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monde - Page 3

  • Veillée de prière pour la paix Place St Pierre


    Environ 100.000 personnes se sont rassemblées pour la veillée de prière présidée par le Saint-Père Place St Pierre, en ce jour de jeûne et de méditation qu'il a choisi pour la paix en Syrie, au Proche et Moyen Orient et de par le monde. Cette initiative ecclésiale a vu l'adhésion d'autres confessions chrétiennes, de fidèles d'autres religions, notamment bouddhistes, juifs et musulmans, mais aussi de personnes a-religieuses. Côté catholique, outre les diocèses du monde entier, on compte celles de la Caritas, de Sant-Egidio, de nombreux groupes de prière, de congrégations religieuses comme les carmélites de Terre Sainte. Y prennent part également des élus politiques italiens, diverses organisations engagées dans la promotion de la paix, de la coopération et du développement, des syndicats, des personnalités comme le Président du Parlement européen, le Grand Mufti sunnite de Damas qui a prié cet après-midi avec d'autres chefs religieux dans la Mosquée des Omeyyades. Place St Pierre, les confessions ont commencé sous les colonnades à 17h45 avec une cinquantaine de prêtres. Le Pape avait recommandé d'entamer cette journée dans la réconciliation car la paix véritable naît de coeurs réconciliés avec Dieu et les frères.

    La veillée a été précédée à 18h30 par la lecture des paroles prononcées dimanche dernier par le Pape, puis introduite à 19h par le 'Veni Creator' et la mise en place sur le parvis de l'icône de la 'Salus Populi Romani' portée par la Garde Suisse. Après quoi le Saint-Père a conduit la récitation du chapelet, les mystères étant accompagnés de la lecture d'un poème dans lequel sainte Thérèse de l'Enfant Jésus invoque Marie comme reine de la paix. Après quoi, il s'est adressé à l'assemblée :

    « "Dieu vit que cela était bon". Le récit biblique du début de l’histoire du monde et de l’humanité nous parle du Créateur qui regarde la création, la contemple presque, et répète que cela est bon. Cela nous fait entrer dans le Cœur de Dieu et, de l’intime de Dieu, nous recevons son message. Nous pouvons nous demander la signification de ce message. Que me dit ce message à moi, à toi, à nous tous ? Il nous dit simplement que dans le Cœur et dans la pensée de Dieu notre monde est la maison de l’harmonie et de la paix, et est le lieu où tous peuvent trouver leur place et se sentir chez soi, parce que cela est bon. La création forme un ensemble harmonieux et bon, avec les humains faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Ils sont une unique famille, dans laquelle les relations sont marquées par une fraternité réelle et pas simplement proclamée en paroles : L’un et l’autre sont le frère et la sœur à aimer, et la relation avec le Dieu qui est amour, fidélité, bonté se reflète sur toutes les relations entre les êtres humains et apporte l’harmonie à la création tout entière. Le monde de Dieu est un monde dans lequel chacun se sent responsable de l’autre, du bien de l’autre. Ce soir, dans la réflexion, dans le jeûne, dans la prière, chacun de nous pense au fond de lui que c'est là le monde que nous désirons. N'est-ce pas le monde que tous portent dans le cœur ? Le monde que nous voulons, n’est-il pas un monde d’harmonie et de paix ? D'une harmonie et d'une paix intérieure, mais aussi dans les rapports avec les autres, dans les familles, dans les villes, dans et entre les nations ? Et la vraie liberté dans le choix des chemins à parcourir en ce monde, n’est-elle pas celle qui est orientée vers le bien de tous et qui est guidée par l’amour ?

    Demandons-nous maintenant si c'est le monde dans lequel nous vivons. La création conserve sa beauté qui nous remplit d’émerveillement et qui demeure une œuvre bonne. Mais il y a aussi la violence, la division, le conflit, la guerre qui surviennent lorsque l’homme, sommet de la création, cesse d'admirer la beauté et la bonté pour se renfermer dans son égoïsme. Quand l’homme ne pense qu'à lui-même, à ses propres intérêts et se place au centre, quand il se laisse séduire par les idoles de la domination et du pouvoir, quand il se met à la place de Dieu, alors il abîme toutes les relations, il détruit tout, ouvrant la porte à la violence, à l’indifférence, au conflit. C’est exactement ce que veut nous faire comprendre le passage de la Genèse qui raconte le péché originel : L’homme entre en conflit avec lui-même, s’aperçoit qu’il est nu et se cache parce qu’il a peur, peur du regard de Dieu. Il accuse la femme, celle qui est chair de sa chair, rompt l’harmonie avec la création, arrive à lever la main contre le frère pour le tuer. Pouvons-nous dire que l’harmonie s'est transformée en disharmonie ? Non, la disharmonie n’existe pas car s'il n'y a pas l’harmonie on tombe dans le chaos, la violence, la querelle, le conflit, la peur. Or c’est dans ce chaos que Dieu demande à la conscience de Caïn "Où est Abel ton frère ?" Et Caïn de répondre qu'il ne sait pas. "Suis-je le gardien de mon frère ?", répond-il. Cette question nous est aussi adressée et il serait bien que nous nous demandions : Suis-je le gardien de mon frère ? Oui, tu es le gardien de ton frère ! Être humains signifie être gardiens les uns des autres. Au contraire, la rupture de l’harmonie est suivie d'une métamorphose. Ainsi le frère à garder et à aimer devient l’adversaire à combattre, à supprimer. Que de violence naît à ce moment, que de conflits, que de guerres ont marqué notre histoire ! Il suffit de voir la souffrance de tant de frères et sœurs. Il ne s’agit pas de quelque chose de conjoncturel, mais c’est la vérité : Dans chaque violence et dans chaque guerre, nous faisons renaître Caïn. Nous tous ! Et aujourd’hui aussi, nous continuons cette histoire de conflit entre frères, aujourd’hui aussi, nous levons la main contre celui qui est notre frère. Aujourd’hui aussi nous nous laissons guider par les idoles, par l’égoïsme, pas nos intérêts. Nous avons perfectionné nos armes, notre conscience s’est endormie, nous avons rendu plus subtiles nos justifications. Comme si c’était une chose normale, nous continuons à semer destruction, souffrance et mort. La violence, la guerre apportent seulement la mort, parlent de mort. La violence et la guerre ont le langage de la mort ! Après le Déluge on vit l'arc-en-ciel et la colombe portant un rameau d'olivier. Cela me fait penser à l'olivier que les représentants de plusieurs religions ont planté avec moi à Buenos Aires sur la Plaza de Mayo en 2000 pour qu'il n'y ait plus ni chaos ni guerre mais la paix.

    A ce point, je me demande : Est-il possible de parcourir une autre voie, la voie de la paix ? Pouvons-nous sortir de cette spirale de souffrance et de mort ? Pouvons-nous apprendre de nouveau à marcher et à parcourir les chemins de la paix ? En invoquant l’aide de Dieu, sous le regard maternel de la Vierge, 'Salus Populis Romani' et Reine de la paix, j'affirme que c’est possible à tous ! Ce soir, je voudrais que de toutes les parties de la terre nous criions : Oui, c’est possible à tous ! Ou mieux, je voudrais que chacun de vous, du plus petit au plus grand, jusqu’à ceux qui sont appelés à gouverner, réponde : Oui, nous le voulons ! Ma foi chrétienne me pousse à regarder la Croix. Comme je voudrais que pendant un moment tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté regardent la Croix. On peut y lire la réponse de Dieu. Là, à la violence on ne répond pas par la violence, à la mort, on ne répond pas par le langage de la mort. Dans le silence de la Croix, se tait le bruit des armes et parle le langage de la réconciliation, du pardon, du dialogue, de la paix. Ce soir, je voudrais demander au Seigneur que nous, chrétiens, frères des autres religions, chaque homme et chaque femme de bonne volonté crie avec force que la violence et la guerre ne sont jamais la voie de la paix. Que chacun s’applique à regarder au fond de sa conscience et écoute cet encouragement à sortir des intérêts particuliers qui atrophient le cœur, à dépasser l’indifférence envers l’autre qui rend le cœur insensible. Toi, vaincs tes raisons de mort et ouvre-toi au dialogue, à la réconciliation. Regarde la souffrance de ton frère sans y ajouter une autre souffrance, arrête ta main, reconstruis l’harmonie qui s’est brisée. Non par le conflit, mais par la rencontre. Que se taisent les armes ! La guerre marque toujours l’échec de la paix, elle est toujours une défaite pour l’humanité. Encore une fois, les paroles de Paul VI résonnent : "Plus les uns contre les autres, plus, jamais !... Jamais plus la guerre, jamais plus la guerre !" (1965). "La paix s’affermit seulement par la paix, celle qui n’est pas séparable des exigences de la justice, mais qui est alimentée par le sacrifice de soi, par la clémence, par la miséricorde, par la charité" (1975). Pardon, dialogue, réconciliation sont les paroles de la paix, la bien-aimée Syrie, au Proche et Moyen Orient, comme partout dans le monde. Prions pour la réconciliation et pour la paix, travaillons pour la réconciliation et pour la paix, et devenons tous, dans tous les milieux, des hommes et des femmes de réconciliation et de paix. »

    L'intervention pontificale a été suivie d'un temps de silence, suivi de l'adoration du Saint Sacrement, durant laquelle ont été lus des extraits bibliques relatifs à la paix. En conclusion, le Saint-Père a adressé une prière spécifique pour demander la paix. Les répons ont été prononcés par des fidèles de nationalité syrienne, égyptienne, palestinienne, américaine et russe. Parmi les invocations : Seigneur de la vie, apporte ta paix là où se décide le sort des peuples, Seigneur, que ta puissance créatrice écarte tout violence faite à la vie humaine. L'adoration, qui a compris la lecture du chapitre 20 de l’Évangile de Jean, s'est achevée par la bénédiction eucharistique et une demie-heure de méditation silencieuse. Dans le même temps, le Pape a adressé un Tweet à neuf millions de personnes, les encourageant à prier pour la paix.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.9.13).


    Enregistrement intégral de la veillée de prière par KTO

    Prière des enfants pour la paix

    Cher Jésus, un jour tu as aussi été un petit enfant comme nous et tu nous as dit que tu aimais avoir des petits amis près de toi... c'est pourquoi nous les petits enfants de tous les coins du monde nous venons maintenant te remercier et prier pour la paix.

    Tu désires être avec nous à chaque instant, en chaque lieu ; fais donc de nos cœurs ta maison, ton autel, ton trône, fais que tous nous formions une seule famille unie sous ta protection et dans ton amour.

    Ecarte bien loin de chaque homme, jeune ou adulte, les pensées et les œuvres de l'égoïsme qui séparent entre eux et éloignent de toi les enfants du Père céleste.

    Que ta grâce soit pour tous un rempart contre les ennemis de ton Père et les tiens. Pardonne-leur, ô Seigneur, ils ne savent ce qu'ils font.

    Si avec ton aide les hommes s'aimaient les uns les autres, ce serait la vraie paix dans le monde, et nous les petits enfants nous pourrions vivre sans la crainte des horreurs d'une nouvelle guerre.

    Nous demandons à ta Mère, Marie l'Immaculée, qui est aussi notre Mère, de t'offrir notre prière de Paix, ainsi nous sommes certains que tu l'exauceras.

    Doux Jésus, merci. Ainsi soit-il.

    Pie XII, 19 mars 1954.

  • Méditation : ... aux intentions du Sacré-Coeur !

    « A mesure que les détails de ma vie sont transformés par l’amour et l’union à Jésus, le Bon Dieu les utilise pour le plus grand bien de tous et Il en inscrit les mérites au Livre de vie en vue de ma récompense éternelle. De même, le maître paye le travail de l’ouvrier et tire tout le parti possible de l’étoffe qui lui a été livrée.
    Dieu me permet néanmoins de Lui offrir mes actions et mes souffrances à des intentions particulières, pour obtenir à des âmes qui me sont chères diverses faveurs spirituelles ou temporelles. Toutefois, Il n’exauce pas mes requêtes si elles sont en opposition avec sa sainte Volonté.
    Au lieu de m’attarder à énumérer de grâces qui ne conviennent peut-être pas à ces âmes, il m’est bien plus facile de faire mon offrande simplement pour l’accomplissement de toutes les intentions du Sacré-Coeur sur chacune d’elles. Ainsi je suis certain de toujours demander ce qui est le meilleur ; ma prière, écho fidèle de celle du divin Maître, est sûrement exaucée.
    Et pourquoi restreindre mon offrande seulement à quelques âmes ? Ne puis-je pas laisser à Jésus le soin d’en disposer à son gré pour toutes les âmes qui en ont besoin ?
    Voilà comment j’agis en faisant et souffrant toutes choses, en général, à toutes les intentions du Sacré-Coeur.

    Une telle manière de faire est grande, généreuse ; elle témoigne d’une confiance et d’un abandon absolus envers Dieu ; donc elle ne peut que Lui être très agréable.
    De plus elle rend très parfaite mon union avec le Sacré-Coeur. En offrant tout à ses intentions, j’aide véritablement le divin Sauveur à réaliser tous ses desseins d’amour sur la France, l’Eglise et le monde, je travaille avec Lui à établir partout le règne de Dieu et je participe à toute l’oeuvre qu’Il est venu accomplir sur la terre.

    Ainsi mon champ d’action est aussi vaste que l’univers, mon apostolat embrasse toutes les âmes, tous les coeurs, et ma vie prend véritablement toute sa valeur et toute sa fécondité.

    Donc,

    TOUT AUX INTENTIONS DU SACRE-COEUR ! »

    Chanoine Antoine Crozier (1850-1916), Vivons pour le Bon Dieu, Paris, Librairie Saint-Paul, 1910.
    Texte intégral.

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    Statuette en bois du Sacré-Coeur - Traditions monastiques, Flavigny-sur-Ozerain

  • Méditation et Prières : Notre-Dame de Fatima

    Prière enseignée par l'Ange du Portugal aux enfants de Fatima
    (printemps 1916)

    « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime.
    Je Vous demande pardon
    Pour tous ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas
    Qui n'espèrent pas et qui ne Vous aiment pas. »

    Prière enseignée par l'Ange du Portugal aux enfants de Fatima
    (automne 1916)

    « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit
    Je Vous adore profondément et je Vous offre les Très Précieux
    Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ
    Présent dans tous les tabernacles de la terre
    En réparation des outrages, sacrilèges et indifférences
    Par lesquels Il est Lui-même offensé.
    Par les mérites infinis de Son Très Saint Cœur
    Et du Cœur Immaculé de Marie
    Je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

    1ère Apparition de Notre-Dame le 13 mai 1917

    - Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après je reviendrai encore ici une septième fois.

    - Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?

    - Récitez le chapelet tous les jours afin d'obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.

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  • 18 mars : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Je suis la lumière du monde" (Jn 8, 12-20)

    « Ces paroles du Sauveur : "Je suis la lumière du monde", me semblent assez claires pour ceux qui ont des yeux à l’aide desquels on peut contempler cette lumière ; ceux, au contraire, qui n’ont d’autres yeux que les yeux de leur corps, s’étonnent d’entendre ces paroles : "Je suis la lumière du monde", sortir de la bouche de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il en est, sans doute, plus d’un pour se dire à lui-même "Le Seigneur Jésus serait-il ce soleil, dont le lever et le coucher forment la mesure de nos jours ?" [...] N’allons point voir Jésus-Christ dans ce soleil qui se lève à nos yeux, en Orient, pour aller se coucher en Occident, à l’éclat duquel succèdent les ombres de la nuit, dont les rayons sont interceptés par les nuages, et qui passe avec une admirable régularité de mouvements, d’un lieu dans un autre ; non, le Sauveur Jésus n’est pas ce soleil ; non, il n’est pas cet astre sorti du néant : il en est le Créateur ; "car, par lui toutes choses ont été faites, et rien n’a été fait sans lui".
    Il est donc la lumière qui a créé les rayons du soleil. Puissions-nous l’aimer, désirer la comprendre et en éprouver comme une soif ardente ! Ainsi elle nous conduira un jour jusqu’à elle-même, et nous vivrons en elle de manière à ne jamais mourir complètement. [...]
    Vous voyez, mes frères, si vous avez des yeux intérieurs, vous voyez à quelle lumière le Seigneur fait allusion quand il dit : "Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres". Suis l’astre du jour, et voyons si tu ne marcheras pas dans les ténèbres. Voilà qu’il se lève et s’avance vers toi ; il dirige sa course vers l’Occident... Ton Dieu est partout tout entier, et si tu ne te sépares point de lui, jamais ce soleil éternel ne se couchera pour toi. »

    Saint Augustin, XXXIVe Traité sur saint Jean (2-3-6), In Œuvres complètes de Saint Augustin traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Poujoulat et de M. l’abbé Raulx, Tome X, Bar-Le-Duc 1864.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • Méditation : l'union à Dieu

    « Cherchons à aimer plus profondément, plus sincèrement, sans aucune recherche de soi, selon Dieu et pour la gloire de Dieu ; pour l'amour du Christ, par fidélité à son sang répandu pour les pécheurs et pour la rédemption du monde, pour ne pas attrister l'Esprit du Christ qui habite en nous et qui répand en nos coeurs son amour, aimons de tout notre coeur, de toute notre force, de tout notre esprit. Tout le reste n'est rien. C'est cela la vraie pureté de coeur.
    "L'union à Dieu, si elle est vraie, ne nous ferme pas sur nous-mêmes, mais ouvre au contraire notre esprit et dilate notre coeur, jusqu'à embrasser le monde entier et le mystère de la Rédemption par le Christ. Séparés de tous, nous sommes unis à tous" (SR 4.34.1 et 2)

    Qu'on réalise le sérieux de notre solidarité. La croix y est inscrite. La souffrance se trouve au coeur de l'amour, c'est son visage caché. L'ordre de l'amour peut nous demander un jour le sacrifice de ce qui semble être le meilleur de notre coeur. L'amour a un rythme pascal, c'est sa loi : on ne passe à la vie que par une mort, la vie ne naît que de la mort, et on ne possède que ce qu'on a perdu, réellement, inutilement et irrévocablement - on ne le possède que dans la foi, la foi pure. »

    Le chemin du vrai bonheur, par un Chartreux (ch.4), Presses de la Renaissance, Paris, 2002.

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  • 29 décembre : Toute l'année avec les Pères...

    Syméon au Temple (Lc 2, 22-35)

    « "Les justes vivent pour toujours ; leur récompense est dans le Seigneur et le Très-Haut prend soin d'eux" (Sagesse V, 15 ). Le temps me manque pour pouvoir rappeler les vertus de tous les saints. Je traiterai donc du dernier des justes de l'Ancien Testament. Et qui est-il ? Syméon, dont l'évangile de saint Luc nous rapporte le nom. Il est à la fois le premier et le dernier. Le dernier à avoir vécu sous le régime de la Loi, le premier sous celui de la grâce. Juif soumis aux observances, il était chrétien par son action de grâce. Sa formation en avait fait un légiste, sa connaissance de Dieu en fit son messager.

    Syméon, dont l'histoire nous a été lue récemment, avait été retiré de l'impiété pharisaïque, comme une rose cueillie parmi les épines. Pour avoir été favorisé du don de la grâce, il avait acquis la réputation d'être le premier. Syméon était parvenu à un si haut degré de justice que pendant sa vie corporelle, Dieu lui fit cette révélation : "Il n'achèverait pas cette vie temporelle avant d'avoir serré dans ses bras de chair la Vie éternelle, Jésus Christ notre Seigneur".

    Le juste Syméon, qui dès avant l'Incarnation aspirait à voir le Seigneur, l'a donc vu dans son Incarnation, il l'a reconnu et l'a pris dans ses bras. Et il a supplié le Maître de l'univers, devenu enfant en la condition de serviteur, d'être délivré de la prison de son corps, en disant à haute voix ces paroles que tu as entendues récemment : "Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu ton salut". Je l'ai vu, laissez-moi m'en aller, ne me gardez pas ici ; permettez-moi de m'en aller dans la paix, ne me laissez pas dans la tristesse. Je l'ai vu, permettez-moi de partir. J'ai vu votre gloire, les anges danser, les archanges vous glorifier, la création exulter. J'ai vu le passage unique reliant le ciel à la terre. Maintenant, permettez-moi de m'en aller, ne me gardez pas ici.

    Ne me laissez pas voir l'insolence de mes compagnons juifs envers vous, la couronne d'épines que l'on tresse, l'esclave qui vous gifle, la lance qui s'approche de vous. Ne me laissez pas voir le soleil s'obscurcir, la lune décroître, les éléments s'altérer. Ne me laissez pas vous voir brisé sur la croix. Ne me laissez pas voir les rochers se fendre, le voile du Temple se déchirer. Car les éléments mêmes ne seront pas capables de supporter ce défi et ils prendront part aux souffrances du Seigneur. »

    Timothée de Jérusalem, Homélie sur Marie, "Discours sur Syméon".


    A pareil jour, prenant dans ses bras Jésus, le Verbe présent en la chair, pareil à la lumière du cierge, Siméon témoignait que c'était Lui "la Lumière destinée à éclairer les nations."

    Siméon était, certes, une lampe ardente, qui rendant témoignage à la Lumière ; c'est pour cela qu'il était venu au Temple, guidé par l'Esprit dont il était rempli : "pour recevoir, ô Dieu, ta miséricorde au milieu de ton Temple", pour proclamer qu'elle était la miséricorde, la lumière de ton peuple.

    Tu en étais si bien illuminé, que tu voyais avec pareille clarté si longtemps à l'avance, l'illumination des nations. Dès lors, au sein même des ténèbres de ton peuple, resplendissait pour toi l'éclat de notre foi d'aujourd'hui.

    Réjouis-toi à présent, ô Siméon ! Vois ce que d'avance tu prévoyais ! Les ténèbres du monde se sont dissipées, et les nations marchent à ta lumière...

    Embrasse donc, ô saint vieillard, la Sagesse de Dieu ; serre sur ta poitrine la miséricorde de Dieu, et dis : Il demeurera sur mon coeur. Même lorsque je L'aurai rendu à sa Mère, Il restera avec moi ; reçois mes compliments, ô pleine de grâce, toi qui as mis au monde la Miséricorde que j'ai reçue, toi qui as confectionné le Cierge que j'ai pris en mains. Toi, Vierge, cire vierge, lumière vierge, tu as fourni la cire à la Lumière que j'ai reçue, tu as revêtu, Mère immaculée, le Verbe d'une chair immaculée !"

    Guerric d'Igny, 1er Sermon pour la Présentation (Trad. SC 166).

  • Message de Benoît XVI Urbi et Orbi (à Rome et au monde)

    Extrait :

    « "Si nous croyons". Voilà la puissance de la foi ! Dieu a tout fait, il a fait l’impossible : il s’est fait chair. Sa toute-puissance d’amour a réalisé ce qui va au-delà de la compréhension humaine : l’Infini s’est fait enfant, est entré dans l’humanité. Pourtant, ce même Dieu ne peut entrer dans mon coeur si je ne lui ouvre pas la porte. Porta fidei ! La porte de la foi ! Nous pourrions demeurer effrayés devant notre toute puissance à l’envers. Ce pouvoir de l’homme de se fermer à Dieu peut nous faire peur. Mais voilà la réalité qui chasse cette pensée ténébreuse, l’espérance qui vainc la peur : la vérité a germé ! Dieu est né ! « La terre a donné son fruit » (Ps 67, 7). Oui, il y a une terre bonne, une terre saine, libre de tout égoïsme et de toute fermeture.

    Il y a dans le monde, une terre que Dieu a préparée pour venir habiter au milieu de nous. Une demeure pour sa présence dans le monde. Cette terre existe, et aujourd’hui aussi, en 2012, de cette terre a germé la vérité ! Par conséquent, il y a de l’espérance dans le monde, une espérance fiable, même dans les moments et dans les situations plus difficiles. La vérité a germé, portant amour, justice et paix. »

    Source et texte intégral : Zenit.org

  • 2 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Notre Seigneur et Rédempteur désirant nous trouver prêts, dénonce les maux qui vont arriver à un monde vieillissant, pour nous retenir de l'amour de ce monde.
    "Les hommes verront alors le Fils de l'homme venant sur les nuées, avec grande puissance et majesté." Ce qui veut dire en clair : "Ils verront en puissance et majesté celui qu'ils n'ont pas voulu écouter en son humilité, de sorte qu'ils sentiront alors d'autant plus rigoureusement sa force, qu'ils n'inclinent pas la nuque de leur coeur au temps de sa patience."
    Mais parce que ces paroles sont adressées aux réprouvés, elles laissent bien vite place à la consolation des élus : "Quand cela commencera d'arriver, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche !" Que votre coeur soit en joie, car tandis que finit un monde dont vous n'êtes pas amis, la rédemption que vous cherchez approche. Ceux qui ont choisi Dieu sont invités à la joie et au rire devant la fin du monde, car ils vont bientôt trouver celui qu'ils aiment, tandis que passe ce qu'ils n'ont pas aimé.
    Que tout fidèle qui désire voir Dieu se garde bien de pleurer sur les secousses qui ébranlent le monde, puisqu'il n'ignore point que ces secousses mêmes sont sa fin. »

    Saint Grégoire le Grand, Homélie I pour l'Avent.

  • 11 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Selon la tradition des Pères et l'autorité des saintes Écritures, les renoncements sont au nombre de trois… Le premier concerne ce qui est matériel ; il nous fait mépriser toutes les richesses et les biens du monde. Par le deuxième, nous répudions notre ancienne manière de vivre, avec les vices et les passions de l'âme et de la chair. Par la troisième, nous détachons notre esprit de toutes les réalités présentes et visibles pour ne contempler que les réalités futures et ne désirer que les réalités invisibles. Ces renoncements doivent être observés tous les trois, comme le Seigneur l'a ordonné à Abraham, lorsqu'il lui a dit : "Quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père" (Gn 12,1).
    Il a dit en premier lieu : "Quitte ton pays", c'est-à-dire les richesses de la terre. En second lieu : « Quitte ta famille », c'est-à-dire les habitudes et les vices passés qui, en s'attachant à nous depuis notre naissance, nous sont étroitement unis par une sorte de parenté. En troisième lieu : "Quitte la maison de ton père", c'est-à-dire tout attachement au monde actuel qui se présente à nos yeux…
    Contemplons, comme le dit l'apôtre Paul, "non pas ce qui se voit, mais ce qui ne se voit pas ; ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel" (2Co 4,18)… ; "nous, nous sommes citoyens des cieux" (Ph 3,20)… Nous sortirons ainsi de la maison de notre ancien père, celui qui était notre père selon le vieil homme, dès notre naissance, quand "nous étions par nature voués à la colère comme tous les autres" (Ep 2,3), et nous porterons toute l'attention de notre esprit aux choses célestes… Notre âme s'élèvera alors jusqu'au monde invisible par la méditation constante des choses de Dieu et la contemplation spirituelle. »

    Saint Jean Cassien (v.360-435), Conférences 3, 6-7 ; CSEL 13/2, 73-75 (trad. Delhougne, Les Pères de l'Eglise commentent l'Evangile, Brepols).

  • 6 juillet : Méditation

    « Ceux qui s'obstinent à chercher le bonheur en dehors de Dieu s'étonnent de ne trouver, de ne pouvoir trouver que vide et dégoût, déception et remords. C'est pourtant là une des grâces si miséricordieuses par lesquelles le Seigneur s'efforce de les arracher malgré tout aux plaisirs apparents qui les attirent.
    A nous qui, prévenus gratuitement par Dieu, avons découvert la perle précieuse, ce spectacle fait deviner quelque chose de la grande souffrance du Christ : celle de voir que Dieu n'est pas compris, n'est pas aimé, et qu'ainsi les hommes sont eux-mêmes la cause de leur propre malheur. Tous les saints ont éprouvé quelque chose de cette souffrance ; et en chaque âme aimante elle engendre le désir de réparer en procurant à Dieu plus de gloire et en révélant aux hommes la vérité, le chemin du bonheur.
    Cette douleur est la seule vraie, la seule qui puisse compter. Elle nous fait sortir de nous-mêmes alors que toutes celles qui proviennent de notre misère nous replient sur nous. La souffrance du mal de Dieu et de la grande pitié des âmes engendre ainsi d'une façon profondément vraie et purement surnaturelle le désir, bien plus, la nécessité impérieuse de l'apostolat. Par son intermédiaire nous entendons retentir en nos coeurs l'appel angoissé des âmes qu'il est en notre pouvoir de sauver. »

    Dom Godefroid Bélorgey, Dieu nous aime, Editions du Cerf, Paris, 1949.

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    Philippe de Champaigne : Le Christ aux outrages

  • 29 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Comment est-il possible que, malgré de tels encouragements et de telles promesses de la part du Seigneur, nous refusions de nous livrer à lui totalement et sans réserve, de renoncer à toutes choses et même à notre propre vie, conformément à l'Evangile (Lc 14,26), pour n'aimer que lui seul, et rien d'autre avec lui ?
    Considère tout ce qui a été fait pour nous : quelle gloire nous a été donnée, que de dispositions en vue de l'histoire du salut faites par le Seigneur depuis les pères et les prophètes, que de promesses, que d'exhortations, quelle compassion de la part du Maître dès les origines ! A la fin, il a manifesté son indicible bienveillance envers nous en venant demeurer lui-même avec nous et en mourant sur la croix pour nous convertir et nous ramener à la vie. Et nous, nous ne laissons pas de côté nos volontés propres, notre amour du monde, nos prédispositions et nos habitudes mauvaises, apparaissant en cela comme des hommes de peu de foi, ou même sans foi aucune.
    Et cependant, vois comment, malgré tout cela, Dieu se montre plein d'une douce bonté. Il nous protège et nous soigne invisiblement ; malgré nos fautes, il ne nous livre pas définitivement à la méchanceté et aux illusions du monde ; dans sa grande patience, il nous empêche de périr et guette de loin le moment où nous nous tournerons vers lui. »

    Saint Macaire d'Égypte (?-405), Homélies spirituelles (trad. Deseille, Coll. Spiritualité Orientale n°40, Bellefontaine, 1984).

  • 28 mai : Méditation

    « L'ordre du Maître d'aller porter l'Evangile à toute créature transcende le temps et l'espace : il vaut pour toutes les générations, pour tous les pays, jusqu'aux confins de la terre. Tandis qu'Il parlait, son regard se portait, par delà les plaines de Galilée, sur tous les hommes de l'univers, n'en oubliant aucun. Il voyait aussi toutes les "impossibilités" se dresser contre son commandement : mers, déserts, forêts, solitudes, glaciers à franchir, tourments à braver, et toutes les révoltes secrètes du coeur humain et de l'orgueil. Ces paroles, Il les laissa tomber comme on prononce une formule sacramentelle, les sachant lourdes d'avenir et d'éternité.
    [...]
    Nous sommes tentés de considérer le genre humain en bloc, en masse, en série, et de croire que Dieu n'accorde à chacun qu'une infime fraction de son attention aimante. Ce calcul méconnaît le Coeur de Dieu : Il aime chaque âme, de la totalité de son amour, exactement comme si elle existait seule au monde. Ce n'est pas là outrance de langage, mais vérité de foi... Rien n'importe davantage à Dieu ici-bas que le sort d'une âme immortelle...
    Il faut se souvenir de cette unicité lorsqu'on veut peser à son vrai poids l'ordre sublime et surhumain d'aller, au nom du Christ, "vers toute créature". Nous n'avons pas le droit de mettre au collectif ce que Jésus a mis au singulier ni de nous contenter d'une approche globale ou indirecte. Il nous faut donc aller à ce juif ou à ce protestant, à ce mahométan ou à ce boudhiste, à chacun de ceux qui n'ont pas encore "trouvé le Messie" et qui le cherchent dans la nuit...
    [...]
    Pour ne pas défaillir, l'apôtre doit se pénétrer de ces mots embaumés d'une fraîcheur pascale : "Voici que je suis avec vous, en tout temps, jusqu'à la consommation des siècles." Rien de plus fort ne pouvait être dit. Notre assurance est là, uniquement. Jésus n'a pas promis le succès. Il ne faut pas s'y tromper, sous peine de bâtir sur l'illusion et l'équivoque. L'apôtre, aux prises avec la froideur, l'hostilité, l'ingratitude, l'échec, n'a pas le droit de se plaindre au Seigneur. Le Maître a dit qu'Il serait avec lui - rien que cela, mais tout cela - et cette garantie doit suffire. "Ero vobiscum" : quelle merveille que cette présence continue, journalière, indéfectible ! Nous devons croire à cette présence du Maître, y croire avec la foi de la très Sainte Vierge, des apôtres et des saints. Cette foi suffit, si elle est agissante, pour faire face à l'ampleur de la mission reçue. »

    Mgr Léon-Joseph Suenens (1904–1996), L'Eglise en état de mission, Desclée de Brouwer, Paris, 1956.

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  • Ave mundi spes Maria

    Ave mundi spes Maria, ave mitis, ave pia, ave plena gratia.

    Ave virgo singularis, quae per rubum designaris non passus incendia.
    Ave rosa speciosa, ave Jesse virgula:
    Cujus fructus nostri luctus relaxavit vincula.

    Ave cujus viscera contra mortis foedera ediderunt filium.
    Ave carens simili, mundo diu flebili reparasti gaudium.
    Ave virginum lucerna, per quam fulsit lux superna his quos umbra tenuit.
    Ave virgo de qua nasci, et de cujus lacte pasci res caelorum voluit.

    Ave gemma coeli luminarium.
    Ave Sancti Spiritus sacrarium.

    Oh, quam mirabilis, et quam laudabilis haec est virginitas!
    In qua per spiritum facta paraclitum fulsit foecunditas.

    Oh, quam sancta, quam serena, quam benigna, quam amoena esse virgo creditur!
    Per quam servitus finitur, posta coeli aperitur, et libertas redditur.

    Oh, castitatis lilium, tuum precare filium, qui salus est humilium:
    Ne nos pro nostro vitio, in flebili judicio subjiciat supplicio.

    Sed nos tua sancta prece mundans a peccati faece collocet in lucis domo.
    Amen dicat omnis homo.

  • 22 avril : Regina Caeli de ce dimanche

    « Le Sauveur nous assure de sa présence réelle parmi nous, au moyen de la Parole et de l’Eucharistie. De la même manière que les disciples d’Emmaüs reconnurent Jésus à la fraction du pain (cf. Lc 24, 35), ainsi nous aussi nous rencontrons le Seigneur dans la célébration eucharistique. Saint Thomas d’Aquin explique à ce sujet qu’"il faut absolument professer, selon la foi catholique, que le Christ tout entier est dans ce sacrement… Car la divinité n'a jamais abandonné le corps qu’elle a assumé dans l'Incarnation" (S.Th. III, q. 76, a. 1). »

    Texte intégral sur le site internet du Vatican

    Et s'adressant aux pèlerins francophones :

    « La Résurrection du Seigneur a rempli nos cœurs de lumière et de joie. Apparu à ses disciples, le Ressuscité leur a donné sa paix. Dans notre monde marqué par le mal et la souffrance, la douleur et la peur, il nous donne sa paix aujourd’hui encore, et nous ouvre à la vie et au bonheur. Il nous invite également à devenir ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre. Puissent nos esprits et nos cœurs s’ouvrir à l’intelligence des Écritures ! Que la Vierge Marie nous accompagne sur ce chemin ! »

    A écouter également sur Radio Vatican

  • 7 avril : Méditation (3)

    « Etre sentinelle,
    c'est veiller au nom de toute l'humanité dans le service de la louange.
    C'est à la place de tous, te tenir et de jour et de nuit,
    debout devant la Face du Très-Haut,
    pour admirer et célébrer, fêter et chanter sa beauté.
    Oui, si tu ne quittes pas ton poste de louange au nom de tout homme,
    alors, sentinelle tu l'es en vérité,
    Et tel est ton bonheur !

    Etre sentinelle,
    c'est porter le monde entier dans son coeur,
    c'est être passionné par l'histoire et l'actualité de chaque pays,
    bouleversé des souffrances et joyeux des grâces de chaque peuple.
    Oui, si te traversent les cris et les appels de chaque nation,
    alors, sentinelle, tu l'es en vérité,
    Et tel es ton bonheur !

    Etre sentinelle,
    c'est laisser chaque créature chanter en toi la gloire de Dieu.
    Tel un chef d'orchestre, (Si 24)
    c'est faire jouer et danser le ciel, terre et mer
    et toutes leurs créatures comme autant d'instruments,
    simplement pour les beaux yeux de leur Créateur. (Rm 8,19)
    Oui, si tu donnes aux créatures ta propre liberté d'enfant de Dieu,
    alors, sentinelle tu l'es en vérité,
    Et tel est ton bonheur !

    Etre sentinelle,
    c'est veiller sur Celui qui veille sur le monde
    avec les Vigilants et les Flamboyants - Séraphims et Chérubims.
    Veiller sur Celui qui ni ne dort ni ne sommeille
    et dont les yeux jamais ne se ferment sur sa création. (Ps 120)
    Oui, si tes yeux à ton tour restent toujours ouverts sur ce monde à sauver, à glorifier, à transfigurer,
    alors, sentinelle tu l'es en vérité,
    Et tel est ton bonheur ! »

    Daniel Ange, Qui nous fera voir le bonheur ?, Sarment, Editions du Jubilé, 2004.

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    photo Sylvie Fessard-Rivollet

  • 3 avril : prier pour le monde

     

    « En tant que croyants, nous sommes convaincus que la prière est une vraie force, qui ouvre le monde à Dieu. Nous sommes convaincus que Dieu écoute et peut agir dans l'histoire. Je pense que si des millions de croyants, prient, cela influe sur le progrès de la paix. »
    Benoît XVI

    En vous inscrivant ci-dessus, vous entrez dans le réseau mondial de l'Apostolat de la Prière (Apostleship of prayer) : 26000 personnes en France liées à différentes familles spirituelles et allures ecclésiales, et plusieurs millions dans le monde.

    Vous recevrez deux courriels par mois.

    - Prier le premier vendredi de chaque mois
    Depuis 160 ans, l’Eglise catholique à travers le monde prie le 1er vendredi du mois pour les intentions de prière que lui confie le Pape.

    - Prier au long du mois
    En vous inscrivant vous signifiez votre désir de prier, au long de ce mois, pour les défis de l’humanité et de la mission de l’Eglise confiés à notre prière.