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Lundi 4 mars 2013
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Mardi 12 février 2013
Calendrier liturgique
(Mardi gras) -
23 novembre : Méditation
« Occupons-nous des choses de Dieu, pour ne pas nous laisser prendre à celles des hommes, et tels des pèlerins, soupirons vers la patrie et désirons-la sans cesse ; c'est le terme du voyage que souhaitent et désirent les voyageurs, et puisque nous sommes en ce monde des voyageurs et des pèlerins, songeons sans relâche au terme de la route, qui est celui de notre vie ; la fin de notre pèlerinage, c'est l'entrée dans la patrie.[...] Quand on a une belle patrie, on doit l'aimer. Gardons solidement ancrée en nous la certitude que notre vie n'est qu'un voyage : nous ne sommes que des voyageurs, des pèlerins, les hôtes passagers de ce monde ; ne nous attachons pas aux convoitises terrestres, mais emplissons-nous l'esprit des beautés spirituelles et célestes, en chantant avec le Psalmiste : "Mon âme a soif du Dieu vivant ; quand pourrai-je aller contempler la face de Dieu ?" (Ps XLI, 3), et "Mon âme, comme une terre desséchée a soif de toi" (Ps CXLII, 6). Disons encore avec l'Apôtre : "Mon souhait est de m'en aller pour être avec le Christ" (Phil, 23). Nous savons bien que tout le temps que nous passons dans ce corps est un exil loin du Seigneur (II Co V, 6-8), mais tout ce temps, nous devons le passer sous le regard de Dieu. Aussi, fuyant toute paresse et toute tiédeur, appliquons-nous à plaire à l'Omniprésent, afin de passer heureusement, la conscience en paix, dans la béatitude éternelle de notre Père, du présent à l'absent, de la tristesse à la joie, du caduc à l'éternel, du terrestre au céleste, du pays de la mort à celui des vivants, là où nous voyons face à face le Ciel et le Roi des rois à la tête de son Royaume, Notre Seigneur Jésus-Christ à jamais dans la gloire ! Amen. »
Saint Colomban (563-615), Instruction 8, in "Instructions, Lettres et poèmes", L'Harmattan, 2000. -
7 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
"Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple." (Lc 14, 25-33)
« Les chrétiens ne se distinguent pas des autres hommes par leur pays, ni par leur langue, ni par l'habillement. Car ils n'habitent pas de villes qui leur soient propres, ils n'emploient pas un dialecte spécial, et leur genre de vie n'a rien de singulier. Leur doctrine n'est pas sortie de l'imagination fantaisiste d'esprits excités ; ils ne prônent pas, comme tant d'autres, une doctrine humaine quelconque.
Ils habitent donc, au gré des circonstances, des cités grecques ou barbares ; ils suivent les usages locaux pour ce qui est des vêtements, de la nourriture, des coutumes. Et cependant, ils témoignent clairement d'une manière de vivre qui sort de l'ordinaire. Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais ils y sont comme des gens de passage. Ils prennent part à tout comme des citoyens, mais ils supportent tout comme des étrangers. Toute terre étrangère leur est une patrie, et toute patrie une terre étrangère... Ils vivent dans la chair, mais pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre, mais leur cité est dans les cieux (He 11,16). Ils obéissent aux lois établies, mais leur façon de vivre va bien au-delà de la loi.
Ils aiment tous les hommes, et pourtant tous les persécutent. Ils sont méconnus, condamnés, tués ; et c'est ainsi qu'ils viennent à la vraie vie. Pauvres, ils enrichissent un grand nombre ; manquant de tout, ils surabondent en toutes choses... Insultés, ils bénissent ; outragés, ils honorent les autres... Pour tout dire : ce que l'âme est dans le corps, voilà ce que les chrétiens sont dans le monde. »
Lettre (ou Apologie) à Diognète (v.200) §5-6 ; PG 2, 1174-1175 (Trad. Orval rev. ; cf. Bréviaire et SC 33 bis). -
16 août : Sanctoral
Saint Roch, pèlerin (1295-1327)
Saint Étienne, Roi de Hongrie (977-1038)
Au calendrier traditionnel :
Saint Joachim, père de la T. Ste Vierge MarieLe culte liturgique en l’honneur des heureux parents de la sainte Vierge est ancien en Orient. Dans le Ménologe de Constantinople, leur commémoration se fait le lendemain de la Nativité de la sainte Mère de Dieu, tandis que chez les Syriens on la célébrait le 25 juillet. Leurs noms et les circonstances de leur vie nous sont connus par l’apocryphe Protoevangelium Iacobi ; mais même indépendamment de ces récits, le mérite principal des saints Joachim et Anne fut magnifiquement confirmé par Dieu même, quand Il leur accorda l’honneur d’être les parents de la sainte Vierge, les aïeuls du Sauveur L’excellence du fruit est toujours l’indice de la qualité de l’arbre, et la conception immaculée de Marie reflète une suavité toute particulière sur la chaste union de ses parents.
Le saint Évangile nous parle d’une sœur de la très sainte Vierge qui accompagna celle-ci jusqu’au pied de la Croix. Selon quelques auteurs, elle aurait été elle aussi fille d’Anne et de Joachim.
La fête de saint Joachim fut d’abord introduite dans le Bréviaire par Jules II, qui la fixa au 20 mars, en relation avec celle de saint Joseph et avec la solennité de l’Annonciation. Clément XII la transféra au dimanche après l’Assomption, et, par suite de la réforme du Bréviaire inaugurée par Pie X, elle fut fixée au 16 août.
Bienheureux Cardinal Schuster (1880-1954), Liber Sacramentorum - Notes historiques et liturgiques sur le Missel Romain, Vromant, Bruxelles, 1931. -
17 juillet : Sanctoral
Comme au calendrier traditionnel
Mémoire de Saint Alexis, confesseur
Vie de Saint Alexis, pèlerin et mendiant († 404)
Bses Charlotte et ses compagnes, carmélites de Compiègne, vierges et martyres († 1794) -
16 avril : Saint Benoît-Joseph Labre
Saint Benoît-Joseph Labre, pèlerin, mendiant (1748-1783)
« Pour aimer Dieu convenablement il faut trois coeurs en un seul.
Le premier doit être tout de FEU envers DIEU et nous faire penser continuellement à Dieu, parler habituellement de Dieu, agir constamment pour Dieu...
Le second doit être tout de CHAIR envers le PROCHAIN et nous porter à l'aider dans ses besoins temporels par les aumônes, et plus encore dans ses besoins spirituels par l'instruction, le conseil, l'exemple et la prière ; il doit surtout s'attendrir pour les pécheurs, et plus particulièrement pour les ennemis, et demander au Seigneur de les éclairer pour les amener à la pénitence...
Le troisième doit être tout de BRONZE pour SOI-MEME et faire abhorrer toute sorte de sensualité, résister sans relâche à l'amour de soi, abjurer la volonté propre, et dompter toutes les inclinations de la nature corrompue... »
Résumé des rares paroles attribuées à Saint Benoît-Joseph Labre.