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nativité - Page 3

  • Jeudi 8 septembre 2016

    Nativité de la Sainte Vierge

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    Jean-Jacques Sorg (1743-1821), Nativité de la Vierge
    Eglise Saint-Etienne, Rosheim (Bas-Rhin)

    (Crédit photo)

  • Méditation - Nativité de Saint Jean-Baptiste

    « Que pensez-vous que sera un jour cet enfant ?
    Car la main du Seigneur était avec lui. »

    (Lc 1, 66)

    « Ce que vous serez, ô Jean-Baptiste ? Mais, depuis vingt siècles, l’Église le chante chaque jour : Vous serez et vous resterez, à jamais, le Prophète du Très-Haut, le plus grand de tous les prophètes, celui qui a la gloire de tous ceux qui furent et seront à jamais, celui qui a montré du doigt Notre Seigneur Jésus-Christ.
    Ce que vous serez ? Nous le répétons, chaque jour, dès le matin de nos journées : vous êtes celui qui révèle la Science du salut, la Science des saints, ce même Seigneur et Dieu, Jésus-Christ, la Science du Père, la Sagesse infinie, celui en qui sont tous les trésors de la sagesse et de la science, l'Ineffable Don de Dieu.
    Ce que vous serez ? Vous êtes celui qui annoncez Celui qui vient. Celui qui est l'Agneau de Dieu, Celui qui remet les péchés dans le Feu, c'est-à-dire dans le Saint-Esprit.
    A tous les pécheurs du monde qui ont été, qui sont et seront, vous criez toujours : Je suis la voix de Celui qui clame dans le désert : préparez les voies du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Voici Celui qui vient, il est à votre porte ; il demande d'entrer dans votre cœur pour le ravir à Lui, pour le transformer dans le sein, et l'emporter, quelque jour, dans sa gloire.
    Oui, la main du Seigneur était avec vous, Zacharie, illustre prêtre du Très-Haut. Le nom de Jean-Baptiste est une révélation magnifique de ses grandeurs. Lorsque, sur la tablette, vous l'écriviez, tremblant, vous deviniez sans doute le mystère de votre enfant, le plus grand des enfants des hommes, après Jésus.
    C'est aujourd'hui la fête de la joie, de la vôtre, notre joie à tous ; car, Jean est un message vivant de joie, de la joie suprême, qu'est Jésus-Christ, notre Dieu. »

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour, Temps après la Pentecôte I (Saint Jean Baptiste, Précurseur), Éditions de Maredsous, Namur, 1950.

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    Domenico Ghirlandaio (1449-1494), Le nom du Baptiste
    Fresque de la chapelle Tornabuoni, église Santa Maria Novella, Florence (Italie)

    (Crédit photo)

  • Vendredi 24 juin 2016

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    Giusto de Menabuoi (1330-v.1391), Le nom de Jean Baptiste
    Fresque de la cathédrale de Padoue (Italie)

  • Méditation : Le grand mystère de l'Incarnation

    « Voilà donc ce Dieu incarné. Ô que c'est une belle chose à considérer que le mystère très haut et très profond de l'Incarnation de notre Sauveur ! Mais tout ce que nous en pouvons entendre et comprendre par le discours n'est rien, et pouvons bien dire à ce propos ce que disait un sage qui lisait un livre très haut et obscur d'un ancien philosophe (*) ; il avoua franchement : Ce livre est si docte et difficile que je n'y entends presque rien ; le peu que je comprends est extrêmement beau, mais je crois que ce que je n'entends pas l'est plus encore. Il eut raison de parler ainsi. Nous pourrons bien nous servir de ces paroles considérant le mystère de l'Incarnation, et dire : Ce mystère est si haut et si profond que nous n'y entendons rien ; tout ce que nous en savons et connaissons est extrêmement beau, mais nous croyons que ce que nous ne comprenons pas l'est encore davantage. Enfin nous le saurons un jour là-haut, où nous célèbrerons avec un contentement incomparable cette grande fête de Noël, c'est à dire de l'Incarnation ; là nous verrons clairement tout ce qui s'est passé en ce mystère, et bénirons sans fin Celui qui étant si haut s'est tant abaissé pour nous exalter. Dieu nous en fasse la grâce. Ainsi soit-il. »

    (*) : Socrate lisant un livre d'Héraclite.

    St François de Sales (1567-1622), Sermon pour la veille de Noël (conclusion), in "Œuvres complètes de Saint François de Sales", Tome Deuxième (Sermons), Paris, A. Desrez, 1836.

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    Adoration des Bergers, Charles André dit Carle Van Loo (1705-1765)
    Musée des Beaux-Arts de Chartres (France)

    (Crédit photo)

  • Méditation : Vigile de Noël

    « Vigile de Noël !... C'est demain Noël, le doux Noël !... Demain les Anges, émus à l'excès, chanteront la Gloire à Dieu dans les hauteurs des cieux ; et la Paix, promise à toute bonne volonté, planera victorieuse sur le monde que vient consacrer le très pieux avènement de Jésus-Christ, le Fils de Dieu (1).
    [...]
    Il règnera, ce Roi pacifique, que la création salue et magnifie, et dont la terre entière désire contempler le Visage (2). Ce premier pas sur le sol des pécheurs est décisif ; Noël prélude à la Pâque, un Dieu s'incarne pour nous racheter et nous ressusciter avec Lui.

    Seigneur Jésus, nous exultons en cette joie de la douce attente. Permettez donc que nous, qui vous accueillons ainsi joyeux, nous puissions, en sécurité, vous regarder en paix, au jour du jugement (3).

    Et le voilà qui vient. C'est le Seigneur à qui appartiennent l'univers et sa plénitude, à qui sont tous ceux qui l'habitent. C'est Lui qui trône sur les Chérubins étincelants et dont les nuages sont la poussière que foulent ses pieds de Dieu (4).

    Sanctifions-nous et soyons prêts.

    Je vous redis une dernière fois, Seigneur, venez, venez ; car mon âme, éprise et impatiente, vous attend. Venez lui révéler votre Gloire ; permettez à ma chair de s'abîmer enfin dans la contemplation du Salut de mon Dieu.
    [...]
    Anges de Dieu, et Archanges, Séraphins et Chérubins, Trônes et Dominations, Vertus des cieux, Dominations et Puissances, soulevez les portes, jusqu'ici fermées, du ciel d'où descend le Verbe, Paix de Dieu ; escortez en triomphe le Dominateur des Dominateurs, et le Roi de gloire entrera dans l'héritage qui lui revient (5).

    Nous t'adorons, Fils de Dieu, Fils de l'Homme, né de David selon la chair, toi qui nais éternellement de Dieu ton Père. Nous t'adorons Noël !... Noël !... Voici Noël !... Et la sainte nuit, la douce nuit !... Silence, silence, le Verbe-Chair va paraître. »

    1. Annonce de Noël au Martyrologe. - 2. 1ère antienne des Vêpres. - 3. Collecte. - 4. Graduel. - 5. Offertoire.

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour, Avent (Vigile de Noël), Éditions de Maredsous, Namur, 1956.

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    Adoration de l'Enfant, Gerrit van Honthorst (1590-1656)
    Galerie des Offices, Florence (Italie)

  • Jeudi 24 décembre 2015

    Vigile de Noël

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    Annonce aux bergers, par Adam Pynacker (1622-1673)
    California Palace of the Legion of Honor, San Francisco (CA, USA)

  • Méditation : Nativité de la Sainte Vierge

    « En ce jour-là apparut sur la terre la plus grande merveille qu'eût jamais éclairée le soleil, une créature tout à la fois chérie du Père, mère future du Verbe, et destinée à devenir l'épouse bien-aimée du Saint-Esprit ; une créature petite enfant, et déjà dépassant en grandeur et en dignité non seulement toutes les créatures qui ont jamais existé ou existeront à jamais, mais encore toutes les créatures possibles, puisque ces créatures ne pourraient jamais être que les serviteurs ou les servantes de Dieu, tandis que Marie, ô différence incommensurable ! en est la fille, en sera la mère et l'épouse ; une créature enrichie de tous les dons de sainteté, de toutes les vertus surnaturelles que peut comporter la condition de créature ; une créature le chef-d’œuvre de la puissance du Père, de la sagesse du Fils, de l'amour du Saint-Esprit, puisque le Père, le Fils et le Saint-Esprit devaient faire pour une personne liée avec eux par des relations si intimes tout ce qui leur était possible de faire ; une créature par conséquent qu'ils regardaient avec amour, qu'ils admiraient avec délices, où ils se complaisaient ainsi que l'ouvrier se complaît dans son chef-d’œuvre. O Marie ! dans votre petit berceau, j'aime à vous contempler comme le paradis de Dieu en terre, comme toute belle et sans ombre de tache. Vous n'êtes encore qu'une enfant, et déjà vous faites l'objet des complaisances de la très sainte Trinité : oh ! quel bonheur est le vôtre ! Plaire à Dieu est le plus grand des bonheurs ; et ce bonheur, ô ma mère ! vous l'avez eu au plus haut degré possible dès le jour de votre naissance ! Ce bonheur, je puis l'avoir moi-même dans une certaine mesure par la sainteté de ma vie, par la pureté de mes intentions en toutes choses ; car, ô mon Dieu, pour vous plaire, il suffit de vouloir. O consolante pensée ! »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III, Nativité de la Sainte Vierge, I), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Naissance de la Vierge, Albrecht Altdorfer (1488-1538), Pinakothek de Munich

  • Graduel : Benedícta et venerábilis es

    CantArte Regensburg, Hubert Velten & Marcus Weigl

    Graduale.
    Benedícta et venerábilis es, Virgo María : quæ sine tactu pudóris invénia es Mater Salvatóris.
    Vous êtes bénie et digne de vénération, Vierge Marie, qui avez été mère du Sauveur, sans que votre pureté ait subi d’atteinte.

    V/. Virgo, Dei Génetrix, quem totus non capit orbis, in tua se clausit víscera factus homo.
    V/. Vierge, Mère de Dieu, Celui que tout l’univers ne peut contenir, s’est enfermé dans votre sein en se faisant homme.
  • Jeudi 1er janvier 2015

    Octave de la Nativité de Notre Seigneur

    Ste Marie, Mère de Dieu
     
    « Ce fut le Pape Paul VI qui transféra au premier janvier la fête de la Divine Maternité de Marie, qui était autrefois célébrée le 11 octobre. En effet, avant la réforme liturgique qui a suivi le Concile Vatican II, le premier jour de l'année était célébrée la mémoire de la circoncision de Jésus au huitième jour après sa naissance - comme signe de la soumission à la loi, de son insertion officielle au sein du peuple élu - et le dimanche suivant était célébrée la fête du Nom de Jésus. Nous retrouvons encore quelques traces de ces célébrations dans la page évangélique qui vient d'être proclamée, dans laquelle saint Luc rapporte que, huit jours après sa naissance, l'Enfant fut circoncis et qu'il lui fut donné le nom de Jésus, "nom indiqué par l'ange avant sa conception" (Lc 2, 21). La fête d'aujourd'hui, par conséquent, est non seulement une fête mariale extrêmement significative, mais elle conserve également un puissant contenu christologique, parce que, pourrions-nous dire, avant la Mère, elle concerne précisément le Fils, Jésus vrai Dieu et vrai Homme. »

    Benoît XVI, extrait de l'Homélie de la Messe en la Solennité de la Très Sainte Mère de Dieu et de la XLIe Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2008.

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Dimanche 28 décembre 2014

    Dimanche dans l'octave de la Nativité

    Au nouveau calendrier : Fête de la Sainte Famille

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Méditation pour la Nativité du Seigneur

    « En Jésus Christ, le Fils de Dieu, Dieu lui-même s’est fait homme. C’est à Lui que le Père dit : « Tu es mon fils ». L’aujourd’hui éternel de Dieu est descendu dans l’aujourd’hui éphémère du monde et il entraîne notre aujourd’hui passager dans l’aujourd’hui éternel de Dieu. Dieu est si grand qu’il peut se faire petit. Dieu est si puissant qu’il peut se faire faible et venir à notre rencontre comme un enfant sans défense, afin que nous puissions l’aimer. Dieu est bon au point de renoncer à sa splendeur divine et descendre dans l’étable, afin que nous puissions le trouver et pour que, ainsi, sa bonté nous touche aussi, qu’elle se communique à nous et continue à agir par notre intermédiaire. C’est cela Noël : « Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ». Dieu est devenu l’un de nous, afin que nous puissions être avec Lui, devenir semblables à Lui. Il a choisi comme signe l’Enfant dans la crèche : Il est ainsi. De cette façon nous apprenons à le connaître. Et sur chaque enfant resplendit quelque chose du rayon de cet aujourd’hui, de la proximité de Dieu que nous devons aimer et à laquelle nous devons nous soumettre – sur chaque enfant, même sur celui qui n’est pas encore né. »

    Benoît XVI, extrait de l'Homélie de la Messe de la Solennité de la Nativité du Seigneur, 25 décembre 2005.
    (Texte intégral)

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    Dessin de Cicely Mary Barker (1895–1973)
  • Sainte Messe de la Nuit de la Nativité

    célébrée à 21h30 par le Pape François à la basilique Saint-Pierre

     

    « Voici la question que nous pose l’Enfant par sa seule présence : est-ce que je permets à Dieu de m’aimer ? », interroge le Pape François.

    Le Pape a présidé la messe de la nuit de Noël, ce 24 décembre, à 21h30, en la basilique Saint-Pierre, puis il est allé placer la statuette l'Enfant Jésus dans la crèche, selon la tradition, en procession, avec des enfants de différents continents portant des fleurs. Il a ensuite encensé la crèche, avant d'embrasser les enfants : l'un d'eux lui a offert une nouvelle calotte blanche. Les enfants venaient de Syrie, du Liban, des Philippines, de Corée…

    Dans son homélie, le Pape François a invité à laisser Dieu venir aimer chacun, manifester sa tendresse à chacun, en posant ces questions : « Comment accueillons-nous la tendresse de Dieu ? Est-ce que je me laisse rejoindre par lui, est-ce que je me laisse embrasser, ou bien est-ce que je l’empêche de s’approcher ? "Mais je cherche le Seigneur" – pourrions- nous rétorquer. Toutefois, la chose la plus importante n’est pas de le chercher, mais plutôt de faire en sorte que ce soit Lui qui me trouve et qui me caresse avec amour. Voici la question que nous pose l’Enfant par sa seule présence : est-ce que je permets à Dieu de m’aimer ? », demande le Pape François.

    Le Pape a souligné trois attitudes de Dieu : « Patience de Dieu, proximité de Dieu, tendresse de Dieu. »

    Il a suggéré cette prière : « Seigneur, aide-moi à être comme Toi, donne-moi la grâce de la tendresse dans les circonstances les plus dures de la vie, donne-moi la grâce de la proximité face à toute nécessité, de la douceur dans n’importe quel conflit. »

    Il invité à demander à la Vierge Marie de nous faire trouver Jésus : « Regardons la crèche et prions, en demandant à la Vierge Mère : "Ô Marie, montre-nous Jésus". »

    Source : Zenit.org.

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  • Méditation : pourquoi l'Avent ?

    « C'est de la part de l’Église une profonde sagesse de ne pas nous introduire tout à coup devant la crèche de Bethléem, mais de nous la montrer en quelque sorte du doigt un mois d'avance, pour nous dire : Préparez-vous à vous présenter devant le divin Enfant (1). Réfléchissez sérieusement à ce grand mystère, qui, après avoir été caché neuf mois dans le sein de Marie, va s'offrir à la religion du monde le jour de Noël. Préparez-lui dans votre cœur, par la méditation, une foi plus vive de ses grandeurs, un religion profonde pour sa majesté abaissée, un amour reconnaissant pour sa charité de si haut descendue si bas, une humilité vraie pour honorer ses anéantissements, une douceur de caractère et de paroles en rapport avec son incomparable bénignité, un esprit de pénitence et de recueillement qui ne fasse pas contraste avec l'austérité de la crèche et les saines occupations du divin Enfant. Si vous ne préparez ainsi vos cœurs par une sérieuse méditation du mystère du Verbe incarné, vous perdrez les grâces attachées à la grande solennité. Prévenons un tel malheur en commençant dès aujourd'hui à nous occuper de ce mystère et en entrant dans une nouvelle vie. »

    (1) : Praeparare in occursum Dei tui (Amos IV, 12) - Parate viam Domini (Is XI, 3).

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Premier Dimanche de l'Avent), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Bréviaire Mozarabe, Ier Dimanche de l'Avent, Capitule :

    « Ne dédaignez pas nos prières, Seigneur ! regardez et exaucez dans votre clémence. La voix de notre ennemi nous jette dans le trouble ; consolez-nous par l'Avènement sacré de votre Fils unique ; que la foi nous donne des ailes, et semblables à la colombe, nous nous élèverons en haut. Seigneur, éloignez-nous d'un siècle pervers, et gardez-nous des filets de l'ennemi ; par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen. »

  • Séquence "Ave mundi spes Maria"

    (Séquence de la Nativité de la Vierge-Marie que l’on chante au Salut du Saint Sacrement)
    Moines bénédictins du monastère de Silos (Castille, Espagne)

  • Méditation : Nativité de la Bse Vierge Marie

    « Oui, Marie est la plus belle créature qui soit jamais sortie des mains du Créateur. Dieu lui-même la choisit, pour être le canal par lequel il devait faire couler ses grâces les plus précieuses et les plus abondantes sur tous ceux qui auraient confiance en elle. Dieu nous la représente comme un beau miroir où il se reflète comme un modèle accompli de toutes les vertus. Aussi voyons-nous que l'Église la considère comme sa Mère, sa patronne et sa puissante protectrice contre ses ennemis ; qu'elle s'empresse de célébrer avec la plus grande pompe le jour heureux où ce bel astre commença à briller sur la terre. [...]

    C'est donc avec raison que l'Église dit à la sainte Vierge, dans un tressaillement d'allégresse : « Votre naissance, ô Vierge sainte Marie, remplit le monde entier d'une douce consolation et d'une sainte allégresse, parce que c'est de vous qu'il nous est né ce Soleil de justice, notre Jésus, notre Dieu, qui nous a tirés de la malédiction où nous étions plongés par le péché de nos premiers parents, et nous a comblés de toutes sortes de bénédictions. » Oui, c'est vous, Vierge sans pareille, Vierge incomparable, qui avez détruit l'empire du péché et rétabli le règne de la grâce. « Levez-vous, dit l'Esprit-Saint, sortez du sein de votre mère, vous qui êtes ma plus chère, aussi bien que ma plus belle amante, venez, tendre colombe, dont la pureté et la modestie sont sans égales, montrez-vous sur la terre, paraissez au monde comme celle qui doit embellir le ciel et rendre la terre heureuse. Venez et paraissez avec tout l'éclat dont Dieu vous a ornée, car vous êtes le plus bel ouvrage de votre Créateur. » En effet, quoique la sainte Vierge fût dans les voies ordinaires, l'Esprit-Saint voulut que son âme fût la plus belle et la plus riche en grâces ; il voulut aussi que son corps fût le plus beau corps qui ait jamais paru sur la terre. L'Écriture la compare à l'aurore dans sa naissance, à la lune dans son plein, au soleil dans son midi (1). Elle nous dit encore qu'elle a une couronne de douze étoiles (2), et est établie dispensatrice de tous les trésors du ciel. Depuis la chute d'Adam, le monde était couvert de ténèbres affreuses ; alors Marie paraît, et, comme un beau soleil dans un jour serein, dissipe les ténèbres, ranime l'espérance et donne la fécondité à la terre. Dieu, M.F., ne devait-il pas dire à Marie, comme à Moïse (3) : « Va délivrer mon peuple, qui gémit sous la tyrannie de Pharaon ; va lui annoncer que sa délivrance est proche, et que j'ai entendu sa prière, ses gémissements et ses larmes. Oui, Marie, semble-t-il dire, j'ai entendu les gémissements, j'ai vu les larmes des patriarches, des prophètes et de tant d'âmes qui soupirent après l'heureux moment de leur délivrance. » En effet, M.F., Marie, encore bien mieux que Moïse, annonce que bientôt nos malheurs vont cesser et que le ciel va se réconcilier avec la terre. Ô quels trésors apporte au ciel et à la terre la naissance de Marie ! Le démon frémit de rage et de désespoir, parce que, dans Marie, il voit celle qui doit l'écraser et le confondre. Au contraire, les anges et les bienheureux font retentir la voûte des cieux de chants d'allégresse en voyant naître une Reine qui doit donner à leur beauté un nouvel éclat. »

    (1) Ct VI, 9 ; (2) Ap XII, 1 ; (3) Ex III.

    St Curé d'Ars, Fête de la Nativité de la Ste Vierge (extraits), in "Sermons du saint curé d'Ars", Tome IV, Nouvelle édition, Gabriel Beauchesne, Paris, 1925.

    A lire également, de St Bernard, le Sermon pour la Nativité de la Vierge Marie, « De Aquaeductu » (De l'Aqueduc), en extrait (traduction d’Albert Béguin, Éditions du Seuil, Paris, 1953) ou en texte intégral (traduction de l'Abbé Charpentier, Louis Vivès, Paris, 1866).

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    Naissance de la Vierge Marie, Giotto di Bondone (1267-1337), Chapelle Scrovegni à Padoue
    (Source et crédit photo)

  • Lundi 08 septembre 2014

    Nativité de la Vierge Marie

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    Naissance de la Bse Vierge Marie, Il Perugino (v.1448-1523)
    (Source et crédit photo)

  • J.-S. Bach : Cantate BWV 30 "Freue dich, erlöste Schar" (Pour la Nativité de St Jean-Baptiste)

    Munchener Bach Chœur et Orchestre - Dir. Karl Richter (1974-75)
    Edith Mathis, Anna Reynolds, Peter Schreier, Dietrich Fischer-Dieskau

  • Méditation : Nativité de saint Jean-Baptiste

    « Toute la vie du « plus grand parmi tous les enfants des femmes » est le miracle des miracles. En plus de la vie entière de Jean, prophète dès avant sa naissance et le plus grand des prophètes, c'est aussi tout ce qui arrive avant sa naissance et après sa mort qui surpasse tous les miracles. En effet, les prédictions des prophètes inspirés par Dieu à son sujet le décrivent non comme un homme mais comme un ange, comme un flambeau étincelant, comme l'étoile du matin diffusant la lumière divine – car il précède le Soleil de justice – et comme la voix du Verbe de Dieu lui-même. Or qu'y a-t-il de plus proche du Verbe de Dieu...que la voix de Dieu ?

    Lorsque le moment de sa conception approche, ce n'est pas un homme mais un ange qui descend du ciel pour mettre fin à la stérilité de Zacharie et d'Élisabeth... Il prédit que la naissance de cet enfant sera la cause d'une grande joie, car elle annoncera le salut de tous les hommes : « Il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boissons fermentées, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance. Il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera avec l'esprit et la puissance d'Élie ». Jean, en effet, sera vierge comme Élie, surtout parce qu'il sera le précurseur de Dieu « car, est-il dit, il marchera devant le Seigneur »...

    Il vivait pour Dieu seul, attentif à Dieu seul, trouvant sa joie en Dieu. Il vivait donc en un endroit isolé, comme il est dit : « Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël »... De même donc qu'en ce temps-là, le Seigneur, poussé par son immense amour pour nous, est descendu du ciel pour nous qui étions tous pécheurs, de même en ce même temps Jean est sorti du désert pour nous, afin d'aider à la réalisation de ce dessein d'amour. Car, pour servir le Dieu de bonté dans son abaissement extraordinaire envers les hommes qui étaient alors plongés dans l'abîme du mal, il fallait un homme d'une vertu inégalable comme Jean. »

    (Références bibliques : Mt 11,11 ; Lc 1,44 ; Mt 11,9 ; Ml 3,1 Hébr ; Nb 24,17 ; Za 3,8 LXX ; Ml 3,20 ; Is 40,3 ; 1R 18,18 ; 21,20 ; Mc 6,18)

    St Grégoire Palamas (1296-1359), Homélie 40 ; PG 151, 496 (Trad. Delhougne, Les Pères commentent, Brepols, 1991, p. 490 rev.)

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    Fra Angelico : Zacharie nomme "Jean" (1334-1335)
    Fresque du Couvent San Marco, Florence. Italie

  • Mardi 24 juin 2014

    Nativité de Saint Jean Baptiste

    Graduel de la Messe de la Nativité de St Jean-Baptiste

     
     Cappella Altoliventina - Dir. Sandro Bergamo
     
    Graduale. Ier. 1, 5 et 9.

    Priusquam te formárem in útero, novi te : et ántequam exíres de ventre, santificávi te.
    Avant que je t’eusse formé dans les entrailles de ta mère, je t’ai connu : avant que tu fusses sorti de son sein, je t’ai sanctifié.

    V/. Misit Dóminus manum suam, et tétigit os meum, et dixit mihi.
    V/. Alors le Seigneur étendit sa main et toucha ma bouche et me dit.
     
  • Lundi 23 juin 2014

    Calendrier liturgique