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  • Dimanche 2 février 2014

    Purification de la T. Sainte Vierge
    (Présentation du Seigneur au Temple)

    L’Église célèbre le 2 février la Présentation du Seigneur au Temple, qui clôture les solennités de l’Incarnation.
    La tradition juive voulait en effet que le premier garçon né dans une famille soit présenté au Temple de Jérusalem, quarante jours après sa naissance, et consacré à Dieu (Lc 2, 22-23).
    Cette fête, également appelée fête de la Purification, est plus connue sous le nom populaire de Chandeleur. Ce nom, qui vient du latin candela - chandelle, a pour origine la procession par laquelle débute la célébration.
    Pour Yves de Chartres, la cire des cierges signifie et représente la chair virginale de Jésus qui n'a point altéré, ni par sa conception ni par sa naissance, l'intégrité de Marie ; la flamme des cierges symbolise le Christ, lumière qui est venue illuminer nos ténèbres.
    Durand de Mende dit que « nous portons des cierges allumés en procession pour faire écho à la parole de Siméon qui salue en Jésus la lumière du monde, pour signifier l'humanité et la divinité du Christ, pour proclamer la pureté inaltérable de Marie, pour imiter les vierges sages qui accompagnent le céleste époux jusqu'au temple de la gloire. »
    Par ce geste, nous nous souvenons donc que c’est par ce titre : « Lumière pour éclairer les nations païennes » (Lc 2,32), que Siméon accueille Jésus lors de la Présentation au Temple par Marie et Joseph.
    Les Orthodoxes nomment cette fête la « Sainte Rencontre ».

    Introït de la Messe de ce jour

    Ant. ad Introitum. Ps. 47, 10-11.
    Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.
    Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.

    Ps. ibid., 2.
    Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.
    Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.
     
  • Présentation des voeux de Noël de la Curie romaine - Discours du Pape François

    A Rome se déroule la traditionnelle rencontre du Pape avec le sacré Collège, la Curie Romaine et le Gouvernorat de l’État de la cité du Vatican, pour l'échange des vœux de Noël. En cette occasion, le Pape François prononce un discours dans lequel il passe en revue les principaux évènements de l'année.

    Ce samedi matin, dans ce premier discours à la Curie de son pontificat, c'est à nouveau sur le profil d'homme de Curie idéal que le Pape s'est focalisé. Comme il l'avait déjà fait lors d'une longue conférence de presse sur l'avion qui le ramenait des JMJ de Rio de Janeiro, le Pape a cité en exemple le « modèle des vieux Curialistes », « des personnes qui travaillent avec compétence, avec précision, avec abnégation, accomplissant avec soin leur devoir quotidien ». Le Pape en a déduit les « caractéristiques du membre de la Curie : la professionnalité et le service. » Pour François, la professionnalité signifie compétence, étude, mise à jour. Quant au service, il s'entend comme un service au Pape et aux Évêques, à l’Église universelle et aux Églises particulières. « Et si l'on ne respire pas cette double dimension, entre universel et particulier, alors « la structure de la Curie grandit comme une pesante douane bureaucratique, d’inspection et d’inquisition et qui ne permet pas l’action du Saint Esprit et la croissance du peuple de Dieu ».

    Le Pape François a ensuite ajouté une troisième qualité requise dans son portrait idéal de l'homme de Curie, à savoir « la sainteté de la vie. » Et le Pape d'ajouter : « Nous savons bien que c’est elle la plus importante dans la hiérarchie des valeurs. En effet, elle est aussi à la base de la qualité du travail, du service. » Et le Pape a exhorté une fois encore à éviter les commérages : « Sainteté dans la Curie signifie aussi objection de conscience aux bavardages ». Et pour le Pape le motif en est simple : « les bavardages abîment la qualité des personnes, du travail et de l’environnement. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du Discours sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : la Présentation de Marie

    « Que vous étiez belle, Vierge toute pure, à cet âge de trois ans, lorsque, conduite à votre oblation première par Joachim et Anne, vous gravissiez les degrés du Temple, de ce Temple, demeure du Dieu Très-Saint, et qui devenait en même temps l'arche qui vous abriterait.

    Je vous salue, Immaculée Mère de Dieu, Vierge des vierges, Chef-d’œuvre de la toute-puissance du Père, de la Sagesse du Fils et de la sainteté du Saint-Esprit !

    Je vous salue, Oblation vivante, idéal de toutes les oblations virginales qui devaient, au cours des siècles, imiter la vôtre, pour se livrer totalement, comme vous, à Dieu seul.

    Vous vous livriez, oui, totalement, pour n'être plus qu'à Lui, à Lui, votre unique ; à Lui, votre souverain Bien ; à Lui, votre éternelle récompense.

    Vous vous livriez à ses droits absolus sur vous ; vous vouliez vous laisser faire et laisser ce Dieu, à qui vous vous présentiez ravie, agir en vous, comme il l'avait à jamais décrété. Ainsi préparait-il votre cœur à devenir le Temple plus grand de ce Verbe, avide d'habiter en vous, pour arriver à nous.

    Vierge Immaculée, entraînez-nous à votre suite ! Ce que vous avez aimé, voulu, je l'aime, je le veux, par la grâce de Dieu. Je me suis offert, une fois, irrévocablement, je renouvelle cette offrande ; je la renouvelle par vos mains de Mère et de Vierge.

    J'aspire à communier à votre privilège, celui de me présenter à Jésus-Christ, afin qu'Il opère en moi aussi son mystère ineffable, le grand Mystère de la Piété qu'Il est ; afin que mon être, pour proclamer son trop grand amour, se transforme en ce Verbe incarné et habite en Lui.

    N'est-ce pas la formule de la sainteté, de celle qui se confond dans une Oblation qui ne se reprend jamais, mais s'immole toujours mieux, toujours plus ? »

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte (Présentation de Notre-Dame), Éditions de Maredsous, 1950.

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  • Jeudi 21 novembre 2013

    Présentation de la Bse Vierge Marie

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

    Journée "pro Orantibus" dédiée aux communautés religieuses contemplatives
    Accompagnons de nos prières les moines et moniales qui renouvellent leurs vœux aujourd'hui !
  • Encyclique Lumen Fidei - 1. Présentation

    La première encyclique du Pape François intitulée 'Lumen Fidei' a été présentée ce matin par Mgr Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques, et Mgr Rino Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation.

    Mgr Müller, a suivi dans sa présentation les quatre parties de l'encyclique, qui sont comme les quatre tableaux d’un unique retable. "Dans la première partie, de la foi d’Abraham, l’homme qui, dans la voix de Dieu, reconnaît un appel profond, inscrit depuis toujours au cœur de son être, on passe à la foi du peuple d’Israël...qui est un passage constant de la tentation à l’incrédulité et de l’adoration des idoles, œuvre des mains de l’homme, à la confession des bienfaits de Dieu et à l’accomplissement progressif de ses promesses. Et ce jusqu’à l’histoire de Jésus, compendium du salut, dans lequel toutes les lignes de l’histoire d’Israël se rassemblent et se concentrent. Avec Jésus, nous pouvons dire définitivement que nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru, parce qu’il est la pleine manifestation de la fiabilité de Dieu".

    Dans sa seconde partie, "l’encyclique pose avec force la question de la vérité comme se situant au cœur de la foi. La foi concerne donc également la connaissance de la réalité, elle est un événement cognitif. La foi, sans la vérité, ne sauve pas, elle reste un beau conte, ou bien elle se réduit à un beau sentiment... La foi, en nous ouvrant à l’amour qui vient de Dieu, transforme notre manière de voir les choses, dans la mesure où l’amour même porte une lumière... L’amour est authentique quand il nous relie à la vérité et la vérité elle-même nous attire à elle avec la force de l’amour. Cette découverte de l’amour comme source de connaissance, qui appartient à l’expérience originelle de tout homme, nous est témoignée précisément dans la conception biblique de la foi, et est un des points d’insistance les plus beaux et les plus importants de cette encyclique... La foi nous aide donc à pénétrer en profondeur aux fondements du réel. En ce sens, on peut comprendre à quel niveau la lumière de la raison est en mesure d’éclairer les questions de notre temps sur la vérité, c’est à dire les grandes questions qui montent du cœur humain en face de la réalité entière, aussi bien devant ses beautés que devant ses drames... N'entendant pas résumer la troisième et la quatrième partie de l’encyclique, je voudrais seulement attirer l'attention sur certains points qui, à mon avis, sont particulièrement importants. Avant tout en ce qui concerne le lieu génétique de la foi, laquelle, si elle est un événement touchant intimement la personne, n’enferme pas le 'je' dans un face à face isolé et isolant avec Dieu. En effet, elle naît d’une rencontre qui se produit dans l’histoire et se transmet… par contact, de personne à personne, comme une flamme s’allume à une autre flamme... Il me tient également à cœur de rappeler une citation tirée des Sermons de saint Léon le Grand : 'Si la foi n’est pas une, elle n’est pas la foi'. Nous vivons en effet dans un monde qui, nonobstant toutes ses connexions et globalisations, est fragmenté et sectionné en beaucoup de mondes qui, bien qu’étant en communication, sont souvent et volontiers autonomes, en conflit l’un par rapport à l’autre. L’unité de la foi est pour cette raison le bien précieux que le Saint-Père et ses confrères évêques sont invités à témoigner, à alimenter et à garantir, comme les prémices d’une unité qui veut s’offrir comme don au monde entier... Enfin une dernière suggestion, reprise littéralement du texte, en sa quatrième partie. S’il est vrai que la foi authentique remplit de joie et est un épanouissement de la vie, voilà un rappel qui rapproche concrètement le Pape François et Benoît XVI. La lumière de la foi ne nous fait pas oublier les souffrances du monde, mais nous ouvre à une présence qui accompagne, à une histoire de bien qui s’unit à chaque histoire de souffrance pour ouvrir en elle une trouée de lumière... Bref, 'Lumen Fidei' veut réaffirmer de manière nouvelle que la foi en Jésus-Christ est un bien pour l’homme, elle est un bien pour tous, elle est un bien commun. Sa lumière n’éclaire pas seulement l’intérieur de l’Eglise et ne sert pas seulement à construire une cité éternelle dans l’au-delà. Elle nous aide aussi à édifier nos sociétés, afin que nous marchions vers un avenir rempli d’espérance".

    Puis le Cardinal Ouellet a d'abord souligné que Lumen Fidei "raconte la foi comme une expérience de communion, de dilatation du moi et de solidarité dans la marche de l’Eglise avec le Christ pour le salut de l’humanité... Objectivement, la lumière de la foi oriente le sens de la vie, elle réconforte et console les cœurs inquiets et meurtris, mais elle engage aussi les croyants à servir le bien commun de l’humanité par l’annonce et le partage authentique de la grâce reçue de Dieu... Subjectivement, la foi est une ouverture à l’amour du Christ, un accueil, l’entrée dans une relation qui élargit le 'je' aux dimensions d’un 'nous' qui n’est pas seulement humain, dans l’Eglise, mais qui est proprement divin, c'est-à-dire une participation authentique au nous du Père et du Fils dans l'Esprit... De ce 'nous' trinitaire qui se prolonge dans le 'nous' ecclésial, l’encyclique enchaîne tout naturellement avec le 'nous' de la famille qui est le lieu par excellence de la transmission de la foi... D’autre part, il existe de profondes affinités entre la foi et l’amour définitif que se promettent l’homme et la femme qui se marient... L’encyclique ajoute un développement remarquable sur la pertinence de la foi pour la vie en société, pour l’édification de la cité dans la justice et la paix, grâce au respect de chaque personne et de sa liberté, grâce aux ressources de compassion et de réconciliation qu’elle offre pour le soulagement des souffrances et la résolution des conflits... La tendance à confiner la foi au domaine de la vie privée se trouve ici réfutée pacifiquement, mais d’une façon décisive. Beaucoup d’aspects développés dans les encycliques de Benoît XVI sur la charité et l’espérance trouvent leur complément dans cette mise en lumière de la foi comme communion et service du bien commun... En conclusion, cette encyclique contemple Marie, la figure par excellence de la foi, celle qui a écouté la Parole et l’a gardée dans son cœur, celle qui a suivi Jésus et qui s’est laissée transformer".

    Quant à Mgr Fisichella, il a insisté sur l'expression "Qui croit voit", pouvant "résumer tout l'enseignement du Pape François contenu dans une encyclique qui repose sur le binôme lumière amour. Il s'agit d'un cheminement que le Pape propose à l'Eglise afin de retrouver sa fonction missionnaire... En exposant la foi, le texte se concentre sur l'essentiel de l'Eglise et du croyant, c'est à dire sur l'Incarnation, la mort et la résurrection du Fils de Dieu, et sur sa révélation de l'amour absolu... La foi naît de l'amour, ce qui établit un rapport indivisible entre la connaissance de foi et la connaissance d'amour même si l'amour détient un primat indiscutable. La lumière de la foi est contenue dans celle de l'amour... L'encyclique porte symboliquement la date du 29 juin, fête des apôtres premiers témoins de la foi à Rome, dans cette ville où le Successeur de Pierre a le devoir de confirmer ses frères dans l'unité de la foi... Il avait plusieurs fois été demandé à Benoît XVI de rédiger une encyclique sur la foi pour compléter un triptyque avec 'Deus Caritas Est' et 'Spe Salvi'... Surmontant sa réticence dans la perspective de la clôture de l'Année de la foi, il entreprit une rédaction inachevée et aujourd'hui proposée par le Pape François sous la forme d'un programme... 'Lumen Fidei' reprend donc plusieurs thèmes du magistère de Benoît XVI tout en étant pleinement un texte du Pape François, dont on retrouve le style fait d'image et de formules directes... En résumé on y retrouve trois verbes employés par le Saint-Père dans son discours aux Cardinaux ayant suivi son élection : Cheminer, bâtir, confesser. Ils en sont les clefs de lecture d'une encyclique qui se place parfaitement dans le contexte de l'Année de la foi, du cinquantenaire de Vatican II et du vingtième anniversaire du Catéchisme de l'Eglise catholique. Vatican II, écrit le Pape, fut un concile sur la foi...destiné à replacer de manière compréhensible et croyable le primat de Dieu au centre de la vie ecclésiale dans une société et une culture changées. Quant au Catéchisme, il constitue un outil efficace pour que l'Eglise accomplisse sa mission... Et à son propos le Pape François souligne la valeur fondamentale du Credo...qui permet de voir la foi comme une réalité majeure de la vie des croyants, trop souvent analphabètes des contenus de la foi chrétienne... En somme, qui croit est appelé à vivre avec responsabilité face au monde, à la nature et à la société... L'encyclique revêt aussi une forte connotation pastorale...car le Saint-Père sait traduire les délicats points théologiques au moyen de formules qui aident la réflexion des fidèles et la catéchèse... Personne ne devrait donc craindre d'envisager de grands idéaux et de tendre à leur réalisation. La foi et l'amour, qui sont leurs premiers devoirs en un temps de faiblesse culturelle, sonnent comme un défi et une provocation qui nous interpellent".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.7.13)

  • 2 février : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Présentation de Jésus au Temple (Lc 2, 22-40)

    « Aujourd'hui la Vierge Mère introduit le Seigneur du temple dans le temple du Seigneur. Joseph aussi y amène au Seigneur ce fils qui n'est pas le sien, mais le Fils bien-aimé en qui Dieu a mis toute sa faveur (Mt 3,17). Siméon, le juste, reconnaît celui qu'il attendait ; Anne, la veuve, le loue. Une première procession est célébrée en ce jour par ces quatre personnages, une procession qui, par la suite, allait être célébrée dans la joie par l'univers entier... Ne vous étonnez pas de ce que cette procession est si petite, puisqu'il est bien petit celui que le temple reçoit. Mais en ce lieu, il n'y a pas de pécheur : tous sont justes, tous sont saints, tous sont parfaits. Ne sauveras-tu que ceux-là Seigneur ? Ton corps va grandir, ta tendresse elle aussi grandira... Je vois maintenant une seconde procession où des foules précèdent le Seigneur, où des foules le suivent ; ce n'est plus la Vierge qui le porte, mais un petit âne. Il ne dédaigne donc personne..., si du moins il ne leur manque pas ces vêtements des apôtres (Mt 21,7) : leur doctrine, leurs moeurs et la charité qui couvre une multitude de péchés (1P 4,8). Mais j'irai plus loin et je dirai qu'à nous aussi, il nous a réservé une place dans cette procession-là... David, roi et prophète, s'est réjoui de voir ce jour. »

    Saint Bernard, 1er Sermon pour la Purification (Trad. Brésard, 2000 ans d'homélie, année A, Soceval, 2001)

  • Hymne des Premières Vêpres de ce jour : Ave, maris stella

    Schola Hungarica, Janka Szendrei & Laszlo Dobszay

    Ave, maris stella,
    Dei Mater alma,
    Atque semper Virgo,
    Felix cæli porta.

    Sumens illud Ave
    Gabriélis ore,
    Funda nos in pace,
    Mutans Hevæ nomen.

    Solve vincla reis,
    Profer lumen cæcis,
    Mala nostra pelle,
    Bona cuncta posce.

    Monstra te esse matrem,
    Sumat per te preces,
    Qui pro nobis natus
    Tulit esse tuus.

    Virgo singuláris,
    Inter omnes mitis,
    Nos, culpis solútos,
    Mites fac et castos.

    Vitam præsta puram,
    Iter para tutum,
    Ut, vidéntes Iesum,
    Semper collætémur.

    Sit laus Deo Patri,
    Summo Christo decus,
    Spirítui Sancto,
    Tribus honor unus.
    Amen.

    Salut, astre des mers,
    Mère de Dieu féconde,
    Salut, ô toujours Vierge,
    Porte heureuse du ciel !

    Vous qui de Gabriel
    Avez reçu l’Ave,
    Fondez-nous dans la paix,
    Changeant le nom d’Eva.

    Délivrez les captifs,
    Éclairez les aveugles,
    Chassez loin tous nos maux,
    Demandez tous les biens.

    Montrez en vous la Mère,
    Vous-même offrez nos vœux
    Au Dieu qui, né pour nous,
    Voulut naître de vous.

    O Vierge incomparable,
    Vierge douce entre toutes !
    Affranchis du péché,
    Rendez-nous doux et chastes.

    Donnez vie innocente,
    Et sûr pèlerinage,
    Pour qu’un jour soit Jésus
    Notre liesse à tous.

    Louange à Dieu le Père,
    Gloire au Christ souverain ;
    Louange au Saint-Esprit ;
    Aux trois un seul hommage.
    Amen.

  • 21 novembre : Méditation

    « La fête de la Présentation de Marie célèbre un mystère de sa vie : celui de son abandon total à la volonté de Dieu dès sa plus tendre jeunesse. Ce qui signifie la consécration extérieure du temple, Marie l'a ratifié dans son propre coeur par un voeu. Selon l'enseignement de l'Eglise Marie fut la première à prononcer le voeu de virginité. Exempte de toute concupiscence, elle a offert à Dieu la fleur de sa jeunesse devenant ainsi le modèle de cette phalange d'hommes et de femmes qui promettent de garder la chasteté et se consacrent à Dieu dans une pureté parfaite afin de porter plus de fruits pour la vie éternelle. Comme Vierge, Marie est le modèle du sacerdoce de la Nouvelle Alliance qui pour servir au sanctuaire et pour servir les membres du Christ s'engage à rester vierge. Un regard jeté sur Marie suffit à une âme pure et vaillante pour garder son coeur et son corps vierges pour le royaume des cieux. Marie ornée du don céleste de la grâce était bien plus noble que l'autel même sur lequel elle offrait sa vie. - Garde ton corps pur - car il est le temple du Seigneur - alors tu seras rendu digne de contempler le sanctuaire des cieux.

    "O Dieu, qui avez voulu que la bienheureuse Marie, toujours Vierge, en qui résidait l'Esprit Saint, Vous fût présentée en ce jour dans le temple, faites, nous Vous supplions, que par son intercession nous méritions de Vous être présentés dans le temple de votre gloire. Ainsi soit-il." »

    Toute l'année avec le Christ par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre Dame d'Einsiedeln (Fête de la Présentation de la Vierge Marie), Comptoir Français du Livre, Paris, 1936.

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    La Présentation au Temple (détail), par Le Titien (Tiziano-Vecelli v.1488-1576), Gallerie dell'Accademia, Venise

  • 21 novembre : Présentation de la Vierge Marie

    De même au calendrier traditionnel :

    Présentation de la Bse Vierge Marie

    « Accueillez, ô Vierge Sainte, l'offrande d'un pauvre pécheur ; je vous en conjure par le souvenir des ineffables consolations que vous avez ressenties en vous offrant à Dieu dans le Temple. Soutenez ma faiblesse, et par votre intercession puissante obtenez-moi de Jésus la grâce de lui être fidèle. Ainsi qu'à vous, jusqu'à la mort, afin qu'après vous avoir servie de tout mon cœur pendant la vie, je participe à la gloire et au bonheur éternel des élus. Amen. »

    Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787).

  • 11 octobre : Ouverture de l'Année de la foi

    Site officiel

    L'Année de la foi a été présentée par Benoît XVI dans sa Lettre apostolique en forme de Motu Proprio Porta Fidei le 11 octobre 2011 :

    « "Que la Parole du Seigneur accomplisse sa course et soit glorifiée" (2 Th 3, 1) : puisse cette Année de la foi rendre toujours plus solide la relation avec le Christ Seigneur, puisque seulement en lui se trouve la certitude pour regarder vers l’avenir et la garantie d’un amour authentique et durable. Les paroles de l’Apôtre Pierre jettent un dernier rayon de lumière sur la foi : "Vous en tressaillez de joie, bien qu’il vous faille encore quelque temps être affligés par diverses épreuves, afin que, bien éprouvée, votre foi, plus précieuse que l’or périssable que l’on vérifie par le feu, devienne un sujet de louange, de gloire et d’honneur, lors de la Révélation de Jésus Christ. Sans l’avoir vu, vous l’aimez ; sans le voir encore, mais en croyant, vous tressaillez d’une joie indicible et pleine de gloire, sûrs d’obtenir l’objet de votre foi : le salut des âmes" (1 Pi 1, 6-9). La vie des chrétiens connaît l’expérience de la joie et celle de la souffrance. Combien de saints ont vécu la solitude ! Combien de croyants, même de nos jours, sont éprouvés par le silence de Dieu alors qu’ils voudraient écouter sa voix consolante ! Les épreuves de la vie, alors qu’elles permettent de comprendre le mystère de la croix et de participer aux souffrances du Christ (cf. Col 1, 24), sont un prélude à la joie et à l’espérance où conduit la foi : "Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort" (2 Co 12, 10). Nous croyons avec une ferme certitude que le Seigneur Jésus a vaincu le mal et la mort. Avec cette confiance assurée nous nous en remettons à lui : présent au milieu de nous, il vainc le pouvoir du malin (cf. Lc 11, 20) et l’Église, communauté visible de sa miséricorde, subsiste en lui comme signe de la réconciliation définitive avec le Père.

    Confions à la Mère de Dieu, proclamée "bienheureuse parce qu’elle a cru" (Lc 1, 45), ce temps de grâce. »

    Benoît XVI, extrait de "Porta Fidei", 11 octobre 2011
    Texte intégral sur le site internet du Vatican.


    Sur le Concile Vatican II, à (re)lire également les remarques pertinentes dont faisait part Benoît XVI dans un discours à la Curie romaine en 2005, entre « herméneutique de la discontinuité et de la rupture » et « herméneutique de la réforme » :
    Texte intégral à lire sur le site internet du Vatican.