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  • Mardi 20 mai 2014

    St Bernardin de Sienne, confesseur

    Calendrier liturgique

  • Méditation - Prière : "Je crois, ô Marie..."

    « Je crois, ô Marie, que vous êtes la Mère de tous les hommes et que vous les avez tous reçus en la personne de Jean, selon le désir de Jésus.
    Je crois que vous êtes notre vie... le souffle vivifiant des chrétiens et leur secours, surtout à la mort. C'est par vous que nous recevons le don inestimable de la sainte persévérance... Si vous priez pour moi, je ne serai point incorrigible ; demeurant avec vous, je ne tomberai pas ; si vous me protégez, je n'aurai rien à craindre... et je parviendrai jusqu'à vous si vous m'êtes propice.
    Je crois... que vous couvrez de votre protection tous ceux qui ont recours à vous... Vous prévenez ceux qui vous cherchent et même, sans en être priée, vous vous hâtez de les secourir...
    Je crois... que toutes les grâces que Dieu nous dispense passent par vos mains ; que toutes les miséricordes qui ont été accordées aux hommes l'ont été par votre entremise et que personne ne peut entrer au ciel que par vous, qui en êtes la porte...
    Je crois qu'un seul de vos soupirs a plus de valeur que les prières de tous les saints ensemble, et que c'est en vain que l'on a recours aux saints si vous n'intercédez vous-même. Quand vous priez, tous les saints unissent leurs prières aux vôtres.
    Je crois que vous êtes une avocate si dévouée que vous ne refusez pas de prendre en mains la cause des plus misérables. Je vous regarde comme la médiatrice de la paix entre Dieu et les pécheurs et je crois que Dieu vous a créée comme un appât très agréable pour prendre les hommes, surtout les pécheurs et les attirer à lui. Vous êtes tout yeux pour compatir à nos misères et les secourir.
    Je crois que la compassion que vous aviez pour les malheureux quand vous étiez sur la terre, est autant dépassée en grandeur, maintenant que vous régnez dans le ciel, que la lune est surpassée par le soleil en grandeur et en éclat...
    Je crois (enfin), avec saint Hilaire, que vos dévots serviteurs ne peuvent jamais se perdre, quelque grands pécheurs qu'ils aient été auparavant... Je crois, avec saint Ephrem, que la dévotion envers vous est le passeport du salut : charta libertatis ! »

    St Gabriel de l'Addolorata, Cahiers de la Vierge, novembre 1936, cité in P. J.-B. Gosselin, "Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année", Tome V (2e édition), Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947.

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  • Méditation : dites-vous votre chapelet ?

    « Le chapelet bien dit est une détente pour l'âme, au sein des préoccupations, parfois si déprimantes, de la vie ; il est un petit moment de repos qu'on s'accorde pour rester fort à la besogne. Ô mon lecteur, ne vous refusez pas cette divine récréation ! La tâche est si rude ; vous êtes peut-être à votre insu, une âme si tendue, si lasse... Venez donc vous délasser en vous abandonnant là tout simplement à la bonté de votre divine Maman, comme un bambin qui vient, n'en pouvant plus, tomber dans les bras de sa mère. Songez que sans ce repos de chaque jour, vous risquez de perdre, au point de vue surnaturel, votre équilibre vital et de tomber dans le découragement. Le chapelet est un entretien intime du chrétien avec sa céleste Mère : ne vous privez pas un seul jour de cette conversation ; vous avez tant de choses à lui confier à la Sainte Vierge. On lui dit tout à Elle ! Vous avez tant besoin qu'elle vous instruise et vous forme.

    Or, n'est-ce pas en ce moment de la journée, où vous êtes avec elle, qu'elle vous atteint pour agir sur vous et vous former à sa ressemblance. C'est alors qu'elle vous adressera ses miséricordieux reproches, vous donnera ses conseils, vous fera connaître ses directives, vous communiquera, en un mot, les dispositions fondamentales de son âme bienheureuse. "Oh ! si l'on savait les belles choses que j'ai apprises en disant lentement le chapelet", confiait à sa mère, Guy de Fontgalland (1)...

    Comment peut-il se faire que, parmi les vrais chrétiens, on ne trouve pas un plus grand nombre d'âmes avides de dire leur chapelet... Avoir à sa portée une intelligence, un cœur comme celui de la Sainte Vierge et ne pas désirer davantage approcher de ces foyers de lumières et de sainteté, quel mystère ! quelle misère ! »

    (1) : Le serviteur de Dieu Guy de Fontgalland (1913-1925).

    Chanoine Marie-Eugène Henry, Chapelain de Paray-le-Monial, Notre très douce Dame (ch. XXXVIII), Paray-le-Monial, Imprimerie Nouvelle, 1937 (Nouvelle édition transformée).

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  • Mois de Marie - Huitième jour

    Huitième jour

    Mère du Créateur, Mère du Sauveur, priez pour nous.
     
    Mère du Créateur, Mère du Sauveur, de ce grand Dieu qui a fait le ciel et la terre ; qui, de toute éternité, vous avait prédestinée pour être sa Mère dans le temps, lorsqu’il voudrait bien se faire homme ; Mère de ce Dieu de bonté, qui a daigné verser tout son sang pour nous sauver de la mort éternelle ; à qui nous sommes redevables de la vie de la nature et de celle de la grâce ! Ah ! puisqu’il a bien voulu vous associer à l’ouvrage de notre rédemption, priez-le de créer en nous des cœurs nouveaux, tout remplis et embrasés de l’amour de notre divin Sauveur.

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  • Mois de Marie - Quatrième jour

    Quatrième jour

    Mère de Jésus-Christ, priez pour nous.
     
    Mère de Jésus-Christ. Oui, c’est de vous qu’est né cet Homme-Dieu, qui, pour notre amour, a bien voulu associer en lui toutes les mères de l’humanité à toutes les grandeurs de la divinité, qui ne dédaigne pas d’être notre chef et de nous faire devenir ses membres par le Baptême. Puisque nous ne faisons qu’un même corps avec Jésus, dès lors que vous en êtes la mère, vous êtes aussi la nôtre. Ayez pitié de nous comme de vos enfants, et priez sans cesse pour nous.

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  • Solennité de Notre Dame d'Afrique

    (pour les célébrations à Paris, voir l'annonce d'hier)

    « Ô Mère de Miséricorde,
    Nous te saluons, Mère du Rédempteur ;
    Nous te saluons, Vierge glorieuse ;
    Nous te saluons, notre Reine !

    Ô Reine de l’espérance,
    Montre-nous le visage de ton divin Fils ;
    Guide-nous sur les chemins de la sainteté ;
    Donne-nous la joie de ceux qui savent dire Oui à Dieu !

    Ô Reine de la paix,
    Comble les plus nobles aspirations des jeunes d’Afrique ;
    Comble les cœurs assoiffés de justice, de paix et de réconciliation ;
    Comble les espoirs des enfants victimes de la faim et de la guerre !

    Ô Reine de la justice,
    Obtiens-nous l’amour filial et fraternel ;
    Obtiens-nous d’être amis des pauvres et des petits ;
    Obtiens pour les peuples de la terre l’esprit de fraternité !

    Ô Notre Dame d’Afrique,
    Obtiens de ton divin Fils la guérison pour les malades, la consolation pour les affligés, le pardon pour les pécheurs ;
    Intercède pour l’Afrique auprès de ton divin Fils ;
    et obtiens pour toute l’humanité le salut et la paix ! Amen. »

    Benoît XVI, prière finale du Discours à Cotonou, le 18 novembre 2011.

  • Samedi 19 avril 2014

    Semaine Sainte - Samedi Saint

    Calendrier liturgique

  • Méditation du Vendredi Saint

    « L'âme de Jésus avait une soif aussi ardente des âmes, que son corps de l'eau du puits. Sa pensée s'étendait sur tous les siècles à venir, et il désirait avec ardeur multiplier la multitude des âmes rachetées. Hélas ! nous pouvons mesurer approximativement le tourment de la soif physique ; mais nous n'avons pas même une ombre qui puisse nous donner une idée de la réalité du tourment qu'endurait son âme. Si l'amour du Créateur pour les créatures qu'il a tirées du néant ne ressemble à aucun amour des anges ni des hommes, si l'espèce en est unique, si le degré en dépasse la portée de notre intelligence, ainsi en est-il de l'amour spirituel pour les âmes que renferme l'âme du Sauveur du monde. L'amour sauveur reste sans terme de comparaison, comme l'amour créateur. [...] Le tourment de cette soif était incomparablement bien plus cruel que celui de l'autre soif. Marie le vit, et cette vue même la transporta aussitôt, pour ainsi dire, dans un monde nouveau et inconnu de douleurs. Elle vit que cette seconde soif serait presque aussi peu satisfaite que l'autre. Elle vit comment, à ce moment, Jésus contemplait dans son âme la procession sans fin des hommes qui s'avançaient chaque jour, sans interruption, d'une aurore à l'autre, en portant avec eux dans l'enfer le caractère du baptême et le sceau du précieux sang de leur Rédempteur. Voyez ! maintenant même, alors que le Sauveur est mourant de soif, le larron impénitent ne veut pas lui donner à boire son âme souillée ! Ainsi allait-il en être à jamais. Marie voyait tout cela. [...] Comme lui elle avait soif des âmes, et son cœur défaillait en voyant que la soif de Jésus ne serait pas étanchée. Ô malheureux enfants que nous sommes ! Combien de nos âmes n'avons-nous pas tenues éloignées, qui ce jour-là auraient consolé la Mère et le Fils ! »

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    Tableau de Pierre Paul Rubens (Source)

    « Il ne faut pas que nous quittions la croix. Nous ne devons pas descendre du Calvaire avant d'être crucifiés, et que la croix et nous soyons devenus inséparables. Mais le Calvaire est le grand théâtre de l'impatience humaine. Beaucoup ont le courage de gravir la colline, portant bravement leur croix sur leurs épaules. Mais, quand ils arrivent au sommet, ils posent leur croix à terre et descendent dans la cité pour prendre part au reste de la fête avec le peuple. Quelques-uns se laissent dépouiller, mais ils se retirent alors, refusant de se laisser attacher à la croix. D'autres y sont cloués, mais se détachent avant l'élévation de la croix. Quelques-uns supportent le choc de l'élévation, puis descendent de la croix avant que les trois heures soient passées ; ceux-ci dès la première heure, ceux-là dans la seconde, d'autres, hélas ! au moment même où la troisième heure est près de sa fin. Hélas ! le monde est plein des déserteurs du Calvaire, et il en est tellement plein que la grâce prudente ou dédaigneuse semble peu s'inquiéter de les arrêter. Car la grâce ne crucifie nul homme malgré lui ; elle laisse ce travail au monde et il le fait traîtreusement ou tyranniquement. [...] Nous voulons bien que notre sanctification ressemble à une opération douloureuse, mais nous désirons que cette opération soit de courte durée ; nous ne pouvons attendre, si elle vient sous la forme d'une guérison graduelle... [...]

    C'est seulement à l'aide de la grâce du silence que les saints portent de si lourdes croix. Une croix pour laquelle nous avons reçu de la sympathie, est bien plus lourde qu'elle ne l'était auparavant, ou il peut arriver que la sympathie nous ait énervés de telle sorte que le poids semble plus grand et la plaie plus douloureuse sur nos épaules. Le silence est l'atmosphère propre de la croix, comme le secret natal. Les meilleures croix sont secrètes, et nous pouvons être silencieux sous celles qui ne sont pas secrètes. Le silence crée réellement pour nous une sorte de secret, même en public. Car du moins nous pouvons cacher combien nous souffrons, si nous ne pouvons cacher tout à fait que nous souffrons. [...] D'une manière ou d'une autre, la sympathie humaine profane les opérations de la grâce. Elle mêle un élément avilissant à ce qui est divin : le Saint-Esprit s'en éloigne parce que c'est une chose qui "venant de la terre, est tout terrestre." Le consolateur ne donne ses meilleures consolations qu'aux cœurs inconsolables... »

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    « Mais il y a une vraie consolation, profondément cachée, il est vrai, et cependant à notre portée, dans ce renoncement à toute consolation humaine. C'est dans les ténèbres de la nature que nous trouvons réellement le voisinage de Jésus. C'est lorsque les créatures sont absentes que nous sommes soutenus dans l'embrassement sensible du Créateur. Les créatures apportent l'obscurité avec elles, partout où elles s'introduisent. Elles nous gênent toujours, interceptent les grâces, cachent Dieu, nous privent des consolations spirituelles, nous rendent languissants et irritables. Elles remplissent tellement nos sens extérieurs, que les sens intérieurs de nos âmes sont incapables d'agir. Nous désirons souvent que notre vie soit plus divine. Mais elle l'est en réalité plus que nous ne le croyons. C'est la douleur qui nous révèle cela... [...] Nous sommes avec Dieu, notre Créateur, notre Sauveur. il est tout à nous ; il est tel que nous l'a fait l'éloignement des créatures. Il était toujours là, toujours le même dans nos âmes ; seulement il était éclipsé par le faux éclat des créatures. Il paraît enfin dans la nuit comme les étoiles. La lune blanche du midi ne nous séduit pas par sa beauté, c'est seulement dans la nuit qu'elle nous charme. De même c'est l'obscurité d'un Calvaire spirituel qui répand sur nos âmes la douce clarté de notre admirable Sauveur. »

    R.P. F.W. Faber (1814-1863), Le pied de la Croix ou les douleurs de Marie (ch. VI), Quatrième édition, Paris, Ambroise Bray, 1862.

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     Plusieurs Chemins de Croix sont proposés ICI.

  • Méditation - Prière à la sainte Vierge

    « Très sainte Vierge, Mère de mon Dieu, et par cette auguste qualité digne des plus profonds respects des Anges et des hommes, je viens vous rendre mes humbles hommages, et implorer le secours de votre protection. Vous êtes toute-puissante auprès du Tout-Puissant, et votre bonté pour les hommes égale le pouvoir que vous avez dans le ciel.
    Vous le savez, Vierge sainte, dès ma plus tendre jeunesse je vous ai regardée comme ma mère, mon avocate et ma patronne. Vous avez bien voulu dès lors me regarder comme un de vos enfants ; et toutes les grâces que j'ai reçues de Dieu, je confesse, avec un humble sentiment de reconnaissance, que c'est par votre moyen que je les ai reçues. Que n'ai-je eu autant de fidélité à vous servir, aimable Souveraine, que vous avez eu de bonté à me secourir ! mais je veux désormais vous honorer, vous servir et vous aimer.
    Recevez donc, Vierge sainte, la protestation que je fais d'être parfaitement à vous ; agréez la confiance que j'ai en vous ; obtenez-moi de mon Sauveur, votre cher Fils, une foi vive, une espérance ferme, un amour tendre, généreux et constant ; obtenez-moi une pureté de cœur et de corps que rien ne puisse ternir, une humilité que rien ne puisse altérer, une patience et une soumission à la volonté de mon Dieu que rien ne puisse troubler ; enfin, très sainte Vierge, obtenez-moi de vous imiter fidèlement dans la pratique de toutes les vertus, pendant ma vie, afin de mériter le secours de votre protection à l'heure de ma mort. Ainsi soit-il. »

    Prière à la sainte Vierge, in "Journée du chrétien", Pratiques de dévotion pour tous les jours de la semaine : le Samedi, in "Manuel d'instructions et de prières à l'usage des membres de l'Archiconfrérie du Très Saint et Immaculé Cœur de Marie établie dans l'église paroissiale de Notre-Dame des Victoires", Paris, Chez Eveillard Éditeur, 1838.

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  • Trois nouvelles canonisations en ce 2 avril 2014

    Canonisation de la Bse Marie de l’Incarnation (religieuse ursuline, "mère de l'Église canadienne", 1599-1672), du Bx François de Montmorency-Laval (évêque missionnaire au Canada, 1623-1708), et du Bx José de Anchieta (prêtre s.j., "apôtre du Brésil", 1534-1597).

    Ils avaient été tous les trois béatifiés par Jean-Paul II le 22 juin 1980, en même temps que deux autres vénérables ayant vécu aux Amériques et qui, depuis cette date, ont déjà été canonisés selon la procédure ordinaire : Pedro de Betancur (1626-1667) et la jeune vierge indienne Catherine Tekakwitha (1656-1680), proclamés saints le premier par Jean-Paul II le 30 juillet 2002 et la seconde par Benoît XVI le 21 octobre 2012.

    Mgr Bernardo Alvarez Afonso, évêque de San Cristobal de la Laguna, a diffusé l’information sur le site web de son diocèse le jour même de l’audience avec le Pape François, le 8 mars dernier, en fournissant des détails supplémentaires à propos de cet événement.

    Tout est donc normal ? Non. L’évêque de Ténérife a révélé que les trois bienheureux seraient proclamés saints non pas par application de la procédure ordinaire, qui exige la reconnaissance canonique d’un miracle attribué à leur intercession, mais à travers un canal extraordinaire qui est historiquement défini comme “canonisation équipollente”.

    En quoi consiste cette procédure spéciale, qui "a toujours été présente dans l’Église et qui est mise en œuvre régulièrement, à défaut de l’être fréquemment" ? Le cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation pour les causes des saints l’a expliqué dans "L'Osservatore Romano" du 12 octobre 2013.

    A lire ici : Chiesa

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    Bse Marie de l’Incarnation Bx François de Montmorency-Laval Bx José de Anchieta

    N.B. : voir les décrets officiels publiés par le bureau de presse du Saint-Siège le 3 avril.

  • Méditation : l'Annonciation - la parole angélique

    « La Vierge écoute en silence cet ange qui lui parle ; elle reçoit avec humilité les paroles d'honneur dont il la salue ; elle considère en tranquillité les propos qu'il lui tient ; elle se rend attentive à l'ambassade qu'il lui fait ; elle croit ce qu'il lui annonce et, le tenant pour véritable, elle s'enquiert avec prudence de la manière dont il s'accomplira ; ce que cet ange n'avait point annoncé, et par une conduite céleste avait, ce semble, tu et réservé exprès pour donner lieu à la demande de la Vierge, et éclairer l'univers du vœu et état de la Vierge par les paroles de la Vierge.

    La Vierge donc, ne doutant point de cette œuvre, le supposant pour véritable en la lumière de la foi et en la clarté de la parole angélique, désire apprendre de ce même ange, qui lui est envoyé de Dieu pour l'instruire en ce sujet, quelle est la voie ordonnée de Dieu pour accomplir cet œuvre. Et en cet esprit d'humilité, de créance, de désir d'être instruite de cette vérité importante à elle et au monde, elle dit simplement à cet ange : Comment s'accomplira cet œuvre ? (Lc I,34)

    [...]

    Cette parole est donc une parole de foi signalée, de pureté virginale, de prudence céleste, de conduite divine ; et même, si nous y pensons bien, c'est une parole d'autorité éminente, en laquelle Dieu veut que la Vierge entre au regard de cet œuvre qui lui est annoncé, comme un préambule de l'autorité grande où elle va entrer sur Dieu même en qualité de mère. Car Dieu veut que la Vierge traite et délibère sur cet œuvre des œuvres que la main du Tout-Puissant veut opérer au monde. [...] Puissance véritablement remarquable, et honneur grand à la Vierge, mais qui n'est qu'un rayon de l'honneur, puissance et autorité admirable qu'elle va recevoir au regard de Dieu même qui la fait sa Mère.

    Voilà les saintes pensées que nous devons avoir, écoutant les propos qui se tiennent en ce cabinet de Nazareth ou, pour mieux dire, en ce sanctuaire où la Vierge est avec l'ange ; où Dieu est présent et prêt à s'incarner, où tout est saint, pur et divin, et tend à produire le Saint des saints au monde. Et c'est ainsi qu'il faut parler d'un colloque si pur et si saint, qui sert de préambule à un mystère si haut, si grand et si auguste. »

    P. de Bérulle, Annonciation, Colloque de la Vierge avec l'Ange, in "Vie de Jésus" (chap. XIII), Éditions du Cerf, Juvisy, 1929.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Ô fidèle Époux de Marie ! recommandez-nous à notre Mère. Si elle daigne seulement jeter un regard sur nous, au milieu de nos épreuves et de nos misères, nous sommes sauvés ; car elle est la Reine de la miséricorde, et Jésus son Fils, Jésus qui vous appela son père, n'attend pour nous pardonner, pour convertir notre cœur, que le suffrage de sa Mère. Obtenez-le pour nous, ô Joseph ! rappelez à Marie Bethléem, l’Égypte, Nazareth, où son courage s'appuya sur votre dévouement ; dites-lui que nous vous aimons, que nous vous honorons aussi ; et Marie daignera reconnaître par de nouvelles bontés envers nous les hommages que nous rendons à celui qui lui fut donné par le Ciel pour être son protecteur et son appui. »

    R.P. Huguet, in "Pouvoir de Saint Joseph" (Vingt-deuxième jour), 15e édition, Librairie Catholique de Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Ô Dieu, qui par une providence admirable avez daigné choisir le bienheureux Joseph pour être l’Époux de votre très-sainte Mère, faites, nous vous en supplions, qu'en le vénérant sur la terre comme notre protecteur, nous méritions de l'avoir pour intercesseur dans les cieux. »

    Extrait des cinq psaumes indulgenciés de saint Joseph, L. Dopter, Imp. Edit., Paris (XIXe).

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    Neuvaine à St Joseph, en préparation de sa fête le 19 mars prochain

  • Lundi 03 mars 2014

    Calendrier liturgique

  • Méditation : le Sacrement du mariage

    « Le mariage, mes chers enfants, on l’oublie trop à l’heure actuelle (et jamais le moment n’est mieux choisi de le rappeler que celui où il va se contracter irrévocablement), le mariage est un engagement définitif, que rien ni personne ne peut rompre, un contrat bilatéral, obligeant également et de la même manière, les deux parties contractantes, qui promettent solennellement devant Dieu, devant les parents, leurs amis, témoins de leurs serments, d’y rester fidèles jusqu’à la mort.

    Contrat bien facile à observer, pensent les jeunes époux, au jour radieux des noces. Le mariage n’est-il pas l’évènement ardemment désiré, capable à lui seul de combler tout désir, d’apporter la joie parfaite, sans mélange, le bonheur inaltérable que rien ne viendra plus troubler ?…

    Oui! Il pourrait, il devrait en être ainsi. Et cependant, comment se fait-il que l’expérience nous révèle quotidiennement le contraire? Pourquoi tant de foyers brisés, de ménages désunis, de cœurs désenchantés ? Je vais vous le dire : c’est parce que l’on perd de plus en plus de vue la nature de l’amour au foyer conjugal. Celui qui se marie uniquement pour le plaisir, les commodités de la vie, un bien-être que l’on recherchera à tout prix, au prix même de la suppression de la race qu’on devait propager, celui-là n’a rien compris aux lois du mariage chrétien, tel que l’a enseigné le Christ, il n’a rien compris à la loi même de l’amour.

    L’amour, a dit Leibnitz, cité par Lacordaire, c’est le bonheur de l’objet aimé. On n’aime donc pas pour soi: on aime pour rendre heureux. Et voilà comment l’amour conjugal, c’est le dévouement à la personne élue, dévouement de tous les jours, de tous les instants, c’est l’assistance inlassable dans les difficultés, le soutien jamais rebuté dans l’épreuve. Aimer, c’est se dévouer, et donc, nous voilà loin de la conception jouisseuse de notre époque légère, où l’on s’engage sans réflexion, sans souci des obligations contractées. L’amour dans le dévouement, voilà la conception chrétienne: elle exige des qualités naturelles, elle appelle aussi la grâce de Dieu, et c’est pourquoi le Christ en a fait un sacrement. Il y a mis quelques gouttes de son sang. C’est cela que vous venez chercher ce matin, en vous agenouillant au pied des autels, devant le Maître de toute existence et de toute félicité, qui dispose pour nous toutes choses avec son infinie sagesse et sa providence paternelle, et qui reste l’unique et véritable fondement de la famille.

    Vous avez accordé vos pensées, vos sentiments dans la plus parfaite harmonie. C’est bien ! Mais, si vous voulez que cela dure, que vos deux âmes continuent à ne faire qu’une âme, vos deux cœurs un seul cœur, il faut les placer sous le regard de Dieu, les y tenir toujours et continuer à vous aimer ainsi, dans le cadre de son amour et de ses commandements. Si Dieu ne reste la base de votre amour, considérez-le comme atteint dans son principe vital.

    Saint-Paul disait aux premiers chrétiens : « Aimez vos épouses comme le Christ a aimé l’Église », c’est-à-dire aimez-vous indissolublement, à la vie, à la mort ! ». Si vous voulez réaliser cet idéal, faites toujours à votre foyer la part de Celui qui tient en ses mains divines nos destinées passagères et notre avenir immortel. Aimez-Le, servez-Le !

    Joies et tristesses, peines et consolations, désirs et espérances, vous recevrez tout de la main de Dieu, dispensateur de tout bien, Maître de la douleur. Ensemble vous supporterez les épreuves de la vie, car, j’exagérerais si, malgré l’allégresse d’un tel jour, je ne vous prédisais qu’un soleil sans nuage…
    Et c’est à la clarté de ces enseignements que vous vous dirigerez pour la tâche délicate entre toutes, et à laquelle vous ne vous déroberez pas, de l’éducation des enfants, tâche qui exigera du sacrifice et du dévouement.

    Évidemment, le mariage ainsi entendu n’est plus la partie de plaisir, comme on le voudrait dans un certain monde; ce n’est plus l’engagement à la légère que le caprice ou la fantaisie peuvent faire cesser à la guise de l’un ou l’autre des époux, au premier nuage qui surgit à l’horizon. C’est le pèlerinage à deux sur la route du devoir, illuminée par la grâce de Dieu.
    Cette route, mes chers enfants, je vous la souhaite la plus longue possible, ensoleillée et couverte de fleurs. Si, néanmoins, la tempête survient et que le soleil se voile, vous continuerez à marcher la main dans la main, cœur contre cœur, jusqu’à ce que le chemin redevienne agréable et fleuri.
    Vous, mon cher Jean, vous chérirez la compagne que Dieu vous a donnée. Votre bon cœur saura lui rendre heureuse une existence qu’elle va vous consacrer. Ainsi, vous comblerez les vœux des chers parents qui la remettent aujourd’hui entre vos mains, de cette mère qui ne s’est pas séparée 24 heures durant, de celle qui vous appartient désormais.

    Et vous, ma chère Madeleine, vous vous acquitterez envers votre époux, en réalisant pour son bonheur et sa satisfaction, tout ce que les qualités de grâces et de délicatesse que le Ciel vous a départies.
    Maintenant, il ne me reste plus qu’un doux devoir à remplir : celui de recevoir vos serments de fidélité, de demander au Ciel ses bénédictions, et de vous dire avec l’accent d’un cœur que vous connaissez bien : « Jeunes époux, soyez heureux, vivez heureux ! »

    Ce sera ma prière au cours du Saint Sacrifice qui va être célébré pour vous, c’est mon souhait le plus sincère et le plus affectueux. »

    Bx Daniel Brottier († 28 février 1936), extrait de l'Homélie du P. Brottier pour le mariage de sa nièce Madeleine Brottier avec Mr Jean Chuteau, le 19 Octobre 1925.
    Source : Documents historiques des OAA, Cahier 5, réf. 513.

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  • Méditation - Prière : "Je vous salue, Marie..."

    « Je vous salue Marie, Fille bien-aimée du Père Éternel ; je vous salue, Marie, Mère admirable du Fils ; je vous salue, Marie, Épouse très fidèle du Saint-Esprit ; je vous salue, Marie, ma chère Mère, mon aimable Maîtresse et ma puissante Souveraine, je vous salue, ma joie, ma gloire, mon cœur et mon âme ! Vous êtes toute à moi par miséricorde, et je suis tout à vous par justice. Et je ne le suis pas encore assez : je me donne à vous tout entier de nouveau, en qualité d'esclave éternel, sans rien réserver pour moi ni pour autre.
    Si vous voyez encore en moi quelque chose qui ne vous appartienne pas, je vous supplie de le prendre en ce moment, et de vous rendre la Maîtresse absolue de mon pouvoir ; de détruire et déraciner et d'y anéantir tout ce qui déplaît à Dieu, et d'y planter, d'y élever et d'y opérer tout ce qui vous plaira.
    Et que la lumière de votre foi dissipe les ténèbres de mon esprit ; que votre humilité profonde prenne la place de mon orgueil ; que votre contemplation sublime arrête les distractions de mon imagination vagabonde ; que votre vue continuelle de Dieu remplisse ma mémoire de votre présence ; que l'incendie de la charité de votre cœur dilate et embrase la tiédeur et la froideur du mien ; que vos vertus prennent la place de mes péchés ; que vos mérites soient mon ornement et mon supplément devant Dieu. Enfin, ma très chère et bien-aimée Mère, faites, s'il se peut, que je n'aie point d'autre esprit que le vôtre pour connaître Jésus-Christ et ses divines volontés ; que je n'aie point d'autre âme que la vôtre pour louer et glorifier le Seigneur ; que je n'aie point d'autre cœur que le vôtre pour aimer Dieu d'un amour pur et d'un amour ardent comme vous. »

    St Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret de Marie : Oraison à Marie, in "Œuvres complètes", Éditions du Seuil, Paris, 1966.

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  • Vendredi 07 février 2014

    Calendrier liturgique

  • Méditation : "A Jésus par Marie"

    « Dieu nous a donné Jésus par Marie, donc il faut aller à Marie pour atteindre Jésus. "Nul ne va à mon Père sans ma permission, nul ne peut venir jusqu'à moi sans venir par ma Mère..." Marie n'est pas l'auteur de la grâce, mais elle est Reine du monde de la grâce. Bien au-dessus des anges, rien ne lui reste voilé. Elle pénètre les confins de la Trinité, les confins de la divinité. L'amour du Seigneur pour sa sainte Mère est incomparable. La Vierge est tout sur le Cœur de Dieu, elle en est la trésorière bien-aimée, la médiatrice toujours agrée, la distributrice toujours approuvée. La distributrice vigilante et souveraine. L'âme qui choisit Marie pour avocate est sûre que ses prières, ses demandes seront exaucées. Jésus ne refuse rien à Marie. Elle n'a pas besoin de demander : elle puise. Tout droit lui est concédé. Le Seigneur a mis en elle toutes ses complaisances. Marie est la Vierge puissante, la Vierge pleine de bonté, la Porte du ciel... Notre Dame d'Amour. Elle écoute la prière qui jaillit du cœur pur, humble, simple et confiant. On ne peut faire régner Jésus dans les cœurs, dans les familles, dans les paroisses et dans la patrie, qu'en établissant, en propageant le règne divinement bienfaisant de Marie. Aimer Marie, c'est rendre à Dieu un honneur incalculable, c'est combler d'hommage et de gloire le divin Cœur de Jésus. Qui aime vraiment Marie peut s'estimer bien heureux, car il est sûr d'être aimé du Sauveur. Ah ! si l'on pouvait concevoir toutes les merveilles opérées par Marie dans les âmes !... Dire que Marie est Reine du ciel et de la terre est très beau, très vrai ; dire qu'elle est Mère de tous les cœurs, médiatrice de toutes les causes qui pénètrent au ciel, est plus sublime encore. »

    Marthe Robin (1902-1981, anniversaire de sa naissance au ciel ce jour), 26 octobre 1930, in "Journal Décembre 1929 - Novembre 1932", Éditions Foyer de Charité, Les Cahiers de Marthe Robin, Châteauneuf-de-Galaure, 2013.

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  • Mardi 14 janvier 2014

    Calendrier liturgique

  • Méditation : confiance en la Bienheureuse Vierge Marie, notre Mère

    Marie veut être surtout la Mère de la belle dilection. Personne sur la terre n'a aimé comme elle Dieu le Père dont elle est la Fille privilégiée, Dieu le Fils dont elle est la Mère, Dieu le Saint-Esprit dont elle est l’Épouse. Aussi, elle appelle tous ses enfants pour leur communiquer le feu du saint amour. C'est le plus grand désir de son Cœur immaculé ! C'est la grâce qu'elle veut nous accorder avant toutes les autres. Aussi, quand elle voit à ses pieds un de ses enfants qui soupire après la vie d'amour de Dieu, elle entre chez lui comme elle entrait jadis dans la maison de saint Jean : ouvrons-lui donc toutes les avenues de notre âme.
    Notre cœur, qu'elle en soit la Mère bien-aimée ;
    Notre intelligence, qu'elle en soit l'idéal perpétuel ;
    Notre volonté, qu'elle en soit la force ;
    Qu'elle soit avec moi dans toutes mes peines, dans toutes mes démarches, dans toutes mes œuvres ;
    Qu'elle soit avec moi dans tous mes travaux, qu'elle y préside ;
    Qu'elle soit avec moi dans mes infirmités pour être mon salut ;
    Qu'elle soit avec moi, non pas dans mes fautes, mais dans le pauvre pécheur qui les a commises pour être son refuge ;
    Qu'elle soit dans mes faiblesses, mes lacunes, mes misères, pour y être mon secours ;
    Qu'elle soit avec moi dans toute ma vie pour en être la compagne ;
    Qu'elle soit avec moi à l'heure de ma mort pour en être le soutien et l'espérance ;
    Qu'elle soit avec moi au tribunal du Christ pour y être mon avocate ;
    Qu'elle soit avec moi à mon entrée dans le ciel pour en être la porte ;
    Qu'elle soit avec moi dans l'éternité, pour être avec la très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, avec la sainte Humanité de Jésus, l'infinie félicité. »

    Abbé Granger, Chanoine honoraire de Bayeux, La vie d'amour de Dieu - Ier Traité (IV, VII), Avignon, Aubanel Frères, 1921.

    « Car il ne faut jamais craindre, il ne faut jamais désespérer, sous la conduite, sous les auspices, sous le patronage, sous la protection de Celle qui a pour nous un cœur de Mère, et qui, traitant elle-même l'affaire de notre salut, étend sa sollicitude sur tout le genre humain ;
    qui, établie par le Seigneur Reine du Ciel et de la terre, et élevée au-dessus de tous les chœurs des anges et de tous les rangs des saints, se tient à la droite de son Fils unique, Notre-Seigneur Jésus-Christ, intercède efficacement par toute la puissance des prières maternelles, et trouve ce qu'elle cherche, et son intercession ne peut être sans effet. »

    Bx Pape Pie IX, In Constitution apostolique "Ineffabilis Deus" (pour la définition et la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception), 8 décembre 1854.

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