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pâques - Page 5

  • 11 avril : Audience générale de Benoît XVI

    Benoît XVI : Audience Générale Place Saint-Pierre ce Mercredi 11 avril 2012

    « ... Que ce temps de Pâques soit l’occasion de redécouvrir avec enthousiasme les sources de la foi, à travers la Parole et l’Eucharistie... »

    Texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican

  • 11 avril : Mercredi de Pâques

    Mercredi de Pâques

    Notons aussi...

    Sainte Gemma Galgani, vierge (1878-1903)

    et Saint Stanislas, Évêque de Cracovie, Martyr (1030-1079)

  • 9 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Pourquoi donc chercher parmi les morts celui qui est vivant ?" Celui qui est déjà ressuscité pour une vie qui ne finira pas, pourquoi le cherchez-vous aujourd’hui dans un tombeau ? Rappelez-vous donc ! Il vous l’avait bien dit en Galilée : le Fils de l’homme devait être livré aux mains des pécheurs ; mais crucifié, après trois jours, il devait ressusciter. Ce message angélique, tous les fidèles de l’Église le connaissent bien, s’ils l’ignoraient, comment pourraient-ils se dire fidèles ? Et nous, ce message sans cesse rappelons-nous le ! Ce message de Résurrection d’un cœur assidu, méditons-le ! Le Fils de Dieu a voulu se faire Fils de l’homme ; aujourd’hui à qui donne sa foi, en retour il permet d’être fils. Lui qui s’est livré volontairement aux mains des pécheurs, aujourd’hui, du milieu des pécheurs il vient nous rassembler ; du pouvoir des esprits mauvais, il vient nous libérer. En effet, le troisième jour après sa mort sur la croix, il est vraiment ressuscité. La force de souffrir pour son Nom, l’espérance de vivre pour lui, il nous en fait aujourd’hui le don. Mais ce mystère de l’Économie divine sans cesse gardons-le présent et surtout faisons-en mémoire quand, de la bienheureuse Passion, sur l’autel, le sacrement se renouvelle, force irrésistible de Résurrection éternelle ! Deux morts pesaient sur la nature humaine accablée : mort de l’âme sous le poids du péché ; mort de la chair pour la peine due à la faute À ces deux morts nous avons été livrés. Mais est venu le Médiateur, l’homme-Dieu, Jésus-Christ ! Entre deux nuits, un jour au tombeau, il a voulu dormir ; mais la lumière du Ressuscité de toute mort a eu raison ! »


    Saint Bède le Vénérable, au VIIIe siècle, Homélie sur Luc 24.


    Source : Portail Internet des Fraternités de Jérusalem

  • 9 avril : Lundi de Pâques

    Grande doxologie

    du Lundi de Pâques


    (La grande doxologie est le "Gloria in excelsis Deo", omis durant l'Avent et le Carême - La petite doxologie est le "Gloria Patri")

  • 9 avril : Antienne de l'Offertoire de la Messe

    Offertoire de la Messe traditionnelle du Lundi de Pâques :
    Ant. ad Offertorium. Matth. 28, 2, 5 et 6.




    Pâques / Angelus Domini / Schola Bellarmina


    Angelus Dómini descéndit de cælo, et dixit muliéribus : Quem quæritis, surréxit, sicut dixit, allelúia.

    Un Ange du Seigneur descendit du ciel et dit aux femmes : Celui que vous cherchez est ressuscité, comme il l’a dit, alléluia.

     

     

  • 9 avril : Lundi de Pâques

    Lundi de Pâques

    « Dans l'octave de Pâques, honorez la vie nouvelle et ressuscitée de Jésus Christ, sa vie glorieuse, son entrée dans la jouissance paisible de sa souveraineté, la manière dont agit cette vie nouvelle en sa sainte Mère, sainte Madeleine et toutes les âmes qu'il a daigné appeler alors et depuis à cette sainte participation. Jésus est au comble de sa gloire. Il ne peut plus rien perdre. Honorez cette vérité. »

    Cardinal Pierre de Bérulle (1575-1629).

    « Durant cette semaine, la joie de la Résurrection remplissait tous les cœurs et occupait tous les instants. Les conciles publièrent des canons qui érigeaient en loi cette pieuse coutume. Celui de Mâcon, en 585, formulait ainsi son décret : "Nous devons tous célébrer et fêter avec zèle notre Pâque, dans laquelle le souverain Prêtre et Pontife a été immolé pour nos péchés, et l’honorer par notre exactitude à garder les prescriptions qu’elle impose. Nul ne se permettra donc aucune œuvre servile durant ces six jours (qui suivaient le Dimanche) ; mais tous se réuniront pour chanter les hymnes de la Pâque, assistant avec assiduité aux sacrifices quotidiens, et se rassemblant pour louer notre créateur et régénérateur, le soir, le matin et à midi." Les conciles de Mayence (813) et de Meaux (845) établissent les mêmes prescriptions. Nous les retrouvons en Espagne, au VIIe siècle, dans les édits des rois Recesvinthe et Wamba. L’Église grecque les renouvela dans son concile in Trullo ; Charlemagne, Louis le Pieux, Charles le Chauve, les sanctionnèrent dans leurs capitulaires ; les canonistes des XIe et XIIe siècles, Burkard, saint Yves de Chartres, Gratien, nous les montrent en usage de leur temps ; enfin Grégoire IX essayait encore de leur donner force de loi dans une de ses Décrétales, au XIIIe siècle. Mais déjà, en beaucoup de lieux, cette observance avait faibli. Le concile tenu à Constance, en 1094, réduisait la solennité de la Pâque au lundi et au mardi qui suivent le grand Dimanche... Elle ne tarda pas à s’étendre dans tout l’Occident, et forma le droit commun pour la célébration de la Pâque, jusqu’à ce que le relâchement croissant toujours, on ait obtenu successivement du Siège Apostolique la dispense de l’obligation de férier le Mardi, et même le Lundi, en France, après le Concordat de 1801.

    Pour avoir l’intelligence de la Liturgie des jours qui vont se succéder jusqu’au dimanche in Albis, il est donc nécessaire de se souvenir constamment de nos néophytes toujours présents avec leurs robes blanches à la Messe et aux offices divins. Les allusions à leur récente régénération sont continuelles, et se montrent sans cesse dans les chants et dans les lectures que la sainte Église emploie durant tout le cours de cette solennelle Octave. »

    Dom Prosper Guéranger (1805-1875), in L’Année Liturgique, Le Temps Pascal Tome I, Lundi de Pâques, Tours, Maison Alfred Mame et Fils, 1920 (19e éd.)."

    ... Et nous-mêmes, comment allons-nous vivre notre semaine ?
    Honorerons-nous toujours Jésus-Christ ressuscité ?
    Joindrons-nous à nos prières ces baptisés de Pâques, membres nouveaux du Corps du Christ ?
    Demeurerons-nous, malgré les épreuves et les imprévus de la route, dans la Joie pascale ?

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  • 8 avril : Message Urbi et Orbi du Pape Benoît XVI

    Message Urbi et Orbi du Pape Benoît XVI en ce dimanche de Pâques

    Extrait :

    « Voici qu’à l’aube du jour après le sabbat, on a trouvé le sépulcre vide. Jésus se montre ensuite à Madeleine, aux autres femmes, aux disciples. La foi renaît plus vive et plus forte que jamais, désormais invincible, car fondée sur une expérience décisive : "La mort et la vie s’affrontèrent / en un duel prodigieux. / Le Maître de la vie mourut ; vivant, il règne". Les signes de la résurrection attestent la victoire de la vie sur la mort, de l’amour sur la haine, de la miséricorde sur la vengeance : "Le sépulcre du Christ vivant, / la gloire du Christ ressuscité, / et les anges ses témoins, / le suaire et ses vêtements".

    Chers frères et sœurs ! Si Jésus est ressuscité, alors – et seulement alors – est arrivé quelque chose de vraiment nouveau, qui change la condition de l’homme et du monde. Alors Lui, Jésus, est quelqu’un en qui nous pouvons avoir absolument confiance, et non pas seulement dans son message, mais vraiment en Lui, parce que le Ressuscité n’appartient pas au passé, mais Il est présent aujourd’hui, vivant. Le Christ est espérance et réconfort particulièrement pour les communautés chrétiennes qui sont les plus éprouvées par des discriminations et des persécutions à cause de leur foi. Et par son Église, Il est présent comme force d’espérance, proche de toutes les situations humaines de souffrance et d’injustice. »
  • 8 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Que tous ceux qui cherchent Dieu et qui aiment le Seigneur viennent goûter la beauté et la lumière de cette fête ! Que tout serviteur fidèle entre avec allégresse dans la joie de son Maître ! Que celui qui a porté le poids du jeûne vienne maintenant recevoir le denier promis ! Que celui qui a travaillé dès la première heure reçoive aujourd’hui son juste salaire: quelqu’un est-il venu à la troisième heure ? Qu’il célèbre cette fête dans l’action de grâce ! Que celui qui est arrivé seulement à la sixième heure soit sans crainte : il ne sera pas frustré. S’il en est un qui a attendu jusqu’à la neuvième heure, qu’il s’approche sans hésitation. Et même s’il en est un qui a traîné jusqu’à la onzième heure, qu’il n’ait pas peur d’être en retard ! Car le Seigneur est généreux : il reçoit le dernier aussi bien que le premier. Aussi bien, entrez tous dans la joie de votre Seigneur ! Et les premiers et les seconds, soyez comblés. Riches et pauvres, communiez dans la joie. Avez-vous, été généreux ou paresseux ? Célébrez ce Jour ! Vous qui avez jeûné et vous qui n’avez pas jeûné, aujourd’hui réjouissez-vous !

    Venez tous goûter au banquet de la foi, venez tous puiser aux richesses de la miséricorde. Que personne n’ait peur de la mort : la mort du Sauveur nous en a délivrés. Il a désarmé l’enfer, celui qui est descendu dans nos enfers ! Il l’a jeté dans l’effroi pour avoir touché à sa chair. Cela, Isaïe l’avait prédit : "L’enfer dans ses profondeurs frémit à ton approche". Il a été frappé d’effroi parce qu’il a été réduit à rien ; il a été frappé d’effroi parce qu’il a été joué. Il a été frappé d’effroi parce qu’il a été mis à mort ; il a été frappé d’effroi parce qu’il a été anéanti. Il avait saisi un corps et il s’est trouvé devant un Dieu ; il avait pris de la terre et il a rencontré le ciel ; il s’était emparé de qui était visible et il est tombé à cause de l’invisible. "Mort, où est ta victoire ? Où est-il, ô mort, ton aiguillon ?" (1 Corinthiens 15,55). Christ est ressuscité et te voici terrassée. Christ est ressuscité et le prince de ce monde a été jeté dehors. Christ est ressuscité et les anges sont dans l’allégresse. Christ est ressuscité et voici que la Vie déploie son règne. Christ est ressuscité et il n’y a plus personne dans les tombeaux. Oui, Christ est ressuscité des morts, prémices de ceux qui se sont endormis. À lui la gloire et la puissance, dans les siècles des siècles ! Amen. »

    Saint Jean Chrysostome, IVe siècle, Homélie pascale ; PG 59, 721-724.

    Source : Portail Internet des Fraternités de Jérusalem

  • 8 avril : Méditation (2)

    « Une lumière éclatante brille pour nous aujourd'hui, parce que le bon Larron est entré dans le ciel sur les pas du Roi des rois. La foule des morts s'est levée, et la conscience des vivants a triomphé. Contemplez l'Eglise, voyez la multitude des élus, les légions des anges, l'armée des fidèles entourant le précieux autel du Seigneur. La foule est dans la joie, parce que le Seigneur des anges est ressuscité. Les morts sont sortis des enfers et sont redevenus vivants, les hommes sont sortis purifiés de la source d'eau vive et entièrement renouvelés ; Dieu, dans sa bonté, a pris soin de ressusciter les morts et de renouveler en nous le vieil homme, selon cette parole de l'Ecriture : "L'ancien a disparu, tout est devenu nouveau (1)". Voilà pourquoi nous nous écrions tous : "Voici le jour que le Seigneur a fait ; réjouissons-nous et tressaillons d'allégresse (2)". Comment les morts se sont-ils réjouis en sortant de leur tombeau ? Comment ceux qui ont repris naissance ont-ils tressailli d'allégresse en sortant de la source sacrée ? Ceux-là ont chanté le cantique nouveau sur la vie nouvelle, et ceux-ci ont chanté l'Alleluia en recevant la grâce précieuse. Disons tous : C'est le jour de la lumière, le jour du pain, afin que nous ne soyons plus soumis ni à la faim ni aux ténèbres ; rassasions-nous, au contraire, du pain de la grâce, et non pas de l'obscurité des nations barbares, car aujourd'hui l'armée des Anges se réjouit avec nous. Que personne ne désire plus le pain matériel, car aujourd'hui est ressuscité "le pain vivant qui est descendu du ciel (3)". Aujourd'hui les chaînes des enfers sont rompues, que les chaînes de tous les péchés se rompent également.

    2. Que notre Mère la Sainte Eglise surabonde de joie dans la personne de tous ses enfants. Venez, Seigneur, et dites-nous "La paix soit avec vous, n'ayez aucune crainte (4)", et nous jouirons d'une grande sécurité, car en célébrant la loi nous posséderons en toutes choses la lumière éternelle et nous dirons : "Si je marche au milieu des ombres de la mort, je ne craindrai aucun mal, parce que vous êtes avec moi, Seigneur (5)". Soyez donc avec nous, Seigneur, afin que nous n'ayons plus à craindre les ombres de la mort et que nous nous réjouissions éternellement en Notre-Seigneur Jésus-Christ souffrant, ressuscitant et montant au ciel. Par lui puissions-nous nous élever et nous convertir au Seigneur. Le Seigneur est né, et le monde a repris naissance ; il a souffert, et l'homme a été sauvé ; il est ressuscité, et l'enfer a gémi ; il est monté au ciel, et le trône paternel a tressailli de joie. Pendant que le Sauveur souffrait, les morts ressuscitaient et les vivants se réjouissaient ; lorsqu'il ressuscita, les captifs sentaient leurs chaînes disparaître, et les anges ne pouvaient contenir leur joie ; quand il monta au ciel, les esprits célestes furent enivrés de bonheur, et les Apôtres furent attristés ; "mais leur tristesse se changea en joie (6)", et dissipa les ténèbres qui les retenaient dans l'erreur. C'est ainsi que pour nous, après la nuit de labeur, rayonne la joie de la lumière à la splendeur du Dieu Sauveur, selon cette parole : "Vous avez changé ma tristesse en joie (7)". »

    1. II Cor. V, 17. — 2. Ps. CXVII, 24. - 3. Jean, VI, 51.— 4. Luc, IV, 36. — 5. Ps. XXII, 4. - 6. Jean, XVI, 20. — 7. Ps. XXIX, 12.

    Saint Augustin, 21ème Sermon, Sur la fête de Pâques (1er Sermon), in "Sermons inédits", 1er Suppl. 2ème Section - Sermons sur le Propre du Temps - Temps Pascal, tiré des Oeuvres complètes de Saint Augustin, sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, L. Guérin et Cie Editeurs, 1868.

    Rappel : Oeuvres complètes de Saint Augustin à l'Abbaye Saint-Benoît.

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  • 8 avril : Méditation (1)

    « "Jésus est ressuscité, il n'est plus ici ; Surrexit, non est hic" (Marc 16). Ce furent les premières paroles que l'ange adressa aux pieuses femmes accourues, dès la pointe du jour, au tombeau du Seigneur. Quelle joie elles durent répandre dans leur coeur désolés ! Quelle joie ces mêmes paroles répandent encore aujourd'hui dans le coeur des fidèles, à qui l'Eglise les fait entendre dans l'office et la messe de ce grand jour. "Surrexit !... Il est ressuscité !" Jésus, notre bien-aimé Roi, notre Père, dont la douloureuse Passion nous arracha tant de soupirs, a repris vie, pour ne plus mourir ! Vainqueur de tous ses ennemis et de la mort même, il jouit, dans son humanité glorifiée, d'ineffables délices ; son Père céleste lui a donné la toute-puissance dans le ciel, sur la terre et dans les enfers ! Réjouissons-nous avec lui et pour lui. Exultemus et laetemur. Qu'en ce beau jour la joie dilate notre coeur ! l'Eglise nous y invite par son exemple : aux habits de deuil, aux accents lugubres des lamentations elle a fait succéder les ornements de fête, les cantiques d'allégresse mêlés au cri mille fois répété du joyeux Alleluia. - "Surrexit Christus, Alleluia ! Jésus est ressuscité, Alleluia ! Sicut dixit, Alleluia ! Comme il l'avait prédit, Alleluia ! Alleluia !" (Mt. 26)
    [...]
    Je vais tâcher aujourd'hui d'avoir toujours mes pensées fixées sur Jésus ressuscité ; de me réjouir avec lui et de rendre ma joie féconde en bonnes oeuvres. »

    Père Bruno Vercruysse, Nouvelles méditations pratiques pour tous les jours de l'année (Résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ), Braine-le-Comte - Paris, Charles Lelong - Jouby et Roger, 1874.

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    Fra Angelico

  • 8 avril : Chants de la Messe du jour de Pâques

    Introït : Resurréxi


    Ps. 1 38, 18 et 5-6.
    Resurréxi, et adhuc tecum sum, allelúia : posuísti super me manum tuam, allelúia : mirábilis facta est sciéntia tua, allelúia, allelúia.
    Ps. ibid., 1-2.
    Dómine, probásti me, et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam, et resurrectiónem meam.


    Je suis ressuscité, et je suis encore avec Vous, Alléluia : Vous avez posé votre main sur moi, alléluia ; Votre sagesse a fait des merveilles, alléluia, alléluia.
    Seigneur, Vous m’avez éprouvé et vous me connaissez : vous avez été témoin de ma mort et de ma résurrection.

     

    Séquence : Victimae Paschali laudes



    Víctimæ pascháli laudes ímmolent Christiáni.
    Agnus rédemit oves : Christus ínnocens Patri reconciliávit peccatóres.
    Mors et vita duéllo conflixére mirándo : dux vitæ mórtuus regnat vivus.
    Dic nobis, María, quid vidísti in via ?
    Sepúlcrum Christi vivéntis et glóriam vidi resurgéntis.
    Angélicos testes, sudárium et vestes.
    Surréxit Christus, spes mea : præcédet vos in Galilæam.
    Scimus Christum surrexísse a mórtuis vere : tu nobis, victor Rex, miserére. Amen. Allelúia.


    A la victime pascale, que les Chrétiens immolent des louanges.
    L’Agneau a racheté les brebis : le Christ innocent a réconcilié les pécheurs avec son Père.
    La vie et la mort se sont affronté en un duel prodigieux : l’Auteur de la vie était mort, il règne vivant.
    Dis-nous, Marie, qu’as-tu vu en chemin ?
    J’ai vu le tombeau du Christ vivant, et la gloire du ressuscité.
    J’ai vu les témoins angéliques, le suaire et les linceuls.
    Il est ressuscité, le Christ, mon espérance : il vous précèdera en Galilée.
    Nous le savons : le Christ est ressuscité des morts : ô Vous, Roi vainqueur, ayez pitié de nous. Amen. Alléluia.
     
    La même Séquence, en grégorien

     

     

  • 8 avril : Dimanche de Pâques

     

    Cette fête de Pâques sera célébrée le dimanche 15 avril par les orthodoxes et orientaux.
  • 7 avril : Méditation (2)

    « Dieu est Joie : Devant ta face, plénitude de joie, et à ta droite, délices éternelles. Etant fils de Dieu, nous sommes fils de la joie : "En lui la joie de notre coeur, en son nom de sainteté, notre foi." Ainsi, chacun de nous est-il engendré par sa joie et promis à son allégresse.
    Ce qui fonde notre joie, c'est d'abord la tendresse du Père qui ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il se convertisse et qu'il vive, et convie tout le monde à festoyer et à se réjouir pour peu que nous revenions à lui. Sois donc dans la joie à la pensée de cette Présence aimante et pardonnante qui te fait lui chanter : "Toi qui fus mon secours, je jubile à l'ombre de tes ailes."
    Ce qui soutient notre joie, c'est ensuite la présence du Christ qui demeure avec nous jusqu'à la fin du monde. Sans l'avoir vu nous l'aimons, sans le voir nous croyons et nous exultons d'une joie indicible et pleine de gloire, sûrs d'obtenir par lui le salut de nos âmes. Celui qui est venu nous annoncer la Bonne Nouvelle nous a révélé son amour pour que sa joie soit en nous et que notre joie soit parfaite, et qu'ainsi nous ayons en nous-mêmes la plénitude de sa joie. Demeure en cette allégresse du Christ qui chemine à tes côtés, porteur pour toi d'une joie que nul ne peut ravir. Comme tu as raison de l'aimer !
    Ce qui affirmera enfin notre joie, c'est la grâce de l'Esprit Saint qui est lui-même jubilation d'allégresse au sein de la Trinité. Il est porteur de joie, rayonnement de joie. Il est la Joie. La vraie Joie. »

    Frère Pierre-Marie, fondateur des Fraternités monastiques de Jérusalem, Jérusalem - Livre de Vie (15), Cerf, 1984 (2e éd. revue et corrigée).

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  • 7 avril : Veillée Pascale

    Vigile Pascale

     

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    Exsúltet iam Angélica turba cælórum!
    Que déjà les chœurs des Anges tressaillent d’allégresse dans les cieux !


  • 5 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le mystère du Seigneur – qui a été préfiguré depuis longtemps et, aujourd’hui, est rendu visible – trouve sa créance parce qu’il a été accompli, bien qu’il soit jugé inouï pour les hommes. En effet ancien et nouveau est le mystère du Seigneur. Ancien selon la préfiguration, nouveau selon la grâce. Mais si tu regardes vers la préfiguration, tu verras le vrai à travers sa réalisation. Si donc tu veux que le mystère du Seigneur apparaisse, regarde vers Abel pareillement tué, vers Isaac pareillement lié, vers Joseph pareillement vendu, vers Moïse pareillement exposé, vers David pareillement persécuté, vers les prophètes pareillement souffrants à cause du Christ ; regarde aussi vers l’agneau qui fut immolé en Égypte, vers celui qui frappa l’Égypte et sauva Israël par le sang.

    C’est lui, le Seigneur, qui pour avoir été amené comme une brebis et immolé comme un agneau, nous délivra du service du monde comme de la terre d’Égypte, nous délia des liens de l’esclavage du démon comme de la main de Pharaon, marqua nos âmes de son propre Esprit comme d’un sceau et les membres de notre corps de son propre sang. C’est lui qui couvrit la mort de confusion, qui mit le démon dans le deuil, comme Moïse Pharaon. C’est lui qui frappa l’iniquité, qui priva l’injustice de postérité comme Moïse l’Égypte, c’est lui qui nous arracha de l’esclavage pour la liberté, des ténèbres pour la lumière, de la mort pour la vie, de la tyrannie pour une royauté éternelle, lui qui fit de nous un sacerdoce nouveau et un peuple élu, éternel. C’est lui qui est la Pâque de notre salut. C’est lui qui en une vierge prit chair, qui sur le bois fut suspendu, qui en terre fut enseveli, qui ressuscita d’entre les morts et vers les hauteurs fut exalté. C’est lui, l’agneau sans voix, lui l’agneau égorgé, lui, né de Marie, lui pris du troupeau et traîné à l’immolation, et le soir, tué, et de nuit enseveli. »

    Méliton de Sardes, IIIe siècle, Sur la Pâque 58.64...71, SC 123, p. 93..123.

    Source : Portail Internet des Fraternités de Jérusalem

  • 4 avril : Audience générale de Benoît XVI

    Extrait :
    « Chers amis, nous allons entrer dans le Triduum pascal pour célébrer le Mystère central de la foi : la passion, la mort et la résurrection du Christ. Toute la vie de Jésus est tournée vers cette ‘Heure’, celle de ‘l’amour jusqu’à la fin’. Laissons-nous rejoindre par cet amour, laissons-nous transformer par lui pour que vraiment se réalise en nous la résurrection ! »

    Texte intégral sur le site du Vatican.

  • 1er avril : Méditation

    « La liturgie du Dimanche des Rameaux est faite de contrastes. D'abord la bénédiction des Rameaux, si riche de sens, suivie de la procession, où la joie et l'enthousiasme se donnent libre cours ; puis la Messe, avec sa tonalité sombre, avec le récit de la Passion de Notre-Seigneur et le rappel à plusieurs reprises de la prière inspirée du Psaume vingt et unième, qu'Il adressa à son Père dans son agonie.
    Avec les Juifs, nous nous réjouissons de l'entrée triomphale du Sauveur à Jérusalem ; nous entonnons des chants de joie en l'honneur de Celui qui vient au nom du Seigneur. Nous savons qu'Il est le Roi de toute majesté et que nous aussi, nous appartenons à son royaume par la grâce de la filiation divine reçue au baptême. Nous sommes volontiers avec le Christ lorsqu'Il est fêté, lorsqu'on le loue et qu'on l'acclame. En vérité, le jour de notre Pâques, c'est-à-dire lorsque nous ressusciterons, Il nous fera cohéritiers de sa divine royauté. Alors nous pourrons faire notre entrée dans la Jérusalem céleste avec la palme de la victoire.
    Mais cela ne sera possible que si, pendant notre vie, nous avons suivi avec Lui le chemin de la souffrance, que si nous l'avons pris pour modèle dans l'acceptation de la croix. »

    in Toute l'année avec le Christ - Méditations liturgiques à l'usage des fidèles, par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedein, Comptoir Français du Livre, Paris, 1936.

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    Ci-dessus : "La procession des rameaux", peinture de l’Armoire des ex-votos d’argent de Fra Angelico - Coll. musée San Marco de Florence.