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  • Cérémonie d'illumination du sapin de Noël et inauguration de la crèche

    Paroles du Saint-Père aux délégations de Vérone et de Catanzaro

    Le Saint-Père a reçu ce matin les délégations des Provinces de Vérone et de Catanzaro (Italie) ayant offert la crèche et le sapin dressés Place St Pierre, qui seront éclairés à partir de ce soir. Rappelant à ses hôtes que les valeurs chrétiennes ont fécondé la culture, la littérature, la musique et les arts, et qu'il convient de les transmettre, il a dit que la crèche et le sapin "évoquent le mystère de l'Incarnation, le Fils unique de Dieu qui s'est fait homme pour nous sauver. Ils expriment la lumière apportée au monde par Jésus naissant. Ces symboles réjouissent même les non croyants parce qu'ils parlent de fraternité, d'intimité et d'amitié, parce qu'ils encouragent les gens à retrouver la beauté de ce qui est simple, le partage et la solidarité. Ils sont une invitation à l'unité, à la concorde et à la paix, une invitation à faire place à Dieu dans nos vies, à un Dieu qui ne vient pas imposer sa toute puissance mais nous offre son amour sous les traits d'un nouveau-né. La crèche et le sapin sont porteur d'un message de lumière, d'amour et d'espérance... Le Messie est venu parmi nous...pour dissiper les ténèbres du péché et de l'erreur, pour rendre à l'humanité sa lumière divine. Jésus n'a-t-il pas dit être la lumière du monde ? N'a-t-il pas annoncé que ceux qui le suivront ne marcheront pas dans les ténèbres mais recevront la lumière de la vie ? Suivons donc Celui qui est la lumière véritable pour ne pas nous perdre et refléter cette chaleur lumineuse sur ceux qui sont plongés dans les difficultés de la vie".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.12.14).

    Texte original intégral en italien au Bureau de la Salle de Presse du Saint-Siège.

    Illumination de la crèche et du sapin de Noël

    C’est à 16h30, ce vendredi soir, que s’est déroulée la cérémonie d’inauguration du sapin de plus de 25 mètres de haut, de la crèche, inspirée du monde de l’Opéra (élixir Donizzetti) et du nouvel éclairage de la façade et de la coupole de la Basilique Saint-Pierre. La cérémonie, présidée par le cardinal Giuseppe Bertello, président du Gouvernorat de la Cité du Vatican, et rythmée par des exécutions musicales, s’est déroulée en présence notamment de l’évêque et du maire de Vérone, de l’archevêque de Catanzaro et du président régional de la Calabre.

    Le nouvel éclairage a été présentée par le cardinal archiprêtre de la basilique Saint-Pierre Angelo Comastri et par le président du groupe italien de services aux collectivités Acea, principal distributeur d'électricité et d'eau de la capitale italienne. La société Acea s’est également occupée du nouvel éclairage de la coupole la Basilique Sainte-Marie Majeure. Cet éclairage, qui utilise une technologie novatrice, permet de modeler et de mettre en valeur la forme des structures architecturales et la tonalité des couleurs. Il permet aussi de réduire de manière significative la consommation d’énergie. Cet opération a donc une valeur symbolique en termes de respect de l’environnement. L’installation a été effectuée par un groupe de rochassiers, des alpinistes renommés au niveau international.

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation de la 3ème semaine de l'Avent : le recueillement (5ème jour)

    Manière de nous préparer plus prochainement à la fête de Noël

    « Il est pour cela trois moyens : le recueillement, la sainteté de la vie, l'usage fréquent des oraisons jaculatoires.

    1° Le recueillement. Rien n'éloigne Dieu d'un cœur comme la dissipation, qui épanche l'âme toute au dehors, l'absorbe dans un monde de pensées et d'imaginations étrangères, et par là-même la trouble et l'agite (1R XIX,11). A mesure que le grand jour approche, il faut donc garder davantage notre cœur contre tout ce qui dissipe, penser plus souvent au mystère de Noël, à l'amour du Dieu de la crèche, aux sentiments pieux et aux bonnes résolutions que nous devrons lui offrir en retour de son amour et de sa bonté.

    2° Au recueillement il faut joindre la sainteté de la vie. Il nous faut, pendant ces jours, veiller davantage sur nous pour éviter tout péché, consacrer toutes nos actions à l'amour de l'Enfant Jésus, et les faire en cette vue le plus parfaitement possible ; il nous faut lui offrir chaque jour quelques sacrifices, par exemple, le sacrifice d'un désir, d'un empressement, d'une répugnance, d'une parole d'amour-propre ou de mauvaise humeur, et faire de tous ces sacrifices comme un bouquet de myrrhe à offrir à l'Enfant-Dieu ; il nous faut surtout prier l'Esprit-Saint de former lui-même en nous cette piété tendre et fervente qu'ont apportée à la crèche Marie et Joseph, les pasteurs et les mages, et qu'y ont apportée et y apportent aujourd'hui encore tant de saintes âmes.

    3° La pratique des oraisons jaculatoires, c'est-à-dire des saints désirs qui appellent en l'âme le Dieu Sauveur, complètera notre préparation. L’Église nous en fournit l'expression touchante dans les soupirs qu'elle emprunte aux patriarches et aux prophètes : "O cieux, versez sur nous votre rosée, et que les nuées nous envoient le Juste (Is XLV,8) ! O Sauveur tant désiré, puissiez-vous ouvrir les cieux et descendre jusqu'à nous (Is LXIV,1) ! Je vous en conjure, Seigneur, envoyez à mon âme son Sauveur (Ex IV,13). Montrez-nous, Seigneur, votre miséricorde, et donnez-nous celui qui doit nous sauver (Ps LXXXIV,8). Vous qui sauvez ceux qui espèrent en vous, faites éclater sur nous la merveille de vos bontés (Ps XVI,7)". Les belles antiennes "O" de l'Avent nous fournissent encore d'autres soupirs semblables. Redisons-les souvent, et ajoutons-y le soupir de saint Jean dans son Apocalypse : "Venez, Seigneur Jésus, venez" (Ap XXII,20). Avons-nous une ferme volonté de nous préparer à la fête qui s'approche par les trois moyens que nous venons de méditer ? »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Quatrième dimanche de l'Avent), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

    recueillement,

    Friedrich Wilhelm Schadow (1789-1862), La parabole des vierges sages et des vierges folles (1838-42)
  • Féries Majeures - O Sapiéntia

    "L’Église ouvre aujourd’hui la série septénaire des jours qui précèdent la Vigile de Noël, et qui sont célèbres dans la Liturgie sous le nom de Féries majeures. L’Office ordinaire de l’Avent prend plus de solennité ; les Antiennes des Psaumes, à Laudes et aux Heures du jour, sont propres au temps et ont un rapport direct avec le grand Avènement. Tous les jours, à Vêpres, on chante une Antienne solennelle qui est un cri vers le Messie, et dans laquelle on lui donne chaque jour quelqu’un des titres qui lui sont attribués dans l’Écriture."
    Dom Guéranger, L'année liturgique.
     
    Sapientia (Sagesse)
    Adonai (Chef, Seigneur suprême)
    Radix Jesse (Rameau de Jessé)
    Clavis David (Clef de David)
    Oriens splendor (Soleil levant)
    Rex gentium (Roi de l'univers)
    Emmanuel (Emmanuel = Dieu avec nous)

    O Sapientia, quæ ex ore Altissimi prodisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviter disponensque omnia: veni ad docendum nos viam prudentiæ.
    O Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui enveloppez toutes choses d'un pôle à l'autre et les disposez avec force et douceur, venez nous enseignez le chemin de la prudence.
  • Nouvelle offensive du Grand Orient de France (F.M.) contre les traditions et les valeurs chrétiennes de la France

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    C’est un symptôme de la crise de la laïcité, perdue entre laïcisme sectaire et communautarisme. En présentant « Vingt-cinq propositions pour une République laïque au XXIe siècle » pour « renforcer la laïcité », le 9 décembre, jour anniversaire de l’adoption de la loi de 1905 portant séparation des Églises et de l’État, le Grand maître du Grand Orient de France, Daniel Keller, a cru nécessaire de tempérer ses propos indignés contre la « provocation » que présente à ses yeux la présence de crèches dans des lieux publics : « Il ne s’agit pas de dire que nous serions, au Grand Orient de France, contre les crèches de Noël ! J’imagine que beaucoup de francs-maçons disposent une crèche de Noël au pied du sapin, d’autres, libres penseurs, n’en ont pas. Nous disons simplement qu’il faut garder aux institutions la neutralité que leur confère la République. Les collectivités publiques doivent donc respecter la loi » (Le Figaro).

    La loi ne saurait piétiner la culture d’une nation

    En réalité, la loi ne saurait piétiner les traditions et la culture d’une nation, autrement dit la pâte humaine, comme l’a reconnu la jurisprudence européenne (Aleteia). C’est pourtant ce que s’obstine à promouvoir le Grand Orient de France, non seulement en voulant bannir les crèches de l’espace public, mais aussi en s’attaquant au Concordat si cher aux Alsaciens-Lorrains, en prétendant mettre fin au financement public des activités cultuelles, en supprimant le financement des frais de scolarité des écoles privées par les communes ou en interdisant les signes religieux à la fac – mesure aussi réaliste que celle des écologistes prétendant proscrire les feux de bois dans les cheminées…

    Soutenir qu’un « renforcement des règles laïques dans la sphère publique redonnera un nouveau souffle au pacte républicain », c’est surtout avouer que celui-ci est à bout de souffle ! Car l’homme échappe nécessairement à la loi quand celle-ci nie la réalité humaine, la pâte dont nous sommes pétris.

    La dégénérescence de la laïcité en laïcisme

    Avec la promotion de l’avortement, de l’euthanasie, du mariage gay, d’une éducation sexuelle idéologique et étatisée ou du travail dominical, nous assistons en effet au dernier stade de la dégénérescence de la laïcité en laïcisme, pour reprendre une idée développée à maintes reprises par le pape Benoît XVI.

    Source : Aleteia.

    Ce mot d'ordre de la F.M. a été aussitôt repris par quelques membres du gouvernement ou députés entièrement à ses ordres... On pouvait ainsi lire dans les quotidiens en même temps que cette annonce du Grand Orient :

    La loi Macron et le travail du dimanche

    Manuel Valls présente le projet de loi Macron comme une « loi de progrès et de liberté » (sic), qui « vise à améliorer concrètement et rapidement la vie des Français » (re-sic). Entre autres réformes, les commerces seront autorisés à ouvrir jusqu’à 12 dimanches par an au lieu de 5 actuellement...

    A-t-on oublié les paroles de la Bienheureuse Vierge Marie à La Salette en septembre 1946 : « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils » ? Et ce rappel lors de son apparition à St Bauzille la Sylve, le 8 juillet 1873 (Notre-Dame du Dimanche) : « Il ne faut pas travailler le dimanche » ?

    Najat Vallaud-Belkacem remobilise l'école sur sa mission laïque

    Ce même mardi 9 décembre, la ministre de l'éducation a annoncé un effort de formation des enseignants et insisté sur la vocation de la laïcité à « apaiser la société » (sic) ...

    Les députés socialistes veulent instaurer des cérémonies de funérailles « civiles ou laïques »

    Une proposition de loi signée par l'ensemble des députés du groupe socialiste et apparentés a été déposée, mercredi 10 décembre, pour permettre l'organisation de cérémonies de funérailles laïques dans les mairies ...

    Offensive contre les crèches de Noël

    ... sans compter, comme indiqué ci-dessus, les nombreux recours déposés contre des installations de crèches de Noël ...

    Ce laminage de la civilisation chrétienne est sans aucun doute le plus grand des chantiers mis en œuvre par la F.M. depuis plus d'un siècle, et si le rythme des travaux s'accélère, nous sommes loin d'en avoir vu la fin... Demeurons vigilants, et surtout, RÉSISTONS !

  • Le sapin est arrivé place Saint-Pierre au Vatican

    Ce matin est arrivé Place Saint-Pierre un sapin de Noël de 25 m (à double tronc) de haut offert par la Région Calabre. Après avoir été décoré, il sera illuminé le 19 décembre en fin d’après-midi, en même temps que la crèche, dont le thème est cette année l'opéra. Offert par la fondation Arena di Verona, ses 25 personnages sont inspirés du monde lyrique.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.12.14).

  • Darty, pour nous, le « contrat de confiance » c’est fini

    Plusieurs lecteurs de L’Obs ont signalé la diffusion d’une publicité “de Noël” sur les radios commerciales, de l’enseigne Darty, offensante pour les chrétiens et qui reprend le cantique célèbre 'Il est né le divin Enfant', en le travestissant ainsi : « Il est né le divin Enfant, / Jouez hautbois, résonnez musettes, / Il est né le divin Enfant, / Chez Darty prématurément… ». C’est évidemment encore un mésusage d’un symbole chrétien à des fins mercantiles. Les chrétiens sauront s’en souvenir. Avec Darty, pour nous, le « contrat de confiance » c’est fini ! Il est possible d’exprimer son mécontentement, de manière courtoise, par courriel ici (cliquez sur “Accueil, suggestions, partenariat”).

    Source : Observatoire de la Christianophobie.

  • Avent 2014 à Paris : 500 animations gratuites dans la ville

    Depuis le début de son pontificat, le Pape François encourage les catholiques à sortir de leurs églises pour aller à la rencontre de leurs contemporains. Cette invitation a été entendue par l’Église catholique de Paris.

    Du 1er dimanche de l’Avent (30 novembre 2014) à Noël (25 décembre 2014), toutes les églises de Paris organiseront des animations pour aller à la rencontre des Parisiens et dialoguer sur le sens de la fête de Noël.

    Différents moyens sont imaginés par les 106 églises et les basiliques de Paris pour faciliter les rencontres : musique, convivialité, partage de café, processions dans la rue, crèches géantes en bois ou crèches vivantes, présence sur les marchés et les parvis et visites dans les immeubles.

    Le 22 novembre 2014, l’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, a ouvert cet Avent 2014 par une grande fête sur le parvis de Notre-Dame.

    « Je veux inviter les paroisses à passer à l’acte à l’occasion de l’Avent 2014, en faisant de ce temps un temps de mission, c’est-à-dire un temps favorable pour annoncer à tous ceux qui nous entourent, nos familles, notre milieu professionnel, nos amis, nos voisins, que la fête de Noël à laquelle ils se préparent avec tellement d’intérêt n’est pas simplement une fête des enfants ou une fête païenne, mais c’est la fête de Jésus Fils de Dieu venu parmi les hommes pour nous apporter le salut. Cela suppose que nous sortions de notre réserve, que nous surmontions nos craintes et nos timidités, que nous acceptions d’être nous mêmes ce que nous sommes vis-à-vis des autres et que nous ne reculions pas devant le risque d’être incompris ou rejetés. »
    + André Cardinal Vingt-Trois, Archevêque de Paris,
    le 19 janvier 2014

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    Les porteurs de lanternes sont sorti de la cathédrale. Yannick Boschat / Diocèse de Paris.
    Extrait de l'Album-photos de la fête d’ouverture de l’Avent 2014

    Mgr Vingt-Trois a donné le ton : « La mission de l’Avent 2014 doit être un temps où nous serons assez convaincus de notre chance d’être chrétiens, assez joyeux de la foi qui nous habite pour oser aller au-devant de notre prochain pour lui annoncer cette Bonne Nouvelle : Dieu se fait homme ! ».

    L’objectif ambitieux de cet Avent 2014 est de rappeler au monde qu’un Sauveur nous est né : « Tout le monde connaît Noël et se souvient qu’il s’agit à l’origine d’une fête religieuse, explique Marie Baudouin, du diocèse de Paris. Nous allons utiliser cette notoriété pour rappeler aux Parisiens éloignés de l’Église la joie de l’Évangile ». Chaque paroisse s’est emparée du projet pour le réaliser avec ses moyens propres. Dans le détail, cela donne un festival d’idées originales et sympathiques !
     
    Par exemple, dans le Xe arrondissement l’exposition de photos « 1001 étoiles » entourera l’église Saint-Laurent. Le 13 décembre de 14 h à 16 h 30, un défilé de Noël remontera la rue Saint-Maur. Les trois paroisses du doyenné du XIe rassembleront des enfants déguisés, Marie sur son âne et même un chameau ! Musiques et distribution de bougies de la paix accompagneront la procession. Devant l’église Saint-Augustin du VIIIe, on tirera et on pointera : pétanque pour les paroissiens et tous les boulistes de bonne volonté. Et comme fête et évangélisation fonctionnent bien ensemble, dans le IXe arrondissement un banquet de la joie partagé avec les personnes démunies marquera cet Avent 2014. Une profusion de bonnes idées, qui n’ont besoin que de la participation des Parisiens pour que la fête soit réussie.

    http://www.paris-fete-noel.fr/

    (Avec Aleteia)

  • Méditation : Don Bosco et l'éducation de la jeunesse

    « La première chose que Don Bosco demandait d'un élève à son entrée à l'Oratoire, c'était une bonne confession. Il la sollicitait par toutes les industries que lui suggérait son zèle et manquait rarement de l'obtenir. D'ailleurs, sa charité douce et paternelle suffisait à cela : il était tellement bon et affable ! Écoutons sur ce point le chanoine Ballesio, son ancien élève : "Don Bosco, dit-il, était aimant et expansif. Dans sa direction, il évitait ce formalisme artificiel, qui met un abîme entre celui qui commande et ceux qui obéissent ; cherchant, au contraire, à inspirer avec le respect, l'amour et la confiance. Aussi nos âmes s'ouvraient à lui, avec un entier, joyeux et filial abandon. Tout le monde voulait se confesser à lui, et il consacrait à ce dur labeur, seize à vingt heures par semaine. C'est ainsi qu'il connaissait à fond l'âme de chacun et savait en faire valoir toutes les énergies."
    La bonne et fréquente confession appelle la fréquente communion, condition indispensable de moralité et de progrès spirituel dans les maisons d'éducation. Grâce aux exhortations de Don Bosco, la sainte table était fréquentée à l'Oratoire Saint-François de Sales. De nombreux élèves communiaient chaque jour ; d'autres, plus nombreux, le faisaient deux ou trois fois la semaine ; presque tous, chaque dimanche, et les négligents une fois par quinzaine ou par mois.
    A la fréquente communion s'ajoutait une série d'exercices destinés à nourrir et à développer la piété.
    D'abord, chaque premier jeudi du mois, on faisait l'exercice de la bonne mort. Don Bosco l'annonçait au petit mot du soir et rappelait la probabilité de la mort pour plusieurs, dans le courant du mois qui s'ouvrait ; parfois même, sa parole prenait la forme de prophétie et l'événement la vérifiait ; aussi l'exercice se faisait généralement avec une grande ferveur.
    On célébrait très pieusement les neuvaines qui précédaient les fêtes de la sainte Vierge ; surtout celle de l'Immaculée-Conception, que suivait de près celle de Noël.
    La visite au Saint-Sacrement était laissée à la dévotion de chacun, mais ces visites étaient nombreuses et ferventes.
    Les confréries étaient autant de foyers de dévotion et des parterres choisis où s'épanouissaient les fleurs de toutes les vertus.
    Don Bosco insistait beaucoup sur le bon choix des lectures pour le réfectoire et le dortoir ; il voulait qu'on donnât la préférence à des vies de saints que les élèves pussent imiter... »

    J.-B. Francesia, Vie du vénérable Don Bosco (fêté ce jour), Nouvelle édition, Société industrielle d'arts et métiers, Liège, 1910.

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    Saint Jean Bosco, Père fondateur de la Congrégation des Salésiens (1815-1888)

  • Angélus de ce dimanche 05 janvier 2013

    (Rappel : l’Épiphanie sera fêtée demain en Italie - jour férié - et une Messe sera célébrée par le Saint-Père à la basilique Saint-Pierre à 10h00)

    Au cours de la prière de l’Angélus ce dimanche, le Pape est revenu sur le sens profond de Noël, en reprenant le prologue de l’Évangile de Jean : « Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous. (...) Tout le christianisme est contenu dans ces paroles qui n’en finissent pas de nous émerveiller », a souligné François. En s’incarnant, Dieu s’est fait fragile comme nous, il a partagé notre condition humaine, excepté le péché, mais Il a pris sur Lui les nôtres. La naissance de Jésus, a rappelé le Pape, montre que Dieu a voulu s’unir à chaque homme et chaque femme, à chacun de nous, pour nous communiquer sa vie et sa joie.

    Dieu nous aime et chemine avec nous

    Avec la naissance de Jésus, a poursuivi François, est née une promesse nouvelle, un monde nouveau, mais un monde qui peut aussi être toujours renouvelé. Dieu est en effet toujours présent pour susciter des hommes nouveaux a-t-il souligné, à purifier le monde du péché, et sa présence dans l’histoire auprès de chacun d’entre nous n’a jamais fait défaut.

    Le Pape a enfin expliqué que dans le mystère de l’Incarnation se jouait aussi la liberté de l’homme, celle d’accueillir Dieu ou de le rejeter comme le fut Jésus ainsi que le raconte l’Évangile de Jean. Jésus ne cesse pourtant jamais de s’offrir Lui-même et de nous offrir sa grâce salvifique. « Jésus est patient, Il sait attendre, Il attend toujours » a répété François, qui a invité tous les croyants à être des témoins de la joie du message de l’Évangile, de la lumière, de l’Espérance et de l’amour.

    Annonce du pèlerinage en Terre Sainte :

    « Dans le climat de joie propre à ce temps de Noël, je désire annoncer que du 24 au 26 mai prochain, si Dieu le veut, je me rendrai en pèlerinage en Terre Sainte. Le but principal de ce pèlerinage est de commémorer la rencontre entre le Pape Paul VI et le Patriarche Athenagoras, qui eut lieu exactement il y a 50 ans, le 5 janvier, comme aujourd’hui. Les étapes seront au nombre de trois : Amman, Bethléem et Jérusalem. Trois jours. Au Saint Sépulcre, nous célèbrerons avec le Patriarche de Constantinople, Bartholomée I, une rencontre œcuménique avec tous les représentants des Églises chrétiennes de Jérusalem. Dès maintenant, je vous demande de prier pour ce pèlerinage, qui sera un pèlerinage de prière. »

    Source : Radio Vatican.

  • Bénédiction Urbi et Orbi de ce jour de Noël

    Message du Pape François

    « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes qu’il aime » (Lc 2,14)

    Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier, bonjour et joyeux Noël !

    Je fais mien le chant des anges, qui apparurent aux bergers de Bethléem dans la nuit où naquit Jésus. Un chant qui unit ciel et terre, adressant au ciel la louange et la gloire, et à la terre des hommes le vœu de paix.

    Je vous invite tous à vous unir à ce chant : ce chant est pour chaque homme et pour chaque femme qui veille dans la nuit, qui espère un monde meilleur, qui prend soin des autres en cherchant à faire humblement son devoir.

    Gloire à Dieu !

    Noël nous appelle à cela avant tout : à rendre gloire à Dieu, parce qu’il est bon, il est fidèle, il est miséricordieux. En ce jour, je souhaite à tous de reconnaître le vrai visage de Dieu, le Père qui nous a donné Jésus. Je souhaite à tous de sentir que Dieu est proche, de demeurer en sa présence, de l’aimer, de l’adorer.

    Et que chacun de nous puisse rendre gloire à Dieu, surtout par sa vie, une vie dépensée pour son amour et pour celui des frères.

    Paix aux hommes.

    La paix véritable – nous le savons – n’est pas un équilibre entre des forces contraires. Ce n’est pas une belle « façade », derrière laquelle il y a des oppositions et des divisions. La paix est un engagement de tous les jours, mais, la paix est artisanale, on la fait avancer à partir du don de Dieu, de sa grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ.

    En regardant l’Enfant dans la crèche, enfant de paix, pensons aux enfants qui sont les victimes plus fragiles des guerres, mais pensons aussi aux personnes âgées, aux femmes maltraitées, aux malades… Les guerres brisent et blessent tant de vies !

    Le conflit en Syrie en a trop brisé ces derniers temps, fomentant haine et vengeance. Continuons à prier le Seigneur, pour qu’il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l’accès aux aides humanitaires. Nous avons vu combien la prière est puissante ! Et je suis heureux qu’aujourd’hui des croyants de diverses confessions religieuses s’unissent aussi à notre supplication pour la paix en Syrie. Ne perdons jamais le courage de la prière ! Le courage de dire : Seigneur, donne ta paix à la Syrie et au monde entier. Et j’invite aussi les non-croyants à désirer la paix, avec leur désir, ce désir qui élargit le cœur : tous unis, ou avec la prière ou avec le désir. Mais tous, pour la paix.

    Donne la paix, petit enfant, à la République Centrafricaine, souvent oubliée des hommes. Mais toi, Seigneur, tu n’oublies personne ! Et tu veux porter aussi la paix à cette terre, déchirée par une spirale de violence et de misère, où beaucoup de personnes sont sans maison, sans eau ni nourriture, sans le minimum pour vivre. Favorise la concorde au Sud-Soudan, où les tensions actuelles ont déjà provoqué trop de victimes et menacent la cohabitation pacifique dans ce jeune État.

    Toi, Prince de la Paix, convertis partout le cœur des violents pour qu’ils déposent les armes et entreprennent le chemin du dialogue. Regarde le Nigeria, lacéré par de continuelles attaques qui n’épargnent pas les innocents ni ceux qui sont sans défense. Bénis la Terre que tu as choisie pour venir dans le monde et fais aboutir à une heureuse issue les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens. Guéris les plaies de l’Irak bien-aimé, encore frappé par de fréquents attentats.

    Toi, Seigneur de la vie, protège tous ceux qui sont persécutés à cause de ton nom. Donne espérance et réconfort aux personnes déplacées et aux réfugiés, spécialement dans la Corne de l’Afrique et dans l’est de la République démocratique du Congo. Fais que les migrants en quête d'une vie digne trouvent accueil et aide. Que des tragédies comme celles à laquelle nous avons assisté cette année, avec les nombreux morts à Lampedusa, n’arrivent jamais plus !

    Ô Enfant de Bethléem, touche le cœur de tous ceux qui sont impliqués dans la traite des êtres humains, afin qu’ils se rendent compte de la gravité de tels délits contre l’humanité. Tourne ton regard vers les nombreux enfants qui sont enlevés, blessés et tués dans les conflits armés, et vers tous ceux qui sont transformés en soldats, volés de leur enfance.

    Seigneur du ciel et de la terre, regarde notre planète, que la convoitise et l’avidité des hommes exploitent souvent sans faire preuve de discernement. Assiste et protège tous ceux qui sont victimes de calamités naturelles, surtout le cher peuple philippin, gravement frappé par le récent typhon.

    Chers frères et sœurs, en ce monde, en cette humanité aujourd’hui est né le Sauveur, qui est le Christ Seigneur. Arrêtons-nous devant l’Enfant de Bethléem. Laissons notre cœur s’émouvoir : n’ayons pas peur de cela. N’ayons pas peur que notre cœur s’émeuve ! Nous avons besoin que notre cœur s’émeuve. Laissons-le se réchauffer à la tendresse de Dieu ; nous avons besoin de ses caresses. Les caresses de Dieu ne font pas de blessures : les caresses de Dieu nous donnent paix et force. Nous avons besoin de ses caresses. Dieu est grand en amour, à Lui la louange et la gloire dans les siècles ! Dieu est paix : demandons-lui qu’il nous aide à la construire chaque jour, dans notre vie, dans nos familles, dans nos villes et dans nos nations, dans le monde entier. Laissons-nous toucher par la bonté de Dieu.

    Vœux après le Message Urbi et Orbi

    À vous tous, chers frères et sœurs, venus de partout dans le monde sur cette place, et à vous tous de divers pays qui êtes reliés par les moyens de communication, j’adresse mes vœux : joyeux Noël !

    En ce jour illuminé par l’espérance évangélique qui vient de l’humble grotte de Bethléem, j’invoque le don propre à Noël de la joie et de la paix pour tous : pour les enfants et les personnes âgées, pour les jeunes et les familles, pour les pauvres et les exclus. Que Jésus, qui est né pour nous, réconforte tous ceux qui sont éprouvés par la maladie et par la souffrance ; qu’il soutienne ceux qui se consacrent au service de leurs frères qui en ont le plus besoin. Joyeux Noël à tous !

    Vatican Information Service.

  • Méditation : la Naissance de Notre Seigneur (2)

    « C'est aujourd'hui que revient et que brille parmi nous la solennité anniversaire de la naissance de Notre-Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ; aujourd'hui que la Vérité s'est élevée de terre et que le jour issu du jour a paru pour être notre jour : réjouissons-nous donc et tressaillons d'allégresse. Eh ! que ne devons-nous point aux abaissements de cette incomparable Majesté ? La foi des chrétiens le connaît et le cœur des impies n'y comprend rien. C'est que Dieu a caché ces merveilles aux sages et aux prudents et les a dévoilées aux petits (Mt XI, 25). Que les humbles donc s'attachent à ces abaissements d'un Dieu, et appuyée sur ce puissant secours, leur faiblesse pourra s'élever jusqu'à sa hauteur.

    Pour ces sages et ces prudents qui ne cherchent en Dieu que grandeurs sans croire à ses abaissements, en ne voulant pas de ceux-ci ils n'atteindront pas à celles-là : esprits vains et légers, qui n'ont pour eux que l'enflure et l'orgueil, ils sont comme suspendus entre le ciel et la terre, toujours agités par le souffle des vents. Sans doute ils sont sages et prudents, mais pour ce monde et non pour Celui qui a fait le monde. Ah ! s'ils avaient cette vraie sagesse, cette sagesse de Dieu qui n'est autre que Dieu même, ils comprendraient que Dieu a pu prendre un corps sans devenir corps ; ils comprendraient qu'il est devenu ce qu'il n'était pas, sans cesser d'être ce qu'il était ; qu'il est venu à nous comme homme, sans s'éloigner de son Père ; qu'en demeurant ce qu'il était, il s'est montré ce que nous sommes ; et qu'en incarnant sa puissance dans le corps d'un enfant, il ne l'a pas moins appliquée au gouvernement du monde. Lui qui a créé l'univers en demeurant dans le sein de son Père, a donné à une Vierge d'enfanter, pour venir à nous. N'y a-t-il pas un reflet de sa toute-puissance dans cette Vierge qui devient mère et qui reste Vierge après l'avoir mis au monde comme avant de le concevoir ; qu'un homme trouve enceinte, sans qu'aucun homme y ait contribué ; qui porte un homme dans son sein, sans le concours d'aucun homme, et qui sans rien perdre de son intégrité emprunte à sa fécondité un nouveau bonheur et une gloire nouvelle ? Plutôt que d'ajouter foi à d'aussi étonnantes merveilles, ces orgueilleux aiment mieux croire qu'elles sont de notre part de simples fictions. Aussi, ne pouvant se résoudre à voir l'humanité dans un Dieu fait homme, ils dédaignent le Christ ; et parce qu'ils sentent la divinité au-dessus de leurs mépris, ils ne croient pas en lui. Mais, plus ils dédaignent les abaissements d'un Dieu fait homme, plus nous devons les aimer; et plus il leur semble impossible qu'une Vierge ait donné le jour à un homme, plus nous y devons voir l'empreinte de la puissance divine.

    Célébrons donc cette naissance du Seigneur avec tout l'empressement et la solennité qui conviennent. Hommes et femmes, tressaillez de joie, car le Christ s'est fait homme en naissant d'une femme et en honorant ainsi les deux sexes. Que tous les hommes s'attachent au second homme, puisque tous ont été condamnés avec le premier. Une femme nous avait inoculé la mort ; une femme a pour nous enfanté la vie. Pour purifier la chair de péché, elle a donné naissance à une chair semblable seulement à la chair de péché (Rm VIII, 3). Ne condamnez donc pas la chair, détruisez seulement le péché pour faire vivre la nature. Pour rendre en lui une vie nouvelle au pécheur, un homme ne vient-il pas de naître sans péché ?

    Réjouissez-vous, saints jeunes hommes, qui vous êtes attachés, avec un soin particulier, à marcher sur les traces du Christ et qui avez renoncé aux unions charnelles. Ce n'est point par le moyen d'une union charnelle que le Christ s'est présenté à vous ; ainsi voulait-il vous servir de modèle et vous faire la grâce de dédaigner l'union qui vous a fait naître. En effet n'êtes-vous pas redevables de votre naissance à cette union charnelle en dehors de laquelle le Christ vient vous convier à une union toute spirituelle ? et tout en vous appelant à des noces ne vous a-t-il pas accordé de mépriser d'autres noces ? Ainsi vous ne voulez point pour vous de ce qu'il vous a donné l'existence ; c'est que vous aimez, plus que beaucoup d'autres, Celui qui n'est pas né comme vous.

    Réjouissez-vous, vierges saintes : une Vierge a enfanté pour vous l’Époux auquel vous pourrez vous attacher sans contracter aucune souillure ; et en ne concevant ni en enfantant vous ne pourrez perdre le trésor que vous chérissez. Réjouissez-vous, justes : voici la naissance de Celui qui fait les justes. Réjouissez-vous, infirmes et malades : voici la naissance du Sauveur. Réjouissez-vous, captifs : voici la naissance du Rédempteur. Réjouissez-vous, serviteurs : voici la naissance de votre Seigneur. Réjouissez-vous, hommes libres : voici naître Celui qui donne la liberté, Réjouissez-vous, chrétiens : voici la naissance du Christ.

    En naissant de sa Mère il fait de ce jour un jour mémorable pour tous les siècles, comme il a créé tous les siècles en naissant de son Père. [...] « Qui expliquera sa génération (Is LIII, 8) » [...] ? Il était donc juste que les prophètes annonçassent sa naissance future, que les cieux et les anges publiassent sa naissance accomplie. Il reposait dans une étable, et il gouvernait le monde ; enfant sans parole, il était la Parole même ; les cieux ne sauraient le contenir, et une femme le portait sur son sein ; oui, elle dirigeait notre Roi, elle portait Celui qui nous porte, elle allaitait Celui qui nous nourrit de lui-même. Quelle incontestable faiblesse ! quel abaissement prodigieux ! et pourtant la divinité tout entière y est enfermée. L'enfant dépendait de sa mère, et sa puissance la conduisait ; il prenait son sein, et il la nourrissait de la vérité.

    Ah ! qu'il mette en nous le comble à ses dons, puisqu'il n'a pas dédaigné de partager nos commencements ; qu'il nous rende fils de Dieu, puisqu'il a voulu, pour notre amour, devenir fils de l'homme. »

    Saint Augustin, Sermon CLXXXIV pour le jour de Noël (I. 1-3), in "Œuvres complètes" (Sermons détachés, Tome VII : deuxième série, Solennités et Panégyriques), Traduites pour la première fois, sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, 1869.
    Source : Abbaye Saint-Benoît.

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  • Méditation : la Naissance de Notre Seigneur (1)

    « La naissance de Jésus du sein de la Vierge Marie est un prolongement, dans le temps et sur la terre, d'une autre naissance, bien antérieure à celle-là, dans l'éternité et au ciel, sa naissance continuelle du sein de son Père. Et la joie de Marie et de Joseph, comme celle des pasteurs, est un reflet de la joie infinie qui fait communier le Père avec son Fils, dans l'unité du Saint-Esprit. Le Père contemple sans cesse le Fils s'écoulant de l'abîme de son amour, et le Fils fixe sans fin le regard de son Père. Un amour qui profère un Verbe et engendre un Fils, et un Fils qui accueille le don de son Père, éternellement reconnaissant et amoureux. Jamais, au grand jamais, un mortel ne pourra se figurer la démesure de cette divine joie.
    Et cependant, voilà que tout homme est appelé à y entrer à son tour, et à en partager ne fût-ce que quelques miettes, et même, jour après jour, toujours davantage. Notre vocation de baptisés n'a pas d'autre sens : que cette joie du Père et du Fils, qui fut aussi, mais plus modestement, celle de la Vierge Marie en cette nuit de Noël, que cette joie devienne progressivement la nôtre. Car nous aussi, nous sommes désormais fils dans le Fils unique, cohéritiers avec lui. Nous pouvons crier avec lui : "Abba, Père", dans le Saint-Esprit, puisqu'il n'est plus seulement le Père de Jésus, mais aussi, et vraiment, notre Père (Rm 8, 15).
    La naissance qui s'est passée dans la nuit de Noël, et qui a lieu de nouveau en cette liturgie, est donc le prolongement de la naissance éternelle dans la Trinité. Mais elle a un nouveau prolongement au fond de notre cœur, devenu nouvelle demeure de Jésus, Temple de l'Esprit, lieu des origines où le Père engendre sans cesse son fils, et chacun de nous avec lui. La crèche de Noël est désormais dans notre cœur. Le sein du Père aussi. C'est là que nous pouvons accueillir et adorer celui qui y renaît à chaque instant, et avec qui nous pouvons, reconnaissants et amoureux, contempler le visage du Père. C'est là aussi la demeure de notre joie, aujourd'hui et pour toujours. Oui : "Joyeux Noël !" »

    Dom André Louf (1929-2010), Heureuse faiblesse - Homélies pour les Dimanches de l'Année A (Noël), Desclée de Brouwer, Paris, 1998.

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  • Mercredi 25 décembre 2013

    Nativité de Notre Seigneur

    Calendrier liturgique

    « La date historique de la nativité temporelle du Sauveur étant inconnue dans les premiers temps, une antique tradition, inaugurée peut-être au début du IIe siècle, célébrait les diverses théophanies du Christ dans sa nature mortelle, c’est-à-dire sa naissance, sa manifestation aux Mages et son baptême dans le Jourdain, peu après le solstice d’hiver, dans les dix premiers jours de janvier. Cette date conventionnelle avait déjà trouvé crédit dans toutes les Églises, quand, on ne sait comment, Rome dédoubla pour son compte la fête des Théophanies, anticipant au 25 décembre l’anniversaire de la naissance temporelle du Sauveur.

    Quand et comment l’Église-mère arriva-t-elle à établir cette date ? Nous l’ignorons, puisque, sauf un texte très douteux du commentaire d’Hippolyte sur Daniel, le plus ancien document qui fixe Noël au 25 décembre est le calendrier philocalien de 336, qui porte cette indication : VIII Kal. ian. natus Christus in Betleem Iudee. Évidemment, le chronographe n’annonce rien de nouveau, mais il se fait l’écho de la tradition romaine antérieure, qui, dans le Liber Pontificalis prétend remonter jusqu’au pape Télesphore. Dans le discours fait à Saint-Pierre par le pape Libère donnant, le jour de Noël, le voile des vierges à Marcelline, sœur de saint Ambroise, on ne relève aucune allusion à la nouveauté de la fête, mais, au contraire, tout le contexte donne l’impression qu’il s’agit d’une solennité de vieille date, à laquelle le peuple a coutume d’accourir en foule, en vertu d’une ancienne habitude. La fête de Noël fut, au début, propre au siège apostolique. Saint Jean Chrysostome qui l’introduisit à Antioche vers 375, en appelle précisément à l’autorité de la capitale du monde latin, où, à son avis, seraient encore conservés les actes du recensement de Quirinus, avec la date précise de la naissance du Christ à Bethléem le 25 décembre. D’Antioche, la fête passa à Constantinople. Sous l’évêque Juvénal, entre 424 et 458, elle fut introduite à Jérusalem, puis, vers 430, fut admise à Alexandrie, et, de ces célèbres sièges patriarcaux, elle se répandit aussi peu à peu dans les diocèses qui en dépendaient. Actuellement, seuls les Arméniens monophysites célèbrent encore la naissance du Christ à sa date primitive, le 6 janvier.

    Il ne faut pourtant pas négliger une coïncidence. Le calendrier civil du recueil philocalien note au 25 décembre le Natalis invicti, la naissance du soleil, et cette naissance coïncide justement avec le solstice d’hiver. A l’époque où, grâce aux mystères de Mithra, le culte de l’astre du jour avait pris un tel développement que, au dire de saint Léon, même les fidèles qui fréquentaient la basilique Vaticane, se permettaient d’y pratiquer le rite superstitieux de saluer d’abord, de l’atrium de l’Apôtre, le disque solaire, il n’est pas improbable que le siège apostolique, en anticipant au 25 décembre la naissance du Christ, ait voulu opposer au Sol invictus, Mithra, le vrai Soleil de justice, cherchant ainsi à détourner les fidèles du péril idolâtre des fêtes païennes. Dans une autre occasion, tout à fait semblable, c’est-à-dire pour la fête des Robigalia le 25 avril, Rome adopta une identique mesure de prudence, et, au cortège païen du pont Milvius, elle substitua la procession chrétienne qui parcourait le même trajet. »

    Bx Cardinal Schuster (1880-1954), Liber Sacramentorum - Notes historiques et liturgiques sur le Missel Romain, Tome I, Vromant, Bruxelles, 1933.

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  • Messe de la Nuit à la Basilique Saint-Pierre


    Les cloches de Saint-Pierre battent à toute volée après que le Pape François a entonné le Gloria, le chant de Noël par excellence. C’est le début de la messe de la Nuit de Noël, en la Basilique Saint-Pierre.

    Entouré d’une trentaine de cardinaux concélébrants, d’une quarantaine d’évêques et de deux-cent-cinquante prêtres environ, le Pape François a donc célébré sa première messe de minuit. Arrivé à l’autel de la basilique à l’issue de la procession d’entrée, il a ensuite porté l’Enfant Jésus dans une mangeoire en forme de trône. Il a repris lui-même l’Enfant à la fin de la célébration pour le déposer dans la crèche de la basilique vaticane, accompagné de dix enfants représentant les cinq continents : deux Italiens, deux Philippins, deux Congolais, deux Libanais et deux Argentins.

    Comme lors de chaque messe de la Nuit de Noël, le Kalenda a été chanté. Les prières universelles ont été lues en araméen pour l’Église, en français pour le clergé, en chinois pour les persécutés à cause de leur foi, en italien pour les pauvres, les malades et les exclus et en polonais pour les défunts.

    Marcher et voir

    Dans son homélie, le Pape est revenu sur la prophétie d’Isaïe : « le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ». Il a ainsi développé sa réflexion autour de deux mots clés : marcher et voir car « nous sommes un peuple en chemin » qui « voit une grande lumière ». Depuis Abraham, « notre identité de croyants est celle de personnes en marche vers la terre promise. Cette histoire est toujours accompagnée par le Seigneur » a expliqué le Pape.

    Si Dieu « est toujours fidèle à son alliance et à ses promesses », qu’il est « lumière », « de la part du peuple, au contraire, alternent des moments de lumière et de ténèbres, de fidélité et d’infidélité, d’obéissance et de rébellion ; moments de peuple pèlerin et de peuple errant ». Et cette dualité nous marque aussi précise le Pape. « Si nous aimons Dieu et nos frères, nous marchons dans la lumière, mais si notre cœur se ferme, si l’orgueil, le mensonge, la recherche de notre intérêt propre dominent en nous, alors les ténèbres descendent en nous et autour de nous ».

    Les bergers, les premiers à voir

    « La grâce qui est apparue dans le monde c’est Jésus » qui « est venu dans notre histoire, qui a partagé notre chemin ». « Jésus est l’Amour qui s’est fait chair ». « Il n’est pas seulement un maître de sagesse, il n’est pas un idéal vers lequel nous tendons et dont nous savons que nous sommes inexorablement éloignés, il est le sens de la vie et de l’histoire, qui a placé sa tente au milieu de nous ». Et les premiers à avoir vu cette tente, ce sont les bergers. « Ils ont été les premiers parce qu’ils étaient parmi les derniers, les marginalisés, parce qu’ils veillaient dans la nuit ».

    Le Pape François a alors demandé aux fidèles de s’arrêter un instant en silence pour remercier « le Seigneur de nous avoir donné Jésus ». Et de faire siennes les paroles du Seigneur « ne craignez-pas » en les répétant. « Notre Père est patient, il nous aime, il nous donne Jésus pour nous guider sur le chemin vers la terre promise. Il est la Lumière qui resplendit dans les ténèbres. Il est notre paix. »

    Source : Radio Vatican.


    Homélie du Pape François (texte intégral)

    « 1. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9,1).

    Cette prophétie d’Isaïe ne finit jamais de nous émouvoir, spécialement quand nous l’écoutons dans la liturgie de la nuit de Noël. Et ce n’est pas seulement un fait émotif, sentimental ; elle nous émeut parce qu’elle dit la réalité de ce que nous sommes : nous sommes un peuple en chemin, et autour de nous – et aussi en nous – il y a ténèbres et lumière. Et en cette nuit, tandis que l’esprit des ténèbres enveloppe le monde, se renouvelle l’évènement qui nous émerveille toujours et nous surprend : le peuple en chemin voit une grande lumière. Une lumière qui nous fait réfléchir sur ce mystère : mystère du marcher et du voir.

    Marcher. Ce verbe nous fait penser au cours de l’histoire, à ce long chemin qu’est l’histoire du salut, à commencer par Abraham, notre père dans la foi, que le Seigneur appela un jour à partir, à sortir de son pays pour aller vers la terre qu’il lui indiquerait. Depuis lors, notre identité de croyants est celle de personnes en marche vers la terre promise. Cette histoire est toujours accompagnée par le Seigneur ! Il est toujours fidèle à son alliance et à ses promesses. Parce qu'il est fidèle, « Dieu est lumière, en lui point de ténèbres » (1 Jn 1, 5).

    De la part du peuple, au contraire, alternent des moments de lumière et de ténèbres, de fidélité et d’infidélité, d’obéissance et de rébellion ; moments de peuple pèlerin et moments de peuple errant. Dans notre histoire personnelle aussi, alternent des moments lumineux et obscurs, lumières et ombres. Si nous aimons Dieu et nos frères, nous marchons dans la lumière, mais si notre cœur se ferme, si l’orgueil, le mensonge, la recherche de notre intérêt propre dominent en nous, alors les ténèbres descendent en nous et autour de nous. « Celui qui a de la haine contre son frère – écrit Jean – est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres, sans savoir où il va, parce que les ténèbres l’ont rendu aveugle » (1 Jn 2, 11). Peuple en marche, mais peuple de pèlerins, qui ne veut pas être un peuple errant.

    2. En cette nuit, comme un faisceau de lumière d’une grande clarté, résonne l’annonce de l’Apôtre : « La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes » (Tt 2, 11).

    La grâce qui est apparue dans le monde c’est Jésus, né de la Vierge Marie, vrai homme et vrai Dieu. Il est venu dans notre histoire, il a partagé notre chemin. Il est venu pour nous libérer des ténèbres et nous donner la lumière. En Lui est apparue la grâce, la miséricorde, la tendresse du Père : Jésus est l’Amour qui s’est fait chair. Il n’est pas seulement un maître de sagesse, il n’est pas un idéal vers lequel nous tendons et dont nous savons que nous sommes inexorablement éloignés, il est le sens de la vie et de l’histoire, qui a placé sa tente au milieu de nous.

    3. Les bergers ont été les premiers à voir cette “tente”, à recevoir l’annonce de la naissance de Jésus. Ils ont été les premiers parce qu’ils étaient parmi les derniers, les marginaux. Et ils ont été les premiers parce qu’ils veillaient dans la nuit, gardant leurs troupeaux. C'est la loi du pèlerin que de veiller, et ils veillaient. Avec eux, arrêtons-nous devant l’Enfant, arrêtons-nous en silence. Avec eux remercions le Seigneur de nous avoir donné Jésus, et avec eux laissons monter du plus profond de notre cœur la louange de sa fidélité : "Nous te bénissons, Seigneur Dieu Très-Haut, qui t’es abaissé pour nous. Tu es immense, et tu t’es fait petit ; tu es riche, et tu t’es fait pauvre ; tu es le Tout-Puissant, et tu t’es fait faible."

    En cette Nuit, partageons la joie de l’Évangile : Dieu nous aime, il nous aime tant qu’il a donné son Fils comme notre frère, comme lumière dans nos ténèbres. Le Seigneur nous répète : « Ne craignez pas » (Lc 2, 10). Comme les anges l'ont dit aux bergers : "Ne craignez pas !" Et moi aussi je vous répète : "Ne craignez pas !" Notre Père est patient, il nous aime, il nous donne Jésus pour nous guider sur le chemin vers la terre promise. Il est la miséricorde, notre Père pardonne toujours. Il est la lumière qui resplendit dans les ténèbres. Il est notre paix. Amen. »

  • Minuit Chrétien

    Les Petits Écoliers Chantants de Bondy

    Minuit ! Chrétiens, c'est l'heure solennelle
    Où l'homme Dieu descendit jusqu'à nous,
    Pour effacer la tache originelle
    Et de son père arrêter le courroux :
    Le monde entier tressaille d'espérance
    A cette nuit qui lui donne un Sauveur
    Peuple, à genoux attends ta délivrance,
    Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur !
    Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur !

    De notre foi que la lumière ardente
    Nous guide tous au berceau de l'enfant
    Comme autrefois, une étoile brillante
    Y conduisit les chefs de l'Orient
    Le Roi des Rois naît dans une humble crèche,
    Puissants du jour fiers de votre grandeur,
    A votre orgueil c'est de là qu'un Dieu prêche,
    Courbez vos fronts devant le Rédempteur !
    Courbez vos fronts devant le Rédempteur !

    Le Rédempteur a brisé toute entrave,
    La terre est libre et le ciel est ouvert
    Il voit un frère ou n'était qu'un esclave
    L'amour unit ceux qu'enchaînait le fer,
    Qui lui dira notre reconnaissance ?
    C'est pour nous tous qu'il naît, qu'il souffre et meurt :
    Peuple, debout ! chante ta délivrance,
    Noël ! Noël ! chantons le Rédempteur !
    Noël ! Noël ! chantons le Rédempteur !

  • Audience générale de ce mercredi 18 décembre 2013

    Le Pape François a consacré la catéchèse de la dernière audience générale de l'année, tenue ce matin Place St Pierre, à une réflexion sur le sens de la Nativité :

    "Noël est une fête de la foi et de l'espérance, qui surpasse l'incertitude et le pessimisme. Notre espérance réside dans le fait que Dieu est avec nous et qu'Il a encore confiance en nous. Il vient parmi les hommes et choisit la terre comme demeure pour vivre parmi nous et partager nos joies et nos peines. Ainsi la terre n'est plus une vallée de larmes mais le lieu où Dieu a planté sa tente, le lieu où l'homme le rencontre, le lieu de sa solidarité avec l'homme... Cette Présence ne s'opère pas dans un monde idéal mais dans un monde réel, marqué par tant de belle choses et tant de maux, lacéré par les divisions et les guerres, l'oppression et la pauvreté. Dieu a décidé de vivre notre histoire telle quelle, avec ses limites et ses drames... Il est bien 'Dieu avec nous' pour toujours... La Nativité démontre que Dieu s'est mis pour toujours du côté de l'humanité, pour la sauver et la relever de ses misères et de ses fautes". Le grand cadeau de Bethléem est que Dieu "s'est abaissé en venant sur terre petit et pauvre... Afin de Lui être semblables nous devons éviter de dominer les autres mais nous efforcer de nous abaisser, en nous mettant au service de l'autre. Petits avec les petits, pauvres avec les pauvres... Être solidaires à leur côté doit être traduit dans l'éloquence des gestes, non des paroles. Que serait un chrétien qui ne s'abaisserait pas et ne servirait pas ? Un païen ! Faisons donc en sorte que nos frères ne soient jamais abandonnés". Par ailleurs, par le biais du Fils, Dieu est devenu un d'entre nous. "Quoi que nous ayons fait, nous L'aurons servi en servant nos frères et sœurs". Jésus lui même nous l'a annoncé : nourrir, vêtir, accueillir, visiter les petits et les pauvres, c'est le faire à son endroit. Le Saint-Père a conclu en demandant à "Marie de nous aider à reconnaître à Noël le visage du Fils de Dieu fait homme dans les plus humbles d'entre les hommes".

    Depuis son élection, le Pape François a tenu 30 audiences générales, pour lesquelles la Préfecture de la Maison pontificale a distribué 1.548.500 billets, même si les présences réelles se sont parfois élevées à 100.000 personnes, nombre de pèlerins restant amassés devant la Place St Pierre, Place Pie XII et rues adjacentes, où des écrans géants sont installés.

    A l'audience générale figurait une délégation de l'équipe de football San Lorenzo de Buenos Aires, dont le Pape est adhérant depuis de nombreuses années. Le Vice Président du club lui a offert la copie de la coupe de la ligue argentine remportée cette année, ainsi que le maillot de l'équipe. Enfant, Jorge Mario Bergoglio accompagnait son père au stade. Devenu archevêque de la capitale, il allait y dire la messe et confesser les joueurs d'une équipe fondée par un prêtre salésien qui, nommé dans la banlieue d'Almagro avait sauvé de la délinquance nombre de jeunes désœuvrés grâce au sport. Il a vivement remercié la délégation de lui avoir offert ce trophée pour son anniversaire.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.12.13).

  • Soutien aux chrétiens du Moyen-Orient avec l'AED

     
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    « L'avenir des chrétiens du Proche-Orient est extrêmement sombre. La violence persistante, la peur, l'absence de possibilités de travail et les questions de sécurité nous obligent à quitter notre pays, nos maisons et nos familles. Je vous en prie, soutenez-nous à travers vos prières afin que la Mère de Dieu nous protège ! » 
    Mgr Warduni, évêque auxiliaire de Bagdad, 3 décembre 2013

     

    Chers amis,

    Nous sommes heureux de poursuivre cette année notre initiative de soutien aux chrétiens du Moyen-Orient, intitulée « cadeaux de Noël messagers ». Car plus que jamais, nous ne pouvons les oublier. Nous devons aujourd'hui continuer à leur témoigner notre soutien, à les porter dans notre prière et à les aider concrètement.

    En ce temps de l'Avent, qui nous prépare à la naissance du Sauveur, vous pouvez devenir un messager de paix auprès de votre entourage et des chrétiens qui vivent au Moyen-Orient, la terre bénie où Il est né.

    Vous pouvez faire 3 "cadeaux messagers" :


    Les deux premiers cadeaux messagers peuvent être concrétisés par l'envoi d'une carte postale qui arrivera directement dans la boîte aux lettres de la personne de votre choix, pour l'informer qu'une messe sera célébrée à son intention.

    J'espère que vous serez nombreux à participer à cette belle opération et je vous remercie de tout cœur de continuer sans relâche à soutenir l'Église là où elle souffre le plus.

     

    Marc Fromager
    Directeur de l'AED

    PS : Merci d'être messager de paix et d'espérance en ce temps de l'Avent, les chrétiens du Moyen-Orient prient pour leurs bienfaiteurs.

    Faites célébrer une messe


    Faites célébrer une messe pour un proche

    Envoyer un message de paix

    L'AED va envoyer des cadeaux de Noël pour 215 familles de martyrs syriens

    Faire un don

    Des cartes cadeaux messagères de paix

    Si vous ne parvenez pas à lire le message ci-dessus, cliquez ici

  • Camille Saint Saëns : "Tollite hostias" de l'Oratorio de Noël op. 12 ("Maestoso")

    Junger Konzertchor Düsseldorf - Dir. Guido Harzen

    Tollite Hostias, et adorate
    Dominum in atrio sancto ejus. (bis)
    Laetentur Coeli, et
    Exultet terra!
    A facie Domini,
    Quoniam venit, Alleluia! (bis)
    Alleluia! (7 fois)
    Laetentur Coeli, et
    Exultet terra!
    A facie Domini,
    Quoniam venit, Alleluia!
     
    Présentez vos victimes en offrande et adorez
    Le Seigneur en son saint parvis. (bis)
    Joie aux Cieux et
    Exulte, la terre!
    Devant la face du Seigneur
    Car Il vient! Alléluia! (bis)
    Alléluia! (7 fois)
    Joie aux Cieux et
    Exulte, la terre!
    Devant la face du Seigneur,
    Car Il vient, Alléluia!
  • Audience générale de ce mercredi 9 janvier 2013

    "Dieu s'est incarné pour sauver l'homme"

    Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale au sens du mot incarnation, qui caractérise la célébration de Noël. "Comme nous le disons dans le Credo, le Fils de Dieu s'est fait homme". Saint Ignace d'Antioche et saint Irénée de Lyon, a d'emblée rappelé Benoît XVI, ont "utilisé ce terme pour commenter le prologue de l'Evangile de Jean, où figure l'expression : 'Le Verbe s'est fait chair'. Ici, le mot chair indique l'homme dans son intégralité, sous l'aspect de la caducité temporelle, de sa pauvreté et de sa contingence. Cela indique que le salut apporté par Dieu incarné en Jésus touche l'homme dans toute sa réalité et dans la variété des conditions où il se trouve. Dieu a assumé la condition humaine pour la guérir de tout ce qui la sépare de lui, pour permettre à l'homme de l'appeler Père à travers son Fils Unique". Puis il a rappelé que la coutume de l'échange des cadeaux à l'occasion de Noël exprime affection, amour et estime. Dans la liturgie, il "nous rappelle à la conscience du don original qu'est la Nativité. En s'incarnant, Dieu s'est fait don pour tous les hommes... Il a assumé notre humanité pour nous offrir sa divinité, et ce grand don" est le modèle des dons que nous faisons, "de manière à ce que nos rapports, notamment les plus importants, soient guidés par la gratuité et l'amour". L'incarnation "montre le réalisme de l'amour divin. De fait, l'action divine ne se limite pas aux paroles. Dieu, qui ne se contente pas de parler, s'immerge dans l'histoire et se charge du poids de la vie humaine".

    "Ce mode d'action de Dieu constitue un fort encouragement à nous interroger sur notre foi, qui ne saurait se limiter à un sentiment ou à des émotions et doit se concrétiser dans notre existence quotidienne pour l'orienter de manière pratique... La foi revêt un aspect fondamental qui intéresse l'esprit, le coeur et notre vie entière". Citant encore les Pères de l'Eglise qui ont rapproché Jésus et Adam, l'appelant le Second Adam, "l'Adam définitif, image parfaite de Dieu. Avec l'incarnation du Fils de Dieu une nouvelle création s'est manifestée, qui complète la question de savoir qui est l'homme. C'est effectivement en Jésus que s'accomplit parfaitement le projet divin sur l'être humain, car il est selon Dieu l'homme définitif... Il est donc capital de s'émerveiller à nouveau face au Mystère, de se laisser prendre par la grandeur de l'évènement qui voit Dieu parcourir notre humanité pour communiquer sa vie même aux hommes. Et il ne le fait pas avec la majesté d'un souverain soumettant le monde à sa puissance mais avec la petitesse d'un nouveau-né... Dans cet enfant, ce Fils de Dieu que nous adorons à Noël, nous voyons le visage véritable de l'être humain. C'est en nous ouvrant à l'action de sa grâce et en cherchant jour après jour à le suivre que nous réaliserons le projet de Dieu sur chacun de nous".
    Publié VIS Archive 01 - 9.1.13

    Allocution aux pèlerins francophones :

    « Chers frères et sœurs, le mot ‘incarnation’ retentit souvent dans nos églises, en ce temps de Noël. Mais quel est son sens ? Pour l’expliquer, saint Ignace d’Antioche et surtout saint Irénée partent du Prologue de Saint Jean qui dit : "Le Verbe s’est fait chair" (1, 14). Le mot ‘chair’ indique l’homme dans son intégralité. Dieu a pris notre humanité pour nous donner sa divinité et nous permettre d’être ses fils. Voici le grand don de Noël : en son Fils, Dieu s’est donné lui-même pour nous. Il nous montre ainsi le modèle du don. Celui-ci ne doit pas se réduire au matériel. La personne qui est incapable de donner un peu d’elle-même, donne toujours trop peu. Notre foi ne concerne pas seulement notre esprit et notre cœur, mais toute notre vie. Le Verbe incarné était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout a été créé. Son Incarnation réalise une nouvelle création. Le Christ est le Nouvel Adam qui révèle pleinement l’homme à l’homme et lui montre son vrai visage et sa vocation. Chers amis, en ce temps de Noël, méditons la grande richesse du Mystère de l’Incarnation. Laissons Dieu nous transformer toujours plus en image de son Fils fait homme pour nous.

    Je salue avec joie les pèlerins francophones, particulièrement les élèves qui ont fait le voyage à Rome pour me rencontrer ! L’Incarnation de Jésus est centrale dans notre foi. Laissez-vous toucher par la grandeur de cet événement, plutôt que par les aspects extérieurs de la fête. Bon pèlerinage ! »

    A la fin de l’audience générale, Benoît XVI a publié un nouveau tweet : "Suivant l’exemple du Christ, apprenons à nous donner totalement. Qui n’est pas capable de se donner lui-même, donne toujours trop peu."

    Sources : Vatican Information Service et Radio Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 2 janvier 2013

    Benoît XVI : "La grâce de Dieu est notre force"

    Au cours de la catéchèse de la première audience générale de l’année 2013 qui s’est déroulée dans la Salle Paul VI en présence de quelque 7.000 personnes, le Saint-Père a évoqué la Nativité, "une nouveauté radicale capable de changer le cours de l’histoire", et l’origine de Jésus. La naissance du Seigneur, a dit Benoît XVI, "éclaire une fois encore de sa lumière les ténèbres qui enveloppent souvent notre monde et nos coeurs, et apporte l’espérance et la joie. D'où vient cette lumière ? De la grotte de Bethléem, où les bergers trouvèrent Marie et Joseph, et l'enfant étendu dans la mangeoire. Devant la Sainte Famille, une autre question plus profonde se pose : comment cet enfant petit et faible, peut avoir apporté une nouveauté radicale dans le monde au point de changer le cours de l'histoire ? N'y-a-t-il pas peut-être quelque chose de mystérieux dans son origine qui va au-delà de cette grotte ?"."Dans les quatre Evangiles la réponse à la question d'où vient Jésus émerge avec clarté : sa véritable origine est le Père, Dieu. Il vient totalement de Lui, mais d'une manière différente de celle de n'importe quel prophète ou envoyé de Dieu qui l'ont précédé. Cette origine du mystère de Dieu, que personne ne connaît, est déjà contenue dans les récits d'enfance des Evangiles de Matthieu et de Luc, que nous lisons dans ce temps de Noël. L'ange Gabriel annonce : L'Esprit descendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. Celui qui naîtra sera saint et sera appelé Fils de Dieu".

    "Nous répétons ces mots chaque fois que nous récitons le Credo, la profession de foi : ‘et incarnatus est de Spiritu Sancto ex Maria Virgine’, et par l’œuvre de l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie. A cette phrase, nous nous agenouillons parce que le voile qui cachait Dieu est, pour ainsi dire, levé et son mystère insondable et inaccessible nous touche : Dieu devient l'Emmanuel, Dieu avec nous. Quand nous écoutons les messes composées par les grands maîtres de musique sacrée, je pense par exemple à la Messe du couronnement de Mozart, nous notons tout de suite l’arrêt marqué en particulier sur cette phrase, cherchant presque à exprimer par le langage universel de la musique ce que les mots ne peuvent manifester : le grand mystère de Dieu qui s'incarne, qui se fait homme".

    "Cette affirmation du Credo ne fait pas référence à l'existence éternelle de Dieu, mais nous parle plutôt d'une action à laquelle prennent part les trois personnes divines et qui se réalise ‘ex Maria Virgine’. Sans elle, l'arrivée de Dieu dans l'histoire de l'humanité n’aurait pas trouvé son terme et ce qui est central dans notre profession de foi n'aurait pas eu lieu : Dieu est Dieu avec nous. Marie appartient ainsi de manière irrévocable à notre foi en Dieu qui agit, qui entre dans l'histoire. Elle se rend entièrement disponible et accepte de devenir l'habitation de Dieu".

    "Parfois aussi, dans le chemin et dans la vie de foi, nous pouvons sentir notre pauvreté, notre incapacité face au témoignage que nous devons offrir au monde. Mais Dieu a justement choisi une femme vraiment humble, dans un village inconnu, dans l’une des provinces les plus reculées du grand empire romain. Même au milieu des difficultés les plus ardues que nous avons à affronter, nous devons toujours avoir confiance en Dieu, en renouvelant notre foi en sa présence et l’action dans notre histoire, comme dans celle de Marie. Rien n’est impossible à Dieu ! Avec Lui notre existence marche toujours sur un terrain sûr et s’ouvre à un avenir d'espérance certaine".

    "Ce qui arrive en Marie, à travers l'action de l’Esprit Saint, est une nouvelle création : Dieu, qui a appelé l'être du néant, par l'incarnation, donne vie à un nouveau début de l'humanité. Les Pères de l'Eglise parlent souvent du Christ comme du nouvel Adam, pour souligner le début de la nouvelle création avec la naissance du Fils de Dieu dans le sein de la Vierge Marie. Cela doit nous faire réfléchir sur la question de savoir comment la foi apporte aussi en nous une nouveauté forte au point de provoquer une seconde naissance. En effet, au début de la vie chrétienne, il y a le baptême qui nous fait renaître comme fils de Dieu, qui nous fait participer à la relation filiale que Jésus a avec le Père. Et je voudrais faire remarquer que le baptême se reçoit, nous sommes baptisés - c'est un passif - parce que personne n'est capable de devenir fils de Dieu par lui-même ; c'est un cadeau qui est conféré gratuitement… C’est seulement si nous nous ouvrons à l'action de Dieu, comme Marie, seulement si nous confions notre vie au Seigneur comme à un ami en qui nous avons totalement confiance, que tout change, que notre vie prend un nouveau sens et un nouveau visage : celui de fils d'un Père qui nous aime et qui ne nous abandonne jamais".

    "Nous avons parlé de deux éléments : l'élément premier l'Esprit sur les eaux, l'Esprit Créateur ; il y a un autre élément dans les mots de l'Annonciation. L'ange dit à Marie : La puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est un rappel du nuage saint qui, pendant le chemin de l'exode, s'arrêtait sur la tente de la réunion, sur l'arche de l'alliance que le peuple d’Israël portait avec lui, et qui indiquait la présence de Dieu. Marie est donc la nouvelle tente sainte, la nouvelle arche de l'alliance : par son oui aux paroles de l'archange, Dieu reçoit un domicile dans ce monde. Celui que l'univers ne peut contenir, prend place dans le sein d'une vierge".

    "Revenons à la question par laquelle nous avons commencé, celle de l'origine de Jésus, résumée par la question de Pilate : D’où es-tu ? De nos réflexions, depuis le début des Evangiles, il semble clair de savoir quelle est la vraie origine de Jésus : Il est le Fils unique du Père, il vient de Dieu. Nous sommes devant ce mystère grand et bouleversant que nous célébrons en ce temps de Noël : le Fils de Dieu, l'Esprit Saint, s'est incarné dans le sein de la Vierge Marie. Et cette annonce résonne toujours nouvelle et porte en elle l’espérance et la joie dans nos coeurs, parce qu'elle nous donne chaque fois la certitude que, même si nous nous sentons souvent faibles, pauvres, incapables de faire face aux difficultés et au mal du monde, la puissance de Dieu agit toujours et c’est justement dans la fragilité qu’il accomplit des merveilles. Sa grâce est notre force", a conclu le Pape en remerciant.

    Texte de l'allocution de Benoît XVI en français :

    « Chers frères et sœurs, la lumière de la naissance du Seigneur illumine toujours les ténèbres qui couvrent souvent notre monde et nos cœurs. Mais d’où vient Jésus, celui qui est né à Bethléem ? Les quatre évangiles disent qu’il vient totalement du Père. Conçu du Saint Esprit, né de la Vierge Marie, Jésus est « Dieu-parmi-nous ». Notre credo affirme qu’il est le Fils Unique de Dieu ; Dieu, né de Dieu ; Lumière, née de la lumière ; vrai Dieu, né du vrai Dieu. Il est de la même nature que le Père. Notre profession de foi parle aussi d’une action des trois Personnes divines qui se réalise en Marie, humble femme d’un village inconnu. En elle s’accomplit mystérieusement une nouvelle création. Avec l’Incarnation de son Fils, Dieu donne vie à un nouveau commencement de l’humanité. La foi apporte en chacun de nous une nouveauté si forte qu’elle produit une nouvelle naissance, grâce au baptême. Quand nous nous ouvrons à l’action de Dieu, comme Marie, notre vie acquiert un nouveau sens et un nouveau visage, celui d’enfants de Dieu, le Père. Par son oui, Marie devient la nouvelle arche de l’alliance, la demeure de Celui que l’univers ne peut pas contenir. En ce temps de Noël, nous célébrons un grand mystère bouleversant : par l’action de l’Esprit Saint, le Fils de Dieu s’est incarné dans le sein de la Vierge Marie. Cette annonce nous apporte espérance et joie : Dieu agit en nous et fait toujours des merveilles, malgré nos faiblesses et nos incapacités. Sa grâce est notre force !
    Je salue avec joie les pèlerins francophones en particulier ceux de la Nouvelle Calédonie et de Wallis et Futuna ! Au début de cette année, renouvelons notre foi en la présence et en l’action de Dieu dans nos vies et dans notre histoire. Ouvrons-lui grandement les portes de nos cœurs et de nos maisons pour qu’il y établisse sa demeure. Il est un Père aimant qui ne nous abandonne jamais. Bonne Année à tous ! »

    Sources : Vatican Information Service & Radio Vatican.