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  • Jeudi 12 septembre 2013

    Très Saint Nom de Marie

    N.B. : La fête du Saint Nom de Marie fut placée au 12 septembre par Pie X lors de la grande réforme du Bréviaire romain [Constitution apostolique « Divino afflatu » du 1er novembre 1911]. La fête du Saint Nom de Marie a disparu lors de la réforme du calendrier par Paul VI (1969), qui lui a laissé une messe votive ratifiée par Jean-Paul II dans "Les messes en l'honneur de la Vierge Marie", publié à Rome le 15 août 1986, où la vingt-et-unième messe est en l'honneur du saint Nom de Marie.

    Calendrier liturgique

  • Méditation - Prière : A Marie Reine

    « O Marie, Mère de mon Dieu et ma souveraine Maîtresse, tel que se présenterait à une grande reine un misérable tout couvert de plaies et de souillures, tel je me présente à vous, qui êtes la Reine du ciel et de la terre ; du haut de ce trône glorieux où vous êtes assise, ne dédaignez pas, je vous en supplie, d'abaisser vos regards sur ce pauvre pécheur. Dieu vous a rendue riche comme vous l'êtes, pour que vous secouriez les pauvres, et il vous a établie Reine de miséricorde pour vous mettre à même de soulager les misérables : regardez-moi donc, et prenez compassion de moi ; regardez-moi et ne m'abandonnez pas que vous ne m'ayez changé de pécheur en saint. Je reconnais que je ne mérite rien, ou plutôt, en punition de mon ingratitude, je mériterais de me voir dépouillé de toutes les grâces qui me sont venues du Seigneur par votre entreprise ; heureusement, la Reine de miséricorde ne va pas cherchant des mérites, mais des misères ; tout son désir est de secourir les nécessiteux ; et qui est plus pauvre et plus nécessiteux que moi ? Ô glorieuse Vierge, je sais que vous êtes la Reine du monde, et par conséquent ma Reine ; je veux me consacrer à votre service d'une manière plus spéciale, et vous laisser disposer de moi comme il vous plaît. Je vous dis donc avec saint Bonaventure : Gouvernez-moi, ô ma Reine, et ne me laissez pas à moi-même ; commandez-moi, employez-moi selon votre gré, et même châtiez-moi quand je ne vous obéis point ; oh ! combien me seront salutaires les châtiments de votre main ! J'estime plus l'honneur de vous servir que celui de commander à toute la terre. Je suis à vous, sauvez-moi. Recevez-moi au nombre des vôtres, ô Marie, et, comme tel, pensez à me sauver.
    Non, je ne veux plus m'appartenir à moi-même, je me donne à vous ! Et si dans le passé, je vous ai mal servie, ayant laissé échapper tant d'occasions de vous honorer, je veux désormais m'unir à vos serviteurs les plus affectionnés et les plus fidèles. Je ne veux pas qu'à partir de ce jour personne vous honore et vous aime plus que moi, ô mon aimable Reine. Je vous le promets et cette promesse, j'espère la tenir avec votre secours. Amen. »

    Saint Alphonse-Marie de Liguori, Les gloires de Marie, 1ère partie ch. I, I, Paris, Lecoffre, 1934.

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  • Dimanche 18 août 2013

    Calendrier liturgique

  • Méditation - Poème : "Adest dies laetitiae"

    « Voici venu le jour de joie
    Eblouissant de sa lumière ;
    Voici que la Reine des vierges
    Gravit le céleste chemin.
    Voici qu'autour d'elle s'avance
    La claire légion des anges
    Et derrière elle, célébrée,
    La cohorte des vierges saintes.
    A tous il est bon de croire ;
    Brillant du céleste diadème,
    Voici qu'Il court à sa rencontre ;
    Le Christ, le Christ naquit d'elle !
    Bien plus que la gloire des anges,
    Ce rameau pur et sans péché,
    Au trône du Père avec Lui,
    En fameux gage il le rapporte.
    La cité du règne céleste
    Et sa plénière dignité
    Honorent du Prince la Mère,
    De leurs vœux et de leur honneur.
    Avec eux chantons l'allégresse
    Dans le triomphe de ce jour,
    Et dans sa joie, célébrons Dieu,
    Louons Dieu et Le supplions.
    Accomplissons de cette fête
    Les éclatants enseignements ;
    Va, mon âme, implore et supplie,
    Vous, mes lèvres, chantons la joie. »

    Saint Odilon de Mercoeur (961-1049), cinquième abbé de Cluny.

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  • Lundi 5 août 2013

    Dédicace de Ste-Marie-aux-Neiges (Sainte-Marie-Majeure)

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    Sainte-Marie-Majeure - Mosaïque de l'abside


    Calendrier liturgique

  • Méditation : Ste Anne

    « Puisque la Vierge Mère de Dieu devait naître de sainte Anne, la nature n'a pas osé anticiper sur la grâce : la nature demeura stérile jusqu'à ce que la grâce eût porté son fruit. Il fallait qu'elle naquît la première, celle qui devait enfanter le premier-né antérieur à toute créature, en qui tout subsiste.

    Joachim et Anne, heureux votre couple ! Toute la création est votre débitrice. C'est par vous, en effet, qu'elle a offert au Créateur le don supérieur à tous les dons une mère toute sainte, seule digne de celui qui l'a créée.

    Réjouis-toi, Anne, la stérile, toi qui n'enfantais pas ; éclate en cris de joie, toi qui n'as pas connu les douleurs. Réjouis-toi, Joachim : par ta fille un enfant nous est né, un fils nous a été donné. On proclame son nom : Messager du grand dessein de Dieu, qui est le salut de tout l'univers, Dieu fort. Oui, cet enfant est Dieu.

    Joachim et Anne, heureux votre couple, et parfaitement pur ! On vous a reconnus grâce à votre fruit, selon cette parole du Seigneur : Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Vous avez eu une conduite agréable à Dieu et digne de celle que vous avez engendrée. A cause de votre vie chaste et sainte, vous avez produit le joyau de la virginité, celle qui devait être vierge avant l'enfantement, vierge en mettant au monde, vierge après la naissance ; la seule toujours vierge d'esprit, d'âme et de corps.

    Joachim et Anne, couple très chaste ! En observant la chasteté, cette loi de la nature, vous avez mérité ce qui dépasse la nature : vous avez engendré pour le monde celle qui sera, sans connaître d'époux, la Mère de Dieu. En menant une vie pieuse et sainte dans la nature humaine, vous avez engendré une fille supérieure aux anges, qui est maintenant la Souveraine des anges. Enfant très gracieuse et très douce ! Fille d'Adam et Mère de Dieu ! Heureux ton père et ta mère ! Heureux les bras qui t'ont portée ! Heureuses les lèvres qui, seules, ont reçu tes chastes baisers pour que tu demeures toujours parfaitement vierge. Acclamez Dieu, terre entière, sonnez, dansez, jouez. Elevez la voix, élevez-la, ne craignez pas. »

    Saint Jean Damascène.

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  • Vendredi 26 juillet 2013

    Ste Anne, Mère de la Ste Vierge Marie, et St Joachim

    Calendrier liturgique

  • Méditation - Prière : pardon et réparation

    « Ô Jésus, mon Sauveur et mon Rédempteur, Fils du Dieu vivant, prosternés à vos pieds, nous implorons votre pardon et nous vous offrons réparation pour tous les blasphèmes proférés contre votre saint Nom, pour tous les outrages qui vous sont infligés dans le très saint sacrement de l'autel, pour toutes les irrévérences commises envers votre très sainte et immaculée Mère, pour toutes les calomnies et injures dont souffre votre Epouse, la sainte Eglise catholique. - Ô Jésus, qui avez dit : "Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, je le ferai", nous vous prions instamment pour nos frères dont le salut est en danger, afin que vous les préserviez des pièges qui les conduiraient à apostasier la foi véritable. Sauvez ceux qui sont déjà sur les bords de l'abîme ; donnez à tous la lumière pour connaître la vérité, la force et le courage pour lutter contre le mal, la persévérance dans la foi et dans une active charité. Ô très bon Jésus, c'est en votre nom que nous le demandons à Dieu, votre Père, avec qui, dans l'unité du Saint-Esprit, vous régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    Prière indulgenciée par Léon XIII, 15 février (27 octobre) 1902, 13 mai 1903. - Acta S. Sedis, XXXV, 702.

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  • Vendredi 5 juillet 2013

    St Antoine-Marie Zaccaria, confesseur et fondateur

    Calendrier liturgique

  • Samedi 29 juin 2013

    Sts Pierre et Paul, apôtres

    Calendrier liturgique

  • Dimanche 16 juin 2013

    Calendrier liturgique

  • Méditation : le Coeur Immaculé de Marie

    « Entre les fêtes de la Vierge Marie, celle de son cœur est comme le cœur et la reine des autres, parce que le cœur est le siège de l'amour et de la charité. Quel est le sujet de cette solennité ? C'est le cœur de la Fille unique et bien-aimée du Père éternel ; c'est le cœur de la Mère de Dieu ; c'est le cœur de l'Epouse du Saint Esprit ; c'est le cœur de la Mère très bonne de tous les fidèles. C'est un cœur tout embrasé d'amour envers Dieu, tout enflammé de charité pour nous.
    Il est tout amour pour Dieu, car il n'a jamais rien aimé que Dieu seul, et ce que Dieu voulait qu'il aime en lui et pour lui. Il est tout amour, parce que la bienheureuse Vierge a toujours aimé Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces (Mc 12,30). Il est tout amour parce que non seulement elle a toujours voulu tout ce que Dieu voulait et n'a jamais rien voulu de ce qu'il ne voulait pas, mais encore parce qu'elle a toujours mis toute sa joie en la très aimable volonté de Dieu.
    Il est tout amour pour nous. Elle nous aime du même amour dont elle aime Dieu, car c'est Dieu qu'elle regarde et aime en nous. Et elle nous aime du même amour dont elle aime l'Homme Dieu, qui est son fils Jésus. Car elle sait qu'il est notre chef, notre tête, et que nous sommes ses membres (Col 2,19) et par conséquent que nous ne sommes qu'un avec lui. »

    St Jean Eudes (1601-1680), Le Cœur admirable de la Très Sacrée Mère de Dieu, Livre 9 ch.4.

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  • Juin : Mois du Sacré-Coeur

    « O Jésus, je vous consacre mon cœur, placez-le dans le vôtre. C'est dans votre Cœur que je veux habiter et par votre Cœur que je veux aimer. C'est dans votre Cœur que je veux vivre, inconnue du monde et connue de vous seul ; c'est dans ce Cœur que je puiserai les ardeurs de l'amour qui doit consumer le mien ; c'est en lui que je trouverai la force, la lumière, le courage, la véritable consolation. Quand je serai languissante, il m'animera ; triste, il me réjouira ; inquiète et troublée, il me rassurera.
    O Cœur de Jésus ! que mon cœur soit l'autel de notre amour ! que ma langue publie votre bonté ; que mes yeux soient sans cesse fixés sur votre plaie ; que mon esprit médite vos perfections adorables ; que ma mémoire conserve à jamais le précieux souvenir de vos miséricordes ; que tout en moi exprime mon amour pour votre Cœur, ô Jésus ! et que mon cœur soit prêt pour vous à tous les sacrifices.
    O Marie ! dont le Cœur est après celui de Jésus le plus aimable, le plus compatissant, le plus miséricordieux de tous les cœurs ! Présentez au Cœur de votre Fils notre consécration, notre amour, nos résolutions. Il s'attendrira sur nos misères, il nous en délivrera, et après avoir été notre protectrice sur la terre, ô Mère de Jésus, vous serez notre Reine dans les cieux. Amen. »

    Bse Marie de Jésus (1818-1878).

    Emilie Hooghvorst, née d'Oultremont, fonda en 1859 la société de Marie Réparatrice où elle prit l'habit sous le nom de Mère Marie de Jésus. Elle manifesta dès l'enfance une dévotion profonde envers le Sacré-Cœur de Jésus. Elle a été béatifiée par Jean-Paul II le 12 octobre 1997.

    de notre dossier sur la dévotion au Sacré-Coeur

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    Eglise des Pères Jésuites à Genève - Tableau de Mattia Traverso (1885-1956)

  • Méditation : la Sainte Vierge Marie

    « Que j'aurais bien voulu être prêtre pour prêcher sur la Sainte Vierge ! Une seule fois m'aurait suffi pour dire tout ce que je pense à ce sujet.
    J'aurais d'abord fait comprendre à quel point on connaît peu sa vie. Il ne faudrait pas dire des choses invraisemblables ou qu'on ne sait pas ; par exemple que, toute petite, à trois ans, la Sainte Vierge est allée au Temple s'offrir à Dieu avec des sentiments brûlants d'amour et tout à fait extraordinaires ; tandis qu'elle y est peut-être allée tout simplement pour obéir à ses parents... Pour qu'un sermon sur la Sainte Vierge me plaise et me fasse du bien, il faut que je voie sa vie réelle, pas sa vie supposée ; et je suis sûre que sa vie réelle devait être toute simple. On la montre inabordable, il faudrait la montrer imitable, faire ressortir ses vertus, dire qu'elle vivait de foi comme nous, en donner des preuves par l'Evangile où nous lisons : « Ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait » (Lc 2,50). Et cette autre, non moins mystérieuse : « Ses parents étaient dans l'admiration de ce qu'on disait de lui » (Lc 2,33). Cette admiration suppose un certain étonnement, ne trouvez-vous pas ?
    On sait bien que la Sainte Vierge est la Reine du Ciel et de la terre, mais elle est plus mère que reine, et il ne faut pas dire à cause de ses prérogatives qu'elle éclipse la gloire de tous les saints, comme le soleil à son lever fait disparaître les étoiles. Mon Dieu ! que cela est étrange ! Une mère qui fait disparaître la gloire de ses enfants ! Moi je pense tout le contraire, je crois qu'elle augmentera de beaucoup la splendeur des élus. C'est bien de parler de ses prérogatives, mais il ne faut pas dire que cela... Qui sait si quelque âme n'irait pas même jusqu'à sentir alors un certain éloignement pour une créature tellement supérieure et ne se dirait pas : « Si c'est cela, autant aller briller comme on pourra dans un petit coin ».
    Ce que la Sainte Vierge a de plus que nous, c'est qu'elle ne pouvait pas pécher, qu'elle était exempte de la tache originelle, mais d'autre part, elle a eu bien moins de chance que nous, puisqu'elle n'a pas eu de Sainte Vierge à aimer, et c'est une telle douceur de plus pour nous. »

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), Derniers Entretiens (21 août 1897), in Oeuvres complètes, Le Cerf / DDB, Paris, 1996.

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  • Messe à la paroisse des Sts Elisabeth-et-Zacharie, dans la banlieue nord de Rome

    "La réalité se comprend mieux en périphérie qu'au centre", a dit le Pape François aux milliers de personnes qui l'attendaient ce matin à la paroisse des Sts Elisabeth-et-Zacharie dans la banlieue nord de Rome. A son arrivée, le Saint-Père accompagné par le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire de Rome et Mgr Guerino Di Tora, Auxiliaire, a salué les familles des enfants baptisés cette année et a confessé quelques fidèles. Il a fait saluer son secrétaire Mgr Alfred Xuereb, qui fête ses 29 ans de sacerdoce. A 9h30, il a présidé la messe après le mot d'accueil du P Benoni Ambarus, le curé, et a donné la communion pour la première fois à 16 enfants, et à 28 autres qui l'avaient déjà reçue les semaines précédentes.

    Dans son homélie entrecoupée de questions-réponses aux enfants, le Pape a évoqué la visite de Marie à sa cousine Elisabeth, relevant que la Vierge, à peine reçut-elle la nouvelle qu'elle serait Mère de Jésus, et que sa cousine Elisabeth était elle aussi enceinte, partit "en toute hâte" sans attendre, sans se dire qu'Elisabeth avait "sûrement des amies pour l'aider". "Il est beau de penser cela de la Vierge, de notre Mère, qui va en hâte aider...non pas pour se vanter et dire à sa cousine : Maintenant c'est moi qui commande parce que je suis la Mère de Dieu ! Non, ce n'est pas cela qu'elle a fait. Elle est venue l'aider. Et la Vierge est toujours comme cela. Elle est notre Mère et vient toujours en hâte lorsque nous en avons besoin. Ce serait beau d'ajouter à la Litanie de la Vierge une litanie qui dise : Notre-Dame qui accourt, prie pour nous !... parce qu'elle accourt toujours, elle n'oublie pas ses enfants. Et quand ses enfants sont dans la difficulté, le besoin et l'invoque, elle accourt. Et cela nous rassure d'avoir notre Maman à proximité, toujours à notre côté... La Vierge qui accourt toujours pour nous". Elle "nous aide aussi à bien comprendre Dieu..., à bien comprendre la vie de Jésus", a ajouté le Saint-Père qui a ensuite dialogué avec les enfants : "Je vous demande à vous les enfants : Qui sait qui est Dieu ? Levez la main. Le Créateur de la terre. Et combien de Dieu y-a-t-il ? Un. Mais, on m'a dit, à moi qu'il y en avait trois : le Père, le Fils et le Saint Esprit !... Ils sont trois en un, trois personnes en une. Et que fait le Père ? Le Père est le commencement, le Père, celui qui a créé toutes les choses, et qui nous a créé nous. Que fait le Fils ?...Il nous aime. Et ensuite. Il nous apporte la Parole de Dieu... Et encore ? Qu'a fait Jésus sur la terre ? Il nous a sauvé. Il est venu donner sa vie pour nous. Le Père crée le monde, Jésus nous sauve. Et l'Esprit Saint, que fait-il ? Il nous aime !". Maintenant, tous ensemble les enfants : le Père nous a tous créé, a créé le monde, Jésus nous sauve, et l'Esprit Saint ? Il nous aime ! C'est cela la vie chrétienne : parler avec le Fils et parler avec l'Esprit Saint. Jésus nous a sauvé mais marche aussi avec nous dans la vie... Et que fait-il quand il marche avec nous dans la vie ? Ça c'est difficile. Celui qui le sait gagne le championnat de football. Que fait Jésus quand il marche avec nous ? D'abord, il nous aide. Il nous guide. Très bien ! Il marche avec nous, nous aide, nous guide et nous enseigne à le suivre. Jésus nous donne aussi la force de marcher quand c'est difficile, pas vrai ? Et même dans nos devoirs d'école ! Il nous donne la force. Savez vous comment ?... Dans la communion, il nous donne la force, nous aide. Mais quand vous dites : il nous donne la communion, un morceau de pain nous donne tant de force ? Cela semble du pain. En réalité, ce n'est pas du pain. Qu'est-ce ? C'est le corps de Jésus. Jésus vient dans nos cœurs. Voilà, pensons tous à cela, tout le monde : le Père nous a donné la vie, Jésus nous a donné le salut, il nous accompagne, nous guide, nous soutient, nous enseigne. Et l'Esprit Saint ? Il nous aime ! Il nous donne l'amour. Pensons à Dieu ainsi et demandons à la Vierge Marie, notre Mère, qui accourt toujours pour nous aider, de nous enseigner à bien comprendre comment est Dieu, comment est le Père, comment est le Fils et comment est le Saint Esprit". Après la Messe, le Pape est rentré au Vatican pour présider le traditionnel Angélus dominical Place St Pierre.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.5.13)

  • 18 mai 2013 : Journée de deuil pour la famille française, et pour l'enfance en particulier

    Le Conseil constitutionnel ayant décidé hier, vendredi 17 mai, de valider le texte dans sa totalité, la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe - adoptée le 23 avril dernier - a été promulguée ce matin, samedi 18 mai 2013, et publiée au Journal officiel.

    Cette date restera dans l'histoire comme l'une des plus grandes chutes de l'être humain, dans l'enfer d'une société qui nie toute loi naturelle et toute reconnaissance d'une Loi divine.
    Puisse la ferveur de nos prières réparer - si peu que ce soit - cette offense majeure faite à l'encontre de l'Amour de notre Père céleste, et de sa Seigneurie sur nos âmes...

    Notre action doit aussi se poursuivre : tous à Paris le 26 mai.
    Tous les détails ici.

  • Méditation : serviteurs de la Sainte Vierge

    « Qu'est-ce que je vous demande ? Rien en ma faveur, tout pour votre gloire.
    Qu'est-ce que je vous demande ? Ce que vous pouvez et même, je l'ose dire, ce que vous devez m'accorder, comme Dieu véritable que vous êtes, à qui toute puissance a été donnée au ciel et dans la terre (Cf. Mt 28, 18), et comme le meilleur de tous les enfants, qui aimez infiniment votre Mère.

    Qu'est-ce que je vous demande ? Liberos : des prêtres libres de votre liberté, détachés de tout, sans père, sans mère, sans frères, sans soeurs, sans parents selon la chair, sans amis selon le monde, sans biens, sans embarras et sans soins et même sans volonté propre (Cf. IR 17, 40 et Ps 22, 4).

    Liberos : de vrais enfants de Marie, votre sainte Mère, qui soient engendrés et conçus par sa charité, portés dans son sein, attachés à ses mamelles, nourris de son lait, élevés par ses soins, soutenus de son bras et enrichis de ses grâces.

    Liberos : de vrais serviteurs de la Sainte Vierge qui, comme autant de saint Dominique, aillent partout, le flambeau luisant et brûlant du saint Evangile dans la bouche et le saint Rosaire à la main, aboyer comme des chiens, brûler comme des feux et éclairer les ténèbres du monde comme des soleils, et qui, par le moyen de la vraie dévotion à Marie, c'est-à-dire intérieure sans hypocrisie, extérieure sans critique, prudente sans ignorance, tendre sans indifférence, constante sans légèreté et sainte sans présomption, écrasent partout où ils iront la tête de l'ancien serpent, afin que la malédiction que vous lui avez donnée soit entièrement accomplie : inimicités ponam inter te et mulierem, inter semen tuum et semen ipsius et ipsa conteret caput tuum. (Cf. Gn 3, 15). »

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Prière embrasée "Memento" (6,7,11,12), in Oeuvres complètes, Editions du Seuil, Paris, 1966.

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    (Crédit photo)

  • Méditation : à Jésus par Marie

    « Se consacrer à Jésus par Marie, c'est mettre entre les mains de Marie nos bonnes actions qui, quoiqu'elles paraissent bonnes, sont très souvent souillées et indignes des regards et de l'acceptation de Dieu devant qui les étoiles ne sont pas pures.
    Ah ! prions cette bonne Mère et Maîtresse que, ayant reçu notre pauvre présent, elle le purifie, elle le sanctifie, elle l'élève et l'embellisse de telle sorte qu'elle le rende digne de Dieu. Tous les revenus de notre âme sont moindres devant Dieu, le Père de famille, pour gagner son amitié et sa grâce, que ne serait devant le roi la pomme véreuse d'un pauvre paysan, fermier de sa Majesté, pour payer sa ferme. Que ferait le pauvre paysan, s'il avait de l'esprit et s'il était bien venu auprès de la reine ? Amie du pauvre paysan et respecteuse envers le roi, n'ôterait-elle pas de cette pomme ce qu'il y aurait de véreux et de gâté et ne la mettrait-elle pas dans un bassin d'or entouré de fleurs ; et le roi ne pourrait-il s'empêcher de la recevoir, même avec joie, des mains de la reine qui aime ce paysan... Modicum quid offerre desideras ? manibus Mariae tradere cura, si non vis sustinere repulsam. Si vous voulez offrir quelque peu de chose à Dieu, dit saint Bernard, mettez-[le] dans les mains de Marie, à moins que vous ne vouliez être rebuté. (Serm. in Nativ. B.M.V. : de aquaeductu, n 18) »

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Le secret de Marie (37), in Oeuvres complètes, Editions du Seuil, Paris, 1966.

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    Notre-Dame de Délivrance

  • Méditation : le Fiat de la Sainte Vierge Marie

    « Dieu immortel, quel merveilleux égard vous avez eu pour Marie, d'avoir voulu qu'un si grand ouvrage, conçu par vous avec une sagesse si admirable, l'objet de toutes les complaisances de votre Trinité sainte et de l'avide attente de tous les mortels, fût soumis à sa délibération ! O incroyable majesté de la Vierge dans cette délibération auguste ! L'Epoux sacré, de toute éternité Fils de Dieu, a déjà aspiré, avec quelle ardeur ! à s'unir la nature humaine ; déjà le temps de l'alliance est arrivé. Le consentement de la Vierge doit être requis ; il l'est par une légation dont le céleste cérémonial atteste l'importance. L'ambassadeur expose la volonté de son Maître ; la Vierge délibère si elle acceptera. Notre race misérable, opprimée sous mille maux, n'a cessé par tant de voeux, par tant de larmes, d'appeler sa rédemption ; l'affaire est commise à la Vierge pour qu'elle prononce sur cette grande alternative, ou notre délivrance ou notre éternelle captivité. Au mariage d'Isaac il fut dit : "Appelons la vierge et demandons-lui son consentement." Ainsi a fait Dieu pour marier le Verbe avec la nature humaine.
    Combien Dieu a honoré et enrichi Marie, d'avoir voulu qu'elle fût Mère de son Fils unique, et non seulement d'avoir voulu qu'elle fût Mère de son Fils unique, mais, gloire prodigieuse pour elle, d'avoir voulu qu'elle le voulût, qu'elle y consentît pleinement, librement ; de le lui avoir proposé ; d'avoir permis qu'elle le discutât ; d'avoir fait dépendre, en un mot, ce capital dessein de son Fiat ! »

    Bartholomeo de los Rios († 1652), Hierarchia mariana, Lib. V, in "Bouquet à l'Immaculée", Oeuvre de St-Charles, Grammont (Belgique), 1912.

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    Tableau de l'Annonciation, Basilique Notre-Dame des Victoires (Paris)

  • Méditation : le Samedi saint

    « "Le Samedi Saint, l’Église demeure auprès du tombeau de son Seigneur, méditant la Passion et la Mort du Christ, ainsi que sa descente aux enfers, et elle attend sa Résurrection dans la prière et le jeûne."

    La piété populaire ne doit pas demeurer extérieure au caractère particulier du Samedi Saint ; c’est pourquoi les coutumes et les traditions de nature festive qui caractérisaient cette journée, à une époque où la célébration anticipée de la Résurrection était prescrite, doivent être réservées à la nuit et au jour de Pâques.

    "L’Heure de la Mère"

    La tradition enseigne que Marie réunit en quelque sorte en sa personne le corps de l’Église tout entière : elle est la "credentium collectio universa". Ainsi, la Vierge Marie qui se tient près du sépulcre de son Fils, selon les diverses représentations de la tradition ecclésiale, est l’icône de l’Église Vierge, qui veille près du tombeau de son Époux, dans l’attente de la célébration de la Résurrection.

    Cette intuition d’une telle relation étroite entre Marie et l’Église provient du pieux exercice appelé "l’Heure de la Mère" : tandis que le corps du Fils repose dans le sépulcre et que son âme est descendue aux enfers pour annoncer aux ancêtres dans la foi, qui vivent encore dans l’ombre de la mort, leur libération imminente, la Vierge, anticipant et personnifiant l’Église, attend la victoire de son Fils sur la mort en faisant preuve d’une foi inaltérable. »

    Directoire sur la Piété populaire et la Liturgie - Principes et orientations (146 & 147), Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, Cité du Vatican, décembre 2011.

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