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Jeudi 20 mars 2014
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Lundi 10 mars 2014
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Vendredi 07 mars 2014
Calendrier liturgique
(abstinence)1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus
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Mardi 04 mars 2014
St Casimir, confesseur
St Casimir, patron de la Lituanie
Dévot à la sainte Vierge et inviolablement attaché à la chasteté, le prince Casimir domptait ses passions par une vie d'austères mortifications. Atteint de tuberculose pulmonaire, il mourut, à Grodno, le 4 mars 1484. Lorsqu'en 1604, on ouvrit son tombeau pour sa translation dans l'église que Sigismond III venait d'élever sous son vocable, on trouva son corps frais et entier qui, entre ses mains tenait cette hymne à la Sainte Vierge :
« Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie,
Solennise ses fêtes et célèbre ses vertus éclatantes ;
Contemple et admire son élévation ;
Proclame son bonheur et comme Mère et comme Vierge ;
Honore-là afin qu'elle te délivre du poids de tes péchés ;
Invoque-là afin de ne pas être entraîné par le torrent des passions ;
Je le sais, personne ne peut honorer dignement Marie ;
Il est insensé pourtant celui qui se tait sur ses louanges ;
Tous les hommes doivent l'exalter et l'aimer spécialement,
Et jamais nous ne devons cesser de la vénérer et de la prier ;
O Marie, l'honneur et la gloire de toutes les femmes,
Vous que Dieu a élevée au-dessus de toutes les créatures ;
O Vierge miséricordieuse, exaucez les vœux de ceux qui ne cessent de vous louer ;
Purifiez les coupables et rendez-les dignes de tous les biens célestes ;
Salut, ô Vierge sainte, vous par qui les portes du ciel ont été ouvertes à des misérables,
Vous que les ruses de l'ancien serpent n'ont jamais séduite ;
Vous, la réparatrice, la consolatrice des âmes au désespoir,
Préservez-nous des maux qui fondront sur les méchants ;
Demandez pour moi que je jouisse d'une paix éternelle,
Et que je n'aie pas le malheur d'être en proie aux flammes de l'étang de feu ;
Demandez que je sois chaste et modeste, doux, bon, sobre, pieux, prudent, droit et ennemi du mensonge ;
Obtenez-moi la mansuétude et l'amour de la concorde et de la pureté ;
Rendez-moi ferme et constant dans la voie du bien. » -
Dimanche 02 mars 2014
8ème dimanche du Temps Ordinaire
Dimanche de la QuinquagésimeIntroït du Dimanche de la Quinquagésime
Moniales Bénédictines de Notre-Dame de l'Annonciation, Le Barroux
Ant. ad Introitum. Ps. 30, 3-4.
Esto mihi in Deum protectórem, et in locum refúgii, ut salvum me fácias : quóniam firmaméntum meum et refúgium meum es tu : et propter nomen tuum dux mihi eris, et enútries me.
Soyez-moi un Dieu protecteur et une maison de refuge, afin que vous me sauviez. Car vous êtes ma force et mon refuge, et à cause de votre nom, vous serez mon guide et vous me nourrirez.
Ps. 30, 2.
In te, Dómine, sperávi, non confúndar in ætérnum : in iustítia tua líbera me et éripe me.
J’ai espéré en vous, Seigneur : que je ne sois jamais confondu, dans votre justice, délivrez-moi et sauvez-moi.
V/. Glória Patri. -
Samedi 1er mars 2014
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Lundi 10 février 2014
Ste Scholastique, vierge
Ste Scholastique, moniale, sœur de St Benoît
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Samedi 08 février 2014
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Méditation : l'Apôtre Saint Paul
« 1. Mes frères, essayons de parler un peu de l'apôtre saint Paul. Arrêtons-nous d'abord à son nom ; car il s'est appelé Saul avant de s'appeler Paul ; le premier nom symbolisait l'orgueil, comme le second symbolise l'humilité ; le premier était bien le nom d'un persécuteur. Saul vient du mot Saül. Saül fut ainsi désigné parce qu'il persécuta David, figure de Jésus-Christ qui devait sortir de la famille de David, par la Vierge Marie, selon la chair. Saul remplit le rôle de Saül, lorsqu'il persécuta les chrétiens ; il était animé d'une haine violente contre les disciples du Sauveur, comme il le prouva au moment du martyre de saint Étienne ; car il voulut garder les vêtements de ceux qui le lapidaient, comme pour faire entendre qu'ils n'étaient tous que ses propres instruments. Après le martyre de saint Étienne, les chrétiens de Jérusalem se dispersèrent portant partout la lumière et le feu dont le Saint Esprit les embrasait. Paul, voyant la diffusion de l’Évangile de Jésus-Christ, fut rempli d'un zèle amer. Muni de pleins pouvoirs de la part des princes des prêtres et des docteurs, il se mit en mesure de châtier sévèrement tous ceux qui lui paraitraient invoquer le nom de Jésus-Christ, et il allait respirant le meurtre et altéré de sang.
2. Ainsi désireux de s'emparer des chrétiens et de verser leur sang, il parcourait le chemin de Jérusalem à Damas, à la tête d'un certain nombre de ses complices, lorsqu'il entendit une voix du ciel. Mes frères, quels mérites avait acquis ce persécuteur ? Et cependant cette voix qui le frappe comme persécuteur, le relève apôtre ; voici Paul après Saul ; le voici qui prêche l’Évangile et il décline lui-même ses titres : « Je suis », dit-il, « le plus petit d'entre les Apôtres (I Co XV, 9) ». Que ce nom de Paul est bien choisi ! Ce mot, en latin, ne signifie-t-il pas petit, modique, moindre ? et cette signification, l'Apôtre ne craint pas de se l'appliquer à lui-même. Il se nomme le plus petit, rappelant ainsi la frange du vêtement de Jésus-Christ, que toucha une femme malade. Cette femme, affligée d'une perte de sang, figurait l’Église des Gentils ; et c'est vers ces Gentils que Paul, le plus petit des Apôtres, a été envoyé, car il est la frange du vêtement, la partie la plus petite et la dernière. En effet, ce sont là les qualités que l'Apôtre se donne ; il s'appelle le plus petit et le dernier. « Je suis le dernier des Apôtres (I Co IV, 9) ; je suis le plus petit des Apôtres (Id. XV, 9) ». Ce sont là ses propres paroles, et s'il en a prononcé d'autres, qu'il veuille bien nous les rappeler ; car nous ne voulons pas lui faire injure, quoique ce ne soit pas faire injure à Paul que d'exalter la grâce de Dieu. Toutefois, écoutons-le : « Je suis », dit-il, « le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé apôtre », ; voilà ce qu'il était ; « Je ne suis pas digne d'être appelé apôtre » ; pourquoi ? « Parce que j'ai persécuté l’Église de Dieu ». Et d'où lui est venu l'apostolat ? « Mais c'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et la grâce de Dieu n'a pas été vaine en moi, car j'ai plus travaillé que tous les Apôtres ».
3. Mais, ô grand Apôtre, voici que des hommes inintelligents se figurent que c'est encore Saul qui parle et qui dit : « J'ai plus travaillé qu'eux tous » ; il semble se louer, et cependant son langage est plein de vérité. Il a remarqué lui-même que ce qu'il venait de dire pouvait tourner à sa louange ; aussi, après avoir dit : « J'ai plus travaillé qu'eux tous », s'empresse-t-il d'ajouter : « Non pas moi, mais la grâce de Dieu avec moi ». Son humilité a connu, sa faiblesse a tremblé, sa parfaite charité a confessé le don de Dieu. Ô vous qui êtes rempli de grâce, qui êtes un vase d'élection, et qui avez été élevé à un rang dont vous n'étiez pas digne, dites-nous les secrets de la grâce en votre personne ; écrivez à Timothée et annoncez le jour de la justice. « Je suis déjà immolé », dit-il. Nous venons de lire l'épître de saint Paul ; ce sont bien là ses propres paroles : « Je suis déjà immolé ». En d'autres termes : l'immolation m'attend, car la mort des saints est un véritable sacrifice offert à Dieu. « Je suis immolé, et le moment de ma dissolution approche ; j'ai combattu le bon combat, j'ai consommé ma course, j'ai conservé la foi ; il ne me reste plus qu'à attendre la couronne de la justice, que Dieu me rendra en ce jour, en sa qualité de souverain juge ». Celui par qui nous avons mérité nous rendra selon nos mérites ; Paul a été fait apôtre sans l'avoir mérité, et il ne sera pas couronné qu'il ne l'ait mérité. Parlant de la grâce qu'il avait reçue d'une manière absolument gratuite, il s'écrie : « Je ne suis pas digne d'être appelé apôtre, mais c'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ». Au contraire, quand il exige ce qui lui est dû, il s'exprime en ces termes : « J'ai combattu le bon combat ; j'ai consommé ma course, j'ai conservé la foi, il ne me reste plus qu'à attendre la couronne de la justice ». Cette couronne m'est due ; et afin que vous sachiez qu'elle m'est due, je déclare « que Dieu me la rendra ». Il ne dit pas : Dieu me la donne, ou m'en gratifie, mais : « Dieu me la rendra en ce jour, en sa qualité de souverain juge ». Il m'a tout donné dans sa miséricorde, il me rendra dans sa justice.
4. Je vois, ô bienheureux Paul, à quels mérites vous est due la couronne ; en regardant ce que vous avez été, reconnaissez que vos mérites eux-mêmes ne sont que des dons de Dieu. Vous avez dit : « Je rends grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par Notre-Seigneur Jésus-Christ. J'ai combattu le bon combat ; mais tout me vient de Dieu, qui fait miséricorde ». Vous avez dit : « J'ai conservé la foi » ; mais vous avez dit également : « J'ai obtenu miséricorde, afin que je sois fidèle ». Nous voyons donc que vos mérites ne sont que des dons de Dieu, et voilà pourquoi nous nous réjouissons de votre couronne. »
Saint Augustin, Quatrième sermon sur la conversion de Saint Paul (52e sermon des sermons inédits) in "Œuvres complètes de Saint Augustin" (Tome XI), traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin et Cie Éditeurs, 1868.Gustave Doré : La conversion de St Paul
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Dimanche 19 janvier 2014
2ème dimanche du Temps Ordinaire
(2ème dimanche après l’Épiphanie)
Calendrier liturgique -
Samedi 18 janvier 2014
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Mercredi 15 janvier 2014
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Vendredi 10 janvier 2014
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Mardi 24 décembre 2013
Vigile de la Nativité
Calendrier liturgique« A la vérité, cette messe de vigile, le 24 décembre, ne devrait pas avoir lieu puisque la messe primitive de vigile est celle qui se célébrait cette nuit après l’office nocturne dans l’oratoire ad Praesepe. Pourtant, après les Conciles d’Éphèse et de Chalcédoine, la solennité de Noël acquit une telle célébrité, que l’antique rit romain de Noël dut être modifié, en sorte qu’il comporta un jeûne et un mois de préparation, à la ressemblance de la fête de Pâques. En outre, la solennité du 25 décembre elle-même, au lieu de deux messes, l’une de la vigile, l’autre de la fête, avec une troisième messe intercalaire en mémoire de sainte Anastasie, finit par en admettre quatre, et, toutes, en mémoire du mystère ; c’est-à-dire une vers le soir du 24 décembre au commencement de l’office nocturne, une à minuit au premier chant du coq, une au petit jour et la dernière à l’heure de tierce. Sainte Anastasie passa en seconde ligne au temps de saint Grégoire, et retint tout au plus l’honneur d’une simple commémoraison. »
Bx Cardinal Schuster (1880-1954), Liber Sacramentorum - Notes historiques et liturgiques sur le Missel Romain, Tome I, Vromant, Bruxelles, 1933.« Entrons dans l’esprit de la sainte Église, et préparons-nous, dans toute la joie de nos cœurs, à aller au-devant du Sauveur qui vient à nous. Accomplissons fidèlement le jeûne qui doit alléger nos corps et faciliter notre marche ; et, dès le matin, songeons que nous ne nous étendrons plus sur notre couche que nous n’ayons vu naître, à l’heure sacrée, Celui qui vient illuminer toute créature ; car c’est un devoir, pour tout fidèle enfant de l’Église Catholique, de célébrer avec elle cette Nuit heureuse durant laquelle, malgré le refroidissement de la piété, l’univers entier veille encore à l’arrivée de son Sauveur : dernier vestige de la piété des anciens jours, qui ne s’effacerait qu’au grand malheur de la terre.
La sainte Église éclate par un cri d’avertissement qui sert d’Invitatoire à Matines, d’Introït et de Graduel à la Messe. C’est la parole de Moïse annonçant au peuple la Manne céleste que Dieu enverra le lendemain. Nous aussi, nous attendons notre Manne, Jésus-Christ, Pain de vie, qui va naître dans Bethléhem, la Maison du Pain.
Hódie sciétis quia véniet Dóminus : et mane vidébitis glóriam eius.
Sachez aujourd’hui que le Seigneur viendra ; et dès le matin vous verrez sa gloire. »
Dom Guéranger o.s.b. (1805-1875), L’Année Liturgique, Vigile de la Nativité.Ant. ad Introitum. Exodi 16, 6 et 7.
Hódie sciétis, quia véniet Dóminus et salvábit nos : et mane vidébitis glóriam eius.
Aujourd’hui, vous saurez que le Seigneur va venir et qu’il nous sauvera. Et demain matin, vous le verrez dans sa gloire. -
Jeudi 19 décembre 2013
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Jeudi 28 novembre 2013
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Jeudi 21 novembre 2013
Présentation de la Bse Vierge Marie
Calendrier liturgique
Mois des âmes du PurgatoireJournée "pro Orantibus" dédiée aux communautés religieuses contemplatives
Accompagnons de nos prières les moines et moniales qui renouvellent leurs vœux aujourd'hui ! -
Mercredi 6 novembre 2013
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Méditation : Saint Luc
L'évangéliste St Luc, fêté aujourd'hui, est né à Antioche, au sein d'une famille païenne. Médecin de profession, il s'est converti au Christ vers l'an 40. Il fut pour l'Apôtre St Paul un compagnon fidèle, demeurant à ses côtés jusqu'à la dernière étape de sa vie († 67).
Dante Alighieri appelait St Luc « Scriba mansuetudinis Christi » : "scribe de la mansuétude du Christ".
En effet, son Évangile contient des paraboles et des événements qu'aucun des trois autres évangélistes n'a rapportés : la prostituée pardonnée (ch. VII, 36-50), le "bon samaritain" (ch. X, 29-37), la brebis perdue, la drachme perdue et "l'enfant prodigue" accueilli par son père (ch. XV) qui court le prendre dans ses bras à son retour, le publicain (ch. XVIII, 9-14) rentrant chez lui justifié, l’existence de Zachée (ch. XIX, 1-10), le bon larron (ch. XXIII, 39-43) crucifié aux côtés de Jésus et à qui est promis le Paradis...
C’est la miséricorde et la tendresse de Dieu qui caractérisent ces passages de son Évangile, et qu’il nous fait connaître. En cela, il se révèle véritable disciple du Seigneur, bien que ne l'ayant pas connu lui-même.
Eusèbe de Césarée († v.340) l'a par ailleurs qualifié de « peintre de la Vierge Marie » (voir icône ci-dessous) car St Luc rappelle en détail des événements de la vie de Notre Dame, que la Tradition aime à penser qu'il les aurait recueillis de la bouche même de la Sainte Vierge.
« Seigneur Dieu, puissions-nous redécouvrir, à travers le témoignage que Saint Luc nous en donne, ton visage de compassion et de miséricorde. Puissions-nous T’accueillir comme ce Dieu qui vient à notre rencontre pour nous prendre sur ses épaules et nous ramener à Lui, la Source de vie. Nous n’aurons jamais rien de plus beau à faire connaître aux hommes de ce monde. Fais de nous de véritables disciples, porteurs de cette Bonne Nouvelle de ton salut offert à tous. »
Sources infos : Catholique.org et Paroisse Saint Joseph des Falaises -
Jeudi 3 octobre 2013