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  • Du 15 au 22 octobre 2017 : Semaine missionnaire mondiale

    La Journée Missionnaire Mondiale aura lieu cette année le dimanche 22 octobre 2017, mais sera célébrée dans certaines paroisses françaises dès le 15 octobre, pour cause de vacances scolaires le 22.

    Message du Pape François pour la Journée mondiale des Missions 2017
    « La mission au cœur de la foi chrétienne »

  • Message du Pape François pour la Journée Mondiale des Missions 2017

    « la mission au cœur de la foi chrétienne »

    La Journée missionnaire mondiale sera célébrée le 22 octobre prochain sur le thème « la mission au cœur de la foi chrétienne ». Ce dimanche 4 juin, fête de la Pentecôte, le Pape François a délivré un message en vue de cette Journée, affirmant que « le monde a besoin de l’Évangile de Jésus ». Dans ce texte, il rappelle le pouvoir transformateur de l’Évangile et exhorte à faire grandir « un cœur missionnaire » à travers « l’Esprit Saint qui soutient la mission de l’Église dans le monde entier et donne force à tous les missionnaires de l’Évangile ».

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Présentation du Message pour la Journée Mondiale des Communications Sociales

    Le message du Pape François pour la prochaine Journée mondiale des communications sociales (28 mai 2017) a été publié ce mardi 24 janvier, comme le veut la tradition, jour de la fête de Saint François de Sales, patron des journalistes. Le thème choisi cette année est « Ne crains pas, car je suis avec toi » (verset tiré du livre d'Isaïe), « Communiquer l'espérance et la confiance en notre temps ». Le Pape invite à communiquer avec espérance, en privilégiant les récits inspirés par la Bonne Nouvelle, sans occulter les drames de notre histoire.

    Le compte-rendu d’Olivier Bonnel est à écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral du Message en français sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 15 janvier 2016

    Lors de la prière de l’Angélus, devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre ce dimanche 15 janvier 2017, le Pape est revenu sur la Journée mondiale du migrant et du réfugié, consacrée cette année au thème « Migrants mineurs, vulnérables et sans voix ». Le Pape, fils de migrants italiens établis en Argentine dans les années 1930, s’est donc une nouvelle fois exprimé sur ce sujet central dans la doctrine sociale de l’Église, même si de nombreux catholiques se montrent mal à l’aise dans la confrontation aux autres cultures portées par les personnes contraintes de quitter leur terre.

    « Combien de fois, dans la Bible, le Seigneur nous a demandé d’accueillir les migrants et les étrangers, en nous rappelant que nous sommes nous-mêmes des étrangers »… En improvisant ce rappel, le Pape a voulu mettre en évidence l’ancrage biblique de cette responsabilité des chrétiens vis-à-vis des étrangers.

    En évoquant la situation des enfants, le Pape a rappelé que « nos petits frères, surtout s’ils ne sont pas accompagnés, sont exposés à de nombreux périls. Et je vous dis qu’il y en a beaucoup ! », a insisté le Pape. « Il est nécessaire d’adopter toutes les mesures possibles pour garantir aux mineurs migrants la protection et la défense, comme aussi leur intégration. »

    Le Pape s’est adressé aux représentants des différentes communautés ethniques présentes sur la place, en les appelant à respecter les lois locales : « Je vous souhaite de vivre sereinement dans les localités qui vous accueillent, en en respectant les lois et les traditions, et en même temps, en cultivant les valeurs de vos cultures d’origine. La rencontre de différentes cultures est toujours un enrichissement pour tous ! » a-t-il insisté.

    Le Pape François a évoqué le parcours d’une religieuse italienne, Mère Françoise Cabrini, décédée il y a 100 ans et canonisée par Pie XII en 1946. Après avoir fondé les sœurs missionnaires du Sacré-Cœur à la fin du XIXe siècle, cette religieuse avait créé de nombreuses structures pour aider les migrants en France et en Amérique du Nord. « Une sœur courageuse qui a dédié sa vie à porter l’amour du Christ à ceux qui étaient loin de leur patrie et de leur famille. Que son témoignage nous aide à prendre soin du frère étranger, dans lequel est présent Jésus, souvent différent, rejeté et humilié », a insisté le Pape.

    Quelques minutes auparavant, dans sa méditation de l’Évangile du jour, le Pape est revenu sur la scène du baptême de Jésus par Jean-Baptiste, qui avait reconnu en lui le Messie. « Les gens venaient pour se repentir de leurs péchés », et Jésus vient se faire baptiser dans le Jourdain au milieu du peuple : « Jésus est le Messie, le roi d’Israël, mais pas avec la puissance de ce monde, mais comme Agneau de Dieu qui prend sur lui et enlève le péché du monde ».

    Cette scène « n’est pas une anecdote, mais un fait historique », a rappelé le Pape. Elle exprime la mission de l’Église : répéter lors de chaque Eucharistie « voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde », c’est faire porter le regard du peuple de Dieu vers « le Seigneur, humble au milieu des pécheurs », a-t-il rappelé. « Ce geste liturgique représente toute la mission de l’Église, qui n’est pas de s’annoncer elle-même ». « Quand l’Église s’annonce elle-même, elle perd la boussole, elle ne sait pas où elle va », a-t-il affirmé. La seule mission de l’Église est d’annoncer le Christ, « parce que c’est Lui et seulement Lui qui sauve le peuple du péché, le libère et le guide vers la terre de la vraie liberté ».

    Source : Radio Vatican (CV-SB).

    Texte intégral des paroles du Pape avant et après l'Angelus sur Zenit.org.

    NB : De même que le 1er janvier dernier, ces paroles du Pape François nécessitent quelques remarques et précisions...

    Le temps me faisant défaut pour les rédiger ici, je me permets de vous inviter à prendre connaissance de la remarquable étude réalisée par Laurent Dandrieu, dans un livre paru en ce début d'année aux Presses de la Renaissance : "Église et immigration : le grand malaise".

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  • 50e Journée mondiale de prière pour la paix

    Rappel du Message du Pape François :
    « La non-violence : style d’une politique pour la paix »


    Texte intégral en français sur notre blog
    (rendu public le 12 décembre dernier)

  • Message pour la XXVe Journée mondiale du Malade 2017

    Émerveillement pour tout ce que Dieu accomplit :
    « Le Puissant fit pour moi de grandes choses … » (Lc 1,49)

    Le message du Pape François pour la Journée mondiale du Malade, qui aura lieu le 11 février 2017, jour de la fête de Notre Dame des douleurs, a été rendu public ce jeudi 15 décembre.

    Texte intégral en français ci-dessous.

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  • Message pour la 103ème Journée mondiale du migrant et du réfugié 2017 [15 janvier 2017]

    « Migrants mineurs, vulnérables et sans voix », c’est le thème de la Journée mondiale du migrant et du réfugié qui aura lieu le 15 janvier prochain. A cette occasion, le Pape François a publié un message ce jeudi 13 octobre 2016, insistant sur la nécessité de prendre soin des migrants mineurs, en particulier ceux qui sont seuls, car ces enfants sont « sans-défense ».

    Suite de l'article à lire sur Radio Vatican.

    Texte intégral du Message du Pape François (version française) ci-dessous.

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  • Message pour la deuxième Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création

    « Usons de miséricorde envers notre maison commune »

    « Nous ne pouvons pas nous résigner ou être indifférents à la perte de la biodiversité et à la destruction des écosystèmes, souvent provoquées par nos comportements irresponsables et égoïstes. » Le Pape François, dans son message pour la deuxième Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, célébrée ce jeudi 1er septembre, veut rappeler à chacun d’entre nous notre responsabilité envers « les souffrances qui affligent les pauvres et la dévastation de l’environnement ».

    Saluant cette initiative œcuménique, le Pape rend hommage aux orthodoxes qui sont à l’origine de cette journée, et tout particulièrement aux patriarches Bartholomée et son prédécesseur Dimitrios qui ont dénoncé depuis de nombreuses années les péchés commis contre la nature et mis l’accent sur la crise morale et spirituelle qui est à la base des problèmes environnementaux.

    Dans son message, le Souverain Pontife renouvelle son engagement envers la protection de la création, déjà longuement exposé dans son encyclique Laudato si’. Partant du constat que pécher contre la nature, c’est faire du mal à l’homme, il appelle tous les hommes à reconnaitre leurs fautes et à se convertir afin de changer de route et de sauver notre monde.

    Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral du Message du Pape François pour cette deuxième Journée mondiale de prière ci-dessous.

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  • 6 août : journée mondiale de la prière pour la paix en Irak lancée par Mgr Sako, patriarche des chaldéens, et l’AED

    Communiqué de Presse,
    Mareil-Marly, 31 juillet 2014,

     L’AED, avec le patriarche des chaldéens Mgr Louis Raphaël Sako, lance une

     journée mondiale de prière pour la paix en Irak

     le 6 août 2014, en la fête de la Transfiguration

    L’Aide à l’Église en Détresse, avec le patriarche des chaldéens Louis Raphaël Sako, convie les habitants du monde entier à une journée de prière pour la paix en Irak le mardi 6 août prochain, en la fête de la Transfiguration. L’œuvre internationale en appelle à tous les « hommes de bonne volonté » pour « unir nos voix et nos cœurs devant le Seigneur afin d’implorer la paix », selon les mots de Mgr Sako adressés à l’AED.

    L’idée de cette initiative est née de l’appel du Saint-Père exhortant à mettre un terme à la violence en Irak, explique le président international de l’AED Johannes Heereman : « Dimanche dernier, à l’Angélus, le Pape François a lancé un appel à l’humanité entière ‘Arrêtez-vous, s’il vous plaît ! Je vous le demande de tout mon cœur. Le moment est venu de s’arrêter. Arrêtez-vous, s’il vous plaît !’ Cet appel pressant nous a incités à nous adresser non seulement aux chrétiens, mais aussi aux fidèles d’autres religions, à commencer par les différentes communautés musulmanes qui, à l’heure actuelle, souffrent particulièrement elles aussi des conséquences de la guerre, pour les convier à une prière de paix qui englobe la terre entière. Face à des souffrances telles que celles auxquelles nous devons assister en Irak, il est temps de nous unir à la souffrance de nos frères et sœurs et de montrer au monde que nous ne les avons pas oubliés ».

    Sa Béatitude Louis Raphaël Sako, patriarche de Babylone des chaldéens qui a rédigé la prière destinée à cette journée (voir ci-dessous), précise : « La fête de la Transfiguration est une fête de la métamorphose des cœurs et de l’esprit dans la rencontre avec la lumière de l’amour de Dieu pour l’humanité. Puisse la lumière du Thabor, grâce à notre proximité, emplir de réconfort et d’espoir les cœurs de tous ceux qui souffrent. Puisse le message du Thabor, par nos prières, inciter les dirigeants du pays à sacrifier leurs intérêts personnels à l’intérêt général. »

     

    Prière pour la journée mondiale de la paix en Irak le 6 août 2014

    A réciter, pour ceux qui le peuvent, à midi, heure de l’Angelus,
    en demandant l’intercession de la Vierge Marie Consolatrice

    refugiee_irakienne_AED.jpgSeigneur,
    La situation critique de notre pays est profonde
    Et la souffrance des chrétiens est pesante et nous effare,
    C’est pourquoi nous Te demandons, Seigneur
    D’épargner nos vies,
    De nous accorder la patience et le courage
    Pour que nous puissions continuer à témoigner
    De nos valeurs chrétiennes avec confiance et espoir.

    Seigneur, la paix est le fondement de toute vie ;
    Donne-nous la paix et la stabilité
    Pour que nous puissions vivre sans peur, sans anxiété,
    Avec dignité et joie.

    Que la gloire soit éternellement Tienne.

    † Louis Raphael I Sako
    Patriarche des chaldéens
    le 30 juillet 2014

     Retrouvez ci-dessous l’intégralité du message du patriarche Sako (ici l’original en anglais)

     Message de Mgr Louis Raphael I Sako, patriarche des catholiques chaldéens

    « Dans le cœur de chaque homme et de chaque femme habite le désir d’une vie pleine, à laquelle appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser. » (Pape François, Journée Mondiale de la Paix 2014). Ce sentiment de fraternité et de solidarité est ce dont l’Irak a  besoin aujourd’hui  afin d’aider notre nation tourmentée à surmonter la crise actuelle qui a plongé des milliers d’innocents dans une profonde  détresse, d’horribles souffrances et d’insurmontables privations.

    Tout en remerciant la Fondation Pontificale internationale Aide à l’Eglise en Détresse, pour l’initiative d’une journée mondiale de prière le 6 août 2014, en la fête de la Transfiguration, avec tous les chrétiens d’Irak je m’unis à tous ceux qui tendent leurs mains vers le Seigneur pour implorer la paix en Irak. « De même, je vous le dis en vérité,  si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père qui est dans les cieux.» (Mt 18 ; 19). Unissons nos voix et nos cœurs devant Dieu pour la paix.

    Sako_Mossoul_AED.jpgLa fête de la Transfiguration est une fête de la transformation des cœurs et des esprits à la rencontre de la lumière de l’amour de Dieu pour l’humanité. Puisse  la lumière du Thabor, par notre proximité, remplir  le cœur de tous ceux qui souffrent, de consolation et d’espoir. Puisse le message du Thabor, par nos prières, inspirer les dirigeants de ce pays à sacrifier leur intérêt personnel pour le bien commun et le bonheur de tous.

    † Louis Raphael I Sako, patriarche des chaldéens, le 30 juillet 2014.

     Source : Aide à l'Eglise en détresse (AED)

  • JMJ Cracovie 2016 : logo et prière de la XXXIe Journée mondiale de la jeunesse

    Ce matin à Cracovie (Pologne), le Cardinal Archevêque Stanislaw Dziwisz a présenté le logo et la prière de la XXXIe Journée mondiale de la jeunesse (2016). Le logo, qui illustre le thème choisi (Bienheureux les miséricordieux parce qu'ils trouverons la miséricorde), consiste en une croix stylisée sur un fond évoquant la carte de la Pologne et indiquant la position de Cracovie. La flamme qui en sort et flanqué de la la croix symbolise la Divine Miséricorde, tandis que les couleurs bleu, rouge et jaune sont celles des armes de la ville. Le motif a été élaboré par la jeune artiste Monika Rybczynska lors de la canonisation de Jean-Paul II, en signe de reconnaissance personnelle. Quant à la prière officielle, elle s'articule en trois parties : L'humanité et la jeunesse plus particulièrement s'en remettent à la Divine Miséricorde, requête au Seigneur de la grâce d'avoir une âme miséricordieuse, demande d'intercession de la Sainte Vierge et de saint Jean-Paul II, le patron des JMJ :

    "Dieu, Père miséricordieux,
    qui as révélé ton amour
    dans ton Fils Jésus-Christ,
    et l’as répandu sur nous
    dans l’Esprit Saint Consolateur,
    nous te confions aujourd’hui
    le destin du monde
    et de chaque homme.

    Nous te confions en particulier
    les jeunes de toutes les langues, peuples et nations.

    Guide-les et protège-les le long des sentiers périlleux de la vie
    et donne-leur la grâce de récolter de nombreux fruits
    de l’expérience de la Journée mondiale de la jeunesse de Cracovie.

    Père Céleste,
    rends-nous témoins de ta miséricorde.
    Apprends-nous à annoncer la foi aux hésitants,
    l’espérance aux découragés,
    l’amour aux indifférents,
    le pardon à ceux qui ont fait du mal
    et la joie aux malheureux.

    Fais que l’étincelle de l’amour miséricordieux
    que tu as allumée en nous
    devienne un feu qui transforme les cœurs
    et renouvelle la face de la terre.

    Marie, Mère de Miséricorde, prie pour nous.
    Saint Jean-Paul II, prie pour nous."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.7.14).

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  • Message du Pape François pour la prochaine Journée missionnaire mondiale (octobre 2014)

    Le message du Pape pour la prochaine journée missionnaire mondiale a été publié ce samedi. Cette journée, la 88ème, sera célébrée le 18 octobre prochain et est l’occasion de se pencher sur l’activité missionnaire de l’Église universelle. Dans son message. le Saint-Père invite les croyants à retrouver une ferveur apostolique contagieuse, enracinée dans la joie de l’Évangile.

    Texte intégral du message du Pape François :

    Chers frères et sœurs,

    Aujourd’hui encore, très nombreux sont ceux qui ne connaissent pas Jésus Christ. C’est pourquoi la mission ad gentes demeure une grande urgence, à laquelle tous les membres de l’Église sont appelés à participer, parce que l’Église est, de par sa nature même, missionnaire : l’Église est née « en sortie ». La Journée missionnaire mondiale est un moment privilégié durant lequel les fidèles des différents continents s’engagent par la prière et par des gestes concrets de solidarité à soutenir les jeunes Églises des territoires de mission. Il s’agit d’une célébration de grâce et de joie. De grâce, parce que le Saint Esprit, envoyé par le Père, offre sagesse et force à ceux qui sont dociles à son action. De joie, parce que Jésus Christ, le Fils du Père, envoyé pour évangéliser le monde, soutient et accompagne notre œuvre missionnaire. C’est justement sur la joie de Jésus et des disciples missionnaires que je voudrais offrir une icône biblique, que nous trouvons dans l’Évangile de Luc (cf. 10, 21-23).

    1. L’Évangéliste raconte que le Seigneur envoya les soixante-douze disciples deux par deux, dans les villes et les villages pour annoncer que le Royaume de Dieu s’était fait proche et pour préparer les personnes à la rencontre avec Jésus. Après avoir accompli cette mission d’annonce, les disciples revinrent pleins de joie : la joie est un thème dominant de cette première et inoubliable expérience missionnaire. Le Divin Maître leur dit : « Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. A cette heure même, il tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit Saint et il dit : “Je te bénis, Père” (…) Puis, se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : “Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !” » (Lc 10,20-21.23).

    Ce sont les trois scènes présentées par Luc. D’abord, Jésus parla aux disciples, puis il s’adressa au Père avant de recommencer à parler avec eux. Jésus voulut faire participer les disciples à sa joie, qui était différente et supérieure à celle dont ils avaient fait l’expérience.

    2. Les disciples étaient pleins de joie, enthousiastes du pouvoir de libérer les personnes des démons. Toutefois, Jésus les avertit de ne pas se réjouir tant pour le pouvoir reçu que pour l’amour reçu : « parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux » (Lc 10, 20). En effet, l’expérience de l’amour de Dieu leur a été donnée ainsi que la possibilité de le partager. Et cette expérience des disciples est un motif de gratitude joyeuse pour le Cœur de Jésus. Luc a saisi cette jubilation dans une perspective de communion trinitaire : « Jésus tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit Saint », s’adressant au Père et lui rendant gloire. Ce moment de joie intime jaillit de l’amour profond de Jésus en tant que Fils envers Son Père, Seigneur du ciel et de la terre qui a caché ces choses aux sages et aux intelligents mais qui les a révélées aux tout-petits (cf. Lc 10, 21). Dieu a caché et révélé et, dans cette prière de louange, ressort surtout le fait de révéler. Qu’est-ce que Dieu a révélé et caché ? Les mystères de son Royaume, l’affirmation de la seigneurie divine en Jésus et la victoire sur Satan.

    Dieu a caché tout cela à ceux qui sont trop pleins d’eux-mêmes et prétendent déjà tout savoir. Ils sont comme aveuglés par leur présomption et ne laissent pas de place à Dieu. Il est facile de penser à certains contemporains de Jésus qu’il a avertis à plusieurs reprises mais il s’agit d’un danger qui existe toujours et qui nous concerne nous aussi. En revanche, les “petits” sont les humbles, les simples, les pauvres, les marginalisés, ceux qui sont sans voix, fatigués et opprimés, que Jésus a déclarés “bienheureux”. Il est facile de penser à Marie, à Joseph, aux pêcheurs de Galilée et aux disciples appelés le long du chemin, au cours de sa prédication.

    3. « Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir » (Lc 10, 21). L’expression de Jésus doit être comprise en référence à son exultation intérieure, où le bon plaisir indique un plan salvifique et bienveillant de la part du Père envers les hommes. Dans le contexte de cette bonté divine, Jésus a exulté parce que le Père a décidé d’aimer les hommes avec le même amour qu’Il a pour le Fils. En outre, Luc nous renvoie à l’exultation similaire de Marie : « mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur » (Lc 1, 47). Il s’agit de la Bonne Nouvelle qui conduit au salut. Marie, en portant en son sein Jésus, l’Évangélisateur par excellence, rencontra Élisabeth et exulta de joie dans l’Esprit Saint, en chantant le Magnificat. Jésus, en voyant la réussite de la mission de ses disciples et, ensuite, leur joie, exulta dans l’Esprit Saint et s’adressa à son Père en priant. Dans les deux cas, il s’agit d’une joie pour le salut en acte, parce que l’amour avec lequel le Père aime le Fils arrive jusqu’à nous et, par l’action de l’Esprit Saint, nous enveloppe, nous fait entrer dans la vie trinitaire.

    Le Père est la source de la joie. Le Fils en est la manifestation et l’Esprit Saint l’animateur. Immédiatement après avoir loué le Père, comme le dit l’Évangéliste Matthieu, Jésus nous invite : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger » (11, 28-30). « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus Christ la joie naît et renaît toujours » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n.1).

    De cette rencontre avec Jésus, la Vierge Marie a eu une expérience toute particulière et elle est devenue « causa nostrae laetitiae ». Les disciples par contre ont reçu l’appel à demeurer avec Jésus et à être envoyés par lui pour évangéliser (cf. Mc 3, 14) et ils sont ainsi comblés de joie. Pourquoi n’entrons-nous pas nous aussi dans ce fleuve de joie ?

    4. « Le grand risque du monde d’aujourd’hui, avec son offre de consommation multiple et écrasante, est une tristesse individualiste qui vient du cœur bien installé et avare, de la recherche malade de plaisirs superficiels, de la conscience isolée » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 2). C’est pourquoi l’humanité a un grand besoin de puiser au salut apporté par le Christ. Les disciples sont ceux qui se laissent saisir toujours plus par l’amour de Jésus et marquer au feu de la passion pour le Royaume de Dieu, afin d’être porteurs de la joie de l’Évangile. Tous les disciples du Seigneur sont appelés à alimenter la joie de l’Évangélisation. Les Évêques, en tant que premiers responsables de l’annonce, ont le devoir de favoriser l’unité de l’Église locale dans l’engagement missionnaire, en tenant compte du fait que la joie de communiquer Jésus Christ s’exprime autant dans la préoccupation de l’annoncer dans les lieux les plus lointains que dans une constante sortie en direction des périphéries de leur propre territoire, où se trouve le plus grand nombre de personnes pauvres dans l’attente.

    Dans de nombreuses régions, les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée commencent à manquer. Souvent, cela est dû à l’absence d’une ferveur apostolique contagieuse au sein des communautés, absence qui les rend pauvres en enthousiasme et fait qu’elles ne sont pas attirantes. La joie de l’Évangile provient de la rencontre avec le Christ et du partage avec les pauvres. J’encourage donc les communautés paroissiales, les associations et les groupes à vivre une vie fraternelle intense, fondée sur l’amour de Jésus et attentive aux besoins des plus défavorisés. Là où il y a la joie, la ferveur, le désir de porter le Christ aux autres, jaillissent d’authentiques vocations. Parmi celles-ci, les vocations laïques à la mission ne doivent pas être oubliées. Désormais, la conscience de l’identité et de la mission des fidèles laïcs dans l’Église s’est accrue, tout comme la conscience qu’ils sont appelés à jouer un rôle toujours plus important dans la diffusion de l’Évangile. C’est pourquoi il est important qu’ils soient formés de manière adéquate, en vue d’une action apostolique efficace.

    5. « Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Co 9, 7). La Journée missionnaire mondiale est également un moment pour raviver le désir et le devoir moral de participer joyeusement à la mission ad gentes. La contribution économique personnelle est le signe d’une oblation de soi-même, d’abord au Seigneur puis à nos frères, afin que l’offrande matérielle devienne un instrument d’évangélisation d’une humanité qui se construit sur l’amour.

    Chers frères et sœurs, en cette Journée missionnaire mondiale, ma pensée se tourne vers toutes les Églises locales. Ne nous laissons pas voler la joie de l’évangélisation ! Je vous invite à vous immerger dans la joie de l’Évangile et à alimenter un amour capable d’illuminer votre vocation et votre mission. Je vous exhorte à faire mémoire, comme dans un pèlerinage intérieur, du « premier amour » avec lequel le Seigneur Jésus Christ a réchauffé le cœur de chacun, non pas pour en concevoir un sentiment de nostalgie mais pour persévérer dans la joie. Le disciple du Seigneur persévère dans la joie lorsqu’il demeure avec lui, lorsqu’il fait sa volonté, lorsqu’il partage la foi, l’espérance et la charité évangélique.

    À Marie, modèle d’évangélisation humble et joyeuse, adressons notre prière, afin que l’Église devienne une maison pour beaucoup, une mère pour tous les peuples et qu’elle rende possible la naissance d’un monde nouveau.

    Du Vatican, le 8 juin 2014, Solennité de la Pentecôte.

    Source : Radio Vatican.

  • 46ème Journée mondiale de la paix 2013

    Message de Benoît XVI : « Heureux les artisans de paix »

  • 21 octobre : 29ème dimanche du temps ordinaire

    Journée de la mission universelle de l'Eglise

    Journée Missionnaire Mondiale 2012 : « Appelés à faire resplendir la Parole de vérité »

    « "Les hommes qui attendent le Christ sont encore en nombre incalculable" affirmait le Bienheureux Jean-Paul II dans son Encyclique Redemptoris missio à propos de la validité permanente du mandat missionnaire. Et il ajoutait : "Nous ne pouvons pas avoir l'esprit tranquille en pensant aux millions de nos frères et sœurs, rachetés eux aussi par le sang du Christ, qui vivent dans l'ignorance de l'amour de Dieu" (n. 86). Moi aussi, en convoquant l’Année de la Foi, j’ai écrit que le Christ "aujourd’hui comme alors, nous envoie par les routes du monde pour proclamer son Évangile à tous les peuples de la terre" (Lettre Apostolique Porta fidei, n. 7). Proclamation qui, comme l’indiquait également le Serviteur de Dieu Paul VI dans l’Exhortation apostolique Evangelii nuntiandi, "n’est pas pour l’Église une contribution facultative : c’est le devoir qui lui incombe, par mandat du Seigneur Jésus, afin que les hommes puissent croire et être sauvés. Oui, ce message est nécessaire. Il est unique. Il ne saurait être remplacé" (n. 5). Nous avons donc besoin de retrouver le même élan apostolique des premières communautés chrétiennes qui, petites et sans défense, furent capables, par l’annonce et le témoignage, de diffuser l’Évangile dans l’ensemble du monde alors connu.
    [...]
    "Malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile !", disait l’Apôtre Paul (1 Co 9, 16). Cette parole résonne avec force pour tout chrétien et pour toute communauté chrétienne sur tous les continents. Même pour les Églises se trouvant dans les territoires de mission, Églises pour la plupart jeunes, souvent de fondation récente, le caractère missionnaire est devenu une dimension naturelle même si elles-mêmes ont encore besoin de missionnaires. De nombreux prêtres, religieux et religieuses de toutes les parties du monde, de nombreux laïcs et même des familles entières quittent leurs pays, leurs communautés locales et se rendent auprès d’autres Églises pour témoigner et annoncer le Nom du Christ grâce auquel l’humanité trouve le salut. Il s’agit d’une expression de profonde communion, de partage et de charité entre les Églises afin que tout homme puisse écouter ou réécouter l’annonce qui guérit et s’approcher des Sacrements, source de la vraie vie. »

    Benoît XVI, Extrait du Message pour la Journée Missionnaire Mondiale 2012 (donné le 6 janvier 2012).
    Texte intégral sur le site internet du Vatican.


    Au calendrier traditionnel : 21ème Dimanche après la Pentecôte

    Dimanche des Missions :

    On rajoute les Oraisons pour la Propagation de la Foi,
    ou on dit la Messe Votive pour la Propagation de la Foi
  • 29 avril : 4ème Dimanche de Pâques

    Journée mondiale de prière pour les vocations

    « Chers frères dans l’épiscopat, chers prêtres, diacres, consacrés et consacrées, catéchistes, agents pastoraux, et vous tous qui êtes engagés dans le domaine de l’éducation des nouvelles générations, je vous exhorte avec une vive sollicitude à vous mettre à l’écoute attentive de tous ceux qui à l’intérieur des communautés paroissiales, des associations et des mouvements perçoivent les signes d’un appel au sacerdoce ou à une consécration particulière. Il est important que dans l’Église se créent les conditions favorables afin que puissent éclore beaucoup de ‘oui’, comme autant de réponses généreuses à l’appel d’amour de Dieu.

    Ce sera la tâche de la pastorale des vocations d’offrir des lignes directrices pour un cheminement fructueux. Un élément central sera l’amour pour la Parole de Dieu, en cultivant une familiarité croissante avec l’Écriture Sainte, et une prière personnelle et communautaire attentive et constante, de manière à être capable d’entendre l’appel divin au milieu de tant de voix qui remplissent la vie quotidienne. Mais par-dessus tout que l’Eucharistie soit le “centre vital” de tout cheminement vocationnel: c’est là que l’amour de Dieu nous rejoint dans le sacrifice du Christ, expression parfaite de l’amour, c’est là que nous apprenons toujours plus à vivre selon le “haut degré” de l’amour de Dieu. Parole, prière et Eucharistie constituent le trésor précieux qui fait comprendre la beauté d’une vie totalement consacrée au Royaume de Dieu. »

    Benoît XVI, extrait du Message pour la XLIXe Journée mondiale de prière pour les vocations.
    Texte intégral sur le site internet du Vatican

    notre dossier dédié aux vocations

    Au calendrier traditionnel :

    3ème Dimanche après Pâques

  • Hymne de la Rencontre mondiale des familles de Milan

    « Ta famille te rend grâce »
    Hymne de la Rencontre mondiale des familles de Milan

    (30 mai - 03 juin 2012)

    L'hymne liturgique officiel de la VIIème rencontre mondiale des familles, « Ta famille te rend grâce », a été écrit et mis en musique par le père Claudio Burgio, maestro Directeur de la Chapelle musicale de la cathédrale de Milan.
    Le premier couplet est une prière au Père : « Nous te prions Père de l’homme pour chaque famille que Tu nous donnes. Nous contemplons ta beauté dans chaque père et dans chaque mère ». Le refrain est une explosion de joie et gratitude au Seigneur : « Ta famille te rend grâce pour tous les dons reçus de Toi. Fête et travail, joie et peines, Tu es notre vie Seigneur Jésus ».
    Le deuxième couplet est une prière au Fils : « Nous te prions Seigneur Jésus-Christ. Tu es source de joie pour l’humanité. Nous te demandons pour chaque famille un juste travail et le pain ».
    L’Esprit saint est célébré dans la troisième partie : « Nous te prions Esprit Saint. Ton Eglise est notre guide pour toujours. Nous t’invoquons. Tu es notre paix, fête de vie, joie pleine ».
    Le couplet suivant aborde le thème de la famille dans l’épreuve : « Nous te prions, Toi qui, dans l’épreuve est notre secours, nous soutiens. Nous implorons auprès de Toi force et pardon pour tes enfants, Tu es un réconfort ».
    Enfin le dernier couplet est centré sur la famille au sens eschatologique du terme : l’image humaine de la famille est projetée vers le Royaume de Dieu. « Nous te prions, que ton règne vienne, la famille humaine t’attend déjà. En Toi nous attendons, Fils bien-aimé, Seigneur Glorieux, notre Pâques ».

    (Traduction d’Océane Le Gall - Source : Agence Zenit)

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