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prêtres - Page 3

  • Audience au Conseil des Conférences épiscopales d'Europe

    Ce matin, le Pape François a reçu les membres du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe, réuni en séance plénière pour débattre du thème Famille et avenir. Préférant improviser, il a remis le discours préparé à ses hôtes : Reconnaissant d'emblée que ces soixante-dix pasteurs connaissent bien la complexité des enjeux auxquels l’Église doit faire face en Europe, il a redit qu'elle doit être une Église "en sortie", c'est à dire en mouvement vers toutes les périphéries, sans craintes ni réticences, avec courage apostolique. Revenant sur le thème de l'assemblée, qui permet de réfléchir sur les moyens de valoriser l'institution familiale, le Saint-Père insiste sur la nécessité de faire des paroisses des familles de familles. Certes, ajoute-t-il, "les expériences pastorales ne manquent pas, ni l'engagement socio-politique à soutenir les familles, celles qui fonctionnent bien comme celles qui souffrent ou risquent de se rompre. Il convient donc d'en tenir compte" pour aller au devant des hommes et des femmes pour "les mettre en réseau dans le cadre des communautés diocésaines. La collaboration des pasteurs et des familles s'étendant à l'éducation, les premiers doivent veiller à une correcte application de la mission" des parents auprès de leurs enfants. La famille doit être "une école d'humanité, de fraternité, d'amour et de communion qui prépare les nouvelles générations à être des citoyens responsables. Une étroite collaboration entre l’Église et la famille favorise aussi le développement de l'esprit de justice et de solidarité, de paix et d'expression des convictions". Si les parents ont la responsabilité première de l'éducation, ils ont également le droit de choisir le type d'éducation de leurs enfants, "en conformité avec leurs convictions morales et religieuses. C'est pourquoi il convient de tracer des directives communes qui soutiennent efficacement l'école catholique". En conclusion, le Pape encourage ses hôtes "à être une voix prophétique au sein de la société, avant tout là où la sécularisation du continent rend de plus en plus marginal le fait de parler de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.10.14).

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Vêpres présidées par le Pape François

    Célébration des Vêpres, avec les prêtres, les religieux, les religieuses, les séminaristes et les mouvements de laïcs dans la Cathédrale de Tirana.

    Dans la cathédrale Saint-Paul, construite en 2002 en plein centre de Tirana, le Pape François a célébré les Vêpres en présence des forces vives du catholicisme albanais : sept évêques, 150 prêtres, 400 religieux et religieuses, des séminaristes, des laïcs membres de mouvements ecclésiaux. Avant la liturgie, un prêtre de 84 ans et une religieuse de 85 ans qui ont connu les temps de la persécution ont pris la parole pour raconter leur histoire.

    Le Père Emest Simoni qui a terminé clandestinement ses études de théologie, a été témoin des arrestations, des tortures, de l’exécution de centaines de prêtres et de laïcs ; certains criaient avant de mourir « Vive le Christ Roi ». Il a lui-même été condamné à mort puis à 27 ans de camp de concentration et de travaux forcés, dans des conditions inhumaines. Pendant toutes ses années de détention, il a continué à célébrer la Messe en latin sans livre et à confesser.

    Sœur Maria Kaleta est la nièce d’un prêtre qui figure sur la liste des martyrs en voie de canonisation. Pendant la dictature, lorsque son couvent fut fermé, et qu’elle travaillait comme ouvrière dans une coopérative, elle baptisait en cachette ceux qui venaient frapper à sa porte et se rendait au chevet des malades et des mourants avec le Saint Sacrement qu’elle avait caché dans sa table de chevet.

    Le discours qui avait été préparé à l’avance, le Pape François l’a remis aux participants sans le prononcer. Il a préféré laisser libre cours à ses réflexions. Il a tout d’abord confié qu’en préparant ce voyage, il avait découvert l’ampleur des persécutions en Albanie. Il ignorait que ce peuple avait tant souffert. Et puis en parcourant les rues de Tirana, il a été frappé par les portraits des martyrs dont le peuple albanais garde la mémoire. « Comment ont-ils pu résister ? », s’est-il interrogé.  « Il n’y a qu’une seule réponse à cette question : le Seigneur les réconfortait car l’Église priait pour eux. C’est le mystère de l’Église : quand elle demande à Dieu de consoler son peuple, Dieu le console, humblement parfois en cachette. Gare à nous si nous cherchons ailleurs la consolation. Gare aux prêtres, aux religieux, aux religieuses, aux novices, aux consacrés qui cherchent la consolation loin du Seigneur. Il ne connaîtront pas le bonheur et ne sauront pas consoler à leur tour. » Visiblement touché par les deux témoignages qu’il venait d’entendre, le Pape François a ajouté que « chacun devait servir d’exemple aux autres. Nous pouvons rentrer chez nous avec de bonnes pensées, a-t-il lancé, car aujourd’hui nous avons touché des martyrs. »

    Source : Radio Vatican.

    Discours du Pape François remis aux participants - Texte intégral

    « Chers frères et sœurs !

    C’est pour moi une grande joie de vous rencontrer sur votre terre bien-aimée ; je remercie le Seigneur et je vous remercie tous pour votre accueil ! Me trouvant au milieu de vous, je puis mieux exprimer ma proximité à votre engagement d’évangélisation.

    Depuis que votre pays est sorti de la dictature, les communautés ecclésiales ont recommencé à cheminer et à s’organiser pour l’action pastorale, et elles regardent avec espérance vers l’avenir. Ma pensée reconnaissante va en particulier à ces Pasteurs qui ont payé d’un prix élevé leur fidélité au Christ et leur décision de rester unis au Successeur de Pierre. Ils ont été courageux dans la difficulté et dans l’épreuve ! Il y a encore parmi nous des prêtres et des religieux qui ont fait l’expérience de la prison et de la persécution, comme la sœur et le frère qui nous ont raconté leur histoire. Je vous embrasse avec émotion et je rends grâce à Dieu pour votre témoignage fidèle, qui stimule toute l’Église à poursuivre avec joie l’annonce de l’Évangile.

    Mettant à profit cette expérience, l’Église en Albanie peut croître dans le zèle missionnaire et dans le courage apostolique. Je connais et j’apprécie l’engagement avec lequel vous vous opposez à de nouvelles formes de “dictature” qui risquent de rendre esclaves les personnes et les communautés. Si le régime athée cherchait à étouffer la foi, ces dictatures, plus sournoises, peuvent étouffer la charité. Je pense à l’individualisme, aux rivalités et aux confrontations exaspérées : c’est une mentalité mondaine qui peut contaminer aussi la communauté chrétienne. Il ne sert à rien de se décourager devant ces difficultés, n’ayez pas peur d’avancer sur la route du Seigneur. Il est toujours à vos côtés, il vous donne sa grâce et vous aide à vous soutenir les uns les autres, à vous accepter comme vous êtes, avec compréhension et miséricorde, à cultiver la communion fraternelle.

    L’évangélisation est plus efficace quand elle est mise en œuvre avec unité d’intention et avec une collaboration sincère entre les différentes réalités ecclésiales et entre les missionnaires et le clergé local : cela comporte le courage de poursuivre dans la recherche des formes de travail commun et d’aide réciproque dans les domaines de la catéchèse, de l’éducation catholique, comme aussi de la promotion humaine et de la charité. Dans ces domaines aussi, l’apport des mouvements ecclésiaux, qui savent faire des projets et agir en communion avec les Pasteurs et entre eux est précieux. C’est ce que je vois ici : évêques, prêtres, religieux et laïcs, une Église qui veut marcher dans la fraternité et dans l’unité.

    Quand l’amour du Christ est placé au-dessus de tout, même d’exigences particulières légitimes, on devient alors capable de sortir de nous-mêmes, de nos “petitesses” personnelles ou de groupe, et d’aller vers Jésus qui s’approche de nous dans les frères ; ses plaies sont encore visibles aujourd’hui sur le corps de beaucoup d’hommes et de femmes qui ont faim et soif, qui sont humiliés, qui se trouvent en prison ou à l’hôpital. Et vraiment en touchant et en soignant avec tendresse ces plaies, il est possible de vivre l’Évangile jusqu’au bout et d’adorer Dieu vivant au milieu de nous.

    Ils sont nombreux les problèmes que vous affrontez chaque jour ! Ils vous poussent à vous immerger avec passion dans une activité apostolique généreuse. Toutefois, nous savons que seuls nous ne pouvons rien faire. « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain » (Ps 127, 1). Cette conscience nous appelle à donner chaque jour la juste place au Seigneur, à lui consacrer du temps, à lui ouvrir notre cœur, afin qu’il agisse dans notre vie et dans notre mission. Ce que le Seigneur promet à la prière confiante et persévérante dépasse ce que nous imaginons (cf. Lc 11, 11-12) : au-delà de ce que nous demandons, il nous donne aussi l’Esprit Saint. La dimension contemplative devient indispensable, au milieu des engagements les plus urgents et les plus pesants. Et plus la mission nous appelle à aller vers les périphéries existentielles, plus notre cœur sent le besoin intime d’être uni à celui du Christ, plein de miséricorde et d’amour.

    Et considérant que les prêtres et les personnes consacrées ne sont pas encore en nombre suffisant, le Seigneur Jésus vous répète aussi aujourd’hui : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux ! Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ! » (Mt 9, 37-38). Il ne faut pas oublier que cette prière part d’un regard : le regard de Jésus, qui voit l’abondance de la moisson. Avons-nous, nous aussi ce regard ? Savons-nous reconnaître l’abondance des fruits que la grâce de Dieu a fait croître, et du travail qu’il y a à faire dans le champ du Seigneur ? C’est de ce regard de foi sur le champ de Dieu que naît la prière, l’invocation quotidienne et pressante au Seigneur pour les vocations sacerdotales et religieuses. Vous, chers séminaristes, et vous, chers postulants et novices, vous êtes le fruit de cette prière du peuple de Dieu, qui précède et accompagne toujours votre réponse personnelle. L’Église en Albanie a besoin de votre enthousiasme et de votre générosité. Le temps qu’aujourd’hui vous consacrez à une solide formation spirituelle, théologique, communautaire et pastorale, est fécond en vue de servir de façon adéquate, demain, le peuple de Dieu. Les gens, plus que des maîtres, cherchent des témoins : des témoins humbles de la miséricorde et de la tendresse de Dieu ; des prêtres et des religieux conformés à Jésus Bon pasteur, capables de communiquer à tous la charité du Christ.

    À ce sujet, avec vous et avec tout le peuple albanais, je veux rendre grâce à Dieu pour les nombreux missionnaires, hommes et femmes, dont l’action a été déterminante pour la renaissance de l’Église en Albanie et reste encore aujourd’hui d’une grande importance. Ils ont contribué notablement à consolider le patrimoine spirituel qu’évêques, prêtres, personnes consacrées et laïcs albanais ont conservé, au milieu d’épreuves et de tribulations très dures. Nous pensons au grand travail fait par les Instituts religieux pour relancer l’éducation catholique : ce travail mérite d’être reconnu et soutenu.

    Chers frères et sœurs, ne vous découragez pas devant les difficultés ; sur les pas de vos pères, soyez tenaces dans le témoignage rendu au Christ, marchant « ensemble avec Dieu, vers l’espérance qui ne déçoit jamais ». Que sur votre chemin, vous vous sentiez toujours accompagnés et soutenus par l’affection de toute l’Église ! Je vous remercie cordialement pour cette rencontre et je confie chacun de vous et vos communautés, vos projets et vos espérances à la sainte Mère de Dieu. Je vous bénis de grand cœur et je vous demande, s’il vous plaît, de prier pour moi. »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Le Pape François répond aux prêtres de Caserte

    Le Pape a quitté le Vatican en hélicoptère vers 15h00 en direction de l'héliport militaire de Caserta où il a été accueilli par l’Évêque local Mgr Giovanni d'Alise et par d'autres autorités locales. Il s'est ensuite rendu en voiture à la chapelle de l'ancien palais royal, où l'attendaient les prêtres du diocèse.

    Le Saint-Père a laissé de côté son discours pour avoir une conversation plus directe avec les prêtres, en répondant à quatre questions que ceux-ci lui ont posé.

    Il a parlé de l'exemple que doivent donner les évêques de l'unité que Jésus demande au Père pour l’Église : "On ne peut pas aller de l'avant en parlant mal les uns des autres... Dans l'unité de l’Église, l'unité entre les évêques est importante", soulignant que dans les conflits, c'est le diable qui l'emporte. Les évêques doivent être d'accord dans l'unité non dans l'uniformité. Chacun a son charisme, chacun à son mode de penser, de voir les choses ; cette diversité est parfois source d'erreurs, mais souvent, elle est le fruit de l'Esprit... une unité dans la diversité de chacun, sans que personne ne perde sa personnalité".

    Un conseil a été ensuite demandé au Pape pour que la pastorale, sans mortifier la piété pastorale, puisse relancer la primauté de l’Évangile. Le Saint-Père a répondu en évoquant le "gnosticisme qui est entré dans l’Église dans ces groupes de piété intimiste... qui ne fait pas de bien, qui est une hérésie", et a rappelé que la véritable piété populaire "naît de ce Sensus Fidei dont parle l'encyclique Lumen Gentium et guide dans la dévotion des saints, de la Vierge Marie, avec des expressions folkloriques aussi au sens bon du mot. La piété populaire est fondamentalement inculturée, ne peut être une piété populaire de laboratoire, aseptisée, mais elle naît toujours de notre vie".

    Une autre question posée au Pape concernait l'identité du prêtre du troisième millénaire. Comment dépasser la crise existentielle qui naît de la révolution linguistique, culturelle, de témoignage évangélique ? "Avec créativité", a répondu le Saint-Père. C'est le commandement que Dieu a donné à Adam...et que Jésus donne à ses disciples. La créativité se trouve dans la prière. Un évêque qui ne prie pas, un prêtre qui ne prie pas a fermé la porte à la créativité".

    La dernière question a concerné la spiritualité du prêtre diocésain. Le Pape François a parlé de la double capacité de contemplation du prêtre envers Dieu et envers les hommes. "C'est un homme qui regarde, qui remplit ses yeux et son cœur de cette contemplation, avec l’Évangile devant Dieu et avec les problèmes humains devant les hommes. En ce sens, il doit être un contemplatif. Il ne faut pas faire de confusion : le moine, c'est autre chose". Le Pape a aussi souligné que le centre de la responsabilité du prêtre diocésain réside dans la diocésanité. "Avoir un rapport avec l'évêque et un rapport avec les autres prêtres... c'est simple, mais ce n'est pas facile... L'ennemi le plus grand de ces relations sont les commérages... Le Diable...empêche ce rapport évangélique et spirituel et fécond avec l'évêque et avec les prêtres". Il a souligné que le mieux était de dire les choses clairement et ne pas donner satisfaction au Diable qui de cette façon "attaque le centre de la spiritualité du clergé diocésain".

    Avant de conclure, il a évoqué le caractère amer de certains prêtres, image d'une Église des mécontents. "On peut se fâcher, c'est bien de se fâcher une fois. Mais la colère ne vient pas du Seigneur et conduit à la tristesse et la désunion".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 28.7.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite Pastorale du Pape François à Caserte ce 26 juillet 2014

    Rappel du programme de la journée :

    15h00 - Départ en hélicoptère du Vatican

    15h45 - Atterrissage à l’héliport de l'École des sous-officiers de l'Armée de l'air italienne, proche du palais royal de Caserte

    16h00 - Rencontre avec les prêtres du diocèse au Cercle des officiers de l'Armée de l'air italienne au palais royal de Caserte

    18h00 - Messe sur la place située devant le palais royal de Caserte (retransmission KTO 17h45)
        Homélie du Saint-Père

    19h30 - Départ en hélicoptère de l’héliport de l'École des sous-officiers de l'Armée de l'air italienne, proche du palais royal de Caserte

    20h15 - Arrivée à l’héliport du Vatican

    Transmissions vidéo en direct du CTV
    (Centre Télévisé du Vatican)

    « Ayez le courage de dire non à la corruption et l'illégalité ! »

    C’est un message plein d’espoir que le Pape a voulu délivrer aux habitants de Caserte, cette terre gangrénée par la mafia et la pollution due au recyclage illégal de déchets toxiques. A l'occasion de la fête liturgique de Sainte Anne, la sainte patronne de la ville, François a célébré la Messe devant la Reggia, le palais du Roi de Naples et n'a pas hésité à délivrer un message au sens particulier dans cette région au quotidien parfois difficile.

    « Comment faire pour posséder le règne de Dieu ? L’enthousiasme et la joie ne suffisent pas, il faut mettre Dieu au premier plan dans notre vie, a dit le Pape, cela veut dire avoir le courage de dire non au mal, non à la violence, non aux abus, pour vivre une vie de service aux autres et en faveur de la légalité et du bien commun ». Dans cette province de Caserte où la Camorra est très puissante, cette « belle terre qui demande d’être soignée et préservée », le Pape n’a pas hésité à marteler sous les applaudissements qu’il faut « avoir le courage de dire non à n’importe quelle forme de corruption et d’illégalité. Nous savons tous les noms de ces formes de corruption et d’illégalité ».

    Conscient des souffrances de la région, le Saint-Père a estimé qu’il ne pouvait pas donner lui-même l’espérance à ses habitants : « mais je peux vous dire que là où est Jésus, l’espérance est là, on aime ses frères et on s’engage à sauvegarder sa vie, sa santé, en respectant l’environnement et la nature. Et cette espérance, celle de Jésus, ne déçoit jamais » a-t-il ajouté, dans une allusion au problème de la Terre des Feux, quand la mafia brûle des déchets, le plus souvent toxiques, enterrés illégalement ou jetés à même la terre. « Ne vous laissez pas voler l’espérance ! » a redit le Pape François, comme il aime à le répéter.

    Partant de l’Evangile du jour et des paraboles du trésor caché dans le champ et de la perle de grande valeur qui représentent la découverte du Royaume des Cieux, le Pape a également expliqué que « c’est d’abord Dieu qui vient à notre rencontre, car c’est Lui qui veut en premier nous rencontrer. Et Il se fait trouver aussi par ceux qui ne Le cherchent pas ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Programme de la visite pastorale du Pape à Caserta

    Aujourd'hui, a été publié le programme de la visite pastorale du Saint-Père à Caserta (Italie), samedi 26 juillet.

    Le Pape quittera le Vatican en hélicoptère à 15h00 pour atterrir 45 minutes plus tard à l'héliport de l’École des sous-officiers de l'Armée de l'air italienne, proche de l'ancien palais royal de Caserta.

    A 16h00, il rencontrera les prêtres du diocèse au cercle des Officiers.

    A 18h00, il célébrera la Messe sur la place située devant le palais royal.

    A 19h30, il regagnera le Vatican où il devrait atterrir à 20h15.
     
    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 21.7.14).

  • Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres

    Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres
    (instituée par Jean-Paul II en 1995)
     
    « Aujourd'hui, comme par le passé, les saints sont les évangélisateurs les plus efficaces. La Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres, constitue une occasion propice pour implorer le don de saints prêtres pour son Église. »
    St Jean-Paul II

    « Seigneur, nous te rendons grâce pour les prêtres du monde entier et plus particulièrement pour ceux que tu mets sur notre route.
    Renouvelle chaque jour en eux le "Oui" qu'ils ont su te dire et fais de leur fidélité une lumière pour le monde.
    Seigneur, mets en notre cœur, à l'égard des prêtres, respect, compréhension et gratitude.
    Donne-nous d'être, là où nous sommes, tes serviteurs humbles et discrets, travaillant avec eux, selon nos moyens, à la venue de ton Règne. Amen. »

    Prière in revue "Le Coeur de Jésus, Source de l'Amour" n°479, juin 2014.
    Secrétariat des Oeuvres du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial.

  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-sixième Jour

    Vingt-sixième Jour
     
    Prions pour celui à qui Dieu a confié le soin de notre âme.

    Parmi les consolateurs du Cœur de Jésus, il y a d’abord les prêtres zélés et les saints religieux et religieuses.

    C’est l’armée visible de Jésus, ce sont ses Anges sur la terre. Leur but est la gloire de Dieu, - l’honneur de Marie, - le salut des âmes, - le triomphe de l’Église, - tous les intérêts en un mot de Jésus-Christ – Chaque matin, à l’oraison, ils reçoivent le mot d’ordre de leur maître ; chaque soir, ils rendent compte de leur journée…
    Oh ! demandez à Jésus que cette armée s’augmente de plus en plus ; offrez-vous quelquefois pour être enrôlée, vous aussi, au service d’un si bon maître. – Oh ! si vous saviez comme on y est bien ! comme on y vit heureux ! comme on y meurt plein de confiance !

    Priez, aujourd’hui, pour les prêtres et les religieux : et lisez dans votre livre ce qui a rapport à la vocation.
  • Le Pape François en Calabre

    Première étape de son voyage, une prison de Castrovillari, dans le sud de l’Italie : rencontre avec des détenus
     
    « L’exécution de la peine ne doit pas être dégradée à un unique instrument de punition et de rétorsion sociale, à la fois nocif pour l’individu et pour la société. »

    Le Pape a ainsi souligné le « thème du respect des droits fondamentaux de l’homme et l’exigence d’adapter en conséquence les conditions d’exécution de la peine ». Pour le Souverain Pontife, cet aspect de la politique pénitentiaire est « essentiel » et l’attention qu’il faut lui porter « doit toujours rester élevé ».

    « Mais cette perspective n’est pas encore suffisante, a encore affirmé le Pape, si elle n’est pas accompagnée et complétée par un engagement concret des institutions pour une réinsertion effective dans la société ». Et ce parcours n’est pas seulement humain, mais dans ce cheminement entre aussi « la rencontre avec Dieu », a lancé François aux détenus : « la capacité de nous laisser regarder par Dieu qui nous aime, qui est capable de nous comprendre et de pardonner nos erreurs ».

    « Le Seigneur est un maître de la réinsertion : il nous prend par la main et nous ramène dans la communauté sociale ». Car « toujours Il pardonne, accompagne, comprend : à nous de nous laisser comprendre, pardonner et accompagner ».

    Source : Radio Vatican.
    Texte intégral du dicours en italien : site internet du Vatican.

     
    Seconde étape du déplacement, la ville de Cassano all’Jonio

    C'est là qu’un enfant de 3 ans, Cocò Campolongo, a été assassiné en janvier dernier puis brûlé dans une voiture aux côtés de son grand-père, dans le cadre d’un règlement de compte mafieux. Un crime fermement condamné par le Saint-Père qui avait appelé les assassins à se convertir.

    Il a rencontré les prêtres dans la cathédrale.

    Face à eux, le Pape s’est réjoui de ce qu’il y a « de plus beau » dans le sacerdoce : la « surprise toujours renouvelée d’être appelé par le Seigneur Jésus. Appelé à Le suivre, à Le porter aux autres, avec Sa parole et Son pardon ». « Le regard de Jésus, a poursuivi le Pape, nous renouvelle et nous réanime ».

    Mais cette joie ne vient pas sans un bémol : « il n’est parfois pas facile de rester devant le Seigneur, car nous sommes pris par tant de choses, tant de personnes », nuance le Souverain Pontife. Ce regard de Jésus peut même inquiéter un prêtre, le « mettre en crise ». « Mais cela nous fait du bien ! » a lancé François.

    Car ce regard permet de définir un prêtre. Le regard de Jésus lui permet de savoir s’il travaille comme « un bon ouvrier » ou s’il est devenu un simple « employé ». Soit « nous sommes des canaux ouverts, généreux au travers desquels s’écoulent abondamment son amour et sa grâce, a imagé le Pape, soit nous nous mettons nous-mêmes au centre et, au lieu d’être des canaux, nous devenons des écrans qui n’aident pas à la rencontre avec le Seigneur, Sa lumière et la force de l’Évangile. »

    Le sacerdoce est aussi marqué par la « beauté de la fraternité » : « être prêtre ensemble, suivre le Seigneur non pas seuls, mais ensemble », raconte le Pape. Mais cela ne va pas de soi, car aujourd’hui, les prêtres sont immergés dans une culture qui aujourd’hui « exulte le “je” jusqu’à l’idolâtrer », regrette François. Et de mettre en garde aussi contre un « certain individualisme pastoral qui est malheureusement diffus dans nos diocèses. »

    Le Pape a donc invité les prêtres à réagir avec le choix de la fraternité. Ce choix « correspond à la réalité qui nous constitue, au don que nous avons reçu, mais qui doit toujours être accueilli et cultivé : la communion dans le Christ autour de l’évêque. » Et cette communion « demande d’être vécue, selon le Saint-Père, en cherchant des formes concrètes et adaptées au temps et à la réalité du territoire, mais toujours dans une perspective apostolique, avec un style missionnaire, avec fraternité et simplicité de vie ».

    Le Souverain Pontife a, pour conclure, encouragé les prêtres dans leur travail avec les familles et pour la famille, « en ces temps difficiles aussi bien pour la famille comme institution que pour les familles victimes de la crise ». Et c’est en ces temps difficiles que « Dieu fait sentir Sa proximité, Sa grâce et la force prophétique de Sa parole », a conclu le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican.
    Texte intégral du discours en italien : site internet du Vatican.


    Troisième et dernière étape : Messe à la Marina de Sibari

    Dans son homélie, lors de la Messe à Sibari, le Pape François s’en est pris aux mafieux. « Ils sont excommuniés », a-t-il tonné. « Quand l’adoration du Seigneur se substitue à l’adoration de l’argent, a poursuivi le Souverain Pontife, s’ouvre alors la route du péché, de l’intérêt personnel et de l’abus ». L’homme devient alors « adorateur du mal », « comme ceux qui vivent du crime et de la violence ».

    La Calabre en « connait les conséquences », a regretté le Pape. Ce mal, incarné dans la région par la mafia calabraise, doit « être combattu, éloigné ». « Il faut lui dire non, a encore martelé François. L’Église que je sais si engagée dans l’éducation des consciences doit toujours plus se dépenser pour que le bien puisse prévaloir. »

    Le Pape a alors invité les fidèles à « renoncer à Satan et toutes ses séductions » : comme lors de la Fête-Dieu jeudi au Vatican, il a demandé de « renoncer aux idoles de l’argent, de la vanité, de l’orgueil et du pouvoir ». « Nous, chrétiens, nous ne voulons rien adorer ni personne en ce monde, si ce n’est Jésus-Christ, qui est présent dans la Sainte Eucharistie », a ajouté le Souverain Pontife.

    Ces paroles ont fait écho à celles de Mgr Nunzio Galantino, l’évêque de Cassano, dans son adresse de salut. « La délinquance organisée ralentit le processus de croissance, et pas seulement économique, a regretté le prélat. Il ne se nourrit pas seulement d’argent sale, mais aussi des consciences endormies et, par conséquent, complices. »

    Ce peuple calabrais, l’évêque de Rome l'a « confirmé non seulement dans la foi, mais aussi dans la charité, pour l’accompagner et l’encourager dans son chemin avec Jésus ». Le Pape a ainsi exprimé son soutien à l’évêque de Cassano et à toute son Église, mais aussi à l’éparchie de Lungro. Tous sont, pour le Saint-Père, « courageusement engagés dans l’évangélisation et l’encouragement de styles de vie et d’initiatives qui placent au centre la nécessité des pauvres et des derniers ».

    Et dans cette région enfin où plus d’un jeune sur deux est au chômage, le Souverain Pontife les a incités à « ne pas se laisser voler l’espoir » en adorant Dieu « dans vos cœurs et, restant unis à Lui, vous saurez vous opposer au mal, à l’injustice et à la violence ».

    En ce jour où l’Église « loue le Seigneur pour le don de l’Eucharistie », le Pape a invité les fidèles à « adorer Jésus et à marcher avec Lui ». Deux aspects inséparables que François a développé dans son homélie.

    « Ces aspects marquent de leur emprunte toute la vie du peuple chrétien », a affirmé le Saint-Père. Un peuple qui « adore Dieu qui est Amour, qui à travers Jésus-Christ s’est donné pour nous, s’est offert sur la Croix pour expier nos péchés ».

    Source : Radio Vatican.
    Texte intégral de l'homélie en italien : site internet du Vatican.

  • Mois du Sacré-Coeur - Dix-septième Jour

    Dix-septième Jour
     
    Prions pour les prêtres, afin de les aider à sauver les âmes.

    Le troisième désir du Cœur de Jésus est le salut des âmes.

    S’il nous était permis comme à S. Jean de poser notre tête sur la poitrine de Jésus, et qu’il nous fût donné de comprendre les battements de son cœur, nous entendrions ces mots : « les âmes ! les âmes ! je veux sauver les âmes. »
    Si nous étions moins agités par les choses extérieures, nous entendrions la voix suppliantes de Jésus nous dire : « Aide-moi à sauver les âmes ! » - Une âme qui se damne est un triomphe pour le démon ; c’est un blasphémateur qui, pendant toute l’éternité, maudira Jésus !...
    Sauvons les âmes : nous le pouvons par le « bon exemple », par la « parole », par la « prière » surtout. – Si nous sauvons une âme, nous aurons sauvé la nôtre.

    J’entendrai la Messe pour la conversion des pécheurs.
  • Congrès pastoral diocésain de Rome : discours du Pape François

    Au Vatican, la salle Paul VI était comble. 11 000 fidèles du diocèse de Rome, accompagnés de leurs prêtres sont venus assister au coup d’envoi donné par le Pape, l’évêque de Rome, au Congrès pastoral diocésain de Rome. Dans son discours, le Pape a mis en lumière une série de thématiques sur lesquelles les prêtres, comme les fidèles, sont invités à réfléchir.

    Nous ne sommes pas orphelins

    Nous vivons des « vies accélérées », des journées « convulsives » : accompagner les enfants à l’école, aller au travail où l’on vit parfois des tensions, se retrouver dans les embouteillages avant de rentrer chez soi. Nombreux, explique le Pape, sont ceux qui portent cette croix et aimeraient que leur enfants « trouvent un sens à leur vie ». Souvent « les enfants sont orphelins », en manque d’espérance pour guider leur chemin. Les grands-parents sont en maison de repos. Les parents sont pressés. Ils aiment, mais « trop rapidement » leurs enfants, sans prendre le temps de perdre du temps pour jouer avec eux.

    40% de jeunes sont au chômage en Italie. La société même nous laisse orphelins. « Avoir des commodités, cela ne saurait procurer la joie », explique François. En revanche, « le regard infini de Jésus, oui », rappelle-t-il.

    Sans prendre le temps, on ne peut ouvrir son cœur à la grâce de Dieu. Or Jésus est venu nous aimer dans la gratuité, en nous promettant que nous ne serons jamais orphelins. Le Pape a ainsi demandé au clergé romain d’annoncer au monde que « nous ne sommes pas des orphelins ».

    Donner de nouveaux enfants à l’Église

    « Notre mère l’Église est un peu vieille. Ce n’est pas une grand-mère, mais on doit la rajeunir. Pas en allant voir un chirurgien esthétique, mais en lui donnant des enfants », comme Dieu en donna à Sarah, Élisabeth ou Noémie qui vieillirent sans enfant. « Nous devons être une mère et non une ONG bien organisée. Cela est nécessaire, mais pour aider la maternité de l’Église », a poursuivi le Pape. Il précise : l’évangélisation ce n’est pas le prosélytisme, « faire remplir des fiches d’adhésion ». François cite alors Benoît XVI : « L’Église ne croît pas par prosélytisme, mais par attraction maternelle ».

    L’accueil et la tendresse

    Le Pape le répète par deux fois. « Il comprend la fatigue des prêtres qui ont tellement de travail », mais il insiste sur l’importance d’une Église avec une « porte ouverte », qui sait être « tendre comme une mère ». Il faut se montrer attentif à ceux qui viennent trouver les prêtres dans les paroisses, plein de « compassion », avec un cœur « sans frontière », un regard infini de douceur, « le regard de Jésus ».

    Il faut repenser à notre accueil. « Nos horaires sont-ils les bons ? Notre langage est-il adapté ? Sommes-nous présents sur les nouvelles technologies, sur les terrains de sport ? Il faut avoir l’audace d’adopter de nouvelle modalités d’accueil », en laissant la porte ouverte , conclu le Pape qui félicite enfin les prêtres italiens. C’est grâce à eux que l’Église italienne est si forte.

    Source : Radio Vatican.

  • Rencontre avec les prêtres, religieux, religieuses et séminaristes dans l'église du Gethsémani près du Jardin des Oliviers

    Au long d'une cérémonie courte mais émouvante, le Pape François a rencontré les prêtres, séminaristes, religieuses et religieux de Terre Sainte, représentant au total une centaine de congrégations.

    Accueilli par Sa Béatitude Fouad Twal, le patriarche latin de Jérusalem, le Pape a été interpellé sur le sentiment qu'ont les chrétiens de Terre Sainte d'être abandonnés, de ne pas recevoir suffisamment de signes d'amitié et de solidarité de la part des communautés catholiques d'Occident. « Comme Jésus à Gethsémani, nos jeunes consacrés se sentent souvent seuls et abandonnés, a déclaré le patriarche Twal au Pape. A travers ta personne et ta voix, nous demandons au monde chrétien et à nos frères évêques, plus de proximité, plus de solidarité de la part de nos frères évêques et de sens d'appartenance à notre Église mère. »

    Après avoir revêtu l'étole utilisée par Paul VI lors de sa venue 50 ans plus tôt dans cette même église, le Pape a prononcé une méditation, appelant chacun à s'interroger sur sa propre attitude face à la Passion du Christ, comme il l'avait fait lors du dimanche des Rameaux, à Rome, le 13 avril dernier. « Cela nous fera du bien à nous tous, évêques, prêtres, personnes consacrées, séminaristes, de nous demander en ce lieu : qui suis-je devant mon Seigneur qui souffre ? »

    Méditation du Pape (texte intégral) :

    « Il sortit pour se rendre… au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent » (Lc 22, 39)

    Quand arrive l’heure marquée par Dieu pour sauver l’humanité de l’esclavage du péché, Jésus se retire ici, à Gethsémani, au pied du mont des Oliviers. Nous nous retrouvons dans ce lieu saint, sanctifié par la prière de Jésus, par son angoisse, par sa sueur de sang ; sanctifié par-dessus tout par son « oui » à la volonté d’amour du Père. Nous avons presque peur de nous rapprocher des sentiments que Jésus a éprouvés en cette heure ; nous entrons sur la pointe des pieds dans cet espace intérieur où s’est décidé le drame du monde.

    En cette heure, Jésus a senti la nécessité de prier et d’avoir auprès de lui ses disciples, ses amis, qui l’avaient suivi et avaient partagé de plus près sa mission. Mais ici, à Gethsémani, le suivre se fait difficile et incertain ; le doute, la fatigue et la terreur prennent le dessus. Dans la rapidité du déroulement de la passion de Jésus, les disciples auront diverses attitudes à l’égard du Maître : de proximité, d’éloignement, d’incertitude.

    Cela nous fera du bien à nous tous, évêques, prêtres, personnes consacrées, séminaristes, de nous demander en ce lieu : qui suis-je devant mon Seigneur qui souffre ?

    Suis-je de ceux qui, invités par Jésus à veiller avec lui, s’endorment, et au lieu de prier, cherchent à s’évader en fermant les yeux devant la réalité ?
    Est-ce que je me reconnais en ceux qui se sont enfuis par peur, abandonnant le Maître à l’heure la plus tragique de sa vie terrestre ?
    Peut-être y-a-t-il en moi la duplicité, la fausseté de celui qui l’a vendu pour trente pièces, qui avait été appelé ami, et qui pourtant a trahi Jésus ?

    Est-ce que je me reconnais dans ceux qui ont été faibles et qui l’ont renié, comme Pierre ? Peu de temps avant, il avait promis à Jésus de le suivre jusqu’à la mort (cf. Lc 22, 33) ; puis, poussé dans ses derniers retranchements et assailli par la peur, il jure de ne pas le connaître.
    Est-ce que je ressemble à ceux qui désormais organisaient leur vie sans lui, comme les deux disciples d’Emmaüs, insensés et lents à croire les paroles des prophètes (cf. Lc 24, 25) ?

    Ou, grâce à Dieu, est-ce que je me retrouve parmi ceux qui ont été fidèles jusqu’à la fin, comme la Vierge Marie et l’apôtre Jean ? Quand sur le Golgotha, tout devient sombre et que toute espérance semble finie, l’amour seul est plus fort que la mort. L’amour de la Mère et du disciple bien-aimé les pousse à rester au pied de la croix, pour partager jusqu’au bout la douleur de Jésus.

    Est-ce que je me reconnais dans ceux qui ont imité leur Maître et Seigneur jusqu’au martyre, témoignant combien il a été tout pour eux, la force incomparable de leur mission et l’horizon ultime de leur vie ?

    L’amitié de Jésus à notre égard, sa fidélité et sa miséricorde sont le don inestimable qui nous encourage à poursuivre avec confiance notre marche à sa suite, malgré nos chutes, nos erreurs et nos trahisons.

    Mais cette bonté du Seigneur ne nous dispense pas de la vigilance face au tentateur, au péché, au mal et à la trahison qui peuvent traverser aussi la vie sacerdotale et religieuse. Tous nous sommes exposés au péché, au mal, à la trahison. Nous percevons la disproportion entre la grandeur de l’appel de Jésus et notre petitesse, entre la sublimité de la mission et notre fragilité humaine. Mais le Seigneur, dans sa grande bonté et dans son infinie miséricorde, nous prend toujours par la main, afin que nous ne nous noyions pas dans la mer du désarroi. Il est toujours à nos côtés, il ne nous laisse jamais seuls. Donc, ne nous laissons pas vaincre par la peur et par le découragement, mais avec courage et confiance, allons de l’avant sur notre chemin et dans notre mission.

    Vous, chers frères et sœurs, vous êtes appelés à suivre le Seigneur avec joie sur cette Terre bénie ! C’est un don et aussi une responsabilité. Votre présence ici est très importante ; toute l’Église vous est reconnaissante et elle vous soutient par la prière. Depuis ce lieu saint, je désire adresser un salut affectueux à tous ceux de Jérusalem. En connaissant les difficultés que vous avez dans cette ville, je vous exhorte a être des témoins courageux de la Passion du Seigneur et de sa Résurrection.

    Imitons la Vierge Marie et saint Jean, et restons près des nombreuses croix où Jésus est encore crucifié. C’est la route sur laquelle notre Rédempteur nous appelle à le suivre. Il n’ya pas d’autre voie, c’est celle-ci.
    « Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur » (Jn 12, 26). »

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : de la Providence divine...

    « La Providence dirige tout dans le monde. Elle emploie à l'exécution de ses desseins des moyens qui nous paraissent y être le plus opposés. Les impies eux-mêmes, qui la nient, la servent malgré eux. Souvent nous nous plaignons de ce qu'elle fait pour notre bien, et nous murmurons de ce qui nous est le plus avantageux.
    Dieu brode sur nos têtes une étoffe magnifique. Levez les yeux, vous n'apercevez que le revers de l'ouvrage, et il ne vous présente qu'une grande confusion. Mais quand il vous sera donné de considérer le travail d'une région supérieure, vous le verrez tel qu'il est, et alors, vous serez surpris et ravi d'admiration à la vue de ce que, aujourd'hui, votre ignorance ose censurer. »

    St Michel Garicoïts (1797-1863, fête ce jour), fondateur des Prêtres du Sacré Cœur de Jésus, in "Père, me voici", p. 81.
    Source : N.E.F. 14 mai 2013.

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    Saint Michel Garicoïts (Source et crédit photo)

  • Mardi 22 avril 2014

    Octave : Mardi de Pâques

    Calendrier liturgique

  • Carême en ligne 2014 avec Lourdes 13/13 : "Allez dire aux prêtres..."

    Le Père Jean-Dominique Dubois, frère franciscain et chapelain du Sanctuaire de Lourdes, anime la retraite spirituelle "Carême en ligne avec Lourdes" délivrée à plusieurs milliers d'inscrits. Aujourd'hui, jeudi 17 avril 2014, jeudi saint, il médite sur la parole de Marie à Bernadette : "Allez dire aux prêtres...". Au programme : un enseignement et une prière de Bernadette. Une vidéo de la série "Carême en ligne avec Lourdes" proposée par le Sanctuaire de Lourdes en lien avec le site internet http://www.lourdes-france.org

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Saint Joseph,

    Gardien du Rédempteur
    et très chaste Époux de la bienheureuse Vierge Marie,
    accueille avec bienveillance l'acte de dévotion
    et de consécration
    que nous t'adressons aujourd'hui.

    Protège cette terre et donne-lui la paix :
    elle a été baignée par le sang de saint Pierre
    et des premiers martyrs romains ;
    protège-nous et ravive la grâce du baptême
    de ceux qui y vivent et y travaillent ;
    protège et augmente la foi des pèlerins
    qui viennent ici de toutes les régions du monde.

    Nous te consacrons les fatigues et les joies de chaque jour ;
    nous te consacrons les attentes et les espérances de l’Église ;
    nous te consacrons les pensées, les désirs et les œuvres :
    que tout s'accomplisse dans le Nom du Seigneur Jésus.

    Ta protection douce, ferme et silencieuse
    a soutenu, guidé et consolé la vie cachée
    de la sainte Famille de Nazareth :
    protège nos familles,
    renouvelle aussi pour nous ta paternité
    et garde-nous fidèles jusqu'à la fin.

    Nous plaçons aujourd'hui, avec une confiance renouvelée,
    sous ton regard bienveillant et sage,
    les évêques et les prêtres,
    les personnes consacrées et les fidèles laïcs,
    qui travaillent et vivent au Vatican :
    protège leur vocation,
    et enrichis-la de toutes les vertus nécessaires
    pour grandir dans la sainteté.

    Amen. »

    Pape François, prière de consécration du Vatican à saint Joseph, 5 juillet 2013.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)

    Acte de consécration à Saint Joseph

    « Ô glorieux saint Joseph, choisi par Dieu pour être le père putatif de Jésus, l'époux très pur de Marie toujours vierge, le chef de la sainte famille, et qui, pour cette raison, avez été choisi par le vicaire du Christ comme le céleste patron et le protecteur de l’Église fondée par Jésus, c'est avec la plus grande confiance que j'implore en ce moment votre puissant secours, pour toute l’Église militante.

    Protégez particulièrement, avec un amour vraiment paternel, notre saint Père le Pape, tous les évêques et les prêtres qui sont en communion avec la Chaire de saint Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui travaillent au salut des âmes dans les angoisses et les tribulations de cette vie, et faites que les peuples de la terre se soumettent docilement à l’Église, qui seule peut procurer à tous le salut éternel.

    Daignez aussi, ô bien-aimé Joseph, agréer la consécration que je vous fais de moi-même. Je me donne tout à vous, vous demandant d'être toujours mon père, mon protecteur et mon guide sur le chemin du salut. Obtenez-moi une grande pureté de cœur et un amour ardent de la vie intérieure. Faites qu'à votre exemple toutes mes actions tendent à la plus grande gloire de Dieu, en union avec le divin Cœur de Jésus, le Cœur Immaculé de Marie et avec vous. Enfin, priez pour moi, afin que je puisse participer à la paix et à la joie que vous avez goûtées vous-même à votre sainte mort. Ainsi soit-il. »

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  • Angélus de ce dimanche 2 février 2014

    « Que se passerait-il s’il n’y avait pas de sœurs dans les hôpitaux, dans les missions, dans les écoles ? ». Le Pape François, lors de l’Angélus de ce dimanche 2 février, solennité de la Présentation de Jésus au Temple, et XVIIIème Journée de la vie Consacrée, a rendu un hommage appuyé aux religieuses engagées au quotidien au cœur de nos sociétés. Face à une foule qui a bravé le mauvais temps et la pluie persistante, le Pape a rappelé « l’importance pour l’Église de ceux qui ont accueilli la vocation de suivre Jésus de près sur la voie des conseils évangéliques ».

    Faisant le parallèle entre la présentation et la consécration de Jésus, par Marie et Joseph, à Dieu selon la loi hébraïque, et le don particulier de sa propre vie, suivant l’exemple de Jésus, « vierge, pauvre et obéissant », le Pape François rappelle qu’avant tout, « cette offre de soi-même concerne chaque chrétien, parce que nous sommes tous consacrés à Lui par le baptême ». Cette offrande de soi se manifeste dans « la famille, au travail, dans le service à l’Église, dans les œuvres de miséricorde ». Mais une telle décision « est vécue de manière particulière par les religieux, les moines, et les laïcs consacrés, qui via leurs vœux, appartiennent à Dieu de manière pleine et exclusive. »

    Ces personnes deviennent ainsi « totalement dévouées à leurs frères pour porter la lumière du Christ là où les ténèbres se font plus épaisses, et pour répandre son espérance dans les cœurs méfiants. » Ces personnes sont également, rappelle le Pape, « des signes de Dieu dans les différents environnements de la vie, elles sont le levain pour la croissance d’une société plus juste et fraternelle, elles sont la prophétie du partage avec les petits et les pauvres. »

    La vie consacrée apparait donc pour ce qu’elle est : « un don de Dieu à l’Église et à son peuple. » Et le Pape François souligne avec force que ces « présences, dont nous avons tant besoin, renforcent et rénovent l’engagement en faveur de la diffusion de l’Évangile, de l’éducation chrétienne, de la charité envers les plus nécessiteux, de la prière contemplative ; l’engagement en faveur de la formation humaine et spirituelle des jeunes et des familles ; l’engagement en faveur de la justice et de la paix au sein de la famille humaine. »

    Il est donc nécessaire de « valoriser avec gratitude les expériences de vie consacrée et d’approfondir la conscience des divers charismes et spiritualité. Il faut prier pour que de nombreux jeunes répondent “oui” au Seigneur qui les appelle à se consacrer totalement à Lui pour un service désintéressé à leurs frères. » Pour promouvoir les vocations, le Pape a confirmé que l’année 2015 sera dédiée à la vie consacrée.


    Après la prière de l’Angélus, le Pape François a salué et encouragé les associations, les mouvements et les centres culturels qui « sont engagés dans la défense et la promotion de la vie » alors qu’est célébrée en Italie la Journée pour la Vie, avec pour thème cette année : « Générer du futur ». Le Pape s’unit ainsi aux évêques italiens pour rappeler que « chaque enfant est le visage du Seigneur amant de la vie, don pour la famille et la société. » « Que chacun, selon son propre rôle et dans son propre environnement, se sente appelé à aimer et à servir la vie, à l’accueillir, à la respecter et à la promouvoir, spécialement quand elle est fragile et qu’elle a besoin d’attention et de soins, du ventre de la mère jusqu’à sa fin sur cette terre. »

    Le Pape a eu également une pensée pour les Italiens touchés par les intempéries qui ont provoqué des inondations à Rome et en Toscane.

    Source : Radio Vatican.

  • Intentions de prière du Pape pour le mois de février

    Générale (Universelle) :
    "Pour que la sagesse et l'expérience des personnes âgées soient reconnues dans l’Église et dans la société."

    Missionnaire (Pour l'évangélisation) :
    "Pour que les prêtres, les religieux et les laïcs collaborent généreusement à la mission d'évangélisation."

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Vendredi 20 décembre 2013

    Calendrier liturgique

    (Vendredi des Quatre-Temps de l’Avent)

  • Jeudi 24 octobre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire