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pentecôte - Page 4

  • Dimanche 18 septembre 2016

    Dix-huitième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    Introït Da pacem
    (18ème dimanche après la Pentecôte)
     
    Ant. ad Introitum. Eccli. 36, 18.
    Da pacem, Dómine, sustinéntibus te, ut prophétæ tui fidéles inveniántur : exáudi preces servi tui et plebis tuæ Israël.
    Donnez la paix, Seigneur, à ceux qui vous attendent afin que vos prophètes soient trouvés fidèles : exaucez les prières de votre serviteur, et celles d’Israël votre peuple.

    Ps. 121, 1.
    Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus.
    Je me suis réjoui de ces mots qui m’ont été dits : Nous irons dans la maison du Seigneur.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3)

    Commentaire spirituel et musical par un moine (Blog de L'Homme Nouveau).
     
    (25e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Dimanche 4 septembre 2016

    Seizième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (23e dimanche du Temps Ordinaire)
     
    Introit Miserere mei

    Dominica Decima sexta post Pentecosten
    16ème dimanche après la Pentecôte

    Ant. ad Introitum. Ps. 85, 3 et 5.
    Miserére mihi, Dómine, quóniam ad te clamávi tota die : quia tu, Dómine, suávis ac mitis es, et copiósus in misericórdia ómnibus invocántibus te.
    Ayez pitié de moi, Seigneur, parce que j’ai crié vers vous durant tout le jour, et parce vous, Seigneur, vous êtes bienveillant et doux, et répandez vos miséricordes avec abondance sur tous ceux qui vous invoquent.

    Ps. ibid., 1.
    Inclína, Dómine, aurem tuam mihi, et exáudi me : quóniam inops, et pauper sum ego.
    Inclinez votre oreille vers moi, Seigneur, et exaucez-moi car je suis faible et pauvre.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter cet introit (MP3).

    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.

  • Méditation - Magnificat

    « Redisons souvent le Magnificat, l'acte inspiré que Marie a fait jaillir de la plénitude de son cœur, le plus beau chant qui soit dans les saintes Écritures. La Vierge, dans son humilité, professe la distance incalculable, métaphysique qui sépare les créatures du Créateur : « Il a fait en moi de grandes choses », des choses étonnantes, ineffables, inimaginables. Il a donné à Marie une stature qui va de la terre au ciel. Et ceci aux différentes étapes et le long des différentes montées qui jalonnent l'escalade du ciel. Marie devient la mère sans péché et avance jusqu'à ce que nous la voyions se confondre avec le sacrifice de son fils au Calvaire ; puis nous la trouvons recueillie dans le silence de la prière commune au Cénacle où l'Esprit Saint descend, à la Pentecôte, et remplit de nouveau de la présence de Dieu les créatures qui y sont réunies. Marie, Mère de l’Église, Mère de l'humanité. Pour se sentir proche d'elle chacun de nous peut dire : « C'est ma Mère, je peux recourir à Marie parce que son cœur est aussi pour moi. »
    Est-ce une exagération ? Non, il n'y a pas de mot qui puisse égaler la gloire, la puissance extraordinaire de l'effusion de la grâce de Dieu descendue sur cette créature. Est-ce enlever de la gloire au Seigneur que de louer Marie, selon une opinion superficielle ? Certes non ; la gloire de Marie est le reflet, la dérivation de la gloire de Dieu. Honorer Marie, c'est honorer le Christ, c'est honorer Dieu. »

    Bx Paul VI, Homélie, 15 août 1977, in "La Vierge Marie dans l'enseignement des Papes" (ch.5), Solesmes, 1981.

    assomption_Guido-Reni_1a.jpg

    Guido Reni (1575-1642), L'Assomption de la Vierge Marie
    (provient de l'église des Philippins de Pérouse)
    Musée des Beaux-Arts de Lyon

  • Dimanche 17 juillet 2016

    Neuvième Dimanche après la Pentecôte
     
    Introït "Ecce Deus"

    Ant. ad Introitum. Ps. 53, 6-7.
    Ecce, Deus adiuvat me, et Dóminus suscéptor est ánimæ meæ : avérte mala inimícis meis, et in veritáte tua dispérde illos, protéctor meus, Dómine.
    Voici que Dieu vient à mon aide, et que le Seigneur est le protecteur de ma vie. Faites retomber les maux de mes ennemis et exterminez-les dans votre vérité, Seigneur, mon protecteur.

    Ps. ibid., 3.
    Deus, in nómine tuo salvum me fac : et in virtúte tua libera me.
    O Dieu, sauvez-moi par votre nom ; et rendez-moi justice par votre puissance.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3).
    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

     (16e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Dimanche 3 juillet 2016

    Septième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (14e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Dimanche 26 juin 2016

    Sixième Dimanche après la Pentecôte
     
    Introït "Dominus fortitudo"

    Ant. ad Introitum. Ps. 27, 8-9.
    Dóminus fortitudo plebis suæ, et protéctor salutárium Christi sui est : salvum fac pópulum tuum, Dómine, et benedic hereditáti tuæ, et rege eos usque in sæculum.
    Le Seigneur est la force de son peuple et le protecteur salutaire de son Messie : sauvez votre peuple, Seigneur, et bénissez votre héritage, régissez-les jusqu’aux siècles sans fin.

    Ps. ibid., 1.
    Ad te, Dómine, clamábo, Deus meus, ne síleas a me : ne quando táceas a me, et assimilábor descendéntibus in lacum.
    Je crierai vers vous, Seigneur, mon Dieu, ne gardez pas le silence à mon égard : de peur que, si vous ne répondez pas, je ne sois semblable à ceux qui descende dans la fosse.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3).
    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

     (13e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Dimanche 19 juin 2016

    Cinquième Dimanche après la Pentecôte
     
    Introït "Exaudi Domine"

    Ant. ad Introitum. Ps. 26, 7 et 9.
    Exáudi, Dómine, vocem meam, qua clamávi ad te : adiútor meus esto, ne derelínquas me neque despícias me, Deus, salutáris meus.
    Exaucez, Seigneur, ma voix qui a crié vers vous : soyez mon aide, ne m’abandonnez pas, et ne me méprisez pas, ô Dieu, qui opérez mon Salut.

    Ps. ibid., 1.
    Dóminus illuminátio mea et salus mea, quem timébo ?
    Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrais-je ?

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3).
    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.
     
     
    (12e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Hymne des Laudes de la semaine de Pentecôte : "Beata nobis gaudia"

    Extrait de "Chœur des moines de l'Abbaye de Ligugé, Chefs-d’œuvre Grégorien"
     
    Beata nobis gaudia
    Anni reduxit orbita,
    Cum Spiritus paraclitus
    Illapsus est Apostolis.

    Ignis vibrante lumine
    Linguæ figuram detulit,
    Verbis ut essent proflui,
    Et caritate fervidi.

    Linguis loquuntur omnium,
    Turbæ pavent Gentilium:
    Musto madere deputant,
    Quos spiritus repleverat.

    Parata sunt hæc mystice,
    Paschæ peracto tempore,
    Sacro dierum circulo,
    Quo lege fit remissio.

    Te nunc Deus piissime
    Vultu precamur cernuo,
    Illapsa nobis cœlitus
    Largire dona Spiritus.

    Dudum sacrata pectora
    Tua replesti gratia:
    Dimitte nostra crimina,
    Et da quieta tempora.

    Deo Patri sit gloria,
    Et Filio, qui a mortuis
    Surrexit, ac Paraclito.
    In sæculorum sæcula.
    Bienheureuses joies, que l'année
    Apporte en son cours,
    Quand l'Esprit consolateur
    A resplendi sur les disciples.

    Du feu à l'éclat scintillant
    Apparut sous la forme de langues,
    Pour que leur parole jaillisse
    Et qu'ils brûlent de charité.

    Ils parlent la langue de tous ;
    Les foules des nations sont troublées,
    Elles jugent ivres de vin nouveau,
    Ceux qui sont remplis de l'Esprit.

    C'est l'accomplissement du mystère,
    Au terme de ce temps pascal,
    Après le nombre sacré de jours,
    Que la loi fixe pour le rachat.

    Maintenant, Dieu très bon,
    Nous vous prions, le front prosterné :
    Des cieux, comblez-nous largement
    Des dons de votre Saint-Esprit.

    Les cœurs des saints, jadis,
    Votre grâce a comblés ;
    Maintenant pardonnez nos crimes
    Et donnez-nous des temps paisibles.

    Gloire à Dieu le Père,
    Au Fils ressuscité des morts,
    A l'Esprit consolateur,
    Dans les siècles des siècles.
    V. Repleti sunt omnes Spiritu Sancto, alleluia.
    V. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, alléluia.

    R. Et coeperunt loqui, alleluia.
    R. Et ils commencèrent à parler, alléluia.
  • Regina Caeli de ce dimanche 15 mai 2016

    Dernière prière du Regina Caeli de l’année : la solennité de la Pentecôte, célébrée ce dimanche, vient en effet clore le Temps pascal. Depuis les fenêtres du Palais apostolique, le Pape François est revenu sur le don de l'Esprit-Saint, que Jésus promet à ses Apôtres, au soir du Jeudi Saint, lors de la dernière Cène.

    « Si vous m’aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous » (Jean 14, 15-16) : ces paroles de Jésus nous rappellent que « l’amour pour une personne, mais également pour le Seigneur, ne se démontre pas avec des paroles, mais bien avec des actes », a affirmé le Pape. Et d’insister : « être chrétien ne signifie pas appartenir à une culture, ou adhérer à une doctrine, mais plutôt de lier sa vie, sous tous ses aspects, à la personne de Jésus, et à travers lui, au Père ». Et l’Esprit Saint, qui unit le Père et le Fils, nous enseigne à « aimer comme Dieu aime ».

    L’Esprit-Saint est le Défenseur, celui qui nous assiste dans notre lutte contre le mal, « l’autre Paraclet », le premier étant Jésus lui-même. Il est aussi celui qui nous fait « intérioriser l’enseignement du Christ, le faisant devenir part de nous-même, chair de notre chair ». « Dans le même temps, l’Esprit-Saint prépare notre cœur afin qu’il soit rendu capable de recevoir les paroles du Seigneur ». « A chaque fois que nous accueillons avec joie la Parole de Jésus dans notre cœurs, a ajouté le Pape, cela est l’œuvre de l’Esprit ».

    « Que la Vierge Marie nous obtienne la grâce d’être animés avec force de l’Esprit-Saint, afin de témoigner du Christ avec franchise, et nous ouvrir toujours plus à la plénitude de son amour », a-t-il enfin conclu.

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Pentecôte : Messe célébrée par le Pape François en la Basilique vaticane

     
     
    « Viens Esprit Saint en nos cœurs, et envoie du haut du Ciel un rayon de ta lumière », chante la traditionnelle séquence de ce dimanche de Pentecôte. Cinquante jours après Pâques, l’Église célèbre donc la venue du Saint-Esprit sur la Vierge Marie et les Apôtres réunis au Cénacle, à Jérusalem.
     
    Lors de la messe solennelle qu’il a présidée à cette occasion en la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a rappelé que le don du Paraclet avait un but essentiel : « rétablir notre relation avec le Père,  nous arracher à la condition d’orphelins et nous rendre celle de fils ».

    La « solitude intérieure », « une prétendue autonomie par rapport à Dieu », « l’analphabétisme spirituel » qui nous empêche de prier, la difficulté à concevoir l’Éternité et la plénitude de la communion avec Dieu : voilà, pour le Pape, autant de signes révélateurs de notre condition d’orphelins, qui s’oppose à celle de Fils. Cette vocation originelle de l’homme avait été abimée, mais a été restaurée par le sacrifice du Fils unique de Dieu. L’Histoire du Salut est ainsi une œuvre de régénération, a expliqué le Saint-Père, et celui qui plonge « avec foi dans (ce) mystère, renaît à la plénitude de la vie filiale ».

    Cette appartenance au Christ, signifiée par l’Esprit, nous fait entrer « dans une nouvelle dynamique », a encore affirmé le Pape. Nous ne sommes plus orphelins, « mais fils du même Père », et « cela change tout ! », car désormais « nous pouvons nous regarder comme des frères, et nos différences ne font que multiplier la joie et l’émerveillement d’appartenir à cette unique paternité et fraternité ».

    Et le Pape de conclure en évoquant la présence maternelle de la Vierge Marie, Mère de l’Église, au Cénacle : « à son intercession nous confions de manière particulière tous les chrétiens et les communautés qui en ce moment ont le plus besoin de la force de l’Esprit Paraclet, Défenseur et Consolateur, Esprit de vérité, de liberté et de paix ».

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral de l'homélie (traduite en français) ci-dessous.

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  • Veni, Sancte Spiritus

    Séquence du dimanche de la Pentecôte
    Schola Gregoriana Mediolanensis - Dir. Giovanni Vianini

    Veni, Sancte Spiritus, et emitte caelitus lucis tuae radium. Veni, pater pauperum, veni, dator munerum, veni, lumen cordium. Consolator optime, dulcis hospes animae, dulce refrigerium. In labore requies, in aestu temperies, in fletu solatium. O lux beatissima, reple cordis intima tuorum fidelium. Sine tuo numine, nihil est in homine, nihil est innoxium. Lava quod est sordidum, riga quod est aridum, sana quod est saucium. Flecte quod est rigidum, fove quod est frigidum, rege quod est devium. Da tuis fidelibus, in te confidentibus, sacrum septenarium. Da virtutis meritum, da salutis exitum, da perenne gaudium.  Amen, Alleluia.

    Viens, Esprit-Saint, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière. Viens en nous, père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs. Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes adoucissante fraîcheur. Dans le labeur, le repos, dans la fièvre, la fraîcheur, dans les pleurs, le réconfort. O lumière bienheureuse, viens remplir jusqu'à l'intime le cœur de tous tes fidèles. Sans ta puissance divine, il n'est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti. Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé. A tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés. Donne mérite et vertu, donne le salut final donne la joie éternelle. Amen, Alleluia.

  • Dimanche 15 mai 2016

    Pentecôte

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    O Esprit-Saint, Amour du Père et du Fils,
    inspirez-moi toujours ce que je dois penser, ce que je dois dire, comment je dois le dire,
    ce que je dois taire, ce que je dois écrire, comment je dois agir, ce que je dois faire
    pour procurer votre gloire, le bien des âmes et ma propre sanctification.
    O Jésus, toute ma confiance est en vous.
  • Samedi 14 mai 2016

    Vigile de la Pentecôte

    Veni, Creator Spiritus
    Moines bénédictin de l'abbaye Saint-Martin de Ligugé

    Veni Creátor Spíritus,
    Méntes tuórum vísita,
    Imple supérna grátia,
    Quæ tu creásti péctora.

    Qui díceris Paráclitus,
    Altíssimi dónum Déi,
    Fons vivus, ignis, cáritas,
    Et spiritális únctio.

    Tu septifórmis múnere,
    Dígitus Patérnæ déxteræ,
    Tu rite promíssum Pátris,
    Sermóne ditans gúttura.

    Accénde lúmen sénsibus,
    Infúnde amórem córdibus,
    Infírma nóstri córporis
    Virtúte fírmans pérpeti.

    Hóstem repéllas lóngius,
    Pacémque dónes prótinus:
    Ductóre sic te prævio,
    Vitémus ómne nóxium.

    Per te sciámus da Pátrem,
    Noscámus atque Fílium,
    Téque utriúsque Spíritum
    Credámus ómni témpore.

    Déo Pátri sit glória,
    Et Fílio, qui a mórtuis
    Surréxit, ac Paráclito,
    In sæculórum sæcula.

    Amen.
    Veni Creátor Spíritus,
    Méntes tuórum vísita,
    Imple supérna grátia,
    Quæ tu creásti péctora.

    Qui díceris Paráclitus,
    Dónum Déi altíssimi.
    Fons vívus, ígnis, cáritas
    Et spiritális únctio.

    Tu septifórmis múnere,
    Déxteræ Dei tu dígitus.
    Tu rite promíssum Pátris,
    Sermóne dítans gúttura.

    Accénde lúmen sénsibus
    Infúnde amórem córdibus,
    Infírma nóstri córporis
    Virtúte fírmans pérpeti.

    Hóstem repéllas lóngius
    Pacémque dónes prótinus:
    Ductóre sic te prævio
    Vitémus ómne nóxium.

    Per te sciámus da Pátrem,
    Noscámus atque Fílium;
    Té utriúsque Spíritum
    Credámus ómni témpore.

    Déo Pátri sit glória,
    Et Fílio, qui a mórtuis
    Surréxit, ac Paráclito,
    In sæculórum sæcula.

    Amen.

     

    [St Boniface, martyr]

    Saint_Boniface_3b.jpg

  • Neuvaine au Saint-Esprit en préparation de la fête de la Pentecôte

    « Venez, ô Saint-Esprit,
    Et envoyez du Ciel
    Un rayon de votre lumière.

    Venez, Père des Pauvres,
    Venez distributeur de tous les dons ;
    Venez lumière des cœurs.

    Consolateur suprême,
    Hôte suave de l'âme,
    Réconfort plein de douceur.

    Repos dans le labeur,
    Abri dans les ardeurs brûlantes,
    Consolation dans les larmes.

    O lumière toute bienheureuse,
    Remplissez jusqu'au plus intime
    Le cœur de vos fidèles.

    Sans votre secours
    Il n'est en l'homme
    Rien qui soit innocent.

    Lavez nos souillures,
    Arrosez nos sécheresses,
    Guérissez nos blessures.

    Assouplissez nos raideurs,
    Échauffez nos froideurs,
    Redressez nos pas qui s'égarent.

    Donnez à vos fidèles
    Qui en vous se confient
    Les sept dons sacrés.

    Donnez-leur le mérite de la vertu,
    Une fin heureuse ;
    Donnez-leur l'éternelle joie.

    Ainsi soit-il. Alléluia. »

    Traduction du Veni Creator Spiritus par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln,
    Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire,
    in "Toute l'année avec le Christ", Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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  • Pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Chrétienté des 14 - 15 - 16 mai 2016

  • Méditation : Conduite pendant l'octave de Pentecôte

    « Il me semble à propos que vous fassiez trois choses tous les jours de cette octave. La première, vous adorerez d'abord le Saint-Esprit tel qu'il est en lui-même, charité et amour et autres perfections qui lui sont propres, et procédant du Père et du Fils. Vous l'adorerez ensuite, dans tous ses effets ; car il ne se fait aucune bonne œuvre dans le règne de la grâce, où le Saint-Esprit ne prenne part, en vertu de la mission qu'il reçoit du Père et du Fils. Dans l'Incarnation du Verbe, il y a mission de cet Esprit divin, et c'est la plus digne et la plus noble qu'il ait jamais reçue ; il y a aussi mission du même Esprit dans sa naissance et dans tous les états et mystères de sa vie. Après la personne de Jésus-Christ, c'est dans Marie, sa Mère, que la plus glorieuse mission du Saint-Esprit eut lieu. Cette mission se fit dès le commencement du monde en Adam et en sa conversion : elle s'est renouvelée dans la sanctification de toutes les âmes et de chacune en particulier, et dans la conduite de toute l’Église. Toutes ces missions du Saint-Esprit nous devons les adorer avec respect, et honorer grandement les effets qu'elles ont produits dans le monde.
    La deuxième pratique sera de renoncer à vous-même, pour entrer dans les dispositions et les inclinations de Jésus, priant le Saint-Esprit qu'il vous y fasse entrer par une abnégation totale de tous vos mouvements propres.
    La troisième sera de prier pour les intérêts du Saint-Esprit, et de renoncer aux vôtres. Vous demanderez que le monde se dispose à le recevoir dignement, que son nom soit sanctifié dans les âmes et que son règne s'y accomplisse. Vous pourriez aussi demander pardon au Saint-Esprit de toutes vos infidélités passées à ses grâces... »

    P. Charles de Condren (1588-1641), Lettre XX, in "Œuvres complètes du P. Charles de Condren - Ses Lettres", Quatrième édition, Paris, Ch. Guyot et Roidot, 1857.

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    Immaculate Conception Chapel, Seton Hall University, New Jersey (U.S.A.)
    (crédit photo)

  • Regina Caeli du dimanche 24 mai 2015

    Le Saint-Père a exprimé dimanche sa vive préoccupation à propos du sort des nombreux réfugiés dans le Golfe du Bengale et la mer d’Andaman, en Asie du sud-est. A l’occasion de la prière du Regina Coeli, devant les fidèles rassemblés à midi sur la place Saint-Pierre, le Pape a félicité les pays qui se sont déclarés disponibles à accueillir ces personnes confrontées à de graves souffrances et à de nombreux dangers. Il « encourage la communauté internationale à leur offrir l’assistance humanitaire dont ils ont besoin ».

    Selon l’AFP, plus de 3.500 migrants, des bangladais fuyant la pauvreté et des Rohingyas musulmans persécutés en Birmanie, sont arrivés ces derniers jours en Malaisie, en Indonésie et en Thaïlande. Cet exode a pris une tournure catastrophique depuis le début du mois de mai. Des milliers de personnes ont été abandonnées en mer par les trafiquants et en un premier temps, certains bateaux ont été refoulés vers le large par les pays de la région. Depuis, les gouvernements ont assoupli leur position.

    Le Souverain Pontife par ailleurs profité de la prière mariale pour évoquer la béatification, samedi, de Mgr Oscar Romero, archevêque de San Salvador, tué pendant qu’il célébrait l’Eucharistie. « Ce pasteur qui, à l’exemple de Jésus, a choisi d’être au milieu de son peuple, surtout des plus pauvres et des opprimés, est mort en martyr. » Toujours samedi, une autre béatification s’est déroulée au Kenya, celle d’une missionnaire italienne, sœur Irène Stefani, « qui a servi les Kenyans avec joie, miséricorde et compassion ». Le Pape François a souhaité que « l’exemple héroïque de ces deux nouveaux bienheureux suscite en chacun de nous le désir de témoigner l’Evangile avec courage et abnégation ».

    Avant la prière mariale, le Pape avait expliqué le sens profond de la Pentecôte : « c’est le baptême de l’Eglise qui commence son chemin dans l’histoire, guidée par la force du Saint-Esprit. La porte du Cénacle qui était restée fermée pendant cinquante jours est ouverte : le courage succède à la peur, la fermeture cède la place à l’annonce et les doutes sont dissipés par la foi pleine d’amour. »

    Le Saint-Père a rappelé que « la première communauté chrétienne qui était restée repliée sur elle-même commence, à ce moment-là, à parler aux foules. L’Eglise naît donc universelle, une mais catholique, avec une identité précise mais ouverte, et elle embrasse le monde entier sans exclure personne. » « La Pentecôte, a insisté le Pape, c’est le début d’une nouvelle saison faite de témoignage et de fraternité. La langue de l’Évangile franchit les frontières établies par les hommes. Aujourd’hui comme alors, le Saint-Esprit souffle sans cesse sur l’Église et sur chacun de nous pour que nous sortions de nos médiocrités et de nos fermetures pour communiquer au monde entier l’amour miséricordieux du Seigneur. C’est notre mission ! »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Messe de Pentecôte célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

     

    Livret de la célébration

    Homélie - Texte intégral

    « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie… Recevez l’Esprit Saint » (Jn 20, 21.22), nous dit Jésus. L’effusion qui a eu lieu le soir de la Résurrection se répète le jour de Pentecôte, renforcée par d’extraordinaires manifestations extérieures. Le soir de Pâques, Jésus apparaît aux Apôtre et souffle sur eux son Esprit (cf. Jn 20, 22) ; le matin de la Pentecôte, l’effusion se produit de façon retentissante, comme un vent qui s’abat avec impétuosité sur la maison et fait irruption dans les esprits et dans les cœurs des Apôtres. En conséquent, ils reçoivent une énergie telle qu’elle les pousse à annoncer en différentes langues l’évènement de la Résurrection du Christ : « Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues » (Ac 2, 4). Avec eux se trouvait Marie, la Mère de Jésus, la première disciple, et ici Mère de l’Église naissante. De sa paix, de son sourire, de sa maternité, elle accompagnait la joie de la jeune Épouse, l’Église de Jésus.

    La Parole de Dieu, spécialement celle d’aujourd’hui, nous dit que l’Esprit agit, dans les personnes et dans les communautés qui en sont remplies, il les rend capables de recipere Deum, capax Dei”, disent les Pères de l’Église. Et que fait l’Esprit Saint par cette nouvelle capacité qu’il nous donne ?  Il conduit dans la vérité tout entière (Jn 16, 13), renouvelle la face de la terre (Ps 103) et donne ses fruits (Ga 5, 22-23). Il conduit, il renouvelle et il fructifie.

    Dans l’Évangile, Jésus promet à ses disciples que, lorsqu’il sera retourné au Père, il enverra l’Esprit Saint qui les « conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 13). Il l’appelle vraiment « Esprit de vérité » et il leur explique que son action sera celle de les introduire toujours plus dans la compréhension de ce que Lui, le Messie, a dit et a fait, en particulier de sa mort et résurrection. Aux Apôtres, incapables de supporter le scandale de la passion de leur Maître, l’Esprit donnera une nouvelle clé de lecture pour les introduire dans la vérité et dans la beauté de l’événement du salut. Ces hommes, d’abord effrayés et bloqués, enfermés dans le Cénacle pour éviter les répercussions du vendredi saint, n’auront plus honte d’être disciples du Christ, ils ne craindront plus devant les tribunaux humains. Grâce à l’Esprit Saint dont ils sont remplis, ils comprennent « la vérité tout entière », c’est-à-dire que la mort de Jésus n’est pas sa défaite, mais l’expression extrême de l’amour de Dieu ; amour qui, dans la Résurrection, vainc la mort et exalte Jésus comme le Vivant, le Seigneur, le Rédempteur de l’homme, le Seigneur de l’histoire et du monde. Et cette réalité, dont ils sont témoins, devient la Bonne Nouvelle à annoncer à tous.

    Ensuite, l’Esprit Saint renouvelle – guide et renouvelle – renouvelle la face de la terre. Le Psaume dit : « Tu envoies ton souffle… et tu renouvelles la face de la terre » (Ps 103, 30). Le récit des Actes des Apôtres sur la naissance de l’Église trouve une correspondance significative dans ce Psaume, qui est une grande louange au Dieu Créateur. L’Esprit Saint que le Christ a envoyé du Père, et l’Esprit créateur qui a donné la vie à toute chose, sont un seul et le même. C’est pourquoi le respect du créé est une exigence de notre foi : le “jardin” dans lequel nous vivons ne nous est pas confié pour que nous l’exploitions mais pour que nous le cultivions et le gardions avec respect (cf. Gn 2, 15). Mais cela est n’est possible que si Adam – l’homme formé de la terre – à son tour se laisser renouveler par l’Esprit Saint, s’il se laisse remodeler par le Père sur le modèle du Christ, nouvel Adam. Alors oui, renouvelés par l’Esprit, nous pouvons vivre la liberté des fils, en harmonie avec tout le créé, et nous pouvons reconnaître en chaque créature un reflet de la gloire du Créateur, comme l’affirme un autre psaume : « Ô Seigneur notre Dieu, qu’il est grand ton nom par toute la terre ! » (8, 2.10). Il conduit, il renouvelle et donne, il donne du fruit.

    Dans la Lettre aux Galates, saint Paul veut montrer quel est le “fruit” qui se manifeste dans la vie de ceux qui marchent selon l’Esprit (cf. 5, 22). D’un côté, il y a la « chair » avec le cortège de ses vices que l’Apôtre énumère, et qui sont les œuvres de l’homme égoïste, fermé à l’action de la grâce de Dieu. Au contraire, dans l’homme qui par la foi, laisse l’Esprit de Dieu faire irruption en lui, fleurissent les dons divins, résumés en neuf vertus joyeuses que Paul appelle « fruits de l’Esprit ». De là l’appel, répété en ouverture et en conclusion, comme un programme de vie : « Marchez sous la conduite de l’Esprit Saint » (Ga 5, 16.25).

    Le monde a besoin d’hommes et de femmes qui ne soient pas fermés, mais remplis d’Esprit Saint. La fermeture à l’Esprit Saint est non seulement manque de liberté, mais aussi péché. Il y a tant de manières de se fermer à l’Esprit Saint : dans l’égoïsme de son propre avantage, dans le légalisme rigide ­– comme l’attitude des docteurs de la Loi que Jésus appelle hypocrites –, dans le manque de mémoire pour ce que Jésus a enseigné, dans le fait de vivre la vie chrétienne non comme service mais comme intérêt personnel, et ainsi de suite. Au contraire, le monde a besoin du courage, de l’espérance, de la foi et de la persévérance des disciples du Christ. Le monde a besoin des fruits, des dons de l’Esprit Saint, comme énumère saint Paul : « amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (Ga 5, 22). Le don de l’Esprit Saint a été accordé en abondance à l’Église et à chacun de nous, pour que nous puissions vivre avec une foi authentique et une charité active, pour que nous puissions répandre les germes de la réconciliation et de la paix.  Fortifiés par l’Esprit – qui conduit, nous conduit dans la vérité, qui nous renouvelle, nous et toute la terre, et qui nous donne les fruits – fortifiés par l’Esprit et par ses multiples dons, devenons capables de lutter sans compromissions contre le péché et de lutter sans compromissions contre la corruption, qui s’étend toujours plus dans le monde de jour en jour, et de nous dévouer avec une persévérance patiente aux œuvres de la justice et de la paix.

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : Veni Creator Spiritus

    « Soufflez sur moi, Seigneur Jésus, ce feu de l'Esprit-Saint qui envahissait l'hostie à l'heure de la consécration, pour la changer en vous, pour en faire le sacrifice auguste qu'agrée votre Père céleste et qu'il assume à lui, pour en faire retomber, sur nous tous, la plénitude des bénédictions et des grâces ! C'est cette hostie que je viens de recevoir, vous-même, ô Jésus, humanité sacrée qui se livre à moi, feu qu'elle apporte à cette terre que je suis.

    Cœur sacré de mon Sauveur, dardez donc sur mon cœur à moi quelques rayons de cette flamme que j'adore, de cet Esprit qui vient renouveler la face de ma terre ; et que s'emparant de mon amour, il le transforme en le vôtre, me faisant communier à l'amour du Père, du Fils et du Saint-Esprit !

    Face bénie de mon Sauveur, vous qui brillez « comme le soleil quand il est dans sa force » (Apoc. I, 16), dardez vos rayons sur mon propre visage et que soient dissipées dans mon âme, enfin, les ténèbres qu'y accumulèrent mes innombrables péchés, offenses et négligences de tous genres ; que s'efface par la vertu de l'Esprit-Saint, qui est la Rémission des péchés, toute trace d'infidélité et de faiblesse.

    Mains sacrées de mon Sauveur, dont les plaies que j'adore restent des foyers brûlants de lumière et d'amour, envoyez à mon âme les salutaires influences de l'Esprit qui purifie toutes mes actions et les rend agréables au Dieu qui me les ordonne.

    Pieds bénis de mon Sauveur, où Madeleine brûlait d'un amour qui lui rendait comme une plus haute virginité, versez en torrent les grâces qui font pleurer les ingratitudes, les lâchetés, et mériter le baiser de mon Dieu.

    Feu consumant de la Très Sainte Trinité, Amour éternel, qui ne cessez de me poursuivre de vos puissantes opérations, venez à mon âme et restez avec elle, afin que, tout ce jour, je brûle de votre propre amour, pour aimer mon Seigneur Jésus-Christ ! »

    Dom Vandeur, extrait de la Formule de consécration pour les « Petites Compagnes de Charité », A la Trinité par l'Hostie, Ed. de Maredsous, 1925.

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  • Homélie de la Pentecôte par Benoît XVI - 31 mai 2009

    Actes 2, 1-11
    Galates 5, 16-25
    Jean 15, 26-27 ; 16, 12-15

    Extraits : « ... L'Écriture Sainte nous révèle que l'énergie capable de mettre le monde en mouvement n'est pas une force anonyme et aveugle, mais l'action de "l'Esprit de Dieu qui planait sur les eaux" au début de la création. Et Jésus-Christ a "apporté sur la terre" non pas la force vitale qui l'habitait déjà, mais l'Esprit Saint, c'est-à-dire l'amour de Dieu qui "renouvelle la face de la terre" en la purifiant du mal et en la libérant de la domination de la mort. Ce "feu" pur, essentiel et personnel, le feu de l'amour est descendu sur les apôtres, réunis dans la prière avec Marie au Cénacle, pour faire de l'Église le prolongement de l'œuvre rénovatrice du Christ...
    Oui, chers frères et sœurs, l'Esprit de Dieu, là où il entre, chasse la peur ; il nous fait savoir et sentir que nous sommes entre les mains d'une Toute-Puissance d'amour : quoi qu'il arrive, son amour infini ne nous abandonne pas. C'est ce que montrent le témoignage des martyrs, le courage des confesseurs de la foi, l'élan intrépide des missionnaires, la franchise des prédicateurs, l'exemple de tous les saints, certains même adolescents et enfants. C'est ce que révèle l'existence même de l'Église, qui, en dépit des limites et des fautes des hommes, continue de traverser l'océan de l'histoire, poussée par le souffle de Dieu et animée par son feu purificateur... » Texte intégral

    Voir également cette autre homélie de la Pentecôte, prononcée trois ans plus tard et correspondant, elle aussi, à l'année B du lectionnaire liturgique : Homélie de la Pentecôte par Benoît XVI - 27 mai 2012