Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

priere - Page 5

  • Prière - Viens, Seigneur Jésus...

    « Viens, Seigneur Jésus, cherche ton serviteur ; cherche ta brebis fatiguée ; viens, berger... Pendant que tu t'attardes sur les montagnes, voilà que ta brebis erre : laisse donc les quatre-vingt-dix-neuf autres qui sont tiennes et viens chercher l'unique qui s'est égarée. Viens, sans te faire aider, sans te faire annoncer ; c'est toi maintenant que j'attends. Ne prends pas de fouet, prends ton amour ; viens avec la douceur de ton Esprit. N'hésite pas à laisser sur les montagnes ces quatre-vingt-dix-neuf brebis qui sont tiennes ; sur les sommets où tu les as mises, les loups n'ont pas d'accès... Viens à moi, qui me suis égaré loin des troupeaux d'en haut, car tu m'avais mis là-haut moi aussi, mais les loups de la nuit m'ont fait quitter tes bergeries.
    Cherche-moi, Seigneur, puisque ma prière te cherche. Cherche-moi, trouve-moi, relève-moi, porte-moi ! Celui que tu cherches, tu peux le trouver, celui que tu trouves, daigne le relever, et celui que tu relèves, pose-le sur tes épaules. Ce fardeau de ton amour n'est jamais trop lourd pour toi... Viens donc, Seigneur, car s'il est vrai que j'erre, « je n'ai pas oublié ta parole » (Ps 118,16), et je garde l'espoir du remède. »

    St Ambroise (v.340-397), Commentaire du Ps 118, 22, 27-30 ; CSEL 62, 502-504.

    prière,St Ambroise,serviteur,chercher,brebis,perdue,retrouvée,Jésus

    Alfred Soord (1868-1915), "The Lost Sheep"
    (Crédit photo)

  • Prière du poète

    « Je ne sais ni bêcher, ni herser, ni faucher,
    Et je mange le pain que d'autres ont semé.
    Mais tout ce que l'on peut moissonner de douceur,
    Je l'ai semé, Seigneur.

    Je ne sais ni dresser un mur de bonne pierre,
    Ni couler une vitre où se prend la lumière.
    Mais tout ce que l'on peut bâtir sur le bonheur,
    Je l'ai bâti, Seigneur.

    Je ne sais travailler ni la soie, ni la laine,
    Ni tresser en panier le jonc de la fontaine.
    Mais ce qu'on peut tisser pour habiller le cœur,
    Je l'ai tissé, Seigneur.

    Je ne sais ni jouer de vieux airs populaires,
    Ni même retenir par cœur une prière.
    Mais ce qu'on peut chanter pour se sentir meilleur,
    Je l'ai chanté, Seigneur.

    Ma vie s'est répandue en accords à vos pieds.
    L'humble enfant que je fus est enfant demeuré,
    Et le peu qu'un enfant donne dans sa candeur,
    Je vous l'offre, Seigneur. »

    Maurice Carême (1899-1978), Poèmes (Heure de Grâce, 1957).

    Maurice Carême,prière,poète,bonheur,enfant,candeur,coeur,offrande,Seigneur

    (Crédit photo)

  • Méditation - Appel à la vie intérieure

    « Pourquoi parler de la vie intérieure ? Parce que, de plus en plus, nous nous apercevons que c'est la vie cachée, intérieure, qui ne se voit pas aux yeux des hommes, c'est elle qui opère le déclenchement des grands événements de ce monde.

    Jésus-Christ a passé trente ans de vie cachée et personne ne savait qui il était, ce qu'il faisait. Pendant ce temps, il n'a pas prêché, il n'a pas missionné, il vivait en présence de son Père, il priait, il travaillait dans l'ombre de la face de Dieu. L'essentiel de notre vie, c'est d'être une braise sous la cendre ; mais l'on sait que la braise, lorsqu'elle chauffe, est capable de faire un incendie.

    La vie intérieure n'est pas un abri, ni un refuge. Elle est plutôt une rampe de lancement. Ce qui a déclenché la grande civilisation du Moyen Âge avec toutes ces œuvres de charité extraordinaires, c'est la contemplation de quelques grands saints qui les ont inspirées comme saint Bernard, saint Thomas d'Aquin et autres. La vie secrète qui se nourrit de contemplation, de prière, a son rayonnement jusque dans l'action, jusque dans l'action apostolique et jusque dans l'action temporelle. De telles actions ne peuvent naître que dans les cœurs profondément épris de Dieu.

    Depuis vingt siècles, les grands saints, les grands mystiques ne nous ont pas dit autre chose sinon qu'il y a une autre vie, un bien supérieur à tout ce que la vie terrestre peut nous proposer. Et ne croyez pas qu'il s'agit là simplement d'une spécialité pour "contemplatifs". Non, les hommes qui ont été le plus plongés dans la vie du siècle, dans l'action, par exemple un saint Vincent de Paul, un saint Jean Bosco qui vivait en permanence au milieu des enfants pour les faire grandir en Dieu, tous ces saints très actifs étaient des géants de prière et ils puisaient leur générosité et leur force dans la vie contemplative, dans la vie intérieure.

    Mère Teresa, un jour en entendant une personne lui dire : "Ah ! Mère Teresa, c'est affreux, pourquoi tant de désordres dans le monde, et même dans l'Église ?" Elle lui a répondu : "À cause de vous et à cause de moi". Une grande petite sainte, Mère Teresa. Quand nous parlons de la vie intérieure, souvent les gens disent : Ah! C'est beau, c'est grand, mais comment y arriver ? Disons premièrement qu'il y a de grands obstacles à la vie intérieure. D'abord, il y a des gens superficiels, qui ne s'intéressent qu'à ce qui bouge, qu'à ce qui se voit, qu'à ce qui se mange, qu'à la télévision et qui, ensuite, nous demandent : comment est-ce que vous faites pour être tellement tranquilles, tellement sereins, tellement heureux ? Blaise Pascal est un génie extraordinaire, en une phrase, on a l'impression qu'il a tout dit. Exemple : "Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre". Cela ressemble à une boutade, mais c'est vrai. On bouge, on parle, on aime le bruit, on aime renouveler tout, et toujours faire du nouveau. Impossible de se stabiliser, de rester tranquille. Il faut savoir s'arrêter, faire une retraite de temps en temps.

    Et puis, il y a un autre obstacle qui est beaucoup plus profond encore ; c'est l'amour-propre. Mais pas l'amour-propre au sens qu'a ce mot, lorsqu'une maîtresse d'école dit à un enfant : "Si vous aviez un peu d'amour-propre vous ne feriez pas tellement de taches sur votre cahier". Elle a raison, l'amour-propre sur les lèvres de cette maîtresse, signifie le respect de soi-même, la dignité de soi. L'amour-propre désordonné de soi-même, c'est la recherche du confort, son bien, son argent, sa puissance, ses affections, on ne peut pas se donner à Jésus-Christ, on ne peut pas s'offrir, on ne peut pas imiter Jésus qui a dit : "Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il prenne sa croix et me suive !" Nous sommes tous invités, appelés à porter joyeusement la croix du Christ, chacun à sa mesure, chacun selon son état de vie et selon les dispositions de la Providence.

    Dieu est là avec nous, un Dieu qui ne va pas nous tromper, qui va nous secourir tous les jours, qui va nous faire avancer, sur lequel nous pouvons donc nous reposer. C'est toute la spiritualité de la confiance, de l'abandon dans les mains de Dieu, dans l'amour divin. Sainte Marguerite Marie disait : "Le Cœur de Jésus est un trésor dont la confiance est la clé". "Seigneur Jésus, donnez-moi le chemin pour aller à vous, aidez-moi, secourez-moi, je désire entrer en Vous". La vie intérieure est une vie éternelle commencée. »

    Dom Gérard (1927-2008), extraits de la Conférence prononcée au Grand Séminaire de Montréal, 11 mars 1999.

    bougie_mains_3a.jpg

  • Intention de prière du pape pour le mois de juillet

    Nos familles :
    « Prions pour que les familles d’aujourd’hui soient accompagnées avec amour, respect et conseil. »

    Source : prieraucoeurdumonde.net.

  • Prière du matin

    « Seigneur, dans le silence de ce jour naissant,
    je viens Te demander la paix, la sagesse, la force.
    Je veux regarder aujourd'hui le monde
    avec des yeux tout remplis d'amour,
    être patient, compréhensif, doux et sage,
    voir au-delà des apparences Tes enfants
    comme Tu les vois Toi-même
    et ainsi ne voir que le bien en chacun.
    Ferme mes oreilles à toute calomnie,
    garde ma langue de toute malveillance ;
    que seules les pensées qui bénissent
    demeurent dans mon esprit.
    Que je sois si bienveillant et si joyeux
    que tous ceux qui m'approchent sentent Ta présence.
    Revêts-moi de Ta beauté, Seigneur,
    et qu'au long de ce jour je Te révèle. »

    St Bruno Le Chartreux (1030-1101) (*)
    Texte extrait du Recueil de prières composé par Claude Jeukens s.j.
    pour les Groupes de Jeunes de Verviers (Belgique).

    (*) : cette prière est attribuée par erreur à st François d'Assise ou ste Thérèse d'Avila.
    Un grand merci à Monique et Gisèle qui m'ont permis de lui donner sa juste paternité !

    soleil_levant_25a.jpg

    (Crédit photo)

  • Méditation - Le repos en Dieu

    « Etre croyant signifie travailler avec générosité, mais savoir aussi se reposer en Dieu. Il y a un "shabbat de l'âme", un repos du cœur que Dieu a préparé pour ses fils, dans lequel il nous est absolument indispensable d'entrer, sinon notre vie sera déséquilibrée. Nous risquons de nous laisser envahir par l'activisme et le stress, de perdre de vue que le monde est d'abord un don à accueillir avant d'être une matière à transformer, de prendre la place de Dieu en oubliant que nous sommes des serviteurs inutiles, de perdre le sens de la gratuité, de l'émerveillement et de la contemplation. C'est un problème aujourd'hui ; pour des raisons multiples (pression de la productivité, inquiétude pour demain, orgueil de la réussite, invasion des technologies de communication), certains deviennent des drogués du travail et ne savent plus prendre de vrais temps de coupure et de repos, qu'il soit physique, psychologique ou spirituel. Il est, par exemple, néfaste pour une société de perdre le sens du jour de repos hebdomadaire, où l'on s'abstient de tout travail productif pour mettre au premier plan les valeurs de la gratuité, de l'action de grâce, de la prière, de l'accueil de la vie comme un don de Dieu, des relations familiales, etc. La tradition juive affirme que ce n'est pas l'homme qui garde le shabbat, c'est le shabbat qui garde l'homme, qui protège et sauvegarde les valeurs essentielles de l'existence humaine. Sans shabbat, l'homme est livré aux idoles de la productivité et se déshumanise. [...]

    C'est le Fils par excellence, Jésus, qui nous introduit dans le repos de Dieu. Il porte à son accomplissement le mystère du Shabbat. Il est notre paix véritable, car, en lui, l'homme se réconcilie avec Dieu, avec lui-même, avec ses frères, avec l'existence. [...]

    Si nous nous laissons pacifier par Dieu en grandissant dans la foi, l'espérance, l'amour, l'amitié avec Jésus le Prince de la Paix, alors nous serons des artisans de paix, nous pourrons offrir notre cœur comme un lieu de paix et de repos à ceux que le Seigneur met sur notre route. »

    P. Jacques Philippe, Le bonheur où on ne l'attend pas, Méditation sur les Béatitudes, Édition des Béatitudes, 2017.

    Jacques Philippe,repos,Dieu,travail,stress,réussite,gratuité,contemplation,shabbat,prière,Jésus,foi,espérance,amour,paix

  • Audience générale de ce mercredi 17 juin 2020

    Lors de l’audience générale du mercredi 17 juin 2020, tenue une nouvelle fois depuis la Bibliothèque du Palais apostolique, le Pape a poursuivi sa série de catéchèses sur la prière. Pour la 7ème étape de ce parcours, il s’est arrêté sur la prière d’intercession de Moïse, qui a permis de construire un pont entre Dieu et le peuple élu.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français :

    « Chers frères et sœurs, bonjour !

    Dans notre itinéraire sur le thème de la prière, nous nous rendons compte que Dieu n'a jamais aimé avoir affaire à des orants “faciles”. Et Moïse lui aussi ne sera pas un interlocuteur “mou”, dès le premier jour de sa vocation.

    Lire la suite

  • Méditation - dans l'aridité...

    « Saint Grégoire dit que Dieu prend plaisir à la prière faite avec foi et confiance, même alors que celui qui prie se sent l'âme aride et sans goût pour cette prière. Le mérite est d'y persévérer avec une vraie fidélité, même dans la tristesse et l'égarement. Même quand nous pensons que nous sommes dans un état où nous ne pouvons rien faire de bon, notre prière n'est pas perdue. »

    P. Jean de Bonilla, franciscain (XVIe siècle), Court Traité de la paix de l'âme, ch.XI, Traduction nouvelle, Bordeaux, Chez les Sœurs franciscaines, s.d..

    dunes-de-sable_1a.jpg

  • Audience générale de ce mercredi 10 juin 2020

    Lutter contre Dieu est une métaphore de la prière : le Pape François a poursuivi ce mercredi matin, lors de l'audience générale, son cycle de catéchèse sur la prière en revenant sur le combat de Jacob avec l'ange du Seigneur.

    Compte rendu de Xavier Sartre à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, poursuivant notre catéchèse sur la prière, nous méditons aujourd’hui sur la figure de Jacob dont la ruse était le meilleur atout. En fait, Jacob réussit à soustraire à son père Isaac la bénédiction et le droit d’aînesse destinés à son frère aîné Esaü avec qui il était en rivalité depuis l’enfance. Contraint de fuir loin de son frère, il semble réussir en tout grâce à son habileté dans les affaires. Un jour, sentant la nécessité de rentrer dans sa patrie où vivait encore Esaü, Jacob se met en route avec tous ses biens. Ici, le livre de la Genèse nous livre une page mémorable. Il s’agit du combat de Jacob avec Dieu. Seul, dans la nuit, Jacob pense à l’issue de la rencontre avec son frère avec qui les rapports sont mauvais. Et là, un inconnu le saisit et une lutte s’engage. Cet inconnu lui donne un nouveau nom, Israël et le bénit. Jacob comprend qu’il a rencontré Dieu face à face. Lutter avec Dieu est une métaphore de la prière. Cette nuit, à travers ce combat, le patriarche sort transformé. Il n’est plus l’homme stratège et calculateur. Il redécouvre son impuissance et sa fragilité. C’est dans sa vulnérabilité que Jacob reçoit la bénédiction de Dieu. Nous tous, nous avons un rendez-vous dans la nuit avec Dieu. En luttant contre l’inconnu, nous prenons conscience de notre pauvreté. C’est en ce moment que Dieu nous donne un nom nouveau qui contient le sens de toute notre vie et la bénédiction réservée à celui qui se laisse transformer. »

    « Je suis heureux de saluer les personnes de langue française. Que le Seigneur vous comble de son esprit de force pour que vous sachiez combattre le bon combat de votre foi et qu’il vous accorde sa bénédiction qui vous transforme en des créatures nouvelles.
    A tous, je donne ma bénédiction ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Méditation - Très Sainte Trinité

    « La prière, c'est porter tous les hommes en son coeur dans l'amour ; c'est la descente du ciel dans l'âme, l'inhabitation dans l'âme de la très sainte Trinité, comme il a été dit : Nous viendrons en lui et nous ferons chez lui notre demeure. »

    St Jean de Cronstadt (1829-1908), Ma vie en Christ, Abbaye de Bellefontaine, Spiritualité Orientale n°27, 1979.

    Sainte Trinité,Jean de Cronstadt,amour,prière,coeur,âme,demeure

  • Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Je vous salue, ô Cœur sacré de Jésus, source vive et vivifiante de la vie éternelle, trésor infini de la Divinité, fournaise ardente du divin amour. Vous êtes mon asile et le lieu de mon repos. O mon divin Sauveur, embrasez mon cœur de l'ardent amour dont le vôtre est tout enflammé. Répandez dans mon cœur les grandes grâces dont le vôtre est la source et faites que mon cœur soit tellement uni au vôtre que votre volonté soit la mienne et que la mienne soit éternellement conforme à la vôtre, puisque je désire désormais que votre sainte volonté soit la règle de tous mes désirs et de toutes mes actions. »

    Ste Gertrude (1256-1302), Héraut de l'Amour divin.

    sacre_coeur_30a.jpg

    En ligne sur notre site : prières au Sacré-Cœur de Jésus
  • Audience générale de ce mercredi 3 juin 2020

    Ce mercredi 3 juin, depuis la bibliothèque du Palais apostolique, le pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur la prière. C’est cette fois-ci la figure du patriarche Abraham qui était au centre de son allocution. Le père des croyants, qui se plaint de ne pas avoir de descendance, pose un acte de foi en faisant confiance à la parole entendue. Il nous apprend à faire de même, pour que la volonté de Dieu se réalise.

    Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, sur la base d’une promesse à laquelle il a du se fier, Abraham a osé quitter son pays, ses racines et sa famille pour marcher vers un avenir nouveau. Modèle du parfait homme de Dieu se soumettant à sa volonté, même quand celle-ci semble dure, Abraham fait confiance à la parole entendue. Un rapport nouveau avec Dieu est alors introduit dans l’histoire religieuse de l’humanité : la vie du croyant commence à être conçue comme une vocation, elle est le lieu où se réalise une promesse qui donne la force et qui, un jour, se réalisera. Dieu n’est plus lointain, entrevu seulement à travers les phénomènes cosmiques. Le Dieu d’Abraham, devient mon Dieu, le Dieu de mon histoire personnelle qui guide mes pas, qui ne m’abandonne pas. Il est le Dieu Providence. Abraham devient familier de Dieu, capable de discuter avec lui, mais toujours fidèle, et cela jusqu’à l’épreuve suprême, lorsqu’il lui est demandé de sacrifier son fils Isaac. Il vit alors la foi comme un drame, comme un chemin à parcourir dans la nuit. Mais Dieu a vu sa totale disponibilité, il retient la main d’Abraham et épargne son fils. »

    « Je salue cordialement les personnes de langue française.
    Alors que nous sommes entrés dans le temps liturgique ordinaire, nous sommes appelés, à l’exemple d’Abraham, à marcher quotidiennement en présence de Dieu, à demeurer à l’écoute de sa Parole, toujours prêts à l’accueillir et à la mettre en pratique.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Prière, à l’heure du crépuscule...

    « Et voici venir l’heure du crépuscule. À cette heure, Lumière du monde, sois encore avec moi. Reste avec nous, Seigneur, parce que le jour décline (Lc 24, 29).
    La clarté du jour se fait plus douce et plus tendre. Elle devient dorée, puis rouge, puis violette. Elle enveloppe toutes choses dans une grande paix.
    Étends la même paix, Seigneur, sur nos vies finissantes. Quand l’ombre des grands monts, – l’ombre des collines éternelles – s’approchera de mon âme, fais que cette ombre demeure traversée par ta lumière. Donne-moi alors, Seigneur, d’entendre sans crainte, avec joie, cette invitation qu’un jour, sur le lac, tu adressais à tes disciples : Passons à l’autre rive (Lc 8, 22). »

    Un moine de l’Église d'Orient [Lev Gillet, 1893-1980], Le visage de Lumière : Reflets d’Évangile, Éditions de Chevetogne, 1966.

    soleil_couchant_25a.jpg

    (Crédit photo)

  • Intention de prière du pape pour le mois de juin

    Le chemin du cœur :
    « Pour que ceux qui souffrent trouvent des chemins de vie en se laissant toucher par le Cœur de Jésus. »

    Source : prieraucoeurdumonde.net.

  • Prière à l'approche de la Pentecôte

    « Venez donc, Esprit-Saint, posséder mon cœur, et animer tellement toutes mes actions qu'on puisse dire que vous les produisez plus que moi, et que je n'aie plus de vie, ni de mouvement, ni d'action qu'autant que vous m'en donnez vous-même. »

    St Jean-Baptiste de La Salle (1651-1719), Méthode d'oraison, Paris, 1739.

    colombe-ciel-11a.jpg

  • Méditation - A la tombée du jour...

    « Ô Christ, tu es la lumière et le jour,
    tu lèves les voiles de la nuit ;
    pour notre foi, tu es la lumière de la Lumière,
    et nous la connaissons, bienheureuse, par Toi.

    Nous te prions, Dieu de sainteté,
    abrite-nous en cette nuit.
    Tu es pour nous le vrai repos,
    donne-nous de dormir en paix.

    Protège-nous des cauchemars
    et des embûches de l'ennemi.
    Garde pure notre chair,
    et sans reproche nos consciences.

    Quand le sommeil clôt nos paupières,
    nos cœurs veillent encore,
    que ta droite protège
    les serviteurs qui te disent leur amour.

    Veille sur nous, ô Protecteur.
    Écarte les menaces,
    guide les serviteurs
    que tu as rachetés.

    Seigneur, aie souvenance
    de ceux qui portent le poids du corps.
    Tu es le gardien de nos âmes.
    Demeure près de nous, Seigneur. »

    Cette hymne anonyme faisait partie des Complies
    dans nombre de liturgies médiévales.
    Elle est encore en usage chez les Dominicains,
    aux Complies de Carême.

    In Prières des premiers chrétiens par A. Hamman o.f.m.,
    Paris, Arthème Fayard, 1952.

    soleil_couchant_23a.jpg

    (Crédit photo)

  • Prière à Sainte Rita

    « Ô Sainte Rita, que Dieu, dans Son infinie miséricorde, a choisie pour devenir, parmi les saintes du Ciel, l’une des principales bienfaitrices de ceux qui sont aux prises avec les difficultés et en proie à l’affliction, daignez, je vous en supplie humblement, intercéder en faveur de cette intention que je vous recommande avec ferveur… (on peut la nommer ici) et lui obtenir une issue favorable, si cela est conforme à la gloire de Dieu et à notre plus grand bien spirituel.
    Fortifiez notre foi et notre espérance, aidez-nous à croître dans la charité, enseignez-nous à être toujours plus fidèles à Dieu, notre souverain Seigneur, et à marcher dans l’obéissance à Ses préceptes, afin que nous puissions, nous et ceux qui nous sont chers, recevoir Sa bénédiction, être protégés des maux de l’âme et du corps, recevoir Sa force dans nos épreuves, et accueillir Ses divines consolations, dès maintenant et dans l’éternité.
    Ainsi soit-il ! »

    Sainte Rita,prière

    => Notre page spéciale Sainte Rita
  • Audience générale de ce mercredi 20 mai 2020

    En cette veille de la solennité de l’Ascension, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur la prière, en méditant sur le mystère de la Création, lors de l'audience générale du mercredi 20 mai 2020. Le Saint-Père a insisté sur les vertus de l’émerveillement, provoquées par la beauté de la Création et qui se trouvent « à la source de la prière ».

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, poursuivant notre catéchèse sur la prière, nous méditons aujourd’hui sur le mystère de la création. La vie, le simple fait d’exister, ouvre le cœur de l’homme à la prière. La première page de la Bible ressemble à un grand hymne d’action de grâce où le récit de la création célèbre la bonté et la beauté de tout ce qui existe. Au sommet de la création se trouve l’homme, motif de satisfaction et de joie. La beauté et le mystère de la création génèrent dans son cœur le premier élan qui suscite la prière. Bien qu’étant très fragile, l’être humain est l’unique créature consciente de tant de beauté dans l’univers. C’est pourquoi la prière de l’homme est étroitement liée au sentiment d’émerveillement. La relation à Dieu est la grandeur de l’homme : son intronisation. Par nature, nous sommes presque rien, mais par vocation nous sommes les fils du grand Roi. La prière est donc la première force de l’espérance. Pour les hommes et les femmes de prière, la vie est remplie d’une grâce dont ils s’émerveillent et en tant que telle elle doit toujours être défendue et protégée. Les hommes et les femmes qui prient savent que l’espérance est plus forte que le découragement ; que l’amour est plus puissant que la mort et que sur leur visage se reflète un éclat de lumière. Nous sommes tous porteurs de joie. La vie, don de Dieu, dans sa brièveté ne doit pas être vécue dans la tristesse car nous sommes les enfants du grand Roi, capables de lire sa signature dans toute la création. »

    « Je suis heureux de saluer les personnes de langue française. A la veille de la fête de l’Ascension du Seigneur, demandons-lui de nous aider à redécouvrir dans la beauté de la création un reflet de la gloire et de la splendeur de Dieu !
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 13 mai 2020

    Lors de l’audience générale de ce mercredi 13 mai 2020, tenue en la bibliothèque du Palais apostolique, le Pape a poursuivi son cycle de catéchèses sur la prière.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, la prière n’est pas seulement un mouvement de la sensibilité ni un pur acte de l’intelligence. Elle nait dans le secret de ce lieu intérieur que les auteurs spirituels appellent le Cœur. Loin d’être une action secondaire et marginale, la prière nait à l’intime de notre personne, comme un élan en recherche nostalgique d’une rencontre avec un Autre. Pour le chrétien, cet Autre s’est révélé en Jésus-Christ, et est entré en relation avec nous : « Dieu, personne ne l’a jamais vu, le Fils unique qui est dans le sein du Père, l’a fait connaître ». Les chrétiens s’adressent à Dieu en osant l’appeler « Père ». Le rapport que nous avons avec lui n’est pas de servilité, marqué par la peur, mais une alliance, une amitié, une communion, comme Jésus l’enseigne : « je ne vous appelle plus serviteurs, mais je vous appelle amis ». Dans la confidence de la prière, il est possible de tout lui dire, tout lui demander. Il n’importe pas que nous nous sentions en faute envers lui, et, de fait, nous sommes souvent insuffisants, ingrats, infidèles. Mais Dieu est fidèle et, si les hommes cessent de l’aimer, lui continue d’aimer, même si l’amour le conduit au calvaire. »

    « Je salue cordialement les personnes de langue française.
    Lorsque nous prions, efforçons-nous de nous adresser à Dieu avec confiance, comme un enfant s’adresse à son Père, chassant toute peur et toute distance. Il est toujours proche de nous, nous pouvons tout lui dire et tout lui demander.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 6 mai 2020

    Le Pape François a entamé lors de l'audience générale ce mercredi un nouveau cycle de catéchèses qui porte sur la prière. Revenant sur l'épisode de l'aveugle Bartimée raconté dans l’Évangile selon saint Marc, le Saint-Père a rappelé le sens du cri d'un cœur qui se tourne vers Dieu.

    Compte rendu d'Olivier Bonnel à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, nous commençons aujourd’hui un nouveau cycle de catéchèses sur le thème de la prière. Elle est la respiration de la foi, son expression la plus juste. Elle est comme un cri qui sort du cœur de celui qui croit et se confie à Dieu. Dans le passage de l’Évangile que nous avons lu, un aveugle, Bartimée, utilise la seule arme en sa possession pour attirer l’attention de Jésus : il crie. Alors beaucoup lui demandent de se taire. Mais lui continue, et Jésus écoute son cri. La prière de Bartimée touche le cœur de Jésus, le cœur de Dieu, et les portes du salut s’ouvrent pour lui. Jésus l’appelle et il va reconnaître chez cet homme pauvre, sans défense, méprisé, la puissance de sa foi qui attire la miséricorde et la puissance de Dieu. Bartimée est un homme persévérant. Autour de lui il y avait des gens qui expliquaient qu’il était inutile d’implorer, que crier était un vacarme qui dérangeait, c’est tout. Mais lui continue à crier de plus belle et à la fin il obtient ce qu’il voulait. Dans le cœur de l’homme il y a une voix qui sort spontanément et qui invoque : Jésus aie pitié de moi ! Les chrétiens partagent le cri de la prière avec tous les hommes et les femmes. Saint Paul affirme que « la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement » (Rm 8, 22). L’homme est un « mendiant de Dieu ». »

    « Je salue cordialement les fidèles de langue française. Chers frères et sœurs, les temps difficiles que nous vivons sont favorables pour redécouvrir la nécessité de la prière dans notre vie ! Ouvrons largement les portes de notre cœur à l’amour de Dieu notre Père, qui saura nous écouter ! Que Dieu vous bénisse ! »

    « APPEL »

    « A l'occasion du 1er mai, j'ai reçu plusieurs messages concernant le monde du travail et ses problèmes. J'ai été particulièrement frappé par la condition des ouvriers agricoles, dont de nombreux immigrés, qui travaillent dans la campagne italienne. Malheureusement, si souvent, ils se retrouvent gravement exploités. Il est vrai que la crise touche tout le monde, mais la dignité des personnes doit toujours être respectée. Par conséquent, je fais mien l'appel de ces travailleurs et de tous les travailleurs exploités et j'invite à faire de cette crise une opportunité pour mettre la dignité de la personne et la dignité du travail au centre. »

    Source : site internet du Vatican.