Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

patriarche - Page 2

  • Mardi 11 novembre 2014

    St Martin, évêque et confesseur

     Saint,Martin,évêque,Tours,confesseur,Ménas,Menne,Mena,martyr,Egypte,Saints,Valentin,Félicien,Victorin,martyrs,Ravenne,Victor,soldat,Damas,Athénodore,Mésopotamie,Véran,Vérand,moine,Vence,Lyon, Gaule,Théodore Studite,abbé,higoumène,monastère,Stoudion,Constantinople,Barthélemy,compagnon,St Nil,Grottaferrata,Tusculum,Mennas,solitaire,Samnium,Latium,Sainte,Stéphanide,Cynfran,Pays de Galles,Jean l'Aumônier,patriarche,Alexandrie,Bertuin,Berthuin,Malonne,Brabant,Bienheureux,Barthélémy de Tours,Marmoutier,Tours,Araldus,frère convers,abbaye,Isenhagen,Allemagne,Etienne de Serbie, Constantinople,Agnès de Bavière,fille,duc de Bavière,Saint-Jacques,Munich,Marine de Nagasaki,Marina d'Omura,tertiaire,martyre,Japon,Bienheureuse,Vincenza Maria Poloni,fondatrice,Vérone,Alice Kotowska,Piasnika,Wejherowo,Pologne,Vincent Eugène Bossilkov,Nicopoli,Sofia,Bulgarie,Kamen Vitchev,Pavel Djidjov,Josaphat Chichkov,Bulgarie

    Simone Martini (1284-1344), Fresque "Partage du manteau"
    Chapelle de Saint Martin, église St François d'Assise à Assise

    Calendrier liturgique

  • Jeudi 23 octobre 2014

    St Jean de Capistran

    Au calendrier traditionnel : St Antoine-Marie Claret, évêque et confesseur

    (dies natalis demain, 24 oct.)

    Calendrier liturgique

  • Jeudi 09 octobre 2014

    St Denis et comp., martyrs

    ou St Jean Léonardi, confesseur et fondateur

     Saint,Jean Léonardi,confesseur,fondateur,Denis,évêque,Rustique,Eleuthère,martyrs,Abraham,patriarche,Sainte,Sara,épouse,Deusdedit,abbé,Mont-Cassin,Latium,Domnin,Donnino,martyr,voie Claudienne,Parme,Ghislain,abbé,Mons,Hainault,Louis Bertrand,Luis Bertran,prêtre,Valence,Espagne,Saints,Andronic,Athanasie,épouse,saint légendaire,Antioche,Jérusalem,Publia,Publie,Poplia,veuve, moniale,Antioche,Syrie,Diodore,Diomède,Didyme,martyrs,Laodicée,Syrie,ermite,Tiferno,Ombrie,Théofroy,Albi,Austregilde,Aye,Aïlde,mère,St Loup,Sens,Savin,Bigorre,Gemin,religieux,San Geminiano,Italie,Olle,Cambrai,Pierre le Militaire,soldat,Mont Olympe,Bithynie,Gunther,Gonthier,Brennov,Bohême,Bernard de Rodez,abbé,monastère,Montsalvy,Rouergue,Goswin,enseignant,moine,monastère d'Anchin,diocèse,Cambrai,Bienheureux,Jean Lobedau,Prusse,Bienheureuse,Sibylle,Sybille,Sibille,moniale,abbaye d'Aywières,Brabant,Belgique,Jean de Prousse,Bithynie,Etienne l'Aveugle,prince serbe,exil,Trieste,Italie,Louis Bertrand,Luis Bertran,prêtre,Valence,Espagne,John Henry Newman,cardinal,fondateur,Saints Martyrs de Turón,Asturies,Innocent de l'Immaculée,compagnons,guerre civile espagnole,Turon,Asturies

    St Denis, martyr
    Ebrasement gauche du portail de la Vierge, façade ouest de Notre Dame de Paris
    (Source et crédit photo)

    NB : depuis l’inscription au calendrier de St Jean Léonardi en 1940, St Denis et ses compagnons ne sont plus que commémorés dans l’Église universelle.
    Mais en France, la fête de St Denis l’emporte sur celle de St Jean Léonardi.

     Saint,Jean Léonardi,confesseur,fondateur,Denis,évêque,Rustique,Eleuthère,martyrs,Abraham,patriarche,Sainte,Sara,épouse,Deusdedit,abbé,Mont-Cassin,Latium,Domnin,Donnino,martyr,voie Claudienne,Parme,Ghislain,abbé,Mons,Hainault,Louis Bertrand,Luis Bertran,prêtre,Valence,Espagne,Saints,Andronic,Athanasie,épouse,saint légendaire,Antioche,Jérusalem,Publia,Publie,Poplia,veuve, moniale,Antioche,Syrie,Diodore,Diomède,Didyme,martyrs,Laodicée,Syrie,ermite,Tiferno,Ombrie,Théofroy,Albi,Austregilde,Aye,Aïlde,mère,St Loup,Sens,Savin,Bigorre,Gemin,religieux,San Geminiano,Italie,Olle,Cambrai,Pierre le Militaire,soldat,Mont Olympe,Bithynie,Gunther,Gonthier,Brennov,Bohême,Bernard de Rodez,abbé,monastère,Montsalvy,Rouergue,Goswin,enseignant,moine,monastère d'Anchin,diocèse,Cambrai,Bienheureux,Jean Lobedau,Prusse,Bienheureuse,Sibylle,Sybille,Sibille,moniale,abbaye d'Aywières,Brabant,Belgique,Jean de Prousse,Bithynie,Etienne l'Aveugle,prince serbe,exil,Trieste,Italie,Louis Bertrand,Luis Bertran,prêtre,Valence,Espagne,John Henry Newman,cardinal,fondateur,Saints Martyrs de Turón,Asturies,Innocent de l'Immaculée,compagnons,guerre civile espagnole,Turon,Asturies

    St Jean Léonardi, confesseur
    Fondateur des Clercs réguliers de la Mère de Dieu (1574)
    (Source et crédit photo)

    Catéchèse de Benoît XVI (audience générale du 7 octobre 2009) sur St Jean Léonardi

     Calendrier liturgique

  • Le Pape en Turquie ?

    saint_andre_icone.jpgDes rumeurs avancent l’annonce imminente d’un déplacement papal en Turquie dans les derniers jours du mois de novembre. Resterait encore à recevoir une invitation en bonne et due forme d’Ankara.

    La date choisie serait emblématique, puisqu’il devrait s’agir du 30 novembre, jour de fête de saint André, l’apôtre fondateur de l’Église d’Orient.

    Lors du vol en provenance de Rio, le 28 juillet 2013, le Pape avait mentionné son intention de se rendre en Turquie. L’annonce officielle du déplacement n’a toutefois pas encore été rendue publique, le Saint-Siège mentionnant simplement que ce déplacement est actuellement « à l’étude ». Le voyage aurait pour étapes Istanbul, Ankara et Izmir.

    Bartholomeos, interlocuteur privilégié

    Le patriarche Bartholomeos apparaît désormais comme l’interlocuteur orthodoxe privilégié du Vatican. Présent lors de l’intronisation du Pape François, Bartholomeos a retrouvé celui-ci en mai au Saint-Sépulcre et en juin au Vatican.

    Le choix de la Turquie en ces périodes marquées de conflits religieux est loin d’être anodin, aux portes de l’Irak ensanglantée et de la Syrie en guerre. Une autre difficulté majeure d’un tel déplacement demeure l’évocation du génocide arménien, dont approche le centenaire. On sait le Pape François sensible à cette question évoquée avec le patriarche arménien Aram Ier Kechichian en juin dernier.

    Des déplacements courts et denses

    Au programme des déplacements annoncés figurent un voyage en Albanie, le 21 septembre, le Sri Lanka et les Philippines, à la mi-janvier 2015, puis au Mexique et aux États-Unis, fin septembre 2015, sans oublier un probable voyage en Espagne. Un agenda pour le moins étoffé.

    A. T. (avec la Croix)

    Source : InfoCatho.be.

  • Vendredi 05 septembre 2014

    St Laurent Justinien, évêque et confesseur

     Saint,Laurent Justinien,évêque,patriarche,Venise,confesseur,Bienheureux,Victorin,Amiterme,martyr,Rome,Saints,Urbain,Théodore,Ménédème,compagnons,martyrs,Constantinople,Bithynie,Herculan,soldat,Porto,Quinct,Quinte,Arconce,Donat,Quinctius,Arcontius,Donatus,Capoue,Campanie,Italie,Romule,Eudoxe,Zénon,Macaire,Mélitène,Arménie,Bertin,abbé,monastère,Sithiu,Saint-Omer,diocèse,Thérouanne,Flandre,Sainte,Obdulie,vierge,Tolède,Espagne,Taurin,Gascogne,Auch,Charbel,Syrien,Antioche,Acontius,Nonnus,Herculan,Taurin,Porto Romano,Raïssa,martyre,Alexandrie,Abda,Hormizd,Perse,Liban,Gennebaud,Laon,Anséric,Ansaric,Soissons,Alpert de Cessima,Butrio,Tortona,Piémont,Jean le Bon,île Marie,Mljet,Dalmatie,Croatie,Gentil de Matelica,frère mineur,Perse,Guillaume,William,Brown,Ripon,Angleterre,Athanase,Eglise Orthodoxe,Florent Dumontet,prêtre,île Madame,Pierre Nguyen Van Tu,Joseph Hoang Luong Canh,Ninh Tai,Tonkin,Jean-Joseph Lataste,fondateur,Besançon,Bienheureuse,Teresa de Calcutta,fondatrice,Calcutta,Inde

    Calendrier liturgique

  • Lundi 1er septembre 2014

    St Gilles, abbé

     Saint,Gilles,Aegidius,ermite,abbé,Narbonne,Septimanie,12 Sts Martyrs,Donat,Félix,martyrs,Sentiano,la Pouille,Saints,Josué,patriarche,Gédéon,Palestine,Sainte,Anne la Prophétesse,Jérusalem,Prisque,Prisco,martyr,Capoue,Campanie,Térentien,évêque,Todi,Ombrie,Ammon,diacre,40 vierges,Héraclée,Thrace,Vincent,Sentes,Xaintes,frère,Loetus,Laetus,Liède,diocèse,Aire,Dax,Rieul,martyr,Populonia,Piombino,Toscane,Bienheureux,Loup,Leu,confesseur,Sens,Sinice,Sixte,Reims,Gaule,Victeur,Victor,Le Mans,Gaule,Constance,Costanzo,Aquin,Latium,Vérène,vierge,Zurzach,Rhin,canton,Argovie,Suisse,Ambrosinien,Arménie,Dijon,Nivard,Reims,Amédée,Lausanne,Suisse,Bienheureuse,Julienne de Collalto,abbesse,fondatrice,abbaye,Saint-Blaise,Catalde,Venise,Douceline,mystique,soin des malades,Marseille,Fréjus-Toulon,Jeanne Soderini,Florence,Toscane,Thérèse-Marguerite Redi,Teresa Margherita del Sacro Cuore,religieuse,Christin,Alphonse,Pierre,Marie-Carmen,16 martyrs,guerre civile espagnole,Vénérable,Marie-Josephte du Sacré Cœur,Marie-Josephte Fitzbach,veuve,Servantes du Coeur Immaculé de Marie,Maria Giuseppa Scandola,missionnaire

    Charlemagne rencontre St Gilles
    La légende de saint Gilles d’après Guillaume de Berneville

  • Jeudi 28 août 2014

    St Augustin, évêque, confesseur et docteur de l’Église

     Saint,Augustin,évêque,confesseur,docteur de l’Eglise,Hermès,martyr,Rome,Saints,Septimin,Janvier,Félix,martyrs,Venosa,la Pouille,Julien,soldat,Brioude,Auvergne,Pélage,Pelay,Constance,Germanie,Fortunat,Caïus,Anthès,Salerne,Alexandre,patriarche,Constantinople,Vivien,Saintes,Gaule,Moïse l'Ethiopien,anachorète,Egypte,Restitut,Carthage,Vicinius,Vicine,Sarsina,Romagne,Sainte,Sousannik,martyre,Géorgie,Eglise d'Arménie,Luan,Elouan,moine,Irlande,Ermel,Ermelius,Givet,Ardennes,Florence,Carthagène,Florentine,vierge,Séville,Andalousie,Bienheureuse,Linda,Adelinde,Adelinda,veuve,religieuse,monastère,Buchau,Souabe,Sabas de Pskov,moine,Bienheureux,Guillaume Dean,compagnons,Angleterre,Edmond Arrowsmith,prêtre,Lancaster,Juniper,Michel Serra,Monterey,Californie,Charles-Arnaud Hanus,île Madame,Joaquina,Joachima,de Vedruna de Mas,veuve,fondatrice,Barcelone,Catalogne,Jean-Baptiste Faubel Cano,Arthur Ros Montalt,Aurèle,Joseph Ample Alcaide,guerre civile espagnole,Alphonse-Marie du Saint-Esprit,Joseph Mazurek,Nawojowa Gora,Pologne

    Calendrier liturgique

  • Irak : pour Mgr Sako, la position américaine est décevante

    Irak,lettre ouverte,Mgr Sako,patriarche,chaldéens,Babylone,intervention,position,américaine,déceptionPublication d'une lettre ouverte dimanche 10 août par Mgr Louis Raphaël Sako. Le Patriarche de Babylone des chaldéens fait le point sur la « terrible » situation humanitaire des chrétiens. Il se désole du fait que les Américains se contentent de protéger Erbil.

    70.000 déplacés chrétiens, ainsi que des membres d’autres minorités se sont réfugiés à Ankawa qui compte 25.000 chrétiens. « Les familles qui ont trouvé abris dans les églises ou les écoles sont dans des conditions plutôt bonnes, mais celles qui dorment dans la rue ou dans des parcs sont dans des conditions déplorables ». A Dohuk, le nombre de chrétiens a atteint plus de 60.000 personnes et la situation est « pire » qu’à Erbil.

    Il y a aussi des familles qui ont trouvé refuge à Kirkouk et Sulaymaniyah, certaines sont même arrivées aussi loin que Bagdad.

    Manque de coordination humanitaire

    Dans sa lettre ouverte publiée sur le site du patriarcat, Mgr Louis Raphaël Sako commence par faire le point sur la situation humanitaire de ses fidèles. Tandis que les militants de l’État islamique avance, l’aide humanitaire vient à manquer. « La mort et la maladie frappent les enfants et les personnes âgées parmi les milliers de familles qui se sont réfugiés partout dans la région du Kurdistan ».

    Les besoins humanitaires vont croissants : maisons, nourriture, eau, médecine et argent. Selon le patriarche, « le manque de coordination internationale ralentit et limite la mise en œuvre d’une assistance efficace à ces milliers de gens qui attendent un soutien immédiat ». Les églises, dit-il, offrent tout ce qu’elles peuvent.

    Dans les villages chrétiens situés entre Mossoul et la région du Kurdistan, les églises sont « vides et désacralisées ». Cinq évêques sont hors de leur évêché, rapporte Mgr Sako, les prêtres et religieuses ont quitté leur missions et les institutions ont tout laisser derrière elles, les familles ont fui avec leur enfants, mais abandonnant tout le reste. « Le niveau du désastre est extrême ».

    Pour Mgr Sako, protéger Erbil n’est pas suffisant

     « La position du président américain Obama de n'apporter une assistance militaire que pour protéger Erbil est décevante ». Les discussions sur une partition de l’Irak sont « terrifiantes ». Les Américains « ne vont pas attaquer les positions de l’état islamique à Mossoul et dans la plaine de Ninive », poursuit le patriarche. Ils « n’envisagent pas une solution rapide pour donner de l’espoir ». Attendre que les forces de sécurités irakiennes combattent avec les Peshmergas contre les militants de l’État islamique est « déprimante ». Le président de la région du Kurdistan a dit que les troupes kurdes combattent avec « un état terroriste, pas des groupes mineurs » ! Alors que le pays est à feu et à sang, les politiciens à Bagdad se battent pour le pouvoir.

    A la fin, peut-être, Mossoul ne sera pas libérée ni les villages de la plaine de Ninive.

    Le patriarche chaldéen se désole du fait qu’il n’y ait en outre aucune « stratégie pour assécher la source de pouvoir et de ressources de ces terroristes islamiques ». Aujourd’hui, rappelle-t-il, l’État islamique contrôle la ville pétrolière de Zumar, les champs pétroliers de Ain Zalah et Batma, et en Syrie, d’Al-Raqqa et Deir ez-Zor. Ils ont en outre été rejoints par des combattants extrémistes islamiques venant de plusieurs pays du monde.

    Quel choix ont ces réfugiés, s'interroge Mgr Sako

    La migration : où ? Ont-ils assez de documents et d’argent ?
    Rester : dans les écoles ou dans les camps de réfugiés, en attendant que l’été s’achève et que l’hiver arrive ? Les écoles rouvriront-elles ? Leurs enfants iront-ils à l’école élémentaire, primaire, au collège ou à l’université ? Seront-ils les bienvenus dans les écoles d’Erbil de Duhok et de Sulaymaniyah ? Quel futur pour les propriétés, les biens ou le travail des ces milliers de personnes innocentes qui ont dû fuir dans la nuit, par la force, leurs chers villages ?

    « Ce sont des questions qui doivent affliger de la peine dans les consciences de chacun et de chaque organisation, afin que quelque chose soit fait pour sauver ces personnes qui ont leur histoire sur cette terre depuis leurs origines. »

    Source : Radio Vatican.

  • Irak : SOS de Mgr Sako, patriarche des chaldéens

    Irak,SOS,Mgr,Sako,patriarche,chaldéens,Qaraqosh,etat islamique,aide,catastrophe,Kurdistan« Nous espérons qu’il n’est pas trop tard ». C’est par ces mots que Mgr Sako, patriarche des Chaldéens, conclut son appel au secours à la communauté internationale après la prise de Qaraqosh par l’EI. Nous publions ci-dessous l’intégralité du communiqué de Mgr Sako envoyé à l’AED ce matin, 7 août 2014.

    SOS : Appel du Patriarcat Chaldéens pour une aide d’urgence

    Les militants de l’État islamique ont attaqué au mortier la plupart des villages de la plaine de Ninive durant la nuit du 6 au 7 août. Ils contrôlent désormais la zone. Environ 100.000 chrétiens, horrifiés et paniqués, ont fui leurs villages et leurs maisons sans rien emporter d’autres que leurs vêtements. En exode, vivant une réelle via crucis, les chrétiens se dirigent à pied, dans la chaleur brulante de l’été, vers les villes kurdes d’Erbil, de Dubok et de Soulaymiyia. Parmi eux, des personnes malades, âgées, des enfants et des femmes enceintes. Ils font face à une catastrophe humaine et à un véritable risque de génocide. Ils ont besoin d’eau, de nourriture et d’abris.

    Concernant les églises et ses biens dans les villages désormais occupés par les militants d’ISIS, nous avons des témoignages de destructions et de profanations. Des vieux manuscrits et des documents (1500) ont été brûlés.

    Il est évident pour tous que le gouvernement central est  incapable de maintenir l’ordre et la loi dans cette partie de l’Irak. Il existe aussi des doutes sur la capacité de la Région du Kurdistan de défendre seule l’avance acharnée des djihadistes. Il y a clairement un manque de coopération entre le gouvernement central et le gouvernement de la région autonome du Kurdistan. Ce « vide » est profitable pour ISIS (l’Etat Islamique ndlr) pour imposer sa loi et sa terreur. Il y a un besoin d’un soutien international et d’une armée professionnelle et bien équipée. La situation va de mal en pis.

    Nous lançons avec tristesse et douleur un appel à toutes les consciences, à toutes les personnes de bonne volonté, aux Nations-Unies, à l’Union européenne pour sauver ces personnes innocentes de la mort. Nous espérons qu’il n’est pas trop tard.

    + Louis Raphaël Sako,
    Patriarche de Babylone des Chaldéens
    Président de l’Assemblée des évêques catholiques d’Irak,
    Bagdad, Irak, le 07 août 2014.

    Ici l’original du communiqué en anglais

    Source : Aide à l’Église en Détresse (AED)

  • 6 août : journée mondiale de la prière pour la paix en Irak lancée par Mgr Sako, patriarche des chaldéens, et l’AED

    Communiqué de Presse,
    Mareil-Marly, 31 juillet 2014,

     L’AED, avec le patriarche des chaldéens Mgr Louis Raphaël Sako, lance une

     journée mondiale de prière pour la paix en Irak

     le 6 août 2014, en la fête de la Transfiguration

    L’Aide à l’Église en Détresse, avec le patriarche des chaldéens Louis Raphaël Sako, convie les habitants du monde entier à une journée de prière pour la paix en Irak le mardi 6 août prochain, en la fête de la Transfiguration. L’œuvre internationale en appelle à tous les « hommes de bonne volonté » pour « unir nos voix et nos cœurs devant le Seigneur afin d’implorer la paix », selon les mots de Mgr Sako adressés à l’AED.

    L’idée de cette initiative est née de l’appel du Saint-Père exhortant à mettre un terme à la violence en Irak, explique le président international de l’AED Johannes Heereman : « Dimanche dernier, à l’Angélus, le Pape François a lancé un appel à l’humanité entière ‘Arrêtez-vous, s’il vous plaît ! Je vous le demande de tout mon cœur. Le moment est venu de s’arrêter. Arrêtez-vous, s’il vous plaît !’ Cet appel pressant nous a incités à nous adresser non seulement aux chrétiens, mais aussi aux fidèles d’autres religions, à commencer par les différentes communautés musulmanes qui, à l’heure actuelle, souffrent particulièrement elles aussi des conséquences de la guerre, pour les convier à une prière de paix qui englobe la terre entière. Face à des souffrances telles que celles auxquelles nous devons assister en Irak, il est temps de nous unir à la souffrance de nos frères et sœurs et de montrer au monde que nous ne les avons pas oubliés ».

    Sa Béatitude Louis Raphaël Sako, patriarche de Babylone des chaldéens qui a rédigé la prière destinée à cette journée (voir ci-dessous), précise : « La fête de la Transfiguration est une fête de la métamorphose des cœurs et de l’esprit dans la rencontre avec la lumière de l’amour de Dieu pour l’humanité. Puisse la lumière du Thabor, grâce à notre proximité, emplir de réconfort et d’espoir les cœurs de tous ceux qui souffrent. Puisse le message du Thabor, par nos prières, inciter les dirigeants du pays à sacrifier leurs intérêts personnels à l’intérêt général. »

     

    Prière pour la journée mondiale de la paix en Irak le 6 août 2014

    A réciter, pour ceux qui le peuvent, à midi, heure de l’Angelus,
    en demandant l’intercession de la Vierge Marie Consolatrice

    refugiee_irakienne_AED.jpgSeigneur,
    La situation critique de notre pays est profonde
    Et la souffrance des chrétiens est pesante et nous effare,
    C’est pourquoi nous Te demandons, Seigneur
    D’épargner nos vies,
    De nous accorder la patience et le courage
    Pour que nous puissions continuer à témoigner
    De nos valeurs chrétiennes avec confiance et espoir.

    Seigneur, la paix est le fondement de toute vie ;
    Donne-nous la paix et la stabilité
    Pour que nous puissions vivre sans peur, sans anxiété,
    Avec dignité et joie.

    Que la gloire soit éternellement Tienne.

    † Louis Raphael I Sako
    Patriarche des chaldéens
    le 30 juillet 2014

     Retrouvez ci-dessous l’intégralité du message du patriarche Sako (ici l’original en anglais)

     Message de Mgr Louis Raphael I Sako, patriarche des catholiques chaldéens

    « Dans le cœur de chaque homme et de chaque femme habite le désir d’une vie pleine, à laquelle appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser. » (Pape François, Journée Mondiale de la Paix 2014). Ce sentiment de fraternité et de solidarité est ce dont l’Irak a  besoin aujourd’hui  afin d’aider notre nation tourmentée à surmonter la crise actuelle qui a plongé des milliers d’innocents dans une profonde  détresse, d’horribles souffrances et d’insurmontables privations.

    Tout en remerciant la Fondation Pontificale internationale Aide à l’Eglise en Détresse, pour l’initiative d’une journée mondiale de prière le 6 août 2014, en la fête de la Transfiguration, avec tous les chrétiens d’Irak je m’unis à tous ceux qui tendent leurs mains vers le Seigneur pour implorer la paix en Irak. « De même, je vous le dis en vérité,  si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père qui est dans les cieux.» (Mt 18 ; 19). Unissons nos voix et nos cœurs devant Dieu pour la paix.

    Sako_Mossoul_AED.jpgLa fête de la Transfiguration est une fête de la transformation des cœurs et des esprits à la rencontre de la lumière de l’amour de Dieu pour l’humanité. Puisse  la lumière du Thabor, par notre proximité, remplir  le cœur de tous ceux qui souffrent, de consolation et d’espoir. Puisse le message du Thabor, par nos prières, inspirer les dirigeants de ce pays à sacrifier leur intérêt personnel pour le bien commun et le bonheur de tous.

    † Louis Raphael I Sako, patriarche des chaldéens, le 30 juillet 2014.

     Source : Aide à l'Eglise en détresse (AED)

  • Message vidéo du cardinal Barbarin, avant son départ en Irak

    Le cardinal Barbarin, Mgr Dubost et Mgr Gollnisch seront, du 28 juillet au 1er août prochain, émissaires de l’Eglise catholique en France auprès des chrétiens d’Irak, accueillis par le patriarche chaldéen Louis-Raphaël Sako.

    Vidéo réalisée en partenariat avec KTO, disponible sur la web TV / Lyon fourvière.

  • Vendredi 11 juillet 2014

    Calendrier liturgique

    St Benoît, Père des moines d’Occident / Fête en Europe

    (translation des reliques - dies natalis le 21 mars)

     saint,benoît,patron de l'europe,patriarche,moines d'occident,pie 1er,pape,martyr,rome,jean,évêque,bergame,cindée,prêtre,sida,pamphylie,abonde,abondino,cordoue,espagne,saints,janvier,pélagie,martyrs,nicopolis,arménie,sidroine,sidronius,cydroine,citroine,sens,auxerrois,marcien,iconium,lycaonie,konya,turquie,savin,cyprien,abbé,brescia,confesseur,poitou,fabricien,sainte,marcienne,vierge,martyre

    Catéchèse de Benoît XVI sur St Benoît de Nursie (Audience générale du 9 avril 2008)

  • Lundi 07 juillet 2014

    Calendrier liturgique

  • Irak : « Nous perdons notre communauté » - Cri d'alarme de Mgr Sako

    Le 1 juillet 2014

    Le Patriarche de Babylone des chaldéens, Louis Raphaël Ier Sako,  exprime son inquiétude quant à l’avenir de la communauté chrétienne en Irak, pays qui selon lui risque fort d’être divisé en trois zones. Mgr Sako répondait à une interview menée par l’AED ce 28 juin à Ankawa, près d’Erbil, en Irak.

    Selon le patriarche de l’Église chaldéenne catholique, l’émigration des chrétiens d’Irak s’amplifiera encore. Sa Béatitude Louis Raphaël Ier Sako l’a réaffirmé samedi 28 juin lors d’une l’interview à l’AED: « lors de mon récent séjour en Turquie, dix familles chrétiennes originaires de Mossoul venaient juste d’arriver là. Et en une seule semaine, vingt familles ont quitté Alqosh, une localité majoritairement chrétienne non loin de Mossoul. C’est extrêmement préoccupant. Nous perdons notre communauté. Si la vie chrétienne en Irak s’arrête d’exister, notre histoire sera interrompue. »

    La désintégration de l’Irak semble inévitable

    Pour ce chef de l’Église chaldéenne catholique unie à Rome, l’avenir des chrétiens en Irak est menacé : « Dans dix ans, il restera peut-être 50 000 chrétiens en Irak. Avant 2003, nous étions environ 1,2 million. En l’espace de dix ans, notre chiffre a chuté à quelque 400 000 à 500 000 fidèles. Mais nous ne disposons pas de chiffres exacts. » La désintégration de l’Irak semble toute aussi inévitable au patriarche chaldéen résidant à Bagdad : « Peut-être qu’il existera une unité symbolique, et que le nom de l’Irak perdurera. Mais de fait, nous serons en présence de trois zones indépendantes avec leurs propres budgets et leurs propres armées. » Tout comme les autres évêques, Mgr Sako pense que la situation empirera encore plus. « L’Irak est actuellement fragmenté en trois zones, respectivement sunnite, kurde et chiite. De toute manière, les Kurdes bénéficient déjà de l’autonomie, les chiites quasiment aussi. À présent, c’est au tour des sunnites. L’Irak sera donc divisé. »

    Quelle place pour les chrétiens dans une Irak divisée ?

    Pour S.B. Louis Raphaël Ier Sako, les conséquences de cette désintégration de l’État irakien sur la communauté chrétienne du pays ne peuvent pas encore être prévues avec précision. « Franchement, à l’heure actuelle, nous autre évêques sommes quelque peu perplexes. Ce sera peut-être au Kurdistan que pourrait se dessiner un avenir. De fait, de nombreux chrétiens y vivent déjà. Mais il y en a encore beaucoup à Bagdad, certains vivent aussi à Basra, dans le sud chiite. Nous devons attendre de voir comment la situation évoluera. »

    Regard critique sur les États Occidentaux

    Mgr Sako a sévèrement critiqué l’attitude des États occidentaux : « Le football les  intéresse beaucoup plus que la situation ici ou en Syrie. La politique occidentale ne poursuit que des intérêts économiques. La communauté internationale devrait faire pression sur les politiciens irakiens afin qu’ils trouvent une solution politique et constituent un gouvernement de l’unité nationale. » Toutefois, le patriarche rejette une intervention militaire des États-Unis : « Les Américains sont venus ici et ils ont commis beaucoup d’erreurs. C’est à cause d’eux que la situation se présente telle quelle aujourd’hui. Pourquoi remplacer un régime par une situation pire encore ? C’est ce qui est arrivé après 2003. »

    « L’EIIL : un danger pour tout le monde »

    Pour Mgr Sako, l’organisation terroriste sunnite de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) constitue un danger menaçant le monde bien au-delà de l’Irak. « L’EIIL veut fonder un État islamique avec des puits de pétrole pour islamiser le monde. Je pense que c’est un danger pour tout le monde. » Le patriarche n’exclut toutefois pas d’issue politique pour sortir de la crise actuelle : « Cette possibilité existera dès l’instant où l’Occident et nos voisins tels que l’Iran, la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite le voudront. »

    Source : AED (Aide à l’Église en Détresse).

  • Rappel : L’appel du cardinal Barbarin pour les chrétiens d’Irak

    Retrouvez ci-dessous le texte intégral de la tribune du cardinal Philippe Barbarin parue le jeudi 26 juin 2014, dans le journal Le Figaro.

    Les mots semblent impuissants devant la tragédie des chrétiens d’Orient. En Irak, les informations parfois contradictoires qui nous parviennent témoignent du chaos et de l’angoisse de nos frères. Mardi soir, j’ai reçu l’appel du Patriarche des Chaldéens, Louis-Raphaël Ier Sako, que j’avais eu la joie d’accueillir à Lyon en mars. Il est actuellement en synode avec une vingtaine d’évêques de la région. Il me dit que la situation est effrayante, mais que des menaces beaucoup plus graves sont encore à venir. L’éradication des minorités religieuses n’est hélas pas un dommage collatéral de la folle stratégie des assassins : c’est leur but affiché.

    En France, il faut bien le dire, la situation des chrétiens d’Irak n’est pas un grand générateur d’émotions. Comment expliquer que, jusque dans nos paroisses, nous ne portions pas davantage le souci de nos frères d’Orient ? Plusieurs raisons l’expliquent sans doute. La presse est le reflet des consciences de notre pays : les chrétiens de là-bas sont considérés comme un problème étranger. Il y a sans doute aussi une espèce de fatalisme : la région est en proie à des secousses meurtrières depuis si longtemps que tous, nous nous habituons à l’inacceptable.

    Le fait qu’ici, en Occident, les religions soient officiellement respectées mais aussi fréquemment suspectées, n’arrange rien. La situation des chrétiens persécutés dans le monde ne provoque souvent chez nos politiques qu’une compassion polie, tardive et peu suivie d’effets. Asia Bibi entame sa 4e année de détention préventive dans une prison pakistanaise de haute sécurité sans que cela n’empêche grand-monde de dormir ; ces dernières semaines, Meriam Yahia Ibrahim Ishag a accouché dans les prisons soudanaises, enchaînée pour allaiter son petit dans le couloir de la mort ; la pression américaine a permis une libération... de quelques heures, puisqu’elle a de nouveau été arrêtée. Là encore, il a manqué de grandes voix françaises pour s’y opposer simplement, fortement, fermement.

    Le réflexe communautaire d’un groupe humain l’invite à défendre ses membres. Que les chrétiens aient reçu la vocation d’aimer tout homme sans distinction de race, de culture ou de religion est un enseignement directement issu de l’Évangile. Mais, de grâce ! que cela ne nous fasse pas fermer les yeux sur les malheurs de nos frères les plus proches.

    En 1794, l’un des plus grands massacres de prêtres de notre histoire s’est déroulé à Rochefort. 829 prêtres réfractaires y ont été déportés par le Comité de Salut public ; sur les 829, seuls 274 survécurent : ils firent le serment de ne jamais parler de l’horreur qu’ils avaient vécue, pour permettre à la France de se relever. Aujourd’hui, la ville de Qaraqosh, dans la plaine de Ninive, est devenue sous l’afflux des réfugiés la plus grande ville chrétienne d’Irak. Entendez-vous le cri qui monte ? C’est celui d’un camp de réfugiés. Qaraqosh n’est pas Rochefort, car le massacre est en cours. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas rester silencieux.

    Le Patriarche me disait hier qu’une partition du pays serait préférable à une guerre civile qui tue d’abord les innocents. Si seulement la communauté internationale pouvait aider à trouver une solution… Mais n’attendons pas tout des États et de leur diplomatie. Agissons ici et maintenant, comme le pape nous y a appelés.

    Lorsque Jean-Paul II m’a accueilli dans le collège des cardinaux, il a insisté sur le sens de la pourpre cardinalice : c’est le rappel du sang des martyrs. C’est pourquoi j’appelle aujourd’hui les chrétiens d’ici à faire monter vers le ciel une prière fervente pour nos frères d’Orient. Je les invite à cultiver la conscience de cette fraternité qui nous lie par-delà les kilomètres et les siècles. Je veux leur redire les paroles du Patriarche : « Ce qui nous manque le plus, c’est votre proximité, votre solidarité. Nous voulons avoir la certitude que nous ne sommes pas oubliés ! »

    Je propose d’encourager les associations œuvrant actuellement dans la plaine de Ninive. Je supplie les chrétiens d’ici et tous les hommes et femmes de bonne volonté qui travaillent dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’alimentation, de l’aide d’urgence de venir en aide aux survivants. J’ai le désir de lancer un jumelage entre notre diocèse et l’un de ceux qui en a le plus besoin. Je suggère qu’un pourcentage des quêtes de nos paroisses qui le souhaitent soit versé durant l’année qui vient pour le soulagement de la détresse de nos frères d’Irak. J’invite tous les chrétiens à rester éveillés et attentifs, à être les veilleurs de leurs frères.

    Que les héritiers de saint Pothin deviennent les frères de ceux de saint Thomas, apôtre de l’Orient. Comme l’a dit le pape François, nous sommes face à un œcuménisme de sang : ce ne sont pas des catholiques, des protestants, des orthodoxes que l’on martyrise : ce sont des chrétiens. Il est d’ailleurs à craindre que les persécutions ne s’arrêteront pas aux chrétiens. Il faut dès aujourd’hui que la ville de Qaraqosh devienne un sanctuaire pour tous les belligérants, et un havre de paix pour les populations civiles qui, par milliers et de toutes les confessions, y affluent. Car ce sont des hommes que l’on tue, dans le silence, entre deux ola d’un stade de foot brésilien.

    Le Patriarche me l’a dit : « Nous gardons espoir, mais comme vous le savez, l’espoir est fragile. » Et si leur espoir était aussi entre nos mains ? Le pape François le rappelle : « Les chrétiens persécutés pour leur foi sont si nombreux ! Jésus est avec eux. Nous aussi. » Nous aussi !

    Philippe card. Barbarin
    Archevêque de Lyon

    Source : Église catholique à Lyon - Le Figaro, édition du jeudi 26 juin 2014.

  • Samedi 14 juin 2014

    Calendrier liturgique

    (Au calendrier traditionnel : Samedi des Quatre-Temps de Pentecôte)

  • Vendredi 13 juin 2014

    St Antoine de Padoue, prêtre, confesseur et docteur de l'Eglise

     Vendredi des Quatre-Temps,Pentecôte,Saint,Antoine de Padoue,prêtre,confesseur,docteur de l'Eglise,Sainte,Félicula,vierge,martyre,Rome,Céthée,Pérégrin,évêque,Amiterno,Abruzzes,Fandile,Fandila,moine,Cordoue,Espagne,Saints,Fortunat,Lucien,martyrs,Afrique,Aquiline,jeune vierge,martyre,Byblos,Phénicie,Tryphille,Leucosie,Chypre,Achillas,patriarche,Alexandrie,Euloge,Rambert,Ragnobert,laïc,Bugey,Psalmode,Psalmodius,Psalmet,Saumay,Sauman,ermite,Limousin,Aventin,,vallée,Larboust,Pyrénées,Gérard de Clairvaux,cistercien,frère,St Bernard,Bourgogne,Andronic de Moscou,Sabas,Augustin Phan Viet Huy,Nicolas Bui Viet Thé,soldats,Hué,Annam,Vietnam,Bienheureuse,Marie-Anne Biernacka,Naumowicze,Grodno,Pologne

    Du 13 au 15 juin, la paroisse de Cuges-les-Pins (13780) fête son saint patron avec un pèlerinage. Au programme le 15 juin, à 10h00, sera célébrée la Grand Messe solennelle avec trompette et orgue, suivie de la procession dans le village avec la relique de St Antoine ; l'après-midi à 15h00 célébration des Vêpres, procession vers la chapelle de Saint Antoine et bénédiction des pèlerins et du village avec le Saint-Sacrement.
     
  • En fin d’après-midi dans les jardins du Vatican, invocation pour la paix autour du Pape François

    Le Président palestinien Mahmud Abbas et le Président israélien Shimon Peres sont les hôtes du Pape François ce dimanche après-midi, en présence du Patriarche Bartholomée, afin de prier pour solliciter de Dieu le don de la paix.

    Une invocation pour la paix, et non une prière interreligieuse
    Une précision d’importance pour commencer : cette invocation pour la paix n’est pas une prière interreligieuse, ni une liturgie. C’est la prière de deux peuples, israélien et palestinien, peuples composés de juifs, chrétiens et musulmans. Pour résumer, « on ne prie pas ensemble, on se retrouve ensemble pour prier », selon les mots du père Pizzaballa. Le but est de poser un geste fort, d’interpeller les opinions publiques. Cette prière se veut être une pause dans ce conflit israélo-palestinien, une respiration qui invite à lever les yeux, à aller au-delà du politique, à créer à nouveau un désir de paix.

    Comment se déroulera l'évènement ?
    Plus concrètement, comment cette rencontre se déroulera-t-elle ? Par l’arrivée des chefs d’État d’abord. Shimon Peres arrivera le premier au Vatican vers 18h15, suivi un quart d'heure plus tard par Mahmoud Abbas, qui arrivera d’Égypte. Ils seront accueillis, à la Maison Ste Marthe, par le Pape qui s’entretiendra un court instant avec chacun. Ils seront ensuite rejoints par le Patriarche de Constantinople Bartholomée, et tous les 4 iront ensuite au lieu prévu pour la prière, un pré triangulaire, au cœur des jardins du Vatican, entre l’Académie pontificale des Sciences Sociales et les Musées du Vatican.
    Les représentants des trois religions, - dans l’ordre, juive, chrétienne, et musulmane - auront ensuite un temps de prière distinct, pendant lequel ils prieront sur chacun des trois thèmes retenus d'un commun accord : celui de la « création » qui les rend tous frères, celui du « pardon », où ils se reconnaissent pécheurs, et celui, proprement dit de « invocation pour la paix »… Les prières seront en hébreu pour les Juifs, en italien, arabe et anglais pour les chrétiens, et arabe pour les musulmans.

    Un olivier sera planté, arbre de paix
    Ensuite, le Pape, Shimon Peres et Mahmoud Abbas feront chacun leur propre invocation pour la paix. La rencontre se conclura par des gestes symboliques de paix : les trois hommes devraient se serrer la main, et planteront un olivier, avant de se retirer pour un entretien privé.
    La composition des délégations israéliennes et palestiniennes n’a pas été révélée. Elles devraient être composées de 15 à 20 personnes, représentant les religions présentes dans chaque pays. « Chaque délégation a choisi ses textes, a précisé le père Pizzaballa. Tous savent tout de tous : il y a une transparence absolue sur les prières, et pas de surprises attendues ».

    Sources : News.va et aleteia

    Lors de la prière du Regina Cœli ce dimanche midi, le Pape François a remercié tous ceux qui dans le monde entier s'uniront à leur prière et qui prient pour cette rencontre.

    Mahmoud Abbas, Shimon Peres et le Pape François : trois supplications pour la paix

    La rencontre s'est déroulée en trois phases, auxquelles a fait suite une conclusion. Dans l'ordre chronologique la communauté religieuse juive a commencé, ensuite la communauté chrétienne et enfin la communauté musulmane. La première phase a été celle de la louange à Dieu pour le don de la création et pour nous avoir créés membres d'une seule famille humaine. La deuxième phase a été une demande de pardon à Dieu de ne pas agir comme des frères et sœurs, et pour les péchés contre Dieu et contre le prochain. Dans la troisième phase, a été invoqué de Dieu le don de la paix en Terre sainte et notre conversion en constructeurs de paix. Chacune des phases était accompagnée d'un bref interlude musical. Une méditation musicale plus prolongée a ponctué chacune de trois parties principales. À la fin, avant d'échanger un vigoureux serrement de mains et avant de planter un petit olivier comme signe du désir commun de paix entre le peuple palestinien et le peuple israélien, ont pris la parole le Saint-Père, le Président Shimon Peres et le Président Mahmud Abbas :

    Messieurs les Présidents, a dit le Pape François, "avec grande joie, je vous salue et je désire vous offrir à vous et aux distinguées délégations qui vous accompagnent, le même accueil chaleureux que vous m’avez réservé lors du pèlerinage que je viens d’effectuer en Terre Sainte. Je vous remercie du fond du cœur pour avoir accepté mon invitation à venir ici afin d’invoquer ensemble de Dieu le don de la paix. J’espère que cette rencontre sera un chemin à la recherche de ce qui unit, pour dépasser ce qui divise. Et je remercie Votre Sainteté, vénéré Frère Barthélémy, d’être ici avec moi pour accueillir ces hôtes illustres. Votre participation est un grand don, un soutien précieux et un témoignage du chemin que, comme chrétiens, nous parcourons vers la pleine unité. Votre présence, Messieurs les Présidents, est un grand signe de fraternité, que vous accomplissez en tant que fils d’Abraham, et une expression concrète de confiance en Dieu, Seigneur de l’histoire, qui nous regarde aujourd’hui comme frères l’un de l’autre et désire nous conduire sur ses voies. Cette rencontre d’invocation de la paix en Terre Sainte, au Proche et Moyen Orient et dans le monde entier, est accompagnée par la prière de très nombreuses personnes, appartenant à diverses cultures, patries, langues et religions, des personnes qui ont prié pour cette rencontre et qui, maintenant, sont unies à nous dans la même invocation. C’est une rencontre qui répond à l’ardent désir de tous ceux qui aspirent à la paix et rêvent d’un monde où les hommes et les femmes puissent vivre en frères et non comme des adversaires ou des ennemis. Le monde est un héritage que nous avons reçu de nos ancêtres, mais c’est aussi l'héritage de nos enfants, de fils qui sont fatigués et épuisés par les conflits et désireux de parvenir à l’aube de la paix ; des fils qui nous demandent d’abattre les murs de l’inimitié et de parcourir la route du dialogue et de la paix afin que l’amour et l’amitié triomphent. Beaucoup, trop de ces fils sont tombés, victimes innocentes de la guerre et de la violence, plantes arrachées en pleine vigueur. C’est notre devoir de faire en sorte que leur sacrifice ne soit pas vain. Que leur mémoire infuse en nous le courage de la paix, la force de persévérer dans le dialogue à tout prix, la patience de tisser jour après jour la trame toujours plus solide d’une cohabitation respectueuse et pacifique, pour la gloire de Dieu et le bien de tous. Pour faire la paix, il faut du courage, bien plus que pour faire la guerre. Il faut du courage pour dire oui à la rencontre et non à l’affrontement ; oui au dialogue et non à la violence ; oui à la négociation et non aux hostilités ; oui au respect des accords et non aux provocations ; oui à la sincérité et non à la duplicité. Pour tout cela, il faut du courage, une grande force d’âme. L’histoire nous enseigne que nos forces ne suffisent pas. Plus d’une fois, nous avons été proches de la paix, mais le malin, par divers moyens, a réussi à l’empêcher. C’est pourquoi nous sommes ici, parce que nous savons et nous croyons que nous avons besoin de l’aide de Dieu. Nous ne renonçons pas à nos responsabilités, mais nous invoquons Dieu comme un acte de suprême responsabilité, face à nos consciences et face à nos peuples. Nous avons entendu un appel, et nous devons répondre, l’appel à rompre la spirale de la haine et de la violence, à la rompre avec une seule parole : frère. Mais pour prononcer cette parole, nous devons tous lever le regard vers le Ciel, et nous reconnaître enfants d’un seul Père. C’est à lui que je m’adresse, dans l’Esprit de Jésus-Christ, demandant l’intercession de la Vierge Marie, fille de la Terre Sainte et notre Mère : Seigneur Dieu de paix, écoute notre supplication ! Nous avons essayé tant de fois et durant tant d’années de résoudre nos conflits avec nos forces et aussi avec nos armes ; tant de moments d’hostilité et d’obscurité ; tant de sang versé ; tant de vies brisées, tant d’espérances ensevelies… Mais nos efforts ont été vains. A présent, Seigneur, aide-nous Toi ! Donne-nous Toi la paix, enseigne-nous Toi la paix, guide-nous Toi vers la paix. Ouvre nos yeux et nos cœurs et donne-nous le courage de dire : Plus jamais la guerre. Avec la guerre tout est perdu ! Infuse en nous le courage d’accomplir des gestes concrets pour construire la paix. Seigneur, Dieu d’Abraham et des Prophètes, Dieu Amour qui nous a créés et nous appelle à vivre en frères, donne-nous la force d’être chaque jour des artisans de paix ; donne-nous la capacité de regarder avec bienveillance tous les frères que nous rencontrons sur notre chemin. Rends-nous disponibles à écouter le cri de nos concitoyens qui nous demandent de transformer nos armes en instruments de paix, nos peurs en confiance et nos tensions en pardon. Maintiens allumée en nous la flamme de l’espérance pour accomplir avec une patiente persévérance des choix de dialogue et de réconciliation, afin que vainque finalement la paix. Et que du cœur de chaque homme soient bannis ces mots : division, haine, guerre ! Seigneur, désarme la langue et les mains, renouvelle les cœurs et les esprits, pour que la parole qui nous fait nous rencontrer soit toujours frère, et que le style de notre vie devienne : Shalom, Salam ! Amen".

    Le président israélien, M. Shimon Peres, a ensuite pris la parole : "Je suis venu de la Ville sainte de Jérusalem pour vous remercier de votre invitation exceptionnelle. La Ville sainte de Jérusalem est le cœur battant des Juifs. En hébreu, notre langue ancienne, le mot Jérusalem et le mot paix partagent la même racine. Et en effet la paix est la vision de Jérusalem. Comme il est dit dans le Livre des Psaumes : Priez pour la paix de Jérusalem : Que ceux qui t'aiment jouissent du repos. Que la paix soit dans tes murs et la tranquillité dans tes palais. A cause de mes frères et de mes amis, Je désire la Paix dans ton sein. A cause de la maison de l’Éternel, notre Dieu, Je fais des vœux pour ton bonheur. Pendant votre visite historique en Terre Sainte, vous nous avez remués avec la chaleur de votre cœur, la sincérité de vos intentions, votre modestie et vos façons gentilles. Vous avez touché les cœurs des gens indépendamment de leur foi ou nation. Vous êtes apparu comme un médiateur de fraternité et la paix. Nous avons besoin de toute l'inspiration qui accompagne votre caractère et votre façon. Merci. Deux peuples, les Israéliens et les Palestiniens, se languissent toujours de la paix. Les larmes de mères sur leurs enfants sont toujours gravées dans nos cœurs. Nous devons mettre fin aux cris, à la violence, au conflit. Nous avons tous besoin de la paix. La paix entre égaux. L'invitation que vous nous avez faite à vous rejoindre pour cette cérémonie importante pour appeler à la paix, ici dans les Jardins du Vatican, en présence de leaders juifs, chrétiens, musulmans et druze, reflète gracieusement votre vision de l'aspiration que nous partageons tous : La Paix. A cette occasion de déplacement, débordant d'espoir et pleins de foi, puissions-nous élever avec vous, Votre Sainteté, un appel pour la paix entre les religions, entre les nations, entre les communautés et entre hommes et femmes. Laissons la vraie paix devenir notre héritage bientôt et vite. Notre Livre des Livres invoque sur nous le chemin de la paix, nous demande d'œuvrer dur pour sa réalisation. Il est dit dans le livre des Proverbes : Ses chemins sont des chemins de grâce et tous ses chemins sont la paix. Ainsi doivent être nos chemins. Des chemins de grâce et paix. Ce n'est pas par hasard que le Rabbin Akiva a capturé l'essence de notre Torah dans cette phrase : Aime ton prochain comme toi-même. Nous sommes tous égaux devant le Seigneur. Nous faisons tous la partie de la famille humaine. Car sans paix, nous ne sommes pas complets et nous devons encore réaliser la mission d'humanité. La paix ne vient pas facilement. Nous devons travailler dur avec toutes nos forces pour l'atteindre. L'atteindre bientôt. Même si cela exige sacrifice ou compromis. Le Livre des Psaumes nous dit : Qui aime la vie et désire voir beaucoup de bons jours, qu'il garde sa langue du mal et ses lèvres de dire des mensonges. Détourne-toi du mal et fait le bien, cherche la paix et poursuis-la. C'est à dire, qu'il nous est demandé de chercher la paix. Toute l'année. Chaque jour. Nous nous saluons avec cette bénédiction. Shalom. Salam. Nous devons être dignes de la signification profonde et exigeante de cette bénédiction. Même quand la paix semble éloignée, nous devons la poursuivre pour s'en rapprocher. Et si nous poursuivons la paix avec la persévérance, avec la foi, nous l'atteindrons. Et elle durera par nous, par nous tous, pour toutes les fois, toutes les nations, comme il est écrit : "Ils battront leurs épées dans des socs de charrue et leurs lances dans l'émondage de crochets. La nation ne prendra pas d'épée contre la nation, ils ne recevront plus de formation pour la guerre désormais. L'âme est enchantée à la lecture de ces versets de la vision éternelle. Et nous pouvons, ensemble et maintenant, Israéliens et Palestiniens, convertir notre noble vision en réalité de bien-être et de prospérité. Il est dans notre pouvoir d'apporter la paix à nos enfants. Ceci est notre devoir, la mission sainte de parents. Laissez-moi terminer avec cette prière : Lui qui fait la paix dans le ciel fera la paix sur nous et sur tout Israël et sur le monde entier et nous laissera dire Amen".

    Enfin, le président de l’État palestinien, M. Mahmud Abbas a dit : "C'est en effet un grand honneur pour nous de rencontrer de nouveau Votre Sainteté, Pape François, en réponse à votre gentille invitation de partager votre présence spirituelle et noble et d'écouter votre avis et votre sagesse de cristal, qui émane d'une conscience du cœur, une conscience vibrante, aussi bien qu'un sens éthique et religieux élevé. Je remercie votre Sainteté du fond du cœur d'avoir organisé cette importante rencontre ici, au Vatican. De même, nous apprécions fortement votre visite en Terre Sainte palestinienne et en particulier dans nos villes saintes de Jérusalem et de Bethléem ; la ville d'amour et de paix et le berceau de Jésus Christ. Cette visite est une expression sincère de votre croyance en la paix et une véritable tentative de réaliser la paix entre Palestiniens et Israéliens. O Dieu, nous vous louons à jamais de faire de Jérusalem notre porte pour le ciel. Comme il est dit dans le saint Coran : Gloire à Lui qui a fait que son serviteur voyage de nuit du lieu de culte sacré au lieu de culte le plus éloigné, dont Nous avons béni les alentours. Vous avez fait de ce pèlerinage et de cette prière en ce lieu, les meilleurs actes que les fidèles puissent faire en votre honneur et vous avez exprimé votre promesse par ces paroles : Laissez-les entrer dans le Masjid comme ils l'ont fait pour la première fois. Dieu Tout-puissant a dit la vérité. O Dieu du Ciel et de la Terre, acceptez ma prière pour la réalisation de la vérité, de la paix et de la justice dans mon pays la Palestine, dans la région et dans le monde entier. Je vous prie, O Seigneur, au nom de mon peuple, le peuple de Palestine, musulmans, chrétiens et samaritains, qui désire ardemment une juste paix, une vie digne et la liberté ; je vous prie, O Seigneur, de rendre prospère et prometteur l'avenir de notre peuple, avec la liberté dans un état souverain et indépendant, Accordez, O Seigneur, à notre région et à son peuple, la sécurité, le salut et la stabilité. Sauvez notre ville bénie Jérusalem ; la première Kiblah, la deuxième sainte mosquée, la troisième des deux saintes mosquées et la ville de bénédictions et de la paix avec tout ce qui l'entoure. La réconciliation et la paix, O Seigneur, sont notre but. Dieu dans son Livre saint a dit aux fidèles : Faites la paix parmi vous. Nous voilà, O Dieu, inclinés à la paix. Rendez fermes nos pas et couronnez nos efforts et nos initiatives de succès. Vous êtes le promoteur de la vertu et celui qui prévient le vice, le mal et l'agression. Vous dites et vous êtes le plus véridique : Et s'ils penchent pour la paix, inclinez-vous aussi vers elle et ayez confiance en Allah. Voici ! Il est celui qui écoute, celui qui connaît. Comme dit le Prophète Mahomet : Diffusez la paix parmi vous. Aujourd'hui, nous réaffirmons ce que Jésus Christ a dit s'adressant à Jérusalem : Si seulement vous aviez connu aujourd'hui le chemin de la paix ! Laissez-nous aussi vous rappeler les paroles de saint Jean-Paul II quand il a dit : Si la paix est réalisée à Jérusalem, la paix sera témoignée dans le monde entier. Simultanément, dans notre prière aujourd'hui, nous avons proclamé à plusieurs reprises pour ceux qui s'engagent pour la paix : Bienheureux les ouvriers de paix, et Demandez la paix pour Jérusalem, comme il est écrit dans les Saintes Écritures. C'est pourquoi, nous vous demandons, O Seigneur, la paix en Terre Sainte, en Palestine et à Jérusalem ensemble avec votre peuple. Nous vous invitons à faire de la Palestine et de Jérusalem en particulier une terre sûre pour tous les croyants et un lieu de prière et d'adoration pour les adeptes des trois religions monothéistes, le judaïsme, le christianisme, l'islam, et pour tous ceux qui désirent la visiter telle qu'elle est établie dans le saint Coran. O Seigneur, Vous êtes la paix et la paix émane de Vous. O Dieu de Gloire et de Majesté donnez-nous la sécurité et la sûreté et soulagez la souffrance de mon peuple dans la patrie et la diaspora. O Seigneur, ramenez une paix juste et totale à notre pays et à la région pour que notre peuple et les peuples du Moyen-Orient et le monde entier puissent jouir du fruit de la paix, de la stabilité et de la coexistence. Nous voulons la paix pour nous et nos voisins. Nous cherchons la prospérité et la tranquillité d'esprit pour nous et pour les autres de la même façon. O Seigneur, répondez à nos prières et donnez succès à nos initiatives parce que vous êtes le plus juste, le plus miséricordieux, Seigneur des mondes. Amen".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.6.14).

  • Lundi 02 juin 2014

    St Marcellin et St Pierre, martyrs

     saints,marcellin,pierre,erasme,évêque,martyrs,saint,pothin,martyr,lyon,sainte,blandine,compagnons,sanctus,diacre,vettius-epagathe,maturus,pontique,biblis,attale,alexandre,nicéphore ier,patriarche,constantinople,propontide,eugène ier,pape,confesseur,rome,nicolas le pèlerin,trani,les pouilles,elme,macédoine,italie,vartan,aravair,arménie,majan,diocèse,auch,algise,missionnaire,ermite,aisne,dimitrios de philadelphie,marin,officier,ermitage

    Calendrier liturgique

  • Rencontre oecuménique, en la Basilique du Saint-Sépulcre

    Pour la première fois dans l’Histoire, ce dimanche soir, les chefs de toutes les Églises chrétiennes de Jérusalem ont prié ensemble au Saint-Sépulcre. C’était le temps fort du pèlerinage du Pape François en Terre Sainte, l’objectif principal de son voyage, 50 ans après la rencontre entre Paul VI et Athénagoras, qui initia un rapprochement entre catholiques et orthodoxes, un tournant dans l’histoire.

    Lorsque le Pape François et le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée sont arrivés, accueillis par les Supérieurs des communautés gréco-orthodoxe, franciscaine et arménienne apostolique, les cloches ont sonné à toute volée. La célébration s'est déroulée en présence de tous les responsables du Statu Quo, qui régit les rapports, les activités et les mouvements dans les basiliques dont plusieurs confessions chrétiennes sont propriétaires.

    Les trois Supérieurs des Communautés du Statu Quo ont d’abord vénéré la Pierre de l’Onction dans l’atrium de la basilique. Le Pape François et le patriarche Bartholomée ont ensuite accompli ce même geste ensemble suivi de tous les participants à la célébration. C’est le patriarche gréco-orthodoxe de Jérusalem qui a pris la parole en premier. Son discours d’accueil a été suivi du chant de l’alléluia et de la proclamation de l’Evangile de la Résurrection : le récit selon Saint Jean, en grec, le récit selon saint Matthieu en latin.

    Changer la peur en amour

    Dans son discours, le Patriarche Bartholomée a insisté sur le message qui émane du tombeau : ce message déclare « que l’Histoire ne peut pas être programmée, que le dernier mot dans l’Histoire n’appartient pas à l’homme, mais à Dieu. Ce saint tombeau nous invite à rejeter une autre forme de peur qui est sans doute la plus répandue à notre époque moderne : à savoir, la peur de l’autre, la peur de la différence, la peur du croyant d’une autre religion ou d’une autre confession. »

    Le Patriarche œcuménique a pointé du doigt le fanatisme religieux qui menace la paix dans de nombreuses régions du globe, où le don même de la vie est sacrifié sur l’autel de la haine religieuse. « Il y a cinquante ans, les feus pape Paul VI et patriarche œcuménique Athénagoras ont changé la crainte en amour. Suivant leurs pas et honorant leur initiative héroïque, nous avons échangé un baiser d’amour, avec le Pape François, a souligné Bartholomée. Tous les chrétiens sont appelés à suivre le chemin de l’amour de la réconciliation, de la paix véritable et de la fidélité à la vérité. Dans leur relation entre eux – quelle que soit l’église ou la confession à laquelle ils appartiennent – apportant ainsi un exemple pour le reste du monde. Le chemin peut être long et difficile, il peut même paraître à certains comme une impasse. C’est le seul chemin, cependant, qui mène à l’accomplissement de la volonté du Seigneur que "[ses disciples] soient un" (Jn 17,21) » a conclu le patriarche de Constantinople.

    Vers l'unité

    Prenant ensuite la parole, le Pape François a invité les participants à accueillir la grâce spéciale de ce moment, à ne pas rester sourds au puissant appel à l’unité qui résonne de ce lieu et à mettre de côté les hésitations héritées du passé. « Certes, a-t-il dit, nous ne pouvons nier les divisions qui existent encore entre nous : ce lieu sacré nous en fait ressentir le drame avec une souffrance plus grande. Et pourtant, en cinquante ans, des pas vraiment importants ont été accomplis vers l’unité. Il reste encore du chemin à parcourir pour aboutir au partage de la même Table eucharistique ; mais les divergences ne doivent pas nous effrayer et paralyser notre chemin. »

    Le Pape François a renouvelé le vœu déjà exprimé par ses prédécesseurs, de maintenir un dialogue avec tous les frères en Christ pour trouver une forme d’exercice du ministère propre de l’Évêque de Rome qui, en conformité avec sa mission, s’ouvre à une situation nouvelle et puisse être, dans le contexte actuel, un service d’amour et de communion reconnu par tous.

    Œcuménisme de la souffrance

    Le Souverain Pontife a par ailleurs évoqué la souffrance des chrétiens de diverses confessions, les uns à côté des autres. Là se réalise un œcuménisme de la souffrance, l’œcuménisme du sang, qui possède une particulière efficacité non seulement pour les contextes dans lesquels il a lieu, mais aussi, en vertu de la communion des saints, pour toute l’Église.

    Après l’échange des discours, le Pape François et le patriarche Bartholomée se sont donné l’accolade en signe de paix et ont récité le Notre Père ensemble avant d’entrer dans le Sépulcre pour vénérer le tombeau vide.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François sur le site internet du Vatican.


    Résumé en images de cette rencontre œcuménique