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prier - Page 4

  • 1er août : Méditation

    « En cette période estivale, ne mettez pas Dieu en vacances. Pensez à prier, à aller à la messe le dimanche. »
    Benoît XVI, Angélus du 8 juillet 2012.

    « La formation et l'initiation des enfants à la prière est l'une des tâches les plus importantes de l'enseignement religieux. Nul enseignement théorique de catéchisme ne pourrait jamais la remplacer. Les notions acquises au catéchisme sont importantes, mais ne suffisent pas pour faire de l'enfant un chrétien. Car le chrétien n'est pas un être théorique qui "sait" les choses intellectuellement, mais aussi et surtout celui qui "vit" l'enseignement reçu. La prière ne s'enseigne pas en conférences ou en leçons. Mais l'enfant y entre et croît par participation à la vie de ses parents. Nul ne peut entièrement les remplacer. En effet, plus encore qu'en tout autre domaine, c'est l'exemple qui marquera l'enfant.

    Une erreur fréquente consiste à penser qu'il faut faire prier les enfants. Cela ne suffit pas et peut même être néfaste si les enfants s'imaginent que la prière est une action "pour enfants". (N'entend-on pas dire par ailleurs quelquefois : "Mon enfant ne va plus au catéchisme, il a maintenant des études sérieuses à faire.") Ce qui importe, c'est de prier avec les enfants. il est essentiel pour les enfants de savoir que leurs parents vivent de la prière, qu'ils ne sauraient s'en passer, et qu'ils l'aiment. Car il ne faudrait pas que la prière soit une "corvée" obligatoire. »

    P. Pierre Koppel, "Feuillets Orthodoxes" n°31-32, in La douloureuse joie - Aperçus sur la prière personnelle de l'Orient chrétien, Abbaye de Bellefontaine, Spiritualité Orientale n°14, 1974.

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  • 28 juillet : Méditation

    « On compte communément quatre espèces de prières vocales : celle qui se fait à l'aide d'un livre, celle sans livre, l'intercession et l'oraison jaculatoire.
    Si nous nous servons d'un livre de prières, il est bon de n'en avoir qu'un à la fois, et de ne pas en changer souvent. Nous devons aussi mettre des intervalles de repos dans le cours de nos lectures, fermer ce livre, et nous arrêter sur la pensée de Dieu ; surtout ayons soin de ne pas choisir un livre qui soit trop au-dessus de ce que nous pouvons réellement comprendre ou sentir dans notre état présent.
    Si nous prions sans livre, soyons brefs et sobres de paroles, à cause de la Majesté de Dieu ; nous ne saurions être trop scrupuleux dans le choix des mots que nous employons ; pesons-les d'avance, et ayons soin de placer dans le cours de nos prières des intervalles de silence.
    En ce qui concerne l'intercession, nous ne devons pas nous engager à la légère à prier pour les autres. Nous devons être fatigués de neuvaines perpétuelles ou multipliées. C'est aussi un mauvais système de fixer un certain espace de temps pendant lequel nous prierons pour un objet donné, et ensuite de cesser nos prières, si Dieu n'a pas daigné les entendre. Il faut, dans nos intercessions, toujours donner une large place à Notre Saint-Père le Pape et à ses intentions pour les besoins de l'Eglise.
    Quant aux oraisons jaculatoires, il est bon qu'elles se répètent souvent ; mais, généralement parlant, elles ne doivent être soumises à aucune règle, ni à aucune obligation. C'est surtout dans les moments de tentation qu'il faut les répéter sans cesse, et il serait à désirer qu'on en eût quelques-unes choisies d'avance et toujours prêtes. (*) »

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Progrès de l'âme dans la vie spirituelle (ch. XV), Trad. F. de Berhardt, Nouvelle édition, Paris, Pierre Téqui, 1928.

    (*) : choix d'oraisons jaculatoires sur notre site ICI.

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    Couverture de la brochure Déclarations des évêques de Belgique - Nouvelle série n°33
    Licap, Bruxelles, 2005

  • 20 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Pour vous, quand vous priez, entrez  dans votre chambre." Or quelle est cette chambre, sinon le coeur lui-même, ainsi que le Psalmiste l'enseigne quand il dit : "Ce que vous dites dans votre coeur, repassez-le avec amertume sur votre couche (1). — Et, les portes fermées, priez votre Père en secret." C'est peu d'entrer dans sa chambre, si on en laisse la porte ouverte aux importuns, si les choses du dehors s'y introduisent et envahissent notre intérieur. Or nous avons dit que le dehors ce sont tous les objets temporels et visibles, qui pénètrent dans nos pensées par la porte, c’est-à-dire par les sens charnels, et troublent nos prières par une multitude de vains fantômes. Il faut donc fermer la porte, c'est-à-dire résister au sens charnel, en sorte que notre prière, toute spirituelle, s'élève vers le Père du fond du cœur où l'on prie le Père en secret. "Et votre Père qui voit dans le secret, vous le rendra." C'est par là qu'il fallait terminer ; car le Seigneur n'a pas en vue ici de nous recommander de prier, mais de nous appendre comment il faut prier ; comme plus haut, ce n'était point l'aumône qu'il recommandait, mais l'esprit dans lequel il faut la faire ; puisqu'il s'agit de la pureté du coeur, qui ne s'obtient qu'en fixant son intention unique, simple, sur la vie éternelle, par le seul et pur amour de la sagesse.

    "Or, en priant, ne parlez pas beaucoup, comme les païens ; ils s'imaginent qu'à force de paroles il seront exaucés." Comme le propre des hypocrites est de se donner en spectacle dans la prière et de n'en attendre d'autre fruit que l'approbation des hommes ; ainsi le propre des païens, c'est-à-dire des gentils, est de s'imaginer qu'à force de paroles ils seront exaucés. Et en effet toute abondance de paroles vient des gentils qui s'appliquent plus à exercer leur langue qu'à purifier leur coeur. Ils s'efforcent de transporter dans la prière ce ridicule verbiage, dans l'espoir de fléchir Dieu, et dans la conviction que Dieu se laisse, comme l'homme, séduire par des paroles. "Ne leur ressemblez donc pas," dit le seul et véritable Maître. "Car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez." Si en effet il faut une multitude de paroles pour informer et instruire celui qui ne sait pas, qu'en est-il besoin avec Celui qui connaît tout, à qui tout ce qui est parle, par cela seul qu'il est, et se présente comme un fait accompli ; à la science et à la sagesse duquel l'avenir n'est point caché ; pour qui tout ce qui est passé et tout ce qui passera est immuablement présent ? »

    (1) : Ps. IV, 5.

    Saint Augustin (354-430), Explication du Sermon sur la montagne (Livre II, ch. III, 11), Trad. de M. l'Abbé Devoille, des "Oeuvres complètes de Saint Augustin", Traduites pour la première fois sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, 1869.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • 17 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Comme l'a dit notre Seigneur et Sauveur : "Le règne de Dieu vient sans qu'on puisse le remarquer. On ne dira pas : Le voilà, il est ici, ou bien : Il est là. Car voilà que le règne de Dieu est au-dedans de vous".  Et en effet, "elle est tout près de nous, cette Parole, elle est dans notre bouche et dans notre coeur" (Dt 30,14). En ce cas, il est évident que celui qui prie pour que vienne le règne de Dieu a raison de prier pour que ce règne de Dieu germe, porte du fruit et s'accomplisse en lui-même. Chez tous les saints en lesquels Dieu règne et qui obéissent à ses lois spirituelles, il habite comme dans une cité bien organisée. Le Père est présent en lui et le Christ règne avec le Père dans cette âme parfaite, selon sa parole : "Nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui." (Jn 14,23)
    Le règne de Dieu qui est en nous, alors que nous progressons toujours, parviendra à sa perfection lorsque la parole de l'apôtre Paul s'accomplira : le Christ "après avoir soumis" tous ses ennemis, "remettra son pouvoir royal à Dieu le Père pour que Dieu soit tout en tous" (1Co 15,28). C'est pourquoi, priant sans relâche, avec des dispositions divinisées par le Verbe, disons : "Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne" (Mt 6,9). »

    Origène (v.185-253), Traité sur la prière, 25 ; GCS 3, 356 (trad. Bréviaire).

  • 9 juin : Méditation

    « Seigneur, accorde-moi de recevoir dans la tranquillité du coeur tout ce que m'apportera cette journée qui commence. Accorde-moi de me livrer entièrement à Ta sainte volonté. Prépare-moi et soutiens-moi à chaque heure de ce jour. Quelles que soient les nouvelles que je reçoive, apprends-moi à les accueillir d'un coeur tranquille, fermement persuadé qu'elles sont l'expression de Ta sainte volonté. Dirige toutes mes paroles, mes actions, pensées et sentiments. Que je n'oublie jamais dans les circonstances imprévues que tout m'est envoyé de Toi. Apprends-moi à agir avec droiture et sagesse. Seigneur, donne-moi la force de supporter la fatigue et les événements du jour naissant. Dirige ma volonté et apprends-moi à prier, à croire, espérer, supporter, pardonner et aimer. »

    Aurore Delesque, consacrée de Regnum Christi

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  • 30 avril : Méditation

    « Aimez prier. Souvent dans la journée, essayez de ressentir le besoin de prier, et alors donnez-vous la peine de prier. La prière agrandit le coeur au point où il pourra contenir le don que Dieu nous fait de lui-même. "Demandez, cherchez" (Lc 11,9) et votre coeur s'élargira assez pour le recevoir.

    La prière suivante, extraite du livre de prières de notre communauté, est choisie parmi celles que nous récitons chaque jour. Puisse-t-elle vous aider...

    "Devenons tous des branches authentiques et riches en grappes de la vigne de Jésus, en l'accueillant dans nos vies comme il lui plaira d'y venir :
    en tant que Vérité – pour la dire ;
    en tant que Vie – pour la vivre ;
    en tant que Lumière – pour éclairer ;
    en tant qu'Amour – pour être aimé ;
    en tant que Chemin – pour le parcourir ;
    en tant que Joie – pour la donner ;
    en tant que Paix – pour la répandre ;
    en tant que Sacrifice – pour l'offrir,
    dans nos familles et tout autour de nous." »

    Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Un Chemin tout simple, Paris, Plon/Mame, 1995.

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