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Mardi 30 avril 2013
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Vendredi 26 avril 2013
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Mercredi 17 avril 2013
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Dimanche 14 avril 2013
3e dimanche de Pâques
(2ème Dimanche après Pâques)
Calendrier liturgique -
Méditation : ombre et lumière...
« Ils étaient presque tous assis, là, par terre, autour du Maître, devant le lac de Tibériade. Simon ruminait en lui-même depuis un moment...
- Qu'est-ce que tu marmonnes, lui dit Jésus ? Je te trouve bien soucieux !
- Il y en a qui disent : "Moi, je ne fais jamais de péchés !"
- Simon je vais te dire une chose... Est-ce que tu as remarqué, lorsque tu te promènes par une belle journée d'été ensoleillée, que ton ombre te précède ou te suit suivant, précisément, ta position par rapport au soleil ?
- Oui et alors ?
- Et alors, comme tu dis : Voici qu'un nuage arrive et... il n'y a plus d'ombre ! Eh bien, ces gars dont tu me parles, ils ont éliminé de leur horizon la Lumière de Dieu ! Tu as compris ? L'ombre n'apparaît que s'il y a le soleil ! L'éclipse de Dieu comme le dira Benoît XVI dans deux mille ans comporte nécessairement l'éclipse du péché ! Est-ce que tu as compris ? Et tu sais qu'il y en a qui pèchent sept fois par jour ?
- Autrement dit ceux-là ils sont toujours avec Dieu ?
- Je te laisse le soin de conclure ! »
P. Roger Vergé, Miettes d'Evangile, in "L'Oeuvre des campagnes" n°245, Paris, 2013. -
Mardi 2 avril 2013 : Octave de Pâques - Mardi de Pâques
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Méditation : Du Pape...
« Nous n'avons pas à peindre un homme semblable aux autres. Celui-ci n'est pas né pour les oeuvres communes. Dans une chair soumise aux infirmités et à la mort, il porte comme nous un esprit exposé à l'erreur, mais non pas versé dans toutes nos bornes et soumis à toutes nos défaillances. Dieu lui est lié par un serment éternel et l'assiste spécialement. Il est celui à qui le Seigneur a dit : "Je suis avec toi". Ici la chair mortelle enveloppe plus d'immortalité qu'en nous. Il est Pierre qui ne meurt pas, assis sur le trône qui ne croule pas. Il est le représentant de Dieu, que Dieu a placé à Rome, parce que Rome est le lieu où il plaît à Dieu d'habiter ; et son histoire enferme plus d'élément divin qu'une autre. Faible, diffamé, moqué, crucifié comme l'homme de douleur, invincible comme l'Homme-Dieu, dans les conditions du Calvaire, il continue l'oeuvre du Calvaire, oeuvre incomparable, poursuivie et agrandie ... à la face des hommes prosternés devant le miracle ou stupéfaits et furieux devant le problème. Il enseigne, il expie, il délivre, il meurt, il règne. Il porte un nom incommunicable ; il est le Pape, le Père ! Toute langue, même rebelle, le nomme ainsi, et ne nomme ainsi nul autre. Sa royauté paternelle, la plus ancienne qui doit au monde, est, tout ensemble, la plus contestée du temps, la plus assurée de l'avenir. En ce point, le sentiment profond des plus intelligents parmi ses ennemis est d'accord avec la croyance des plus fermes parmi ses fidèles. Pourquoi ? Ses fidèles couvrent le monde ; on en évalue le nombre à deux cent millions, mais disséminés, indolents, défaillants, réduits, en fait, comme force active, à une poignée : ses ennemis sont innombrables, puissants, ardents, coalisés, munis d'armes souveraines. Ils désirent et ils prophétisent la chute de la Papauté, mais la Papauté environnée de pièges, pressée de soldats, meurtrie de coups, escortée d'injures et de dérisions, vit, marche, ne voit nulle part de terre lointaine, ni de peuple ennemi qu'elle ne veuille et n'espère conquérir. C'est le miracle, c'est le problème, c'est le triomphe permanent et toujours incompréhensible de l'homme de douleur.
Nous avons sous les yeux ce scandale de la raison humaine. »
Louis Veuillot, 1863.Très intéressante interview du Cardinal Jorge Mario Bergoglio, notre nouveau Pape, alors archevêque de Buenos-Aires, pour le mensuel "30 Jours", en mai 2007.
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Jeudi 14 mars 2013
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Mardi 12 mars 2013
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Lundi 11 mars 2013
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24 février : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
La Transfiguration
« Il nous faut contempler, mes bien-aimés, et expliquer le spectacle saint due le Seigneur présenta sur la sainte montagne. C'est de cet évènement qu'il avait dit : "Je vous le déclare en vérité, il y en a quelques-uns ici présents qui ne goûteront pas la mort qu'ils n'aient vu le Fils de l'homme dans son royaume" (Mt XVII,1-8).
Voici le commencement de la lecture qui vient de nous être faite. "Six jours après avoir prononcé ces paroles, il prit avec lui trois disciples, Pierre, Jean et Jacques, et alla sur la montagne." Ces disciples étaient ceux dont il avait dit : "Il y en a ici quelques-uns qui ne goûteront point la mort qu'ils n'aient vu le Fils de l'homme dans son royaume." Qu'est-ce que ce royaume ? Question assez importante. Car l'occupation de cette montagne n'était pas la prise de possession de ce royaume. Qu'est-ce en effet qu'une montagne pour qui possède le ciel ? Non seulement les Ecritures nous enseignent cette différence, mais nous la voyons en quelque sorte des yeux de notre coeur.
Or Jésus appelle son royaume ce que souvent il nomme le royaume des cieux. Mais le royaume des cieux est le royaume des saints ; car il est dit : "Les cieux racontent la gloire de Dieu" ; et aussitôt après : "Il n'y a point de langues ni d'idiomes qui n'entendent leurs voix" ; les voix de ces mêmes cieux. "L'éclat s'en est répandu sur toute la terre, et leurs paroles ont retenti jusqu'aux extrémités de l’univers" (Ps XVIII, 4,5). N'est-ce donc pas des Apôtres et de tous les prédicateurs fidèles de la parole de Dieu qu'il est fait ici mention ? Ces mêmes cieux régneront avec le Créateur du ciel, et voici ce qui s'est fait pour le démontrer.
Le Seigneur Jésus en personne devint resplendissant comme le soleil, ses vêtements blancs comme la neige, et avec lui s'entretenaient Moïse et Elie. Jésus lui-même, Jésus en personne parut resplendissant comme le soleil, marquant ainsi qu'il était la lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde (Jn I,9). Ce qu'est ce soleil pour les yeux de la chair, Jésus l'est pour les yeux du coeur ; l'un est pour les âmes ce que l'autre est pour les corps.
Ses vêtements représentent ici son Eglise ; car ils tombent s'ils ne sont portés et maintenus. Paul était dans ces vêtements comme l'extrémité de la frange ; aussi dit-il. "Je suis le moindre des Apôtres" (I Cor. XV, 9) ; et ailleurs : "Je suis le dernier des Apôtres" (Ibid. IV,19). Or la frange est ce qu'il y a de moindre et d'extrême dans le vêtement. Aussi, comme cette femme qui souffrait d'une perte de sang fut guérie en touchant la frange de la robe du Seigneur (Lc VII,44) ; ainsi l'Eglise des gentils se convertit à la prédication de Paul. Eh ! qu'y a-t-il d'étonnant que l'Eglise soit figurée par de blancs vêtements, puisque nous entendons le prophète Isaïe s'écrier : "Vos péchés fussent-ils rouges comme l'écarlate, je vous blanchirai comme la neige" (Is I,18) ?
Que peuvent Moïse et Elie, la loi et les prophètes, s'ils ne communiquent avec le Seigneur ? Qui lira la loi ? qui lira les prophètes, s'ils ne rendent témoignage au Fils de Dieu ? C'est ce que l'Apôtre exprime en peu de mots. "La loi dit-il, fait seulement connaître le péché, tandis qu'aujourd’hui, dans la loi, la justice de Dieu a été manifestée" : voilà le soleil ; "annoncée par la loi et les prophètes" : voilà l'aurore.
Pierre est témoin de ce spectacle, et goûtant les choses humaines à la manière des hommes : "Seigneur, dit-il, il nous est bon d'être ici." Il s'ennuyait de vivre au milieu de la foule, il avait trouvé la solitude sur une montagne où le Christ servait d'aliment à son âme. Pourquoi en descendre afin de courir aux travaux et aux douleurs, puisqu'il se sentait envers Dieu un saint amour et conséquemment des moeurs saintes ? Il cherchait son propre bien ; aussi ajouta-t-il. "Si vous voulez, dressons ici trois tentes : une pour vous, une pour Moïse et une autre pour Elie." Le Seigneur ne répondit rien à cette demande, et toutefois il y fut répondu. En effet, comme il parlait encore, une nuée lumineuse descendit et les couvrit de son ombre. Pierre demandait trois tentes ; et la réponse du ciel témoigna que nous n'en avons qu'une, celle que le sens humain voulait partager. Le Christ est la parole de Dieu, la Parole de Dieu dans la loi, la Parole de Dieu dans les prophètes. Pourquoi, Pierre, chercher à la diviser ? Cherche plutôt à t'unir à elle. Tu demandes trois tentes, comprends qu'il n'y en a qu'une.
Pendant que la nuée les couvrait et formait comme une seule tente au dessus d'eux, une voix sortit de son sein et fit entendre ces paroles "Celui-ci est mon Fils bien-aimé." Là se trouvaient Moïse et Elie. La voix ne dit pas : Ceux-ci sont mes Fils bien-aimés. Autre chose est d'être le Fils unique, et autre chose, des enfants adoptifs. Celui qui se trouve aujourd'hui signalé est Celui dont se glorifient la loi et les prophètes : "Voici, est-il dit, mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis mes douces complaisances ; écoutez-le" ; car c'est lui que vous avez entendu dans les prophètes, lui aussi que vous avez entendu dans la loi, et où ne l'avez-vous pas entendu ? Ils tombèrent à ces mots la face contre terre.
Voilà donc dans l'Eglise le royaume de Dieu. Là en effet nous apparaissent le Seigneur, la loi et les prophètes : le Seigneur dans la personne du Seigneur même, la loi dans la personne de Moïse et les prophètes dans celle d'Elie. Ces deux derniers figurent ici comme serviteurs et comme ministres, comme des vaisseaux que remplissait une source divine ; car si Moïse et les prophètes parlaient et écrivaient, c'est qu'ils recevaient du Seigneur ce qu'ils répandaient dans autrui.
Le Seigneur ensuite étendit la main et releva ses disciples prosternés. [...]
Descends, Pierre, tu voulais te reposer sur la montagne, descends, annonce la parole, insiste à temps, à contre-temps, reprends, exhorte, menace, en toute patience et doctrine (II Tim IV,2) ; travaille, sue, souffre des supplices afin de parvenir par la candeur et la beauté des bonnes oeuvres accomplies avec charité, à posséder ce que figurent les blancs vêtements du Seigneur. »
Saint Augustin, Sermons, Première série, Passages détachés de Saint Matthieu, Sermon LXXVIII (1-6), in Oeuvres complètes de saint Augustin , traduites pour la première fois en français sous la direction de M. l'abbé Raulx, Tome VI, Bar-Le-Duc, 1866.
Source : Abbaye Saint Benoît. -
10 février : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
La pêche miraculeuse, appel des premiers disciples (Lc 5, 1-11)
"Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur."
"Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras."
« Quelle est grande la bonté du Christ ! Pierre a été pêcheur, et maintenant un orateur mérite un grand éloge s'il est capable de comprendre ce pêcheur. Voilà pourquoi l'apôtre Paul dit en s'adressant aux premiers chrétiens : "Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous il n'y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages... Ce qui est d'origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n'est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose" (1Co 1, 26-28). Car si le Christ avait choisi en premier lieu un orateur, l'orateur aurait pu dire : "J'ai été choisi pour mon éloquence". S'il avait choisi un sénateur, le sénateur aurait pu dire : "J'ai été choisi à cause de mon rang". Enfin, s'il avait choisi un empereur, l'empereur aurait pu dire : "J'ai été choisi en raison de mon pouvoir." Que ces gens-là se taisent, qu'ils attendent un peu, qu'ils se tiennent tranquilles. Ils ne seront pas oubliés ni rejetés ; qu'ils attendent un peu, parce qu'ils pourraient se glorifier de ce qu'ils sont en eux-mêmes. »
Saint Augustin, Sermon XLIII (5-6), CCL 41, 510-511 (Trad. Delhougne, Les Pères commentent, Brepols, 1991). -
Mercredi 16 janvier 2013
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Jeudi 10 janvier 2013
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6 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
La maison bâtie sur le roc (Mt 7, 21-27)
« Quand vous affrontez courageusement les tentations, ce n'est pas la tentation qui vous rend fidèles et constants ; elle révèle seulement les vertus de constance et de courage qui étaient déjà en vous, mais de façon cachée. "Penses-tu, dit le Seigneur, que j'avais un autre but, en parlant ainsi, que de faire apparaître ta justice ?" (Jb 40,3 LXX) Et il dit ailleurs : "Je t'ai affligé et je t'ai fait sentir la faim pour manifester ce que tu avais dans le coeur" (Dt 8,3-5).
De la même manière, la tempête ne rend pas solide l'édifice bâti sur le sable. Si tu veux bâtir, que ce soit sur la pierre. Alors, quand la tempête se lèvera, elle ne renversera pas ce qui est fondé sur la pierre ; mais pour ce qui vacille sur le sable, elle montre aussitôt que ses fondations ne valent rien. C'est pourquoi, avant que s'élève la tempête, que se déchaînent les rafales de vent, que débordent les torrents, tandis que tout demeure encore en silence, tournons toute notre attention sur le fondement de l'édifice, construisons notre demeure avec les pierres variées et solides des commandements de Dieu. Et quand la persécution se déchaînera et qu'une tourmente cruelle s'élèvera contre les chrétiens, nous pourrons montrer que notre édifice est fondé sur la pierre, le Christ Jésus (1Co 3,11). »
Origène (v.185-253), Homélies sur St Luc, n°26, 4-5 (Trad. SC 87 & Delhougne, Les Pères de l'Eglise commentent l'Evangile, Brepols, 1991).0 commentaire 0 commentaire Lien permanent Imprimer Catégories : Méditations, Origène, Pères de l'Eglise, Tradition -
30 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
Appel des premiers apôtres : Pierre, André, Jacques et Jean (Mt 4, 18-22)
« Voyez la foi et la docilité des disciples. C’est pendant qu’ils jettent leurs filets, c’est au milieu de leur travail que Jésus leur parle; or, vous savez combien la pêche est une occupation attrayante, et, à peine ont-ils entendu son ordre, qu’ils le suivent sans différer, sans hésiter. Ils ne disent point : Nous allons seulement jusqu’à la maison, pour faire les derniers adieux à nos proches. Ils quittent tout dès l’heure même et font ce qu’Elisée fit autrefois à l’égard d’Elie. C’est ainsi que Jésus-Christ exige de nous une obéissance prompte et parfaite, et qui exclut tout retard quand même les empêchements les plus forts nous retiendraient. C’est ainsi qu’un autre de ses disciples l’ayant prié de le laisser aller ensevelir son père, il le lui refusa, pour nous apprendre que de toutes les oeuvres la plus nécessaire c’est de le suivre. Si, vous me dites que la promesse qu’il leur faisait était grande, je vous répondrai que je les en admire davantage, eux qui, sans avoir encore vu aucun miracle de Jésus, ne laissèrent pas d’ajouter foi à une si grande promesse et de tout quitter pour le suivre. Car ils crurent que les mêmes paroles qui avaient été comme l’hameçon qui les avait pris, leur serviraient d’un hameçon à leur tour, pour prendre et convertir un jour tous les autres hommes. Ce tut donc là la promesse qu’il fit à saint Pierre et à saint André ; car pour saint Jacques et saint Jean, il ne leur promet rien de semblable, parce que l’exemple de l’obéissance de ces deux premiers leur avait déjà comme ouvert le chemin de la foi ; d’ailleurs ils avaient déjà entendu de grandes choses sur le compte du Sauveur. Mais considérez avec quelle exactitude l’Evangile nous marque leur pauvreté ! »
Saint Jean Chrysostome, extrait de l'Homélie XIV (2) sur Saint Matthieu, in "Oeuvres complètes" Tome VII, traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.
Source : Abbaye Saint Benoît. -
6 août : Méditation
« "Il fut transfiguré devant eux : son visage resplendit comme le soleil..." Voici comment comprendre le miracle inhabituel de la Transfiguration : non qu'il y ait eu un changement ou variation de visage mais, tout en demeurant ce qu'il était auparavant, il s'y ajouta un accroissement de lumière qu'il n'est pas possible d'expliquer en paroles. Et bien que l'évangéliste compare le rayonnement de ce visage avec le soleil, cette lumière dépassait de loin l'ardeur du soleil. Toutefois, comme parmi les choses sensibles il n'est pas de meilleure comparaison à trouver que celle-ci, l'évangéliste a comparé ce miracle avec la chose la plus excellente qui soit. Et que Jésus ait resplendi plus vivement que la lumière du soleil, la prostration des disciples à terre en témoigne (cf. Mt 17,6), car personne, frappé par la splendeur du soleil, ne tombe à terre. C'est dans un sens bien plus mystique qu'il nous faut comprendre que le visage du Christ resplendissait plus que le soleil, car il s'agit de sa divinité.
"Et ses vêtements devinrent éblouissants comme la lumière". Il s'agit du corps que notre Sauveur a assumé. Bien que le soleil et la lumière soient choses différentes, les deux restent cependant unis. Ainsi la chair est-elle unie à la divinité par-delà les lois de la nature ; elle lui demeure inséparablement unie, en l'état d'une Personne unique et composée. C'est pourquoi, en évoquant la divinité qui est simple et sans composition, notre évangéliste parle du "visage" au singulier, mais lorsqu'il évoque la chair de l'humanité, à cause de la variété de ses éléments, il parle des "vêtements" au pluriel. Et comme la divinité du Verbe n'a ni commencement dans le temps ni devenir, mais que la chair divine a été soumise au temps et au devenir, ainsi l'évangéliste ne dit-il pas du visage "qu'il devint resplendissant", mais bien "qu'il resplendit", tandis que des vêtements il dit "qu'ils devinrent éblouissants" comme la lumière. Il signifiait ainsi la nature incréée de la divinité et la procréation de l'humanité que le Fils assuma. Car sa sainte chair est devenue "comme la lumière", c'est-à-dire pure et séparée de toute souillure. »
Théophane Céramée, Homélie 59 en l'honneur de la salutaire Transfiguration de Notre Seigneur Jésus-Christ (Homélie grecque médiévale), in Joie de la Transfiguration d'après les Pères d'Orient, Spiritualité Orientale n°39, Abbaye de Bellefontaine, nlle édition revue et corrigée, 1985. -
Visite virtuelle à 360° du site de Capharnaüm
La Custodie de Terre Sainte a ouvert ce printemps un nouveau site Internet dédié au Sanctuaire de la Maison de Saint Pierre à Capharnaüm. Ce site est d'une grande richesse, avec des ressources bibliques, historiques, archéologiques, des vidéos... On y trouve également une visite virtuelle à 360° du site de Capharnaüm.
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30 juin : Sanctoral
30 juin : Les premiers martyrs de l'Église de Rome († 64)
La mémoire de ce jour, aussi ancienne que celle des apôtres Pierre et Paul, fondateurs de l’Eglise de Rome, a été placée à cette date à partir de 1923, et en 1969, elle a été insérée dans le Calendrier romain général, pour compenser la suppression de presque toutes les mémoires des martyrs romains qui figuraient dans le précédent calendrier.
Au calendrier traditionnel : Commémoraison de Saint Paul, apôtre
et Mémoire de Saint Pierre, apôtre
(les deux princes des Apôtres ne sont jamais dissociés par la liturgie) -
2 juin : Sanctoral
Saints Marcellin et Pierre, Evêques, martyrs († 304 ou 305)
Saint Pothin, Evêque, Sainte Blandine, vierge et leurs compagnons, martyrs à Lyon († 177)Au calendrier traditionnel :
Samedi des Quatre-Temps de Pentecôte
(On ne fait rien cette année de la Mémoire de Sts Marcellin et Pierre et Erasme, évêque, martyrs)1er samedi du mois - Mois du Sacré-Coeur