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  • 25 décembre : Nativité de Notre Seigneur

    Calendrier liturgique

    Je souhaite de tout coeur à chacune et chacun d'entre vous une belle, joyeuse et sainte fête de la Nativité. Puisse l'Enfant nouveau-né, Verbe fait chair, vous apporter cette Paix profonde que Lui seul peut nous offrir, et éclairer de sa douce et chaleureuse Lumière chacun de ces jours qu'Il nous donne de vivre, et en lesquels Il nous appelle toujours plus près de Lui !

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    Noël ! Noël ! Noël !

  • 24 décembre au soir : Vigile de la Nativité

    Calendrier liturgique

  • Angélus de ce dimanche 23 décembre

    Les chrétiens appelés, en ce temps de Noël, à se consacrer aux autres

    Lors de la prière de l’Angélus de de dimanche 23 décembre, IVe dimanche de l’Avent, Benoît XVI, s’attardant sur l’Évangile du jour, la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth, a invité les chrétiens à s’inspirer de ce geste et à rendre visite aux personnes qui vivent des situations difficiles pendant ce temps de Noël en particulier les malades, les prisonniers, les personnes âgées et les enfants. Le Pape a également appelés les fidèles à dépasser « le souci des préparatifs extérieurs et l’aspect superficiel » de cette fête.

    Son message aux pèlerins francophones :

    « Chers pèlerins francophones, en cette Année de la Foi, et à l’approche de Noël, recevons l’appel à convertir notre cœur pour fêter le Christ dans l’Enfant de Bethléem. Croire en Dieu demande de reconnaître dans Celui qui va naître, le Tout puissant qui vient nous sauver. Le mystère de l’Incarnation est au cœur de notre foi. Puisse cette fête de la Nativité la fortifier ! Dépassons le souci des préparatifs extérieurs et l’aspect superficiel pour suivre la Vierge Marie dans son silence et son recueillement ! Avec elle, préparons-nous à accueillir le Sauveur. Je vous bénis de grand cœur ! »

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : bien préparer la fête de la Nativité...

    Manière de nous préparer plus prochainement à la fête de Noël

    « Il est pour cela trois moyens : le recueillement, la sainteté de la vie, l'usage fréquent des oraisons jaculatoires.

    1° Le recueillement. Rien n'éloigne Dieu d'un coeur comme la dissipation, qui épanche l'âme toute au dehors, l'absorbe dans un monde de pensées et d'imaginations étrangères, et par là-même la trouble et l'agite (1R XIX,11). A mesure que le grand jour approche, il faut donc garder davantage notre coeur contre tout ce qui dissipe, penser plus souvent au mystère de Noël, à l'amour du Dieu de la crèche, aux sentiments pieux et aux bonnes résolutions que nous devrons lui offrir en retour de son amour et de sa bonté.

    2° Au recueillement il faut joindre la sainteté de la vie. Il nous faut, pendant ces jours, veiller davantage sur nous pour éviter tout péché, consacrer toutes nos actions à l'amour de l'Enfant Jésus, et les faire en cette vue le plus parfaitement possible ; il nous faut lui offrir chaque jour quelques sacrifices, par exemple, le sacrifice d'un désir, d'un empressement, d'une répugnance, d'une parole d'amour-propre ou de mauvaise humeur, et faire de tous ces sacrifices comme un bouquet de myrrhe à offrir à l'Enfant-Dieu ; il nous faut surtout prier l'Esprit-Saint de former lui-même en nous cette piété tendre et fervente qu'ont apportée à la crèche Marie et Joseph, les pasteurs et les mages, et qu'y ont apportée et y apportent aujourd'hui encore tant de saintes âmes.

    3° La pratique des oraisons jaculatoires, c'est-à-dire des saints désirs qui appellent en l'âme le Dieu Sauveur, complètera notre préparation. L'Eglise nous en fournit l'expression touchante dans les soupirs qu'elle emprunte aux patriarches et aux prophètes : "O cieux, versez sur nous votre rosée, et que les nuées nous envoient le Juste (Is XLV,8) ! O Sauveur tant désiré, puissiez-vous ouvrir les cieux et descendre jusqu'à nous (Is LXIV,1) ! Je vous en conjure, Seigneur, envoyez à mon âme son Sauveur (Ex IV,13). Montrez-nous, Seigneur, votre miséricorde, et donnez-nous celui qui doit nous sauver (Ps LXXXIV,8). Vous qui sauvez ceux qui espèrent en vous, faites éclater sur nous la merveille de vos bontés (Ps XVI,7)". Les belles antiennes "O" de l'Avent nous fourniront encore d'autres soupirs semblables. Redisons-les souvent, et ajoutons-y le soupir de saint Jean dans son Apocalypse : "Venez, Seigneur Jésus, venez" (Ap XXII,20). Avons-nous une ferme volonté de nous préparer à la fête qui s'approche par les trois moyens que nous venons de méditer ? »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Quatrième dimanche de l'Avent), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • 8 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Joseph, fils de David..." (Mt 1, 20 sq)

    « Mes frères, que votre charité écoute en quels termes le prophète Isaïe a annoncé Notre-Seigneur Jésus-Christ. "Voici", dit-il, "qu’une vierge concevra dans son sein et enfantera un Fils" (Is 7, 14) ; "et vous l’appellerez Jésus, car il sauvera lui-même son peuple de leurs péchés" (Mt 1, 21).

    "Joseph, fils de David" (Mt 1, 20). Vous voyez, mes frères, la race tout entière désignée dans une seule personne ; vous voyez dans un seul nom toute une généalogie. Vous voyez dans Joseph la famille de David. "Joseph, fils de David" ; Joseph était sorti de la vingt-huitième génération, et il est appelé fils de David, pour mieux nous découvrir le mystère de sa naissance, et nous prouver l’accomplissement de la promesse ; ne s’agit-il pas d’une conception surnaturelle et d’un enfantement céleste dans une chair restée parfaitement vierge ? "Joseph, fils de David" ; voici en quels termes David avait reçu la promesse de Dieu le Père : "Le Seigneur a juré la vérité à David, et il ne le trompera pas : je placerai sur mon trône le fruit de tes entrailles" (Ps 131, 11). David chante ainsi ce grand événement : "Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite" (Ps 110, 1). "Le fruit de vos entrailles" ; c’est bien le fruit de ses entrailles, le fruit de son sein ; car le divin Hôte, le Dieu du ciel, en venant faire séjour dans son sein, n’a pas connu les barrières du corps ; il est sorti du sein de Marie sans ouvrir la porte virginale. Et c’est ainsi que s’est accomplie cette parole du Cantique des Cantiques : "Mon Epouse, jardin fermé, source scellée" (Ct 4, 14).

    "Joseph, fils de David, gardez-vous de craindre". L’époux est prévenu de ne pas craindre au sujet de son épouse, car tout esprit vraiment pieux s’effraie d’autant plus qu’il compatit davantage. "Joseph, fils de David, gardez-vous de craindre" ; vous qui êtes assuré de votre conscience, ne succombez pas sous le poids des pensées que provoque ce mystère. "Fils de David, gardez-vous de craindre". Ce que vous voyez est une vertu, et non pas un crime ; ce n’est point une chute humaine, mais un abaissement divin ; c’est une récompense, et non pas une culpabilité. C’est un accroissement du ciel, et non pas un détriment du corps. Ce n’est point la perte d’une personne, mais le secret du Juge. Ce n’est point le châtiment d’une faute, mais la palme de la victoire. Ce n’est point la honte de l’homme, mais le trésor de Jésus-Christ. Ce n’est point la cause de la mort, mais de la vie. Voilà pourquoi : "Gardez-vous de craindre", car celle qui porte un tel Fils ne mérite point la mort. "Joseph, fils de David, ne craignez pas de recevoir Marie pour votre épouse". La loi divine elle-même donne à la compagne de l’homme le titre d’épouse. De même donc que Marie est devenue mère sans éprouver aucune atteinte à sa virginité, de même elle porte le nom d’épouse en conservant sa pudeur virginale.

    "Joseph, fils de David, ne craignez pas de recevoir Marie pour votre épouse ; car l’enfant qui naîtra d’elle est le fruit du Saint-Esprit". Qu’ils viennent et entendent, ceux qui demandent quel est cet enfant qui est né de Marie : "Ce qui est né en elle vient du Saint-Esprit". Qu’ils viennent et entendent, ceux qui, profitant de l’obscurité du grec pour troubler la pureté latine, ont multiplié les blasphèmes dans le but de faire disparaître ces expressions : Mère de l’homme, Mère du Christ, Mère de Dieu. "Ce qui est né en elle vient du Saint-Esprit". Et ce qui est né du Saint-Esprit est esprit, parce que "Dieu est esprit". Pourquoi donc demander ce qui est né du Saint-Esprit ? Il est Dieu, et parce qu’il est Dieu il nous répond avec saint Jean : "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu ; et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire" (Jn 1, 1-14). Jean a vu sa gloire ; vous, infidèle, mesurez l’injure : "Ce qui est né en elle vient du Saint-Esprit. Et nous avons vu sa gloire". De qui ? "De Celui qui est né du Saint-Esprit" ; du "Verbe qui s’est fait chair et qui a habité parmi nous. Ce qui est né en elle vient du Saint-Esprit". Une Vierge a conçu, mais par l’action du Saint-Esprit ; une Vierge a enfanté, mais enfanté Celui que prophétisait Isaie en ces termes : "Voici qu’une Vierge concevra et enfantera un fils, et il sera appelé Emmanuel, c’est-à-dire Dieu avec nous". Il sera homme avec eux, mais : "Maudit soit l’homme qui place son espérance dans l’homme" (Jr 17, 15). »

    Saint Augustin, Sermons inédits, Sermons sur le propre du Temps : VIe Sermon sur l'Incarnation (1-4), Suite du Tome XIe des Oeuvres complètes de Saint Augustin, traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin et Cie Editeurs, 1868.

    Source : Abbaye Saint Benoît


    « Neuf mois étant accomplis, Anne mit au monde une fille et l'appela du nom de Marie. Quand elle l'eut sevrée, la troisième année, Joachim et elle se rendirent au temple du Seigneur et, ayant offert au Seigneur des victimes, ils présentèrent leur petite fille Marie pour qu'elle habitât avec les vierges qui, nuit et jour, sans cesse, louaient Dieu.

    Quand elle eut été amenée devant le temple du Seigneur, Marie gravit en courant les quinze marches sans se retourner pour regarder en arrière et sans regarder ses parents comme le font les petits enfants. Et cela frappa d'étonnement toute l'assistance, au point que les prêtres du Temple eux-mêmes étaient dans l'admiration.

    Puisque la Vierge Marie devait naître d'Anne, la nature n'a pas osé devancer le germe béni de la grâce. Elle est restée sans fruit jusqu'à ce que la grâce eût porté le sien. En effet il s'agissait de la naissance, non d'un enfant ordinaire, mais de cette première-née d'où allait naître le premier-né de toute créature, en qui subsistent toutes chose. O bienheureux couple, Joachim et Anne ! Toute la création vous doit de la reconnaissance, car c'est en vous et par vous qu'elle offre au Créateur le don qui surpasse tous les dons, je veux dire la chaste Mère qui était seule digne du Créateur.

    Aujourd'hui sort de la souche de Jessé le rejeton sur lequel va s'épanouir pour le monde une fleur divine. Aujourd'hui Celui qui avait fait autrefois sortir le firmament des eaux crée sur la terre un ciel nouveau, formé d'une substance terrestre ; et ce ciel est beaucoup plus beau, beaucoup plus divin que l'autre, car c'est de lui que va naître le soleil de justice, celui qui a créé l'autre soleil....

    Que de miracles se réunissent en cette enfant, que d'alliances se font en elle ! Fille de la stérilité, elle sera la virginité qui enfante. En elle se fera l'union de la divinité et de l'humanité, de l'impassibilité et de la souffrance, de la vie et de la mort, pour qu'en tout ce qui était mauvais soit vaincu par le meilleur. O fille d'Adam et Mère de Dieu ! Et tout cela a été fait pour moi, Seigneur ! Si grand était votre amour pour moi que vous avez voulu, non pas assurer mon salut par les anges ou quelque autre créature, mais restaurer par vous-même celui que vous aviez d'abord créé vous-même. C'est pourquoi je tressaille d'allégresse et je suis plein de fierté, et dans ma joie, je me tourne vers la source de ces merveilles, et emporté par les flots de mon bonheur, je prendrai la cithare de l'Esprit pour chanter les hymnes divins de cette naissance... »

    Saint Jean Damascène (v.675-v.749), Première homélie pour la Nativité de la Vierge Marie (extrait).

  • 8 septembre : Méditation - Poésie

    « Ah ! de sa tige d'or quand cette Fleur du ciel
    Tomba pour embaumer les vallons d'Israël,
    Que les vents étaient doux qui passaient dans les nues !
    Tu vis naître, ô Saron, des roses inconnues !
    Tes palmiers, ô Gadès, émus d'un souffle pur,
    Bercèrent, rajeunis, leurs palmes dans l'azur !
    Ton cèdre, ô vieux Liban, noir d'une ombre profonde,
    Croyant qu'il revoyait les premiers jours du monde,
    Salua le soleil qui brilla sur Eden !
    Le parfum oublié de l'antique jardin,
    Comme un cher souvenir et comme une promesse,
    Des enfants de l'exil adoucit la tristesse,
    Et de célestes voix, en chants harmonieux,
    Dirent ton nom, Marie, à l'univers joyeux.

    Terre ! oublie en un jour ton antique détresse !
    O Cieux ! comme les mers, palpitez d'allégresse !
    La Vierge bienheureuse est née au sein de Dieu !
    Elle vole, aux clartés de l'arc-en-ciel en feu,
    La Colombe qui porte à l'arche du refuge
    Le rameau d'olivier qui survit au déluge !
    Le mystique Rosier va parfumer les airs !
    L'Etoile matinale illumine les mers !
    Saluez, bénissez, créatures sans nombre,
    Celle que le Très-Haut doit couvrir de son ombre,
    Et qui devra porter, Vierge, en ses flancs bénis,
    Le Dieu qui précéda les siècles infinis ! »

    Charles-Marie Leconte de Lisle (1818-1894), in Le Chemin de la Croix ou La Passion, 1856 (Introduit dans le recueil posthume "Derniers poèmes", Alphonse Lemerre, 1895).
    (Source : sur notre site - A voir aussi : Textes, prières, poésies dédiées à la Sainte Vierge Marie.)

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  • 8 septembre : Nativité de la Vierge Marie

    De même qu'au calendrier traditionnel :

    Nativité de la Bse Vierge Marie

    On célébrait ce jour-ci à Rome sous Honorius Ier (625-638), St Adrien (aujourd’hui seulement commémoré) : la fête de la Nativité est affirmée sous Serge Ier (687-701) : elle apparaît donc au VIIème siècle. En Orient, cette fête marque le début de l’année liturgique.

  • 18 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Ce n'est pas sans raison que lorsque les trois mages eurent été conduits par l'éclat d'une nouvelle étoile pour venir adorer Jésus, ils ne le virent pas en train de commander aux démons, de ressusciter des morts, de rendre la vue aux aveugles, ou la marche aux boiteux, ou la parole aux muets, ni d'accomplir quelque acte relevant de la puissance divine ; non, ils virent un enfant gardant le silence, tranquille, confié aux soins de sa mère ; en lui n'apparaissait aucun signe de pouvoir, mais il offrait à la vue un grand prodige, son humilité. Toute la victoire du Sauveur, en effet, victoire qui a subjugué le diable et le monde, a commencé par l'humilité et a été consommée par l'humilité.
    Le Christ aime l'enfance qu'il a d'abord vécue dans son âme et dans son corps. Le Christ aime l'enfance, maîtresse d'humilité, règle d'innocence, modèle de douceur. Le Christ aime l'enfance, vers elle il oreinte la manière d'agir des aînés, vers elle il ramène les vieillards ; il attire à son propre exemple ceux qu'il élève au royaume éternel. »

    Saint Léon le Grand, 7ème Sermon pour l'Epiphanie (2,3), trad. R. Dolle, SC n°22 bis.

  • 24 juin : Angélus de ce dimanche par Benoît XVI

    Ce dimanche 24 juin, au cours de la prière de l'Angélus, Benoît XVI est revenu sur cette fête de saint Jean Baptiste, le seul saint dont la naissance est célébrée par la liturgie, car, a souligné le Pape, Jean-Baptiste est directement lié au mystère de l'incarnation de Dieu, rappelant que son nom signifie "Dieu fait grâce".


    "Saint Jean-Baptiste, le plus grand des enfants des hommes, a su reconnaître le Seigneur, a précisé Benoît XVI. Après avoir baptisé Jésus dans les eaux du Jourdain et l’avoir désigné comme le Messie, il s’est effacé humblement devant lui. Son exemple nous invite à nous convertir, à témoigner du Christ et à l’annoncer à temps et à contre-temps, en étant comme lui la voix qui crie dans le désert, et cela jusqu’au don de notre vie".

     

    Source : Radio Vatican.

  • Dimanche 24 juin : Solennité de la Nativité de Saint Jean Baptiste

    De même au calendrier traditionnel : Nativité de Saint Jean-Baptiste


    Les chants grégoriens de la Messe du jour peuvent être écoutés sur "Radiophonium Spes"
  • 23 juin : Sanctoral

    Saint Joseph Cafasso, Prêtre, confesseur (1811-1860)

    Sainte Audrey (Etheldrede), Abbesse, fondatrice d'Ély († 679)

    Bienheureuse Marie d'Oignies, recluse (1177-1213)

    Au calendrier traditionnel :

    Vigile de la Nativité de saint Jean-Baptiste

    « Il est certain que l’un des rôles d’une vigile est de nous faire mieux connaître la fête ou le saint. Aussi nous devrions prendre aujourd’hui l’Evangile en main pour étudier le grand homme auquel le Seigneur a décerné un si magnifique éloge. Rarement l’Ecriture Sainte nous présente la vie d’un saint d’une manière aussi complète que celle de saint Jean. Elle nous raconte sa conception, sa naissance et sa circoncision (Luc, ch. 1), le commencement de sa mission, sa prédication, son témoignage rendu au Christ (Luc., ch. 3 ; Math., ch. 3 ; Jean, ch. l, ch. 3, v. 22-26), son arrestation, sa captivité et son martyre (Marc, VI, 4-29). Il faudrait réunir tous ces textes de l’Ecriture.

    Nous nous demandons pourquoi saint Jean jouit d’une telle considération dans la liturgie. Il est personnellement un très grand saint ; il est même un des plus grands parmi ceux qui sont "nés des femmes". Cependant ce n’est pas en cela que consiste son importance ; elle consiste dans le fait qu’il a annoncé le Rédempteur et lui a préparé les voies. Le Christ est le soleil, Jean est l’aurore. La liturgie, qui représente la venue du Christ d’une manière très dramatique, veut aussi que son Précurseur marche devant lui. Quelques exemples nous le montreront :
    - a) Quand, en hiver, le soleil monte à l’horizon, l’Église célèbre la naissance du Christ ; quand le soleil commence à décliner, elle célèbre la naissance de saint Jean (25 décembre - 24 juin). La liturgie réalise la parole du Baptiste : "Il faut qu’il grandisse et que je diminue".
    - b) Pendant l’Avent, nous attendons le lever du divin Soleil à Noël ; Jean se tient devant nous comme l’aurore.
    - c) Aux Laudes, avant le lever du soleil du jour, qui est le symbole du Soleil eucharistique, l’Église chante, au Benedictus, l’éloge du Précurseur.
    - d) Enfin, quand la mort des chrétiens fait lever pour eux le Soleil éternel, l’Église chante encore sur leur tombe le Benedictus. Cette fois encore la liturgie salue dans saint Jean le Précurseur du Christ. »

    Dom Pius Parsch, Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936.