Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ouverture - Page 2

  • 8 décembre 2015 - 20 novembre 2016 : Jubilé extraordinaire de la Miséricorde

    8 décembre 2015,20 novembre 2016,Jubilé,extraordinaire,Miséricorde,ouverture,porte sainte,pape,François,messe,homélie

    Bulle d'Indiction du Jubilé Extraordinaire de la Miséricorde Misericordiae Vultus

    Lettre du Pape François accordant l'Indulgence à l'occasion du Jubilé de la Miséricorde

  • Le Pape François en République Centrafricaine : Messe avec les prêtres, religieux, religieuses, catéchistes et jeunes en la cathédrale de Bangui

    Et ouverture de la Porte Sainte

    Bangui est devenue ce dimanche 29 novembre 2015 la capitale spirituelle du monde, la capitale de la prière. Le Pape François a officiellement inauguré le Jubilé de la Miséricorde, en Centrafrique, un pays exténué et oublié. Il a posé un geste historique en ouvrant la porte sainte de la cathédrale de Bangui, située au cœur d’une capitale dévastée, aux périphéries du monde, où les infrastructures sont vétustes ou inexistantes, où la misère est extrême.

    Loin du faste somptueux de la basilique Saint-Pierre, la Porte Sainte de Bangui se compose d’une grille en bois, en forme de porche, qui donne directement sur la nef, laissant passer la lumière et la fraicheur. Devant cette porte ouverte sur le monde, le Saint-Père s’est arrêté, ému, recueilli. « Ouvrez les portes de la Justice », a-t-il récité sur un ton solennel, le visage grave. « Nous demandons la paix, la miséricorde, la réconciliation pour la Centrafrique et pour tous les pays en guerre. Nous demandons la paix », a-t-il scandé en sango, la langue du pays, suscitant un tonnerre d’applaudissements.

    Et c’est accompagné de chants joyeux que le Pape François a parcouru la nef de la cathédrale au milieu de l’assemblée composée de prêtres, religieux, religieuses, séminaristes, un clergé confronté à des difficultés en tous genres, engagé dans l’œuvre de réconciliation, mais aussi dans le domaine de l’éducation et de la santé, dans un contexte qui est loin d’être réjouissant.

    « Nous devons pardonner », a martelé le Pape dans son homélie insistant sur l’amour des ennemis qui prémunit contre la tentation de la vengeance et contre la spirale des représailles sans fin. « Les agents d’évangélisation doivent être avant tout des artisans du pardon, des spécialistes de la réconciliation, des experts de la miséricorde ». Et le Pape a lancé un appel à « tous ceux qui utilisent injustement les armes de ce monde afin qu’ils déposent ces instruments de mort. Armez-vous plutôt de la justice, de l’amour et de la miséricorde, vrais gages de paix ». Le Pape François en est certain : « Dieu aura le dernier mot ».

    Source : Radio Vatican (XS-MD-RF).

    Paroles prononcées avant l’ouverture de la Porte Sainte

    (Italien) Aujourd’hui Bangui devient la capitale spirituelle du monde. L’Année Sainte de la Miséricorde commence en avance sur cette terre.

    (Espagnol) Une terre qui souffre depuis plusieurs années de la guerre et de la haine, de l’incompréhension, du manque de paix. Mais sur cette terre souffrante, il y a aussi tous les pays qui passent par la croix de la guerre. (Italien) Bangui devient la capitale spirituelle de la prière par la miséricorde du Père. Tous, demandons la paix, la miséricorde, la réconciliation, le pardon, l’amour. Pour Bangui, pour toute la République de Centrafrique, pour le monde entier, pour les pays qui souffrent de la guerre, demandons la paix !

    Et tous ensemble, demandons l’amour et la paix. Tous ensemble ! (En Sango) Doyé Siriri ! [tous répètent : Doyé Siriri !]

    Et maintenant, avec cette prière nous commençons l’Année Sainte : ici, dans cette capitale spirituelle du monde, aujourd’hui !

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Ouverture de l’Année Saint Martin 2016

    Cette « année martinienne » correspond au 1700e anniversaire de la naissance de saint Martin.

    Elle a débuté le mardi 10 novembre, à Tours, et sera ouverte, officiellement, ce 11 novembre après-midi, en la cathédrale Saint-Gatien, par Mgr Aubertin, archevêque de Tours.

    Source : diocèse de Tours.

    Ouverture,Année,Saint Martin,2016,diocèse,Tours

  • Richard Wagner : Tannhäuser - Ouverture

    Orchestre Philharmonique de Vienne - Dir. Herbert von Karajan
    (Vienne, 1988)

  • Sainte Messe pour l'ouverture de la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques

    Le Pape François a ouvert ce dimanche matin en la basilique Saint-Pierre, la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques consacrée à la famille. Dans son homélie, le Saint-Père a commenté les lectures bibliques du jour qui, a-t-il souligné, « semblent choisies spécialement pour l’événement de grâce que l’Église est en train de vivre ». « Elles sont centrées sur trois thèmes : le drame de la solitude, l’amour entre l’homme et la femme, et la famille ». Le Pape a rappelé que « le rêve de Dieu » se réalisait dans « l’union d’amour entre l’homme et la femme ». Dieu qui « les unit dans l’unité et l’indissolubilité ». Pour Dieu, a précisé le Saint-Père, « le mariage n’est pas une utopie propre à l’adolescence, mais un rêve sans lequel sa créature sera destinée à la solitude ! ».

    « Aujourd’hui se vit le paradoxe d’un monde globalisé, où nous voyons beaucoup d’habitations luxueuses et de gratte ciels, mais de moins en moins de chaleur de la maison et de la famille (…) beaucoup de moyens sophistiqués de divertissement, mais de plus en plus un vide profond dans le cœur ; beaucoup de plaisirs, mais peu d’amour ; beaucoup de liberté mais peu d’autonomie… Les personnes qui se sentent seules sont de plus en plus nombreuses, mais aussi celles qui se renferment dans l’égoïsme, dans la mélancolie, dans la violence destructrice et dans l’esclavage du plaisir et du dieu argent ».

    Après avoir évoqué « le drame qui, encore aujourd’hui, afflige tant d’hommes et de femmes : les « personnes âgées, abandonnées même de leurs êtres chers et de leurs propres enfants », « les veufs et veuves », « les migrants et réfugiés qui fuient les guerres et les persécutions », et « tant de jeunes victimes de la culture de la consommation (…) et de la culture du déchet », le Pape François a indiqué que « dans ce contexte social et matrimonial très difficile, l’Église est appelée à vivre sa mission dans la fidélité, dans la vérité et dans la charité ».

    « Vivre sa mission dans la fidélité à son Maître comme une voix qui crie dans le désert, pour défendre l’amour fidèle, et encourager les très nombreuses familles qui vivent leur mariage comme un espace où se manifeste l’amour divin ; pour défendre la sacralité de la vie, de toute vie ; pour défendre l’unité et l’indissolubilité du lien conjugal comme signe de la grâce de Dieu et de la capacité de l’homme d’aimer sérieusement ».

    « Vivre sa mission dans la vérité, qui ne change pas selon les modes passagères et les opinions dominantes (…) « Vivre sa mission dans la charité, qui ne pointe pas du doigt pour juger les autres, mais – fidèle à sa nature de mère – se sent le devoir de chercher et de soigner les couples blessés avec l’huile de l’accueil et de la miséricorde ; d’être ‘’hôpital de campagne’’ aux portes ouvertes pour accueillir quiconque frappe pour demander aide et soutien ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) : Les Hébrides, Ouverture, Op. 26

    London Symphony Orchestra - Dir. Claudio Abbado

    Les amateurs pourront comparer l'interprétation de Claudio Abbado avec celle d'Otto Klemperer, très différente (plus ample, plus sonore), dirigeant l'Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, dans la version ci-dessous, enregistrée le 23 mai 1969 à Munich :

  • Assemblée plénière des évêques à Lourdes - Discours d'ouverture par Mgr Pontier

    Discours d’ouverture de l’Assemblée plénière de mars 2015 par Mgr Gorges Pontier, archevêque de Marseille et Président de la Conférence des Évêques de France.

    Texte intégral à lire ci-dessous.

    Lire la suite

  • Franz Joseph Haydn (1732~1809) : Oratorio "La Création" (Die Schöpfung), Hob. XXI:2 - Ouverture

    The Academy of Ancient Music - Dir. Christopher Hogwood

  • Ouverture de la cause de béatification de Chiara Lubich, fondatrice des Focolari

    Ouverture,cause de béatification,Chiara Lubich,fondatrice,Focolari,cathédrale,Frascati

    L’évêque de Frascati, Mgr Raffaello Martinelli, ouvre ce mardi 27 janvier 2015 la cause de béatification de Chiara Lubich, fondatrice des Focolari. L’événement se déroule à 16h dans la cathédrale de Frascati, à 20 km à l’est de Rome.

    « Le choix de la cathédrale de Frascati, fait par Mgr Raffaello Martinelli, souligne l’importance ecclésiale de cet acte pour ouvrir « le Procès concernant la vie, la vertu, les signes et la réputation de sainteté » de Chiara Lubich », peut-on lire sur le site internet des Focolari.

    C’est dans le diocèse de Frascati que se trouve le Centre international du mouvement, à côté duquel Chiara Lubich a passé une grande partie de sa vie et où elle est morte en 2008. Son corps repose dans la chapelle du Centre, à Rocca di Papa, commune voisine de Frascati.

    La cérémonie d’ouverture de la « Cause de béatification et canonisation », appelée Prima Sessio, comportera la lecture du décret de l’introduction à la cause et celle du rescrit du Nihil obstat, document du Saint-Siège qui affirme que « rien ne s’oppose » à l’ouverture du procès. À la fin de la cérémonie, Chiara Lubich pourra être appelée « Servante de Dieu ».

    L’événement pourra être suivi en direct via internet.

  • Ouverture du procès en béatification de Léonie Martin, sœur de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face

    Ce samedi 24 janvier à Caen (Calvados), Mgr Jean-Claude Boulanger, évêque du diocèse de Bayeux-Lisieux, au cours de la Messe qu’il va célébrer à 15h en la chapelle du monastère de la Visitation, annoncera officiellement l’ouverture du procès en béatification de sœur Françoise-Thérèse, plus connue sous le nom de Léonie Martin, la petite violette de Dieu, sœur de sainte Thérèse de Lisieux.

    Née en 1863 à Alençon, Léonie Martin a été éveillée à la foi par sa sœur, Ste Thérèse de Lisieux. Léonie est la moins douée des quatre sœurs Martin, et trouve difficilement sa place entre Marie et Pauline, ses aînées, et Céline et Thérèse, ses cadettes. Qualifiée d’enfant difficile (après la mort de sa sœur Hélène à 5 ans, elle devient le souffre-douleur de la bonne, qui la bat à l’insu de ses parents), elle est attirée adolescente par la vie religieuse. Mais à trois reprises, elle ressort du couvent, d’abord des clarisses d’Alençon, puis deux fois de la Visitation de Caen. Enfin en 1899, elle devient définitivement visitandine à Caen, alors que ses autres sœurs ont choisi de devenir carmélites à Lisieux. Depuis sa mort, à l’âge de 80 ans, les courriers ont afflué pour remercier la sœur de l’aide apportée et des grâces obtenues par son intercession, rapporte Le Pays d’Auge.
    Normandie Actu - Ouest France

    A lire : Léonie Martin - Une vie difficile (Sanctuaire de Lisieux)

    « Ô mon Dieu, dans ma vie où Vous avez mis peu de ce qui brille, faites que comme Vous, j’aille aux valeurs authentiques, dédaignant les valeurs humaines pour estimer et ne vouloir que l’absolu, l’éternel, l’Amour de Dieu, à force d’Espérance. »
    La servante de Dieu Léonie Martin

  • Ouverture de l'Année de la vie consacrée - Indulgences et Lettre apostolique du Pape François

    A l'occasion de l'Année de la vie consacrée, qui débute ce dimanche (jusqu'au 2 février 2016), la Pénitencerie apostolique publie un décret dictant les conditions de réception d'indulgences plénières. Pouvant servir en suffrage des âmes du purgatoire, elles s'obtiendront à Rome par la participation aux cérémonies fixées par la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, après un moment de recueillement conclu par la récitation du Pater, du Credo ou de toute forme d'invocation légitime à la Vierge Marie. Et dans les diocèses, au cours des cérémonies locales ad hoc, en visitant la cathédrale, toute église ou lieu désigné par l'évêque, récitant la liturgie des heures ou selon la procédure décrite pour Rome. Les religieux malades ou empêchés pour des raisons légitimes seront dispensés de ces conditions s'ils confient leur maladie ou leurs souffrances à l'intercession de Marie et prient comme convenu. Afin de faciliter la réception de la grâce divine par le biais de l’Église, on recommande aux prêtres pénitenciers et à tous ceux qui en ont reçu faculté d'être généreusement disponibles pour les confessions et l'administration de la communion aux malades.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 28.11.14).
    Texte original du Décret en latin et en italien sur le site internet du Vatican.

    Lire la suite

  • Discours d’ouverture de l’Assemblée plénière des évêques de France et message du Saint-Père

    Les évêques de France sont réunis à Lourdes en Assemblée plénière du 4 au 9 novembre. Le discours d’ouverture, prononcé par Mgr Georges Pontier, président de la C.E.F. et archevêque de Marseille, est disponible sur le site de l’Église Catholique en France.

    « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par Lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus-Christ, la joie naît et renaît toujours. » (E.G. n° 1)

    Et pour l'ouverture de cette Assemblée plénière, le Pape François a fait parvenir un message par l’intermédiaire du Cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, à Mgr Georges Pontier. Voici le texte de ce message :

    « Alors que se tient à Lourdes l’Assemblée Plénière de la Conférence des Évêques de France, Sa Sainteté le Pape François tient à vous manifester sa proximité spirituelle, demandant au Seigneur, par l’intercession de Notre-Dame de Lourdes, que vos travaux puissent contribuer à maintenir vive l’ardeur missionnaire de vos diocésains pour l’annonce de la joie de l’Évangile dans votre pays. Cette Assemblée se déroule dans un contexte particulier, puisqu’elle sera suivie du rassemblement des séminaristes de France et de l’Assemblée générale des Religieux et Religieuses de France. Le Saint-Père souhaite vivement que ces événements, prélude à l’ouverture de l’Année de la Vie consacrée, soient une source de réconfort et d’espérance pour vous, Pasteurs de l’Église, mais aussi pour l’ensemble du peuple de Dieu. Les différents thèmes que vous avez retenus pour cette session témoignent de votre souci d’édifier une Église « aux portes grandes ouvertes », où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile. L’Esprit du Seigneur nous pousse à ouvrir des chemins nouveaux pour que la Parole de Vie puisse être offerte à tous. Le Saint-Père vous encourage sur cette route, difficile et pourtant si exaltante, puisqu’il s’agit de communiquer aux autres l’amour que nous avons reçu. Il vous invite plus particulièrement à poursuivre les efforts généreux que vous déployez pour manifester votre communion fraternelle et celle de vos Églises diocésaines avec les chrétiens du Moyen-Orient si éprouvés ainsi qu’avec les peuples qui souffrent dans diverses régions du monde.

    Confiant tous les Évêques de France, ainsi que leurs collaborateurs et leurs diocésains à l’intercession de Notre-Dame de Lourdes et de sainte Bernadette, le Pape François leur adresse de tout cœur la Bénédiction Apostolique.

    En vous transmettant avec joie ce message du Saint-Père, je vous assure de ma prière fraternelle pour le bon déroulement de vos travaux. »

    Cardinal Pietro Parolin
    Secrétaire d’État de Sa Sainteté
    Du Vatican, le 30 octobre 2014

    Source : Église Catholique en France.

  • Messe d'ouverture du Synode extraordinaire sur la famille célébrée par le Pape François

    Livret de la célébration

    Coup d’envoi de l’assemblée extraordinaire des évêques sur la famille, lors de la Messe solennelle présidée par le Pape François ce matin en la basilique St Pierre, et en présence des pères synodaux, venus du monde entier. Une Messe concélébrée par les trois présidents du Synode,  le cardinal archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, le cardinal archevêque de Manille, Mgr Luis Tagle, et le cardinal archevêque d'Aparecida, Mgr Damasceno Assis ; ainsi que par le cardinal archevêque de Budapest, Mgr Peter Erdö, l'archevêque de Chieti-Vasto et secrétaire spécial de ce Synode, Mgr Bruno Forte, et le secrétaire général du Synode des évêques, le cardinal Lorenzo Baldisseri.

    Prenant appui sur les lectures du jour (première lecture et Évangile), qui utilisent l’image de la vigne du Seigneur, François a rappelé aux père synodaux la mission première du Synode : « mieux garder la vigne du Seigneur », qui demande beaucoup de soin, et non « discuter d’idées belles et originales, ou à voir qui est le plus intelligent ». Dans ce cas précis, affirme encore le Pape, « le Seigneur nous demande de prendre soin de la famille, qui depuis les origines est partie intégrante de son dessein d’amour pour l’humanité ».

    « Nous sommes tous pécheurs », observe le Saint-Père, aussi la tentation de s’emparer de la vigne peut-elle se manifester, « à cause de la cupidité qui ne nous manque jamais à nous, êtres humains ». Nous risquons ainsi de  « décevoir le rêve de Dieu si nous ne nous laissons pas guider par l’Esprit Saint ». Et le Pape d’élever une prière : « Que l’Esprit nous donne la sagesse qui va au-delà de la science, pour travailler généreusement avec vraie liberté et humble créativité ».

    Au début de la célébration, le Pape a encensé les reliques des bienheureux époux Zélie et Louis Martin et celles de leur fille Sainte-Thérèse de L'Enfant-Jésus, qui seront exposées dans la chapelle de la Salle du Synode, tout au long de ces deux semaines de travaux.

    Texte intégral de l'homélie

    « Aujourd’hui, le prophète Isaïe et l’Évangile utilisent l’image de la vigne du Seigneur. La vigne du Seigneur est son “rêve”, le projet qu’il cultive avec tout son amour, comme un paysan prend soin de son vignoble. La vigne est une plante qui demande beaucoup de soin !

    Le “rêve” de Dieu c’est son peuple : il l’a planté et le cultive avec un amour patient et fidèle, pour qu’il devienne un peuple saint, un peuple qui porte beaucoup de fruits de justice.

    Mais, aussi bien dans la prophétie ancienne que dans la parabole de Jésus, le rêve de Dieu est déçu. Isaïe dit que la vigne, si aimée et soignée, « a produit de mauvais raisins » (5, 2.4), alors que Dieu « attendait le droit, et voici le crime ; il attendait la justice, et voici les cris » (v.7). Dans l’Évangile, au contraire, ce sont les paysans qui ruinent le projet du Seigneur : ils ne font pas leur travail, mais ils pensent à leurs intérêts.

    Jésus, dans sa parabole, s’adresse aux chefs des prêtres et aux anciens du peuple, c’est-à-dire aux “sages”, à la classe dirigeante. Dieu leur a confié de façon particulière son “rêve”, c’est-à-dire son peuple, pour qu’ils le cultivent, en prennent soin, le protègent des animaux sauvages. Voilà la tâche des chefs du peuple : cultiver la vigne avec liberté, créativité et ardeur.

    Jésus dit que pourtant ces paysans se sont emparés de la vigne ; par leur cupidité et leur orgueil, ils veulent faire d’elle ce qu’ils veulent, et ainsi ils ôtent à Dieu la possibilité de réaliser son rêve sur le peuple qu’il s’est choisi.

    La tentation de la cupidité est toujours présente. Nous la trouvons aussi dans la grande prophétie d’Ézéchiel sur les pasteurs (cf. ch. 34), commentée par saint Augustin dans son célèbre discours que nous venons de relire dans la Liturgie des Heures. Cupidité d’argent et de pouvoir. Et pour assouvir cette cupidité, les mauvais pasteurs chargent sur les épaules des gens des fardeaux insupportables qu’eux-mêmes ne déplacent pas même avec un doigt (cf. Mt 23, 4).

    Nous aussi, au Synode des Évêques, nous sommes appelés à travailler pour la vigne du Seigneur. Les Assemblées synodales ne servent pas à discuter d’idées belles et originales, ou à voir qui est le plus intelligent… Elles servent à cultiver et à mieux garder la vigne du Seigneur, pour coopérer à son “rêve”, à son projet d’amour sur son peuple. Dans ce cas, le Seigneur nous demande de prendre soin de la famille, qui depuis les origines est partie intégrante de son dessein d’amour pour l’humanité.

    Nous sommes tous pécheurs et à nous aussi, peut arriver la tentation de “nous emparer” de la vigne, à cause de la cupidité qui ne nous manque jamais à nous, êtres humains. Le rêve de Dieu se heurte toujours à l’hypocrisie de quelques-uns de ses serviteurs. Nous pouvons “décevoir” le rêve de Dieu si nous ne nous laissons pas guider par l’Esprit Saint. Que l’Esprit nous donne la sagesse qui va au-delà de la science, pour travailler généreusement avec vraie liberté et humble créativité.

    Frères Synodaux, pour cultiver et bien garder la vigne, il faut que nos cœurs et nos esprits soient gardés en Jésus Christ dans la « paix qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir », (cf. Ph 4,7). Ainsi nos pensées et nos projets seront conformes au rêve de Dieu : se former un peuple saint qui lui appartienne et qui produise des fruits du Royaume de Dieu (cf. Mt 21, 43) »

    Sources : Radio Vatican et site internet du Vatican.

  • Visite pastorale au Molise - Ouverture de l’année jubilaire célestine

    Vidéo sur le "Vatican Television Center"

    Au terme d’une visite de près de dix heures dans la région du Molise, le Pape François est rentré samedi soir au Vatican. C’était la première fois, depuis la deuxième visite de Jean-Paul II en 1993, qu’un Pape visitait cette région, isolée et défavorisée. Cette cinquième visite pastorale du Pape François en Italie, après Lampedusa, Assise. Cagliari et la Calabre a été, comme les précédentes marquée par une grande ferveur de la foule. Selon les organisateurs, près de 200.000 personnes sont venues accueillir le Saint-Père, signe que sa présence était très attendue.

    Le Pape a conclu sa journée très dense en ouvrant solennellement l’année jubilaire célestine, en hommage à son prédécesseur Célestin V. Cet évènement, promulgué par les évêques des Abruzzes et du Molise vient marquer le huitième centenaire de la naissance du pape Célestin V, un pape qui marqua l’Histoire pour avoir été le premier à renoncer à sa charge, avant Benoît XVI : c’était en 1294.

    Devant les milliers de fidèles réunis sur le parvis de la cathédrale d'Isernia, le Pape François est revenu sur cette figure singulière, établissant un parallèle avec St François d’Assise, tous deux ayant eu, selon le Pape « un sens très fort de la miséricorde de Dieu ». Pietro del Morrone ( Célestin V) comme François d’Assise, connaissaient bien la société de leur temps, avec ses grandes pauvretés, a rappelé le Pape. Proches des gens, compatissants, ils ne s’en tinrent cependant pas à prodiguer des conseils, mais ils ont été les premiers « à faire le choix d’une vie à contre-courant, à choisir de se confier à la Providence du Père comme témoignage prophétique d’une Paternité et d’une fraternité qui sont le message de l’Évangile du Christ ».

    François s’est dit touché par leur exemple, celui de deux hommes qui ont senti le besoin pressant de donner au monde la miséricorde de Dieu et le pardon. « Cette miséricorde, l’indulgence, la rémission des fautes, ne sont pas quelque chose de purement dévotionnel, d’intime, une sorte de palliatif spirituel ». Non ! affirme le Pape. « C’est la prophétie d’un monde nouveau, dans lequel les biens de la terre et du travail sont distribués de manière égale, et personne n’est privé du nécessaire ».

    Voilà, a dit le Saint-Père, le sens même d’une nouvelle citoyenneté, voilà « le sens de cette année jubilaire célestine, pendant laquelle seront grand ouvertes à tous les portes de la miséricorde ». « Ce n’est pas une fuite, ni une évasion de la réalité et de ses problèmes, explique le Pape, c’est la réponse qui vient de l’Évangile : l’amour comme force de purification des consciences, force de renouvellement des rapports sociaux, force de projection pour une économie différente, qui met la personne, le travail et la famille au centre, plutôt que l’argent et le profit ».

    Ce chemin n’est pas celui du monde, ajoute le Pape. « Nous ne sommes ni des rêveurs, ni des naïfs, nous ne voulons pas créer des oasis hors du monde », affirme-t-il encore. « Mais nous croyons que cette route et la bonne pour tous, c’est la route qui nous rapproche de la justice et de la paix ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

    Traduction française sur Zenit.org.

  • Congrès pastoral diocésain de Rome : discours du Pape François

    Au Vatican, la salle Paul VI était comble. 11 000 fidèles du diocèse de Rome, accompagnés de leurs prêtres sont venus assister au coup d’envoi donné par le Pape, l’évêque de Rome, au Congrès pastoral diocésain de Rome. Dans son discours, le Pape a mis en lumière une série de thématiques sur lesquelles les prêtres, comme les fidèles, sont invités à réfléchir.

    Nous ne sommes pas orphelins

    Nous vivons des « vies accélérées », des journées « convulsives » : accompagner les enfants à l’école, aller au travail où l’on vit parfois des tensions, se retrouver dans les embouteillages avant de rentrer chez soi. Nombreux, explique le Pape, sont ceux qui portent cette croix et aimeraient que leur enfants « trouvent un sens à leur vie ». Souvent « les enfants sont orphelins », en manque d’espérance pour guider leur chemin. Les grands-parents sont en maison de repos. Les parents sont pressés. Ils aiment, mais « trop rapidement » leurs enfants, sans prendre le temps de perdre du temps pour jouer avec eux.

    40% de jeunes sont au chômage en Italie. La société même nous laisse orphelins. « Avoir des commodités, cela ne saurait procurer la joie », explique François. En revanche, « le regard infini de Jésus, oui », rappelle-t-il.

    Sans prendre le temps, on ne peut ouvrir son cœur à la grâce de Dieu. Or Jésus est venu nous aimer dans la gratuité, en nous promettant que nous ne serons jamais orphelins. Le Pape a ainsi demandé au clergé romain d’annoncer au monde que « nous ne sommes pas des orphelins ».

    Donner de nouveaux enfants à l’Église

    « Notre mère l’Église est un peu vieille. Ce n’est pas une grand-mère, mais on doit la rajeunir. Pas en allant voir un chirurgien esthétique, mais en lui donnant des enfants », comme Dieu en donna à Sarah, Élisabeth ou Noémie qui vieillirent sans enfant. « Nous devons être une mère et non une ONG bien organisée. Cela est nécessaire, mais pour aider la maternité de l’Église », a poursuivi le Pape. Il précise : l’évangélisation ce n’est pas le prosélytisme, « faire remplir des fiches d’adhésion ». François cite alors Benoît XVI : « L’Église ne croît pas par prosélytisme, mais par attraction maternelle ».

    L’accueil et la tendresse

    Le Pape le répète par deux fois. « Il comprend la fatigue des prêtres qui ont tellement de travail », mais il insiste sur l’importance d’une Église avec une « porte ouverte », qui sait être « tendre comme une mère ». Il faut se montrer attentif à ceux qui viennent trouver les prêtres dans les paroisses, plein de « compassion », avec un cœur « sans frontière », un regard infini de douceur, « le regard de Jésus ».

    Il faut repenser à notre accueil. « Nos horaires sont-ils les bons ? Notre langage est-il adapté ? Sommes-nous présents sur les nouvelles technologies, sur les terrains de sport ? Il faut avoir l’audace d’adopter de nouvelle modalités d’accueil », en laissant la porte ouverte , conclu le Pape qui félicite enfin les prêtres italiens. C’est grâce à eux que l’Église italienne est si forte.

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : la douceur, fruit de l'Esprit Saint

    « Réprimer l'impatience, enchaîner la colère, lui arracher ses victimes, arrêter les paroles amères, soumettre enfin à la loi souveraine de Dieu la créature révoltée, ce n'est qu'une des parties du rôle modérateur de la douceur. Réprimer est bien ; agir est mieux.

    C'est alors que la douceur, montant des sources du cœur sous la pression du plus généreux amour, broyant sans pitié tout orgueil et tout égoïsme, se doit répandre dans tout l'être, s'étendre, l'envelopper, l'oindre et le parfumer tout entier, semblable à l'huile qui sort du pressoir où étaient entassées les olives les plus belles, les plus grasses et les plus mûres (Cant. I, I) : c'est à ce prix que le chrétien est digne de Jésus, dont le nom est "une huile répandue", parce que son Cœur est la douceur en sa plénitude.

    Dans l'âme, la douceur est la bienveillance des pensées, l'indulgence des jugements, la créance facile au bien, l'espérance soutenue, l'encouragement donné à tout effort, l'applaudissement à tout succès, la consolation empressée auprès de toute peine ; c'est la condescendance, la patience et la longanimité ; c'est, d'un mot, le plus doux des mots : la bonté : le bon cœur, l'esprit bon, le bon caractère, la bonne humeur.

    Puis, épanchée au dehors, la douceur brille dans le regard simple, limpide et bienveillant ; dans la parole affable, modeste et discrète ; dans le sourire aimable ; dans l'accueil ouvert et prévenant ; dans la modération du ton, de l'attitude et de la démarche ; dans la condescendance à se faire tout à tous, à écouter, à s'intéresser et à se dévouer. Rien de rude, rien de brusque, rien de dur ; pas d'empressement fébrile ; pas de signes, pas de gestes qui trahissent l'impatience devant la lenteur, l'ennui de l'importunité, la fatigue sous la surcharge ; aucune raideur, aucune hauteur, aucun dédain ; même à l'égard de ceux qui ont eu des torts, commis des offenses et fait injure, de ceux qui poursuivent l'assouvissement d'une haine ou la satisfaction d'une rivalité, pas de ressentiment, de dépit, voire de froideur.

    Dieu ! que voilà bien les traits d'une vertu peu ordinaire, toute surnaturelle, le chef d’œuvre de l'Esprit de suavité ! Ne voyez-vous pas réunies dans cette fleur exquise les nuances les plus harmonieusement mêlées de l'amour, que saint Paul énumérait ainsi, les assemblant et fondant en la douceur : "Les fruits de l'Esprit sont l'amour, la joie, la paix, la bénignité, la bonté, la patience et la longanimité, la douceur." (Gal. V, 22). S'il fallait résumer les traits constitutifs et les effets de la douceur, je dirais en deux mots : qu'être doux c'est être parfaitement bon et parfaitement patient ; c'est tout entier se donner à tous, et tout supporter de tous. »

    R.P. Albert Tesnière, Somme de la Prédication Eucharistique - Le Cœur de Jésus-Christ, Livre premier (La douceur, I), Paris, Bureau des Œuvres Eucharistiques, 1896.

    fleur_papillon_5a.jpg

  • Ouverture du consistoire extraordinaire consacré à la famille, sous la présidence du Pape François

    Ce matin les Cardinaux se sont réunis autour du Pape pour un consistoire extraordinaire, ouvert par un salut du Cardinal Doyen. Le Cardinal Sodano a d'abord indiqué que les membres du Sacré Collège qui n'ont pu se déplacer assurent le Pape et l'assemblée de leur présence spirituelle : Sur un sujet aussi important que la famille, les pasteurs de l’Église, a-t-il ajouté, "ne feront pas manquer l'aide que Paul VI attendait déjà de l'épiscopat après le Concile, qui soulignait le réconfort de leur présence, de leur prudence et de leur expérience, la sûreté de leur conseil et l'appui de leur autorité. Tout ceci ne vous fera pas défaut aujourd'hui", a-t-il assuré au Pape François. "Les Cardinaux veulent aborder avec foi et espérance une nouvelle et complexe phase de l'histoire de l'humanité".

    Le Saint-Père a ensuite pris la parole, remerciant d'abord le Seigneur pour ces journées de rencontre et de travail commun : "J’adresse la bienvenue en particulier aux confrères qui seront créés Cardinaux samedi et nous les accompagnons par la prière et l’affection fraternelle. Je remercie le Cardinal Sodano pour ses paroles.

    Durant ces jours, nous réfléchirons en particulier sur la famille, qui est la cellule fondamentale de la société humaine. Depuis le début, le Créateur a placé sa bénédiction sur l’homme et sur la femme afin qu’ils soient féconds et qu’ils se multiplient sur la terre ; et ainsi la famille représente dans le monde comme le reflet de Dieu, Un et Trine.

    Notre réflexion se souviendra toujours de la beauté de la famille et du mariage, de la grandeur de cette réalité humaine à la fois si simple et si riche, faite de joies et d’espérances, de peines et de souffrances, comme toute la vie. Nous chercherons à approfondir la théologie de la famille et la pastorale que nous devons mettre en œuvre dans les conditions actuelles. Faisons-le en profondeur et sans tomber dans la “casuistique”, parce qu’elle ferait inévitablement abaisser le niveau de notre travail. La famille aujourd’hui est dépréciée, elle est maltraitée, et ce qui nous est demandé, c’est de reconnaître combien il est beau, vrai et bon de former une famille, d’être une famille aujourd’hui ; combien c’est indispensable pour la vie du monde, pour l’avenir de l’humanité. Il nous est demandé de mettre en évidence le lumineux plan de Dieu sur la famille et d’aider les conjoints à le vivre avec joie dans leur existence, en les accompagnant dans beaucoup de difficultés, avec une pastorale intelligente, courageuse et pleine d’amour."

    En conclusion, il a tenu à remercier le Cardinal Walter Kasper pour sa précieuse contribution et son introduction aux travaux.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.2.14)

  • Messe de clôture de l'Année de la foi (ouverte le 11 octobre 2012)

    Place St Pierre à 10h30, en la solennité du Christ Roi,
    Messe de clôture de l'Année de la foi (ouverte le 11 octobre 2012)

    Exposition des reliques de Saint Pierre
    & remise par le Pape François de son exhortation Evangelii Gaudium


    Texte intégral de l'homélie sur le site internet du Vatican

    Le Pape François conclut l'Année de la Foi

    Jésus pardonne toujours et ne condamne jamais ; quand les hommes trouvent le courage de demander son
    pardon, le Seigneur ne laisse jamais une telle demande sans réponse. C’est le cœur de la réflexion que le Pape François a livrée aux fidèles ce dimanche matin, au cours de la Messe conclusive de l’Année de la Foi, sur la place Saint-Pierre. Pour la première fois, les reliques attribuées au Prince des Apôtres ont été exposées publiquement à la vénération des fidèles. Elles avaient été portées en procession avant la Messe et placée à côté de l’autel. Pendant la prière du Credo, le Souverain Pontife a pris dans les bras le reliquaire en bronze, profondément recueilli.
    Autre geste inédit : une collecte spéciale a été effectuée au profit des sinistrés des Philippines, ravagées par le typhon Ayan.

    Une homélie sous le signe de la centralité du Christ dans nos vies

    C’est une homélie pleine d’espoir que le Pape a délivré lors de cette Messe solennelle. Il tenu d’abord à rendre hommage à son initiateur, Benoît XVI « pour qui, a déclaré François, nous avons maintenant une pensée pleine d’affection et de reconnaissance. Avec cette initiative providentielle, il nous a donné la possibilité de redécouvrir la beauté de ce chemin de foi qui a débuté le jour de notre Baptême, qui nous a faits fils de Dieu et frères dans l’Église. Un chemin qui a pour objectif final la pleine rencontre avec Dieu, et au cours duquel l’Esprit Saint nous purifie, nous élève, nous sanctifie, pour nous faire entrer dans le bonheur auquel aspire notre cœur. »

    Le Pape a également adressé une salutation cordiale aux Patriarches et aux Archevêques Majeurs des Églises orientales catholiques présents à la célébration. L’occasion de témoigner sa reconnaissance à l’égard de ces communautés, qui ont confessé le nom du Christ avec une fidélité exemplaire, souvent payée fort cher. « En même temps, par leur intermédiaire, a ajouté François, je veux rejoindre avec ce geste tous les chrétiens qui vivent en Terre Sainte, en Syrie et dans tout l’Orient, afin d’obtenir pour tous le don de la paix et de la concorde. »

    Insister sur la centralité du Christ

    Les lectures bibliques qui ont été proclamées avaient comme fil conducteur la centralité du Christ. Le Christ centre de la création, du peuple et de l’histoire. Dans la deuxième Lecture, tirée de la Lettre aux Colossiens, l’Apôtre Paul nous offre une vision très profonde de la centralité de Jésus. Il nous le présente comme le Premier-né de toute la création : en lui, par lui et pour lui toutes choses furent créées. Il est le centre de toutes choses, il est le principe. Dieu lui a donné la plénitude, la totalité, pour qu’en lui toutes choses soient réconciliées (cf. 1, 12-20). Cette image nous fait comprendre que Jésus est le centre de la création ; et, par conséquent, l’attitude demandée au croyant, s’il veut être tel, est de reconnaître et d’accueillir dans sa vie cette centralité de Jésus-Christ, dans ses pensées, dans ses paroles et dans ses actions. Quand on perd ce centre, parce qu’on le substitue avec quelque chose d’autre, il n’en vient que des dommages, pour l’environnement autour de nous et pour l’homme lui-même.

    Le Christ est le centre du peuple de Dieu   

    En plus d’être le centre de la création, le Christ est le centre du peuple de Dieu. C’est ce qui nous est exposé dans la première Lecture, qui raconte le jour où les tribus d’Israël vinrent chercher David et, devant le Seigneur, lui donnèrent l’onction de roi sur Israël (cf. 2 S 5, 1-3). À travers la recherche de la figure idéale du roi, ces hommes cherchaient en réalité Dieu lui-même : un Dieu qui se fasse proche, qui accepte de devenir compagnon de route de l’homme, qui se fasse leur frère. Le Christ, descendant du roi David, est le “frère” autour duquel se constitue le peuple, qui prend soin de son peuple, de nous tous, au prix de sa vie. En lui nous sommes un, unis à lui, nous partageons un seul chemin, un seul destin.

    Le Christ est le centre de l’histoire de l’humanité et de tout homme

    Enfin, le Christ est le centre de l’histoire de l’humanité et de tout homme. C’est à lui que nous pouvons rapporter les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses dont notre vie est tissée. Lorsque Jésus est au centre, même les moments les plus sombres de notre existence s’éclairent, et il nous donne l’espérance, comme cela arrive au bon larron dans l’Évangile d’aujourd’hui. Tandis que tous les autres s’adressent à Jésus avec mépris – “Si tu es le Christ, le Roi Messie, sauve-toi toi-même en descendant de la croix !” – cet homme, qui a commis des erreurs dans sa vie, mais s’en repend, s’agrippe à Jésus crucifié en implorant : « Souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne » (Lc 23, 42). Et Jésus lui promet : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (v. 43). Jésus prononce seulement la parole du pardon, non celle de la condamnation ; et quand l’homme trouve le courage de demander ce pardon, le Seigneur ne laisse jamais tomber une telle demande.

    Source : Radio Vatican.

    C’est à la fin de cette Messe conclusive de l’Année de la Foi que le Souverain Pontife a remis son exhortation apostolique Evangelii Gaudium à un évêque letton, à un prêtre tanzanien, à un diacre australien, choisis parmi les plus jeunes à avoir été ordonnés, et à des représentants des différentes expressions de l’Église, notamment des groupes qui se sont successivement rendus à Rome en pèlerinage dans le cadre de l’Année de la Foi. Parmi eux un non-voyant qui a reçu un exemplaire audio ; deux journalistes pour bien souligner le rôle que les médias ont à jouer ; et deux artistes pour marquer la valeur de la beauté en tant que forme privilégiée de l’Évangélisation : le sculpteur japonais Etsuro Sotto qui a collaboré à la Sagrada Familia de Barcelone et une jeune peintre polonaise Anna Gulak.

    Comme le Pape François l’avait lui-même annoncé au mois de juin, ce texte est une élaboration très personnelle faite sur la base des propositions approuvées l’année dernière par les participants au Synode sur la nouvelle évangélisation. « J’aime cette idée et je suivrai ce chemin » - avait-il dit.

    Cette exhortation apostolique, qui encourage les catholiques à être missionnaires, sera rendue publique officiellement le mardi 26 novembre.

    Source : Radio Vatican.

  • Messe d'ouverture des JMJ

    Hier après-midi à Rio de Janeiro, un demi million de jeunes a assisté à la Messe d'ouverture de la XXVIIIème Journée mondiale de la jeunesse, célébrée sur la plage de Copacabana par l'Archevêque de Rio Mgr Orani Joao Tempesta. La cérémonie a débuté par la procession de la croix des JMJ et l'icône de la Vierge, puis une prière de suffrage pour les victimes d'un incendie de discothèque, des enfants vagabonds assassinés et la jeune française décédée dans un accident de bus en route vers Rio. Comme de coutume, le Pape n'y a pas pris part, mais le P. Lombardi a précisé à la presse qu'il avait suivi la Messe à la télévision, impressionné par la grande participation. A l'homélie, Mgr Tempesta a commenté le thème de cette JMJ, 'Allez et faites des disciples de toutes les nations', encourageant les jeunes à se faire missionnaires : "Cette semaine Rio devient le coeur de l'Eglise, d'une Eglise vivace et jeune. Vous êtes venus du monde entier pour partager la foi et la joie d'être disciples de vos nations. Votre enthousiasme montre le visage jeune de l'Eglise où nous devons tous conjuguer l'authenticité de la vie chrétienne avec la dimension sociale de l'Evangile... Vous êtes appelés à bâtir un monde nouveau et je suis certain que vous le ferez chez vous car ce monde a besoin de jeunes comme vous".

    Par ailleurs, le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a révélé qu'à cause du mauvais temps le Pape se rendrait demain à Aparecida en avion et non comme prévu en hélicoptère, et qu'avant d'embarquer il saluerait les jeunes argentins en la cathédrale. Le mauvais temps a également empêché le Cardinal Secrétaire d'Etat de présenter la médaille de la JMJ au pied du Christ de Corcovado. La cérémonie s'est déroulée à la résidence de Sumaré. Frappée par la Monnaie brésilienne, elle montre à l'avers le portait du Pape, au revers la croix de la cathédrale de Rio et le profil du sanctuaire d'Aparecida, et témoigne de la simplicité de gestes qui ont conquis le monde. Pour trois jours jusqu'au 26 juillet, dans 300 points de la ville comme des favellas, des plages comme des paroisses, 250 évêques venus des tous les continents donneront les catéchèses pour les participants à la JMJ : Soif d'espérance, soif de Dieu (le 24), Soyez des disciples du Christ (le 25), Soyez missionnaires et allez ! (le 26) : 133 en portugais, 50 en espagnol, 25 en anglais, 15 en italien et français, 8 en allemand, 5 en polonais, le reste en une vingtaine d'autres langues comme l'arabe, le croate, le slovène, le grec, le tchèque, le danois et le russe.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.7.13).


  • Ouverture du Congrès Ecclesial de Rome

    Hier soir en la Salle Paul VI, le Saint-Père a ouvert le Congrès ecclésial de Rome (17-19 juin), qui conclut l'année pastorale consacrée au rôle des baptisés dans l'annonce de Jésus-Christ. Le Pape François a proposé aux 15.000 participants une réflexion intitulée : "Moi, je n'ai pas honte de l'Evangile".

    Après le salut du Cardinal Vicaire Agostino Vallini et la lecture de la première épître de Paul aux romains qui aborde le thème, il a déclaré qu'une "révolution, pour vraiment modifier le cours de l'histoire, doit profondément changer le coeur de l'homme. Les révolutions ont changé les systèmes socio-politiques mais aucune n'a vraiment changé le coeur de l'homme. La vraie révolution, celle qui transforme radicalement la vie, seul Jésus l'a accomplie par sa résurrection...qui fut la plus grande mutation de l'histoire, le début d'un monde nouveau, ainsi qu'aimait à le rappeler Benoît XVI... Après avoir rencontré le Christ sur le chemin de Damas, Paul a connu cette expérience radicale et reçu le baptême. Dieu a transformé le coeur de celui qui était jusque-là un persécuteur des chrétiens. Il en a fait un apôtre, un témoin courageux de Jésus-Christ".

    "Par le sacrement pascal du baptême nous avons nous aussi été insérés dans cette mutation. Comme Paul nous pouvons avancer dans une vie nouvelle... On croit souvent que le changement des structures suffit à changer le monde, alors que la foi nous dit que seul un coeur régénéré par Dieu régénère le monde... Et c'est un coeur qui doit aimer, souffrir et se réjouir avec les autres..., qui doit s'attendrir devant les blessures de la vie et aller vers les périphéries de l'humanité. L'amour est la plus grande force de transformation de la société car il abat les murs de l'égoïsme et comble les fossés séparant les êtres. A Rome même il y a tant de personnes plongées dans la tristesse et qui tentent d'en échapper par l'alcool ou la drogue, le jeu ou le pouvoir de l'argent, ou une sexualité déréglée". Tout cela ne les porte qu'à plus de désespoir et plus de violence. "Nous qui avons la joie d'avoir découvert le Père et l'amour qu'il nous porte, ne pouvons rester amorphes devant nos frères et omettre de leur proposer l'Evangile. Nous qui connaissons Jésus...et le sens de la vie, pouvons-nous rester indifférents à une ville qui espère, même inconsciemment ?... Chrétiens et disciples du Christ nous ne pouvons rester repliés sur nous-mêmes. Nous devons nous ouvrir à l'autre, l'aider... Paul était conscient de ce que Jésus était le Sauveur de l'humanité toute entière, non seulement de quelques hommes ou d'une certaine région. L'Evangile s'adresse à tous car Dieu aime chaque être humain et veut le sauver. L'annonce de l'Evangile est avant tout destinée aux pauvres, à qui manque même du nécessaire vital. Ils sont les premiers destinataires de la Bonne Nouvelle de ce Dieu qui vient les visiter dans les gestes de charité que les disciples du Christ accomplissent en son nom. Certains pensent que le message de Jésus s'adresse à qui n'est pas culturellement préparé, parce qu'ils trouveraient dans la foi la réponse à toutes les questions de leur coeur. Contre ceci Paul affirme avec force que l'Evangile s'adresse à tous, y compris aux personnes savantes. Le savoir qui découle de la Révélation ne s'oppose pas à celui de l'homme. Il le purifie et l'élève, c'est pourquoi l'Eglise a toujours été présente dans les foyers de la culture. Soutenus par cette certitude qui vient de la Révélation ayons le courage de sortir de nous-mêmes comme de nos communautés pour aller là où les gens vivent, travaillent ou souffrent. Allons leur annoncer la miséricorde du Père qui s'est manifestée en Jésus... L'Evangile est vraiment pour tous et parler des pauvres à ce sujet ne signifie pas que nous devions tomber dans le paupérisme ou le vagabondage spirituel... Nous devons voir Jésus qui souffre dans les personnes que nous rencontrons. Et ne craignons pas d'aller vers elles. J'aime la formule 'aller vers les périphéries de l'existence' car cela recouvre toutes les formes de la pauvreté humaine, physique ou matérielle, intellectuelle" ou sentimentale. "Nous devons semer l'Evangile par le témoignage autant que par la parole... Combien est beau le passage évangélique où le berger se rend compte qu'il manque une brebis au décompte et part à sa recherche en abandonnant les 99 autres. Nous aussi, sortons au dehors à la recherche de la brebis qui manque. Nous ne sommes en vérité qu'une minorité, mais la ferveur apostolique doit nous pousser à partir au loin vers la brebis égarée. C'est une grande responsabilité pour laquelle il faut demander au Seigneur de nous accorder générosité et patience".

    "Mais rappelons-nous aussi que l'adversaire agit pour tenir les hommes séparés de Dieu. C'est pourquoi il installe la déception dans leur coeur dès que notre engagement apostolique semble ne pas avoir été récompensé. Chaque jour le Diable jette ses graines de pessimisme et d'amertume... Mais, soyons-en certains, Dieu est le plus fort... Ne nous laissons donc pas décourager face aux difficultés qui se manifestent lorsque nous parlons de Jésus et de son message. Ne pensons pas qu'à Rome la foi n'a pas d'avenir !... Paul n'avait pas honte de l'Evangile, annonce de la mort de Jésus sur la croix... De cette croix qui nous rappelle avec force que nous sommes pécheurs mais que nous sommes aimés et que Dieu a la volonté de nous sauver. Pour cela il n'a pas hésité à sacrifier son Fils. L'avantage des chrétiens est qu'ils se savent aimés de Dieu... Chaque homme a besoin de se sentir aimé tel qu'il est, parce que cela rend la vie belle et digne d'être vécue. Alors que la gratuité semble faiblir dans les relations humaines, les chrétiens annonce un Dieu ami qui ne réclame rien d'autre que d'être accueilli. Pensons donc à qui vit désespéré de n'avoir jamais rencontré quelqu'un d'attentionné, de consolateur. Pour le Crucifié, chacun de ses disciples est précieux et important. C'est pourquoi nous ne pouvons refuser d'aller là où personne ne veut aller par peur de se compromettre ou d'être mal jugé. Ne refusons pas à ces frères la miséricorde de Dieu !... Et puis il y a la gratuité. Nous avons reçu la grâce gratuitement et nous devons la rendre de même... N'ayez crainte de l'amour du Père, ni de recevoir la grâce de Jésus-Christ. Comme disait Paul, ne soyons plus sous la loi, mais sous la grâce. Ne craignons pas non plus de sortir de notre confort et de parler aux 99 restées au bercail, de dialoguer avec elles en leur disant ce que nous pensons, en leur témoignant de notre amour qui vient de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.6.13).