis dans l’Église, car on ne devient pas chrétien par soi-même. Ils ont vécu la foi et nous l’ont transmise, et sans eux nous ne connaîtrions pas le Seigneur. Par ailleurs, rencontrer le Christ directement est impossible en dehors de la communion et de la médiation de l’Église. Nous ne pouvons grandir comme chrétien qu’avec et grâce à d’autres personnes, en compagnie desquelles nous cheminons, même si cela est parfois difficile en raison de leurs faiblesses et de leurs limites. C’est par eux que Jésus vient à notre rencontre et se fait reconnaître. »

    « Je vous salue bien cordialement chers amis de langue française, en particulier les personnes engagées dans la société civile, accompagnées de Monseigneur Dominique Rey. Je vous souhaite un bon pèlerinage à Rome, et je vous invite à découvrir combien l’Église est une grande famille, dans laquelle, avec nos frères, nous rencontrons le Christ.

    Que Dieu vous bénisse ! »

    Texte intégral italien : Site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français : Zenit.org.

  • Mercredi des Rogations

    Rappel : Origine des Rogations, par Dom Guéranger

     et Vigile de l’Ascension

  • Audience générale de ce mercredi 7 mai 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur les dons de l'Esprit Saint, et a parlé cette fois du don de Conseil.

    Il a abordé le recours au Saint Esprit lorsqu'en conscience nous devons prendre des décisions importantes : "Dans notre rencontre avec Dieu qu'est la prière, nous devons parvenir à nous libérer de notre propre logique...pour apprendre à demander au Seigneur quelle est sa volonté". N'hésitons pas à réciter partout les prières apprises dès l'enfance, y compris en marchant dans la rue ou dans les transports publics. Priant en silence, personne ne s'en rend compte. Comment donc agit l'Esprit en nous ? Justement en priant nous faisons place à l'Esprit afin qu'il vienne nous conseiller..., ainsi faisons-nous mûrir en nous un accord profond avec Dieu, qui répond à nos questions en exprimant sa volonté. En priant nous demandons conseil au Seigneur... L'Esprit nous fait grandir intérieurement comme au sein de la communauté. Il nous aide à ne pas tomber dans l'égoïsme ou dans la tendance à favoriser notre point de vue... La prière est également la condition première pour conserver ce don... Comme ses autres dons, le conseil qu'offre l'Esprit constitue "un trésor pour la communauté chrétienne toute entière. Le Seigneur ne nous parle pas que dans l'intimité de nos cœurs, mais aussi à travers le témoignage de nos frères... Alors apprenons à demander au Seigneur quel est son vœu, quelle est sa volonté... Le conseil est de fait un don important..., surtout dans les moments délicats de la vie, lorsqu'il nous aide à faire la lumière en nous et à percevoir la volonté divine... C'est bien l'Esprit qui offre son conseil. Il faut donc lui laisser la place de se manifester, prier et prier encore afin qu'il vienne toujours à notre aide".

    Puis le Pape a raconté qu'un jour dans le diocèse argentin de Luján, un jeune homme était venu se confesser et lui avait raconté être dans une situation très difficile, et que sa mère lui avait conseillé de se confier à la Vierge Marie. C'était une femme qui avait le don du conseil. Ne sachant pas comment résoudre les problèmes de son fils, elle lui a indiqué la bonne solution... J'ai regardé la statue de Marie, m'a confié ce jeune, et j'ai compris ce que je devais faire, comment je devais agir. Moi je n'ai pas pu le conseiller car sa mère avait tout dit. Vous les mères, vous possédez ce don. Demandez-le aussi pour vos enfants !... Tel est le don du conseil que les mères ont. Citant en conclusion le Psaume 16, 'Je bénis le Seigneur qui m'a conseillé car même de nuit mon esprit m'avertit. Dieu étant constamment à mon côté, je ne saurais chanceler', le Pape François a affirmé que la certitude d'être remplis de son réconfort et de sa paix doit toujours nous habiter. "Ne cessons de demander à l'Esprit le don de son conseil".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a notamment salué les familles des nouveaux Gardes Suisses ayant prêté serment hier, auxquels il a rappelé que l'Esprit sait éloigner tout crainte. Évoquant ensuite la JMJ qui se déroulera en Pologne en 2016, il a recommandé aux pèlerins polonais de s'y préparer en avançant unis dans la prière, en restant à l'invitation de St Jean-Paul II toujours jeunes dans l'Esprit. Puis il a salué des volontaires italiens de la Croix Rouge dont on fête le 150e anniversaire, les familles des hôtes de San Patrignano assurant de sa reconnaissance envers cette structure d'accueil de drogués, et les représentants des entreprises de Padoue qui vit une période délicate. Enfin le Pape a encouragé les personnes présentes à aller prier sur les tombes apostoliques afin d'accroître la joie pascale de la Résurrection qui se manifeste aussi dans les gestes de charité. Et à propos de la Supplique à la Madone de Pompéi, dans le sanctuaire de laquelle le Secrétaire d’État célébrera demain la messe, il a convié les malades, les jeunes et les jeunes mariés à consacrer le mois de Marie à la récitation du chapelet.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.5.14).

    Résumé

    Frères et sœurs, par le don de Conseil, Dieu lui-même illumine notre cœur pour nous faire comprendre la manière juste d’agir et de parler ainsi que pour nous indiquer la route à suivre. Le Saint Esprit nous rend sensible à sa voix, il oriente nos pensées et nos intentions selon le cœur de Dieu. Il tourne notre regard intérieur vers Jésus, modèle de nos relations avec le Père et avec nos frères. C’est ainsi qu’il nous rend capables de faire des choix concrets en communion avec Dieu. Par la prière, dans l’intimité avec Dieu nous apprenons à lui demander quelle est sa volonté. Le don de Conseil est un trésor pour toute la communauté chrétienne, car le Seigneur nous parle aussi lorsque dans les moments difficiles de la vie nous rencontrons des frères qui nous aident à reconnaître la volonté de Dieu.

    Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les paroisses et les jeunes venus de France, de Suisse et de Belgique.
    Remettons avec confiance toute notre vie entre les mains de Dieu, en particulier les choix que nous avons à faire dans les moments compliqués ou difficiles. Écoutons dans la prière la voix du Seigneur qui nous conseille et nous conduit.
    Bon pèlerinage à Rome !

    Source : Site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 23 avril 2014

    « Cette semaine est la semaine de la joie : nous célébrons la résurrection de Jésus. C'est une joie vraie, profonde, fondée sur la certitude que le Christ est ressuscité, que maintenant il ne meurt plus, mais qu'il est vivant et qu'il agit dans l’Église et dans le monde. Cette certitude habitait le cœur des croyants de ce matin de Pâques, quand les femmes se rendirent au sépulcre de Jésus et que les anges leur dirent : "Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?" (Lc 24,5). "Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ?" Ces mots sont une étape importante dans l'histoire ; mais aussi une "pierre d'achoppement" si nous ne nous ouvrons pas à la Bonne Nouvelle, si nous croyons que cela donne moins de tracas d'avoir un Jésus mort qu'un Jésus vivant ! Au lieu de cela, combien de fois dans notre marche quotidienne, nous avons besoin d'entendre : "Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?". Combien de fois nous cherchons la vie parmi les choses mortes, parmi les choses qui ne peuvent pas donner la vie, parmi les choses qui sont aujourd'hui et qui demain ne seront plus, les choses qui passent... "Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ?"

    Nous en avons besoin lorsque nous fermons en toute forme d'égoïsme ou d'auto-complaisance ; quand nous nous laissons séduire par les puissances de la terre et les choses de ce monde, oubliant Dieu et le prochain ; quand nous plaçons notre confiance dans les vanités du monde, de l'argent, de la réussite. Alors la Parole de Dieu nous dit : "Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?". Pourquoi restez-vous là à regarder ? Cette chose ne peut pas vous donner la vie ! Oui, peut-être vous donner une joie d'une minute, d'un jour, d'une semaine, d'un mois... et puis quoi ? "Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ?". Cette phrase doit entrer dans le cœur, et il faut la répéter. Nous la répétons ensemble trois fois ? Nous faisons l'effort ? Tous : "Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant" [répétitions avec la foule] Aujourd'hui, quand on rentrera à la maison, disons-la du fond du cœur, dans le silence, et que nous fassions cette question : pourquoi dans ma vie je cherche parmi les morts celui qui est vivant ? Cela nous fera du bien.

    Il n'est pas facile d'être ouverts à Jésus. Il n'est pas évident d'accepter la vie du Christ ressuscité et sa présence parmi nous. L'Évangile nous montre les différentes réactions : celle de l'Apôtre Thomas, celle de Marie-Madeleine et celle des deux disciples d'Emmaüs : il est bon pour nous de nous comparer à eux. Thomas met une condition à la foi, demande à toucher les éléments de preuve, les blessures ; Marie-Madeleine pleurant, le voit mais ne le reconnaît pas, elle se rend compte que c'est Jésus seulement quand Il l'appelle par son nom ; les disciples d'Emmaüs, déprimés et avec des sentiments de défaite, viennent à la rencontre de Jésus en se laissant accompagner par ce mystérieux voyageur. Chacun pour des chemins différents ! Ils recherchaient parmi les morts celui qui est vivant, et c'est le même Seigneur qui a corrigé leur route. Et moi que dois-je faire ? Quelle route dois-je suivre pour rencontrer le Christ vivant ? Lui sera toujours près de nous pour corriger notre route si nous nous sommes trompés.

    "Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ?" (Lc 24,5). Cette question nous fait surmonter la tentation de regarder en arrière, vers ce qui était hier, et nous pousse vers l'avenir. Jésus n'est pas dans la tombe, il est le Ressuscité ! Il est le Vivant, Celui qui renouvelle toujours son corps qui est l'Église et la fait marcher en l'attirant à lui, "Hier" est le tombeau de Jésus et le tombeau de l’Église, la tombe de la vérité et de la justice ; "Aujourd'hui" est la résurrection éternelle vers laquelle nous pousse l'Esprit Saint, nous donnant la pleine liberté.

    Aujourd'hui nous est adressée aussi cette question. Vous, pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant, quand vous vous fermez après un échec et que vous n'avez plus la force de prier ? Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant, vous qui vous sentez seuls, abandonnés par vos amis, et peut-être même par Dieu ? Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant vous qui avez perdu l'espérance et vous qui vous sentez emprisonné par vos péchés ? Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant vous qui aspirez à la beauté, à la perfection spirituelle, à la justice, à la paix ?

    Nous avons besoin de nous répéter et de nous souvenir de l'avertissement de l'ange ! Cette mise en garde, "Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant", nous aide à sortir de nos espaces de tristesse et ouvre les horizons de joie et d'espérance. Cet espérance qui retire les pierres des tombeaux et encourage à proclamer la Bonne Nouvelle, capable de générer une nouvelle vie pour les autres. Répétons cette phrase de l'ange pour l'avoir dans notre cœur et notre mémoire et puis tout le monde répond en silence : "Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ?" Répétez-le ! [répétitions avec la foule] Regardez frères et sœurs, Il est vivant, il est avec nous ! Nous n'allons pas vers tant de tombes qui aujourd'hui vous promettent quelque chose, la beauté, et puis qui ne vous donnent rien ! Il est vivant ! Nous ne cherchons pas parmi les morts celui qui est vivant ! Merci. »

    Résumé en langue française

    « Frères et sœurs, la joie de Pâques est fondée sur la certitude que Jésus est vivant et agissant dans l’Église et dans le monde. « Pourquoi cherches-tu parmi les morts celui qui est vivant ? » : nous avons besoin d’entendre cette parole, pour nous sauver de situations difficiles ou désespérées ; ou bien lorsque nous oublions Dieu, alors qu’il est tout proche, et que nous mettons nos espoirs dans les vanités mondaines de l’argent et du succès. Jésus n’est plus dans le tombeau, mais il est ressuscité, il est vivant, il renouvelle l’Église et la fait cheminer en l’attirant à lui. Quand nous nous sentons fermés sur nous-mêmes, seuls ou abandonnés, prisonniers de nos péchés, réentendons cette parole de l’ange, afin qu’elle nous libère de la tristesse et nous ouvre à la joie et à l’espérance.

    Je vous salue cordialement, chers amis de langue française, en particulier les prêtres de Sens, avec Monseigneur Patenôtre, et les pèlerins de Saint Denis, avec Monseigneur Delannoy.
    Je vous invite à vous laisser rencontrer par le Christ ressuscité et vivant, à vous ouvrir à celui qui donne la vie et la véritable espérance. Joyeuses fêtes de Pâques. »

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Gregorio Allegri (1582-1652) : Miserere

    Chœur du King's College de Cambridge - Sir David Willcocks
    solo : Roy Goodman (mars 1963)

    Ce chant a capella du Psaume 50 composé en 1638 était interprété dans la chapelle Sixtine, au Vatican, lors des Matines du mercredi et du vendredi de la Semaine Sainte.