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  • Voyage du Pape François au Sri Lanka - Dernières rencontres avant le départ vers les Philippines

    - Prière à la chapelle Notre Dame de Lanka de Bolawalana
    - Cérémonie de départ à l'aéroport

    A lire sur Radio Vatican.

  • Voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines

    Programme du jour
     
    08h15   Visite à la Chapelle « Our Lady of Lanka » de Bolawalana
    08h45   Cérémonie de congé à l’Aéroport international de Colombo
    09h00   Départ en avion de Colombo pour Manille (04h30 heure française)
    17h45   Arrivée à la Villamor Air Base de Manille
         Accueil officiel

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Colombo : +5h30 UTC
    Manille : +8h UTC

  • Voyage du Pape François au Sri Lanka - Prière mariale

    Sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Madhu

    Après la Messe suivie par une énorme foule sur le front de mer de Colombo, le Pape s'est rendu au Sanctuaire marial de Madhu, en zone tamoule, lieu symbolique qui fut sur la ligne de front.

    En 1544, des chrétiens survivants d'un massacre ordonné par le roi de Jaffna trouvèrent refuge en ce lieu, où ils construisirent un oratoire. En 1583 fut construite une première chapelle. Après la fin des persécutions hollandaises, débarqués à Ceylan en 1656, d'autres réfugiés chrétiens y placèrent une icône de la Vierge. Avec le concours de coreligionnaires portugais, cette communauté construisit la première église. Le succès du sanctuaire marial se développa avec Joseph Vaz, qui en fait un centre missionnaire. L'édifice actuel, qui remonte à 1872, a été consacré en 1944. En 1924 fut couronnée la Vierge de Madhu. A la demande des évêques, le sanctuaire fut respecté durant toute la guerre civile. Zone démilitarisée, Madhu abrita des réfugiés au point qu'à partir de 1990 le domaine devint un véritable camp. Restitué au diocèse de Mannar, le culte y est rétabli depuis décembre 2010. Ici aussi, un demi million de fidèles est venu prier avec le Pape pour la paix qui a été établie en 2009.

    « Nous demandons, a déclaré le Pape, la grâce de faire réparation pour nos péchés et tout le mal que cette terre a connu ». « Ce n'est pas facile. Mais c'est seulement quand nous arrivons à comprendre le mal dont nous sommes capables, et auquel peut-être nous avons pris part, que nous pouvons faire l'expérience d'un vrai remords et d'un vrai repentir ». Le Pape a salué  « les efforts des Srilankais des deux communautés, tamoule et cinghalaise, pour reconstruire l'unité qui a été perdue ».

    Sources : Vatican Information Service et Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père ci-dessous.

    A lire également :

    Grâce présidentielle à l'occasion de la visite du Pape
    (612 prisonniers ont libérés)

    Le Pape invité à visiter un temple bouddhiste

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  • Voyage du Pape François au Sri Lanka - Messe avec Canonisation du Bienheureux Joseph Vaz

    Il est sept heures quarante-cinq du matin et déjà un grand soleil inonde le Galle Face Green, un parc longeant la mer, au nord de Colombo. Le Pape a traversé la foule en papamobile avant le début de la Messe de canonisation du bienheureux Joseph Vaz. On parle de plus de mille prêtres présents et de plus de 500.000 fidèles, dont un tiers qui a prié le Rosaire avant de dormir sur place. Ceux qui se sont endormis sur le trajet de la papamobile ont été réveillés à 4 heures du matin ! Parmi eux se trouvent de nombreux Indiens venus de Goa.

    Né à dans cette ville du sud de l’Inde en 1651, Joseph Vaz est considéré par les catholiques comme « l’apôtre du pays ». Fondateur en 1684 d’une société de prêtres suivant l’Oratoire de St Philippe de Neri, il prend la décision de se rendre au Sri Lanka, sous domination hollandaise et calviniste. L’Église y vit des heures sombres. Elle est privée de prêtre depuis trente ans. Joseph Vaz, à la peau sombre, rentre incognito au Sri Lanka en 1686, comme ouvrier mendiant. Il recherche de nuit les catholiques pour échapper à la surveillance des Hollandais. Pour leur échapper, il part vers le sud, dans le Royaume bouddhiste de Kandy. Il y sera emprisonné. On le prend pour un espion.

    Mais le détenu se comporte si bien qu’il impressionne ses gardiens, puis le roi qui décide, finalement, de le libérer et lui permet de poursuivre sa mission. Le prêtre partagera sa vie entre le Royaume de Kandy et des excursions clandestine sur les côtes hollandaises. Il meurt exténué à l’âge de 49 ans. Joseph Vaz a également, avec un autre prêtre, traduit la Bible en langue cinghalaise.

    Sauveur de la foi alors qu’elle était menacée dans le pays, l’Église srilankaise a demandé dès 1737 sa béatification, célébrée par St Jean-Paul II, le 15 janvier 1995. Vingt ans plus tard, à un jour près, le Pape François a canonisé Joseph Vaz représenté ce mercredi par une statue de bois. (le décret a été signé le 17 septembre dernier). L’autel est d’ailleurs le même que celui utilisé en 1995.

    Ce mercredi, le Sri Lanka a donc son premier saint. La joie est immense, comme le prouvent les 500.000 personnes rassemblées ce matin, dont des bouddhistes et des hindous. Une tristesse cependant, les catholiques n’ont pas de lieu où aller prier leur saint. Joseph Vaz serait enterré sous une station de police à Kandy.

    Lors de son homélie, le Pape a détaillé la vie et les qualités de saint Joseph Vaz, prêtre exemplaire, et exemple de zèle missionnaire : « Saint Joseph savait comment offrir la vérité et la beauté de l’Évangile dans un contexte multi-religieux, avec respect, dévotion, persévérance et humilité. Voilà la voie pour suivre Jésus aujourd’hui encore. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie du Saint-Père ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines

    Programme du jour

     08h30   Messe et canonisation du bienheureux Jose (Joseph) Vaz au Galle Face Green à Colombo

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    14h00   Transfert en hélicoptère à Madhu
    15h30   Prière mariale au Sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire à Madhu (11h heure française)
    16h45   Transfert en hélicoptère à Colombo

    Fuseau horaire :
    Colombo : +5h30 UTC
    Madhu : +5h30 UTC
  • Voyage du Pape François au Sri Lanka - Rencontre interreligieuse et oecuménique

    Au centre de conférences Bandaranaike Memorial de Colombo, le Pape a rencontré les représentants des différentes religions du Sri Lanka, et des autres confessions chrétiennes. Le pays compte 70% de bouddhistes, 12,6 % d’hindouistes, 9,7 de musulmans et 7,16 % de catholiques. Avant l'implantation du bouddhisme sur l'île au IIIe siècle av.JC, l'hindouisme était dominant (il est principalement pratiqué au nord par les tamouls). Vers 200 av.JC, une cinquantaine d'année après son arrivée, le bouddhisme Theravada a été proclamé religion officielle. Sa relance remonte au milieu du XIXe siècle. L'islam a commencé sa pénétration au XVe siècle par le biais des marchands naviguant, parallèlement au christianisme, diffusé dès le siècle précédent, mais surtout à compter du XVIe siècle, grâce aux missionnaires franciscains. En présence d'un millier de participants, l'assemblée s'est ouverte par une prière ou une bénédiction de chacune des religions représentée. Puis, à la suite des paroles d'accueil du moine bouddhiste Eigithasiri Niyangoda Thero, le Saint-Père a pris la parole :

    « Le développement des relations interreligieuses et œcuméniques prend une signification toute particulière et urgente au Sri Lanka où depuis trop d’années les hommes et les femmes de ce pays ont été victimes de conflits civils et de violence. » « Je tiens, a-t-il déclaré, à réaffirmer le respect sincère de l’Église à votre égard, envers vos traditions et vos croyances ». Le Pape a dit espérer que « sa visite aidera à encourager et à approfondir les diverses formes de collaboration interreligieuse et œcuménique, qui ont été entreprises durant ces dernières années. » « Surtout en ce moment de l’histoire de votre pays, a–t-il ajouté, tellement de personnes de bonne volonté cherchent à reconstruire les bases morales de toute la société. Que l’esprit de coopération entre les leaders des différentes communautés religieuses puisse s’exprimer dans un engagement à donner la priorité à la collaboration entre tous les srilankais pour tous les efforts à faire en vue de renouveler la société et ses institutions. »

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 13.1.15) et Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François au Sri Lanka - Cérémonie de Bienvenue

    Le Pape François est arrivé au Sri Lanka. Dans son premier discours adressé aux autorités, le Pape a évoqué « les horreurs de la guerre civile » que le pays a traversées. « Dépasser l’héritage amer d’injustices, d’hostilités et de défiance laissé par le conflit n’est pas une tâche facile ». Le Pape a insisté sur le rôle « important » que « les personnes qui appartiennent à des traditions religieuses différentes » peuvent jouer dans le processus de réconciliation et de reconstruction, en cours dans le pays. « Le processus de guérison, a-t-il dit, demande d’inclure la recherche de la vérité, non pas dans le but d’ouvrir de vieilles blessures, mais plutôt comme moyen nécessaire pour promouvoir la justice, la guérison et l’unité ». Le Saint-Père a évoqué l’importance de l’amélioration des infrastructures et de pourvoir aux besoins matériels, mais plus encore il faut, a-t-il dit, « promouvoir la dignité humaine, le respect des droits de l’homme et la pleine inclusion de tous les membres de la société ».

    Relation de l'arrivée sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père ci-dessous.

    Trajet jusqu'à Colombo.

    Après son trajet en papamobile de trente-cinq kilomètres entre l’aéroport et la nonciature apostolique qui a duré un peu plus longuement que prévu, le Pape a décidé d’annuler sa rencontre, en privé, avec les vingt évêques du pays qu’il avait rencontrés en mai dernier lors de leur visite ad limina au Vatican. La délégation pontificale accompagnant le Pape s’est, elle, rendue au siège de l’archevêché pour déjeuner avec les prélats srilankais.

    Le Saint-Père devrait rester à la nonciature jusqu’à la visite de courtoisie au nouveau président du Sri Lanka, prévue à 17heures, heure locale (12h30 à Rome). Photos officielles, entretien privé, présentation au Pape des proches du président. Échange de dons. Le Pape devrait offrir un atlas du XVI° siècle à Maithripala Sirisena. Il sera ensuite présenté aux autorités et responsables du pays. Aucun discours ne sera prononcé, mais une brève cérémonie est prévue : deux timbres commémorant la visite ont été émis à l’occasion de la venue du Pape.

    La rencontre interreligieuse de ce mardi soir au Centre de Congrès BMICH (Bandaranaike Memorial  international Conference Hall) devrait commencer aux alentours de 18h30, heure locale.

    Source : Radio Vatican.

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  • Voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines

    Programme du jour
     
    09h00   Arrivée à l’Aéroport International de Colombo (04h30 heure française)
         Cérémonie de bienvenue
    13h15   Rencontre avec les évêques du Sri Lanka à l'Archevêché de Colombo (08h45 h.f.)
    17h00   Visite de courtoisie au Président de la République dans la Résidence présidentielle (12h30 h.f.)
    18h15   Rencontre interreligieuse au Bandaranaike Memorial International Conference Hall (13h45 h.f.)

    Fuseau horaire :
    Colombo : +5h30 UTC
     
    NB : Lors de la présentation de ce voyage, le P. Federico Lombardi, directeur du bureau de presse du Saint-Siège, a précisé que tous les discours et homélies du Pape seront prononcés en anglais.

  • Le Pape François a quitté Rome pour le Sri Lanka

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    L'avion A330 du Pape François vient de décoller de l'aéroport Leonardo da Vinci de Fiumicino, près de Rome. Il a quitté le tarmac à 19h00 précises. Le vol assuré par la compagnie italienne Alitalia doit parcourir 7630 km pour rallier Colombo, la capitale du Sri Lanka après 9h40 de vol. Le Pape doit atterrir à 09h00 heure locale après avoir passé la nuit à bord. Comme à son habitude, François portait avec lui sa mallette noire qui ne le quitte jamais quand il part en voyage.

  • Programme du voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines du 12 au 19 janvier 2015

    En bleu : Transmissions vidéo en direct du CTV et/ou sur KTO
     
    Lundi 12 janvier 2015
    19h00   Départ en avion de l'Aéroport de Rome/Fiumicino pour Colombo

    Mardi 13 janvier 2015
    09h00   Arrivée à l’Aéroport International de Colombo
         Cérémonie de bienvenue
    13h15   Rencontre avec les évêques du Sri Lanka à l'Archevêché de Colombo
    17h00   Visite de courtoisie au Président de la République dans la Résidence présidentielle
    18h15   Rencontre interreligieuse au Bandaranaike Memorial International Conference Hall

    Mercredi 14 janvier 2015
    08h30   Messe et canonisation du bienheureux Giuseppe Vaz au Galle Face Green à Colombo
    14h00   Transfert en hélicoptère à Madhu
    15h30   Prière mariale au Sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire à Madhu
    16h45   Transfert en hélicoptère à Colombo

    Jeudi 15 janvier 2015
    08h15   Visite à la Chapelle « Our Lady of Lanka » de Bolawalana
    08h45   Cérémonie de congé à l’Aéroport international de Colombo
    09h00   Départ en avion de Colombo pour Manille
    17h45   Arrivée à la Villamor Air Base de Manille
         Accueil officiel

    Vendredi 16 janvier 2015
    09h15   Cérémonie de bienvenue au Palais présidentiel
         Visite de courtoisie au Président
    10h15   Rencontre avec les autorités et le corps diplomatique dans le Rizal Ceremonial Hall du Palais présidentiel
    11h15   Messe avec les évêques, les prêtres, les religieuses et les religieux en la Cathédrale de l'Immaculée Conception de Manille
    17h30   Rencontre avec les familles au Mall of Asia Arena à Manille

    Samedi 17 janvier 2015
    08h15   Départ en avion de Manille pour Tacloban
    09h30   Arrivée à l'aéroport de Tacloban
    10h00   Messe près du Tacloban International Airport
    12h45   Déjeuner avec quelques rescapés du typhon Yolanda dans la Résidence de l'archevêque de Palo
    15h00   Bénédiction du Pape François au Centre des Pauvres
    15h30   Rencontre avec les prêtres, les religieuses, les religieux, les séminaristes et les familles des survivants en la Cathédrale de Palo
    17h00   Départ en avion pour Manille
    18h15   Arrivée à la Villamor Air Base de Manille

    Dimanche 18 janvier 2015
    09h45   Brève rencontre avec les responsables religieux des Philippines à l'Université Santo Tomas de Manille
    10h30   Rencontre avec les jeunes sur le terrain de sport de l’Université
    15h30   Messe au Rizal Park de Manille

    Lundi 19 janvier 2015
    09h45   Cérémonie de congé au pavillon présidentiel de la Villamor Air Base de Manille
    10h00   Départ en avion de Manille pour Rome
    17h40   Arrivée à l’aéroport de Rome Ciampino

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Colombo : +5h30 UTC
    Madhu : +5h30 UTC
    Manille : +8h UTC
    Tacloban : +8h UTC

    Source : site internet du Vatican.

    Missel pour le Voyage apostolique du Saint-Père au Sri-Lanka et aux Philippines

  • Philippines : 2015, Année des pauvres alliant compassion et rejet de la corruption

    Manille (Agence Fides) – En posant son regard sur le Seigneur crucifié, le pauvre par excellence, « dépouillé de Sa dignité même », l’Église aux Philippines invite « à célébrer l’année 2015 comme celle des pauvres ». Le Christ, par Sa souffrance, « se fait opprimé, méprisé, impuissant, misérable » remarquent les Évêques dans un message rendu public le 30 novembre par S.Exc. Mgr Socrates B. Villegas, Archevêque de Lingayen Dagupan et Président de la Conférence épiscopale, transmis à l’Agence Fides.

    Le message s’adresse ainsi à tous les pauvres : « Sur Sa croix, Il est avec toi. Le Christ est le Dieu avec vous. Il a pris ta nudité, ta vulnérabilité, la faim, la maladie, la honte » invitant à « crier vers Lui en regardant le Seigneur crucifié dans les yeux ». Quel message arrive de cette croix ? demandent les Évêques. Un message de résurrection : « Je suis venu pour porter la vie en Abondance. Bienheureux, vous les pauvres, bienheureux, vous qui avez faim, bienheureux, serez-vous lorsqu’ils vous haïront ». « Au cours de l’Année des pauvres, nous vous disons à tous : venez à Jésus et vous trouverez le repos », exhortant par ailleurs à prier et à demander de l’aide au Christ en toute circonstance.

    L’Année des pauvres constitue également un avertissement pour les riches afin qu’ils ne vivent pas « une vie d’égoïstes » mais orientée vers le bien commun et la solidarité. Les riches sont, eux aussi, invités à « fixer leurs regards sur Jésus » et à écouter Sa voix : « Tout ce que vous avez fait à l’un de ceux-ci, le plus petit d’entre mes frères et sœurs, c’est à moi que vous l’avez fait ».

    « Aux Philippines – écrivent les Évêques – cela signifie bloquer avec urgence la corruption ». « Il est urgent d’interrompre l’usage impropre des fonds du peuple, d’arrêter la destruction indiscriminée de l’environnement, de combattre la pauvreté, de redistribuer équitablement la richesse, de construire une économie qui réponde aux critères de justice, de fournir une instruction respectueuse de toutes nos personnes, en tant qu’êtres humains et enfants de Dieu ». Le dernier appel s’adresse aux Curés et aux prêtres, appelés à quitter les conforts et à embrasser à nouveau une vie simple, proche des pauvres. (PA)

    Source : Agence Fides (01/12/2014).

  • Programme du voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines, du 12 au 19 janvier 2015

    Transmissions vidéo en direct du CTV et sur KTO

     Lundi 12 janvier 2015 

    19h00 Départ en avion de l'Aéroport de Rome/Fiumicino pour Colombo

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  • Le Père Matthieu Dauchez - ANAK : Un Pont pour les enfants

    Le Père Matthieu Dauchez sur KTO - Un cœur qui écoute - Émission du 24/10/2011

    Le Père Matthieu Dauchez est incardiné dans le diocèse de Manille aux Philippines, où il vit au service des plus pauvres, et notamment des enfants des rues. À seulement 36 ans, il est aujourd'hui directeur de la fondation « Tulay ng kabataan », qui signifie en tagalog « un pont pour les enfants ». Par cette fondation, il rencontre les enfants des rues avec les autres membres de l'association pour les convaincre de venir dans des foyers d'insertion. Confrontés aux pires fléaux, ces enfants sont bien souvent dépendants de drogues, livrés à la prostitution et à la violence. Difficile pour ces enfants abandonnés à eux-mêmes de quitter cet univers qui les plombe. Pourtant, le Père Matthieu Dauchez est l'acteur et le témoin de véritables miracles, dans cette ville où les extrêmes se croisent : les pires fléaux se dissipant parfois au profit de grandes joies, de pardons et de réconciliations. Le Père Matthieu Dauchez témoigne de ces grâces reçues dans "Un cœur qui écoute".


    TF1 - "Des anges en enfer" - Reportage sur l'action de la Fondation Tulay ng kabataan à Manille

    Fondation Tulay ng kabataan

    Antenne française : ANAK - Un Pont pour les enfants
    8 rue des réservoirs - 78000 Versailles - France

  • Messe de clôture de l'Année de la foi (ouverte le 11 octobre 2012)

    Place St Pierre à 10h30, en la solennité du Christ Roi,
    Messe de clôture de l'Année de la foi (ouverte le 11 octobre 2012)

    Exposition des reliques de Saint Pierre
    & remise par le Pape François de son exhortation Evangelii Gaudium


    Texte intégral de l'homélie sur le site internet du Vatican

    Le Pape François conclut l'Année de la Foi

    Jésus pardonne toujours et ne condamne jamais ; quand les hommes trouvent le courage de demander son
    pardon, le Seigneur ne laisse jamais une telle demande sans réponse. C’est le cœur de la réflexion que le Pape François a livrée aux fidèles ce dimanche matin, au cours de la Messe conclusive de l’Année de la Foi, sur la place Saint-Pierre. Pour la première fois, les reliques attribuées au Prince des Apôtres ont été exposées publiquement à la vénération des fidèles. Elles avaient été portées en procession avant la Messe et placée à côté de l’autel. Pendant la prière du Credo, le Souverain Pontife a pris dans les bras le reliquaire en bronze, profondément recueilli.
    Autre geste inédit : une collecte spéciale a été effectuée au profit des sinistrés des Philippines, ravagées par le typhon Ayan.

    Une homélie sous le signe de la centralité du Christ dans nos vies

    C’est une homélie pleine d’espoir que le Pape a délivré lors de cette Messe solennelle. Il tenu d’abord à rendre hommage à son initiateur, Benoît XVI « pour qui, a déclaré François, nous avons maintenant une pensée pleine d’affection et de reconnaissance. Avec cette initiative providentielle, il nous a donné la possibilité de redécouvrir la beauté de ce chemin de foi qui a débuté le jour de notre Baptême, qui nous a faits fils de Dieu et frères dans l’Église. Un chemin qui a pour objectif final la pleine rencontre avec Dieu, et au cours duquel l’Esprit Saint nous purifie, nous élève, nous sanctifie, pour nous faire entrer dans le bonheur auquel aspire notre cœur. »

    Le Pape a également adressé une salutation cordiale aux Patriarches et aux Archevêques Majeurs des Églises orientales catholiques présents à la célébration. L’occasion de témoigner sa reconnaissance à l’égard de ces communautés, qui ont confessé le nom du Christ avec une fidélité exemplaire, souvent payée fort cher. « En même temps, par leur intermédiaire, a ajouté François, je veux rejoindre avec ce geste tous les chrétiens qui vivent en Terre Sainte, en Syrie et dans tout l’Orient, afin d’obtenir pour tous le don de la paix et de la concorde. »

    Insister sur la centralité du Christ

    Les lectures bibliques qui ont été proclamées avaient comme fil conducteur la centralité du Christ. Le Christ centre de la création, du peuple et de l’histoire. Dans la deuxième Lecture, tirée de la Lettre aux Colossiens, l’Apôtre Paul nous offre une vision très profonde de la centralité de Jésus. Il nous le présente comme le Premier-né de toute la création : en lui, par lui et pour lui toutes choses furent créées. Il est le centre de toutes choses, il est le principe. Dieu lui a donné la plénitude, la totalité, pour qu’en lui toutes choses soient réconciliées (cf. 1, 12-20). Cette image nous fait comprendre que Jésus est le centre de la création ; et, par conséquent, l’attitude demandée au croyant, s’il veut être tel, est de reconnaître et d’accueillir dans sa vie cette centralité de Jésus-Christ, dans ses pensées, dans ses paroles et dans ses actions. Quand on perd ce centre, parce qu’on le substitue avec quelque chose d’autre, il n’en vient que des dommages, pour l’environnement autour de nous et pour l’homme lui-même.

    Le Christ est le centre du peuple de Dieu   

    En plus d’être le centre de la création, le Christ est le centre du peuple de Dieu. C’est ce qui nous est exposé dans la première Lecture, qui raconte le jour où les tribus d’Israël vinrent chercher David et, devant le Seigneur, lui donnèrent l’onction de roi sur Israël (cf. 2 S 5, 1-3). À travers la recherche de la figure idéale du roi, ces hommes cherchaient en réalité Dieu lui-même : un Dieu qui se fasse proche, qui accepte de devenir compagnon de route de l’homme, qui se fasse leur frère. Le Christ, descendant du roi David, est le “frère” autour duquel se constitue le peuple, qui prend soin de son peuple, de nous tous, au prix de sa vie. En lui nous sommes un, unis à lui, nous partageons un seul chemin, un seul destin.

    Le Christ est le centre de l’histoire de l’humanité et de tout homme

    Enfin, le Christ est le centre de l’histoire de l’humanité et de tout homme. C’est à lui que nous pouvons rapporter les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses dont notre vie est tissée. Lorsque Jésus est au centre, même les moments les plus sombres de notre existence s’éclairent, et il nous donne l’espérance, comme cela arrive au bon larron dans l’Évangile d’aujourd’hui. Tandis que tous les autres s’adressent à Jésus avec mépris – “Si tu es le Christ, le Roi Messie, sauve-toi toi-même en descendant de la croix !” – cet homme, qui a commis des erreurs dans sa vie, mais s’en repend, s’agrippe à Jésus crucifié en implorant : « Souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne » (Lc 23, 42). Et Jésus lui promet : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (v. 43). Jésus prononce seulement la parole du pardon, non celle de la condamnation ; et quand l’homme trouve le courage de demander ce pardon, le Seigneur ne laisse jamais tomber une telle demande.

    Source : Radio Vatican.

    C’est à la fin de cette Messe conclusive de l’Année de la Foi que le Souverain Pontife a remis son exhortation apostolique Evangelii Gaudium à un évêque letton, à un prêtre tanzanien, à un diacre australien, choisis parmi les plus jeunes à avoir été ordonnés, et à des représentants des différentes expressions de l’Église, notamment des groupes qui se sont successivement rendus à Rome en pèlerinage dans le cadre de l’Année de la Foi. Parmi eux un non-voyant qui a reçu un exemplaire audio ; deux journalistes pour bien souligner le rôle que les médias ont à jouer ; et deux artistes pour marquer la valeur de la beauté en tant que forme privilégiée de l’Évangélisation : le sculpteur japonais Etsuro Sotto qui a collaboré à la Sagrada Familia de Barcelone et une jeune peintre polonaise Anna Gulak.

    Comme le Pape François l’avait lui-même annoncé au mois de juin, ce texte est une élaboration très personnelle faite sur la base des propositions approuvées l’année dernière par les participants au Synode sur la nouvelle évangélisation. « J’aime cette idée et je suivrai ce chemin » - avait-il dit.

    Cette exhortation apostolique, qui encourage les catholiques à être missionnaires, sera rendue publique officiellement le mardi 26 novembre.

    Source : Radio Vatican.

  • Dernières rencontres et cérémonies de l'Année de la foi

    Ce matin, en Salle de Presse du Saint-Siège, ont été présentées par Mgr Rino Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, assisté du Secrétaire Mgr José Octavio Ruiz Arenas et du Sous Secrétaire Mgr Graham Bell, la Journée pour la vie contemplative (21 novembre), la Rencontre des catéchumènes avec le Pape (23 novembre) et la Messe de clôture de l'Année de la foi (24 novembre).

    "Une année entièrement consacrée à raviver la foi des croyants se termine, mais reste désormais le souhait de maintenir vivant l'enseignement que nous avons reçu ces mois-ci - a dit Mgr Fisichella, rappelant que plus de 8 millions et demi de pèlerins se sont rendus cette année sur la tombe de Pierre pour professer leur foi. Il a aussi souligné que "pour clôturer cette année nous avons pensé à une série de signes en vue de montrer la continuité de la foi et le chemin que nous sommes appelés à parcourir pour ne pas qu'elle soit oubliée dans la vie quotidienne". Le premier acte sera la visite du Pape, le jeudi 21 novembre, au monastère des Camaldules de l'Aventin où il rencontrera la communauté. Cette journée, qui coïncide avec l'anniversaire de l'entrée au monastère de Sœur Nazarena Crotta, dernière recluse qui vécut dans ces murs, sera consacrée à ceux qui ont choisi la vie de clôture comme dévouement privilégié à une vie de prière et de contemplation. Sur le thème : 'Préparés pour passer la Porte de la foi', samedi 23 novembre, aura lieu le deuxième acte consacré aux catéchumènes. Le témoin passera dans la main de 500 catéchumènes accompagnés de leur catéchistes, provenant de 47 pays des cinq continents. Le Pape recevra 35 d'entre eux à l'entrée de la basilique St Pierre et leur posera les questions traditionnelles du rite. Enfin, l'Année de la foi se conclura par une Messe solennelle dimanche 24 novembre à 10h30 Place St Pierre, et se caractérisera par trois événements mettant en valeur ce moment : l'exposition des reliques de Saint Pierre, la remise par le Pape de son exhortation Evangelii Gaudium et un geste de charité en faveur du peuple des Philippines. Au cours de l'Eucharistie, une collecte sera faite comme contribution des pèlerins pour l'Année de la foi et sera affectée aux dommages subis par le peuple philippin. Mgr Fisichella a conclu en soulignant que "souvent, habitués que nous sommes à souligner les facteurs de crise, nous oublions de regarder aussi tous les signes positifs et d'espérance qui sont réellement présents dans l’Église. L'Année de la foi nous a permis d'en faire l'expérience. Soutenus par un témoignage si imposant, enthousiaste et convaincu, qui s'exprime surtout dans le silence du quotidien, nous regardons vers l'avenir avec plus de sérénité, forts de l'expérience accomplie en cette Année qui, nous l'espérons, pourra prolonger dans le temps tous ses effets positifs".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.11.13).

  • Angélus de ce dimanche 10 novembre 2013

    A l’Angélus, ce dimanche, le Pape François, a commenté l’Évangile de ce jour, parlant de la vie éternelle, de la vie après la mort. Il a insisté sur le fait que Dieu était le Dieu des vivants (Jésus cite l'épisode de Moïse et du buisson ardent, où Dieu se révèle comme le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob), et il est donc le Dieu de chacun de nous, "comme s'il portait notre nom, voilà l'Alliance". "En Jésus, Dieu nous donne la vie éternelle, Il la donne à tous, et tous, grâce à Lui, ont l'espérance d'une vie encore plus vraie que celle-ci. La vie que Dieu nous prépare...dépasse notre imagination." "Nous sommes en marche, en pèlerinage, vers la vie pleine, et cette vie pleine est celle qui nous illumine sur notre chemin." "La mort est derrière nous, la mort n'est pas devant nous. Devant nous, il y a le Dieu des vivants, le Dieu de l'Alliance, le Dieu qui porte mon nom, notre nom..."
    Il a ensuite évoqué le 75e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le pogrom de 1938 contre les juifs allemands. Des synagogues furent incendiées, des commerces tenus par les juifs et leurs maisons saccagées, 90 personnes tuées et 30 000 hommes arrêtés puis déportés. Ces violences ont marqué une triste étape vers la tragédie de la Shoah – a souligné le Pape qui a tenu à renouveler sa proximité et sa solidarité avec les membres du peuple juif, nos frères aînés. Et il a invité les fidèles à prier pour que la mémoire du passé, des péchés du passé, nous aide à rester toujours vigilants face à toute forme de haine et d’intolérance.

    Après l'Angélus, le Souverain Pontife a également invité les fidèles à prier pour les personnes touchées par la catastrophe aux Philippines, et à s’efforcer de leur faire parvenir une aide concrète. Il a demandé aux quelque 60 000 personnes massées sur la place Saint-Pierre, de prier en silence. Par l’intermédiaire du Secrétaire d’État, Mgr Parolin, le Pape François a fait également parvenir un télégramme de condoléances au président philippin Benigno Aquino. En priant pour tout le peuple des Philippines, le Saint-Père adresse ses encouragements aux autorités civiles et aux personnels d'urgence engagés dans les secours aux victimes de la tempête. Il invoque les dons divins de la force et de la consolation pour la nation philippine. Samedi, le Pape François avait publié un tweet en solidarité avec les victimes.

    Source : Radio Vatican.

    Il a enfin parlé de la béatification de Mère Maria Theresia (Regina Christine Wilhelmine Bonzel, 1830-1905), fondatrice et supérieure des Sœurs Franciscaines de l'Adoration Perpétuelle à Olpe en Allemagne, et de la grande importance de l'Adoration Eucharistique. "L’Eucharistie était la source où elle puisait son énergie spirituelle, pour se dévouer avec une charité infatigable aux plus faibles" a-t-il résumé.

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  • 21 octobre : 7 canonisations ont lieu à Rome ce dimanche

    - Jacques Berthieu, prêtre français, jésuite, mort à Madagascar (1838-1896) ; il était né à Polminhac et il a été tué à Ambiatibe : il est considéré comme un martyr de la foi et de la chasteté ; il a été béatifié par Paul VI le 17 octobre 1965, pendant le concile Vatican II.

    « La mission progresse, bien que les fruits ne soient encore qu’en espérance en bien des endroits et peu visibles en d’autres. Mais que nous importe, pourvu que nous soyons de bons semeurs : Dieu fera pousser en son temps. »

    - Kateri Tekakwitha (1656-1680), laïque, indienne d’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), appelée aussi « lys des Agniers », morte trois ans après son baptême ; elle est spécialement honorée au sanctuaire de Kahnawake et Jean-Paul II l’a béatifiée le 22 juin 1980.

    « Qui est-ce qui m'apprendra ce qu'il y a de plus agréable à Dieu afin que je le fasse ? »

    - Pedro Calungsod (1654-1672), catéchiste, laïc, martyr aux Philippines, béatifié en l’an 2000 par Jean-Paul II : il était originaire de Cebu et il a été tué à Guam dans l’archipel des Îles Marianne.

    - Maria Anna Cope (1838-1918), religieuse allemande des Sœurs du Tiers-Ordre franciscain de Syracuse (New York), au siècle : Barbara Cope ; elle est connue comme « Mother Marianne of Molokai » : née en Allemagne, elle est en effet morte à Molokaï (Hawaï, Etats-Unis) ; elle avait émigré aux Etats-Unis à l’âge de 3 ans et avait ensuite pris la nationalité américaine ; elle a évangélisé les lépreux à Molokaï ; elle a été béatifiée le 15 mai 2005 par Benoît XVI.

    - Giovanni Battista Piamarta (1841-1913), prêtre italien, fondateur des congrégations de la Sainte-Famille de Nazareth et des humbles servantes du Seigneur ; il a été béatifié par Jean-Paul II en 1997.

    - Maria del Carmen (1848-1911), religieuse espagnole, au siècle, Maria Salles y Barangueras, fondatrice de la congrégation des Soeurs conceptionnistes missionnaires de l’enseignement, pour la formation des femmes ; elle a été béatifiée par Jean-Paul II en 1998.

    - Anna Schäffer (1882-1925), laïque allemande, plus précisément, mystique bavaroise ; elle a été béatifiée par Jean-Paul II en 1999.